#qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Je me suis « amusé » à calculer mon empreinte carbone avec leur simulateur ...
    Résultat : 3 t eqCO2/an ce qui représente un « score de financier à la retraite » :-/ Je me suis senti insulté ...
    Le poste le plus émetteur restant le logement. Mais quelle surprise !
    La moyenne se situe à 11 t. Et on veut m’inciter à descendre à 2.

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    Comment calculer son empreinte carbone
    https://bonpote.com/comment-calculer-son-empreinte-carbone

  • Paris 2024 : ces signaux qui invitent à ne pas rester en région parisienne pendant les Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/12/09/conditions-de-deplacement-et-de-securite-prix-des-transports-tous-ces-signau

    Paris 2024 : ces signaux qui invitent à ne pas rester en région parisienne pendant les Jeux olympiques
    Chronique

    Le ministre des transports a appelé les Franciliens à « prendre [des] congés » pendant les Jeux. Façon de dire que s’ils ne se déplacent pas cela facilitera la tâche pour accueillir les 800 000 spectateurs attendus chaque jour.

    https://archive.is/20trj#selection-2039.0-2197.75

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Délit de faciès. Instagram veut rendre impossible l’envoi de dick pics ("photos de pénis") et autres contenus non sollicités. Ciotti s’est déjà plaint à la plateforme : « Puisque je vous dis que c’est ma tête. »
    https://piaille.fr/@echodelaboucle/110706358372274273

    Lassé par les blagues sur les chauves, Éric Ciotti réclame des peignes planchers

    #tête_de_noeud

  • Le pétrole chute, la crise de confiance dans le secteur bancaire reprend
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/le-petrole-chute-la-crise-de-confiance-dans-le-secteur-banc

    AFP parue le 24 mars 2023 - 11h49

    Les prix du pétrole chutent vendredi, lestés par les turbulences dans le secteur bancaire, qui ne semblent pas terminées et qui éloignent les investisseurs des actifs à risque comme les matières premières.

    (...)

    L’absence d’achat de brut pour reconstituer les SPR, qui affichent actuellement leur plus bas niveau depuis décembre 1983, représente ainsi « un coup dur pour les perspectives de la demande de pétrole », poursuit M. Brennock.

    Ils sont tous peinés par la baisse des prix du pétrole (mais pourquoi donc ?).
    Mais ça ne les empêchera pas de conclure avec satisfaction dans une dépêche à venir que grâce aux sanctions, la Russie a ses recettes pétrolières en baisse.

    Et aucun lien entre les deux informations ne sera fait, car lecteur, tout cela n’est pas fait pour être relié. Pourquoi relier la baisse des recettes pétrolières américaines, à la baisse des recettes pétrolières russes ? Ma foi. Quelle idée saugrenue.

  • Quand c’est vert, tout va bien. Quand c’est rouge, ça va être tout noir...

    Coupures d’électricité : les Français se ruent sur Ecowatt pour éviter le black-out | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/coupures-delectricite-les-francais-se-ruent-sur-ecowatt-pour-eviter-le-blac

    Alors que les craintes d’une coupure générale d’électricité sont élevées , les Français se mobilisent pour éviter ce sombre scénario. Ils ont ainsi massivement téléchargé l’application Ecowatt la semaine dernière : plus d’un million de fois ce lundi soir, selon RTE France. « Ça a plus que doublé en cinq jours », avait ajouté ce matin le patron du gestionnaire du réseau électrique national Xavier Piechaczyk.

    Surnommé le « bison futé du système électrique » ou encore la « météo de l’électricité », l’application gérée par RTE est conçue pour informer les usagers sur l’état d’approvisionnement du réseau électrique. Il y a trois niveaux d’information : quand tout est vert, le réseau supporte la consommation électrique. Quand une région passe en orange, le système électrique se trouve dans une situation tendue et les réserves électriques sont faibles.

    Jusque là, tout va bien ... Jusque là, tout va bien ...

    #électricité #délestages #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • #pass_sanitaire, #gestes_barrières et vérification d’identité : gros cafouillage entre les organisateurs des #Vieilles_Charrues et le maire de Carhaix.

    Insultes, plainte : le torchon brûle à nouveau entre les Vieilles Charrues et le maire de Carhaix - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/le-torchon-brule-a-nouveau-entre-les-charrues-et-le-maire-de-carhaix-18

    Malgré l’accord entre les Vieilles Charrues et le maire de Carhaix (29) pour la gestion du domaine de Kerampuilh, annoncé par Loïg Chesnais-Girard, début juin, la hache de guerre ne semble toujours pas enterrée entre Christian Troadec et les organisateurs du plus grand festival de France. L’échange très tendu entre le conseiller régional et Jean-Luc Martin, président des Vieilles Charrues, en marge de la visite à Carhaix de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, en est la preuve la plus criante. Le duo a échangé invectives et menaces pendant plusieurs minutes. L’objet de la brouille ? Une plainte déposée par un bénévole des Vieilles Charrues contre Christian Troadec. La gendarmerie a confirmé le dépôt de cette plainte et indiqué que le parquet de Brest étudiait la qualification précise à lui donner.

    Un #festival de chamailleries et de querelles d’égo entre Christian Troadec et Roselyne Bachelot :

    https://www.lepoher.fr/christian-troadec-tacle-roselyne-bachelot-et-les-dirigeants-des-vieilles-cha

    https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/vieilles-charrues-quand-roselyne-bachelot-renvoie-christian-troadec-dan

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Vendredi soir, avant le concert de Catherine Ringer, qui affichait complet, le maire de Carhaix se serait rendu à Kerampuilh, accompagné de quatre invités. Refusé à l’entrée, possiblement en raison de l’absence de pass sanitaire de ses acolytes, Christian Troadec aurait eu un comportement inapproprié et proféré des insultes à l’endroit du bénévole chargé de le contrôler. Selon nos sources, cinq autres bénévoles, entendus en tant que témoins, auraient corroboré ces faits.

    • ah ok, merci.
      en voilà un d’élu de gauche qui est contre le passe sanitaire :)
      plus qu’une affaire d’égo, c’est typique d’un rapport de domination moi-élu qui autorise et finance et mes vedettes on va pas se laisser bloquer par un manant. on le disait, c’est pas simple d’accorder des pouvoirs de police à n’importe qui.
      Et en voilà un patron de festival qui a barre sur ses salariés et ses bénévoles (la plainte retirée).

      Johnson a fait mieux, c’est à ça qu’on reconnait la droite (?). delta cas contact de son ministre de la santé, il voulait échapper à l’isolement pour le Liberation day , assurant qu’il se ferait .... tester tous les jours.

    • pour la vérification du pass-sanitaire des invité·es du chef de l’administration de la commune rien de plus normal mais qu’un bénévole ait l’outrecuidance de lui demander son identité, c’est ça qui est drôle. Sinon l’ambiance du festival est aussi pourrie en coulisse que sur le site, m’étonne pas que Roselyne y passe trois jours.

  • Au ministère de l’économie, le poste de chat ministériel est vacant.

    Encore endeuillé, Bercy recherche sa nouvelle... mascotte !
    https://actu.orange.fr/france/encore-endeuille-bercy-recherche-sa-nouvelle-mascotte-magic-CNT000001Bu6

    Alors qu’il doit faire face à la crise, le ministère de l’Économie et des Finances a perdu son chat Olive. Une triste perte rapportée par Ouest-France. Le ministère de l’Économie et des Finances est en deuil. Olive s’en est allé à l’âge de 22 ans.

  • « Les gars, [et les filles], après les mutilations de masse, la loi sécurité globale, la loi séparatisme, les délires pétainistes, c’est mort pour 2022 !
    Ah. Et oui, c’est de votre faute. »

    Bruno Bonnell :

    NON ! Le combat contre les extrêmes est un devoir. La mission politique est de rassembler pas de déchirer la Nation. Quelque soit la frustration, ne franchissons aucune ligne noire.

    Christophe Castaner :

    J’ai déjà fait barrage. Et je le ferais encore.

    Ceux qui épargnent les extrêmes, toujours et encore, portent une responsabilité.

    Anne-Christine Lang (députée Lrem Paris) :

    Cette soi-disant « vraie gauche » qui a tout perdu, ses valeurs, sa boussole, sa dignité... Honte à elle !
    Quant à nous, nous continuerons à combattre Le Pen et à faire barrage au Front National. Toujours, partout. #LaGaucheAvecMacron

    C’est moi ou le président des députés LREM, ex-patron du parti est en train de dire qu’en 2017, il a pas voté pour Macron mais contre Le Pen ? :))) #barrage_mal_barré
    La gauche avec Macron. Et ben... C’est fort de café... :))))

    • Installer dans les esprits un duel Macron-LP comme étant inévitable, et tenir la gauche pour responsable !

      « Allez essayer la dictature. »

      Brèves de presse
      ⚡SUIVI -#LREM multiplie les attaques : selon Le Monde, le PR veut « diaboliser » ses opposants pour capter l’électorat dit « modéré ». Un proche du PR estime qu’il y a « des gens déraisonnables » en France qui ont « une multitude de choix afin de savoir pour quel dingue voter ».

    • Pierre Le Texier ( administrateur du collectif " Les Jeunes avec Macron" Renaissance_UE) :

      Une de Libération, interview de Bayou. Une partie de la gauche a fait son choix : la victoire de Marine Le Pen pour avoir une hypothétique chance de gagner 5 ans après. Fou, dangereux, lâche. Et minable.
      https://www.lepoint.fr/politique/julien-bayou-emmanuel-macron-perdra-contre-marine-le-pen-27-02-2021-2415646_

      « Islamogauchistes, gaulois réfractaires, écologistes, déments anti viande, riens, alcooliques, esprits tristes, procureurs, votez pour nous pour faire barrage à Le Pen car nous sommes les seuls à pouvoir unir les français. »

      C’est son projet depuis 2017.

      https://twitter.com/MFrippon/status/1365674356521721860
      #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Poser la question du 2nd tour + d’un an avant l’élection est un signe de la panique du camp gouvernemental. Qui n’ose même plus se demander : pour quelle (autre) raison (que pour faire barrage) pourrait-on bien voter pour Macron ?
      André Gunthert

    • « En France, on ne vote pas « contre », madame Loiseau, on vote pour. Et dès le premier tour. Pour un vrai projet de société et de justice.

