• Le libéralisme contre la liberté | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2018/10/14/le-liberalisme-contre-la-liberte

    Et si, comme le propose Mark Hunyadi, derrière la liberté individuelle proclamée par le libéralisme se cachait en fait une tyrannie diffuse et invisible s’exerçant, non par l’intermédiaire d’un pouvoir autoritaire, mais par le quadrillage de plus en plus serré de nos modes de vie surdéterminés par des ensembles de contraintes complexes et enveloppants ?

  • Au détour des livres (10). Les « Mille et Une Nuits » d’un philosophe malade
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110817/au-detour-des-livres-10-les-mille-et-une-nuits-dun-philosophe-malade

    Dans un #essai érudit, vif et par endroits très personnel, #Ruwen_Ogien met en pièces le dolorisme, cette théorie qui voudrait que « ce qui ne tue pas rend plus fort ». Car non seulement cette assertion est fausse, mais surtout elle risque de « conduire les plus faibles, les plus gravement malades ou handicapés au fatalisme, à accepter le sort cruel qui leur est fait, comme si c’était le mieux qu’ils pouvaient espérer ».

    #Culture-Idées #cancer

  • Brain Magazine - Page Q - Le POV d’Ovidie : Le féminisme pro-sexe est-il mort ?
    http://www.brain-magazine.fr/article/page-q/35922-Le-POV-d-Ovidie-le-feminisme-pro-sexe-est-il-mort

    Chacune a développé ses propres idées, pour ma part les miennes étaient très inspirées d’Annie Sprinkle, travailleuse du sexe durant 18 ans, réalisatrice, artiste « post-porn moderne », activiste éco-sexuelle et j’en passe. Je croyais surtout mordicus à son désormais célèbre « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn ». Et j’y ai tellement adhéré que cela fait 17 ans que je réalise mes propres films et que je répète tel un mantra les préceptes du féminisme pro-sexe. Sauf que depuis quelques temps je les répète avec de moins en moins de conviction. Certains discours du type « la sexualité libère » me font royalement chier. Non la sexualité ne libère pas. Au mieux elle est un facteur personnel d’épanouissement, au pire elle est un facteur supplémentaire d’oppression. Il est indispensable que chacune d’entre nous puissions gérer notre sexualité comme nous l’entendons. Si nous jouissons, tant mieux, grand bien nous fasse. Si nous ne jouissons pas, il est éventuellement intéressant de questionner notre environnement social afin de détecter son influence éventuelle négative. Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration.

    #féminisme #mea_culpa #sex_war #sexualité #pornographie #violences_sexuelles #domination_masculine #prostitution

    • Ok @aude_v je t’appellerais sur certains sujet qui m’inspirent des discussions et suceptibles de t’interessé. Mais je ne suis pas très présente en ce moment, je dessine à fond.
      Par rapport à cet article, de mon coté c’est Ovidie qui a permis que je ravise mon enthousiasme concernant le féminisme pro-sexe vers les années 2000. Je trouve pas que ca soit une mauvaise nouvelle qu’Ovidie change de jugement sur ce sujet. C’est sur que c’est déprimant par rapport à l’ampleur du travail à faire vis à vis de la sexualité, mais il me semble que ce disours par Ovidie peut avoir un impacte positif.
      La semaine dernière j’écoutais cette conférence de Nathalie Bajos :
      https://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs_au_lycee/la_sexualite_chez_les_adolescents_nathalie_bajos.6865
      Nathalie Bajos y explique que le seul domaine ou les représentations par rapport à l’egalité n’ont absolument pas été modifiés c’est la sexualité. Et elle dit que c’est là qu’il faut agir. Je suis pas d’accord a ce sujet sur la conclusion de Ovidie « Mais croire qu’on peut faire la révolution au lit est une aberration. »
      En fait si on peu et on doit faire la révolution au lit ou en tout cas dans la sexualité (pas forcement dans un lit), mais pas avec le porno. Le porno c’est pas la sexualité (c’est de la prostitution avec une camera).
      Nathalie Bajos dit que c’est justement sur les représentations de la sexualité qu’on trouve les racines du sexisme.

