• Des #services_publics pour combattre les #inégalités
    http://oxfamilibrary.openrepository.com/oxfam/bitstream/10546/314724/15/bp182-public-services-fight-inequality-030414-fr.pdf

    De fait, les services publics atténuent l‟impact d‟une répartition inégale des richesses et permettent une redistribution en mettant des « #revenus_virtuels » dans la poche de chacun. Or, pour les plus pauvres et ceux qui touchent de petits salaires, ces « revenus virtuels » peuvent être égaux – voire supérieurs – à leurs revenus réels. En moyenne, dans les pays de l‟OCDE, les services publics représentent l‟équivalent de 76 % des revenus nets (post-impôts) des plus pauvres, contre à peine 14 % de ceux des plus riches6. C‟est dans le contexte d‟énormes écarts de revenus que nous constatons le véritable
    « pouvoir de nivellement » des services publics.

    Les « revenus virtuels » fournis par les services publics réduisent les inégalités de revenus dans les pays de l‟OCDE de 20 % en moyenne7, et d‟entre 10 et 20 % dans cinq pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Mexique et Uruguay)8. Les données émanant du FMI9, de l‟Asie10 et de plus de 70 pays en développement et en transition mettent en évidence les mêmes tendances que dans les pays les plus pauvres du monde : le fait que les services publics permettent de combattre les inégalités partout dans le monde.

    Au Mexique, et même au Brésil grâce à la Bolsa Familia, son programme de transferts monétaires (qui a été primé), l‟éducation et les soins de santé contribuent deux fois plus à la réduction des inégalités économiques que les impôts et les allocations sociales seuls. Mais une taxation régressive dans de nombreux pays latino-américains, dont le Brésil, risque de compromettre la possibilité de lutter contre les inégalités grâce à la redistribution fiscale, et entrave un investissement encore plus important dans la #santé et l‟#éducation.