• Les chiffres du Covid s’envolent mais surtout « Don’t Look Up », Christian Lehmann ou Kouchner chez Taubira.
    https://www.liberation.fr/societe/sante/les-chiffres-du-covid-senvolent-mais-surtout-dont-look-up-20220114_7C52EL

    L’épidémie est hors de contrôle. Après nos tentatives d’aplanir la courbe, flatten the curve, lors de la première vague, nous voici réduits à ne plus la regarder : « Don’t look up ! » pour ne pas risquer une entorse cervicale. Deux années ont passé, et après les tentatives de réduire les contaminations, nous avons abdiqué pour un laisser-aller généralisé caché sous des protocoles abscons auxquels l’exécutif fait semblant de croire. Les chiffres quotidiens de contaminations n’ont jamais été aussi élevés, et l’exécutif fait le dos rond. Il fallait à tout prix garder l’école ouverte, louable souhait, mais la sécuriser, éviter la contamination des élèves, de leurs familles, des enseignants, aurait demandé une prise en compte de la réalité scientifique et des investissements qui auraient a posteriori constitué un désaveu pour le ministre de l’Education nationale après dix-huit mois de déni sur la non-contagiosité des enfants.https://seenthis.net/messages/943467

    Dans le reste de la société, le virus se répand, et nombre de politiques et de commentateurs s’accrochent à l’espoir d’une moindre gravité du variant omicron, même si sa contagiosité supérieure à celles des formes antérieures du Sars-Cov-2 entraîne des pertes de chance du fait de la saturation des services de santé. Ayant bien intégré que la stratégie choisie entraînerait des contaminations massives, Olivier Véran lui-même, dans une interview au Journal du dimanche juste avant la rentrée scolaire, voulait espérer que cette vague serait la dernière. Et ressort, une fois de plus, l’hypothèse d’une « immunité collective » une fois que, baissant les bras et abandonnant fragiles et immunodéprimés à leur sort, on aurait laissé le virus passer dans toute la population, heureusement en grande partie protégée des formes graves pour ceux qui sont correctement vaccinés.

    Fortement critiquée par le monde scientifique, cette idée de laisser courir le virus sans porter atteinte à l’économie mondiale a été lancée par la « déclaration de Great Barrington », initiée par un think-tank ultralibéral américain climatosceptique, et a constitué la base de la stratégie du gouvernement Trump.
    [Ration, 13/12/2021 : https://www.liberation.fr/checknews/que-sait-on-de-la-declaration-de-great-barrington-qui-recommande-de-limit l’une de ses initiatrices est professeure d’épidémiologie au département de... zoologie à Oxford, ndc ]
    En France, cette invitation à laisser filer la pandémie en ne protégeant que les plus vulnérables a été soutenue par Christèle Gras Le Guen, la présidente de la Société française de pédiatrie, par les docteurs Alice Desbiolles et Guillaume Barucq, récemment invités par Brigitte Macron à l’Elysée, et par Martin Blachier [Ration, 8/4/2021, https://justpaste.it/8q1js ], spécialiste en plateau télé qui affirmait début décembre que l’épidémie serait sur le déclin à Noël.

    Pensée magique

    Or cette idée d’immunité collective secondaire à la déferlante omicron est un parfait exemple de pensée magique. Jusqu’à présent, hélas, aucune vague de Covid n’a conféré une immunité parfaite face à un variant ultérieur, et nombre de personnes ayant contracté un Covid en 2020 ou jusqu’à cet été sont à nouveau ré-infectées actuellement, même si heureusement la vaccination complète conserve une efficacité importante contre les formes graves et réanimatoires.