    • Désolée, je n’ai jamais cru à un porno féminin ou « meilleur » porno.
      A partir du moment où on est conscient-e que quoi qu’on fasse, dans quelque domaine que ce soit, il sera récupéré, washé, par le fric essentiellement, mais pas seulement (religions, et autres intérêts de puissance, petite ou grande), il faut, avant d’entamer une réflexion ou d’agir, anticiper ce que sera le washing.
      Dans le porno il est transparent, évident, sans ambiguïté. Les hommes vont toujours récupérer la mise en image de relations sexuelles.
      La véritable révolution, du grain de sable, c’est la contestation, la résistance, individuelle, qui est souple, et qui ne permet pas à l’argent de s’organiser pour récupérer.
      Car ce qui est de l’ordre de nos émotions, nos envies, nos désirs est mouvant, divers, et non formaté.
      Dès qu’on commence à le mettre en forme, c’est l’autoroute pour une récupération.
      Valable pour tous les sujets.
      La sexualité c’est avant tout du fonctionnement personnel. Et interpersonnel. Personnel, donc multiple et varié, dépendant aussi du jour, de l’ambiance, de sa journée, sa vie, quotidienne et générale.
      Interpersonnel, c’est ça puissance deux (si on est deux, trois si on est trois, etc.).
      On a donc, à la base, un nombre quasi infini de vivre sa sexualité.
      Si on se base sur cette ligne, personne ne peut faire un montage pour récupérer ça.
      Le libertaire, vraiment appliqué, est irrécupérable par quelque puissance que ce soit.

    • A l’époque ou je croyais à ces théories pro-sexe via le porno féministe, il me semblait que ca serait tout de même un moyen de changer les représentations et les imaginaires de manière collective. Et que c’etait des experiences qui pourraient apporté une amélioration. C’etait un peu naïf, mais je pense qu’a l’époque je ne voulais pas encore reconnaitre a quel point l’hétérosexualité posait problème. Le truc c’est qu’a l’époque aussi je faisait la même confusion que Ovidie entre sexe et pornographie. Je n’avais pas encore identifié le lien entre la pornographie et la prostitution.

      Je pense que le travail de Nathalie Bajos est aussi une manière d’agir sur les représentations et imaginaires de la sexualité sans pour autant passé par la pornographie ni par la pratique de la sexualité elle même. Nathalie Bajos a fait par exemple une très grande étude sur la sexualité en France et ce genre d’étude a aussi du potentiel pour faire comprendre certaines choses. Elle fabrique des outils de comparaisons qui permettrons peut être de trouver des réponses et solutions à ce conservatisme sexuel.
      https://clio.revues.org/9780

      Édit : par rapport a l’utilisation de #seenthis et au web francophone. A mes yeux seenthis n’est pas qu’un espace de discutions. Ca peut l’être mais il y a plein d’autres maniere d’apprécier et d’utiliser seenthis. Je m’en sert beaucoup pour mon archivage, parfois je m’amuse toute seule sur un sujet, pour garder une trace de certaines trouvailles sur le web. C’est vrai que parfois j’ai envie de discuter et il y a personne de disponible (et pas que sur seenthis) et d’autres fois j’ai trouvé beaucoup une agréable compagnie pour mes nuits blanches et je pense en particulier à @tintin ( merci à toi). Par rapport au fait de tourner en rond sur seenthis (ou sur le web francophone), j’ai pas cette perception mais c’est probablement parce qu’en ce moment je vais bien alors l’aspect positif des choses m’apparaît. Ca m’arrive aussî d’avoir la sensation de tourner en rond sur le web mais Ca reflete plutot mon état de tourner en rond dans ma tete que lè fait que le web soit trop limité en lui meme. C’est comme ne rien trouver à lire à la BNF, c’est pas que la BNF n’aurais rien d’intéressant a lire, c’est que ce jour la rien ne m’intéresse.

    • https://seenthis.net/messages/390481
      https://seenthis.net/messages/383979
      Le sexe, l’art et la morale
      http://www.lamusardine.com/P7891-la-liberte-d-offenser-ogien-ruwen.html

      Contrôle plus strict des images ou des écrits à caractère « pornographique », censure à tout va sous prétexte de protéger « la jeunesse », les « sentiments des croyants » ou la « dignité humaine »...

      Désormais, faute de pouvoir s’attaquer directement aux pratiques sexuelles des individus, les nouveaux croisés de l’ordre sexuel s’en prennent à leurs représentations littéraires et artistiques. En partant de questions simples, #Ruwen_Ogien propose un ensemble d’arguments en faveur de la liberté d’offenser : Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?

