• Coupures de courant : va-t-on fermer des écoles pendant que les remontées mécaniques seront préservées ? - Basta !
    https://basta.media/Coupures-de-courant-va-t-on-fermer-des-ecoles-pendant-que-les-remontees-mec

    Puisque cette liste des 14 000 sites préservés est à ce jour confidentielle...

    Comment dès lors ne pas avoir l’impression, à nouveau, comme lors de la pandémie de Covid 19, que votre gouvernement tente de masquer ces terribles manquements derrière des décisions technocratiques qui mériteraient d’être débattues et derrière une stratégie politique consistant à faire de chacune et chacun d’entre nous le coresponsable d’une situation énergétique qui nous échappe pourtant ? Que penser de l’application Ecowatt [3], qui, sous couvert de mise à disposition de l’information, laisse 14 millions d’entre nous, en situation d’illectronisme, hors d’un système d’alerte numérisé alors que, dans le même temps, l’accès aux numéros d’urgence n’est pas garanti ?

    • En septembre dernier, à la sortie d’une réunion avec certains membres de votre gouvernement, les maires des stations de ski avaient assuré avoir obtenu l’engagement du gouvernement qu’il n’y aurait « pas de coupures électriques dans les stations de ski ». Les stations de ski font-elles partie de ces 14 000 sites jugés prioritaires ? À quel titre ? Quoi qu’il en soit, comment comptez-vous justifier l’annulation de trains du quotidien et la fermeture d’écoles et de crèches pendant que les remontées mécaniques de Megève ou Courchevel continueront à fonctionner ? Pourquoi ne pas arrêter au contraire l’ensemble des remontées mécaniques en cas de besoin de délestages ?

      La question ne se limite pas aux stations de ski. Les panneaux publicitaires lumineux, aux consommations énergivores, vont-ils continuer à fonctionner pendant que certains d’entre nous n’auront pas de courant pour réchauffer la soupe à 19 heures ? [1] La piscine en plein air chauffée à 28°C du Lagardère Paris Racing dans le 16e arrondissement de Paris continuera-t-elle à distraire ses membres select quand les ascenseurs des tours des quartiers populaires d’Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois ou Grigny seront arrêtés ? L’aéroport du Bourget (aviation d’affaires) continuera-t-il à fonctionner quand la ligne 13 du métro à Paris sera mise à l’arrêt ? Ce que l’on débranche dit beaucoup de la société dans laquelle vous voulez que nous vivions.

    • https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/il-est-sorti-de-ses-gonds-face-aux-risques-de-coupures-d-electricite-la

      Depuis qu’un porte-parole d’Enedis a assuré que les malades sous respirateurs ne seraient pas « prioritaires », le président et la majorité s’agitent pour ne pas faire peur aux Français.
      .../...
      Depuis l’Albanie (!!!) , le chef d’État français a donc délivré un message à tous, et notamment adressé au fournisseur d’énergie et à son propre gouvernement. « Le travail d’EDF, c’est de faire tourner les centrales, le travail du gouvernement, c’est qu’il y ait une planification, le travail de tout le monde, c’est qu’on déroule la sobriété », a-t-il ajouté. « Les scénarios de la peur, pas pour moi ! On reste tous unis et on avance », a conclu Emmanuel Macron, qui a également jugé « stupide » le « débat » qu’il avait « entendu ces dernières heures » sur les risques de coupures d’électricité. Et de conclure que « le rôle des autorités et des entreprises publiques, ce n’est pas de transférer la peur ni de gouverner par la peur ». 

      En coulisses, la Première ministre a été priée d’aller dédramatiser devant l’Assemblée nationale, a appelé à ne pas « agiter de fausses peurs ». « Contrairement à ce que des propos maladroits ont pu laisser penser, nos hôpitaux seront toujours alimentés en électricité et les personnes malades à domicile seront toujours prises en charge », a rassuré Elisabeth Borne. Pour ces patients à hauts risques, un dispositif existe.

      #bouffons_sinistres #abrutis_cosmiques #crétins_abyssaux

    • La consommation énergétique (encore) en baisse en France
      https://www.tf1info.fr/conso/crise-energie-sobriete-la-consommation-energetique-encore-en-baisse-en-franc

      La consommation énergétique en France est à la baisse.
      Selon #RTE, la consommation d’#électricité a observé un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019).
      La consommation de #gaz, elle, a baissé en octobre, notamment du fait du temps clément.

      Dans un contexte international de flambée des cours de l’énergie, la consommation de gaz et d’électricité en France comme en Europe est surveillée de près. Pour le moment, une tendance à la baisse est enregistrée. Pour autant, il est encore trop tôt pour déterminer si cela peut s’expliquer par les appels à la sobriété passés par le gouvernement.

      .... Côté électricité, la tendance à la baisse se maintient en France, avec un recul de 5,8% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), selon des données publiées mardi 22 novembre par RTE. Cette diminution est légèrement plus forte que la semaine précédente où la consommation d’électricité était en recul de 5,4% sur une semaine, ce qui permet à la baisse sur les 4 dernières semaines de se maintenir à - 6,5% de moyenne par rapport à la période 2014-2019.

      Selon le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, la baisse "est largement concentrée dans le secteur industriel, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie", semblant souligner que les appels à la sobriété passés par le gouvernement à travers la présentation d’un plan sur le sujet, le 6 octobre dernier, ont été en partie entendus. Ces données sont effectivement_ "alignées sur les températures normales pour la période" et sont indépendantes des valeurs exceptionnellement douces relevées dans l’Hexagone aux mois d’octobre et de novembre.

      Pour autant, le gestionnaire du réseau a prévenu que "l’effet baissier" enregistré pourrait se réduire "au cours des prochaines semaines s’il est majoritairement observé dans des secteurs pas ou peu thermosensibles, comme l’industrie"_. Si l’entreprise s’est dite confiante vendredi sur le fait que le réseau tiendrait pour la fin de l’année, elle a prévu des risques de tensions plus élevés en janvier, en raison du redémarrage plus lent que prévu de réacteurs nucléaires d’EDF.

    • Une photo prise le 30 novembre 2022 d’une longue piscine fumante en plein air, alors que les température hivernales s’installent, a fait le tour des réseaux sociaux. Il s’agit de la piscine extérieure chauffée du Lagardère Paris Racing, située dans le très luxueux 16ème arrondissement de Paris. Propriété du marchand d’armes Largardère, cette piscine dont l’eau est à 29°C toute l’année est fréquentée par le gratin de l’élite économique et politique parisienne.