    Oubliant un peu vite que le tsunami omicron est venu s’ajouter à la vague delta toujours active qui sature les réanimations, certains voudraient croire à la fin de l’épidémie, ayant intégré un autre parfait exemple de pensée magique, à savoir qu’au fil du temps un virus muterait et se recombinerait toujours pour au final devenir plus contagieux mais aussi moins dangereux, parce que la meilleure stratégie pour un virus est de ne pas tuer ses hôtes pour pouvoir se disséminer plus facilement, à la différence d’Ebola, si foudroyant qu’il n’arrive pas à s’étendre avant d’avoir tué tous ses porteurs. Mais ce parfait échantillon d’anthropomorphisme n’a aucune valeur scientifique. Un virus n’a aucune stratégie. Le matériel génétique d’un virus se propage et se recombine en permanence dans une population non-vaccinée, et de ce feu d’artifice de recombinaisons peuvent jaillir des formes plus ou moins contagieuses, plus ou moins dangereuses. Une forme plus contagieuse peut très bien prendre le dessus en ayant une mortalité élevée mais plus tardive.

    Face à ce danger, et même pour les plus égoïstes d’entre nous, il n’y a pas d’autre solution à long terme que de vacciner la planète, de mettre tous nos efforts dans une action concertée pour permettre aux pays pauvres d’accéder au vaccin, au lieu d’empiler les doses de rappel dans le seul but de diminuer transitoirement la contamination. Notre objectif ne devrait pas être de « sauver Noël », puis de « sauver les vacances d’hiver », ni la présidentielle, mais de protéger l’humanité.

    Lueur d’espoir

    Découvrant le 11 janvier dans Libération la tribune signée par un collectif de 1 200 scientifiques appelant à la mise en place d’un arsenal sanitaire pour lutter contre cette pandémie et les suivantes [ https://seenthis.net/messages/943663 ], j’ai eu l’impression qu’ont dans les romans postapocalyptiques les survivants qui soudain captent un message provenant d’une autre colonie : il existait donc encore un peu d’espoir en ce monde, et une vie intelligente loin des rodomontades nombrilistes sur les plateaux télé. La stratégie proposée tenait en quatre thèmes : campagnes de vaccination universelle à l’échelle mondiale, utilisation de masques FFP2 en intérieur, mise en place des normes de ventilation de l’air, recrutement d’arpenteurs sanitaires. Et sur la vaccination, ces scientifiques allaient plus loin que les habituelles demandes à suspendre les brevets. Car si cette décision est effectivement nécessaire, il importe aussi de transférer dans les pays pauvres les moyens techniques d’encapsulation des vaccins ARNm, afin que des centres de production régionaux puissent approvisionner massivement en vaccins de haute qualité.

    Dans le monde entier, un mouvement international d’universitaires et de chercheurs porte ces mêmes revendications. Vous en avez entendu parler ? Non. Mais vous savez tout des déboires familiaux de Didier Raoult, de la prise de bec entre Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran, ou du coming out bigame d’Eric Zemmour.

    Bienvenue dans Don’t Look Up

    L’auteur de l’article persiste à accorder un soutien acritique à une politique gouvernementale qui aurait connu ses bons moments...

    après les tentatives de réduire les contaminations, nous avons abdiqué pour un laisser-aller généralisé

    C’est créditer le gouvernement du travail effectué par tous les acteurs de santé.

    À citer les ’"arpenteurs de santé", il aurait pu évoqué ce qu’est devenu COVISAN, un des micro modèle, reproductible, amendable qui aurait pu avec d’autres appuyer une politique en ce sens. Ces essais là ont été relégués aux oubliettes ou laissés au bon vouloir de quelques chefs de services ou d’autres soignants aptes à mettre en oeuvre de biens pauvres moyens. On a fait la santé à la télé et chez docotolib.
    Les discours de gauche, parfois bien tournés, s’évertuent à flouter les aspérités du réel. Abandon intellectuel et politique dont on fait les ministres.

    edit

    again
    24h Pujadas @24h #Pujadas, LCI, 17 janv.