      Une très riche bibliographie pour cette liberté d’offenser, dont :
      The Culture of Radical Sex, Second Edition by Pat Califia
      http://www.popmatters.com/review/public-sex
      https://www.puf.com/sites/default/files/styles/ouvrage_couverture/public/9782130568810_v100.jpg?itok=zsYVfwla
      https://www.puf.com/content/Penser_la_pornographie


      Censure-moi - Histoire du classement X en France Christophe Bier - L’Esprit Frappeur -

      De Draguse ou le manoir infernal (1973) à Baise-moi (2000), en passant par Fais jaillir ton pétrole ou Tourne ton cul, que je marque un but, la loi X a frappé près de mille films en France. Depuis vingt-cinq ans, la loi X ne se contente pas de « protéger » les mineurs elle pénalise très lourdement ceux qui fabriquent, produisent et émettent des images interdites. Du coup, tout un genre cinématographique a disparu. Il a fallu que Baise-moi, un film « d’auteur », un « vrai » film tiré d’un gros succès de librairie, tombe sous son coup pour qu’on s’émeuve enfin sérieusement d’une loi qui soulève une question essentielle, celle de la liberté ou non de toute expression, qu’on la partage ou pas. #Christophe_Bier, l’un des meilleurs spécialistes du #cinéma_porno, retrace l’histoire de cet ultime dispositif de la censure d’État : aspects légaux, fonctionnement et, pour la première fois, les commentaires du comité de censure et la liste intégrale des films classés X.

    • Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? Et pourquoi donc exiger des œuvres sexuellement explicites des qualités artistiques qu’on ne demande pas aux œuvres d’autres genres ? Le mauvais goût est-il un crime ? À qui profite vraiment la critique des morales du consentement ?

      Je trouvè qu’il n’y a que des mauvaises question si dessus. Lè porno c’est pas ce qu’on est libre de faire, car dans la prostitution il n’y a pas de liberté et la prostitution n’est pas autorisé partout. D’autre part la pornographie ne fait pas que filmé ce qu’on est libre ou autorisé à faire, cf pornographie impliquant des enfants, des animaux, des viols...
      Pour la question deux, lè porno c’est pas une oeuvre d’art. C’est pas une fiction. Il y a pas d’effets spéciaux pour les scènes de cul, la seul chose qui est simulé dans le porno c’est le plaisir sexuel des femmes et encor si lè real ne prefere pas qu’elle hurle de douleur. Lè porno lè seul genre auquel on peu lè comparé c’est le snuffmovie puisque la aussî on ne fait pas semblant.
      La question du bon gout est ridicule. J’ai jamais vu d’attaque contre lè Porno a ce sujet chez les feministes.
      Croire que la dénonciation de la culture du viol c’est de la moral Ca me fait bien mal au coeur. A qui profite le consentement ? Bah Ca peut profiter aux personnes dont on se passe du consentement.

      Confondre les feministes abolitionnistes avec les cathos et la moral puritaine c’est refusé toute mise en cause de la sexualité patriarcale.

      Il a l’air vraiment nul ce livre sur le porno comme offense.

    • Ok je connaissais pas ce masculiniste. Merci @rastapopoulos
      @vanderling je ne comprend pas trop pourquoi tu conseil ce bouquin dans cette discutions. Ce livre semble assimilé toute critique du porno à du puritanisme et vu qu’il y a une question sur « la morale du consentement » c’est bien que l’auteur est au courant des théories féministes sur la culture du viol et les assimile aux sexistes de la manifs pour tous.

    • Sur la première question : « Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ? »
      Prenons le film porno le plus « artistique ». Pour les plus puritains, c’est un mélange absolument intolérable de tous les vices si on l’envisage dans toutes ses dimensions : fabrication, diffusion, consommation.
      – Fabrication
      Les acteurs et les actrices pornos, outre le fait qu’ils sont des victimes surexploitées et humiliées par des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants, sont aussi des déviants moraux
      parce qu’ils « baisent pour de l’argent » et parce qu’ils s’exhibent sans honte devant l’équipe technique puis à l’écran. Ce sont des « putes » et des « exhibitionnistes ».
      – Diffusion
      Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »
      – Consommation
      Le consommateur d’images pornos, à la télé ou sur le net, contribue indirectement à la prospérité d’une industrie esclavagiste et à engraisser des producteurs véreux, mafieux, dégoûtants. Il est, lui aussi, un déviant sexuel répugnant : certainement « voyeur » et très probablement, masturbateur.

      Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants.

      R.Ogien

      Le discours d’Ovidie est d’autant plus intéressant qu’elle est passé derrière la caméra. Et si je ne suis pas un fervent admirateur de ses films, il me semble quand même qu’elle revendique une certaine qualité et esthétique face au "porno crade". « the answer to bad porn isn’t no porn, it’s to try to make a better porn »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovidie#En_tant_que_r.C3.A9alisatrice
      Sinon, si R.Ogien est un gros libéral. Brain Magazine m’a tout l’air du magazine à t’offrir un mug avec ton abonnement.

    • @mad_meg
      parce qu’il était dans mes étagères et qu’il a été proposé de faire ce livre à R.Ogien par Sarah Chiche : directrice de la collection érotique « L’Attrape-corps » aux éditions de La Musardine, dont Ovidie est l’un des auteurs-phares.
      La musardine qui à réédité, en format poche, son Porno Manifesto.