      La coupe du monde du ski a lieu en Haute Savoie du 15 au 18 décembre. Mais la montagne manque de neige. Pour assurer un l’épreuve de biathlon, le site du Grand Bornand a fait venir 24.000 mètres cube de neige artificielle… par camions !

      https://contre-attaque.net/2022/12/07/sobriete-pas-pour-tout-le-monde

    • et donc :
      – on se fait enfumer
      (complexité accrue = enfumage quasi sûr)
      – par les actionnaires
      (la case en rouge en haut à droite)
      – depuis 20 ans

    • Cet objectif s’est concrétisé par la séparation entre les activités de distribution, de production et de commercialisation, afin que des nouvelles entreprises d’électricité puissent se lancer dans le jeu. Mais à l’approche des années 2010, les concurrents de l’ex-entreprise publique ont protesté : en raison du parc nucléaire français, payé par le contribuable français et désormais amorti, EDF reste l’entreprise la plus compétitive. Impossible donc d’instaurer la concurrence. L’idéologie face aux faits n’avait pas dit son dernier mot : en 2010, la loi NOME instaure le principe de l’Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique (Arenh) qui oblige EDF à vendre à prix coûtant à ses concurrents un quart de sa production. Le fournisseur d’énergie est contraint de céder une grosse quantité de son électricité nucléaire à sa propre concurrence à un tarif régulé s’élevant depuis le 11 mars 2022 à 46,20 euros par mégawattheure, un prix cassé par rapport au marché, où le mégawattheure s’échangeait le 22 août à plus de 600 euros. Cette aberration économique doit s’accompagner d’engagement de la part des fournisseurs alternatifs : par exemple, répercuter ce bon deal sur les prix offerts à leurs consommateurs, et surtout investir enfin dans la production d’énergie… ce qu’ils ne font pas, et ce qui explique en grande partie le manque de capacité énergétique que connaît le pays actuellement : « les concurrents [d’EDF] sont simplement des traders qui achètent et vendent leur électricité sans installer de la puissance de production qui aurait fait d’eux de vrais acteurs du marché », expliquait le secrétaire général de la branche Énergie du syndicat Force Ouvrière, Alain André, à franceinfo en août 2022.

  • Retours sur la conférence de presse de #RTE du mercredi 14 septembre : Perspectives du système électrique pour l’hiver 2022-2023.

    Monsieur Bidouille sur Twitter

    C’est parti pour la conférence qui vous dira si vous avez bien fait d’acheter des bougies 🕯️

    https://threadreaderapp.com/thread/1569959420372680711.html
    https://twitter.com/MrBidouille/status/1569959420372680711

    La conférence de presse en question : https://www.rte-france.com/actualites/conference-presse-mercredi-14-septembre-perspectives-systeme-electrique-

    #électricité #prix #inflation #EDF #RTE

  • Négociations salariales : comme de « l’électricité dans l’air » mais pas dans les câbles ...

    Grève des agents de l’énergie – En France, des coupures de courant ont touché la population | Tribune de Genève
    https://www.tdg.ch/en-france-des-coupures-de-courant-ont-touche-la-population-965839029385

    De la tension dans l’air : une grève d’agents de l’énergie a provoqué jeudi des coupures d’électricité de quelques heures dans le Nord et l’Ouest pour des dizaines de milliers de foyers et dans des entreprises, les syndicats réclamant une hausse des salaires.

    A Angers, le CHU « en tension » mis hors tension :
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/panne-d-electricite-a-angers-175-000-clients-prives-d-electricite-dans-

    Même chose au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers où trois groupes électrogènes ont permis de maintenir un fonctionnement normal.
    « La sécurité des soins a été assurée », précise la direction du CHU. Trois groupes électrogènes, l’un situé au sein de l’établissement, rue Larrey, le deuxième au service de soins de suite et de réadaptation de Saint-Barthélemy-d’Anjou et le troisième au pôle médico-social Saint-Nicolas, ont permis d’alimenter en électricité les différents bâtiments. Ils peuvent tenir trois jours.

    https://my-angers.info/06/02/mouvement-social-la-coupure-de-courant-qui-touche-plus-de-175-000-foyers-a-angers/109432

    Lors d’une telle panne électrique, 3 groupes électrogènes prennent le relais au CHU, au Pôle médico-social Saint-Nicolas et au SSR de Saint-Barthélemy d’Anjou. L’autonomie est de 3 jours, mais en réalité illimité, puisqu’il suffit de les réalimenter, précise les services du CHU d’Angers.

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/pourquoi-une-coupure-d-electricite-a-angers-et-ses-alentours-les-explic

    L’action, à laquelle auraient participé une cinquantaine de grévistes, est justifiée par le syndicat pour « mettre la pression », dans le cadre de revendications pour des hausses de salaires qui concernent l’ensemble du secteur de l’énergie.
    Un courrier au préfet
    « Dans l’Ouest, cela fait trois mois que le mouvement est engagé », poursuit Jean-Marc Bozzani. Avec en point d’orgue, donc, une coupure volontaire, ce jeudi midi, sur le site occupé de La Corbière, à Saint-Barthélemy-d’Anjou, mais aussi sur deux autres sites de l’agglomération. Sur ce point, la CGT assume.
    Mais l’animateur régional tient à préciser : « Il y a deux mois, nous avons envoyé un courrier au préfet pour prévenir qu’en cas de refus de la direction de nous écouter, il faudrait s’assurer du fonctionnement des groupes électrogènes pour l’hôpital, les pompiers, les établissements pénitentiaires… » En somme, selon la CGT, l’action ne serait pas née sur un coup de tête. Et la préfecture était prévenue…
    Augmentations insuffisantes
    Pour les grévistes, les hausses de salaires restent insuffisantes dans le secteur. « Plus 0,3 %, relève Jean-Marc Bozzani. Alors que RTE a fait 661 millions de bénéfices et que le patron s’est lui-même octroyé 28 % d’augmentation. »
    Conséquence : « Cela commence à générer des démissions. On n’en est pas encore au stade critique de l’hôpital, mais ça inquiète forcément. Et les collègues partent dans des entreprises avec 30 %, 40 %, 50 % de salaires en plus. »

    #salaires #grève #luttes_sociales #syndicats #RTE

    • Ouverture par le parquet d’Angers d’une enquête de flagrance.

      https://my-angers.info/06/03/coupure-electrique-a-angers-le-procureur-de-la-republique-prend-la-parole/109456

      Après la gigantesque coupure de courant volontaire d’agents de RTE impactant 175 000 foyers dans le département , le Procureur de la République d’Angers a pris la parole sur son réseau social.
      « Les pouvoirs publics attendent rarement qu’on leur demande de prendre leurs responsabilités. Une enquête est ouverte depuis ce midi des chefs de mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à la liberté du travail. Les plaintes sont reçues par la police ou le parquet. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Enqu%C3%AAte_de_flagrance_en_droit_fran%C3%A7ais

      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/LEGISCTA000006151876/#LEGISCTA000006151876

      Est qualifié crime ou délit flagrant le crime ou le délit qui se commet actuellement, ou qui vient de se commettre. Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque, dans un temps très voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique, ou est trouvée en possession d’objets, ou présente des traces ou indices, laissant penser qu’elle a participé au crime ou au délit.
      A la suite de la constatation d’un crime ou d’un délit flagrant, l’enquête menée sous le contrôle du procureur de la République dans les conditions prévues par le présent chapitre peut se poursuivre sans discontinuer pendant une durée de huit jours.
      Lorsque des investigations nécessaires à la manifestation de la vérité pour un crime ou un délit puni d’une peine supérieure ou égale à cinq ans d’emprisonnement ne peuvent être différées, le procureur de la République peut décider la prolongation, dans les mêmes conditions, de l’enquête pour une durée maximale de huit jours.