      Le deal foireux entre un candidat manipulateur et impopulaire et un repoussoir, c’est fini. »

      Nathalie Loiseau :

      Vous êtes en train de dire que vous ne voteriez pas contre Marine Le Pen au deuxième tour ? Merci de répondre précisément, ça m’intéresse et sans doute pas que moi.

      L’épisode de la "une" de Libé hier a confirmé l’aveuglement et la profondeur de l’inculture politique de la masse opportuniste hétéroclite qui forme le parti d’Emmanuel Macron. L’arnaque du "en même temps" dévoilée, le tour du bonimenteur "frais" ne peut plus avoir lieu en 2022.
      Alexis Poulin

    • « Libé » dit vrai : les castors sont fatigués

      La « une » de Libé fait scandale en macronie. Ceux qu’on appelle « les castors » c’est-à-dire les électeurs mobilisés « pour faire barrage à Le Pen » de 2017 disent qu’ils ne participeront plus à la comédie. Quelles que soient ses motivations politiques pour la présidentielle où Libération soutiendra volontiers n’importe qui sauf moi -et c’est bien son droit- parlons net : il met dans le mille. Ce que dit cette « une », des dizaines de gens le disent. Et autour de moi c’est un fait dominant. Certes on est loin du vote. Certes nous avons été victimes d’une persécution intense et particulièrement intrusive dans nos vies. Certes les macronistes sont haïs pour leur arrogance, leurs mensonges incessants, leurs méthodes d’infantilisation de leurs interlocuteurs, leur volte faces identitaires, leur triangulation permanente, leurs violences policières et que sais-je encore. Mais le déclic a fini par se faire. Qui en est surpris après le duo Darmanin Le Pen, l’ode à Pétain et Maurras de Macron et la chasse à « l’islamo-gauchisme » ? Les macronistes eux-mêmes savent bien à quoi s’en tenir.

      Ce qui est donc à noter, c’est leur manière de réagir. Cette fois-ci c’est le centre gauche qui a le privilège de goûter aux méthodes de la propagande macroniste. D’abord, et comme toujours, l’insulte : cette gauche-là serait en mal d’identité et elle souhaiterait en réalité la victoire de Le Pen pour se ressourcer. D’où la confusion à bord : les macronistes qui voulaient récupérer des voix RN se retrouvent à en dire du mal une semaine après les avoir trouvées « trop molles » à la télé. Puis viennent les injonctions moralisantes. Confusion encore : comment peut-on à la fois accuser des universitaires « d’islamo-gauchisme » et demander leur soutien ensuite contre l’inventeuse de l’accusation ? Enfin, notez les péroraisons : seuls les macronistes agiraient contre l’extrême droite, seuls bla-bla-bla. Odieux.

      À mes yeux, c’est un affolement qui en dit long. La macronie avait ouvert l’année avec un grand projet de drague de l’électorat d’extrême droite (interview dans L’Express avec l’apologie de Pétain et Maurras, présentation de la loi « séparatisme », duo France 2. La macronie gémit et pleurniche devant l’ampleur des dégâts qu’elle a déclenchés. Progressivement s’impose dans les esprits la formule qu’avait trouvée Jean Christophe Lagarde, le président de l’UDI : « seule la candidature de Macron peut faire gagner Le Pen ».

      Jlm

  • Couvre-feu : il se déguise en gendarme et annonce « il va faire tout noir ! », tous les soirs, comme dans « RRRrrrr !!! »
    https://www.lavoixdunord.fr/939570/article/2021-02-18/couvre-feu-il-se-deguise-en-gendarme-et-annonce-il-va-faire-tout-noir-t

    Pour l’anecdote, Eric Hervé a été contacté par la gendarmerie de Saint-Renan qui a eu vent de son initiative, et il a dû modifier légèrement sa tenue pour ne pas risquer d’être confondu avec la vraie maréchaussée.

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Facebook menace de fermer Facebook et Instagram en Europe
    https://www.phonandroid.com/facebook-menace-de-fermer-facebook-et-instagram-en-europe.html

    Dans une déclaration sous serment, Yvonne Cunnane, responsable de la protection des données personnelles chez Facebook Irlande, se demande comment le réseau social pourrait poursuivre ses activités sans avoir le droit de transférer des données personnelles aux Etats-Unis : “il n’est pas clair pour Facebook comment, dans de telles circonstances, il serait possible de continuer à fournir les services Facebook et Instagram en Union Européenne“.

    Oserais-je m’exclamer « Vite ! » ?

    • Ah ah ! Qu’ils s’engueulent pour les places !

      Au sujet de leurs propositions sur la Gare du Nord et la Gare de l’Est… Vous avez déjà entendu quelque chose d’aussi idiot ? Le train, ce moyen de transport plutôt propre, a un avantage majeur par rapport à l’avion : on est directement en centre-ville. Eh bien nos deux comiques viennent de proposer de déplacer les gares en dehors de Paris. Benjamin Griveaux veut faire Central Park et Cédric Villani veut que l’Eurostar arrive en Seine-Saint-Denis…

      Vraiment ? Y’a encore des Corbus qui traînent à Paris ? Des disrupteurs de capitales ?

    • Patatras !

      https://www.liberation.fr/politiques/2020/02/14/benjamin-griveaux-se-retire_1778370

      Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, se retire de la course. Ce retrait intervient après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, dont il serait l’auteur et qu’il aurait envoyée à une femme avec laquelle il échange. Mise en ligne par l’artiste Piotr Pavlenski (dont Libé avait fait le portrait en 2016), elle a commencé à tourner mercredi soir. L’artiste russe, réfugié en France, assure à Libération vouloir « dénoncer l’hypocrisie » de l’ex-porte-parole du gouvernement. Il affirme tenir cette vidéo d’une « source » qui avait une relation consentie avec Benjamin Griveaux.

      (Such a disruptive world...)

    • "L"ensemble de la classe politique condamne un attentat innommable contre la démocratie"... (Tous les medias depuis ce matin et Mélenchon...). On croit rêver .-)

      L’olibrius russe, Branco et l’ex-député REMouleur ont intérêt à numéroter leurs abattis

    • Ailleurs, on parle de « revenge porn » (ou porno divulgation), phénomène qui « empoisonnerait les réseaux sociaux ». Procédé qui fait partie d’un comportement plus général, la calomnie. Et c’est (je pense) aussi vieux que l’humanité. #qu'est-ce_qu'on_rigole (de leur indignation à géométrie variable) ...
      Quant à Branco, avocat de Piotr Pavlenski, il est qualifié « d’avocat d’extrême gauche » (carrément).

      L’avocat d’extrême gauche poursuit : « Il dit que c’est la première vidéo d’une série […]. Je suis parti du présupposé qu’il savait ce qu’il faisait […]. Mais il ne touche qu’aux personnes qui font le jeu de la peopolisation. Avec ce que Benjamin Griveaux a fait avec Mimi Marchand [la patronne de l’agence de paparazzis Bestimage avait propulsé l’homme politique en une de Paris Match au côté de son épouse, NDLR], Piotr Pavlenski considère ça [sa démarche, NDLR] comme légitime. »
      Interrogé sur ce qu’il pensait personnellement de cette initiative, Juan Branco n’a pas souhaité nous répondre, estimant que ses échanges avec l’artiste russe étaient couverts par le secret professionnel et qu’il ne pouvait « parler à la fois en tant qu’avocat et citoyen ». Selon nos informations, le rôle de Juan Branco dans cette affaire pourrait en réalité dépasser celui de simple avocat. Selon plusieurs sources, ce dernier aurait lui-même sollicité des personnes début février afin de réfléchir au moyen de diffuser les vidéos intimes du candidat LREM. Questionné sur ce point, il ne nous a pas répondu.

      C’est un remake de « Règlement de compte à OK Corral » et la presse de caniveau charrie de gros flots de boue. Une nouvelle conséquence du dérèglement climatique, sûrement ...

      Maintenant, la question est : La « démocratie » en sortira-t-elle grandie ? Réponse : Pas si sûr.

      #je_me_marre

  • Emmanuel Macron rencontre des difficultés à obtenir un visa pour le Burkina Faso

    http://stateafrique.com/emmanuel-macron-rencontre-des-difficultes-a-obtenir-un-visa-pour-le-bu

    Ce serait jouissif si c’était vrai :) Je trouve l’idée vraiment bonne et me fait penser à la scène géniale du film de Jean Rouch qui montre un anthropologue Nigérien étudier les spécimens parisiens sur la place du Trocadéro... #renversement_des_rôles

    Alors qu’il doit se rendre en visite officielle à Ouagadougou le mardi 28 novembre 2017, Emmanuel Macron n’a toujours pas obtenu son visa. Le président français se plaint d’un traitement humiliant de la part des employés de l’ambassade du Burkina Faso à Paris. Il menace de renoncer à ce séjour pourtant capital pour le Burkina Faso.

    “C’est insupportable tous ces va-et-vient au consulat alors que je remplis toutes les conditions”, peste-t-il.

    Le président français évoque le ton condescendant des fonctionnaires consulaires et dit ne pas comprendre pourquoi son visa ne lui est toujours pas délivré alors qu’il a respecté toutes les conditions posées par les autorités consulaires du Burkina Faso.

    Preuve de liens familiaux et économiques qui obligent le postulant à retourner dans son pays après son séjour au Burkina Faso
    Justificatifs d’hébergement
    Lettre de l’employeur précisant les fonctions exercées la date d’embauche et le salaire mensuel
    3 derniers bulletins de salaire
    Relevés bancaires récents indiquant les mouvements sur une période de trois moi
    Assurance rapatriement…

    Le dossier d’Emmanuel Macron semble complet. Et pourtant, les autorités du Burkina Faso en demandent toujours plus. Il dit craindre d’essuyer un refus, ce qui serait catastrophique.

    • Plus sérieux :

      LE PRESIDENT EMMANUEL MACRON se rend en visite officielle au Burkina Faso dans les heures qui viennent.