    • C’est bien la citation précédente est l’exemple typique d’amalgame entre la critique de la marchandisation et exploitation, et le puritanisme sans argument autre que c’est pas bien c’est de la déviance. Or Ogien est un philosophe, cultivé, qui a beaucoup lu. Donc il le fait sciemment. Donc c’est un salaud, CQFD.

    • Les rues sont envahies d’images pornos. Les écrans de télé aussi. On nous oblige à voir ce qu’on ne veut pas voir. C’est complètement écoeurant. On est en « état de viol permanent »

      ah mais quel bloubigoulba ce discours. D’un coté il dit le porno c’est de l’art et de l’autre il dit etre ecœuré par sa version soft (cf la pub) et en profite pour galvaudé le mot viol.
      Si la pub utilise le registre du porno c’est bien que le porno se banalise. Utilisé cet argument pour défendre le porno ca dépasse mon entendement.

    • @mad_meg @rastapopoulos
      Je précise que je n’ai pas encore lu entièrement ce bouquin.
      l’extrait cité plus haut est l’introduction au 5 ème chapitre qui en comporte 11 :
      – Avant propos : L’exception littéraire et artistique
      – Qu’est-ce que la liberté sexuelle négative ?
      – Notre liberté d’expression vaut-elle plus que leur indignation ?
      – Pourquoi n’est-on pas libre de voir ce qu’on est libre de faire ?
      – Pourquoi parler de « censure » ?
      – Les juges ont-ils le droit de juger les oeuvres de l’esprit ?
      – Faut-il punir l’intention de provoquer des réactions « lascives » ?
      – Regarder est-il un crime ?
      – Le mauvais goût est-il un crime ?
      – Conclusion : Offenses et préjudices
      – Bibliographie
      – Remerciements

      Mais l’exhibitionnisme et le voyeurisme sexuels n’ont absolument rien d’immoral si, comme dans le cas des acteurs/actrices et des consommateurs.ces de porno, ils sont le fait d’adultes consentants. (1)
      (1) La question de savoir s’ils.les sont « pervers » au sens ou l’entend telle ou telle théorie psychologique est d’une nature complètement différente : elle ne m’intéresse pas ici. Je mets aussi de côté la question, souvent évoquée dans les attaques contre le porno, du consentement suffisant des acteurs dans un contexte de surexploitation. Ce n’est pas un problème spécifique au porno. Il est commun à un très grand nombre d’activités économiques aujourd’hui dans le monde : celles ou des enfants sont contraints de travailler pratiquement comme des esclaves, entre autres. Les critiques qui m’intéressent, sont celles qui admettent que les acteurs.ices sont consentants.es dans tous les sens raisonnables de ce terme et jugent néanmoins que ce qu’ils.elles font est répugnant.

    • oui d’ou le bloubigoulba mais c’est peut etre une expression un peu daté ...

      En fait dans cette petite phrase il mélange beaucoup de chose :
      – les attaques puritaines contre le porno à base de #slut_shaming et #putophobie
      – le discours intello théorique sur la différence entre erotisme et porno qui se joue en fait surtout sur le bon gout et les difference de domination sexuelle masculine selon les classes. Parceque les textes littéraires erotico-porno que j’ai pu lire n’etaient pas mieux au niveau du sexisme des représentations. Et par rapport à la pub dans la rue, même si elle a une influence du porno on n’y voie pas de sexe explicite comme dans le porno.
      – les attaques masculinistes qui défendent les agresseurs sexuels en disant qu’ils sont agressé par la vision des femmes (dans la pub, dans la rue, dans le porno). Son expression de « viol permanent » me renvoie à ce contexte.
      – un pseudo discours anti-pub mais creux et opportuniste. C’est à dire que le mec défend une grosse industrie du proxenetisme international tout en se moquant de la pub. Mais le porno aussi il fait de la pub et on va pas dire que cette ndustrie le fait dans le respect du désir des gens. Et si dans les kiosques de rue on se tape la une de hot magazine qui reste assez soft ou même si gucci s’est inspiré d’un scenario de viol à la base du porno, dans les boites mail, les sites de streaming, à coté du dernier Disney tu as une pub beaucoup plus explicites que celles de la rue et celle là, l’industrie du porno ça la déranger pas de la mettre sur une page de streaming qui s’adresse à des gosses.
      – La mention du viol qui est ici tout à fait malvenue vu le contexte et qui jette la confusion sur ce mot, confusion dont on a franchement pas besoin.
      – et tout ca dans une parfaite invisibilité des questions de genre, comme si femmes et hommes étaient interchangeables dans cette industrie. Comme si c’était les hommes qui étaient sexualisé dans la rue avec la banalisation du porno et comme si c’était les hommes qui subissaient un viol permanent.
      Il manque aussi le tag #inversion_patriarcale et #renversionite du coup :)
      Et puis il mérite bien un petit #phallosophe quant même ce monsieur ^^