  • Festin du vent d’Autan contre RTE
    Toulouse, 18 janvier 2020

    L’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Festin-du-vent-d-Autan-contre-RTE-Toulouse-18-janvier-2020

    Samedi 18 janvier, à l’appel du comité de soutien toulousain à l’Amassada, dans le cadre de la Semaine contre l’expansion énergétique, une centaine de personnes se sont réunies à la Cépière, devant les locaux de RTE (Réseau de transport d’électricité, filiale d’EDF) pour un festin. Cette action est pensée comme une manière pour la lutte contre l’éolien industriel de venir visibiliser les campagnes asservies à la métropole. Puisque RTE n’entend pas la colère des territoires sacrifiés, ces derniers ont décidé de s’inviter devant leurs locaux. Afin de ne pas rester dans l’ombre à laquelle ils nous assignent, nous partageons ici un récit pour vous raconter ce repas haut en couleur.

    Arrivé·e·s en fin de matinée avec bottes de paille, bancs, aligot et farçous, elles·ils se sont installé·e·s devant les grilles. À côté d’une éolienne artisanale qui posait le décor, des banderoles ont été déployées sur lesquelles on pouvait lire : « De l’Amassada à Toulouse, NON à l’éolien industriel », « RTE dégage », « Soyons la horde du vent d’Autan », « Contre l’expansion énergétique ».

    Un plaidoyer des-terres et éloquent a été déclamé, provoquant huées et éclats de rire. Il était question de juger les exactions commises par le Réseau de transport d’électricité au nom de la sainte « transition » énergétique. Celui-ci a laissé place au discours du vent d’Autan, allié et porte-parole de l’Amassada dans cette lutte. (...)

    #Toulouse #Aveyron #RTE-EDF #Amassada #éolien_industriel #résistance #solidarité #Autan

  • L’Amassada en exil
    Grève de la destruction du monde à Saint-Victor

    https://lavoiedujaguar.net/L-Amassada-en-exil-Greve-de-la-destruction-du-monde-a-Saint-Victor

    Ce 5 décembre, succès du blocage de la route empruntée quotidiennement par un incessant trafic de camions. Une petite cinquantaine de personnes a suffi pour bloquer la sortie des gravats du chantier de 10 heures du matin jusqu’à la fin de la journée.

    La gendarmerie en sous-effectif n’a rien pu faire pour nous déloger de la D31. Dans un étrange ballet ensoleillé une trentaine de gendarmes nous poussaient et telle de l’eau nous coulions sur la route, sans laisser prise aux provocations des flics. À une bifurcation nous avons décidé de remonter vers le point de blocage en prenant par les champs pour revenir devant les flics. Nous sommes ainsi remonté·e· au carrefour de départ pour constater joyeusement que les dix camions bloqués n’avaient pas bougé d’un poil. Les renforts militaires n’arrivant pas, comme c’est le cas habituellement, ce sont les camionneurs qui ont fini par faire demi-tour sous nos applaudissements. La gendarmerie a aussitôt reflué, nous laissant maîtres des lieux.

    Cette petite brèche ouverte dans le déroulement normal du chantier d’une grosse infrastructure RTE en cours de construction nous redonne du courage. Nous saluons aussi les syndicalistes CGT EDF qui nous ont apporté leur soutien. Tout le monde a bien compris que bousiller les retraites, spéculer sur l’électricité et annihiler le peu de terres agricoles qui reste sont des actes qui appartiennent à une même logique de destruction. (...)

    #Aveyron #Amassada #RTE-EDF #chantier #grève #blocage

  • Communiqué de l’Amassada en exil sur le week-end de résistances

    https://lavoiedujaguar.net/Communique-de-l-Amassada-en-exil-sur-le-week-end-de-resistances

    Il pleut toujours, on se remet doucement du week-end dernier, les dernières copain·e·s viennent de partir, et c’est avec le séchoir encore plein de choses trempées qu’on vous écrit ce communiqué.

    On voulait tout d’abord adresser une pensée particulière aux quatre copain·e·s inculpé·e·s qui ne pouvaient pas être présent·e·s ce week-end. C’est RTE qui devrait être interdit de territoire, pas nos ami·e·s. Le procès aura lieu le 11 mars au tribunal de Rodez, soyons nombreux·ses pour les soutenir !

    Ce week-end, prévu un mois après les expulsions, était une date importante pour nous, pour la suite de la lutte dans le Sud-Aveyron et ailleurs. Tout cela nous a un peu stressé·e·s au début, avec des conditions météorologiques qui auraient difficilement pu être pires. Se sentir soutenu·e·s dans ces moments difficiles nous a fait beaucoup de bien, et on espère que ce week-end aura été un grand moment de rencontres autour des luttes sur la production et le contrôle de l’énergie. (...)

    #Aveyron #RTE-EDF #résistance

  • Texte des occupant·e·s de l’Amassada lu pendant la Fête du vent

    https://lavoiedujaguar.net/Texte-des-occupant-e-s-de-l-Amassada-lu-pendant-la-Fete-du-vent

    Lors de la cinquième Fête du vent, première depuis l’occupation permanente du lieu, un texte écrit collectivement par celles et ceux qui y habitent a été lu, ici retranscrit.

    L’Amassada est habitée de manière permanente depuis un an déjà. En effet, en septembre 2018, des membres de la lutte ont lancé un appel à venir s’installer sur le plateau de Saint-Victor. Occuper l’Amassada, ce n’est pas juste dormir sur place, c’est y construire un quotidien, rechercher une autonomie, se réapproprier des savoirs. Malgré la présence hostile de la police et la menace permanente de destruction des lieux, nous avons souhaité nous inscrire sur le territoire et nous projeter dans le temps. Constructions, potagers, événements, assemblées ont rythmé notre vie ici.

    L’occupation ne nous a pas isolé·e·s du reste du monde. Au contraire, le début du printemps a été pour nous l’occasion de nous déplacer, d’aller voir d’autres lieux, de créer des liens avec les gens que nous rencontrions. Au fil des moments partagés, des rires, des craintes, etc., de la confiance se crée, et c’est avec beaucoup de plaisir que l’on recroise, parfois à l’Amassada, parfois ailleurs, des personnes rencontrées dans l’année. Des liens forts, des amitiés, des amours se développent et c’est toute une nouvelle cartographie qui s’ouvre à nous en fonction de potes habitant dans un village à côté ou de lieux de lutte en Allemagne, en Angleterre ou à l’autre bout de la France. (...)

    #Aveyron #méga-transformateur #EDF #RTE #éoliennes_industrielles #occupation #résistance

  • Des éoliennes accusées de tuer des vaches L’essentiel/afp - 24 Mai 2019
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/des-eoliennes-accusees-de-tuer-des-vaches-16134698
    Des dizaines de vaches meurent chaque année sans explication, refusent la traite et se comportent bizarrement... Depuis 2012, un village français vit un cauchemar.

    Des dizaines de vaches qui meurent chaque année sans explication, refusent la traite et se comportent bizarrement... Depuis l’arrivée d’éoliennes en 2012, c’est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s’avouent désemparés. Avec environ 250 vaches de race normande perdues depuis 2013, l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l’un de ceux qui a le plus été passé au peigne fin par les experts.
    « Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se trouve à 600 mètres de la stabulation », raconte Murielle Potiron, 52 ans. Baisse de la production laitière, difficultés à vêler, retards de croissance, mais aussi, dans l’exploitation voisine de quatre kilomètres de Céline Bouvet, vaches qui refusent d’avancer sur une partie de la route qu’elles empruntaient pourtant quotidiennement pour aller au pré... Les éleveurs se plaignent eux de maux de tête, de douleurs aux jambes et d’insomnies.

