• Comment Opendatasoft est devenue l’acteur incontournable de l’ouverture des données publiques
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/03/05/comment-opendatasoft-est-devenue-l-acteur-incontournable-de-l-ouverture-des-

    Malgré un budget doublé cette année, passant d’un à deux millions d’euros, la plate-forme étatique data.gouv.fr a cumulé un retard important face à l’offre privée d’Opendatasoft. « Pendant longtemps, data.gouv.fr s’est positionnée uniquement comme catalogue central de données françaises », analyse Samuel Goëta, maître de conférences à Sciences Po Aix et cofondateur de Datactivist, un cabinet de conseil spécialisé dans l’open data et auteur de l’ouvrage Les Données de la démocratie (2024, C & F Editions).

    « Il n’y a sûrement pas eu les mêmes investissements sur data.gouv.fr que ce qu’Opendatasoft a pu faire sur ses outils », soutient Christian Quest, spécialiste des données, présent à Etalab de 2014 à 2019 et revenu en tant que consultant en 2023. « Porté par deux personnes pendant les premières années (…), data.gouv.fr était très bien fichu mais ça avait un côté plus artisanal », se rappelle-t-il.

    En 2012, Etalab avait même décerné un prix à Opendatasoft. « Au fond, ils s’étaient dit : “en fait c’est ça qu’il faudrait qu’on arrive à faire”… mais avec beaucoup moins d’investissements », ironise Christian Quest. Jean-Marc Lazard préfère mettre en avant la « complémentarité » de sa solution avec celle de l’Etat.

    L’alternative publique compte toutefois plusieurs utilisateurs exclusifs : le ministère de l’intérieur et des outre-mer, celui de la justice, mais aussi des communautés d’agglomération comme le Grand Annecy ou des communes comme Bar-le-Duc.

    L’offre de la Dinum s’est récemment diversifiée en proposant des portails thématiques avec les sites transports.data.gouv.fr, adresse.data.gouv.fr et, plus récemment, meteo.data.gouv.fr. Dans les prochains mois paraîtra ecologie.data.gouv.fr. Dans la feuille de route 2024 de la plate-forme publique, de nombreuses évolutions prévues rappellent d’ailleurs les fonctionnalités d’Opendatasoft.

    Ces améliorations sont suivies de près par les administrations. Le ministère de la culture se dit prêt à faire évoluer ses choix techniques « si le rapport coût/efficience du service rendu s’avérait favorable ». La publication directe grâce aux outils de data.gouv.fr permettrait de réaliser des économies importantes pour les administrations, précise la Dinum. D’autant plus que ses équipes doivent « moissonner » quotidiennement les données des portails externes pour les centraliser sur data.gouv.fr – une opération coûteuse et complexe.

    Et n’oublions pas que le libre n’est pas forcément gratuit. La lberté a un prix.

    Le choix de l’open source intégral reste rare, souvent le fruit de volontés individuelles, d’agents ou d’élus. Il concerne surtout des régions ou des métropoles, comme celle du Grand Lyon. Aidée par l’arrivée d’un « doctorant mouton à cinq pattes », l’équipe technique de l’agglomération est devenue l’un des précurseurs dans la mutualisation d’une solution open source, aujourd’hui utilisée par la Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Si celle-ci est maintenue par un éditeur, Neogeo, l’ouverture du code garantit une indépendance : « L’avantage c’est que cette solution n’est pas une boîte noire (…) et si Neogeo fait faillite on peut récupérer toutes les sources, toute l’infrastructure logicielle », souligne Emmanuel Gastaud, responsables des données métropolitaines.

    Le Grand Lyon débourse 100 000 euros par an pour l’hébergement, la supervision et la maintenance. Il compte aussi sur le travail de 4 ou 5 équivalents temps plein. Un investissement apprécié localement – le portail abrite les données d’une vingtaine de communes du territoire – mais très éloigné des budgets « open data » de nombreuses administrations. Pour celles qui en ont un.

    Le livre de Samuel Goëta explique les raisons, problèmes et solutions de l’open data en France.
    https://cfeditions.com/donnees-ouvertes


    #Open_data #Public_privé #Logiciel_libre

  • (13) L’empire du signal, ou les dangers d’un contrôle social par les corps - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/24/l-empire-du-signal-ou-les-dangers-d-un-controle-social-par-les-corps_1723

    Avec la reconnaissance faciale, une nouvelle forme de gouvernementalité se met en place, où des plateformes privées collaborent avec les dispositifs publics de sécurité. Un tel déploiement technologique dans notre quotidien, une telle capture de nos visages et de nos traits constituent un redoutable pallier vers une surveillance généralisée.

