• Sciences Po, Université bananière ? | Jean-François Bayart

    https://blogs.mediapart.fr/jean-francois-bayart/blog/160324/sciences-po-universite-bananiere?at_medium=custom3&at_campaign=67

    « Le poisson pourrit toujours par la tête », a rappelé Gabriel Attal au conseil d’administration de Sciences Po, le 13 mars. Voilà au moins un point sur lequel on peut être en accord avec lui. C’est peu dire que l’irruption inopinée du Premier ministre constitue en soi un événement stupéfiant et inacceptable.

    SciencesPo Paris, l’alma mater des élites de la République, se veut « Université de recherche ».

    Bien que son directeur soit nommé en Conseil des ministres cet établissement d’enseignement supérieur est censé bénéficier de l’autonomie institutionnelle qui sied en la matière et dont se gargarisent les gouvernants depuis la réforme de l’Université en 2008. Il relève également du « bloc constitutionnel » qui garantit la liberté d’enseignement et de recherche (article 57 de la loi du 26 janvier 1984).

    C’est donc peu dire que l’irruption inopinée du Premier ministre et de la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur dans la séance exceptionnelle de son conseil d’administration, le 13 mars, à la suite de la démission de son directeur, Mathias Vicherat, et de l’occupation du mythique amphithéâtre Boutmy par des étudiants pro-Palestiniens, constitue en soi un événement stupéfiant et inacceptable.

    Encore plus scandaleux et intolérables sont les propos menaçants qu’a tenus en cette enceinte Gabriel Attal, sans même parler du ridicule de la situation et de son illégalité qui semblent échapper à son entendement. En effet, quelle est la base juridique de la présence du Premier ministre et de la Ministre dans ce conseil, sans même qu’elle ait été portée à la connaissance de ses membres dans l’ordre du jour ?

    La présidente de la Fondation nationale des sciences politiques s’est contentée de leur annoncer en début de séance la venue d’un « invité imprévu » – un invité qui s’est très mal comporté en l’occurrence.

    Le prétexte de ce coup de force a été la montée en épingle d’un incident qui s’est produit le même jour dans l’amphithéâtre Boutmy. Les organisateurs de son occupation en ont interdit l’accès à une étudiante qualifiée de « sioniste », et ont expliqué par la suite que celle-ci filmait régulièrement les manifestants pro-Palestiniens, ce qui était susceptible de les mettre en danger.

    L’accusation est plausible dans la mesure où des groupes comme la « Brigade juive » (récemment rebaptisée « Dragons célestes »), « Swords of Salomon » ou « AmIsraël-Team Action » pratiquent le doxing à l’encontre de militants, de journalistes, d’élus, d’avocats jugés pro-Palestiniens en publiant leurs coordonnées personnelles sur les réseaux sociaux pour déclencher une campagne de harcèlement téléphonique contre eux et leurs proches[1].

    La direction de Sciences Po, le Premier ministre, puis le président de la République soi-même, en Conseil des ministres (!), tous relayés par une déferlante médiatique, ont crié à l’antisémitisme.

    Faut-il rappeler qu’être antisioniste (ou pro-Palestinien ou critique de la politique de l’Etat israélien) n’est pas être antisémite, quoi qu’en pensent la propagande israélienne et un nombre croissant de Français abusés par son matraquage ?

    Antisémites, Victor Klemperer, Pierre-Vidal-Naquet, Maxime Rodinson, Etienne Balibar, Rony Brauman, pour nous en tenir à des intellectuels juifs ?

    Par ailleurs les organisateurs de l’occupation de l’amphithéâtre, récusant tout propos et comportement antisémites de leur part, font valoir que des étudiants juifs, certains d’entre eux ne cachant pas leurs opinions sionistes, ont pu y entrer. Ce qu’atteste une pétition d’étudiant(e)s juifs et juives de Sciences Po qui refusent d’être « instrumentalisés » par la direction de l’établissement et les autorités politiques .

    De même la mobilisation des étudiants pro-Palestiniens de l’amphithéâtre a reçu le soutien de doctorants de Sciences Po, bientôt suivis par des chercheurs de l’établissement et d’ailleurs.

