#s&p

  • Saccages sociaux obligent, tout va très bien pour #Larry_Fink et la masse des parasites qui s’enrichissent en spéculant sur les fonds indiciels cotés (#ETF)…

    L’année 2022 aura consacré #BlackRock comme leader mondial incontesté du marché des fonds indiciels cotés (ETF). Avec 2.910 milliards de $ (2.682,5 milliards €) d’encours à fin décembre, soit un tiers du marché, le numéro un de la gestion d’actifs reste le premier gérant d’ETF au monde.
    Surtout, après s’être fait damer le pion deux années de suite par son rival #Vanguard, il a obtenu la plus forte collecte nette du marché l’an dernier, avec 221 milliards de dollars de flux, contre 214 milliards de dollars pour le groupe mutualiste de Pennsylvanie, en recul par rapport aux deux années précédentes.
    Avec #State_Street, les trois premiers gérants d’ETF couvrent les deux tiers du marché mondial pour ce type de supports, gérés essentiellement de manière passive, c’est-à-dire en répliquant des indices de marché. Parce qu’ils permettent, notamment aux particuliers, d’investir à peu de frais sur de grands marchés, les ETF ont connu un essor considérable ces dernières années.
    En Europe, BlackRock reste de très loin le premier pourvoyeur d’ETF, avec 586 milliards d’encours pour ses produits #iShares (la marque du groupe pour les ETF). Suivent Amundi, champion français et numéro six mondial, mais avec trois fois moins d’encours d’ETF que BlackRock, puis #DWS, #Vanguard, et #UBS.
    Du côté des fonds, c’est à SPDR S&P 500 ETF Trust de State Street que revient l’honneur d’être à la fois le doyen et le plus large ETF au monde avec 370 milliards de dollars d’encours. Comme son nom l’indique, il réplique l’indice #S&P_500 et s’est donc replié de 16 % l’an dernier, après six années de hausse. Il est suivi par deux indices de BlackRock et Vanguard calquant eux aussi l’indice américain des 500 plus grandes sociétés cotées à New York.
    Plus de la moitié de la collecte de BlackRock l’an dernier provient des ETF, ce qui lui a permis de limiter la fonte de ses actifs sous gestion et d’afficher un chiffre d’affaires supérieur aux attentes du marché à 17.873 milliards de dollars sur l’année, en recul de 8 % par rapport à l’année précédente.
    De leur côté, les #résultats se sont repliés de 12 % à 5.178 milliards de dollars, grâce à une bonne maîtrise des coûts. Quelques jours avant la publication de ses résultats, le groupe avait annoncé une vague de 500 #licenciements, soit 2,5 % des effectifs, pour la première fois depuis 2019. Après s’être repliée de 23 % l’an dernier, l’action de BlackRock a repris 6,4 % depuis le début de l’année

    (Les Échos)

    #parasitisme #spéculation_boursière #spéculation #capitalisme #finance

  • Les agences de notation mises à l’index par le régulateur européen, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203161522369-les-agences-de-notation-mises-a-l-index-par-le-regulateur-eur

    Manque d’indépendance, conflit d’intérêt, absence de confidentialité, des ressources allouées insuffisantes. L’autorité des marchés financiers européens (ESMA) n’hésite pas à tacler, dans un rapport publié ce matin, les trois plus grandes agences de notation (Fitch, Moody’s et S&P). En cause, le processus de notation des Etats.

    Entre février et octobre 2013, le régulateur a mené une enquête sur la gouvernance et l’organisation des activités de notation de la dette souveraine. Au cœur des critiques, plusieurs thématiques :
    1. l’indépendance et les conflits d’intérêt
    Les manquements peuvent compromettre la qualité des notations. Et cela en raison du risque de l’implication de certains analystes senior ou membres du comité de direction dans le processus de notation et à la fois dans le processus commercial. Si le régulateur est conscient que pour qu’une note soit de bonne qualité, il peut être nécessaire que des seniors y regardent de près, il faut que les agences définissent clairement les rôles de ces derniers pour que les notes sont bien attribuées en toute indépendance. Parfois, aussi, des membres des services de la communication se retrouvent impliqués dans les notes. Quant à l’évaluation du processus de notation dans les agences, elle n’est pas toujours réalisée par des personnes totalement indépendantes.....

    #économie
    #agences-de-notation
    #Fitch
    #Moody’s
    #S&P
    #ESMA, le régulateur européen

  • Gilles RAVEAUD » Blog Archive » Krugman donne une bonne note à la France
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2013/11/14/krugman-donne-une-bonne-note-a-la-france
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/files/raveaud_couleur.JPG

    L’agence de notation Standard and Poor’s a donc dégradé la note de la France, qui passe de AA+ à AA.

    Pour Paul Krugman, cette décision est plus révélatrice de l’état d’esprit dominant que de la situation économique du pays.

    1. L’analyse de S&P

    Selon l’agence (les termes en gras sont de mon fait) :

    Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n’amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme, et que la persistance d’un taux de chômage élevé affaiblit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d’envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles.

    Nous pensons également que la faible croissance économique limite la capacité du gouvernement à consolider le redressement des finances publiques.

