Canto di chi parte
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67771&lang=it
2024 Io non c’ero ma ero lì
Nel 2019, in un periodo non molto diverso da questo, in cui il problema...
Canto di chi parte
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67771&lang=it
2024 Io non c’ero ma ero lì
Nel 2019, in un periodo non molto diverso da questo, in cui il problema...
▻https://www.youtube.com/watch?v=-NNgoDCJuIk
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni sta l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni sta l’incanto
I sogni sono quello
Che ci capita nel sonno
Fai il bravo e dormirai
Del sonno più profondo
Ero piccolo e ascoltavo
La voce di mio nonno
E la sua parola andava
Oltre il confine del mio mondo
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Un giorno ho capito cosa
Significa soffrire
Cosa ti prende nella gola
Quando e ora di partire
Stringersi forte al cuore
In quell’ultima stretta
‘ lasciarsi andare a quel che sei,
Non sapere che ti aspetta
Lasciarti andare alla corrente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto!
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’e l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Quando la luce che tiene vivi
È un bagliore perso in ogni giorno
E il fuoco della notte
È un respiro senza ritorno
Oltre le onde e le montagne
E i miei anni sulla mano
E il cielo indifferente
Sempre così lontano
La terra all’orizzonte
Come una stella cadente
Spoglio di tutto, vestito di niente
Spoglio di tutto!
Acqua che porta mare,
vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Acqua che porta mare,
Vento che porta pianto
Se guardi il sole ti fa male,
Nei sogni c’è l’incanto
Il gioco a volte vale una scommessa
La vita a volte dura una promessa
O padre di mio padre, oggi più non dormo
i pirati han preso i sogni miei ed il mio ritorno
O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
Ha il sapore del veleno e della febbre che non dà tregua
O padre di ogni padre, anche l’ultima preghiera
Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
Suona come una condanna, ma quale sarà la pena?
I sogni come beni comuni, per una nuova dichiarazione dei diritti dell’uomo. di Giusi Diana
▻https://www.roots-routes.org/i-sogni-come-beni-comuni-per-una-nuova-dichiarazione-dei-diritti-dellu
L’articolo I sogni come beni comuni, per una nuova dichiarazione dei diritti dell’uomo. di Giusi Diana sembra essere il primo su roots§routes.
Des paysages et des visages, le voyage intellectuel de #Felwine_Sarr
Felwine Sarr nous invite, dans "La saveur des derniers mètres", à partager ses voyages à travers le monde, mais aussi un cheminement intellectuel, celui d’un homme qui veut repenser notre manière d’
et redéfinir la relation entre l’Afrique et les autres continents.L’économiste sénégalais Felwine Sarr est l’un des intellectuels importants du continent Africain. Ecrivain et professeur d’économie, il est également musicien. Deux de ses livres ont notamment fait date : Afrotopia (2016) et Habiter le monde (2017). Avec Achille Mbembé, il est le fondateur des Ateliers de la pensée de Dakar. Chaque année, des intellectuels et artistes s’y rencontrent lors d’un festival des idées transdisciplinaire pour “repenser les devenirs africains” à travers des concepts adaptés aux réalités contemporaines.
La littérature, les arts, la production d’imaginaires et de sens demeurent de formidables boussoles pour l’humanité. Nous sommes dans une crise de l’imaginaire, nous n’arrivons pas à déboucher les horizons. (Felwine Sarr)
L’utopie nous dit qu’on peut féconder le réel, faire en sorte qu’il y ait un surcroit de réel. (...) Le premier travail est d’imaginer qu’ "il est possible de..." (...) Il faut reprendre le chantier qui consiste à dire qu’il existe des horizons souhaitables, qu’il faut les penser, les imaginer, et travailler pour les faire advenir. (Felwine Sarr)
Felwine Sarr a été, avec l’historienne de l’art Bénédicte Savoy, chargé de rédiger un rapport sur la restitution des œuvres d’art africaines spoliées lors de la colonisation, remis à Emmanuel Macron en novembre 2018.
Nous devons reprendre notre élan notamment en reconstruisant un rapport à notre patrimoine, à notre histoire. (Felwine Sarr)
Son livre La saveur des derniers mètres (éditions Philippe Rey) est une invitation au voyage intellectuel et physique, le voyage des idées et des hommes, un plaidoyer presque, pour l’importance des rencontres et du dialogue avec l’autre. La confrontation avec des ailleurs (Mexico, Mantoue, Le Caire, Istanbul, Port-au-Prince, Cassis, Kampala, Douala), mais aussi le retour chez soi, l’île de Niodior, sa terre natale, son point d’ancrage, sa matrice. Imaginaire en voyage et voyage des imaginaires.
Goûter à la saveur du monde est un droit qui doit être équitablement réparti. Il faut considérer la mobilité comme un droit fondamental. (Felwine Sarr)
Un récit entre le carnet de voyage, les notes de l’économiste, les réflexions anthropologiques et les évasions poétiques. Une plongée intime dans des transports de la pensée et du coeur.
Voyager permet d’avoir un regard en biais, en relief, à la fois en dedans et en dehors. (Felwine Sarr)
Appartenir à une île, c’est devoir la quitter. (Felwine Sarr)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/des-paysages-et-des-visages-le-voyage-intellectuel-de-felwine-sarr
Lecture d’un texte de #Tanella_Boni :
« Y aurait-il, depuis toujours, des peuples et des individus qui auraient droit à l’#aventure, suivraient leurs désirs de se déplacer en bravant toute sorte d’obstacles, et d’autres qui n’en auraient pas le droit. #Nous_sommes_tous_des_migrants et tout migrant a des #rêves et des #désirs. Certes, les lois doivent être respectées et les passages aux frontières autorisés, on ne part pas comme ça à l’aventure, dit-on. Comme ça, sur un coup de tête. Ou par pur #plaisir. Mais qui donc part aujourd’hui par pur plaisir sur les routes inhospitalières de nulle part. Dans certains pays où le mal-être des individus est palpable, chacun pourrait habiter quelque part, il y aurait moins de migration illégale. Je rêve, tandis que l’on continue de mesurer le seuil de pauvreté dans le monde. De nombreux pays africains vivent en dessous de ce seuil. Tout compte fait, est-ce que je sais de quoi habiter est le nom ? »
–-> à l’occasion du festival Banquet d’été 2020
#faire_monde #restitution #pillage #art #Afrique #colonialisme #imagination #imaginaire #utopie #futur #téléologie_inversée #covid-19 #coronavirus #rêves_collectifs #ouvrir_les_futurs #frontières #habiter #mobilité #migrations #liberté_de_mouvement #citoyenneté #liberté_de_circulation #inégalités #décolonialité #décolonial #décolonisation
–—
Il parle notamment des #ateliers_de_la_pensée (#Dakar) qu’il a co-fondés avec #Achille_Membé
▻https://lesateliersdelapensee.wordpress.com
La saveur des derniers mètres
Ce texte célèbre le #voyage et son charme essentiel : la #rencontre de l’#inattendu. Felwine Sarr y évoque les lieux qu’il découvre lors de ses #pérégrinations, mais aussi les #paysages_intérieurs que ceux-ci dessinent en lui. Car si le voyage est une #déambulation_sensible sur les chemins du monde, il est parfois immobile et se fait au point nul de l’#errance.
Des endroits de son enfance au Sénégal jusqu’aux villes visitées – Kampala, Douala, Mexico, Mantoue, Le Caire, Istanbul, Port-au-Prince, Cassis… –, l’auteur donne à voir, à sentir et à entendre le quotidien, ses angles morts et ses lignes de fuite : les seaux pleins de mollusques portés par des femmes qui « marchent sur l’eau » vers l’île de Kooko, le rythme d’un fado entonné dans une rue de Lisbonne, ou la saveur toute particulière des derniers mètres d’une course à pied… Justesse d’une poésie oubliée du monde, rugosité de ses échos troublés.