    On peut admettre que la direction d’un établissement s’émeuve de l’occupation d’un amphithéâtre, en contradiction avec le règlement intérieur et au détriment des cours qui y sont programmés. De là à déformer les faits, il y a un pas qui n’aurait pas dû être franchi, pas plus que le pouvoir politique n’aurait dû dramatiser et dévoyer un épisode somme toute mineur dans la vie universitaire, pour de sombres raisons électoralistes ou pour entourer d’un nuage de fumée toxique la piteuse déconfiture de ses ingérences répétées dans la nomination des responsables de Sciences Po depuis l’affaire Olivier Duhamel, en 2021.

    Lieu majeur de la formation et de la reproduction des élites politiques du pays, et donc de leurs luttes factionnelles, Sciences Po est devenu un vrai enjeu de la guerre culturelle que l’extrême-droite identitariste a enclenchée dès la fin des années 1970 et dans laquelle Emmanuel Macron a choisi son camp en 2020, en s’appuyant sur Jean-Michel Blanquer, Frédérique Vidal et Jean Castex. Quitte à ériger cette très vieille maison en bastion du « wokisme », de l’intersectionnalité et des études post- ou décoloniales, au mépris des évidences et même de la vraisemblance.

    Par ailleurs l’occupation de l’amphithéâtre Boutmy s’est inscrite dans le cadre d’une journée européenne de soutien académique au peuple palestinien à laquelle a appelé la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP). La systématisation de la répression universitaire, politique, administrative, policière et judiciaire de toute forme de solidarité avec la population de Gaza ou la cause palestinienne, dont procède l’occupation par le Premier ministre du conseil d’administration de Sciences Po, devient de moins en moins légitime et compréhensible alors que le nombre de morts civils par bombardements, tirs et privations de la part de l’armée israélienne – dont une majorité d’enfants – dépasse à Gaza les 30 000 et fait l’objet de condamnations de la Justice internationale et des Nations-unies. Lesquelles obligent les gouvernements, dont celui de la France. Derechef, ce n’est pas faire fi des atrocités du Hamas, le 7 octobre, que de s’émouvoir de celles de Tsahal.

    Et sur le fond et dans la forme, le raid de Gabriel Attal à Sciences Po constitue une atteinte grossière à la liberté de la recherche et de l’enseignement universitaire. Au même titre que la mise en cause par Elisabeth Borne de la Ligue des droits de l’Homme, l’année dernière, il confirme que le macronisme a perdu le Nord démocratique.

    À dire vrai, en cinquante ans d’analyse des situations autoritaires de par le monde, en tant que chercheur du CNRS puis professeur d’Université, je n’ai jamais relevé une ingérence aussi outrancière et grotesque du pouvoir politique dans la sphère du savoir.

    Les régimes autoritaires patentés y mettent plus de convenances. Ubu-Roi n’est pas loin. « Le poisson pourrit toujours par la tête », a rappelé Gabriel Attal au conseil d’administration de Sciences Po, le 13 mars. Voilà au moins un point sur lequel on peut être en accord avec lui.

    [1] Christophe Ayad, Samuel Laurent, « La guérilla virtuelle d’activistes pro-Israël en France », Le Monde, 4-5 février 2024, p. 10.

    • Révolte académique et rappel des principes pour un cadre de travail et d’études serein à #SciencesPo :

      Nous, doyennes et doyens des Écoles, directrices et directeurs des centres de recherche, des départements de Sciences Po ainsi que les membres élus de la faculté permanente du conseil d’administration (CA) de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), exprimons de manière unie et solidaire notre profonde émotion à la suite de la visite inopinée du Premier ministre lors de la séance du CA du 13 mars 2024.