      Il prononcera demain matin son ’discours sur l’Afrique’ a l’université de Ouagadougou devant un parterre d’étudiant(e)s et d’officiels français et burkinabé.

      Des sources proches de l’Elysee indiquent qu’un des themes majeurs de son discours sera l’education. Comble d’ironie, le gouvernement du Burkina Faso a decide de fermer les écoles pendant 48 heures, histoire de reserver a son illustre visiteur
      une reception digne des légendes « africaines » de l’hospitalité !
      Toujours, vous le voyez bien, ce complexe servile si typique de ceux qui sont supposes être les garants de notre destinée...

      AU LIEU D’AVOIR A REAGIR A SES PROPOS, Felwine et moi avons pris les devants et avons commis une tribune qui sera diffusée dans la soiree sur le site du ’Monde Afrique’.

      CETTE TRIBUNE EST une analyse sans complaisance de la relation entre la France et ses ex-colonies. Elle s’interroge en particulier sur le point de savoir s’il y a quoique ce soit a sauver de ce rapport, et si oui, a quel prix.

      L’espoir est qu’en publiant cette tribune, l’opinion africaine en particulier disposera d’un outil supplémentaire pour un débat sur l’avenir du continent, mais un débat qui déborde le cadre des declarations officielles et met a nu les contradictions que tout discours gouvernemental cherche a masquer.

    • Je reviens sur ce fil de discussion après avoir lu ça dans « Libération » : le Macron aurait provoqué un "incident diplomatique au cours de sa conférence à l’université et les politicards s’en donnent à cœur joie pour jouer les « vierges effarouchées ». Alors que le bonhomme est au mieux de sa forme et qu’il nous fait du « Macron », à savoir qu’il surjoue (tout simplement) son rôle de président directeur général de la #start_up_France avec force mépris et condescendance envers celles et ceux qui n’ont pas eu l’heur d’être comme lui « bien né·es »

      http://www.liberation.fr/desintox/2017/11/29/macron-a-t-il-cause-un-incident-diplomatique-lors-de-sa-visite-a-ouagadou

      Aiguillonné par une salle survoltée, le président français ne s’interdit pas les traits d’humour. Répondant à la salve de questions d’une étudiante, Macron se fend d’abord d’une longue tirade de plusieurs minutes.
      Il conclut en abordant le sujet des coupures d’électricité et de climatisation qui affecte l’université (à partir de 10:44 dans la vidéo) : « Nous allons demain ouvrir une centrale. J’ai dit quel était l’engagement de la France en matière de renouvelable, et l’engagement que nous allons faire en termes d’investissements dans l’entrepreneuriat, dans les entreprises, pour aider justement le Burkina Faso et tous les pays de la région à développer l’énergie et à lutter justement contre les coupures. »
      Et c’est là que débute le passage qui fait l’objet de toutes les exégèses. « Mais vous m’avez parlé comme si j’étais le président du Burkina Faso ! » Face aux rires et aux applaudissements, Emmanuel Macron s’interrompt et tente de reprendre la parole plusieurs fois. « Et quelque part, interrogez-vous […] sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a créé, intime le président français. Vous me parlez comme si j’étais toujours une présence coloniale. »

      Et de lancer : « Mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso ! [acclamations, longue pause] C’est le travail du président [applaudissements]. » Le président en question, Roch M.C. Kaboré, décide alors de s’éclipser avec quelques membres de son équipe, ce que remarque Emmanuel Macron, qui lui lance, tout sourire : « Du coup, il s’en va… Reste là ! » A ce moment-là, l’image de la caméra de France 24 permet d’apercevoir un président burkinabé qui salue d’un geste de la main l’assistance en quittant la scène.

      Et Macron enchaîne : « Du coup, il est parti réparer la climatisation », avant de conclure sa réponse « plus sérieusement ». Alors qu’un autre étudiant prend la parole, Emmanuel Macron se tourne vers la porte par laquelle Kaboré est sorti, probablement pour s’adresser au staff qui n’a pas quitté la salle avec lui. Il interroge du regard, en montrant la chaise laissée vide par le chef de l’Etat africain. Puis il hoche la tête et se retourne vers l’assistance, manifestement rassuré.

      #qu'est-ce_qu'on_rigole ...

      Plus sérieusement ;-) et heureusement, à ce sujet, loin de la fureur médiatique touitto-compatible, on trouvera ici une analyse d’une autre qualité : https://burkina24.com/2017/11/30/burkina-faso-le-faso-de-2017-comme-la-france-de-macron-en-1791

      Intelligent, aidé par le contexte de protestation, une lointaine préparation organisationnelle et intellectuelle, puis l’immaturité intellectuelle d’étudiants sélectionnés pour l’affronter, Macron a compris, qu’il réussirait s’il engageait un corps à corps avec eux sur leur propre terrain, l’audace sankariste : « oser inventer l’avenir ! ». Ainsi, il les a poussés à l’arrogance à laquelle conduit forcément la mauvaise manipulation de l’audace et du courage de Sankara sans le génie de l’homme ! Ce génie était simplement du côté de Macron.

      Au-delà de cet incident, la fin du discours permet de cerner la subtilité de la démarche de Macron : « une insurrection économique et financière jusqu’aux plus petites artères du circuit économique, précédé de l’appât culturel ». Si chaque jeune africain est touché, dans le capital de son affaire par le virus de l’investissement français et si l’argument de l’appropriation de la langue et le leurre de la mobilité de l’élite fonctionnent, que restera-t-il de l’authenticité africaine ? Rien. Il s’agit-là ni plus ni moins que de la reproduction économique de la stratégie de Monsanto. Condescendance suspecte contre laquelle Sankara nous a toujours mis en garde !

      Macron ne veut simplement pas que cette citoyenneté nouvelle et ce nouvel État africain se construisent sur les ruines de la France. Mieux, il veut en être le maître d’ouvrage, avec son Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) pour maître d’œuvre. Ainsi entend-il garder, sinon accroître, la marge de sécurité économique nécessaire pour la formulation et la mise en œuvre des réformes incontournables de construction de la France du futur. Mais malheureusement, il ne s’est pas trouvé un seul intellectuel durant tout son parcours pour le contredire. L’avenir se prépare aujourd’hui et Macron veut oser inventer cet avenir africain et mondial pour les Français. Les étudiants n’étaient pas à la hauteur d’un défi où la barre était trop haute pour eux.

      C’est cette vision qu’il a simplement vendue sous une forme enrobée à la jeunesse africaine. Certes, dans le nouvel ordre mondial, tous les pays sont interdépendants et il n’y a aucun avenir pour un pays qui veut établir des relations intéressées à sens unique. Mais, même dans la loi des intérêts partagés, la conquête se fait au plus fort et au plus rusé. Le théâtre du Burkina Faso, pour cette vente aux enchères de la vision macroniste des relations franco-africaines, se justifie par le fait que c’est un théâtre qui donne tout le recul idéologique nécessaire pour l’émergence du nouveau type de citoyen et d’un nouveau type d’État, qui sont en train de s’imposer par cette loi mathématique rappelée par Macron.

      À contrario, dans les autres théâtres, tunisien en particulier qui a connu une révolution similaire, la réflexion n’est pas vraiment neutre à cause de la proximité et de la domination de la pensée islamique. C’est une méfiance qui se justifie certainement et est confortée par la faible emprise de la France sur les pays d’Afrique du Nord, comparativement à ceux du Sud du Sahara.

      Ousmane DJIGUEMDE

      Et du coup, on se dit que les autorités consulaires burkinabées avaient raison d’hésiter à délivrer un visa à Manu l’Macron, représentant d’un pays qui ose encore se prévaloir de l’esprit des « Lumières ».

  • L’artiste russe Pavlenski arrêté à Paris pour avoir mis le feu à la Banque de France
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/10/16/l-artiste-russe-pavlenski-arrete-a-paris-apres-avoir-mis-le-feu-a-la-banque-

    L’artiste performeur russe Piotr Pavlenski a été arrêté par la police, lundi 16 octobre à l’aube, pour avoir mis le feu à une antenne de la Banque de France place de la Bastille à Paris. Peu après 4 heures du matin, l’artiste a aspergé d’essence deux fenêtres encadrant l’entrée du bâtiment, puis y a mis le feu. La police est arrivée rapidement et a emmené M. Pavlenski et la femme qui l’accompagnait au commissariat voisin, vers 4 h 15. Tous deux ont été placés en garde à vue pour dégradations volontaires de biens par l’effet d’une substance incendiaire.

    Pavlenski, réfugié en France depuis le mois de janvier, a utilisé la même méthode que pour les actions qui l’ont rendu célèbre en Russie : convoquer, au dernier moment, des photographes et des caméras. « Nous étions quatre ou cinq, dont deux cartes de presse, relate le photographe Marc Chaumeil, de l’agence Divergence Images. Je ne le connaissais pas avant, et un contact m’a proposé hier de venir à Bastille dans la nuit. »

    Piotr Pavlenski a distribué aux journalistes présents un communiqué de quelques lignes, censé expliquer cette action baptisée Eclairage :

    « La Bastille a été détruite par le peuple révolté ; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti. (…) La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques. (…) La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions. »

    Les photos prises sur les lieux rappellent fortement la dernière action d’envergure menée en Russie par l’artiste : l’incendie, en novembre 2015, de la porte principale de la Loubianka, le siège historique des services de sécurité russes. Cette action lui avait valu de passer sept mois en détention préventive, avant d’être finalement condamné à une simple amende. L’artiste, qui se revendique de « l’art politique », avait transformé son procès en performance en invitant des prostituées à y témoigner, pour moquer la soumission de la justice russe au pouvoir politique.

    #beaucommeunebanquequibrûle #art #capitalisme #révolution

  • Oyez, braves gens ! "Libération" vient de découvrir l’eau chaude ...

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/16/les-voitures-electriques-sont-elles-vraiment-propres_1596551

    Constructeurs et politiques œuvrent de plus en plus au développement des véhicules électriques, qu’ils appellent « véhicules propres ». Terme qui peut porter à confusion et qui occulte la pollution qu’engendrent ces bolides.

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ?