    Fuites de courant électrique dans le sol

    Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains affirmant ressentir des troubles similaires. Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l’installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol. « Notre robot de traite est au croisement de deux failles d’eau dans un sous-sol riche en fer et en étain, le tout à quelques centaines de mètres d’un câble 20 000 V enterré à 60 cm qui relie les éoliennes entre elles. Cela ne fait pas bon ménage », assure Didier Potiron, qui confie « ne pas pouvoir tenir une année de plus » et réclame un « arrêt total du parc pendant trois semaines », pour déterminer la responsabilité des éoliennes.

    Une hypothèse jugée trop coûteuse, l’exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80 000 euros par jour. En Allemagne, première puissance éolienne d’Europe, la Fédération des producteurs laitiers interrogée par l’AFP dit n’avoir jamais entendu parler de problèmes similaires sur des vaches. « Il devrait y avoir des cas partout en France où 8 000 éoliennes ont été installées », renchérit France Energie Eolienne (FEE), qui représente la filière.

    À Conquereuil, bourgade située à 20 kilomètres au nord, Sylvie Bignon, 48 ans, raconte aussi avoir subi une baisse de la qualité de son lait et ressenti d’importants maux de tête après l’arrivée de cinq éoliennes. Dans la Somme, l’ancien éleveur Yann Joly, installé depuis 1995, affirme lui avoir vécu « une descente aux enfers » depuis la construction de 12 éoliennes en 2011 à 1,8 km de sa ferme.

     #énergie #éoliennes #électricité #éolien #éoliennes_industrielles #résistance #énergie_éolienne#environnement #énergie_renouvelable #éolienne #rte #capitalisme #edf

  • Rejoindre l’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Rejoindre-l-Amassada

    Il semble que beaucoup de rumeurs courent sur l’occupation de l’Amassada : on aurait été expulsés, il n’y aurait plus personne, on aurait des chats entraînés au combat contre la police… Tout est faux (sauf pour les chats). L’Amassada est occupée de manière permanente depuis septembre et le nombre d’occupants n’a fait que progresser depuis le début, et ce malgré la répression et le dur climat hivernal.

    Malgré les moments difficiles, le stress, le froid, la pluie, jamais la motivation n’a baissé, malgré la possibilité de voir notre lieu de vie rasé chaque jour, jamais nous n’avons arrêté de lutter, de construire et de nous projeter à plus long terme.

    Ces derniers mois, nous avons été sur la défensive, sous pressions policières, d’appel d’urgence en appel d’urgence, sous le coup des procès des copains et copines, et chaque jour prêts à voir des machines de chantier débarquer.

    Mais la situation a changé : l’astreinte de 2 000 euros par jour imposée par RTE (Réseau de transport d’électricité) pour l’occupation du lieu est tombée et avec ça le plus gros risque pour les occupant·e·s. (...)

    #Aveyron #Amassada #éoliennes_industrielles #RTE #occupation

  • Carnaval es arrivat ! Manifestation de soutien à la lutte !
    Rendez-vous le samedi 9 mars à Millau

    L’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Carnaval-es-arrivat-Manifestation-de-soutien-a-la-lutte-Rendez-vous-

    Cet hiver a vu naître un mouvement inédit qui s’est dans un premier temps opposé à la taxe carbone, vision punitive d’une écologie de façade ou les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre en sont exemptés : transport aérien et maritime ; agriculture industrielle ; énergie ; extractivisme et économie numérique.

    Depuis quatre ans, nous dénonçons la mascarade de la transition énergétique, le développement tout azimut d’énergies dites renouvelables dans les territoires ruraux sacrifiés par des rapaces de la finance alors même qu’aucune garantie n’est donnée sur une possible sortie du nucléaire. Au contraire le passage à la voiture électrique est l’assurance de voir dans les années qui viennent la construction de nouveaux réacteurs.

    Depuis quatre ans, nous empêchons la construction d’un mégatransformateur et ses lignes THT à Saint-Victor qui est l’un des maillons essentiels à la poursuite du saccage — l’Amassada est, en ce sens, un rond-point occupé depuis quatre ans. Ce territoire dans lequel nous vivons est depuis trop longtemps géré par des élus et des bureaucrates déconnectés. Défendons-le !

    #Aveyron #Amassada #RTE #éoliennes_industrielles #mégatransformateur #résistance #carnaval #Millau

  • Invitez-vous à l’Amassada !

    https://lavoiedujaguar.net/Invitez-vous-a-l-Amassada

    Qu’importe les tentatives de RTE (Réseau de transport d’électricité) pour nous intimider et faire taire toute contestation, nous sommes déterminés à défendre nos campagnes contre leur industrialisation forcée, comme nous l’avons prouvé à nouveau en nous retrouvant samedi 19 janvier pour fêter les quatre ans de l’Amassada comme il se doit ! Des masques, des rires, des danses surtout, qui nous ont réchauffé le cœur et le corps.

    RTE ne pourra jamais détruire tout ce que nous avons construit pendant ces quatre années, et nous continuerons à défendre ce hameau, symbole de notre lutte. Ce fut un moment de joie et de chaleur, dont nous avions bien besoin. L’hiver est parfois rude sur nos causses. Nos chaumières laissent passer quelque vent glacial, et ce sont les êtres qui passent, même en courant d’air, qui nous donne la force de tenir.

    Nous appelons toutes celles et tous ceux qui le peuvent à venir nous rejoindre sur le site avec du matériel, des denrées, ou simplement de la bonne humeur et des sourires, que ce soit le temps d’un tour de ronde, d’un chantier, ou pour y voir éclore les premiers bourgeons du printemps.

    Défendre ce hameau, c’est aussi et avant tout défendre les campagnes contre le saccage des promoteurs industriels, et dénoncer la mascarade de la transition énergétique !

    #Aveyron #RTE #éoliennes_industrielles #résistance #ZAD

  • Ce lundi soir, le prix de l’électricité sera anormalement élevé sur les marchés de gros en Belgique J-Fr. Noulet avec S. Heynderickx et M. Allo - 22 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_ce-lundi-soir-prix-de-l-electricite-anormalement-eleve-pour-la-belgique-

    L’expert en énergie de l’ULG, le professeur Damien Ernst, tire la sonnette d’alarme. Observateur avisé des marchés de l’électricité, il a remarqué que sur le marché de gros, la « bourse » où se fixe le prix de l’électricité, par le biais de l’offre et de la demande, la Belgique se retrouvera dans une situation très défavorable ce lundi 24 septembre à 21 heures.

    Le prix du mégawatt sera dix fois supérieur au prix moyen observé dernièrement. « L’électricité est une commodité qui se vend d’heure en heure sur les marchés de gros. Ce qu’on observe lundi, vers 21 heures, c’est un prix de 411€ par mégawatt/heure pour l’électricité. C’est de l’ordre de dix fois la moyenne du prix observé pour l’électricité en 2017. Et plus important, on remarque que ce prix de 411 euros est uniquement observé en Belgique. Il est assez élevé mais reste plus ou moins normal sur les autres pays », explique Damien Ernst.
    Ce prix sera observé à 21 heures. Il devrait ensuite redescendre vers des valeurs moins élevées. Mais, Damien Ernst juge la situation inquiétante car cette augmentation intervient tôt en fin d’été : «  ces pics de prix risquent de se prolonger et d’être de plus en plus fréquents dans les mois qui viennent parce que le froid arrive, avec plus de consommation d’électricité. Et aussi parce qu’en novembre, on passe de 2000 MW de nucléaire à 1000 MW. On perd encore un réacteur de nucléaire. Cela va favoriser la fréquence de ces pics de prix sur les marchés qui vont se répercuter sur la facture du consommateur », l’expert en matières énergétiques.