L’île de #Niodior est la matrice, un point d’ancrage et de désancrage où Felwine Sarr revient périodiquement. Car si les voyages provoquent l’émerveillement face à l’ailleurs, ils sont surtout un retour à soi-même, et une invite à écouter ses voix les plus intimes.
▻http://www.philippe-rey.fr/livre-La_saveur_des_derniers_m%C3%A8tres-478-1-1-0-1.html
#livre #immobilité
entendu hier Felwine Sarr sur FC, ça donne envie de le lire
MIT Scientists Are Building Devices to Hack Your Dreams
▻https://futurism.com/mit-scientists-devices-hack-dreams
A team of researchers at MIT’s Dream Lab, which launched in 2017, are working on an open source wearable device that can track and interact with dreams in a number of ways — including, hopefully, giving you new control over the content of your dreams.
The team’s radical goal is to prove once and for all that dreams aren’t just meaningless gibberish — but can be “hacked, augmented, and swayed” to our benefit, according to OneZero.
Think “Inception,” in other words, but with a Nintendo Power Glove.
“People don’t know that a third of their life is a third where they could change or structure or better themselves,” Adam Horowitz, PhD student at MIT Media Lab’s Fluid Interfaces Group and a Dream Lab researcher, told OneZero.
“Whether you’re talking about memory augmentation or creativity augmentation or improving mood the next day or improving test performance, there’s all these things you can do at night that are practically important,” Horowitz added.
A glove-like device called Dormio, developed by the Dream Lab team, is outfitted with a host of sensors that can detect which sleeping state the wearer is in. When the wearer slips into a state between conscious and subconscious, hypnagogia, the glove plays a pre-recorded audio cue, most of the times consisting of a single word.
“Hypnagogic imagery or hallucinations is a normal state of consciousness in the transition from wakefulness to sleep,” Valdas Noreika, a psychologist at Cambridge who is not involved in the research told VICE back in 2018.
Hypnagogia may be different for different people. Some say they’ve woken up from hypnagogia, reporting they experienced strong visual and auditory hallucinations. Others are capable of interacting with somebody in the state.
But the Dream Lab might be on to something with its Dormio glove. For instance, in a 50-person experiment, the speaking glove was able to insert a tiger into people’s sleep by having the glove say a prerecorded message that simply said “tiger.”
The device is meant to democratize the science of tracking sleep. Step-by-step instructions were posted online with biosignal tracking software available on Github, allowing everybody to theoretically make their own Dormio glove.
A similar device built by Dream Lab researcher and PhD candidate Judith Amores relies on smell rather than an audio cue. A preset scent is released by a device when the user reaches the N3 stage of sleep, a regenerative period when the body heals itself and consolidates memory. The idea is to strengthen this consolidation using scents.
They hope to let sleepers take full control of their dreams as well. A 2019 “Dream Engineering” workshop hosted by the Dream Lab discussed the world of “lucid dreaming,” a state in which people realize they’re having a dream while they’re dreaming.
“It’s such an exhilarating feeling to lucid dream,” Tore Nielsen, a professor of psychiatry at the University of Montreal said in an MIT blog post. “You can try flying, singing, having sex — it’s better than VR.”
The problem, however, is that the science behind lucid dreaming is still murky. Only an estimated one percent of people are capable of entering this state regularly, making it difficult to study. The brain state during lucid dreaming is also not understood very well yet.
But other researchers are convinced there’s plenty to gain from learning from our subconscious — rather than commanding it with prerecorded messages or scents.
“The unconscious, it’s another kind of intelligence,” Rubin Naiman, sleep and dream expert at the University of Arizona, told OneZero. “We can learn from it. We can be in dialogue with it rather than dominate it, rather than ‘tap in’ and try to steer it in directions we want.”
#Rêves #Cerveau #Interface_Humain_Machine #Neuro_informatique
IM TUNNEL | Theaterstück von Kai-Uwe Kohlschmidt
Und wenn wir fliehen, dann hoffen wir.
Wir hoffen auf die andere Welt.
Das Land gelobt von unser Not und Träumen.
Die Sphinx ein Auge hebt. Ihr Lächeln goldenstarr.
Gehst du den Schritt, den nächsten.
Menemenetekel. Was wiegt mein Ich.
Die Asylrichterin Anna wird mit dem geheimnisvollen Fall der Syrerin Naida konfrontiert. Während der Anhörungen sieht die Richterin plötzlich Gesichter, hat Déjà-vus. Es scheint, als evoziere die Syrerin in ihr diese Bilder von einem Ort, an dem die Richterin als Baby ihre Eltern verlor: ein Fluchttunnel im Berlin der 60er Jahre.
Ihre Mutter Hanna, Schriftstellerin, und ihr Vater Bartsch, Stasi-Offizier, haben sich in zunehmenden Konflikten mit der Gesellschaft in der DDR auseinandergelebt. Fritz, der Bruder der Mutter, ist bereits nach Westberlin geflohen. Er beginnt nun, einen Tunnel zu graben, um ihr und ihrer kleinen Tochter, die noch ein Baby ist, die Flucht zu ermöglichen. Die Widerstände sind vielfältig: Wassereinbrüche, ein Stasi-Gegentunnel, Streit und Verrat...
Alb-und Schachtelträume — die Geschichte der Richterin Anna — die Geschichte der Syrerin Naida. Sind sie nur Reflektionen ihres eigenen Schicksals? Nur eine Imagination? Vielleicht der Schlüssel zu ihrem eigenen Trauma...
▻http://www.kaiuwekohlschmidt.com/theater.html
#théâtre #Allemagne #RDA #Syrie #asile #migration #confrontation #histoire
Entre nos mains
Il n’est presque rien
Des #chimères
D’hier ou de plus loin
Des histoires à rebours
Des #retours_en_arrière
Quand il est trop tard
Rien
Qui ne nous appartient
Des #choix coupables
Qu’on ne choisit pas
Et qu’on fera étendard
Des #rêves increvables
Que le temps crèvera
Entre nos doigts
#Rien
Que nos #hasards vers demain
Rien ?
Jusqu’à l’instant
Après la #fin
Quand vient le #printemps
#graffiti #art_de_rue #poésie #street-art
Vu à #Grenoble, le 17 mars 2019
ping @reka
Je commence ici la suite du fil sur les #graffitis à #Grenoble.
Elle continue celle-ci :
►https://seenthis.net/messages/628739
#art_de_rue #street-art #graffitis #France
Et ici la métaliste :
►https://seenthis.net/messages/745557
23 janvier 2019, Grenoble :
Les jours
passent
à l’improviste
sans prévenir
même pas
un petit texte
un petit
coup de fil
pour dire
Grenoble, 27.01.2019 :
#RIC vite !
RIC = #souveraineté
La catastrophe ferroviaire c’est... #Sarkozy !
#Jean-Pierre_Pernaud : prise d’otage médiatique, complicité de destruction du #service_public
#Macron notre Saigneur :
Signalez-nous
toute #folie
qui vous
semblerait
avoir été
abandonnée
Transport en commun gratuit
Grenoble, 09.02.2019 :
#1983 #49.3
Freedom is slavery
#école, #hôpital, #psy, #TV, #prison —> #enfermement
Grenoble, 16.02.2019
Une vie sans #travail
ZADMAN
Oh ! #Vierge_Marie, toi qui l’a eu sans l’avoir fait
Laisse-nous le faire sans en avoir
Luchamos, luego existimos
Grenoble, 13.03.2019
Un homme dans mon lit, pas dans ma vie
Grenoble, 17.03.2019
PMA pour toutes
On ne veut pas de la #lingerie, mais du #sexe_consenti
Grenoble, 27.03.2019
Mort.e.s aux #frontières
Vente d’#armes et de matériel de #guerre,
expérimentations de #technologies_militaires,
tout ça sous des arguments sécuritaires
et à qui profite ce #business mortifère ?