      À la lumière de cet événement, nous tenons à exprimer les éléments suivants :

      1- Aucun responsable politique ne saurait s’arroger le droit de dévaloriser les principes fondamentaux d’indépendance et de liberté académiques, tels qu’ils sont consacrés par les lois de la République. Rappelons que la liberté académique garantit le droit d’enseigner et de mener des recherches en toute indépendance, sous le contrôle et la supervision des pairs mais sans ingérence de quelque autorité extérieure que ce soit, y compris l’État. Tout comme la liberté de la presse pour les journalistes, ce principe garantit la légitimité du travail des universitaires, fondé sur des preuves et des raisonnements réfutables. Les allusions à une éventuelle « reprise en main » de notre établissement lors du CA du 13 mars, contreviennent ostensiblement à ce principe cardinal. Or, dans une démocratie libérale, la défense de la liberté universitaire doit être une priorité absolue, en particulier pour recentrer le débat public autour des faits et du savoir.

      2- Nous dénonçons sans équivoque toutes les formes d’exclusion, de discrimination, d’antisémitisme, de racisme, d’islamophobie et de violence. Nous avons également à cœur que soient assurés la protection et la sérénité de nos étudiantes et de nos étudiants, et le respect de leurs sensibilités souvent directement éprouvées aujourd’hui.

      3- Nous tenons à rappeler que Sciences Po est régi par des règles précises concernant l’organisation de la vie étudiante. Conformément au Code de l’éducation, tout non-respect de ces règles déclenche une enquête interne dont les éléments sont, le cas échéant, transmis à une section disciplinaire. Cette procédure, qui ne se substitue pas à l’enquête judiciaire, a été suivie dès le lendemain de l’occupation de l’amphithéâtre Boutmy le 12 mars 2024. A l’heure où cet événement fait l’objet de désinformations et de récupérations politiques, il est indispensable de laisser les instances compétentes mener à bien cette mission sans ingérence extérieure, qu’elle soit gouvernementale ou médiatique.

      4- Aux antipodes de ce que veulent suggérer des polémiques récurrentes, largement orchestrées sur les réseaux sociaux et exprimées sur le mode de la diffamation, notre université participe pleinement à la vitalité de la vie démocratique. Notre projet académique, fondé sur la pluridisciplinarité et l’ouverture à l’international, offre aux étudiantes et étudiants venus de toute la France et du monde entier, l’excellence de la recherche actuelle pour nourrir leurs réflexions, les former et les responsabiliser face aux immenses défis auxquels leur génération est confrontée.

      5- Nous affirmons notre attachement au respect des valeurs humanistes qui fondent notre université, soit la transmission des savoirs, la formation au débat argumenté, l’ouverture sur le monde et un engagement renouvelé en faveur de la liberté de la connaissance. Notre liberté académique repose sur une tradition philosophique ancienne des universités françaises et européennes, une éthique professionnelle et une responsabilité que nous exerçons pleinement en promouvant la rigueur scientifique et l’expression du pluralisme dans le respect de l’échange contradictoire. Devant la gravité absolue de la guerre au Proche-Orient ainsi que dans d’autres zones de conflits à travers le monde, il est impératif de laisser les universités rétablir le chemin du débat d’idées et du dialogue.

      Ce sont ces principes fondamentaux que nous porterons auprès de l’administration provisoire de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, en travaillant aux côtés de la présidente de la FNSP et de la présidente du conseil de l’Institut.

  • ANTISÉMITISME À SCIENCES PO ? ATTAL, MACRON ET LES MÉDIAS ONT MENTI
    14 mars 2024- Le Media
    https://www.youtube.com/watch?v=3dmq7tbqMf8

    Le 12 mars dernier, le Comité #Palestine de Sciences Po Paris a répondu à l’appel à mobilisation universitaire européenne pour la Palestine lancé par la Coordination Universitaire contre la colonisation en Palestine. Ce réseau, constitué de chercheurs, enseignants chercheurs, docteurs, doctorants, étudiants engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche exige un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent, la levée permanente du blocus de Gaza et la défense du droit palestinien à l’éducation. Près de 300 étudiants ont occupé l’amphithéâtre emblématique de l’institut pour donner des conférences sur la Palestine et organisé un rassemblement devant l’établissement. Ils dénoncent notamment l’instrumentalisation, par l’administration de l’école, de toute mobilisation en soutien à la Palestine, des intimidations et du cyberharcèlement. Il n’aura pas fallu 24h pour qu’une nouvelle polémique surgisse : des propos antisémites auraient été proférés contre une étudiante empêchée de rentrer dans l’amphithéâtre. Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé saisir la justice. Sauf que l’information aurait été démentie par la première concernée. Tiziri, Loudmila et Hicham sont étudiants à Sciences Po Paris, ils ont participé aux actions du 12 mars. Ensemble, nous sommes revenus sur le climat délétère qui règne au sein du prestigieux établissement depuis l’attaque du 7 octobre dernier et sur cette journée de soutien à la Palestine qui a tourné à la polémique.