    Mais réguler un tel déploiement s’annonce complexe. Car les usages de reconnaissance faciale proposés sont multiformes, à la fois commerciaux, publicitaires, sécuritaires, sanitaires ou éducatifs. Le privé et le public, le divertissement et le punitif s’entremêlent sans que l’on ne puisse y voir clair. Un thème récurrent est largement mobilisé pour justifier l’usage de ces technologies de surveillance biométrique : la sécurité. Et c’est toujours au nom du Bien qu’elle se voit matérialisée.

    De façon assez inédite, la plupart des technologies de surveillance publique, à l’instar de la reconnaissance faciale, ont d’abord été élaborées et diffusées à des fins commerciales par des géants numériques de la publicité et de la recommandation . La reconnaissance faciale, dont on ne sait plus très bien si elle est proposée à des fins commerciales ou sécuritaires, a été banalisée par la domotique, et amplement développée avec les smartphones ou les réseaux sociaux, pour un confort d’utilisation et une expérience client toujours plus forte. En procédant par pseudomorphisme, l’omniprésence de technologies d’identification qui servent à un moment donné une entreprise de quadrillage techno-sécuritaire du territoire semble aller de soi.

    Parmi l’ensemble des signatures biométriques potentiellement disponibles (empreintes digitales, scan de l’iris, voix, numérisation des veines de la paume), la reconnaissance faciale reste à ce jour la référence en matière de mesures biométriques par sa facilité de mise en œuvre et de déploiement.

    On ne se contentera bientôt plus d’espaces clos, l’enfermement sera en nous. Enfermés en nous-mêmes. Il serait alors risqué de dévier de la norme sociale, de bafouer les interdits ou de mettre en cause l’ordre établi au risque que les caméras, lunettes et autres drones de reconnaissance ne nous identifient comme suspects.

    La responsabilité de l’Etat est ici considérable. Passé d’Etat de droit à Etat de l’ultrasécurité, inquiet pour sa propre survie et par conséquent boulimique de données de surveillance, il semble moins se préoccuper de fabriquer des libertés par la loi dans un cadre de surveillance bienveillant que d’industrialiser, de concert avec les acteurs privés compétents. Ainsi assistons-nous à une marchandisation de la souveraineté territoriale.

    Il s’agit de trouver le juste équilibre entre la nécessaire sécurisation du territoire et le respect des libertés fondamentales. Et le glissement conceptuel de la Smart City à la Safe City actuellement à l’œuvre pose la question fondamentale de nos libertés, du droit à évoluer dans l’espace public sans être identifié. Surtout, quels contre-pouvoirs, quels recours mettre en place face à des dispositifs algorithmiques intangibles ?

    #Surveillance #Reconnaissance_faciale #Public_Privé

  • Lettre ouverte : Quand le rectorat de Dijon sert la soupe aux lobbys de tout poil... LGS - Sud Education Bourgogne

    Madame la Rectrice,

    Interpelé par nombre de collègues le syndicat Sud Education Bourgogne s’élève contre les messages pro-patronaux -pour ne pas dire propagandistes- envoyés dans le cadre de l’opération « Actions Ecole-Entreprise » par le Rectorat aux enseignants via leur adresse électronique professionnelle ou via l’intranet installé dans les établissements publics de l’Académie de Dijon.


    En effet, les enseignants de l’Académie de Dijon voient leur messagerie professionnelle polluée par des annonces publicitaires vantant les bienfaits -supposés- des partenariats public-privé sous couvert de « permettre aux collégiens et lycéens d’avoir une meilleure connaissance de l’environnement économique (...) et faciliter les choix d’orientation » (sic !).

    La fédération SUD Education a déjà dénoncé ces collusions et appelle le ministère à respecter l’indépendance et la neutralité du service public d’éducation. L’Ecole n’est pas une entreprise -ni même une annexe d’entreprise, et l’Education n’est pas une marchandise.

    Ces actions « Ecole-Entreprise » sont réellement des opérations de communication destinées à faire croire aux enfants dès le plus jeune âge que le monde du travail et les relations au sein de l’entreprise sont merveilleux ! Il suffit de lire votre brochure, Mme La Rectrice : l’action n°10-1 est un concours nommé ainsi « raconte-moi une entreprise et ses métiers ». S’agit-il d’un conte ? Que nenni ! Cette action est proposée par l’antenne régionale du Medef...

    A l’heure où le Medef s’arroge le droit de donner des leçons à l’institution scolaire avec cynisme qui plus est - si l’Ecole faisait son travail, j’aurais un travail - le Rectorat de Dijon ne trouve rien à redire au sujet de cette initiative et se fait le relais de la propagande du lobby présidé par M. Gattaz !

