region:le nord-ouest du pakistan

Malala Yousafzai - Wikipédia
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Malala Yousafzai ou Malala Yousufzai (en ourdou : ملالہ یوسف زئی) est une militante des #droits_de_la_femme pakistanaise1 née le 12 juillet 1997 à Mingora, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa. Elle vit à Mingora, principale ville du district de Swat, dans le nord-ouest du #Pakistan, une zone proche de l’influence des #talibans. Symbole de la lutte pour l’#éducation des #filles et contre les talibans, elle a reçu plusieurs distinctions du gouvernement pakistanais suite à ses prises de position alors que sa région est l’objet d’une lutte entre les talibans pakistanais et l’#armée.

Le 9 octobre 2012, elle est #victime d’une tentative d’assassinat où elle est grièvement blessée, #attentat condamné par toute la classe politique du pays. Elle est transférée vers l’hôpital de Birmingham au Royaume-Uni le 15 octobre pour suivre un traitement plus poussé.

Le 9 octobre 2012, elle est victime d’une tentative d’assassinat par des talibans du Tehrik-e-Taliban Pakistan à la sortie de son #école 1. Très gravement blessée au cou et à la tête, elle est transférée par hélicoptère à l’hôpital de Saidu Sharif, puis à l’#hôpital militaire de Peshawar. Alors que son transfert à l’étranger pour subir des opérations est évoqué, l’hôpital militaire annonce le 10 octobre vers 17 heures que la balle qui était dans sa tête a été retirée avec succès après cinq heures d’opération. Selon un médecin de l’hôpital, la balle a percé le crâne mais n’a pas touché le cerveau, alors que selon d’autres sources hospitalières, son cerveau a été affecté5. Malala reste cependant inconsciente, et vu son état préoccupant, l’armée précise qu’un avion se tient prêt à la transférer vers Dubaï. Le 11 octobre, elle est transférée dans l’hôpital militaire de Rawalpindi, mieux équipé6.

Le 15 octobre, elle est transférée vers l’hôpital de Birmingham au Royaume-Uni à bord d’un avion médicalisé fourni par les Émirats arabes unis, accompagnée d’une délégation de militaires pakistanais. Les médecins britanniques et internationaux parlent d’un long chemin vers la guérison, et mettent en avant leur importante expérience concernant les blessés de guerre, puisque l’hôpital soigne les soldats britanniques gravement blessés en Afghanistan7.

Le 3 janvier 2013 Malala a quitté l’hôpital Queen Elizabeth de Birmingham (en) afin de poursuivre sa rééducation à domicile, avant un éventuel retour pour une opération de reconstruction du crâne8.

#plo

#AFP : #Pakistan/#drone : 16 insurgés tués
►http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/17/97001-20101217FILWWW00359-pakistandrone-16-insurges-tues.php

Au moins seize insurgés ont été tués dans trois frappes de drones américains visant le district tribal de Khyber, dans le nord-ouest du Pakistan, ont annoncé aujourd’hui des responsables pakistanais. Ces tirs de missiles ciblent pour le deuxième jour consécutif la même région, la vallée de Tirah, limitrophe de l’Afghanistan.

J’adore la novlangue de ce communiqué de l’AFP :
– aucun recul sur l’utilisation de « drones » ou de « missiles » pour viser des individus,
– les victimes sont des « insurgés » ; sans même de guillemets ; pourtant, aucune soldatesque « occidentale » n’est sur place pour vérifier de visu, puisque l’assassinat s’est fait à coup de drônes, et on peut supposer qu’il y a encore moins de journaliste de l’AFP pour valider l’info ; mais bon, si vous vous mangez un missile, vous êtes forcément un « insurgé-sans-guillemets » ;
– si les cadavres sont des « insurgés », les bombardements sont des « frappes » ; pure novlangue de bidasse ;
– pas de problème moral grave à ce qu’on tire des missiles sur des habitations à partir de drones (tout cela doit être d’une précision redoutable, et l’identité des victimes garantie) ;
– mais évidemment, efficacité de la « première frappe » « tuant au moins cinq insurgés », la seconde « tuant cinq autre insurgés ». Et le troisième, « dans le village de Sandana », a « touché un camp d’insurgés », « six militants ont été tués ».

Le pisse-copie de l’AFP qui écrit que des tirs de missiles effectués depuis des drones télécommandés à quelques centaines de kilomètres de distance, visant explicitement des « habitations », « dans le village », ont tué sans guillemets des « insurgés », j’espère qu’il dort bien la nuit.