    #SCIENCES-PO

    • Billet de blog 14 mars 2024
      Étudiant·es juif·ves à Sciences Po : nous ne serons pas instrumentalisé·es
      https://blogs.mediapart.fr/troisenun/blog/140324/etudiant-es-juif-ves-sciences-po-nous-ne-serons-pas-instrumentalise-

      Nous, étudiant·es juif·ves de Sciences Po, refusons d’être instrumentalisé·es pour justifier la répression des mobilisations pro-palestiniennes.

      (...) Une autre d’entre nous a fait une présentation dans le cadre de la mobilisation sur le judaïsme et l’antisionisme. Ironiquement, le cœur de sa présentation était de montrer comment le sionisme instrumentalise l’antisémitisme pour servir ses propres ambitions matérielles. L’altercation à la porte de l’amphithéâtre qui a été si lourdement défigurée par la presse s’est produite au moment où elle donnait sa présentation. À aucun moment de l’événement, nous ne nous sommes senti-e-s intimidé-e-s ou en danger du fait d’une action des organisateur-rice-s ou des autres participant-e-s à quelque titre que ce soit. Au contraire, nous avons été touché-e-s par le fait que nous nous sommes senti-e-s bien accueilli-e-s et inclu-e-s en tant que juif-ve-s pendant toute la durée de l’événement.

      Les accusations d’antisémitisme contre les mobilisations pro-palestiniennes à Sciences Po ont été menées en grande partie par l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), et ce depuis octobre. L’UEJF dit représenter les étudiant-e-s juif-ves, nous affirmons que cette organisation ne nous représente pas, ni politiquement, ni religieusement. Sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, l’UEJF développe un discours ouvertement hostile à toute revendication pro-palestinienne, et brille par son refus de critiquer la politique criminelle d’Israël. Les étudiant-e-s juif-ves de Sciences Po sont divers, n’uniformisons pas leurs voix. En voulant faire de toustes les juif-ves des soutiens d’Israël, c’est l’UEJF qui porte un discours réducteur, refusant aux juif-ves la capacité de se battre pour la justice et mettant en danger toustes les étudiant-e-s qui se battent pour la Palestine. Vider le mot antisémitisme de son sens, comme le fait l’UEJF, met les juif-ve-s en danger et nuit à la lutte réelle contre l’antisémitisme.

  • Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-paris-emmanuel-macron-denonce-de

    Le gouvernement reprend les mots d’ordre de la bollorésphère. Les étudiants incriminés contestent fermement tout propos antisémité

    Plusieurs personnalités politiques se sont indignées de l’occupation de l’établissement par des étudiants propalestiniens et des propos tenus à cette occasion. Dans un courriel adressé à la communauté éducative, la direction a estimé que « plusieurs lignes rouges » ont été franchies.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 14h13, modifié à 15h38

    Lors du conseil des ministres réuni mercredi 13 mars, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé les « propos inqualifiables et intolérables » rapportés la veille lors d’une mobilisation propalestinienne dans les locaux de Sciences Po Paris. Selon le chef de l’Etat, « l’autonomie » des universités ne justifie pas le « moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

    Mardi, une centaine d’étudiants ont occupé la principale salle, l’amphithéâtre Boutmy, dans le cadre d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Ce mouvement répondait à l’appel de la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP). Les étudiants appelaient notamment à une protection des étudiants propalestiniens sur le campus.