    Le syndicat Sud Education Bourgogne s’insurge contre cette situation. Sous prétexte de concours, les collégiens ou lycéens devront faire oeuvre utile avec « la réalisation d’un article de presse illustré d’une photo, valorisant une entreprise (...) ses produits ». Ainsi la conception patronale d’un article de presse est la « valorisation » de l’entreprise ! Quid du recul, de la réflexion et de l’esprit critique ?

    Autre lobbyiste acharné participant aux actions « Ecole/entreprise » la FNSEA via son antenne locale en Saône et Loire la FDSEA 71. Cette fédération d’exploitants agricoles productivistes, bien connue pour son respect de la nature et l’utilisation de produits dits « phytosanitaires » -en fait des produits chimiques toxiques- se propose d’intervenir directement dans les classes. (action n°17-1-71). Au sujet de l’agriculture pourquoi ne pas faire appel à la Confédération paysanne afin de donner un point de vue plus respectueux du bien commun et faire entendre des méthodes agricoles différentes ?

    Dans ce florilège propagandiste, le syndicat SUD EDUCATION BOURGOGNE ne peut pas passer sous silence le lobbying pro- militariste bien présent également, hélas. Il s’agit, ici, avec l’action n°21-1 proposée par l’Armée de l’air d’intervenir dans les lycées avec « diffusion d’un film commenté sur l’armée de l’air ». Sans commentaire.

    Le lobby de la « grande » distribution n’est pas oublié avec les enseignes championnes du travail précaire et des temps partiels imposés au salariat féminin notamment ; enseignes qui pourront dérouler tranquillement leurs vues dans au moins trois actions.

    Comme l’an passé ces « actions Ecole-entreprise » font la part belle aux syndicats patronaux les plus influents au sein du Medef. Ainsi, l’UIMM digne héritier du paternalisme des maîtres de Forge qui semble se spécialiser dans l’accueil touristique des enfants et adolescents en offrant généreusement des petits-déjeuners... Voir à ce sujet l’action n°13-3-71 intitulée « petit déjeuner industriel », ça ne s’invente pas, il suffit de lire ! L’UIMM qui ne chôme pas et organise pas moins de 7 « actions » !

    L’action n°26-2 a particulièrement retenu l’attention du syndicat SUD Education Bourgogne. Elle est proposée par l’association Finances et Pédagogies ! Le descriptif préconise l’ « utilisation de supports ludiques » afin de présenter le « fonctionnement d’une banque ». C’est vrai autant amuser les enfants et s’amuser pour expliquer le recours d’une banque à un huissier afin d’obtenir le recouvrement d’une dette, dette contractée par des salariés inconséquents !
    Ces quelques exemples non exhaustifs dévoilent sans fard l’orientation idéologique et économique d’obédience exclusivement libérale de ces actions Ecole/entreprise. On soulignera ici l’omniprésence de la doxa libérale et la quasi absence de points de vue hétérodoxes en matière économique. Comme l’an dernier le syndicat Sud Education Bourgogne note à nouveau l’absence de syndicats ouvriers dans cette journée de découverte. Pourquoi ?

    Notre syndicat estime qu’il est nécessaire de promouvoir les pratiques et valeurs coopératives d’entraide et de solidarité, entre collègues et entre élèves afin de construire ensemble une école polytechnique, égalitaire et émancipatrice.

    Beaucoup de collègues se font l’écho auprès de notre syndicat de leur incompréhension face à ces messages publicitaires qui ont à voir ni avec le métier d’enseignant ni avec la pédagogie. C’est la raison pour laquelle, Madame la Rectrice, le syndicat Sud Education Bourgogne réitère sa demande de bien vouloir informer nos collègues qui souhaitent ne plus être importunés par ces messages intrusifs de la procédure informatique à suivre afin de ne plus les recevoir.

    Dans l’attente de réponses précises – et puisque sauf erreur le courrier du 16 décembre 2016 est resté sans réponse aucune, nous vous informons que ce courrier sera communiqué sous forme de lettre ouverte.

    Veuillez agréer, Madame la Rectrice, l’expression des salutations distinguées de l’équipe du syndicat Sud Education Bourgogne.