    • C’est vrai que j’ai un peu évacué ici la pression d’être sollicité sexuellement par la pub. Mais j’ai entendu cet argument utilisé par des hommes pour excusé des comportement sexistes vis à vis de femmes, du harcelement de rue ou du slut-Shaming du coup je suis assez suspicieuse sur cette histoire. En plus les femmes sont autant scollicitées par ces pubs d’un point de vue sexuel et leur malaise se place à un autre niveau en plus de cela, car ces pubs peuvent les mettre dans des situations très inconfortable. Par exemple attendre à un arret de bus la nuit à coté d’une pub d’inspiration porno-chic perso ca augmente mon malaise.

      Et par rapport à ton amie et son père. C’est clairement une agression sexuelle à caractère incestueuse. Exposer des enfants à de la pornographie c’est une agression sexuelle et c’est en principe condamné par la loi. Je reviens avec un lien là dessus. Si tu pouvais mettre un « #TW inceste » sur cette partie @aude_v parceque j’ai vecu ca et ca me met un peu mal de voire remonté ce souvenir.

      Et pour la question du bon gout (et du dégout) je suis d’accord que c’est franchement hors sujet et in-interessant. Surtout qu’il a aucune approche politique, et que le gout c’est à mes yeux une affaire d’appartenance de classe. En fait il aborde le sujet par tous les moyens qui lui permettent d’éviter une approche politique.

      edit sur l’exposition de mineur à la pornographie et au droit j’ai trouvé ceci qui donne un peu de détail : http://www.legadroit.com/droit-du-sexe.html

    • Il est écrit comme ça @mad_meg et qu’il soit publié aux éditions de La Musardine n’est pas un hasard. Je n’ai jamais mis les pieds dans leur librairie (sise rue du chemin vert à Paris) Cette maison d’édition/librairie est assez paradoxale et mieux vaut savoir séparer le bon grain de l’ivraie avant d’en franchir le seuil ou de visiter son site.

      @aude_v Évidemment que c’est violent, en faire une question de bon goût est malhonnête.
      bon ou mauvais goût, là n’est pas la question. Je penche plutôt pour le mauvais genre. Ou par exemple : Daddy’s girl de Debbie Dreschler.

      #Daddy’s_girl n’est pas un album dont on peut dire qu’il est bon ou qu’il est beau . Si l’impact émotionnel de ce livre est si fort c’est qu’il aborde ce sujet grave qu’est l’inceste, ceci sans sensationnalisme, avec une simplicité et une honnêteté dans la narration peu commune : l’émotion n’étant ni provoquée ni imposée. Le dessin de #Debbie_Drechsler tout en rondeur et en douceur s’accorde totalement au point de vue de la narratrice, une fillette de douze ans.

      http://www.du9.org/chronique/daddy-s-girl

  • LibéRation de Philo - La #religion nous rend-elle meilleurs ? - Libération.fr
    http://liberationdephilo.blogs.liberation.fr/2015/11/20/la-religion-nous-rend-elle-meilleurs

    Il faudrait sauvegarder le sentiment religieux pour se préserver d’un monde égoïste. Une étude sur le comportement des enfants montre l’inverse : être élevé selon les préceptes chrétiens ou musulmans ne porte pas à l’altruisme, au contraire.

    La religion nous rend-elle meilleurs ?

    Ceux qui le croient risquent d’être profondément perturbés à la lecture des conclusions d’une enquête récente portant sur une population de 1170 enfants de cinq à douze ans au Canada, en Chine, en Jordanie, en Turquie, en Afrique du Sud, et aux États-Unis, les uns élevés dans des familles religieuses et les autres dans des familles non pratiquantes ou athées. (1)

    En effet, ces conclusions disent : non, la religion ne nous rend pas meilleurs. Elle a même tendance à affaiblir nos capacités morales à donner généreusement et à pardonner leurs fautes aux autres.

    Comment les auteurs de l’enquête sont-ils arrivés à ces conclusions déroutantes ?

    Leur but était de vérifier s’il existait des différences significatives entre les enfants élevés dans des familles religieuses et non religieuses, du point de vue de leurs comportements altruistes.

    Plusieurs religions avaient été sélectionnées au départ, mais l’enquête n’a pu porter finalement que sur des familles chrétiennes et musulmanes, les familles juives, hindouistes, bouddhistes étant écartées, en raison du nombre trop faible de leurs représentants susceptibles d’être interrogés.