    Le fait de ne pouvoir actuellement compter que sur une partie des réacteurs nucléaires installés sur le territoire pénalise le marché belge. « On a juste 2000 MW de nucléaire sur les 6000 installés. C’est principalement cela qui explique ce pic de prix, ce 411 euros par MW. C’est déjà extrêmement tendu sur les marchés. Cela signifie qu’on est tout proche de notre limite en terme de sécurité d’approvisionnement », poursuit Damien Ernst.

    Les conséquences pour le marché belge ?
    « Cela veut dire une explosion de la facture d’électricité pour les gros consommateurs et aussi pour tous les clients résidentiels qui sont soumis à un contrat à prix variable. Tous les clients qui ont un contrat à prix variable vont le voir, c’est un impact immédiat. Les clients qui ont un contrat à prix fixe verront au terme de leur contrat prix fixe, lorsqu’ils vont le renouveler, qu’ils sont exposés à un prix de l’électricité beaucoup plus élevé que celui qu’ils payent à l’heure actuelle », selon Damien Ernst.

    Ce pic risque surtout d’avoir des conséquences pour les gros consommateurs, principalement les industries gourmandes en électricité : « Les industries sont plus exposées que les ménages à ces volatilités sur les marchés de gros. Elles risquent de voir, au cours de cet automne leur facture d’électricité augmenter de 40 à 50%, voire plus, par rapport à ce qu’elles payaient l’année passée », estime Damien Ernst.

    Mais les ménages ne seront pas épargnés si ces prix élevées devaient perdurer sur les marchés de gros. Selon Damien Ernst, pour un ménage moyen, cela pourrait représente un surcoût de 100 à 150 euros en plus par an. Ce montant pourrait être plus élevé si les prix de l’électricité continuaient leur croissance.

    Que faire ?
    Selon le professeur, la marge de manœuvre est étroite à l’heure actuelle. Si les prix de gros de l’électricité sont plus élevés pour la Belgique que pour d’autres pays, c’est aussi parce que les capacités d’importation sont limitées : « Si on n’avait pas une limite sur la capacité d’électricité qu’on peut importer, notre prix serait similaire aux prix observés sur les autres marchés européens. Il faudrait changer la doctrine de gestion des réseaux électriques pour pouvoir importer un maximum d’électricité. Mais c’est une situation sur laquelle on a peu de contrôle actuellement », conclut Damien Ernst.

     
    #electricité #énergie #pénurie #privatisation #europe #néo-libéralisme #néolibéralisme #idéologie #THT #RTE #spéculation

  • Communiqué des habitants et habitantes
    du hameau libre de l’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Communique-des-habitants-et-habitantes-du-hameau-libre-de-l-Amassada

    Depuis ce samedi 15 septembre, la lutte contre le transformateur Sud-Aveyron et plus largement contre la farce de la transition énergétique a pris un nouveau tournant. Cela fait plusieurs années que nous avons entamé ce combat par divers moyens : information, rencontres locales et internationales, actions, fêtes... Aujourd’hui, il ne nous reste plus que nos corps à opposer à RTE (Réseau de transport d’électricité) et son monde de désolation.

    Bien sûr il serait plus facile de se taire et d’aller voter quand on nous l’ordonne. Nous avons choisi d’occuper les terres de La Plaine à Saint-Victor tant qu’il le faudra.

    Nous appelons le maximum de gens à converger sur l’Amassada pour la Fête du vent du 21 au 23 septembre. (...)

    #Aveyron #RTE #éoliennes_industrielles #mégatransformateur #résistance #occupation #Fête_du_vent

  • Lettre de l’Amassada
    Marche pour le soulèvement de nos territoires
    et invitation pour la quatrième Fête du vent
    les 21, 22 et 23 septembre 2018

    https://lavoiedujaguar.net/Lettre-de-l-Amassada-Marche-pour-le-soulevement-de-nos-territoires-e

    Bonjour à toutes et tous, cette année 2018 la Fête du vent aura lieu les 21, 22 et 23 septembre, malgré les menaces d’expropriation. Le projet RTE (Réseau de transport d’électricité) de méga-transfo et son enquête publique sont attaqués juridiquement (même si les recours ne sont pas suspensifs quant à la décision des ministères et de la préfecture). Face au sacrifice des territoires sur l’autel du néolibéralisme fou, nous avons décidé de nous défendre. Comme partout ailleurs en France où résonne une même idée : contre le rouleau compresseur de ce système, oui des utopies concrètes existent et résistent. L’exemple de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes le montre en pleine lumière. C’est la réalité de demain qui prend forme sous nos yeux.

    Alors cette quatrième Fête du vent se voudrait être une pièce parmi cette réappropriation du présent, de nos vies, des espaces que nous habitons. Ici aussi on sème sa ZAD... Le samedi 22 sera l’occasion d’une grande marche-convoi de Saint-Affrique vers l’Amassada, suivi d’une assemblée de lutte. (...)

    #Aveyron #RTE #méga-transformateur #éoliennes_industrielles #résistance #mobilisation #territoire

  • Près de 200 000 personnes touchées par une panne d’électricité à Paris, Levallois et Neuilly 16 Mai 2018 - France Info
    https://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/hauts-de-seine/levallois-perret/pres-de-200-000-personnes-touchees-par-une-panne-d-electricite-a-paris-

    Le courant a pu être rétabli chez 172 000 clients « avant 16h20 », puis chez les 4 800 derniers clients privés d’électricité à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) un peu avant 18 heures.

    Privées de courant. Près de 200 000 personnes ont été touchées par une coupure d’électricité, mercredi 16 mai, dans l’après-midi, dans les 8e, 16e et 17e arrondissements parisiens, ainsi que dans les communes de Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Un « incident technique dans un poste électrique de Levallois » est à l’origine de cet incident, qui a débuté à 15h45, explique Réseau de transport d’électricité (RTE), contacté par franceinfo.

    L’incident, dont l’origine n’est toujours pas connue, s’est terminé un peu avant 18 heures . "La mobilisation des équipes de RTE et de Enedis a permis de rétablir l’électricité chez 170 000 clients, avant 16h20", précise aussi RTE, qui alimente en haute tension le réseau électrique. Les 4 800 derniers clients privés d’électricité ont été rétablis moins de deux heures plus tard.

    "Très concrètement, plus personne ne pouvait téléphoner, l’Hôtel de ville était alimenté via le groupe électrogène, raconte à franceinfo Isabelle Balkany, première adjointe au maire de Levallois. _ On a été obligé de faire le tour des équipements pour voir si personne n’était coincé dans les ascenseurs et on a évacué le Conservatoire

    et le Centre aquatique par précaution, parce que tout est électrique." _
    . . .