    « Véhicules propres », sous-entendu n’émettant pas de CO2, donc non-polluants. L’expression est aujourd’hui utilisée pour faire référence aux voitures électriques. Mais à y regarder de plus près, ces véhicules ne sont pas si écologiques.

    Après Tesla, constructeur californien qui s’est positionné sur le créneau des voitures électriques il y a dix ans, les autres fabricants (BMW, Volkswagen, General Motors, entre autres, et plus récemment Volvo) se « mettent au vert ». Les taxes dissuasives sur les émissions de CO2 et les incitations financières (bonus, subventions) en faveur de l’électrique mises en place par de nombreux Etats ont aidé à cette reconversion.

    La France et le Royaume-Uni ont même récemment pris la décision d’interdire la vente de véhicules essence et diesel à partir de 2040. Et histoire de concurrencer les acteurs occidentaux, la Chine, premier marché automobile mondial, envisage de suivre le mouvement. En France, les collectivités locales investissent aussi dans ce sens. Jeudi, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est targué d’avoir lancé une prime régionale « véhicule propre ».

    Nous avons mis en place 1 prime régionale « véhicule propre » pour toute acquisition de véhicules propres (élec/GNV /hydrogène) pic.twitter.com/SLeQE5fhQ1
    — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 septembre 2017

    En juin 2014, le jury de déontologie publicitaire JDP, instance de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), a pourtant conclu que la voiture électrique ne pouvait pas être considérée comme « écologique » ou « propre ». L’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire, avait notamment dénoncé les publicités trompeuses de véhicules en libre-service du groupe Bolloré. Le JDP avait déjà épinglé les publicités Citroën, Opel ou encore Nissan pour des raisons similaires. Cette instance émet seulement des avis, pas des sanctions, mais les marques rectifient souvent le tir pour épargner leur image.

    Le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, déclarait alors au Monde : « Tout véhicule a un impact sur l’environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas qualifier la voiture électrique de propre mais on peut avancer qu’elle contribue au développement durable ou qu’elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d’en apporter la preuve. » Comment éviter les raccourcis ?
    Une réduction de la consommation d’énergie discutable

    Dans son rapport datant d’avril 2016, l’ADEME souligne que « le développement du véhicule électrique permet de réduire la dépendance au pétrole importé ». Grâce à un « excellent rendement énergétique », il consomme aussi moins d’énergie qu’un véhicule thermique pour se déplacer. Mais il y a un hic : « Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un VE [vehicule électrique] est globalement proche de celle d’un véhicule diesel ». Cela s’explique par le fait qu’une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’une voiture thermique. Un des pôles les plus énergivores est l’assemblage des batteries.

    « Aujourd’hui, les matériaux sont préparés dans des fours à 400°C, ce qui engendre une consommation d’énergie relativement importante. Mais cela devrait s’améliorer dans les années qui viennent : les chercheurs essayent de développer des méthodes de synthèse qui ont lieu à 150°C, ce qui demande moins d’énergie », explique Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et chercheur en stockage électrochimique de l’énergie.

    « A la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d’un VE interviennent lors de la phase de fabrication. Les gains environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc à l’usage », conclut l’Ademe.
    Pas d’essence ne veut pas dire pas de pollution

    « Voiture électrique, zéro émission » est devenu un argument de promotion de ces véhicules. Or quand elles roulent, les voitures électriques émettent bien du CO2, même si les rejets sont beaucoup moins importants que pour le diesel ou l’essence (environ 9 tonnes de CO2-eq contre 22 tonnes de CO2-eq en France sur l’ensemble du cycle de vie selon l’Ademe). Comment une voiture sans carburant fossile peut-elle émettre du CO2 ? La pollution est en fait indirecte. Elle est causée par la production de l’électricité utilisée pour recharger les véhicules. En Chine, où l’électricité provient de centrales à charbon, l’impact écologique est par exemple beaucoup plus important.

    « L’électricité utilisée en France émet peu de CO2 grâce au nucléaire. Mais ce n’est pas une énergie propre, puisque cela produit des déchets radioactifs. Et nous importons aussi de l’électricité d’Allemagne, essentiellement produite grâce aux centrales à charbon », relativise Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire. « Si l’énergie utilisée est renouvelable, qu’elle provient d’éoliennes ou du photovoltaïque, cela a un avantage énorme et la pollution est vraiment diminuée », indique Jean-Marie Tarascon.

    Contrairement aux diesels et essence, les véhicules électriques ne dégagent pas de polluants (COV et NOx) favorisant la formation d’ozone, qui est responsable de la dégradation de la qualité de l’air. Mais ils émettent quand même des particules fines. Et pour ça, pas besoin de pot d’échappement. Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France a démontré que 41% des particules fines en suspension émises en 2012 par le trafic routier dans la région parisienne étaient issues de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins.
    L’enjeu des batteries

    Toujours selon l’Ademe, le potentiel d’épuisement des ressources fossiles pour la fabrication d’un véhicule électrique et plus important que pour les véhicules thermiques. En cause, l’extraction des matériaux rares (cobalt, lithium, graphite…) qui composent les batteries lithium-ion utilisées sur le marché. « La filière nécessaire à la fabrication des batteries a des effets dramatiques, ce qui a été démontré de manière édifiante par deux documentaires. Celui de France 5 en Amérique du Sud sur les réserves de lithium. Il y a aussi celui d’Envoyé spécial sur le graphite de Chine », ajoute Stéphane Lhomme.

    Lire aussiBolivie : sur un baril de lithium

    « Le cobalt provient de RDC, là-bas les exploitations sont d’un point de vue éthique totalement anormales, c’est pourquoi nous essayons de nous en affranchir. Aujourd’hui beaucoup de compagnies essaient de recycler ces matériaux à partir de batteries usagées pour les réutiliser dans les nouvelles. Cela a aussi un coût moins important que d’aller extraire du nouveau cobalt », explique le chercheur Jean-Marie Tarascon. Il est aujourd’hui possible de recycler une batterie en intégralité, mais là aussi, cela a un coût que les constructeurs ne veulent pas forcément assumer. L’Union européenne oblige depuis 2011 à recycler au moins 50% du poids des batteries. Et comme le lithium est un produit léger, il n’est pas recyclé en priorité.

    Dans un futur plus ou moins proche, les voitures électriques pourraient devenir plus « propres ». « Les chercheurs ont bien pris conscience de ces problèmes environnementaux et tentent de les minimiser. Pour réduire le coût énergétique, nous travaillons au niveau des batteries. Des recherches tentent de développer des technologies qui utilisent du sodium, plus abondant que le lithium. Il ne fait aucun doute que dans le futur les voitures électriques seront fabriquées avec peu d’enjeu environnemental », prévoit le chercheur Jean-Marie Tarascon.
    Margaux Lacroux

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Quand en plus, on t’annonce que les transporteurs vont avoir une fiscalité adaptée pour leur carburant ( traduction : les camionneurs paieront leur gasoil moins cher que les prolos qui ont besoin d’une caisse pour aller bosser), y a des claques qui se perdent ...

    • Donc... Je ne sais pas si la voiture électrique est plus ou moins propre, mais voici un retour d’expérience : nous en avons une depuis quatre ans avec laquelle nous roulons en moyenne 20 000 km par an, en Norvège, dans des conditions climatiques compliquées. Pas de carburant, pas d’huile (sauf pour les rouages), entretien divisé par Économies annuelles par rapport à une voiture classique dont le prix d’achat est le même : environ 4000 euros on fait 30 km en voiture électrique pour le prix d’un km en voiture à essence (en Norvège l’électricité est d’origine hydraulique), que nous consacrons à l’éducation, culture et musique en partie, et en remboursement beaucoup plus rapide des prêts bancaires pour la maison ou le matériel informatique...

      C’est pas plus propre, mais c’est au moins une « réattribution » qui allège le budget familial de manière très sensible. Le monde est un système, tout est lié.

    • Pour la voiture que j’utilise, l’électrique reste plus cher. En juillet, où je devais décider, c’était 30% plus cher. La suivante sera sans doute électrique... le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

    • @monolecte oui enfin quand je dis « camionneur », je pensais surtout aux entreprises de transport routier. Quant à les favoriser parce qu’ils ont le plus grand pouvoir de nuisance, je pense qu’ils s’agit de catégories qui font preuve du plus intense lobbying.

      @biggrizzly

      le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

      Mais de toute façon, il faudra amplifier l’extraction de minéraux. Alors un marché mature, c’est quoi au juste ? Un marché qui édicterait des règles de bonne conduite quant à l’environnement et la main d’œuvre ?

      On parle de la production de l’électricité et de ses nuisances environnementales ?

      On aborde le sujet d’une bonne gestion des transports ferrovières (fret et passagers) ?

      Allez zou ! On se lâche !...

  • Nicolas Hulot au gouvernement : de la confusion & des exigences politiques à clarifier

    Nicolas Hulot a été nommé ministre d’Etat à la transition écologique et solidaire. Prise de guerre pour les uns, bonne nouvelle pour les autres, cette nomination, au moment où Areva et les lobbies fossiles réalisent une OPA sur Matignon, génère manifestement de la confusion. Confusion qui ne pourra se dissiper qu’à condition de clarifications politiques, tant sur le fond qu’en terme de stratégie.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/170517/nicolas-hulot-au-gouvernement-de-la-confusion-des-exigences-politiqu

    #NicolasHulot #EmmanuelMacron #EcologiePolitique #Autoroutes #centrales_à_charbon #clarification #confusions #diesel #EdouardPhilippe #gaz_de_schiste #NDDL #NicolasHulot #Nucléaire #PESTICIDES

    • Dans le Figaro, ce matin :

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants.

      EDF est bel et bien une entreprise aux mains du pouvoir politique. Si certains en doutaient encore, la séance boursière de mercredi les aura définitivement fait changer d’opinion. Après l’annonce sur le perron de l’Élysée de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire, l’action de l’électricien tricolore a brutalement dévissé, pour clôturer en baisse de 6,57 % à 8,80 euros.