    « Je me suis fait boycotté de certains médias, des experts ont demandé à des médias que je ne sois plus invité donc je n’ai plus été invité pendant au moins 1 mois et demi [dans certains média où j’allais quasi quotidiennement ; j’ai été critiqué par des enfermistes] » @MartinBlachier

    "on a fait tout ce travail, sans aux intérêt personnel" (M.B)

    #Great_Barrington_Declaration #Martin_Blachier #Covid-19

    • La joyeuse équipe d’éditocrates sont : Louis de Raguenel, Jean Quatremer, Géraldine Woessner et en invitée Dominique Leglu. (Directrice éditoriale du pôle Sciences du groupe Challenges).
      Un microcosme parisien dont Pujadas change les ronds de serviette toutes les 24 heures.

  • Macron m’a bercé, je n’ai pas tout écouté LGS - Maxime VIVAS - 16 Octobre 2017
    Il a dit le plus important pendant que je dormais sur mon canapé

    https://www.legrandsoir.info/macron-m-a-berce-je-n-ai-pas-tout-ecoute.html

    Hier dimanche à 20 heures, je me suis affalé sur mon canapé devant la télé pour écouter le président de la République.

    Mais, c’était long, il faisait des réponses logorrhéiques, l’homme politique n’a pas réussi à percer derrière le #technocrate, son cœur était enfoui au plus profond de sa calculette et le ronron de son verbiage de bonimenteur a agi sur moi comme un puissant sédatif.


    Résultat : j’ai dormi, par moments.

    J’ai dormi. Est-il vrai qu’il a dit : « Ces feignasses de #sans-dents vont pas me faire ch… longtemps parce que j’ai dit bordel ! » ?

    J’ai dormi pendant que Macron annonçait, paraît-il, l’augmentation du SMIC, du point d’indice des fonctionnaires.

    J’ai dormi pendant que Macron déplorait que les jupes offertes à Bri-Bri par #LVMH soient trop courtes !

    J’ai dormi pendant que les journalistes harcelaient et interrompaient #Macron comme s’il était Mélenchon.

    Je dormais quand Macron a dit que les riches qui fuient à l’étranger avec l’argent gagné ici devront en répondre. Une loi est en préparation.

    Je dormais quand Macron a cessé de réciter les éléments de langage du #MEDEF.

    Je dormais quand Macron s’est exclamé : « Qu’est-ce que je raconte, moi ! Je me crois encore banquier chez #Rothschild ! ».

    Je dormais quand Macron a annoncé le vote d’une loi obligeant les propriétaires à baisser de 5 euros le prix des loyers.

    Je dormais quand Macron a dit qu’il avait été pauvre (jadis) et qu’il se rappelle encore avoir vu un jour un billet de 5 euros.

    J’ai dormi et des amis veulent me faire croire que Macron a défendu le droit des peuples (même arabes) à disposer d’eux-mêmes.

    Je dormais quand Macron a remplacé sa blouse d’épicier par l’uniforme du général De Gaulle pour nous parler de la France.

    Je dormais à la fin de l’émission quand #Pujadas a dit : « En 30 secondes, M. le Président, le régime du #Qatar est-il une dictature ? Le prince héritier d’#Arabie_saoudite est-il un dictateur ? ».

    J’étais réveillé quand Macron a dit que la baisse de l’#APL c’est tout de suite, la suppression de la taxe d’habitation demain ou après demain et la baisse du #chômage dans 2 ans.#

    J’étais réveillé quand Macron a dit que les anti-macronistes sont des jaloux.

    J’étais réveillé quand Macron a dit à la fois que les pauvres doivent faire des sacrifices et gagneront plus avec les #réformes. S’enrichir en s’appauvrissant ! Il faudra que sa Bri-bri d’amour apprenne à son ancien élève ce qu’est un #oxymore et qu’elle lui fasse enfin lire une pièce de Corneille intitulée « Le Menteur ».