    De plus :

    Nous estimons également que les hausses d’impôts initiées par les gouvernements successifs (…) limitent la marge de manœuvre budgétaire du pays.

    Les mesures prises par le gouvernement à ce jour –telles que la création du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), l’obtention d’un accord sur la réforme du marché du travail, et des réformes sectorielles spécifiques– nous paraissent positives, mais probablement insuffisantes pour débloquer le potentiel de croissance de la France.

    En particulier, nous estimons peu probable que le secteur privé enregistre une croissance substantielle en l’absence de nouvelles réformes structurelles.

    Bien que le gouvernement ait pris des mesures sectorielles, nous estimons que la flexibilité de l’économie française reste dans l’ensemble inférieure à celle d’autres pays bien notés de la zone euro.

    Par conséquent, il semble que les entreprises exportatrices françaises continuent de perdre des parts de marché face à des concurrents européens issus de pays ayant déjà agi sur les rigidités structurelles de leurs économies....

    #économie
    #Krugman
    #S&P ( Standard and Poor’s )
    #notation
    #OCDE
    #PIB

  • ÉCONOMIE • Paul Krugman : la France ne mérite pas que l’on dégrade sa note | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/10/paul-krugman-la-france-ne-merite-pas-que-l-on-degrade-sa-note

    Le 8 novembre, l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé la note de la France de AA+ à AA. Pour le prix Nobel d’économie Paul Krugman, cet abaissement est totalement injustifié et ne vise qu’à sanctionner la France pour son refus de foncer tête baissée vers l’ultralibéralisme.

    Alors comme ça, Standard & Poor’s a dégradé la note de la France. Cela a-t-il un sens ?
    La réponse est : pas vraiment, en ce qui concerne la France. Nous ne saurions trop insister sur le fait que les agences de notation ne disposent d’aucune - je dis bien d’aucune - information particulière sur la solvabilité des Etats, surtout de grands pays comme la France. S&P est-il intimement au fait de la situation des finances françaises ? Non. Son modèle macroéconomique est-il supérieur à, disons, celui du FMI - ou de tous les hommes et femmes assis autour de moi dans cette salle de conférence du FMI ? Vous plaisantez !

    Alors, que-ce que ça veut dire ? Je crois utile de comparer les projections du FMI pour la France avec celles effectuées pour un autre pays, lequel n’a eu droit qu’à des gentillesses de la part des agences de notation ces derniers temps : le Royaume-Uni. Les tableaux ci-dessous proviennent de la base de données du Forum économique mondial - des chiffres réels jusqu’en 2012, et des projections du FMI jusqu’en 2018....

    #économie
    #S&P agence de notation Standard and Poor’s
    #Paul-Krugman ( prix Nobel d’économie )
    #sanction
    #France
    #ultralibéralisme
    #FMI
    #Royaume-Uni
    #PIB

  • Une situation dégradée… | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1685

    Une situation dégradée…
    9 novembre 2013
    Par Jacques Sapir
    La dégradation de la note attribuée à la dette souveraine de la France par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a relancé le débat, tant sur le sens de cette décision que sur sa pertinence. L’analyse de Paul Krugman ici n’est pas fausse : “Les agences de notation n’ont aucune information particulière sur la solvabilité nationale — surtout pour de grands pays comme la France”. Mais à cela on peut rétorquer qu’il n’y a pas véritablement besoin d’ « information particulière » en ce domaine. On peut aussi sourire de l’article publié dans Le Monde, si prompt à relayer Paul Krugman sur ce point mais tellement silencieux quant à ses autres positions sur l’Euro en particulier[1]. Et l’on oublie aussi qu’il a publiquement reconnu l’impact négatif du libre-échange (dont il faut dans les années 1990 un ardent supporter) sur l’emploi et l’activité aux Etats-Unis[2]. La presse aux ordres peut avoir de temps en temps de la mémoire, mais celle-ci est toujours sélective ! Certains y ont aussi vu une « pression idéologique » de S&P sur le gouvernement de François Hollande. C’est à l’évidence mettre la charrue avant les bœufs. Le gouvernement de J-M Ayrault et de F. Hollande est parfaitement capable de prendre des mauvaises décisions sans en référer à S&P.

    Enfin, on dit que la dégradation de la note n’aura pas d’effets sur les conditions d’emprunts de la France et que jamais nous n’avons connu de taux aussi bas. Ce n’est pas si sur…Le taux français à 10 ans est de 2,22%. Mais, l’inflation est actuellement de 0,9% en France. Ceci signifie que le taux d’intérêts réel (taux nominal – taux d’inflation) est de 1,32%. En mars 2012, l’inflation était de 2,3% et le taux nominal à 10 ans de 2,95%, soit un taux réel de 0,65% ! Le taux réel sur les bons du Trésor à 10 ans est donc passé de 0,65% à 1,32%, soit l’équivalent d’un quasi-doublement…

    À la vérité, la situation de la France justifie cette dégradation, car la situation s’est bien, elle, dégradée depuis maintenant deux ans que la France a perdu son « triple A »....

    #économie
    #Jacques-Sapir
    #dégradation
    #dette-souveraine
    #France
    #S&P ( agence de notation Standard & Poor’s )