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal dans le fauteuil de l’énergie et de l’environnement ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, entre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - annoncée par François Hollande dès septembre 2012, mais qu’il a été incapable de mettre sur les rails -, le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (de 40 à 60 ans), ou encore la limitation des marges de manœuvre financières d’un groupe qui a prévu de consacrer plus de 50 milliards d’euros à la modernisation de son parc nucléaire.

      Par un cruel retournement du destin, EDF plonge en Bourse après avoir au contraire retrouvé des couleurs pendant la folle ascension d’Emmanuel Macron. Avant mercredi, le titre EDF avait en effet gagné 27 % en un mois à la Bourse de Paris. Et il a bondi de 7 % pendant la seule journée de mardi. À cela une raison exactement inverse à celle de la nomination de Nicolas Hulot : le nouveau président de la République est considéré par les investisseurs comme un solide partisan du modèle actuel d’EDF.

      Certains observateurs considèrent même qu’il pourrait appuyer la décision d’instaurer un prix de vente garanti pour l’électricité produite par les futurs réacteurs nucléaires français - à l’instar du choix de la Grande-Bretagne. Mais cela, c’était avant l’entrée de Nicolas Hulot au sein de l’équipe gouvernementale. Quoi qu’il en soit, les investisseurs prévoient une période de turbulences pour EDF au cours des prochaines semaines.

      Ben, merdalors !!! #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Une confusion politique entretenue par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il refusa d’entrer dans un gouvernement dirigé par le parti socialiste en 2016, alors qu’il y avait une majorité de "gauche" (même très libérale) à l’assemblée nationale et la nécessité d’embrayer sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. En acceptant aujourd’hui d’entrer dans un gouvernement dirigé par un élu de droite pro-nucléaire et pro-charbon, et ce alors que l’essentiel des postes ministériels concernant les politiques économiques et sociales sont tenus par la droite et des pro-business, Nicolas Hulot brouille les messages qu’il avait envoyés à l’opinion publique depuis plusieurs années.

      A commencer par le message consistant à dire que le libéralisme n’était "pas compatible" avec l’écologie. «  Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir » déclarait-il au moment de la publication de son livre "Osons" en amont de la COP21, établissant un réquisitoire sans appel contre les politiques néolibérales faisant primer le business sur l’ensemble des autres domaines de l’existence : à la puissance des marchés et des multinationales, il brandissait la reconnaissance «  de la finalité sociale et écologique de l’écologie  » comme alternative au Business as usual. Comme nous l’avons expliqué ailleurs (ici et ici notamment), les engagements de campagne et les premiers signes envoyés par Emmanuel Macron sont à des années-lumière des déclarations de Nicolas Hulot.

      Disons-le et répétons-le tranquillement : face à l’aggravation du réchauffement climatique et la perte de biodiversité, les politiques écologiques dont nous avons besoin ne sont pas compatibles avec les politiques de compétitivité économique voulues par Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Lemaire.

      D’une certaine manière, en acceptant d’entrer dans ce gouvernement libéral, Nicolas Hulot contribue à un coup bassement politicien d’Emmanuel Macron visant à empêcher que l’écologie politique, qui est loin d’avoir disparu des radars au lendemain de la présidentielle, puisse se recomposer sereinement dans les semaines et mois à venir, sous des formes nouvelles et hybrides

      #gouvernement_macron #résistance_ !

    • @aude_v Comme Fontenelle, ce sera sans moi !
      histoire de contribuer au pluralisme de la vie politique et parce que la candidate est une féministe à vélo. risque de ne pas me suffire. Tu me diras aux dernières législatives ( où j’étais encore bien emmerdé ), j’ai voté pour une candidate PS par ce qu’elle était libraire.

    • @aude_v Ici, parmi les 17 candidat.es aux législatives voici mon tiercé dans le désordre : Didier Chapellon (EELV), Charlotte Marchandise (Divers gauche), Luc Melot (Confédération pour l’homme, l’animal et la planète).
      http://laterredabord.fr/?p=22167
      http://eelv.fr/a-lassemblee-nationale-sergio-coronado-reagit-aux-propos-de-christian-jacob
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/legislatives-17-candidats-dans-la-1re-circonscription-d-ille-et-vilaine

  • Fillon prêt à « rendre l’argent » s’il est élu président le 7 mai | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/144278/fillon-pret-rendre-argent

    [CONFIDENTIEL] Selon une source proche de François Fillon, le candidat Les Républicains a décidé de prendre comme première décision, s’il est élu président de la République, de rembourser le million d’euros reçus.

    Le titre est priceless comme on dit
    #lol

  • Charlot ministre de la vérité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 février 2017)
    http://blog.mondediplo.net/2017-02-22-Charlot-ministre-de-la-verite

    Frédéric Lordon est en grande forme. Faut dire que quand c’est trop,...

    Admettons-le : au début on n’a pas voulu y croire. Lorsque le 3 janvier on a entendu Samuel Laurent, « décodeur » en chef au Monde, annoncer « une innovation technologique (1) » conçue pour défaire la post-vérité, on s’est dit que c’était trop beau pour être vrai. Mais l’époque dispense sans compter, et il faut désormais tenir pour acquis qu’elle est capable de tout. La suite a prouvé combien. Il y a d’abord ce nom grotesque, Decodex, qui fait surtout penser aux collants bleus de Fantômas ou bien au manteau noir de Judex — et donne irrésistiblement envie d’avoir accès aux minutes du brainstorming, qu’on imagine quelque part entre Veritator, Orthofact et Rectifias. Il y a surtout une trouvaille dont on ne sait plus s’il faut l’assimiler au geste d’une performance artistique ou au comique du cinéma muet. Construire la machine à gifles et s’y attacher la tête dans l’ouverture, Buster Keaton ou Charlot n’auraient sans doute pas fait mieux. C’est que les génies du décodage se sont fabriqué pour longtemps des journées difficiles. Comme de juste, pas une des (nombreuses) traces de pneu de la presse « crédible » labellisée « vert » ne leur sera épargnée, immanquable avalanche dont les effets sur la santé nerveuse du chef décodeur sont déjà constatables sur les réseaux sociaux. Et chaque fois que le ministère de la vérité proteste de ses justifications doctrinales, c’est derechef pour faire tourner à plein régime la turbine à claques.

    Leibniz nomme « géométral » de toutes les perspectives le point de vue sur tous les points de vue, le point de vue suprême qui cesse d’être un point de vue particulier parce qu’il les synthétise tous. Le géométral, c’est le point de vue de Dieu. Ou, donc, du Monde. C’est bien connu : Le Monde n’a pas de point de vue. Il n’est pas l’organe officiel de la mondialisation, de l’Europe libérale, de la réforme indéfinie, et de l’entreprise-qui-crée-l’emploi — ou s’il l’est, il n’est que le porte-parole de la nature des choses. Et quand, de temps à autre, admettons-le, des « opinions » s’y font entendre, c’est dans les pages spéciales des éditoriaux, des chroniques et des tribunes, hermétiquement séparées du reste du journal voué, lui, aux faits vrais et à l’information neutre.
    Aussi bien Daniel Schneidermann que François Ruffin (7) s’essayent à faire comprendre à Samuel Laurent que c’est le propre du point de vue dominant que de pouvoir se nier comme point de vue particulier,

    Il y a comme une loi de proportionnalité du monde social qui justifie la critique en rapport avec l’importance des positions de pouvoir et des prétentions qui s’y expriment. C’est que la détention d’un pouvoir exorbitant conduit nécessairement à questionner la légitimité des détenteurs, et qu’en l’espèce on est conduit à se demander comment des pouvoirs aussi considérables se sont trouvés remis à des individus aussi insuffisants. La pédagogie généralisée de l’information vraie ne pouvait donc manquer de faire revenir la bonne vieille question de Marx de savoir qui éduque les éducateurs. On se dit d’abord que la croyance forcenée en un journalisme vierge de point de vue et riche seulement de faits devrait suffire à interdire l’accès à la profession. On se demande ensuite ce qui se passe dans les écoles de journalisme pour qu’on en laisse sortir des « diplômés » dans cet état. Sont-elles toutes sinistrées à ce point (ou n’y en a-t-il pas une ou deux qui résistent) ? À quel effondrement président-elles ? La dégradation intellectuelle du journalisme est-elle si avancée que le laisse entrevoir l’aval enthousiaste donné à la philosophie du Decodex jusqu’au plus haut niveau du « quotidien de référence » ?

    « Quand un patron parle, c’est de l’économie, quand un syndicaliste parle, c’est du militantisme »

    Il y aurait beaucoup à dire sur le geste qui conduit, sans visiblement qu’il en ait conscience, Le Monde à épouser cette pratique néolibérale entre toutes de l’évaluation généralisée — des autres. Comme on sait, née dans la finance, la pratique de l’évaluation est en voie de coloniser toutes les sphères de la vie sociale, organisant par là leur soumission à la logique d’une société de marché de part en part régie par le principe de concurrence. On évalue les chauffeurs de VTC, les appartements de location, les toilettes d’aéroport, et sans doute bientôt les dîners entre amis — le « code couleur », cette tragédie de la couleur que même la plus fertile imagination dystopique n’aurait pas pu anticiper. Voilà donc que Le Monde distribue des couleurs à l’information comme d’autres aux apports nutritionnels ou aux pots d’échappement. Le Monde est bien le journal de ce monde.

    Que le journalisme commence avec l’établissement de faits et la dénonciation des contre-vérités flagrantes, c’est une telle évidence qu’on se demande comment des titres ont cru y voir le motif d’une rubrique spéciale, en excès de leur habitude ordinaire qui prescrit pourtant depuis des lustres cette exigence presque constitutive de procéder à des vérifications élémentaires. Ceci d’ailleurs pour des raisons qui sont vieilles comme la politique : sitôt qu’ils ne sont plus surveillés comme le lait sur le feu les pouvoirs mentent, les institutions mentent, l’État ment. Le mensonge leur est constitutionnel, comme à toutes les institutions autonomisées, toujours tendanciellement portées à oublier ce qu’était leur fonction première, pour ne plus vivre que pour elles-mêmes.