    #Maxime_VIVAS

    #président_des_riches

  • Tiens, c’est amusant :
    Anne-Sophie Lapix, nouveau visage du « 20 heures » de France 2
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/05/18/anne-sophie-lapix-nouveau-visage-du-20-heures-de-france-2_5129784_3236.html

    Anne-Sophie Lapix – mariée avec Arthur Sadoun, qui deviendra président du directoire de #Publicis le 1er juin

    et sur la même page :

    #Publicis : l’AMF saisie à propos d’une opération non déclarée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/05/18/publicis-l-amf-saisie-a-propos-d-une-operation-non-declaree_5129726_3234.htm

    À vrai dire, je me réjouis du départ de #pujadas, et je ne connais pas Madame #Lapix, mais je suis curieux de savoir comment sont pris en compte les #conflits_d'intérêts au jt de France 2.

  • David Pujadas : la face cachée du 20 h
    Syndicat national des journalistes - France Télévision
    http://snj-francetv.fr/david-pujadas-la-face-cachee-du-20-h

    Sur son piédestal du 20 h de #France2, David Pujadas se croyait intouchable, protégé par de bons chiffres d’audience. Le présentateur vedette vient pourtant d’être écarté. Une décision de #Delphine_Ernotte, Présidente de France Télévisions, qui peut paraître brutale.

    Le SNJ #France_Télévisions ne peut se réjouir des soubresauts que traverse le Service Public depuis cette annonce. Car M. #Pujadas a été la figure de proue de l’Information de France 2 pendant 16 ans. Il est donc normal que son départ suscite des interrogations.

    Cependant, le SNJ rappelle qu’il n’avait cessé d’alerter la direction de l’Information sur les dérives de l’édition phare de la chaîne, sous le règne de #David_Pujadas et d’ #Agnès_Vahramian, sa rédactrice-en-chef.

    Non, l’audience ne justifie pas tout, et le côté obscur du 20h se traduisait par une violence du #management, un taylorisme érigé en système, et de la #discrimination professionnelle. Alain De Chalvron, ancien correspondant de France 2 en Chine, n’avait-il pas lui-même été « exclu » du 20h pour avoir écrit un rapport sur l’état de la rédaction, pourtant demandé par la Présidente de FTV.

    Le 20 h était tenu par une caste, celle d’un petit groupe de journalistes. L’étage supérieur de la fusée qui décide de tout : le #taylorisme journalistique a été imposé comme l’ultime étape d’un système visant à contourner toute #contradiction. Autrement dit, les journalistes qui mettent en forme l’information ne sont pas ceux qui la recueillent. Ceux qui fournissent des « bouts de sujets » sont cantonnés à des rôles d’exécutants.

    Sur la planète #20h, tout le monde est perdant. Alors que des #journalistes peu expérimentés érigés en « nouvelles stars » de l’antenne sont en surchauffe, de grands reporters sont réduits à des missions dégradantes : multiplier les éléments.

    De nombreuses dérives de cette édition ont été pointées par le médiateur de FTV. Les sujets « incarnés » ont suscité l’opprobre de bon nombre de téléspectateurs. Quel est l’intérêt journalistique de mettre en scène les journalistes au risque de donner à voir une réalité aseptisée, pour ne pas dire déformée ? Et que dire des micros-trottoirs dans laquelle on laisse parfois des électeurs d’extrême-droite tenir des propos discriminatoires, sans apporter la moindre contradiction ? La diffusion d’un dossier sur des stages destinés à redorer la masculinité des participants, sans apporter de contrepoint ni dénoncer le caractère sexiste, et lancé sur la « fin du patriarcat » a également suscité beaucoup de réactions.

    Autre hasard du calendrier, dans une tribune écrite dans Libération, le directeur de l’Information, #Michel_Field, qui semble découvrir opportunément le contenu des journaux, s’interroge sur les reportages « incarnés » tout comme sur les « effets de montage, musique et commentaires dramatisants ».

    Le même directeur de l’information qui paraissait peu enclin à défendre l’ #investigation ces dernières semaines, et qui semble souvent bien loin de s’intéresser à ses équipes de reporters, sauf à les remercier par mail après certaines opérations spéciales.