Et le 28.03.2019 :
Grenoble, 12.04.2019 :
Gant de boxe, gilet jaune biodégradable ?
On est fâchés, mais pas #fachos :
Grenoble, 23.04.2019
#Free_party is not a crime
Grenoble, 05.05.2019 :
Ils ne savait pas que c’était impossible...
... alors ils l’ont fait
#Pont-de-Claix , dans les alentours de Grenoble, 22.05.2019
Grenoble, 01.06.2019
Un peu de place pour l’#amour
Grenoble, 15.06.2019
Quand le gouvernement viole les #droits des peuples, l’#insurrection est... le plus sacré des droits et le plus indispensable des #devoirs
(article 35 de la #Déclaration_des_droits_de_l'homme) :
Grenoble, 18.06.2019
Les tags ne sont pas à vendre, même à prix libre...
St Bru féministe
Désolé pour les #fautes_d'orthographe, j’ai pas mon #smartphone...
Les #quenouilles - Inconscient.e
▻http://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/les-quenouilles-inconscient-e
Le Mercredi 2 janvier 2019, Les Quenouilles vous invitent à une émission-séance que vous pourrez écouter sur un divan, sous une couette ou dans un bar à chicha, par exemple.
Nous tournerons chèvres autour du mot INCONSCIENT.E...
A cette année prochaine là.
(c) Wangechi Mutu, Fallen Heads, 2010
#rêves #inconsciente #égrégore #insconscient #rêves,quenouilles,inconsciente,égrégore,insconscient
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/les-quenouilles-inconscient-e_05971__1.mp3
Je suis une femme de 30 ans et je n’ai jamais agi ... Témoignage d’une gilet jaune de Bourgogne
▻https://tendanceclaire.org/article.php?id=1506
Je suis une femme de 30 ans et je n’ai jamais agi pour la France, mises à part quelques manifestions, toujours entraînée par mes proches. Jamais je n’ai fait quelque chose de moi-même. Mais j’ai pris conscience. A 30 ans, il s’en passe des choses, on fait, malgré soit, un bilan. Et après 13 ans de bons et loyaux services à l’usine, à la caisse d’un supermarché, dans des brasseries, chez des personnes âgées à faire le ménage... J’ai pris conscience, que moi, comme beaucoup d’autres, je serai probablement toujours au smic car je n’ai aucune évolution possible. Et le #smic, il sert à survivre, mais il ne permet pas de vivre dignement. Je pense que depuis que je suis maman, il n’y a pas un seul jour où je ne rêve pas à plus d’argent. Bien sur qu’il y a pire, en France et ailleurs, j’ai un travail, j’ai un toit, j’ai mangé du foie gras à Noël. Mais parce qu’il y a pire on ne peut pas rêver à mieux ? Et cet éventuel mieux ne permettrait pas d’aider aussi les autres, les plus démunis ? J’ai toujours demandé de l’aide, partout où j’allais, pour tenter de vivre dignement. Mais j’ai aussi toujours apporté la mienne. J’ai toujours donné une pièce à un SDF dans la rue, j’ai travaillé bénévolement dans des foyers d’enfants en difficulté, je suis allée faire la toilette de dames âgées qui ne pouvaient plus le faire elles même. Et tout ça juste pour aider.
Les présentations faites, j’en viens à mon message, le vrai.
Nous (ou plutôt vous) avez commencé ce mouvement en réponse à la hausse du prix du carburant, noble cause quand on sait que de nos jours, nous sommes tous obligés de prendre notre véhicule pour aller travailler. Bien sur, si on peut se déplacer à pieds ou à vélo, parfait, mais nous sommes une minorité à pouvoir le faire. Avec toute la meilleure volonté du monde, je ne peux pas aller travailler à 15 kilomètres à vélo avec un enfant de 7 ans. Une fois, une fille que je connais m’a dit « moi je m’en fous du prix de l’essence, quand je vais à la pompe je mets 50 euros à chaque fois donc je ne m’en rends pas compte ». Ok, très bien.
Depuis le début de ce mouvement, nous nous sommes tous éparpillés, et à juste titre. Nous avons abordé de nombreux sujets qui fâchent, qui nous fâchent. Nous nous sommes éloignés de notre idée de base, et je trouve ça bien, nous nous sommes tous réveillés, à notre niveau. Nous ne sommes pas tous agacés pour les mêmes choses et c’est ce qui fait notre force. Notre différence. Nous sommes de gauche, de droite, nous sommes des extrêmes, nous sommes parents, nous sommes célibataires, nous avons 17 ans, nous avons 35 ans, nous avons 60 ans, nous sommes actifs, nous sommes retraités, nous sommes SDF, nous vivons en appartement ou en maison, nous habitons au nord, au sud, nous habitons à la capitale, nous habitons dans des petits villages méconnus. Nous sommes là, ensemble, et nous nous fichons les uns et les autres de qui nous sommes. Restons unis.
On nous prend pour des idiots à la télé, 12 000 personnes samedi 29/12/18 ? Qui peut encore croire à ce mensonge ignoble ? Pour qui veut-on nous faire passer ? Des crétins ignorants qui déambulent dans les rues faute de mieux ? Toutes les pages facebook à elles seules, toutes les vidéos postées prouvent le contraire. Nous n’étions pas 12 000 samedi dernier, nous étions beaucoup plus et vous le savez. Ne nous laissons plus prendre pour des imbéciles, ne nous laissons par traiter de menteurs par des gens qui l’ont décidé. Ces pseudo journalistes qui bavent leurs conneries à la télé me font vomir. Quand tu as décidé d’être journaliste c’est ça que tu voulais faire ? Parler du nouvel album de Jennifer, d’une année sans Johnny, des vacances de Macron à Saint Trop ? Tu voulais nous faire croire, à nous, le peuple, que lorsque les premières neiges arrivent en France alors le reste du monde ne souffre plus, que lorsque les soldes d’été commencent il n’y a plus de famine, que la sortie du dernier film avec Kev Adams était plus importante que le réchauffement climatique ?
TU VOULAIS NOUS FAIRE CROIRE A NOUS, QU’ON ETAIT VIOLENT ?
Tu voulais nous faire passer pour des monstres, des casseurs, des voleurs, des menteurs ? Tu voulais nous faire croire qu’on était 12 000 ce samedi ? C’est ça que tu voulais quand tu as fait ton école, tu voulais divulguer de la merde à la France, à la terre entière ? Tu voulais nous faire croire qu’à cause de nous les magasins perdaient de l’argent ? Tu voulais nous faire croire que Auchan était en souffrance par notre faute ? Sais tu combien d’entre nous peuvent encore faire leurs courses à Auchan ? Tu as voulu obéir, tu as voulu t’écraser, tu as voulu être sûr de bien toucher ton salaire à la fin du mois en nous faisant passer pour des terroristes, très bien, reste bien caché derrière ton bureau.