    #decodex #fake_news #post_truth

    • Une fois n’est pas coûtume, j’ai lu l’article en entier. Lordon n’est pas ma tasse de thé et j’aime de moins en moins son écriture pompeuse et méprisante, cette espèce d’arrogance induite presque dans chaque phrase et qui décrédibilise de fait le discours. Je trouve que lui et ses collègues, au fond finissent par ressembler à ceux qu’ils défoncent et démolissent.

      Cela dit, j’ai aussi été agréablement surpris de la tournure, plus distanciée et plus simple (et peut-être plus modeste) de certains phrases/idées, certaines interrogations avec lesquelles je souscris complètement sur ce qu’est le Decodex et sur ce que devient Le Monde. Je les reproduis ici : j’y ai pensé de manière identique, je ne l’ai pas écrit mais Lordon l’a fait et ce qu’il a fait correspond très bien à ma consternation.

      A propos des positions des « gens du Monde » qui défendent coûte que coûte Decodex :

      Qu’un discours devienne à ce point instable par autoréférence devrait normalement inquiéter ses propres auteurs. Que la chose les laisse à ce point de marbre, et comme inconscients de la ruine qu’ils opèrent eux-mêmes de leur propre position a en tout cas valeur de symptôme. Mais symptôme de quoi sinon de ces époques finissantes qu’on reconnaît à l’enfermement de ceux qui prétendaient en être les guides, et ne mesurent plus ni à quel point ils ont rompu avec le reste de la société ni la portée de leurs propres paroles.

      A propos du Monde (c’est incomplet, mais c’est comme le Decodex, c’est un début) :

      C’est bien connu : Le Monde n’a pas de point de vue. Il n’est pas l’organe officiel de la mondialisation, de l’Europe libérale, de la réforme indéfinie, et de l’entreprise-qui-crée-l’emploi — ou s’il l’est, il n’est que le porte-parole de la nature des choses. Et quand, de temps à autre, admettons-le, des « opinions » s’y font entendre, c’est dans les pages spéciales des éditoriaux, des chroniques et des tribunes, hermétiquement séparées du reste du journal voué, lui, aux faits vrais et à l’information neutre.

      Samuel Laurent et ses copains des Décodeurs qui, avec ce pouvoir, sont un peu sortis de la réalité et planent en oblique 2000 m d’altitude. Justement sur la question - fondamentale - de celui qui a qui exerce le pouvoir, ce qui est le cas de Samuel Laurent comme journaliste du Monde soutenu à fond par sa « hiérarchie », Lordon écrit ceci qui est un base solide pour commencer à en parler :

      Aussi bien Daniel Schneidermann que François Ruffin s’essayent à faire comprendre à Samuel Laurent que c’est le propre du point de vue dominant que de pouvoir se nier comme point de vue particulier

      Maintenant, viennent les arguments, les raisons pour lesquelles « on » est journaliste ou pas et « ce qu’est un journaliste ». Avec des réponses d’une grande pauvreté. Et en écoutant, en lisant, on se souvient tout à coup que « mais c’est le Monde quand même, le journal prestigieux de référence ».

      interrogé sur les ressorts de sa vocation journalistique, le chef décodeur [répond] qu’elle doit tout à « la passion des faits ». La passion des faits… Des faits en général, sans autre précision. Des faits en tant que faits. Réponse philosophiquement vertigineuse, porteuse de tout un rapport au monde social et à la politique, qui laisse aussi dans un grand désarroi : il y a « les journalistes » (qui n’ont pas de point de vue) et il y a « les militants » (qui en ont un). Les premiers sont donc par essence respectueux des faits et les seconds portés à les distordre : {« Je ne suis pas militant, je suis journaliste. Et être journaliste, c’est expliquer le monde tel qu’il va ».}

      Pouvait-on imaginer définition plus pitoyable... Ce que Lordon exprime ainsi :

      Sentiment de vertige au spectacle de cet abysse.

      Revenons à la question du pouvoir, parce que c’est vraiment le truc le plus important. On ne discutera jamais assez sur les conditions qui amènent certain·es - parfois par hasard, parfois par vrai opportunisme ou carriérisme - à accaparer/confisquer ou simplement obtenir les pleins pouvoirs. Et la réflexion de Lordon dans le contexte du Decodex est intéressante :

      Il y a comme une loi de proportionnalité du monde social qui justifie la critique en rapport avec l’importance des positions de pouvoir et des prétentions qui s’y expriment. C’est que la détention d’un pouvoir exorbitant conduit nécessairement à questionner la légitimité des détenteurs, et qu’en l’espèce on est conduit à se demander comment des pouvoirs aussi considérables se sont trouvés remis à des individus aussi insuffisants.

      On peut penser que le terme « insuffisant » est très arrogant, voire insultant, d’un autre côté, en suivant ce Monsieur sur les réseaux sociaux et en lisant ce qu’il écrit dans le journal, on est abasourdi par l’indigence des propos, des analyses, des réflexions.

      Quelqu’un ici, sur seenthis, a expliqué que l’univers mental des gens de Decodex était étroitissime pour ce qui concerne en tout cas leur utilisation d’Internet et des projets/initiatives qui s’y développent. Dans l’émission « Arrêt sur image » cité par Lordon, on entend Samuel Laurent justifier sans rire que "les grosses rédactions sont plus sérieuses que les petites et que "si le public veut s’informer sur le Proche-Orient, il trouvera beaucoup plus d’infos [vraies] dans le Figaro, le Monde ou Libé parce que ce sont de « grosses rédactions » et qu’il y a « journalistes qui font des reportages, des choses comme ça ». C’est en effet nier que de très nombreux groupes de recherche, de réflexions, des blogueurs aussi, etc... se servent d’Internet comme plate-forme pour faire exister leurs projets et leurs initiatives qui souvent apportent des éléments plus riches, plus précis, et plus « vrais » ou « vraissemblable » que les "grosses rédactions) :) (j’ai honte de le dire comme ça mais bon) que ce que ferait un journaliste du Monde ou du Figaro, avec tout le respect que je leur dois puisque certains sont des ami·es très cher·es (et je pense d’ailleurs qu’elles/ils souffrent beaucoup en ce moment).

      Puis vient enfin cette réflexion sur le journalisme et sur ce qu’est la direction du journal de référence (je parle du Monde)

      On se dit d’abord que la croyance forcenée en un journalisme vierge de point de vue et riche seulement de faits devrait suffire à interdire l’accès à la profession.

      On se demande ensuite ce qui se passe dans les écoles de journalisme pour qu’on en laisse sortir des « diplômés » dans cet état. Sont-elles toutes sinistrées à ce point (ou n’y en a-t-il pas une ou deux qui résistent) ?

      La dégradation intellectuelle du journalisme est-elle si avancée que le laisse entrevoir l’ aval enthousiaste donné à la philosophie du Decodex jusqu’au plus haut niveau du « quotidien de référence » ?

      J’ai mis en gras parce que pour moi, c’est un mystère. J’ai travaillé pendant 30 ans au Monde d’abord, puis dans les environs du Monde ensuite lorsque j’étais au Diplo. j’y ai encore des ami·es fidèles (je parle surtout du Monde), qui parfois me racontent des trucs. Mais je ne comprends pas comment un journal comme le Monde ait pu avoir à sa tête des dirigeants aussi médiocre.

      Sur la manie de vouloir tout classer, tout ranger dans des cases pour sans doute mieux contrôler :

      C’est que la machine à gommettes occupe pile ce lieu monstrueux où se rencontrent la pathologie néolibérale du rating et la conception tutélaire de la démocratie. Il y aurait beaucoup à dire sur le geste qui conduit, sans visiblement qu’il en ait conscience, Le Monde à épouser cette pratique néolibérale entre toutes de l’évaluation généralisée — des autres. Comme on sait, née dans la finance, la pratique de l’évaluation est en voie de coloniser toutes les sphères de la vie sociale, organisant par là leur soumission à la logique d’une société de marché de part en part régie par le principe de concurrence.

      On se demande comment les gens du Monde font pour ne pas voir (ou ils font semblant). Il y a des journalistes du Monde qui ne disent rien parce qu’ils ne peuvent pas, mais on a vu que leurs comptes twitter ou fb ne font pas une seule mention sur Decodex... Sans doute le seul moyen qu’ells·ils ont d’exprimer leur désaccord :

      la philosophie du Decodex révèle ce qu’elle est… en vérité, et pousse l’ironie jusqu’à permettre de le dire dans ses propres termes : un enfermement dans la croyance, la croyance d’un en-dehors de l’idéologie, c’est-à-dire finalement d’une idée possible de la politique hors de la politique — pour le coup : « contradictoire ».

      C’est tellement consternant qu’on est tenté de se demander s’il ne reste pas dans un coin au Monde quelques personnes qui n’ont pas complètement oublié ce que c’est que la politique, et qui n’ont pas secrètement un peu honte de ce qui est en train de se passer dans leur propre journal, de ce naufrage intellectuel, avalisé jusqu’au sommet de la direction : le règne des data et de l’algorithme, de la politique abandonnée à des illettrés politiques, où le néant de pensée se trouve le remplissage de substitution des lignes de code.

    • Ce passage est aussi savoureux, ça complète la collection :

      Ceci d’ailleurs pour des raisons qui sont vieilles comme la politique : sitôt qu’ils ne sont plus surveillés comme le lait sur le feu les pouvoirs mentent, les institutions mentent, l’État ment. Le mensonge leur est constitutionnel, comme à toutes les institutions autonomisées, toujours tendanciellement portées à oublier ce qu’était leur fonction première, pour ne plus vivre que pour elles-mêmes. Hormis quelques incertaines régulations institutionnelles, seule la coercition de l’information publique peut les tenir à un minimum de respect de la vérité. Que le procureur de Pontoise trouve d’abord à dire qu’Adama Traoré est mort de complications infectieuses, ou l’IGPN que le viol de Théo n’en est pas un mais une inadvertance, ceci n’est pas un accident mais la vérité des pouvoirs institués. Et c’est bien dans le rapport de force, contraints par l’opiniâtreté d’une volonté de dévoilement, que les pouvoirs finissent par cracher le morceau, et là seulement.