    Dans un courriel adressé à la communauté éducative de Sciences Po mardi soir, la direction s’est émue de cette occupation non autorisée. Elle explique qu’un cours magistral a dû être annulé et qu’un étudiant a été empêché d’accéder à la salle. L’Union des étudiants juifs de France a affirmé que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, s’était rendue dans les locaux parisiens dans la journée, condamnant cette occupation. « Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté. Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine », avait-elle écrit dans un tweet.

    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a elle aussi condamné ce qu’il s’est passé sur X, écrivant que « la direction de Sciences Po doit réagir fermement face à ces incidents qui se multiplient. La cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France ». Toujours sur X, le député La France insoumise (LFI) Aymeric Caron a de son côté félicité les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza, tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan.

    Une réponse ferme
    La direction de Sciences Po a annoncé saisir la section disciplinaire compétente contre les personnes à l’origine de « ces agissements intolérables ». « Le conflit en cours depuis le 7 octobre [2023] entre Israël et le Hamas nous affecte, poursuit le courriel, il a des répercussions au sein de Sciences Po, parmi les étudiants, les enseignants et les salariés… Sciences Po est un lieu qui doit préserver et soutenir l’ensemble des membres de ses communautés, et continuera de proposer des initiatives qui prennent en compte l’expression de ces souffrances, ainsi que la compréhension de cette crise. »

    Les étudiants mobilisés ont dénoncé dans un communiqué, par le biais du Comité Palestine Sciences Po Paris, « des accusations infondées d’antisémitsme de la part de l’extrême droite » et affirment ne tolérer aucuns propos racistes, islamophobes, antisémites, sexistes dans leur lutte.

    La réaction de l’administration intervient dans un contexte agité alors que président de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a annoncé sa démission mercredi 13 mars au matin, après avoir appris son renvoi et celui de son ex-compagne devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences conjugales. Un administrateur provisoire doit être nommé dans les prochains jours.

    Le communiqué du comité Palestine : https://www.instagram.com/p/C4c0RkioqSS
    #sciencespo #université #Gaza #menaces

    • merci @biggrizzly
      Finalement je ne sais comment j’ai pu avoir accès à l’article de l’Humanité, qui est très intéressant :
      https://www.humanite.fr/societe/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-derriere-la-polemique-a-sciences-po-les-universites-francaise
      Mardi 12 mars, dans le cadre d’une mobilisation européenne pour le boycott académique d’Israël, des dizaines d’initiatives ont eu lieu en France. Les quelques incidents à Sciences Po, montés en épingle au mépris des faits, ne doivent pas masquer l’ampleur et le sens d’un mouvement qui interroge la complicité de l’université israélienne dans la guerre à Gaza et la colonisation en Cisjordanie.

      Hayet Kechit
      Thomas Lemahieu

      Derrière la polémique réactionnaire autour des mobilisations en soutien à Gaza, le monde académique subit de fortes pressions depuis le 7 octobre.

      « Antisémitisme », « wokisme », « islamo-gauchisme »… Sciences Po est depuis vingt-quatre heures sous le feu des anathèmes. En cause : l’occupation dans la matinée du 12 mars d’un amphithéâtre de la prestigieuse école par une centaine d’étudiants manifestant leur soutien à Gaza. L’initiative nommée « quatre heures pour la Palestine » s’inscrit dans le cadre de la journée européenne des universités contre le génocide à Gaza, à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP).

      Comme il est désormais de coutume dans toute initiative publique visant à dénoncer la catastrophe humanitaire à Gaza, une énième polémique, largement attisée par la bollorosphère, a pris le pas sur l’objet même de la mobilisation, contribuant encore une fois à faire taire toute critique à l’encontre d’Israël.

      Elle fait suite aux accusations lancées par des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon lesquels une étudiante aurait été refoulée de l’amphithéâtre « parce qu’elle était juive ». « Faux », répondent les organisateurs, réunis dans « un groupement d’étudiants auto-gérés » comptant une centaine de personnes.

