region:le nord-est de la république démocratique du congo

  • Échec de la contre-insurrection dans l’est du #Congo

    OICHA, République démocratique du Congo, 14 septembre 2015 (IRIN) - L’accalmie a pris fin le week-end dernier. Après plusieurs mois de calme relatif en territoire de Béni, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), des assaillants s’en sont pris à deux villages, faisant neuf morts.

    http://www.irinnews.org/fr/report/101994/%C3%89chec-de-la-contre-insurrection-dans-l-est-du-congo
    #RDC #guerre #conflit

  • A life of fear and flight : The Legacy of LRA Brutality in north-east Democratic Republic of Congo

    Un rapport de IDMC à Genève

    http://www.internal-displacement.org/idmc/website/resources.nsf/(httpPublications)/E819329BBACB336CC1257BE9002CFBCC?OpenDocument

    https://dl.dropbox.com/s/lk2crnb65vs7854/lra.png

    A télécharger là :

    http://www.internal-displacement.org/8025708F004BE3B1/%28httpInfoFiles%29/11E62EB4CCF7FE5CC1257BE9002C84D4/$file/idmc-nrc-unhcr-201309-af-drc-une-vie-sous-le-signe-de-la-terr

    Le rapport, Une vie sous le signe de la terreur et de l’exode : Les séquelles des brutalités commises par la LRA dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), que lancent aujourd’hui l’Observatoire des situations de déplacement interne (Internal Displacement Monitoring Centre 6 IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (Norwegian Refugee Council - NRC) avec le soutien de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est consacré au déplacement interne dans la province Orientale, au nord-est de la République Démocratique du Congo et propose un aperçu de la dure réalité de l’existence en territoire LRA.

    Faisant suite à la récente annonce de la nomination de Sœur Angélique comme lauréate de cette année de la distinction Nansen pour les réfugiés décerné par le HCR pour son travail consacré au soutien des victimes de la LRA, le rapport souligne que dans les zones touchées par la LRA en République Démocratique du Congo (RDC), en République Centrafricaine (Centrafrique), en Ouganda et au Soudan du Sud, plus de 20 % de la population totale se trouve actuellement déplacée à l’intérieur de son propre pays.

    « Des proportions aussi élevées sont rarement observées dans le cadre de crises nationales de déplacement » signale M Jan Egeland Secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (Norwegian Refugee Council – NRC). « De tels chiffres sont comparables à ceux rencontrés dans des crises de déplacement interne parmi les plus complexes au monde, comme en Syrie et en Colombie ».

    La peur comme moteur de fuite et comme obstacle au retour

    « La LRA a derrière elle une longue histoire de violence extrême et elle a commis certaines des pires atrocités de masse au monde » affirme J. Egeland. « La peur viscéralement ancrée qu’inspire ces années de violence, signifie qu’aujourd’hui, la moindre rumeur de ce qui pourrait être perçu comme une activité de la LRA suffit à faire fuir des villages entiers terrorisés ».

    Le rapport souligne également et explique pourquoi ceux qui ont été déplacés lors d’attaques antérieures de la LRA, sont trop effrayés et traumatisés pour retourner chez eux ; jusqu’à 55 % des 320 000 personnes actuellement déplacées par la LRA dans la province Orientale vivent cette situation de déplacement depuis près de 5 ans.

    Une diminution de la violence ne doit pas entraîner une diminution de l’aide apportée

    « Même si nous avons connu des situations de déplacement prolongé dans d’autres zones de la RDC, ce sont les taux incroyablement élevés de peur et de traumatisme au sein des communautés qui rendent ce cas si unique et si particulier » poursuit J. Egeland. « C’est cette terreur extrême qui alimente la répétition et la longévité de ce déplacement ».

    « La diminution des attaques de la LRA ne doit pas être la justification d’un retrait prématuré de l’aide » explique à nouveau J. Egeland. « Plus que jamais, les communautés touchées par la LRA ont plus que jamais besoin d’une assistance spécialisée et à long terme, comme par exemple d’un soutien post-traumatique et d’aide aux anciens captifs confrontés à la stigmatisation. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons nous assurer que les personnes déplacées réussirons collectivement à avancer et à dépasser les terribles atrocités qu’elles ont subies au cours des 30 dernières années, et à retrouver la paix ».

    #lra #afrique #rdc #centrafrique #ouganda

  • En #RDC, le plus ancien parc naturel d’Afrique menacé par l’exploitation pétrolière
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/02/en-rdc-le-plus-ancien-parc-naturel-d-afrique-menace-par-l-exploitation-petro

    C’est le plus ancien parc naturel d’Afrique, celui qui recèle, aussi, la plus grande #biodiversité : le parc national des Virunga, situé dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), est aujourd’hui menacé par des projets d’exploitation pétrolière, alerte le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans une campagne de mobilisation lancée jeudi 1er août.

    Et là les arguments sont é-co-no-mi-ques ! C’est fou comment, pour défendre un bout de nature, certains comme WWF épousent de plus en plus souvent des arguments économiques et les institutionnalisent. Pour le pire !

    Alors que le gouvernement congolais a accordé des permis d’exploration couvrant 85 % de sa surface, le WWF estime que la RDC ferait mieux d’y investir dans la production d’énergie hydraulique, la pêche et l’écotourisme. Selon un rapport, en anglais, du cabinet Dalbeerg Global Development Advisors, la RDC pourrait ainsi gagner 1,1 milliard de dollars par an, et créer 45 000 emplois permanents.

    Outre les revenus du #pétrole, le #tourisme pourrait #rapporter 235 millions de dollars, la #pêche, 90 millions, l’#énergie_hydraulique, 10 millions, tandis que, plus indirectement, les services rendus par les #écosystèmes (séquestration du carbone, fourniture d’eau et prévention de l’érosion des sols) rapporteraient près de 64 millions de dollars. Enfin, le fait de préserver les ressources naturelles pour les générations futures représenterait une valeur de 700 millions de dollars par an.

    De tels chiffres ne sont toutefois réalisables qu’en temps de paix, précise le WWF. Une condition loin d’être acquise, dans cette zone du Nord-Kivu gangrénée par les combats entre l’armée congolaise et différents groupes rebelles, notamment le M23. Dans ce contexte, la valeur annuelle du parc est pour l’instant estimée à 49 millions de dollars.

    #crétins_abyssaux #capitalisme #pétropathe #environnement #ça_me_troue_le_cul