    #électricité #Levallois-Perret #Paris #Neuilly-sur-Seine #Balkany #déglingue #RTE

    • L’information a été reprise par Le Parisien, Les Echos, BFM . . . pas en 1 er page.
      + Le Figaro : commentaires :

      Michel ASTEGIANO
      Pourtant les Balkany ont la réputation d’être des habitués des petites et grosses coupures à s’en faire des hernies fiscales à force d’en manipuler .

      jlb4337
      J’habite en Charente maritime et les coupures de courant sont de plus en plus fréquentes mais les journaux n’en parlent pas. Le problème c’est qu’on ne connait jamais la ou les causes.

      galite
      Seule solution radicale : Une centrale nucléaire à Longchamps.
      Ben quoi , tous les actionnaires Areva , qui habitent dans le coin , disent que c’est sans danger ...

  • Aude : à la cité de l’Espérance, il y a de l’électricité dans l’air - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/04/03/aude-a-la-cite-de-l-esperance-il-y-a-de-l-electricite-dans-l-air_1640820

    A Berriac, une communauté gitane qui vit entassée à proximité d’un transformateur a porté plainte contre une filiale d’EDF après de multiples cas de cancers. Mais la procédure, longue, a fini par entamer la cohésion historique des habitants.

    Michel Soulès n’aime pas secouer sa mémoire : à chaque mouvement de tête, c’est une vie d’un proche qui tombe. « Mon père ? Décédé des suites d’un #cancer de la vessie, de la gorge et du poumon. Mon frère ? Deux cancers, au poumon et au cerveau. Chez mes grands-parents : pareil. » Assis dans le gros fauteuil de sa mère, tasse de café à la main et cernes cendrés, le maire du village de Berriac (Aude), 56 ans, élu en 2009, renonce à quantifier le malheur des familles voisines. Combien de parents, de cousins, « d’enfants gitans » ont-elles perdu ici, à la cité de l’Espérance ? Michel n’en a plus la moindre idée. Depuis l’arrivée de « sa communauté » en 1968 sur ce terrain situé à quatre kilomètres de Carcassonne et déjà occupé par le « mortel » poste électrique #EDF, les cas de cancers, leucémies et arrêts cardiaques se sont trop vite multipliés pour qu’il puisse tous se les remémorer. Sa seule certitude : « Ce trou à rats est un enfer toxique qui n’épargne personne. »

    Jugement final

    De loin, c’est une forteresse d’acier. Un poste électrique perché sur la petite colline de #Berriac, relié à deux lignes aériennes et dix pylônes surchauffés à 225 000 volts. Un monstre de ferraille qui ne laisse entrevoir à travers ses entrailles que des bribes vétustes du quartier de l’Espérance. De près, c’est une enclave humaine. Un ensemble pavillonnaire de 3 hectares, hors du village, de 21 #HLM et d’une quinzaine de propriétés privées réunissant environ 300 #gitans. Puis, tout autour et jusqu’au ciel, un grésillement sourd et continu, à rendre fou. Quinze de ces habitants, soutenus par le maire, ont fini par porter plainte au printemps 2015 contre EDF et sa filiale #RTE afin de « constater les préjudices » liés à la présence de ces lignes à très haute tension (#THT) sur leur état de #santé. Mais les procédures judiciaires engagées par le tribunal administratif de Montpellier sont depuis quasiment au point mort, enlisées dans des désaccords d’experts. Agence régionale de santé, Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques, Institut du cancer de Montpellier… Tous sont allés sur le terrain mesurer l’impact des ondes électromagnétiques, mais aucun n’en est revenu avec les mêmes conclusions.

    Y a-t-il, oui ou non, un lien établi entre les pathologies des résidents de l’Espérance et le dispositif RTE ? L’attente d’un jugement final s’enlise au vu d’une date de procès toujours indéfinie. Aujourd’hui, les convictions des gitans se sont muées en cri de colère ou de rancœur, chambardées par l’impatience. Et l’union collective s’est métamorphosée en une division interne, cristallisée autour de la problématique du relogement. L’#Espérance avait été bâtie pour la communauté après l’incendie en 1967 de leur ancien lieu de vie, une décharge nommée la Cavayère. Mais face au silence judiciaire et aux rumeurs d’une bataille perdue d’avance, il y a désormais ceux qui se battent pour quitter la cité et ceux qui veulent à tout prix y rester. Un sentiment d’appartenance tourmenté de l’intérieur, sonnant le glas d’un vivre-ensemble vieux de cinquante ans. « Nous sommes maintenant divisés en deux camps, se risque à résumer Rémi (1), 45 ans, intérimaire dans le BTP et grande figure du quartier. La mobilisation contre le transformateur électrique a été un moyen de resserrer des liens qui commençaient déjà à se perdre au sein de notre communauté. On a retrouvé, durant une courte durée, notre solidarité passée. Mais les gens sont épuisés face au silence des autorités. Beaucoup adoptent donc un comportement individualiste. » Lui a choisi de rester malgré les maux de tête et les nuits d’insomnie. Par respect pour ses deux parents morts, irréductiblement attachés à ce lieu historique. Par respect aussi pour cette propriété familiale, dont il est l’héritier, construite par ses aînés avec « ardeur et sueur versée » après des années « de galère » en location, à sept dans une HLM de deux chambres.

    « Petit paradis paisible »

    Lætitia et Thomas sont tout aussi attachés à la cité. Ce couple de trentenaires, parents de trois enfants, avait choisi d’y revenir en 2016 après une dizaine d’années d’absence. Nostalgiques d’une jeunesse radieuse vécue à l’Espérance. « Tous les deux, nous avions ce souvenir d’un petit paradis paisible, où toutes les familles se côtoyaient et vivaient en harmonie. Nous voulions offrir la possibilité à nos gamins de vivre la même chose, entourés de tous leurs cousins. » Un choix qu’ils regrettent désormais. La potentielle dangerosité électromagnétique du poste ne les trouble pas outre mesure. En revanche, le manque de convivialité des voisins de ruelle « les excède », tout comme « l’insalubrité » devant leurs maisons, les voitures sans pneus s’enracinant sur leurs places de parking et la ferraille entreposée sur les aires de jeux. « Les éboueurs n’osent même plus passer tellement c’est dégueulasse, se crispe la jeune maman. C’est ma cousine qui nous a cédé la maison. Elle ne nous a rien dit sur l’état du quartier. J’ai été trahie par un membre de ma famille. Jamais ça ne serait arrivé à l’époque de mes parents. »

    Voici donc le seul moyen pour fuir l’Espérance : revendre sa maison à un « membre du clan », trop attaché à son environnement pour décamper, en lui proposant un prix d’achat qui avoisine les 30 000 euros. « Nos parcelles n’ont aucune valeur car tout le monde sait que cet endroit s’expose à un taux anormalement élevé de maladies », se désole Laura, 31 ans, déterminée à quitter les lieux « pour l’avenir » de ses jeunes enfants. Mais personne ne lui a jamais fait de proposition pour son pavillon. « Ici, c’est comme un élevage de bétails qui serait élevé aux médocs. Qui achèterait ? » Côté locataires, c’est la même impasse : le bailleur social Habitat audois ne « voit pas d’urgence » à les reloger tant que la dangerosité de la structure électrique n’est pas « officiellement avérée ». Coincés et résignés, beaucoup de riverains ont finalement accepté la situation.