Car les journalistes, ce sont nous, et nous n’avons pas fait d’école pour ça. Nous sommes allés sur le terrain, le vrai, nous sommes allés au bon endroit et nous avons vu, nous avons entendu et nous avons filmé. Mais ne prends pas nos vidéos qui montrent le vrai visage des gens et des choses. Ne montre pas nos chants, nos danses, nos mots, nos gestes, nos marches pacifiques. Ne montre pas ça tu as raison. Nous avons des yeux et ils n’ont pas besoin de regarder la télé. Pour la première fois depuis des décennies, l’argent que nous avons mis dans nos téléphones nous servent à filmer la réalité de la France.
Car nous avons vu, nous qui étions dehors, comment on traite les femmes, les enfants dans ce pays. Et bien sur les hommes ne sont pas en reste.
Alors je suis allée dehors, moi, la timide, la peureuse, la nerveuse, la stressée de la vie, celle qui trouve toujours autre chose à faire que quelque chose d’important, et j’ai vu. Dijon est une petite ville et nous étions près de 5000 le 15 décembre, un groupe soudé, léger, dans la bonne humeur et la légèreté, à marcher tranquillement. Nous nous sommes trouvés face à des rues entières complètement bouchées, bloquées par des voitures de police et des hommes en uniforme, bloquées par des grillages, bloquées par des hommes casqués, armés, armurés. Nous n’avons pas pu avancer, nous avons été traités de terroristes, les « badauds » ont été enfermés dans les magasins et les restaurants pour que nous ne leur fassions pas de mal. Nous avons rebroussé chemin, dans le calme, avec pour ambiance une mini fanfare et des gens costumés. Nous sommes arrivés à la place de la République, les forces de l’ordre suivaient chacun de nos mouvements. Nous étions là, dehors, debout, à discuter, à observer quand les premières grenades ont été lancées, nous enfumant tous. Alors forcément, moi, comme de nombreuses personnes présentes, nous ne connaissions pas cette sensation d’étouffer, nous ne savions pas ce que ça faisait de ne plus pouvoir respirer, d’avoir les yeux qui brûlent. Et pourtant je voulais rester, je voulais voir, je voulais sentir, je voulais observer. Les gaz en partie évacués, nous nous sommes ressoudés mais les jets ont été de plus en plus nombreux. Personne n’avait chargé, personne n’avait crié, personne n’avait d’arme, personne n’avait pris aucun équipement de la ville pour faire de barricades, de feu ou que sais-je encore. LES GENS ETAIENT JUSTE DEBOUT DANS LA RUE. Et nous avons été chassés, nous citoyens. L’homme est libre d’aller et venir là où bon lui semble et nous avons été privés de ce droit. Nous avons dû fuir contre les forces de l’ordre qui avaient été missionnées et envoyées pour nous faire fuir.
@davduf :
Nous n’avons pas pu avancer, nous avons été traités de terroristes, les « badauds » ont été enfermés dans les magasins et les restaurants pour que nous ne leur fassions pas de mal. Nous avons rebroussé chemin, dans le calme, avec pour ambiance une mini fanfare et des gens costumés. Nous sommes arrivés à la place de la République, les forces de l’ordre suivaient chacun de nos mouvements. Nous étions là, dehors, debout, à discuter, à observer quand les premières grenades ont été lancées, nous enfumant tous. Alors forcément, moi, comme de nombreuses personnes présentes, nous ne connaissions pas cette sensation d’étouffer, nous ne savions pas ce que ça faisait de ne plus pouvoir respirer, d’avoir les yeux qui brûlent. Et pourtant je voulais rester, je voulais voir, je voulais sentir, je voulais observer. Les gaz en partie évacués, nous nous sommes ressoudés mais les jets ont été de plus en plus nombreux. Personne n’avait chargé, personne n’avait crié, personne n’avait d’arme, personne n’avait pris aucun équipement de la ville pour faire de barricades, de feu ou que sais-je encore. LES GENS ETAIENT JUSTE DEBOUT DANS LA RUE. Et nous avons été chassés, nous citoyens. L’homme est libre d’aller et venir là où bon lui semble et nous avons été privés de ce droit. Nous avons dû fuir contre les forces de l’ordre qui avaient été missionnées et envoyées pour nous faire fuir.
Pour le sociologue Bernard Lahire : “Le rêve est le lieu de tous les soucis” - Idées - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/idees/pour-le-sociologue-bernard-lahire-le-reve-est-le-lieu-de-tous-les-soucis,n5
Le rêve n’est pas toujours l’expression d’un désir, n’en déplaise à Sigmund Freud. Nos nuits sont hantées par le monde politique et social, comme le montre le sociologue Bernard Lahire dans son livre “L’Interprétation sociologique des rêves”.
Enquête sociologique dans nos #rêves
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110218/enquete-sociologique-dans-nos-reves
« Lorsque les enquêtés s’endorment, les sociologues ferment les yeux », laissant l’étude des rêves aux psychanalystes ou aux neurosciences. Faire de nos songes des instruments de compréhension sociale constitue l’ambition imposante du sociologue #Bernard_Lahire dans son dernier ouvrage. Entretien.
#Culture-Idées #interprétation_des_rêves #Sigmund_Freud #Sociologie
“Va, Toto !”, de Pierre Creton
▻https://vimeo.com/218753186
Nothing is true...
▻http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/nothing-is-true-
Les Paladins de la Belle Guilde, présents à la console pour vous éclairer, dans ce brouillard épais et visqueux qui obscurcit le jour naissant... sur cette vérité qui réside... ailleurs !
Tracklist :
Trumans Water - Say Hi to the Lie Machine Moodymann - Freeki Mutha F cker Mudhoney - No End In Sight (Alternative Pitch Version) Birthday Party - Marry Me (Lie ! Lie !) Ersatz - Guerre Froide Caroliner Rainbow Open Wound Chorale - Empty Halo Prince Far I - Nuclear Weapon Stephen Encinas - Disco Illusion Beau Wanzer - Balls of Steel Carol - So Low The Mekons - The Sporting Life Gate - Caked
#mensonge #rêves #vérité #musique #mensonge,rêves,vérité,musique
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/nothing-is-true-_04182__1.mp3
Jacques Attali : « La Suisse doit se penser comme un hôtel » Par Roland Rossier - 24 Heures - Mardi 17 Octobre 2017
▻https://mobile2.24heures.ch/articles/59e62cd8ab5c3768aa000001
De passage à Genève, l’écrivain et essayiste français Jacques Attali s’est exprimé, mercredi à Uni Dufour, sur l’intelligence artificielle, à l’occasion de la remise des Prix Latsis universitaires, récompensant chaque année, notamment, des chercheurs de l’UNIGE et de l’EPFL. Interview
Est-ce que la France peut se réformer ?
La France change à une vitesse folle. Et chacun des 60 millions de Français évolue et change chaque jour. On dit que la France est crispée. Mais elle se réforme en permanence et change sans cesse, sur le plan des mœurs, de l’innovation, de l’art, de la culture.
Alors, à quoi est dû ce sentiment largement partagé qui évoque les blocages de la France ?
Ce qui est vrai, c’est que la France modifie assez peu ses lois. Pour une mauvaise raison d’ailleurs, car nous avons de la peine à admettre les changements homéopathiques. Et pour une autre raison : les nations maritimes valorisent le changement, les nations rurales valorisent la permanence.
La France borde pourtant plusieurs mers. Elle aurait pu être une nation maritime ?
Elle a essayé de le faire à huit reprises, comme je l’aborde dans mon dernier livre. Mais la France a choisi d’être une nation rurale car elle possède des terres et une agriculture très riches.
Le gouvernement Macron peut-il réussir à changer la France ?