      La presse est en principe le lieu de cette volonté — en principe car elle-même, devenue pouvoir institutionnel, entretient (mais depuis si longtemps…) des liens troubles avec les autres pouvoirs institutionnels, ceux du capital et de l’État notamment, dont elle passe souvent les plats avec une étonnante décontraction, employant maintenant surtout son énergie à contrer les contre-pouvoirs (et pensant se refaire une virginité de temps en temps avec un Lux Leaks ou une affaire Fillon, péripéties à grand spectacle, opportunément venues pour mieux faire oublier l’ombre dans laquelle on laisse d’habitude les fonctionnements réguliers du système). Au passage, Pierre Rimbert rappelle dans « Les chauffards du bobard » (19) que quand la presse officielle fait dans le fake, elle n’y va pas avec le dos de la pelle, ni ne mollit à la taille des enjeux : au bout du mensonge, il y a parfois des guerres, des bombes et des morts par milliers.

    • Merci à toutes et tous pour vos avis précieux, oui le Decodex est une imbécilité sans nom, on revient à une sorte d’Eglise cathodique qui remplace la « catholique » ..Scandaleux que des journalistes se fasse l’écho du système mais bon c’est leur métier et c’’est l’Otan qui est derrière avec Stratcom pour soit disant lutter contre les fausses nouvelles.

    • Et c’est une journaliste américaine qui nous l’explique : c’est aux médias de décider de contrôler ce que pensent les gens et c’est notre travail" Mika Brzezinski, la fille du très va t’en guerre Zbigniew Brzezinski, qui pousse l’Occident a faire la guerre contre la Russie et la Chine, qui nous l’explique, ça doit être génétique chez ces anciens nobles polonais. https://francais.rt.com/international/34404--medias-controler-gens-trump-msnbc
      Attention on assiste en ce moment à une quasi révolution aux Usa depuis l’élection inopinée de Trump, suivez le « Projet Veritas » qui se veux anti-média, crée par un libéral ayant dénoncé les nombreuses affaires sous Obama et les Clinton :
      .http://veritaslive.com/02-23-2017/project-veritas-releases-over-100-hours-of-audio-from-inside-cnn.html
      C’est la guerre déclarée de l’Etat profond contre la nouvelle équipe au pouvoir qui a bien l’intention d’éradiquer celle qui a pris le pouvoir en 2001 ...

    • merci @sombre j’ai failli manqué tous ces précieux commentaires sur le dernier billet de Lordon. J’avais cité le même passage que Reka que j’ai adoré. https://seenthis.net/messages/572431

      Personnellement j’aime beaucoup Frédérique Lordon. Je le lis régulièrement. Je ne l’ai jamais trouvé ni arrogant ni méprisant bien qu’étant issue de la classe ouvrière. Il sait adapter son langage par rapport à son public. Bref j’ai pour lui une certaine admiration.

    • Ben @reka, si t’avais apprécié Lordon on aurait eu tout le papier en citation (y’en manque plus beaucoup) !! ;-)

      Pas d’accord avec toi @reka. Le ton du papier est ce qu’il doit être, « l’arrogance » de Lordon n’atteint pas le millième de celle de ceux qui se prétendent journalistes au Moonnndddeee.

      Autant j’étais remonté contre une référence de @hlc, autant celle-ci me réconcilie avec mes congénères.

    • @marielle : Disons que Lordon a souvent un style un peu pédant et j’avais trouvé ses interventions à « Nuit Debout » très agaçantes comme s’il parlait pour s’écouter parler en se prenant les pieds dans le tapis car le fond de sa pensée et ses arguments n’étaient pas clairs. Et depuis, j’évitais de lire ses articles.
      Mais là, l’analyse est plutôt bonne.

    • @monolecte euh moi ça fait quelques années :) que je m’interroge sur les processus qui permettent à des imposteurs (ou à des personnes « insuffisantes » comme le dit si élégamment Lordon dans ce texte) de s’accaparer un ou des pouvoirs exorbitants, et de l’imposer à celles et ceux qui de facto se retrouvent dans une position « en dessous » et qui doivent subir les diktats que ces nouveaux médiocres leur imposent sans réelle possibilité de les discuter. Sur le terme « médiocre » : il ne veut pas nécessairement dire « incompétent ». Je veux dire que ces médiocres peuvent être très compétent dans leur domaines de recherche ou de spécialisation, mais sont d’absolu désastres dès lors qu’ils se retrouvent en position de domination sur les autres (de toutes façons je suis contre toute forme de hiérarchie !). Pour moi le médiocre dont on parle l’est parce qu’il a pété un plomb et abuse plus ou moins largement du pouvoir qu’on lui a confié au mieux ou qu’il s’est accaparé au pire. Ce médiocre au pouvoir dirige de manière opaque, cache les informations stratégiques, joue les uns contre les autres, désespère les employés trop créatifs ou trop indépendants (ou leur arrache leurs prérogatives). Pour survivre à une direction médiocre dans ce sens, la seule solution est de partir, Se battre ne sert à rien. Constater l’échec et reconstruire autre chose ailleurs, mais pour certain.es qui restent, elles.ils finissent souvent par fonctionner sur des stratégies d’évitement, lesquelles sont également potentiellement destructrices. Un jour ou l’autre, ces directeurs « insuffisants » finissent par se crasher, par faire naufrage, tous seuls comme des grands, comme le « vasa » qui coula quelques minutes après son lancement lors de son inauguration tellement il était lourd tellement le roi de Suède voulait en faire le navire le plus puissant du monde.

      Cette médiocrité des dirigeants est démotivante pour beaucoup, mortelle pour certains dans le sens où elle tue l’enthousiasme de ceux qui n’ont pas envie de plier et détruit des idées, des initiatives prometteuses, des expérimentations.

      Je ne sais pas pourquoi on en parle plus aujourd’hui qu’hier, il me semble que ce phénomène st constant dans le temps depuis longtemps. Sauf qu’aujourd’hui, avec la multiplication des outils qui permettent la liberté, ceux qui subissent cette médiocrité s’en accommode moins bien et/ou en souffre beaucoup plus.

      J’ai vécu ces situations, plusieurs fois (vu du dessous) et je dois reconnaître que ça a laissé des empreintes qui, de temps en temps, redeviennent douloureuses. Ce n’est donc pas un sujet léger ! :)

      @marielle Le grand charme de seenthis est entre autre la qualité des discussions où des opinions très différentes peuvent s’exprimer sans crainte, et surtout — ce qui est le plus important — des discussions où les dérapages sont très très rares. Les échanges peuvent être vifs - parfois un peu brutaux - mais en général toujours argumentés. Je suis content de savoir que tu admires Lordon, c’est très bien, chacun·e admire qui elle·il veut, merci pour l’info. J’en profite pour te dire qu’ayant lu Lordon depuis quelques années, je vois que son écriture n’a pas toujours été aussi pédante et arrogante. Quand il écrivait plus modeste et sans ces métaphores à la con qui discréditent son discours, j’aimais bien certains de ses textes, et j’ai partagé (je partage toujours d’ailleurs) certains de ses points de vus. pas tous, mais c’est aussi normal.

      Par contre j’ai vu son écriture se dégrader et Lordon commencer à écrire comme Rimbert (qu’il cite dans le texte et qui a l’habitude d’éditer les papiers qu’ils peublie sur le blog du diplo), avec force de métaphores merdiques qui se croient fortes et drôles, mais qui respire l’arrogance de ceux qui pensent avoir toujours raisons sur tout le monde (genre Caligula) et qui finalement méprisent justement tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Peut-être a-t-il subit de mauvaises influences éditoriale à force de trop fréquenter le « Diplo du haut ».

      @butadaie On est bien d’accord su l’essentiel, on dit la même chose pour ce qui concerne nos amis du Monde. Pour Lordon, comme je l’ai dit, je suis content qu’on ait toutes et tous des avis différents. Moi je n’aime plus, ni le style ni certaines idées (sauf certaines en partie exprimées dan ce texte), mais je suis content si d’autres trouvent que c’est bien. c’est la magie seenthis en quelques sortes.

    • A propos de Lordon et pour alimenter le débat, je fais remonter des « abysses » de Seenthis quelques discussions sur le keynasianisme et le spinozisme de sa pensée et (ce qui a fait pas mal de vagues) la parution de son bouquin, Imperium, où Lordon étrille sans ménagement l’anarchisme, l’internationalisme et tout ce qui caractérise le contenu de la pensée libertaire :

      https://seenthis.net/messages/524109
      https://seenthis.net/messages/559885

      (Heureusement qu’il existe quelques outils pour « défragmenter » Seenthis)

    • @sombre sur Lordon (et Friot) je trouve ce passage assez juste :

      Il est devenu de mode de cracher sur Lordon de manière peu rigoureuse, afin de marquer son manque de radicalité et du même geste, de démontrer la sienne... Cela devrait être le fruit d’une véritable lecture critique, faute de quoi l’on tire à côté, et ne demontrons que notre mauvaise foi ou notre mauvaise compréhension . (Il me semble qu’on peut observer le meme phénomène avec b. Friot.)
      https://seenthis.net/messages/559885#message561635

      Je trouve que ça décrit assez bien les textes et les postures de « palim-psao », « tantquil » et « Sortir du capitalisme ».

  • Pour la DGSE, la Russie va tenter de faire basculer la présidentielle en aidant Marine Le Pen - Les Inrocks
    http://www.lesinrocks.com/2017/02/news/dgse-russie-va-tenter-de-faire-basculer-presidentielle-aidant-marine-pen

    Un nouvel acteur pourrait faire son apparition pendant l’élection présidentielle : la Russie. C’est en tout cas ce que craint la DGSE (services secrets français), selon Le Canard enchaîné. Et c’est la candidate du Front National, Marine Le Pen, qui devrait en profiter.

    Après avoir démonté Fillon, le Canard Enchaîné décide de démonter Le Pen, avec les mêmes méthodes et les mêmes narratives que celles de Clinton.

    C’est bizarre de se dire que la Canard Enchaîné est instrumentalisé afin de supprimer de la Présidentielle les candidats supposément pro-russes.

    • La matraque télescopique d’Aulnay et la révolte des banlieues que nous fomente l’IGPN avec son « accidentel », c’est aussi un coup de VVP pour faire passer Le Pen ?