    Le #SNJ n’a pas à se féliciter ou à se plaindre d’un choix qui n’est pas de notre ressort. C’est une prérogative, de la présidente sans aucun doute.

    Le choix du calendrier est néanmoins catastrophique puisqu’il jette sur le service public un nouveau doute quant au lien politique entre des décisions et le changement d’actionnaire.

    Notre seule vigilance s’opère sur les contenus, et les principes qui régissent notre profession. Le choix des équipes quelles qu’elles soient doit se faire dans le respect des uns et des autres, et permettre de repartir sur des bases saines qu’elles soient journalistiques ou sociales.

    Les révolutions de palais ne changent rien pour celles et ceux qui dans l’ombre tentent de faire leur métier du mieux possible.

    Paris, le 17 mai 2017

  • Incroyable : il y aurait des Écolos aux Pays-bas !

    Vous êtes bien assis ? Attention à la révélation : il existe, aux Pays-Bas, d’autres figures politiques que l’affreux, le menaçant Geert Wilders. Il existe même, vous ne rêvez pas, un mouvement écologiste. Il est dirigé par Jesse Klaver, 30 ans, père marocain, mère à moitié indonésienne. Et (je vous jure que je n’invente rien) c’est même le principal vainqueur des élections d’hier : il devrait passer de 4 à 16 sièges au parlement (Wilders, pour sa part, gagne 5 sièges, mais espérait nettement mieux).
    C’est ballot, parce que ce parti est le seul dont les envoyés spéciaux français, à quelques exceptions près, n’avaient pas décelé l’existence. Au hasard, prenez le journal de Pujadas (vous savez bien, ce spécialiste de l’investigation, qui a gagné ses galons dans les bars de Sevran). Trois soirs durant, son envoyé spécial, Valéry Lerouge, a sillonné le royaume, pour tenter de répondre aux questions de son chef : « pourquoi le populisme est-il si haut dans ce pays prospère ? La question de l’identité a été au coeur de la campagne ». Et le brave journaliste, parcourant les marchés (avec les bistrots, les marchés sont le terrain favori de l’investigation sur France 2) de tenter de répondre : « ils sont nombreux, à ressentir un ras le bol de l’immigration ».
    C’était fait, c’était plié. Pujadas, deux jours avant le vote (alors que Lerouge explique que Wilders « a perdu un peu de terrain ces derniers jours ») : « si l’extrême-droite l’emporte, est-elle en mesure de gouverner le pays ? » Et la veille encore : « on s’attend à une poussée de Geert Wilders ». Et Lerouge, docile, de commencer son reportage par l’image de Wilders sortant de l’isoloir : « tous les regards sont tournés vers Wilders aujourd’hui ».
    En fait de « poussée », donc, c’est une poussée de Groenlinks, parti de Klaver, que Libé décrit comme « europhile, opposé à l’évasion fiscale, favorable à l’accueil des réfugiés, au multiculturalisme, aux énergies renouvelables ». Et opposé à l’austérité, ajoute, dans La Tribune, l’excellent Romaric Godin, le seul journaliste français à souligner aussi la déroute du parti de Jeroen Dijseelbloem, le président de l’Eurogroupe et, à ce titre, bourreau de la Grèce toutes ces dernières années, lequel passe de 38 à 9 sièges. Le temps pour France 2 de préparer pour ce soir un reportage sur Groenlinks, et ils pourront enfin consacrer leurs faibles forces à interroger les consommatrices régulières du Jockey club de Sevran. A ce propos, le patron de l’établissement était ce matin sur RMC chez Bourdin, pour annoncer sa décision de porter plainte contre France 2. Bourdin devrait certainement pouvoir communiquer son numéro de portable à ses confrères de France 2.

    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-03-16/Incroyable-il-y-aurait-des-ecolos-aux-pays-bas-id9668

    #Media
    #France2
    #Pujadas
    #Populisme

  • Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w

    La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ». 