      Un scandale cousu de fil blanc à Sciences Po
      « Tous les étudiants étaient les bienvenus, c’était un moment d’échanges ouvert à tous, y compris à l’UEJF, dont certains des membres étaient présents au sein de l’amphithéâtre, sans que cela ne cause aucun problème », affirme Hicham, un étudiant en Master de Droits de l’homme et projets humanitaires dans l’école des affaires internationales, et membre du groupe à l’origine de cette initiative. Le jeune homme de 22 ans donne ainsi des faits une version radicalement différente.

      L’étudiante exclue de l’amphithéâtre, qui serait membre de l’UEJF, ne l’aurait pas été en raison de sa confession, mais parce qu’elle aurait fait usage de provocations avant la tenue de la rencontre, par des agressions verbales et en prenant en photo sans leur consentement ses organisateurs. Des actes représentant « un risque à la sécurité de certains participants » qui ont poussé les personnes chargées d’éviter les débordements, à lui refuser l’entrée.

      Et le jeune homme de décrire « l’état d’alerte maximal » généré par un climat général de harcèlement à l’encontre de ceux qui, au sein de l’école de la rue Saint-Guillaume, dénoncent la situation à Gaza. Il ciblerait particulièrement des étudiantes identifiées comme musulmanes et se traduirait régulièrement par la prise de photos ou de vidéos à la volée relayées ensuite sur des comptes Twitter dans le but de déclencher des campagnes de cyberharcèlement.

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      « On sait que cette personne nous a pris plusieurs fois en photo et en vidéo », assure Hicham, qui ajoute que des membres de l’administration, présents au moment des faits, se seraient opposés à cette exclusion, mais que les étudiants leur auraient aussitôt fait part des provocations répétées de la jeune femme à leur encontre.

      Des arguments auxquels la direction de Sciences Po, soumise depuis cette polémique à une pression médiatique maximale faisant de l’école un « repaire d’islamo-gauchistes », semble être restée sourde. Dans un communiqué publié le 12 mars, elle condamne « l’action et les pratiques utilisées qui s’inscrivent délibérément hors du cadre fixé en matière d’engagement et de vie associative » et annonce qu’elle saisira « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables ».

      Quand c’est autorisé, ni heurts, ni polémiques
      Même configuration mais autre ambiance à l’université Paris Dauphine-PSL où – élément notable qui fait sans doute toute la différence – le rassemblement, organisé par la Coordination Palestine et les syndicats CGT et Sud-Education, avait été autorisé par l’administration.

      Dans le hall plein comme un œuf, des centaines d’enseignants, chercheurs et étudiants, avec beaucoup de drapeaux palestiniens – du jamais vu dans ce grand établissement spécialisé en gestion ou management, et installé au cœur des beaux quartiers de Paris -, des pancartes appelant au cessez-le-feu ou dénonçant un génocide à l’œuvre dans la bande de Gaza… Et quelques dizaines d’autres portants des portraits des otages du Hamas, ainsi qu’une banderole faite à la main appelant à rendre « hommage à toutes les victimes (Yémen, Israël, Congo…) ».

      Dans une brève intervention avant la minute de silence prévue, une enseignante a pu rappeler, sans protestations ni heurts, le sens de la mobilisation inscrite dans le cadre de la mobilisation européenne dans les universités. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée permanente du blocus de Gaza, la défense du droit des Palestiniens à l’éducation, a-t-elle lu. Pour cela, nous proposons les moyens d’action suivants : pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien, établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens, soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestiniens, défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine ici et hors de France. »

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      Une participante relève : « L’appel n’a pas été hué et la minute de silence, nous l’avons faite pour toutes les victimes. Le rassemblement n’était pas interdit, les enseignants se sont largement mobilisés, je suis convaincue que ça change tout. C’est une bonne manière de neutraliser les velléités polémiques, à coups de messages sur les réseaux sociaux et de polémiques… Et ça permet de parler du fond ! »

      Une mobilisation historique à l’université
      Partout en Europe et dans tout le pays, de Rennes à Aix-en-Provence en passant par Strasbourg et Montpellier, des mobilisations pour un « boycott universitaire » ont eu lieu ce mardi 12 mars. « C’est historique », se félicite une des promotrices de ces initiatives.