    Les chercheurs ont d’abord mesuré le niveau de pratique religieuse des parents et leur ont demandé d’évaluer les capacités d’empathie ainsi que la sensibilité à l’injustice de leurs propres enfants.

    Comme on pouvait s’y attendre, les parents religieux les estimaient très élevées alors que les parents non religieux étaient plus prudents.

    Puis les enfants eux-mêmes ont été exposés à des petites vidéos montrant d’autres enfants qui se poussaient violemment ou se faisaient trébucher de façon intentionnelle ou pas.

    Les chercheurs leur ont demandé d’évaluer le niveau de méchanceté des fautifs et de proposer des punitions.

    Les enfants élevés dans une famille de croyants étaient toujours disposés à punir beaucoup plus sévèrement que les enfants venant de familles de non croyants.

    Puis, les chercheurs ont essayé d’évaluer la générosité des enfants.

    Ils leur ont demandé de choisir leurs dix autocollants préférés dans un lot de trente, en leur annonçant qu’ils n’en avaient pas assez pour en distribuer à tous leurs petits camarades.

    Une fois le choix effectué par les enfants, les chercheurs leur ont demandé s’ils étaient prêts à en céder quelques-uns aux camarades qui n’en avaient pas reçu.

    Ils ont constaté que les enfants de parents non religieux étaient plus généreux que les enfants ayant reçu une éducation religieuse. (2)

    LA « LICENCE MORALE » DES RELIGIEUX

    C’est une Fondation religieuse américaine qui a financé l’enquête. Le présupposé des commanditaires était évidemment qu’elle allait démontrer « scientifiquement » que la religion rend les enfants meilleurs ou plus « moraux », c’est-à-dire plus altruistes, plus empathiques à l’égard des souffrances d’autrui.

    Malheureusement pour eux, les faits observés ont complètement démenti leurs attentes. L’absence d’éducation religieuse ne diminue pas la bonté humaine. Elle l’accroît.

    Ces faits remettent donc en question, pour les chercheurs, le préjugé selon lequel la religion est indispensable au développement moral des enfants.

    Pour expliquer la moindre générosité des enfants de croyants, les chercheurs ont envisagé la possibilité que l’éducation religieuse donnait aux enfants une sorte de « licence morale ».

    Ces enfants entretiendraient consciemment ou inconsciemment la croyance qu’avoir été élevé religieusement les immunisait à l’égard de l’immoralité : aucune conduite de leur part, aussi égoïste soit-elle, ne pouvait entamer leur « capital de moralité » si on peut dire.

    Comme toute recherche scientifique, les résultats sont faillibles, ouverts aux objections.

    Le fait que l’enquête n’ait pu porter que sur des familles chrétiennes et musulmanes en limite certainement la portée.

    Les critères de « moralité » pourraient être contestés. Être plus altruiste ne signifie pas nécessairement être plus « moral ». L’altruisme peut être réservé aux plus proches exclusivement (parents enfants, membres de la même tribu, etc.). Il n’est alors qu’une forme d’égoïsme de groupe.

    Les auteurs de l’enquête proposent une explication au fait que les enfants élevés dans des familles religieuses sont moins généreux (la « licence morale »). Mais ils n’essaient pas de savoir pourquoi ils sont plus punitifs.

    Cependant les faits collectés devraient suffire à nous laisser sceptiques sur les bienfaits moraux de l’éducation religieuse.

    Ils semblent montrer en effet qu’on peut être moral sans être religieux, ou religieux sans être moral, si, bien sûr, on retient comme critère de moralité la générosité à l’égard des autres même lorsqu’ils ont commis des fautes.

    LA MORALE SANS LA RELIGION

    Certains philosophes rationalistes estiment désormais qu’une réévaluation du rôle de la religion dans les sociétés contemporaines est nécessaire. Ils semblent prôner une nouvelle alliance entre la gauche et la religion contre un ennemi commun : le monstre néolibéral qui serait en train de détruire le lien social, le « vivre ensemble ». (3)

    Dans les médias, des « penseurs » martèlent que les humains ont, par nature, un besoin profond de « transcendance », de foi dans une puissance supérieure, de « verticalité », de religion, et que faute de satisfaire ce besoin, nos sociétés sont condamnées à l’égoïsme, à la violence et même, disent les plus catastrophistes, à la disparition.

    Les études sur les comportements de ces enfants de croyants et de non croyants nous invitent à penser exactement le contraire.

    Elles montrent qu’on a tendance à être est plus fermé, plus violent, moins généreux à l’égard des autres, quand on a reçu une éducation religieuse.

    Cela ne veut évidemment pas dire que la bonté humaine n’existe pas chez les enfants de croyants.