Lorsque je suis à l’étranger, je n’aborde jamais les questions de politique française. Ce que je peux dire, c’est que la France n’avance pas par réformes lentes, mais par révolutions. Soit sanglantes, soit plus symboliques. Depuis 1945, nous avons connu trois révolutions : 1945, 1958, 1980. Et la quatrième se déroule en ce moment. La France accumule pendant longtemps des besoins de changement, puis elle se met en mouvement. Cela prend du temps car nous sommes une nation centralisée. Notre modèle est très intégrateur : tout le monde y parle la même langue.
Quand a débuté la « révolution » actuelle ?
Cela a commencé il y a trois ans, avec une prise de conscience. Une maturation des réformes s’est ensuite effectuée, poursuivie par la dernière élection présidentielle.
La France va donc garder un rôle moteur en Europe ?
Je suis convaincu que la France est la première puissance européenne déjà aujourd’hui et qu’elle le sera encore davantage demain, car l’Allemagne est malade, démographiquement, technologiquement et financièrement. Dans vingt ans, la France sera de loin la première puissance d’Europe. Economiquement, nous sommes présents dans les meilleurs secteurs : la santé, l’éducation, la culture, l’assurance, les start-up. Sans compter deux autres domaines, peu utilisés : la mer et la francophonie.
Pourquoi à travers la francophonie ?
Aujourd’hui, 180 millions de personnes parlent français. Avec le développement de l’Afrique, il y en aura 700 millions. L’Afrique regroupe un milliard d’habitants, et dans trente ou quarante ans, elle en comptera deux milliards. C’est la grande question du XXIe siècle. Pour l’Europe, cette explosion démographique peut déboucher sur une catastrophe, parce que des centaines de millions d’Africains s’installeront ici, ou alors nous les aidons à bien se développer et le continent sera un formidable marché. Pour l’Europe et pour la France grâce à cette langue commune.
L’immigration a tendance à diviser l’Europe. L’Europe doit-elle accueillir des migrants ?
Malheureusement, tous les pays européens sont d’accord pour contenir l’immigration, et même la réduire. Mais regardons les chiffres : nous sommes 600 millions d’habitants en Europe et nous parlons d’accueillir 200 000 migrants par an. En trois ans, cela ferait 600 000, soit 1 pour mille de la population de l’Europe. Vous vous rendez compte ? 1 pour mille ! Ce n’est pas assez. Nous sommes capables d’en accueillir bien plus. Le Liban doit se débrouiller avec 25% de migrants syriens. L’Europe est aussi confrontée à un effondrement démographique. Et l’accueil des réfugiés fait partie de ses valeurs.
N’existe-t-il pas un décalage entre vos espoirs et les politiques des pays européens ? Et puis l’Europe se met-elle en danger en voulant contenir l’immigration ?
Non, elle se protège. Mais trop, à mon avis. Je sais que je suis très isolé face à ce consensus européen. Mais c’est honteux de ne pas accueillir tous ces gens dignes, magnifiques, souvent bien formés, jeunes, pleins de dynamisme.
Traversons l’Atlantique et tournons-nous vers les Etats-Unis. Donald Trump est-il un homme dangereux ?
Oui. Les Etats-Unis sont représentatifs d’un courant mondial qui se renforce, celui des dictatures de marché. Pourquoi ? Parce que les gens ont besoin de sécurité mais ils veulent aussi gagner de l’argent. Ce cocktail est dangereux. Et le monde est instable, comme en 1910. Les gens vivaient alors très bien. Ils avaient déjà la radio, l’automobile, l’électricité. La démocratie, la globalisation. Et puis le terrorisme – qu’on appelait alors nihilisme –, la crise financière et le protectionnisme ont globalement précipité le monde dans 75 ans de barbarie, de 1914 à 1989. Aujourd’hui, c’est pareil : nous connaissons des progrès technologiques, un potentiel de croissance énorme, des moyens de faire des économies d’énergie massives, une espérance de vie qui augmente. Nous avons tout pour être heureux.
Mais tout peut donc basculer ?
La question environnementale est urgente. Il faut sauver la mer. Nous devons aussi régler le problème de la répartition inégale des richesses et celui d’un désordre mondial dû au fait que les marchés sont plus puissants que les Etats. La probabilité d’une guerre mondiale est considérable. Elle peut se déclencher sur un rien, sur un incident entre les Chinois et les Américains à propos de la Corée du Nord, ou entre les Polonais et les Russes au sujet des pays Baltes…
Et Donald Trump pourrait être un élément déclencheur ?
Oui, car il est imprévisible et erratique. Nous avons échappé à un conflit majeur depuis 1945 car toutes les puissances nucléaires étaient dirigées par des gens raisonnables. Aujourd’hui, à la tête des Etats-Unis et de la Corée du Nord, nous avons affaire à deux personnes peu raisonnables, même si le président des Etats-Unis ne peut pas appuyer sur le bouton nucléaire tout seul. Mais il peut presque le faire tout seul.
Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ne représentent-ils pas également une forme de menace ?
Ceux-là, ce sont les dictateurs du marché. Ils ont prospéré dans une économie libre et parfaite qui a abouti à la formation de cartels. Les GAFA sont dangereux car ils sont en train de maîtriser les instruments de prédiction.
Faut-il casser ces cartels ?
Cela viendra comme ce fut le cas avec l’ancien géant des télécoms ATT aux Etats-Unis. Mais un autre cartel est encore plus dangereux : celui de l’industrie agrochimique, qui prétend breveter la vie sans aucun droit. Les GAFA s’approprient nos données, mais les groupes vendant notamment les semences s’approprient la vie. Ils sont de moins en moins nombreux, après le rachat de Syngenta par ChemChina et de Monsanto par Bayer. Nous devons agir avant qu’ils n’atteignent une trop grande taille.
Comment peut-on contrôler ces groupes ? Il faudrait un gouvernement mondial ?
Oui, il faudrait un Etat de droit mondial. La seule institution internationale se situe d’ailleurs à Genève. C’est l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui s’appuie sur son système de règlement des conflits. Il faut au moins une institution internationale de décartellisation, mais l’OMC a perdu une partie de son pouvoir.
Qui est le mieux armé pour maîtriser les défis de la numérisation, du big data et de l’intelligence artificielle : la Silicon Valley ? La France ? L’Europe ?
C’est en effet un enjeu majeur. Dans ce cadre, c’est la propriété des données, et ce que l’on en fait, qui va être déterminante. L’analyse des comportements des consommateurs permettra de déduire quels biens ou services peuvent être vendus. J’ai écrit en 2006 que les compagnies d’assurances seraient les mieux armées dans ce domaine, en particulier celles qui seront liées aux groupes maîtrisant les données. Les GAFA sont puissants quand ils sont installés dans de vastes marchés homogènes où ils peuvent accumuler les données et les prédictions. Aujourd’hui, deux marchés se détachent : les Etats-Unis et la Chine. Le marché chinois va combler son retard et sera encore plus rapide que le marché américain, car il s’agit, comme je l’ai dit, d’une dictature de marché.
Et la Suisse ? Depuis plusieurs années, le Forum de Davos classe ce pays en tête en termes de compétitivité. A quoi est dû le miracle suisse ?
La Suisse, puissance de taille moyenne, est le contre-exemple absolu de la thèse de mon livre. Je n’ai qu’une explication à ce miracle : le travail. Ce pays est aussi avantagé par le fait de ne pas avoir connu de guerre, par un consensus social très fort et par l’utilisation de rentes de situation qui sont en train de disparaître. Je parle du secteur bancaire, dont les services, d’ailleurs, n’ont pas besoin d’accès à la mer. Mais la finance n’a pas respecté les règles du jeu. Cela ne dure jamais bien longtemps. La Suisse est un pays hors jeu. En termes militaires comme en termes bancaires.