    SUD Education Bourgogne,
    08 novembre 2017

    Sud éducation Bourgogne
    2 rue du parc
    71100 Chalon-sur-Saône
    sudeducbourgogne.org
    03 85 46 17 95

    Actions Ecole-Entreprise  : https://www.legrandsoir.info/IMG/pdf/catalogue-actions_e-e_71_17-18_821331.pdf

    Source : https://www.legrandsoir.info/lettre-ouverte-quand-le-rectorat-de-dijon-sert-la-soupe-aux-lobbys-de-

    #propagande #publicité #medef #fnsea #université #Ecole-Entreprise #lobby #armée #grande_distribution #banque #spam #mail #courriel #public_privé #PPP #soupe #rectorat #recteur
    Du joseph #goebbels

  • Le gouvernement souhaite-t-il vraiment la mixité sociale ? | Le blog de Thomas Piketty

    http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/08/31/le-gouvernement-souhaite-t-il-vraiment-la-mixite-sociale

    Beaucoup mieux que le fouillis incompréhensible et l’arrogance de Frédéric Lordon, et les cartes sont très intéressantes.

    En ces jours de rentrée scolaire, la question mérite d’être posée : le gouvernement souhaite-t-il vraiment promouvoir la mixité sociale, ou bien va-t-on en rester aux effets d’annonce ? Cela me permettra également de répondre à quelques questions posées par des internautes concernant ma chronique Le scandale APB.

    Rappelons tout d’abord que le ministère de l’éducation avait annoncé en 2015 la mise en place de nouveaux dispositifs visant à réduire la ségrégation en vigueur dans les collèges. On avait même évoqué l’idée d’une ambitieuse expérimentation à Paris, avec des annonces précises à la rentrée 2016 et une mise en place à la rentrée 2017, suivie d’une possible généralisation dans le reste du pays. Malheureusement tout reste très flou à ce stade, et le ministère comme la Ville de Paris ne semblent guère pressés de passer de la rhétorique à la réalité.

    #école #éducation #paris #cartographie #cartoexperiment

    • « Il n’est pas normal que des enfants soient livrés à eux-mêmes sur la voie publique » précise un officier.

      On est curieux de connaitre sa définition de « voie publique ».
      Sans doute un endroit réservé aux bagnoles dûment immatriculées...

    • héhé, ça me fait penser que mardi 3 mai, jour de la loi El Khomri à l’AN, des annonces sonores dans le métro expliquait que la station Champs Elysées était fermée pour cause de « manifestation … sur la voie publique ». Oui, parce que tu peux aussi aller manifester chez toi ou faire le tour de ton bureau ?
      Ajoute à ça que Hidalgo considérait dernièrement que les nuits debouts privatisent la place de la république. (pas moins)
      Tandis que la place du capitole à Toulouse qui sera interdite au public le 21 juin, jour de la fête de la musique (mais autorisée à accueillir une émission télé) n’est pas du tout privatisée, non, non, elle est sécurisée ! #j't'jure
      Ces petits glissements sémantiques font très #novlang
      #rouler_son_monde #public_privé #privatisation et aussi #violences_policières #abus_de_pouvoir #france_cauchemar

  • Le salaire net moyen des enseignants a diminué en 2013 (LesÉchos.fr)
    http://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/021374449041-le-salaire-net-moyen-des-enseignants-a-diminue-en-2013-1161653

    En 2013, salaire net mensuel moyen des enseignants a diminué de 0,2 % à 2.450 euros du fait notamment du gel du point d’indice des fonctionnaires et de la hausse des cotisations sociales, indique une étude du ministère.

    #éducation #salariat #enseignant.e.s

  • Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs (Basta !)
    http://www.bastamag.net/Freinet-Montessori-Steiner-ces

    Développer son autonomie et son esprit critique, apprendre à apprendre : c’est le credo des écoles alternatives. En France, 20 000 élèves expérimentent les pédagogies alternatives – Freinet, Montessori ou Steiner – dans une centaine d’établissements. Des méthodes d’apprentissage qui ont fait leurs preuves depuis plus d’un siècle, mais peinent à se diffuser dans l’Éducation Nationale. Vincent Peillon saura-t-il s’en inspirer pour son projet de refondation de l’école ? Petit tour d’horizon de ces pédagogies qui pourraient ré-enchanter l’école.
    […]
    Ces pédagogies alternatives ne sont pas similaires. « Il y a des différences pédagogiques, bien sûr, mais aussi politiques », remarque Marie-Laure Viaud. « En proposant une autre façon d’apprendre, qui permette aux enfants de développer leur esprit critique et d’agir collectivement, Freinet avait comme idée d’émanciper les classes populaires. » De nombreuses écoles Freinet (toujours publiques) sont encore aujourd’hui implantées dans des quartiers populaires. A la différence des écoles Montessori et Steiner : « Elles ont un statut d’écoles privées : seuls les enfants des classes privilégiées peuvent les fréquenter », précise l’universitaire.