    Lydia, 57 ans, le corps abîmé et le pas perdu, reçoit avec pudeur dans son petit logement social. Depuis quatre mois, elle « fait le deuil » de son frère aîné, mort des suites d’un cancer. Ils résidaient dans la même rue avec leur sœur cadette. « Notre Antoinette a aussi perdu son mari d’un cancer. Cela n’étonne plus personne. On s’est tous plus ou moins habitués aux mauvaises nouvelles. » Sarah a connu les flammes de la #Cavayère, les rêves permis par l’Espérance, puis les premières désillusions, le destin maudit. Mais partir pour aller où ? « Si c’est pour nous éparpiller dans ces grandes tours populaires de Carcassonne, je ne bougerai jamais, assure-t-elle. Moi, je veux simplement la paix sociale, donc pas de mélange. Soit on reloge toute la communauté à un autre endroit, soit personne ne quitte la cité. Restons une seule et grande famille. »

    « Cage à poules »

    Changement de génération, changement de tonalité. Aurélie, 32 ans, fait partie de cette minorité d’habitants qui a choisi de « se défaire du reste du groupe » sans en être peinée. Se considérant comme « chanceuse », elle a déménagé en novembre 2016 à Carcassonne. Figure de proue de la mobilisation contre EDF, elle a fui les lignes à haute tension, bien sûr, mais également « les manières de vivre gitanes ». Elle explique : « Je ne voulais pas rester dans cette cage à poules. Et je suis fière de voir ma fille ramener des copines d’école à la maison, de faire des sorties avec les voisins de mon nouveau lotissement. Je n’attendais que cela, m’ouvrir enfin aux autres. » Sa mère, qui vit toujours à la cité, lui rend parfois visite. Mais la jeune femme ne côtoie presque plus le reste de sa famille et ne se déplace jamais à l’Espérance. Le cas d’Aurélie est tabou : en « reniant la communauté », elle est devenue une pure « paille », une « non-gitane ».

    Michel Soulès est aussi considéré comme un paria par une majorité des siens. Enfant de l’Espérance, l’élu local (sans étiquette) se bat actuellement pour construire trois nouveaux logements sociaux à quelques kilomètres des pylônes électriques, dans le but de faire déménager des familles de la cité. « Au départ, c’est la société qui nous a mis à l’écart en nous installant derrière ce poste électrique, hors du village, rappelle-t-il. Mais nourrir cette exclusion nous pénalise. Puisque la société ne vient pas à nous, je pense qu’il faut faire l’effort d’aller vers elle. » Et d’ajouter : « Je ne me bats pas seulement pour des motivations médico-sanitaires. Mon combat est également social. Dans la communauté gitane de Berriac, il n’y a plus aucune raison aujourd’hui pour que les gens vivent encore ensemble. » Un projet périlleux car incompréhensible, voire non désiré, par les premiers concernés.
    (1) Le prénom a été modifié
    Anaïs Moran Envoyée spéciale à Berriac (Aude)

  • Radio : La fête du vent à l’Amassada, 2017
    https://sniadecki.wordpress.com/2018/02/07/rmu-amassada

    Le dernier livre de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, en est un exemple : notre mode de vie « high-tech et vert » ne tient que par les chaînes d’extraction de métaux rares dans les mines de Chine. Avec les désastres humains et environnementaux qu’on connaît. Mais ce sont ces « métaux stratégiques », qui rendent possibles la production de toutes nos batteries de voitures électriques, nos iPhone, nos écrans plats, nos tablettes et bien sûr les aimants de nos éoliennes industrielles.

    Un coup de semonce répressif

    Emboîtant le pas à cette critique, cela fait plus de trois ans que nous nous mobilisons, depuis l’Amassada, contre ce greenwashing. Trois ans pendant lesquels les mécanismes sordides des grands groupes de l’énergie ont été décryptés. Trois ans d’analyses avec la collaboration d’historiens, d’ingénieurs, de militants, de praticiens, d’artisans, pour montrer que la solution ne viendra pas du « tout électrique », ni des « réseaux intelligents », ni des « objets connectés » que promeuvent EDF, RTE, Enedis et consorts mais bien d’inventions low tech, de politiques de décroissance radicale, d’agroécologie, de constructions autonomes, de décisions locales et en assemblées populaires, d’expérimentation sociale, d’une nouvelle culture collective née de la lutte.

    #éolien #critique_techno #anti-industriel #Amassada #EDF #RTE #Enedis #greenwashing

  • Communiqués de l’Amassada
    Après Notre-Dame-des-Landes,
    le gouvernement joue la carte de l’intimidation en Aveyron

    L’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Communique-de-l-Amassada-Apres-Notre-Dame-des-Landes-le-gouvernement

    Jeudi 25 au petit matin, les premiers rayons de soleil n’ont pas encore réussi à percer la nuit et les nuages, que déjà plusieurs dizaines de gendarmes pénètrent dans une dizaine de maisons du Sud-Aveyron pour signifier la mise en garde à vue de leurs habitants. Menottés, escortés sans relâche, dispatchés dans de nombreux commissariats du Nord-Aveyron, les gardes à vue prendront finalement fin toutes au même moment après plus de neuf heures.

    Dès que la nouvelle se propage, un rassemblement spontané de plus de cinquante personnes est organisé devant la gendarmerie de Saint-Affrique, se déplaçant ensuite jusqu’à la mairie. Tous demandent l’arrêt de ces gardes à vue démesurées et s’unissent d’une même voix pour clamer que nous n’avons pas peur, que nous ne laisserons pas les bétonneurs détruire nos terres impunément. (...)

    #Aveyron #méga-transformateur #RTE #éoliennes_industrielles #résistance

  • https://mars-infos.org/hautes-alpes-rte-part-en-fumee-2552 - Marseille Infos Autonomes

    https://mars-infos.org/home/chroot_ml/ml-marseille/ml-marseille/public_html/local/cache-vignettes/L259xH194/arton2552-8937c.jpg?1505048785

    Les chantiers des lignes très hautes tension dans la vallée de la Haute Durance ne se sont pas déroulés sans encombre. RTE dénombre une cinquantaine d’engins mis hors d’état de de nuire.

    Il semblerai qu’après le sucre dans les réservoirs, les câbles sectionnés et les crèves pneus une nouvelle méthode ai fait son apparition :

    Le 9 février dernier, un préfabriqué de RTE près d’Embrun partait en fumée.
    Dans la nuit de mercredi à jeudi 24 août, c’est une voiture de RTE qui flambe à Chorges
    Sans compter les nombreuses tentatives relevées sur des machines ou des bases de pylones...

    Malgré l’avancé des travaux, certain.e.s ne se résigne pas et continuent à mettre des allumettes dans les roues de RTE. Ces feux réchauffent nos cœurs et nous redonnent du courage. Même si nous n’avons pas tous les mêmes méthodes, nous affirmons être solidaires et nous nous battrons à leur côté en cas d’éventuelles poursuites. De toutes façons, tout a été tenté pour arrêter ce projet : les recours n’ont rien donné, les manifestations et les blocages ignorés. Alors on ne nous laisse pas vraiment le choix !

    RTE DEGAGE ! RESISTANCE ET SABOTAGE !