      (désolé, mais en revenant de voyage j’ai pris la correspondance à Châtelet-Les-Halles hier soir et j’ai croisé les robocops habituels emmenant des gamins « de banlieue » dans les 15-16 ans, l’ambiance était de plomb et il y avait un cordon d’agents de la RATP à 15 mètres en avant de celui des robocops pour interdire l’accès au Forum des Halles)

    • Entendons nous bien, je ne conclus rien. Je constate juste un faisceau d’actions convergentes semblant indiquer que le Canard est instrumentalisé, de son fait ou non, je n’en sais rien, pour mener des actions du même type que ce qu’on a pu connaître lors de la campagne américaine.

      Peut-être que ce type d’action est effectivement la meilleure façon de lutter contre la publication d’informations de la part de Wikileaks... à voir.

      On peut aussi se poser la question de l’instrumentalisation de Wikileaks évidemment. En occultant la portée des informations révélées simultanément, c’est important.

      Et pour l’action exemplaire des forces de Police... J’estime qu’il serait temps de prendre exemple sur l’Ukraine, et sur les analyses courageuses qui ont été menées par nos journaux quand il s’agissait de décrire ce qui faisait office de force de l’ordre à Maïdan et après.

    • http://yetiblog.org/index.php?post/2244

      Ils s’y sont tous mis, RTL, Le Parisien, les Inrocks, BFM-TV… La basse-cour médiatique française s’égosille sur un canard lâché par le Canard enchaîné à propos des soupçons de la DGSE quant à une intervention du diable Poutine dans notre présidentielle française.

      VIDÉO - Le piratage informatique, une menace pour l’élection présidentielle https://t.co/LDwRp9v5wQ pic.twitter.com/9nkYdkuLgm
      — BFMTV (@BFMTV) 28 janvier 2017

      L’affaire est si sérieuse [rires] qu’un “conseil de défense” vient d’être mandaté par l’Élysée pour réfléchir aux meilleurs moyens de protéger les élections d’une intrusion russe. Même bulle de Macron vient de monter au créneau lors d’une émission diffusée par France 5 :

      « Cette fois c’est clair, on sait à peu près que les Russes vont se mêler de l’élection présidentielle française. »

      #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • VIDEO. Trois questions sur la « neige de pollution »
    http://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/video-trois-questions-sur-la-neige-de-pollution_1997489.html

    Ces derniers jours, ce phénomène peu fréquent a été observé en Ille-et-Vilaine, en Côte-d’Or, en Moselle, dans l’Yonne ou encore dans le Loiret.

    Phénomène peu fréquent ? Euh ... Dans les années 90, ce type de neige apparaissait fréquemment dans la région de Chalon sur Saône (71) à la faveur de conditions anticycloniques telles qu’on en connaît actuellement sur l’Europe de l’Ouest depuis plus d’un mois. Ces précipitations étaient occasionnées par les rejets de l’usine Saint Gobain (verrerie industrielle). Comme le vent était orienté au Nord, la pollution s’étendait jusqu’à 25 km au Sud de la ville. les habitants du coin avait surnommé ce phénomène la « neige de Saint Gobain »

    Elle n’est pas dangereuse, expliquait en décembre Yves Grégoris, directeur interrégional de Météo France à Strasbourg, à l’AFP. « Ce serait même plutôt le contraire : il vaut mieux fouler aux pieds la pollution que la respirer ». A condition toutefois de ne pas laisser vos enfants l’avaler.

    Ha ! Ha ! #qu'est-ce_qu'on_rigole A-t-on seulement pensé à ce que devenaient ces particules une fois au sol la neige fondue ? Et quand il n’y pas pas neige, où est-ce qu’elles vont les particules ? Hmmm ?

    #saloperie #bouffons (de journalistes)

  • Comment Macron a glissé sur une peau de banane Le Grand Soir - Théophraste R. (Gardien du zoo des singes banquiers hurleurs).
    https://www.legrandsoir.info/comment-macron-a-glisse-sur-une-peau-de-banane.html

    Au-delà du contenu des discours, l’art des orateurs (cf. De Gaulle, Mélenchon) tient, pour une part, dans leur capacité à se mettre physiquement en scène, sans que jamais le corps n’efface l’esprit.

    Les gestes et le niveau sonore soulignent les mots, mais jamais les bras ou les cordes vocales ne remplacent une idée. Le ridicule naît de gesticulations et de hurlements sur une phrase au contenu plat. Car alors se dessine une dissonance littéraire, une dysharmonie, une inadéquation, un décalage par lesquels le pantin humain (l’automate) prend le dessus.

    Oyez : les décibels déchirent les nuages tandis que l’idée et Macron s’étalent dans la poussière (les bras en croix).

    https://www.youtube.com/watch?v=cKhe7mp7_YI

    Le comique, a écrit Bergson, naît du placage de la mécanique sur du vivant. L’orateur vous entretient de choses graves, il ne peut réprimer un éternuement : la salle rit. Un passant marche en lisant son journal (c’est un pur esprit), il glisse sur une peau de banane et tombe (c’est une mécanique).

    C’est ainsi que Macron a fait bidonner la France par des hurlements hystériques accentués par des gestes saccadés qui ont effacé ses paroles, lesquelles n’entreront pas dans l’histoire par leur profondeur politique ni par leur valeur littéraire : « Mais maintenant, votre responsabilité, c’est d’aller partout en France, pour le porter [le projet], et pour gagner ! Ce que je veux, c’est que vous, partout, vous alliez le faire gagner ! Parce que c’est notre projet ! Vive la république, et vive la France ! »

    _ Théophraste R. (Gardien du zoo des singes banquiers hurleurs). _

    #Macron #gesticulations #hurlements #PS #comique

  • NDDL. Vers un coup de théâtre susceptible d’annuler les travaux
    Modifié le 04/11/2016 à 19:05
    http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-vers-un-coup-de-theatre-susceptible-d-annuler-les-travaux-4590590

    Lundi, devant la Cour administrative d’appel de Nantes, le rapporteur public préconisera l’annulation « totale ou partielle » des quatre arrêtés préfectoraux qui autorisent les travaux de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le motif : la méconnaissance d’un article du Code de l’environnement.

    Les avocats des opposants, ceux d’Aéroports du Grand Ouest-Vinci et l’État ont pu consulter, ce vendredi après-midi, le sens des préconisations du rapporteur public concernant l’appel des recours environnementaux. L’audience est prévue lundi devant la Cour administrative d’appel de Nantes.

    Et la surprise est énorme : le rapporteur public va demander, lundi, l’annulation « totale ou partielle » des quatre arrêtés préfectoraux, datés de décembre 2013, portant sur la loi sur l’eau et les espèces protégées, à la fois pour la construction de la plateforme aéroportuaire et la réalisation des routes d’accès.

    #NDDL

  • C’est bon, chef, j’ai terrorisé mes élèves ! (Élucubrations pédagogiques)
    http://jejoueenclasse.fr/elucubrations/cest-bon-chef-jai-terrorise-mes-eleves

    Vous imaginez ? Notre école qu’on voulait accueillante, celle où nous voulions que les adultes et les enfants puissent vivre dans un climat de bienveillance, cette même école devrait sécuriser les accès, contrôler les identités, supprimer les fêtes, rehausser les murs ou calfeutrer les fenêtres…

    Cette semaine, j’obéissais donc sagement aux instructions, plein de remords avec la sensation de faire une grosse bêtise. Le tableau : mes 26 CP allongés par terre dans la classe fermée à clé et plongée dans le noir, avec consigne de ne faire aucun bruit pour ne pas se faire repérer par le “méchant”… N’y a-t-il pas un problème, là ?

    […]

    En associant notre jeunesse à cultiver la menace terroriste, on joue le jeu des terroristes. Un terroriste veut terroriser, et nous sommes, à mes yeux, les premiers terroristes en apprenant la peur à nos enfants.

    […]

    Que puis-je faire ? Désobéir en refusant de faire ces exercices ? Ils y seront confrontés dans les autres classes… Rassurer les enfants en disant qu’il n’y a que des gentils autour de nous ? On me reprocherait d’élever des Bisounours… Me plier au troupeau en me disant que la société a changé et que nous sommes en état de guerre ? Nous n’avons pas les mêmes valeurs.

    Une chose est certaine, j’ai compris ce jour à quel point nos choix déterminaient la société que nous voulons. Cette société qui a peur, je ne la souhaite pas, je veux une société qui ose vivre, et qui arrive à vivre ensemble : apprendre à s’apprécier, à profiter de nos différences, à régler ensemble nos conflits, à s’encourager, c’est un vrai combat qui commence dans la classe, toutes lumières et portes ouvertes !

    #éducation #école #terrorisme #éducation_à_la_peur

  • Euro 2016 : la #compétition de #football pourrait coûter 2 milliards d’euros aux contribuables
    http://www.politique.net/2016060903-euro2016-cout-de-2-milliards-pour-les-contribuables.htm

    D’après Le Canard enchaîné, « la facture finale, pour les finances publiques, dépassera largement les 2 milliards d’euros ». 2 milliards ? La faute aux partenariats public privé. Toutes les constructions de stade ont été effectuées selon la formule du #PPP : les collectivités locales délèguent la construction des stades à des sociétés privées qui avancent les coûts des travaux. En échange, les collectivités acceptent de payer une redevance annuelle à ces sociétés pendant vingt ou trente ans. Cela permet aux collectivités locales de ne pas payer une trop lourde facture tout de suite, mais de l’étaler sur près de 30 ans. Problème : le coût de la totalité des redevances payées sur trente ans est bien plus élevé que le simple investissement de départ.

    Marrant, les PPP me font penser aux officines qui vendent des #produits de consommation courante aux pauvres… ou aux contrats subprimes qu’on leur a fourgués pour acheter des logements dont on savait depuis le début qu’ils ne pourraient pas se les payer au prix d’une château.
    Au final, les pauvres payent toujours tout bien plus cher que les riches (et tout le monde reste bien à sa place) et les finances publiques se font toujours plus siphonner par les entreprises privées qui renvoient de moins en moins l’ascenseur.

    La question est : pourquoi ces contrats si peu avantageux ?
    #corruption