    Au-delà des limites de ces enquêtes, ce qu’elles nous invitent à reconnaître seulement, c’est qu’on peut parfaitement être bon sans être passé par une éducation religieuse. Mais cela, nous le savions déjà.

    #Ruwen_Ogien

    (1) Jean Decety, et al., Current Biology, 25, 5 novembre 2015, p. 1-5.

    (2) Hervé Morin, « Les enfants non religieux sont plus altruistes que ceux élevés dans une famille de croyants », Le Monde, 5 novembre 2015.

    (3) Jürgen Habermas, Entre naturalisme et religion. Les défis de la démocratie, (2005), trad. Christian Bouchindhomme, Paris, Gallimard, 2008.

  • Au Bazar du Beau Bébé
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=496

    Nous poursuivons avec cette livraison notre série sur La Reproduction artificielle de l’humain à l’ère technologique. Le premier épisode, La Stérilité pour tous et toutes !(ici) montrait comment - conformément au principe de la destruction créatrice (Schumpeter) - le capitalisme et l’industrie chimique détruisaient les facultés humaines de reproduction, gratuites et naturelles, avant d’y substituer des solutions marchandes et technologiques : c’est la politique de la terre brûlée. Rien de surprenant puisque la survie du capitalisme est liée à sa capacité à faire argent de tout ; et que cette capacité de marchandisation totale coïncide avec une volonté de toute-puissance, de maîtrise totale du monde matériel comme des sociétés qui s’y cultivent. D’où l’essor d’une économie et d’une industrie du produit (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Chapitre_2_RAH.pdf

    • La suite de la présentation :

      Vous choisissez sur catalogue, vous commandez, vous payez, vous êtes livré. Parce que tel est votre bon plaisir et que vous le valez bien. Ni plus ni moins que pour un veau acheté en batterie, ou des crèmes de beauté sur Internet.

      C’est cette économie - ces usines à bébés - que nous fait ici visiter Alexis Escudero. Combien ça coûte ? Combien ça rapporte ? A qui ? Comment ça se passe ? Où ça se passe ? Etc. On verra parmi d’autres merveilles que loin de se limiter aux individus stériles, le marché compte de plus en plus de clients fertiles, mais désireux de designer au mieux leur progéniture. C’est que la Reproduction artificielle de l’humain (RAH), restaure à un point inédit dans l’histoire, le droit des parents (et de leurs fournisseurs), à disposer de leurs enfants.

      On verra que les plus agressifs promoteurs de cette artificialisation et marchandisation de l’enfant viennent de cette gauche sociétale-libérale, sinon libertarienne, qui n’a plus d’autre projet de société qu’un cannibalisme high tech et - bien sûr - éthique, équitable, innovant, égalitaire, etc.

    • Bonjour,
      C’est la deuxième fois que je vous lis et que je trouve que vous faites une lecture biaisée d’un texte. Il n’est pas dit, ni même suggéré dans le texte que l’exploitation des femmes du tiers monde par des hétéros « serait plus respectable ». Les couples hétéros en prennent d’ailleurs pour leur grade tout au long du texte. Dans le passage que vous citez, l’auteur dénonce simplement - certes avec un peu de cynisme - le fait que la GPA soit défendue au nom de l’égalité, par des médecins et des assos homos.

    • Quant à la citation de Rimbaud, ce n’est pas une citation « sur les Juifs », mais une une critique romantique de la marchandisation datant du 19ème siècle, qui accessoirement mentionne les Juifs. A replacer dans un contexte historique et culturel particulier où tout le monde comprend que Rimbaud fait référence à la profession de marchand, et non pas à une « race ».
      Je crois que les lecteurs qui se fadent ce genre de texte sont assez intelligents pour avoir ce recul et comprendre que citer Rimbaud, ce n’est pas « se montrer antisémite ».
      Sinon quoi ? Faut-il censurer Rimbaud ? (Ce serait risquer du même coup l’accusation d’homophobie !)

      Ca me fait penser au dernier papier de PMO (Quel éléphant...) :

      La réforme de l’enseignement doit intégrer l’épuration du corpus littéraire afin de lutter contre le sexisme et le patriarcat. Il faut supprimer des livres des vieux mâles blancs et morts tous les passages misogynes, antisémites et discriminatoires, enseigner Louise Colet à parité avec Gustave Flaubert.

  • L’État nous rend-il meilleurs ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article610

    Ouvrage après ouvrage, #Ruwen_Ogien parcourt avec la sérénité d’un paisible promeneur solitaire, les sentiers de la philosophie morale en déposant ça et là quelques bouquets d’arguments qui sont autant de petites bombes destinées à exploser sous les pas des cuistres qui encombrent de leurs préjugés cette discipline.