      Née, ces dernières semaines, dans la foulée de pétitions, pour la liberté d’expression et les libertés académiques puis pour le cessez-le-feu, ayant rassemblé plusieurs milliers de signataires dans l’enseignement supérieur et la recherche, la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) entend passer un cap, en faisant adopter des motions pour l’arrêt du génocide au sein des établissements de l’enseignement supérieur, mais surtout en organisant le boycott académique d’Israël.

      « C’est tout à fait légal et pacifique, glisse un des initiateurs de la CUCCP. À travers cette action de boycott, nous visons les institutions universitaires, pas les individus. Certaines universités israéliennes ont été bâties illégalement sur des territoires occupés dont les Palestiniens ont été chassés. Les institutions israéliennes collaborent avec le système militaire, et certaines universités françaises peuvent dès lors s’y trouver mêlées dans le cadre de leurs partenariats. »

      Un des chercheurs, présents lors d’une autre rencontre-débat, mardi soir, sur le site Condorcet de l’EHESS à Aubervilliers, ajoute, lui, en aparté. « On nous parle parfois des libertés académiques israéliennes qui seraient menacées par notre boycott, mais pourquoi évoque-t-on si peu celles des Palestiniens ? À Gaza, toutes les universités sont aujourd’hui détruites… Cette situation n’est pas supportable, et c’est tout le monde qui devrait réagir dans la sphère universitaire en France et en Europe. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/sciences-po-s-embrase-apres-une-mobilisation-propalestinienne_6221850_3224.h

      « Il n’y a plus d’universités à Gaza. On devrait s’indigner quand des universités sont détruites, il est aberrant qu’il y ait ce silence à Sciences Po, où pas même une minute de silence n’a été organisée depuis cinq mois », rapporte Souleymane (il n’a pas souhaité donner son vrai prénom), l’un des organisateurs, étudiant en master des droits humains et projets humanitaires à l’Ecole des affaires internationales.

      « J’étais dans l’amphithéâtre et j’ai entendu des intonations de voix qui montaient, relate une participante souhaitant rester anonyme. Quand j’ai vu qui était l’étudiante que certains voulaient empêcher d’entrer, j’ai tout de suite compris car, depuis le mois d’octobre, elle entre quasi systématiquement dans des altercations et a tendance à sortir son téléphone pour filmer les visages. »

      « A l’occasion d’autres réunions, elle avait déjà filmé et pris des photos puis les avait affichées sur les réseaux sociaux, ajoute une autre étudiante qui se trouvait aussi dans l’amphithéâtre. Ensuite, ces images sont utilisées sur CNews pour dire que les étudiants de Sciences Po sont pro-Hamas et antisémites. Cela génère beaucoup de pression et une vague de harcèlement pour les étudiants identifiés. C’est pour cette raison qu’elle a été empêchée d’entrer. »

      « Un environnement délétère »
      Ces trois étudiants affirment ne pas avoir entendu les propos « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». En revanche, précisent deux d’entre eux, une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour « prévenir que l’UEJF était présente et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés ».

      Salomé (qui souhaite conserver l’anonymat), présidente de la section de l’UEJF à Sciences Po, présente une autre version des faits, dans laquelle l’étudiante n’aurait pas été interpellée directement. « Ces propos lui ont été rapportés par une autre étudiante qui les a entendus dans l’amphithéâtre. Elle est finalement entrée et est ressortie car l’ambiance était trop pesante. Il est absolument faux de dire qu’elle a pris des photos et qu’elle les a envoyées aux médias. »

      « C’est tellement compliqué de se sentir ciblé parce que juif, poursuit Salomé. Depuis le 7 octobre, nous vivons dans un environnement délétère à Sciences Po, et hier, ça a été le point culminant de ces mois anxiogènes. On ne se sent plus à notre place dans notre propre école, parfois personne ne veut faire de travaux de groupe avec nous. »

  • Les #sciences_humaines et sociales face aux #verrous de la #transition | Institut de la transition environnementale de l’Alliance Sorbonne Université
    https://ite.sorbonne-universite.fr/actualites-ite/les-sciences-humaines-et-sociales-face-aux-verrous-de-la-tra