    The Final Countdown
    L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.

    Je ne veux pas de confrontation, mais…
    Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».

    Quelques semaines de plus suffiraient
    Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.

    La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.

    Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
    Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de
    « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.

    Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.

    Le Cheval de Troie américain
    Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’  ».

    Les conditions d’un « oui » wallon
    L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »

    Tant pis pour les menaces *
    Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »

    Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. » 

    #union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström

    • Traités transatlantiques de libre-échange : la Bulgarie « ne signera pas » non plus s’il n’y a pas de levée des visas RTBF Belga - mercredi 19 octobre 2016
      http://www.rtbf.be/info/monde/detail_traites-transatlantiques-de-libre-echange-la-bulgarie-ne-signera-pas-non

      Le gouvernement bulgare a prévenu mercredi qu’il ne signerait pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada (CETA) s’il n’obtenait pas d’exemption de visa pour ses ressortissants désireux de se rendre dans ce pays.
      Sofia « ne signera pas le CETA sans un engagement irréversible du gouvernement canadien à accorder une exemption de visa à tous les citoyens bulgares » , a indiqué le gouvernement.

      La Bulgarie et la Roumanie réclament depuis plusieurs années une levée de l’obligation de visas canadiens pour leurs ressortissants.

      Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov avait indiqué la semaine dernière avoir obtenu, lors d’une conversation téléphonique, un accord de principe de son homologue canadien Justin Trudeau pour une exemption totale de visas pour les Bulgares fin 2017.

      Mais Sofia a souligné mercredi attendre une confirmation formelle et définitive en échange de sa signature.
      La voix discordante de la Bulgarie s’ajoute à celle de la Wallonie, qui a annoncé mercredi exclure de donner son feu vert au gouvernement fédéral pour qu’il approuve le CETA cette semaine et qui a demandé une « réouverture » des négociations.

      La Commission européenne s’est fixé pour objectif de réunir l’unanimité des Vingt-Huit pays de l’UE en faveur du texte d’ici la fin du sommet européen vendredi, en vue d’une signature le 27 octobre à Bruxelles en présence de M. Trudeau.

      Le gouvernement roumain a lui aussi indiqué mercredi qu’il ne « pouvait pas soutenir à ce stade les démarches visant à la signature et l’application provisoire de l’accord CETA ».
      Le président Klaus Iohannis a ajouté que la question de l’exemption totale des visas en 2017 était « toujours en négociation ». Il a toutefois dit espérer une « solution raisonnable » permettant la signature de l’accord.

      #Roumanie #Bulgarie

    • Démondialiser Le Devoir(ca) - 20 octobre 2016 |Gérard Bérubé
      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482630/perspectives-demondialiser

      Le vote de blocage de la Wallonie rappelle, d’abord, la complexité de la mécanique européenne. Ensuite, l’intérêt réel des Européens pour un accord avec les États-Unis. Enfin, l’opposition montante dans la société civile à ces grands accords creusant les inégalités. Il a incité les tenants de la démondialisation à se remettre à rêver éveillés.

      Le veto wallon est venu doucher l’enthousiasme politique autour de l’AECG. Le petit territoire a exprimé la préséance de sa compétence exclusive en matière de développement économique, d’agriculture d’environnement sur les automatismes diplomatiques. L’ajout in extremis d’une annexe au document de 1600 pages, présentée comme une déclaration commune visant à clarifier les dispositions contestées dans un document juridiquement contraignant n’a, en définitive, fait qu’attiser les doutes ou les craintes. Le premier ministre du Canada pourrait éviter les frais d’un voyage à Bruxelles la semaine prochaine.
       