    Car le prix est parfois prohibitif. En région parisienne, les parents doivent débourser environ 600 euros par mois et par enfant. En province, les tarifs sont généralement moins élevés. Il faut compter de 85 à 276 euros par mois (en fonction des revenus de la famille) à l’école Montessori de Rennes, et entre 200 et 610 euros par mois pour l’école Steiner de Vern-sur-Seiche. « Mais, au-delà de ces questions de prix, il n’y a pas cette idée d’émancipation politique chez Steiner et Montessori. On est plus sur de l’épanouissement personnel », ajoute Marie-Laure Viaud.

    #éducation #école #pédagogies_alternatives #éducation_nouvelle #freinet #montessori #steiner #public_privé

    • Plus de 400 par mois sur Bordeaux, sans la cantine.

      Ça me rend triste et super énervé ce genre de truc, alors que Maria Montessori bossait avec des jeunes de quartiers populaires. Et maintenant sa pédagogie est associée à des écoles de #bourges.

      Quand bien même l’équipe est super gentille, motivée et à fond dans la pédagogie, la sélection par l’argent fait obligatoirement que…

      #énervant #argent

    • D’autre part, après plus de 50 ans d’activités probantes, ces quelques écoles font office de niches alternatives bien séparées du reste des écoles publiques.
      [HS, bien que] Sans parler de ceux dont les enfants ont été totalement dégoutés de la musique à cause des conservatoires !

  • Public Space ? Lost & Found — Symposium - ACT at MIT

    http://act.mit.edu/projects-and-events/events/public-programs/public-space-symposium

    The MIT Program in Art, Culture and Technology (ACT) and the MIT Center for Art, Science and Technology (CAST) present Public Space? Lost & Found, a two-day symposium and accompanying exhibition to celebrate the living legacy of artist and educator Antoni Muntadas and collectively redefine ideas of public space and its multiple functions. Convening scholars, artists, architects, and planners from MIT and beyond, the symposium will engage contemporary critical discourses and practices on public space.

    #espace_public #dfs #public_privé

  • Prisons neuves : le partenariat public-privé, du « bricolage » | Contre tous les lieux d’enfermement
    http://contrelenfermement.noblogs.org/?p=742

    “Tous les mouvements sont segmentés par des grilles, des sas… Sans compter la multiplication du recours au système électrique de surveillance, d’ouverture des portes,…”

    Celle qui s’est entretenue avec des détenus et du personnel d’établissements récents rapporte un constat similaire des deux côtés : “les détenus se sentent plus seuls, les surveillants aussi. Ils dialoguent moins, se connaissent moins. D’où des tensions plus fortes.” En gestion publique, poursuit-elle, un surveillant peut lui-même changer une ampoule grillée. “Pas en privé, où il doit transmettre une demande. Si elle n’aboutit pas rapidement, le surveillant ne peut que répéter au détenu qu’il a transmis sa demande.”

    Parmi les critiques les plus récurrentes sur les établissements financés en partenariat public-privé figurent en bonne place les prix des produits de la “cantine”. “Dans le public, un vrai effort a été fait sur les tarifs, permettant de proposer aux détenus des prix tout à fait honnêtes” rappelle Barbara Liaras. En comparant les prix entre public et privé, elle a constaté des écarts très importants : “200 grammes de Chicorée coûtent 33 centimes dans le public, et peuvent monter jusqu’à 2,88 euros dans le privé.”

    #prison #ppp #public_privé #oip #bouygues #eiffage #sodexo

  • Expos showroom - Regards.fr
    http://www.regards.fr/nos-regards/bernard-hasquenoph/expos-showroom

    LVMH adore les musées. Surtout pour y voir ses sacs Vuitton sous vitrine.

    Ces dernières années, les « publi-expositions » ont fait une entrée discrète dans les musées, pourtant tenus à une objectivité scientifique, mais de plus en plus en mal d’argent. De Breguet au Louvre à Bulgari au Grand Palais, les marques stars ont compris les bénéfices qu’elles pouvaient tirer à devenir elles-mêmes sujets d’expositions : publicité gratuite dans des médias complaisants, déduction fiscale pour des opérations assimilées à du mécénat et ancrage patrimonial de leur image. Pour le commerce de luxe, c’est essentiel, car il s’agit de perpétuer une légende d’excellence et d’intemporalité. Pour le visiteur, cette stratégie marketing élevée au rang d’art s’avère être une tromperie culturelle.

    je crois que c’est Chanel qui a présenté sa dernière collection au Grand Palais (L’Oréal avait aussi confiqué le Louvre pour organiser une petite sauterie entre amis il y a quelques années)

    #Public_privé #publicité