Un pays hors jeu peut-il être pérenne ?
Non. Pas de façon durable. Donc, un processus de banalisation de la Suisse est en marche. Cela dit, la Suisse joue remarquablement bien sa normalisation, de la manière la plus lente possible (sourire). La Suisse a aussi de grandes capacités à accueillir les étrangers. Le secteur de l’hospitalité, au sens large, sera l’un des principaux de l’avenir. Pas seulement sur le plan hôtelier. Le grand métier de demain sera celui de l’empathie.
Les Suisses sont empathiques ?
Oui, à leur façon. D’une manière particulière : c’est ce que j’appelle l’altruisme intéressé !
C’est de l’empathie par rapport à soi-même ?
Ce qui se passe à l’EPFL, par exemple, est assez génial. J’envie l’EPFL. Je regrette qu’elle ne soit pas française. L’EPFL est une sorte d’hôtel d’entreprises. Tout pays doit se penser comme un hôtel et ses habitants comme des hôteliers. Recevoir sans cesse des étrangers. Etre accueillant. C’est ce qui rend la Suisse symboliquement maritime.
Et Genève ?
C’est un cas particulier, Genève est à la fois suisse et française, suisse et internationale. Genève est un paradis particulier. Je me suis souvent dit que si j’avais à m’exiler, ce serait à Montréal ou à Genève. Des gens de toutes sortes de cultures y vivent et s’y croisent.
La Suisse peut-elle rester hors de l’Europe ?
Si j’avais un conseil à donner à la Suisse, c’est d’entrer dans l’Union européenne tout en gardant sa spécificité.
L’Union européenne le permettrait-elle ?
Tout se négocie, tout se négocie… A terme, la Suisse perdra beaucoup en restant à l’extérieur de l’Union européenne, qui est un formidable aiguillon pour accomplir des réformes. Rester dehors, c’est se condamner à s’enkyster au moment où ses particularités sont en train de disparaître. Etre hors jeu et se banaliser, c’est embêtant.
Thémes : Récupérés dans les commentaires de ▻https://www.les-crises.fr/jacques-attali-tout-pays-doit-se-penser-comme-un-hotel
#Jacques_Attali #jacquatalisme Leurs #Réves Des #cauchemars pour les #Suisses et pour nous #néo_libéralisme #géopolitique #hôtel_de_passe #intelligence_artificielle #intelligence_grabataire #soupe_prétentieuse #union_européenne #consternant #gouvernement_mondial #contre-nature #homo_economicus #répugnant #creux #scientologue #vent #vide #domination_des_Gaga
#béhachèlisme #élicohenisme #éricfassinisme, #philosophie_de_plateaux_télé #imaginer_ce_qui_n’arrive_jamais #nostradamus_de_pacotille
La vie est trop courte pour s’épiler la chatte
Es-tu un·e fils/fille de pub ?
Mon #corps, mon #genre, ta gueule
L’#amour est une construction sociale
Legalize trans
Les tas d’urgence
–-> Vu le 10.09.2017 sur ce qu’on appelle l’"autoroute des vélos" à #Grenoble (sur un petit morceau que j’emprunte tous les jours pour aller au bureau).
#graffitis #art_de_rue #street-art
C’est marrant ! mais est-ce que l’amour est « vraiment » une construction sociale ? j’espère pas ...
C’est la construction sociale qui garantie le mieux l’asservissement des femmes et des enfants.
Vu à Grenoble, le 07.01.2018 :
Ras le viol !!!
La #rue nous appartient
Un jour, je le trouverai, le bonheur, au pied d’un arc-en-ciel
En attendant la révolution...
–-> réaction : Organisons un #vote à mains levées et adaptons l’#unanimité la résolution d’arrêter de faire ce tag 100x par quartier
Vu le 09.01.2018 à Grenoble :
Le plaisir est l’ennemi du pouvoir
Vu le 13.01.2017 en roulant à vélo du campus de l’université de Grenoble (#Saint-Martin-d'Hères) à #Grenoble...
Tout brûle déjà ?
La vie n’est pas une start-up
Va te faire dubliner
Sauve un réfugié, mange un préfet
Legalize life
Soyons anormaux
Oh ! Un mur tout blanc
Méfait accompli
Ne dis pas que nous sommes peu, dis seulement que nous sommes déterminé·es
Vu à Grenoble, le 04.02.2018 :
Vus à Grenoble, le 10.02.2018 :
En progrès contre le taux d’abstention
L’inactivité prend un temps de malade
Crève la taule
La police m’ennuie
Vu à Grenoble, le 10 mars 2018
Expulsons les préfets, pas les #exilés
Le #racisme est dans nos murs et dans nos #livres_scolaires. Il est banal et ordinaire. Et ne respecte pas notre #humanité
Vu à Grenoble le 10.03.2018 :
Ni loi, ni travail
Vu à Grenoble, le 24.03.2018 :
« Nous déplorons l’#expulsion de notre ami Sylla vers l’Espagne. Stop Dublin »
Et ensemble, dans une espèce de collage improvisé :
« Sauver des vies n’est pas la priorité de Frontex » (Fabrice Leggeri)
Frontex tue. Une seule solution : fermons Frontex
Cours d’économie néocoloniale et de politique migratoire européenne.
Leçon 1 : Piller l’Afrique pour enrichir l’Europe
Leçon 2 : Bloquer les migrant·es poussé·es à l’exil
« Soyez libre. C’est un ordre »
vu à Grenoble, le 07.04.2018
Vu à Grenoble, le 07.04.2018 :
Je ne veux pas de lingerie.
Je veux du sexe consenti
Mais pour celles et ceux qui aiment bien, la lingerie et le sexe consenti n’est pas incompatible ? Où alors j’ai raté quelque chose ou une référence que je neonnais pas ?
C’est un slogan du 8 mars, offrir des corsets qui gratte à une femme le 8 mars ca me semble l’expression d’un antiféminisme assez profond. Quant à offrir le consentement au moins un jour par an c’est ce que demande Dworkin « je veux une trève des viols de 24h » et ca c’est encore jamais arrivé. Il y a un viol toutes les 10 minutes en France, y compris le 8 mars.
@cdb_77 L’ autotune c’est un logiciel qui permet d’améliorer de façon musicale la voix, tu peux mal chanter, le programme te corrige et embellit. (ou je n’ai pas compris ta questions ?)
Tu as très bien compris ma question @philippe_de_jonckheere, merci pour la réponse !
Vu à Grenoble, le 09.04.2018 :
C’est pas le #doute qui rend fou... mais la #certitude
Le #capitalisme vous pendra
Tue le flic qui est en toi
Ils voulaient qu’on fasse la poussière à la maison ?
Ils nous trouveront dans la rue à disperser les cendres des rôles genrés
Bouger c’est trop bien :
Vu le 22 avril 2018 :
#Frontex dégage !
On nous prend pour des jambons :
A vos #canines !
L’heure de la #révolte a sonné
Rejoins les #meutes
J’ai grandi, ma haine des #fafs aussi
Charlottesville
Les choses graves doivent être traitées avec #légerté
et inversément
Tout ce que je pige pas est homophobe
Le réel est passé par là
Qui s’est donné la peine de lire les milliers de messages, souvent sincères, parfois humoristiques, qui recouvraient les murs du CLV lors de notre départ ? Qui s’est demandé ce que nous avions à dire avant de partir ?