      Les tractations politiques se poursuivent. Un texte de La Presse canadienne nous indique que la ministre canadienne du Commerce international a rencontré mercredi le président de Wallonie pour tenter de dénouer l’impasse. Anne-Louise Chauvette, porte-parole de la ministre Chrystia Freeland, a rappelé que l’AECG constituait une priorité pour le gouvernement, « qui oeuvre d’arrache-pied avec ses partenaires européens afin qu’il soit ratifié cette année et mis en place l’an prochain » . Ottawa a aussi dépêché de toute urgence en Belgique Pierre Pettigrew, poursuit le texte de l’agence.
       
      Ballon d’essai
       
      L’intérêt économique du Canada est connu. Celui de l’Europe aussi, qui ne voit dans l’AECG qu’un « ballon d’essai » avec, dans la mire, la conclusion du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (en anglais TTIP). Un accord se voulant plus ambitieux avec les États-Unis, qui n’ont pour obsession que de contrer la montée en puissance et en influence économiques de la Chine en Asie. Le tout s’insérant dans un environnement politique bigarré avec, à la clé, le Brexit et de nombreux rendez-vous électoraux. Déjà que les relents du protectionnisme faisaient leur oeuvre, voilà une carte politique constituant un terreau fertile à la reprise du thème de la démondialisation.
       
      Un thème qui se présente en opposition à la « globalisation », selon son expression anglo-saxonne, et qui se nourrit de la chute des exportations et du commerce international dans cette conjoncture d’après-crise où la Chine et l’Inde priorisent le développement de leur marché intérieur. La chronique s’active, surtout en Europe, pour voir dans cette méfiance, voir cette contestation du libre-échange, une mise en oeuvre de la démondialisation.
       
      L’idée générale est reprise ici et là. L’ouverture des marchés n’est pas économiquement et socialement neutre. Elle fait des gagnants et des perdants, une dialectique qui se heurte à la faiblesse ou l’inexistence de mécanismes de compensation. Elle soumet également la souveraineté des États au diktat des multinationales et de la libéralisation du commerce.
       
      L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy parlait, dans une entrevue au Devoir en juin , du tour qu’a pris le capitalisme ces dernières années et qui semble systématiquement faire « un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants » . Et même entre les gagnants, la répartition des retombées positives de la mondialisation se veut inégale, profitant davantage aux multinationales et aux actionnaires, moins aux PME et aux salariés, ont déploré des économistes. « La hausse du salaire moyen camoufle la stagnation du salaire médian » , a déjà illustré l’économiste français Jacques Sapir, pour qui la progression du commerce et du PIB ne fait pas nécessairement progresser le bien-être.
       
      Cela dit, les architectes de son antonyme se font rappeler que la mondialisation, c’est aussi fluidité des capitaux dont les États endettés ont bien besoin. Que c’est tertiarisation et financiarisation de l’économie. Et que le jeu des importations-exportations implique la multiplication de sous-traitants répartis ici et là sur la planète.
       
      Que tout est devenu imbriqué dans un monde multipolaire toujours plus numérisé où les grandes chaînes de production s’automatisent et se régionalisent. Et que les grands défis, notamment celui que pose l’environnement, sont mondiaux et donc contraires à une démondialisation synonyme de protectionnisme et de repli sur soi.
       
      Faudra démondialiser autrement.

      #démondialisation #mondialisation #TTIP #CETA #veto #AECG #union_européenne #Canada #Wallonie

    • Les Wallons refusent de céder _ Le Devoir(Ca) 20 octobre 2016 La Presse canadienne
      La Belgique paraît incapable de dénouer l’impasse *

      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482564/accord-canada-ue-la-wallonie-refuse-de-se-soumettre-a-la-date-butoir

      . . . . . .
      Respecter le délai fixé par la Commission « me paraît très difficile » , a jugé M. Magnette, tout en assurant qu’il examinerait « avec le plus grand sérieux » d’éventuelles nouvelles propositions de la Commission mais qu’il ne « s’enfermait dans aucun ultimatum, aucun calendrier ».
       
      « Je ne cherche pas à créer une crise en Europe, il se fait juste que c’est en train d’arriver », a-t-il expliqué.
      . . . . . . . .