    Des habitant.e.s de la vallée

    #MarseilleInfosAutonomes #MIA #MédiasLibres #RTE #HautesAlpes #HauteDurance

  • #Les_Désobéissants

    En Normandie, au Chefresne, un petit village de 310 habitants dans le Sud Manche, des paysans, des citoyens, des riverains se battent contre l’implantation d’une ligne à Très Haute Tension dans leurs champs. RTE et l’État ont fait basculer leur vie dans un combat de longue haleine qui va durer sept ans. Jamais Martine, Yves ou encore Jean-Claude n’auraient imaginé un jour entrer ainsi en résistance. Leurs terres sont saccagées au motif de l’intérêt général et leurs vaches vont subir les conséquences sanitaires de cette ligne de 400 000 volts. Ils sont confrontés à une injustice qui les touche dans leur identité profonde. Ils sont devenus militants et résistants par nécessité. Une opposition résolue à des décisions pourtant prises dans un cadre légal et démocratique. Xavier Renou est un activiste professionnel. Il en a fait un mode de vie. Il est à la tête aujourd’hui d’un véritable réseau de Désobéissants. C’est un militant de conviction. Il est dans le droit fil des grands précurseurs de la désobéissance civile : Henry David Thoreau, Lanza del vasto, Gandhi. Cet ancien de Sciences po a été formé aux techniques de désobéissance civile par Greenpeace. Il transmet aujourd’hui son savoir-faire et milite partout où la contestation s’active. D’un côté, l’activisme prémédité, planifié, volontairement médiatisé de Xavier Renou. De l’autre, la nécessité de la résistance mais aussi la désespérance solitaire des habitants du Chefresne. Alors qu’au Chefresne, les citoyens subissent une agression, Xavier Renou recherche la confrontation. Alors qu’au Chefresne, les paysans résistent en respectant la loi, Xavier Renou et son collectif l’enfreignent délibérément. Une stratégie clairement assumée

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/42701_1
    #film #documentaire #résistance #agriculture #nucléaire #Le_Chefresne #élevage #THT #violences_policières #RTE #France #désobéissance_civile #aménagement_du_territoire #conflits #propriété_privée #multinationales #expropriation

  • [Mise en application et en échec de la loi Travail.]
    Réseau de Transport de l’Electricité
    Un véritable camouflet pour la Loi Travail et la direction de RTE !
    jeudi 30 mars 2017
    Communiqué commun de la CGT et de la Fédération CGT Mines-Energie

    Les agents du RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) ont clairement refusé l’accord soumis à référendum.

    Pour contourner l’opposition de la CGT majoritaire à 58,4% au sein de l’établissement Maintenance de RTE, la #CFDT et la #CFE-CGC ont demandé un référendum, en application de la Loi Travail.

    Avec 76.3 % de participation et 70.8 % de votants contre le projet d’accord, les agents ont signifié leur refus de voir leurs horaires flexibilisés.

    L’accord portait sur le recours au travail posté (2x8, 3x8) et les interventions en dehors des horaires habituels, pour réparer les avaries qui surviennent sur le réseau électrique.

    Les agents ont le service public à cœur et se rendent disponibles 7j/7 pour assurer l’alimentation électrique.

    La CGT était d’ailleurs prête à conclure un accord sur le #travail_posté pour réaliser des réparations urgentes.

    Mais cela ne suffisait pas à la direction de RTE qui voulait en plus avoir la possibilité de désigner les intervenants les week-end et jours fériés, sans leur consentement, ce qui pour la CGT est inacceptable en dehors de la mise en place d’une #astreinte.

    Le vote des salariés non concernés par l’accord a fait courir un risque d’instrumentalisation et de division au sein du personnel. Ils ne sont pas rentrés dans ce jeu-là alors même que la direction a essayé ouvertement d’influencer le vote, considérant qu’elle n’était pas tenue de rester neutre.

    La mise en œuvre de ce #référendum à #RTE a permis de confirmer toute la nocivité de la #Loi_Travail et validé la pertinence des mobilisations du printemps 2016, alors que certains répétaient que les salariés de ce secteur n’étaient pas concernés.

    Le référendum de la loi #El_Khomri n’est en fait qu’un moyen supplémentaire donné aux employeurs pour imposer des accords au rabais.

    La #CGT invite les salariés à s’unir dans les entreprises pour refuser les reculs sociaux et continuera à contester la Loi Travail devant toutes les juridictions.

    Montreuil, le 30 mars 2017.

    http://cgt.fr/Un-veritable-camouflet-pour-la-Loi.html

    #flexibilité #travail #syndicat #syndicalisme #droits

  • #RTE : le premier « référendum d’entreprise » en #France se solde par une défaite cuisante pour la direction
    http://multinationales.org/RTE-le-premier-referendum-d-entreprise-en-France-se-solde-par-une-d

    L’un des premiers « référendums d’entreprise », prévus par la loi Travail, entrée en vigueur le 1er janvier, vient de se dérouler. 4200 salariés de la branche maintenance de RTE, la filiale d’EDF en charge du réseau d’électricité haute tension, étaient invités à se prononcer sur un projet de la direction modifiant leurs temps et horaires de travail. Le texte proposé par la direction de RTE, contesté par la CGT mais défendu par la CFDT et la CFE-CGC, prévoyait notamment la remise en cause partielle du (...)

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    / France, #EDF, #Énergie, #restructuration, #conditions_de_travail, #services_publics, #démocratie_dans_l'entreprise, #santé_et_sécurité_au_travail, (...)

    • Près de 71% des votants ont rejeté le projet, selon le dépouillement du vote électronique qui s’est conclu le 30 mars. Le résultat de cette consultation est « un véritable camouflet pour la loi Travail et la direction de RTE », a immédiatement réagi la CGT, le syndicat majoritaire opposé au projet. « C’est un accord qui flexibilise le temps de travail des équipes opérationnelles », ajoute Francis Casanova, délégué central cégétiste de la filiale d’EDF. À l’inverse, la CFDT s’inquiète désormais pour la pérennité de la mission de service public sur ces chantiers. « Si ce n’est pas les équipes de RTE qui font le travail, une autre entreprise le fera », plaide Guy Marchetti.

      Le représentant de la CFDT se félicite malgré tout du fort taux de participation (76,3%) de ce premier référendum. « C’est une victoire démocratique. » Même son de cloche à la direction, où on voit dans cette participation « le succès d’un nouvel outil démocratique d’entreprise. » Pendant les sept jours du scrutin, les tensions ont été nombreuses au sein de l’entreprise. La CGT a reproché à la direction « d’influencer le vote » et de manquer ainsi à son obligation de neutralité, tandis que la CFDT accusait la CGT de « mettre la pression sur les salariés ». Pas sûr que la démocratie d’entreprise en soit sortie gagnante.

      Samy Archimède

  • Trilogie hivernale en pays gavot - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Trilogie-hivernale-en-pays-gavot

    En 268 avant Jicé, les troupes d’Hannibal remontaient la vallée de la Durance pour tenter de mettre une roustasse à la Rome antique. Deux millénaires de chaos plus tard, ce sont à d’autres armées que les habitants de ce bout des Hautes-Alpes se trouvent funestement confrontés. Les électriciens à très haute tension, parangons assumés de la surconsommation énergétique, ont fini par s’intéresser au corridor durancien – pour le foutre en l’air. Les éléphants ont fait place aux bulldozers. Mais, tandis que les travaux de construction de ces nouvelles lignes THT continuent d’éventrer nos montagnes, de sympathiques et sportives formes d’intervention ont vu le jour sur les pylônes défigurant la vallée.

    #RTE (filiale d’#EDF), #électricité #saloperie #interconnexion #énergie_nucléaire