Vu à Grenoble le 15.06.2018 :
« Qui ne se plante jamais n’a aucune chance de pousser »
Vu en juin 2018 :
Vu à Grenoble (et plus précisément à côté du #Patio_solidaire, au campus de la fac), le 23.06.2018 :
vieille tradition…
Tuez-vous... vainqueurs et vaincus sont nos clients !
ca 1936, dit la BNF
▻http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39837705z
Et des oeuvres murales datées 2018, faites dans le cadre du street art fest (▻https://www.streetartfest.org), voici deux trouvailles :
Et vu sur twitter :
"Le #sexisme n’a pas de place à la #fac... ni ailleurs"
#graffiti sur les murs de la fac de Grenoble, signalé par @MHoussayH :
►https://twitter.com/MHoussayH/status/1036500754243170304
Photographiés en septembre 2018 :
ça sera cette #vie et pas une autre
C’est la première fois que #Dassault passe l’arme à gauche :
Une critique au street-art festival de Grenoble sur ce graffiti par la mentoin : « street-art de #droite »
Laisse-nous peindre :
Lucho luego existo :
Les #prisons en #feu, les #matons au milieu :
The daily lies
J’emmerde tous les mecs payés à nous mettre des #amendes :
Le meilleur c’est le #miel :
Need some love ? Sure
I see you :
Tous les #murs sont légaux :
Au pire fermons les yeux sur demain
J’ai plus d’une corde à mon art
De toutes façon je finirai vieille et moche, alors autant prendre de l’avance
De la street-art financée par la municipalité de Grenoble, pour marquer les zones où il faut ralentir (quartier Saint-Bruno)...
Une étoile à l’entrée du quartier :
Et sur les rues :
Quelques restes de street-art sur une maison qui va bientôt être démolie pour être réhabilitée (c’est ce que dit le panneau en tout cas)... street-art en lien avec la #musique :
Quelques interventions d’étudiant·es (on imagine) dans le nouveau bâtiment de la #Cité_des_territoires (Institut d’urbanisme et géographie alpine, Université de Grenoble Alpes).
Ils/elles ont nommé le couloir du 2ème étage #Rue_de_Stalingrad :
Et ils fait cette intervention artistique : « Carré bleu sur fonds blanc » :
Mmmmh ça donne envie de ressortir les bombes tout ça ^_^
Vu en octobre 2018 dans les rues de Grenoble :
L’#enfermement tue
Viens faire un tour au #paradis des #chômeurs :
Emplois fictifs de jeux :
#No_borders :
Rejoins les #meutes :
« Grenoble ne peut pas accueillir tous les #ingénieurs du monde » :
Grenoble, 13.10.2018
Avec et sans autocollant :
Crois en toi :
#Métropole_apaisée... euhhh...
Grenoble, 26.10.2018
Grenoble, 30.10.2018
Etéignez tout et le monde s’allume :
Pendant que les champs brûlent :
Vu à Grenoble, le 04.11.2018 :
#Nelson_Mandela :
Vu à Grenoble, le 09.11.2018
J’ai peur
Les #hipster en gilet jaune
Pref on fera de votre palace des ruines
Yellow is the new black
Vu à Grenoble, 10.12.2018
Sappé·es comme jamais. #Gilets_jaunes
Je suis féministe, j’ai une femme. All men
Signalé par @MHoussayH sur twitter :
▻https://twitter.com/MHoussayH/status/1081857564046970880
Un tag en cyrillique... je ne connais pas la signification...
Nous sommes toutes les descendantes des #sorcières que vous n’avez pas brûlées
Que reste-t-il de toute cette #science ?
Des #cigarettes et des #paquets !
–-----
L’Etat assassine... pas de problèmes, tu es couvert par l’Etat
11.01.2019
cyrillique (ukrainien) : Gloire à l’Ukraine
слава украіні
Irremplaçable @simplicissimus... je pensais bien que c’était lié à l’Ukraine, mais là, confirmation !
En #Arizona, Jim le rancher rêve d’un mur à la frontière mexicaine
Pour beaucoup, la promesse de Donald Trump de construire un mur à la frontière avec le Mexique est irréaliste, mais pour Jim Chilton c’est une question de sécurité nationale... et le seul moyen qu’il retrouve le sommeil.
▻http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/afp/736a0d32d2214d45ed1b7864ca1179f0430ff6dc.jpg?itok=wj8YTeYw
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/en-arizona-jim-le-rancher-reve-dun-mur-la-frontiere-mexicaine
#murs #barrières_frontalières #rêves #asile #migrations #frontières #réfugiés #Mexique #USA #Etats-Unis
I am
Utiliser un langage commun, le dessin, pour créer un pont entre sa voix intérieure et le public. L’artiste chilienne #Marisa_Cornejo répertorie sous forme d’ex-voto certains des #songes qu’elle a faits entre 1999 et 2013 : miracles, événements heureux, mais aussi avertissements, mises en garde, quand ce ne sont pas des cauchemars. Les rêves sont transcrits visuellement avec le plus d’exactitude possible, sans tentative d’interprétation ni usage de clef des songes. Car au-delà de thématiques récurrentes telles que la nostalgie, l’exil, le déracinement, la perte brutale d’un être proche, les préoccupations quotidiennes ou encore l’amour et le désir, l’absurde règne en maître. Quand les choses sont normales, on les oublie ; c’est l’absurde qui aide l’artiste à se rappeler de ses rêves. Elle peut alors récupérer, dessiner, inventorier les aspects obscurs, difficiles, insignifiants, étranges, pour qu’émerge un sens qui lui permettra de se reconstruire comme un tout : I am. Le rassemblement de ces dessins dans un livre participe du processus d’individuation d’une artiste exilée, d’une femme en quête de son énergie vitale et d’une place dans le monde.
Vu ce soir...
"#Rêves_d'or" (titre original : La juala de oro)
Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre aux États-Unis. Pendant leur périple à travers le Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien du Chiapas ne parlant pas l’espagnol et qui se joint à eux.
Mais, lors de leur voyage dans des trains de marchandises ou le long des voies de #chemin_de_fer, ils devront affronter une dure et violente réalité…
Et alors forcément pour pas qu’on s’emmerde, ils nous foutent un dispositif d’images innovant et tout beau : du film dessin... Sauf que au fur et à mesure du film, le budget a dû baisser puisque c’est de moins en moins beau.
Il faisait beau j’aurais mieux fait d’aller faire un tour.
#critique_a_2_balles #walking_life #richard_linklater #2001 #rêves
▻https://www.youtube.com/watch?v=uk2DeTet98o
Broken sleep
▻http://aeon.co/magazine/psychology/why-broken-sleep-is-a-golden-time-for-creativity
Ekirch believes that humans, left to sleep naturally, would not sleep in a consolidated block either.
(...) He identified countless references to ‘first’ and ‘second’ sleeps in English. Other languages also describe this pattern, for example, premier sommeil in French, primo sonno in Italian and primo somno in Latin. It was the ordinariness of the allusions to segmented sleeping that led Ekirch to conclude this pattern was once common, an everyday cycle of sleeping and waking.
(...)
Ekirch found that references to these two sleeps had all but disappeared by the early 20th century. Electricity greatly extended light exposure, and daytime activities stretched into night; illuminated streets were safer and it became fashionable to be out socialising. Bedtimes got later and night-waking, incompatible with an extended day, was squeezed out. Ekirch believes that we lost not only night-waking, but its special qualities, to
Un interview intime... *#Yann_Arthus-Bertrand*
Darius Rochebin reçoit Yann Arthus Bertrand. Dans le sillage de la Fête nationale, il présente les beautés de la #Suisse photographiées du ciel, selon une technique qu’il a éprouvée dans le...
