#Boko_Haram s’est débaptisé cette année, en se ralliant à Daesh : ils se nomment désormais « le Gouvernorat d’Afrique de l’Ouest de l’Etats Islamique ». Depuis qu’ils ont souscrit au cahier des charges scrupuleux qui leur a été soumis par Daesh, leurs tactiques militaires se sont améliorées, leur dangerosité s’est accrue et leur communication sur internet s’est fortement développée.
Au #Sénégal, on est bien conscient d’être au cœur des interactions sociopolitiques qui traversent l’espace saharo sahélien, comme le décrit ce rapport de 29 pages, publiée par le SAHEL RESEARCH GROUP. Comment le Sénégal traverse-t-il l’épreuve de la crise sahélienne ?
Ipode, un think tank sénégalais, rappelle à juste titre avec des arguments solides, le leadership du Sénégal dans la sous région, son efficacité en matière de renseignement et de lutte contre l’émigration clandestine.
Et, à l’Ecole de Guerre de Dakar, on sait bien que la victoire sur le terrorisme appelle davantage à lutter contre la précarité socio-économique, source de frustrations pouvant être instrumentalisées par les pseudo-djihadistes.
Au début de l’été, le président sénégalais, Macky Sall évoquait clairement la menace islamiste en Afrique subsaharienne. Il s’exprimait le jour même où le groupe djihadiste Ansar Dine promet de "multiplier les attaques en Côte d’Ivoire, au Mali et en Mauritanie, des pays qui travaillent avec les ennemis de l’islam".
Au #Cameroun, c’est après un attentat suicide que les autorités camerounaises ont décidé d’étendre l’interdiction du port du voile intégral à l’ensemble dy pays, allant cette fois jusqu’aux régions de l’Est et du Littoral.
C’est sur un pont frontalier emblématique de la guerre contre les islamistes que les soldats nigérians ont tenu à saluer leurs collègues camerounais et tchadiens pour l’action concertée des trois armées qui a permis de repousser les avancées du groupe qui terrorise la région.
Car dans plusieurs villages isolés de la région, c’est bien loin des projecteurs médiatiques, que Boko Haram terrorise et massacre les populations locales, en les décapitant et parfois même en tirant les peaux sur les cadavres pour mieux épouvanter les villageois après leur départ.
Comment mettre fin au attaques de Boko Haram, qui ont déjà causé plus de 15.000 morts recensés rien qu’au Nigéria, alors que les raids dans l’extrême nord du Cameroun sont de plus en plus fréquents ?
Il y a un plus d’un moins, le gouvernement camerounais a rendu officielles les neufs mesures qu’il a prises pour lutter contre Boko Haram qui compliquent aussi sérieusement les libertés des populations : interdiction des regroupements et fermeture des débits de boisson après 18h, interdiction de la vente à la sauvette, restriction de la circulation des véhicules à deux roues et surveillance des mosquées, où les prêches des imams vont être plus attentivement écoutés.
La chaîne d’information continue francophone Africa24 détaille ainsi dans un reportage, diffusé pendant son journal, l’ensemble des nouvelles mesures prises pour lutter contre le terrorisme, qui consistent aussi… à reconduire à la frontière des travailleurs des pays voisins, comme on le voit dans ce reportage de France24.