    #Anarchosyndicalisme ! n°135

  • Excellent entretien de Ruwen Ogien autour de l’enseignement de la morale Laïque http://www.franceculture.fr/emission-le-tete-a-tete-ruwen-ogien-2013-04-28#Taddei #Philo

    "C’est un philosophe, qui fait vraiment de la philosophie. Et c’est en philosophe qu’il défend les mères porteuses, les mariages homo, l’homoparentalité, les jeux d’argents, l’inceste entre adulte consentants, le droit de porter le voile, le droit de se prostituer, de se droguer, de siffler la marseillaise, de blasphémer. Et c’est en philosophe, qu’il est contre la morale à l’école, contre les ingalités économiques. Aujourd’hui, il publie 2 livres : « L’Etat nous rend-il meilleurs ? » directement en poche chez Folio et « La guerre aux pauvres commencent à l’école » chez Grasset".

    • hé oui... et on remarquera que les deux livres publiés pourrait être deux chapitres d’un même livre, mais que bon... quand on peu se faire plus de pognons en les vendant séparément... [je sais c’est pas très cool comme critique, mais ça commence a bien faire, y’en a plusieurs qui font ça...]

    • Je ne serais pas aussi catégorique sur le positionnement politique de Ruwen Ogien. Les libéraux le considèrent comme un dangereux gauchiste qui passe son temps à dénoncer la prédation du capitalisme financier et l’aliénation du travail.
      La gauche pense qu’il est un dangereux libertarien voir utilitariste qui défend le GPA, la prostitution donc l’exploitation de l’homme par l’homme ou plutôt de la femme par l’homme.
      Sans parler des féministes qui à juste titre condamnent ses positions sur l’exploitation sexuelle faite aux femmes sur la question de la prostitution. Le tout est de savoir si c’est notre condition sociale qui nous définis ou nos choix en tant que sujet. Reste à savoir qui influence qui ? On a tous une petite idée sur la réponse mais un homme qui se met autant de gens à dos me le rend sympathique

    • @rastapopoulos et @bug_in : merci d’argumenter un peu plus votre critique de sa pensée, je suis curieux de comprendre.
      Personnellement je me reconnais bien dans sa réflexion. Oui c’est dérangeant pour les gens de gauche comme moi, mais le « libéralisme » intellectuel qu’il prône est franchement pertinent.
      Je commence à comprendre la portée néfaste du paternalisme charitable des bien-pensants dont je fais souvent partie, à vouloir le bien des gens malgré eux eux, qui favorisent l’infantilisme alors qu’on souhaite le contraire.
      Pour ma part ça rejoint mon leit-motiv, qui est de faire passer l’humanisme par la cas « responsabilisation ». Je crois que se considérer enfin en adultes responsables est une clé à exploiter, ça correspond à son idée d’éthique minimale je crois. Ethique minimale ne veut pas dire réflexion minimale, ni échange minimal, ni autisme maximal, ni individualisme maximal.
      Au contraire c’est lâcher du lest sur les divergences comportementales pour mieux se concentrer et se confronter sur les fondements et les fondamentaux moraux que nos comportements doivent absolument respecter, pour garantir un monde vivable où chacun dispose de son libre-arbitre.

      Ensuite sur le personnage, ok, il a tout pour finir comme le prochain BHL, tant pis ou tant mieux pour lui, sauf que lui est quand même intellectuellement très supérieur, de toutes façons je m’en fous, concentrons-nous sur les idées, par sur ceux qui les véhiculent, on gagnera du temps..

    • Ben déjà, perso, je suis pas paternaliste, en tant qu’anarchiste, je ne me reconnais pas dans la gauche classique, et je pense que l’État, et aucune autorité par ailleurs n’a a me dire ce qu’il est bon au mauvais. C’est une discussion collective qui me permet d’établir ce qui est bon ou mauvais, pas un injonction. Les propos que tu tiens sur une sorte d’éthique minimale, ne sont pas pour moi problématique, avoir une éthique minimale, bcp d’auteurs l’on fait. Reste a savoir laquelle. Celle de Ogien est spécifique.
      Si il te permet de découvrir qu’avoir le moins de règles, qu’elle soit simple etc... c’est mieux pour pouvoir les partager collectivement, tant mieux. Mais a mon sens d’autres auteurs allait déjà dans ce sens. Par contre dire que la prostitution et le sado-masochisme ce sont deux choses ou il n’y a pas de « victime » c’est faux. Dans le sado-masochisme il y a un contrat, et l’argent n’est pas impliqué. Dans la prostitution il y a de l’argent alors que le rapport de force n’est pas maîtrisé. Même s’il y avait contrat on pourrait le juger non valable étant donné l’asymétrie de pouvoir entre les deux contractants.