Arthus-Bertrand : « Je ne supportait pas l’#école et l’#autorité »
"On peut toujours réaliser ses #rêves, il faut essayer"
Darius Rochebin : « Vous avez survolé la terre entière, le plus bel endroit c’est quoi ? »
Arthus-Bertrand : « #Chez_moi, avec ma famille, de loin »
« Il n’y a pas d’endroits moches, il n’y a pas de paysages moches. Mon travail c’est d’essayer d’esthétiser »
"Etre un #écolo, c’est aimer la #vie et penser que la vie est belle. C’est de s’aimer soi-même et surtout d’aimer les autres. L’#écologie_politique est morte car elle est dans le combat, alors qu’elle devrait être plutôt dans l’#amour"
#beauté #laideur #moche #paysage #esthétique #esthétisation
▻http://www.rts.ch/video/emissions/pardonnez-moi/6042355-yann-arthus-bertrand.html
#interview #témoignage #photographie
« La Suisse ressemble à ce qu’on croit », dit Arthus-Bertrand
« Il n’y a pas de publicité en Suisse » (—> dans le sens, des panneaux publicitaires)
Darius Rochebin : « Vous avez filmé la terre entière, et la Suisse ça ressemble à quoi ? »
Arthus-Bertrand : « ça ressemble à la Suisse, à l’image qu’on retrouve sur les boîtes de chocolat, c’est-à-dire les #vaches, les #montagnes, les #glaciers ! Et puis les petites #fermes. On sent que ce n’es pas si facile que ça, vous voyez des #paysans qui avaient 20-30 vaches. On m’a dit ’non non , mais ils sont très aidées ! » Ils sont peut-être aidés, mais n’empêche que c’est une vie difficile. "
Minute 11 : images de glaciers et montagnes...
L’association de Arthus-Bertrand au #Congo, #association_Badao :
▻http://www.associationbadao.org
v. dès la minute 16’ des images tournées au Congo dans l’#orphelinat
Le film :
▻https://www.youtube.com/watch?v=YjgDikqDbBU
Minute 19’10 sur le #végétarisme et les #abattoirs : « Ce qui est étonnant c’est qu’on n’arrive pas à filmer les abattoirs des élevages industriels. On ne peut pas faire entrer les caméras, ce qui montre bien qu’il y a un truc qui est gênant pour tout le monde »
Il parle d’un #film qui l’a fait décidé à devenir végétarien, je pense que c’est celui-ci, « #Alma » :
▻http://www.almathefilm.com
Bon après, dans l’interview, quand il parle de cela... je ne sais pas... il fait des liens entre consommation de viande et production de CO2, entre démographie/croissance démographique et problèmes écologiques... il fait ses analyses d’une façon un peu trop simpliste peut-être...
#mythe #stéréotype #chateau_de_Chillon #chutes_du_Rhin
L’interview est intéressant, mais sur ce coup, les questions du journaliste... mah !
L’#écologie_politique est morte car elle est dans le combat, alors qu’elle devrait être plutôt dans l’#amour »
Quel guignol ...
Lever le voile sur les rêves
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/lever-le-voile-sur-les-reves
Énigmatique et incontrôlable, le rêve est une activité cérébrale comme les autres, que les chercheurs peuvent étudier. C’est ce que nous explique Isabelle Arnulf, neurologue spécialiste du sommeil et auteur d’« Une fenêtre sur les rêves », paru chez Odile Jacob.
« Wilhelm, tu es... un rêve qui est devenu réalité... Si, si, ça arrive dès fois ! »
Petit extrait du livre que je viens de lire ce soir (en norvégien) à mon fils avant qu’il ne s’endorme. « Hvem er Wilhelm ? » [Qui est Wilhelm ?]. C’est un livre merveilleux, un peu poétique, un peu philosophique, destinés aux enfants qui se posent des questions sur eux mêmes...
▻http://www.magikon.no/wp/forside/hvem-er-wilhelm-%E2%80%93-constance-%C3%B8rbeck-nilssen-og-akin-duzakin
▻http://www.dagbladet.no/2013/02/07/kultur/anmeldelser/litteratur/litteraturanmeldelser/bok/25630128
Entendu aujourd’hui en Espagne : « si la gauche arrive au pouvoir ils vont tout nous enlever »
Ce n’est pas un multipropriétaire exilé fiscal ni un PDG de grand groupe qui vient de s’auto-augmenter de 39%. C’est un gars de 46 ans, chômeur depuis 3 ans, et qui s’est fait saisir il y a 6 mois son logement qu’il ne pouvait plus payer.
vu sur twitter
▻https://twitter.com/juan_rosell_/status/471696967605964800
#dépolitisation #imaginaire #représentations #rêves_de_droite
▻http://www.peripheries.net/article315.html
« Il te restera toujours tes #rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué. »
▻http://levant.tumblr.com/post/84819245673
“Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.” -...
La science enquête sur le sens des rêves | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
▻http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/01/24/21896-science-enquete-sur-sens-reves
▻http://sante.lefigaro.fr/sites/default/files/styles/450_x_/public/media/field_media_image/PHO694e99c2-7947-11e3-a818-30eec1d1955e-805x453.jpg?itok=76O01BZu
« Que disent vos rêves ? » : cette question, le psychanalyste Carl Gustav Jung avait coutume de la poser à ses patients. Il raconte comment cette interrogation les laissait souvent perplexes. Il ne s’agissait même pas de se lancer dans une interprétation formelle, mais déjà de s’en souvenir, chose qui leur paraissait d’un intérêt tout à fait relatif, pour ne pas dire trivial.
Jung, marchant dans les pas du père de la psychanalyse, Sigmund Freud, accordait pourtant un grand intérêt aux songes, qu’il voyait comme des portes ouvertes sur l’inconscient. Une sorte de langage codé de l’âme. Cet intérêt pour les rêves ne se limite pas à l’âge d’or de la psychanalyse du début du XXe siècle. Il est universel et il a traversé l’histoire. Déjà, des papyrus égyptiens datant de 2000 ans avant J.-C. abritaient des traités d’interprétation des rêves. A Babylone, dans la Grèce et la Rome antique, mais aussi au Moyen Age, en Orient ou en Occident, l’interprétation des rêves tenait une place importante. « Il y a en chacun de nous, même chez ceux qui paraissent tout à fait réglés, une espèce de désirs terribles, sauvages, sans lois, et cela est mis en évidence par les songes », explique Platon dans La République. On voyait alors des présages, des signes des dieux, des symboles prémonitoires d’actions futures dans ces histoires construites en dormant, telles des hallucinations. Dans l’Antiquité, il était coutumier qu’une personne ayant fait un rêve funeste pendant la nuit s’abstienne de toute activité les jours suivants. Difficile, aujourd’hui, d’aller expliquer ça à l’assurance-maladie, à son patron ou à ses clients !
Les attentes face aux rêves n’ont guère changé. Le secret espoir de pouvoir les interpréter pour saisir ce qu’ils cachent anime toujours une bonne partie de l’humanité. Trouver la clé des songes est une quête du Graal à laquelle l’homme n’a pas renoncé. Les scientifiques ont entrepris d’en démonter les mécanismes, partant du principe que le meilleur moyen de savoir pourquoi une voiture avance est d’en étudier le moteur. « Pour comprendre le rêve, il faut se représenter tout le travail nécessaire à sa réalisation, explique le biologiste Jacques Ninio, auteur d’Au cœur de la mémoire (Ed. Odile Jacob). Quels sont les outils disponibles pour construire l’image et y introduire le mouvement ? Où le rêve puise-t-il sa matière première, et dans quel état en dispose-t-il ? Quelles sont ensuite les contraintes techniques dans l’élaboration du scénario, la conception des dialogues, l’accompagnement sonore ? »....