  • Si j’étais le lideur de la cégète | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2016/05/18/si-jetais-le-lideur-de-la-cegete/#more-8133

    Dites, M’sieu Pujadas, vous, je vous ai jamais vu à table avec les simples gens. Faut dire, avec vos 12 000 euros mensuels, vous n’êtes pas un sans-dents, vous, vous êtes un ouineur. Bien pour ça qu’en revanche, je vous ai vu aller au « dîners du Siècle » avec les puissants de ce monde, avec d’ailleurs, un certain Jean-Christophe Le Duigou, syndicaliste … de la CGT aux côtés de Bernard Thibaut, mais passons (bien pour ça que je ne suis pas le lideur de la cégète… !)

    Et j’aurais continué : Dites, M’sieu Pujadas, ça ne vous gêne pas d’aller vous goberger avec vos petits copains quand on sait qu’en France, on peut être condamné à de la prison ferme juste parce qu’on a faim ?

    Ben ouais, en France, on prend 6 mois fermes pour avoir lancé des canettes sur les robocops. Et des fois, même, on se retrouve au gnouf pour … rien, juste parce qu’un flic l’a décidé par exemple, là. Mais on monte les marches de Cannes, on est interviewé avec respect par des pisse-copie obséquieux, quand on est accusé de viol, de proxénétisme et d’abus sur mineurs (Strauss-Kahn, Polanski et maintenant Woody Allen), et on fait de la politique de « haut vol » quand on profite des mémés zinzins (le mètre et talons Sarkoléon). Par exemple.

    #colère #chiens_de_garde #Pujadas #CGT

  • Comment contrer les #Médias dominants ? Le quartier de La #villeneuve affronte #france_2 au tribunal
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3506

    Ce jeudi 15 mai, les habitants du quartier de La Villeneuve (Grenoble) prennent leur revanche contre la chaîne France 2 qui a diffusé en septembre dernier, dans #envoyé_spécial, un reportage réduisant, pendant 26 minutes, leur « cité » à « un ghetto » « replié sur lui-même », « synonyme d’échec » et gangréné par la « violence » …

    #Nos_enquêtes #Racisme_-_immigration #banlieue #Grenoble #information #JT #procès #pujadas #Racisme

  • Achevez les !
    Oui, achevez les ces éditorialistes moisis, ces journalistes usés, ces élus corrompus, qui nous narrent l’importance de la presse comme défendeur de la démocratie.
    Non, ces gens là ne défendent que leurs propres acquis, leur pauvre pouvoir d’aller se rincer le gosier à l’œil lors de réunions convenues et intéressées, leur pauvre pouvoir de copier béatement des communiqués de presse pré-mâchés, leur pauvre discours de nantis célébrant religieusement l’effort, le réalisme et les réformes.
    Certains d’entre eux sont là depuis des décennies, c’est vous qui les payez, d’autres affichent la mine riante du décalage sur des chaînes privées, l’ironie facile et le salaire gonflé.
    Et là, alors que l’audiovisuel public en France est au niveau 0, on se retrouve à soutenir bêtement la télé publique Grecque, qui ne vaut probablement guère mieux, juste par principe ...
    #grommeleur #achevez-les
    achevez les, à coups de batte, achevez les ...
    IAM

  • Scoop : c’est pas les patrons qui coûtent cher, c’est les salariés…
    http://cafemusique.wordpress.com/2012/01/20/scoop-cest-pas-les-patrons-qui-coutent-cher-cest-les-salaries

    Je suis encore en rogne. Hier soir, j’ai regardé pendant 10 minutes le jité du larbin Pujadas. Je n’ai tenu que dix minutes. D’ailleurs, maintenant, quand j’ai un petit coup de mou, il me suffit de regarder sa gueule, ça remplace tous les cafés de la terre. Sauf qu’hélas, ce n’est pas meilleur pour la santé.