    #videos

    Mercredi 15 novembre
    Introduction
    09 :15 – 09 :45 > Introduction au #colloque
    Organisateur.e.s et Anouk Barberousse, directrice de l’ITE

    Session 1 : La transition : un verrou ?
    Modérateurs : Nelo Magalhães et Luc Elie
    09:45 - 10:15 › S1-1 : Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie
    #Jean-Baptiste_Fressoz (historien, CNRS)
    10:15 - 10:45 › S1-2 : Retour sur une longue série de sémantiques socio-politiques : Forces et faiblesses de la transition écologique
    Florence Rudolf (sociologue, INSA Strasbourg)
    10:45 - 11:15 › S1-3 : La transition, une métaphore adaptée pour aller vers une société climatiquement neutre
    #Philippe_Quirion (économiste, #CNRS)
    11:15 – 12 :00 › S1-4 : Débat de la session 1

    https://vimeo.com/902875269

  • Bedrohtes Zeitungsarchiv in Berlin: Shanghai als rettender Hafen
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1180632.zeitgeschichte-bedrohtes-zeitungsarchiv-in-berlin-shanghai-als-re


    Nach China ausgewanderte Ordner: So sah das Zeitgeschichtliche Archiv vor gut einem Jahr im Berliner Osten aus. Foto: nd/Patrick Volknant

    La Chine sauve des archives scientifiques allemandes.

    11.3.2024 von Patrick Volknant - Mit der Vernichtung, erzählt Archivchef Harald Wachowitz, hatte man eigentlich schon begonnen. Dann traf sie doch noch ein: die rettende Botschaft. Von einer leer stehenden Industriehalle im Osten Berlins aus sollen Millionen historische Zeitungsartikel die weite Reise nach China antreten. Neue Heimat für das Zeitgeschichtliche Archiv aus Marzahn-Hellersdorf wird die Fremdsprachenuniversität in Shanghai.

    »In China ist ja alles ein bisschen größer«, sagt Wachowitz zu »nd«. In den Sammlungen der Universitätsbibliothek sei genug Platz, um rund 95 Prozent der einst über 27 Millionen Zeitungsartikel seines Archivs unterzubringen. Die Erleichterung ist dem Archivchef anzumerken. Was seit 2004 in Marzahn-Hellersdorf lagerte, war auch Deutschlands umfangreichste Presseartikel-Sammlung, an der sich deutsch-deutsche Geschichte nachvollziehen lässt. Ein Großteil stammt aus dem 1971 in der DDR begründeten Institut für internationale Politik und Wirtschaft, das politische Entwicklungen in der BRD erforschen sollte.

    Den Wert des Zeitgeschichtlichen Archivs ließ sich Wachowitz mehrfach von fachkundigen Stellen bestätigen. Helfen konnte trotzdem niemand, als das Archiv einem Neubau der Berliner Opernstiftung weichen sollte. Noch 2021 hatte der damalige Kultursenator Klaus Lederer (Linke) eine Übernahme durch die Berliner Staatsbibliothek befürwortet; zuletzt stand die Unterbringung in einem Neubau des DDR-Museums im Raum. Doch alle Ansätze scheiterten.

    Online-Hilferuf bringt die Wende

    So aber ist es der digitale Hilferuf einer Freundin des Zeitgeschichtlichen Archivs, der die Wende bringt. Im chinesischen Messenger-Dienst We Chat berichtet sie im März 2023 von der bereits begonnen Vernichtung der historischen Dokumente. »Was dann folgte, war ein Sturm der Hilfsbereitschaft«, sagt Wachowitz: Hunderte Mails und Telefonanrufe aus Asien, aber auch aus den USA und Westeuropa trudeln ein.

    Kleine Teile der Sammlung finden so bereits Unterschlupf, vom Schwarzwald bis nach London. Was im Zeitgeschichtlichen Archiv an Zeitungen über die Filmkunst der DDR vorhanden war, tritt die Reise gen USA an, zur »Defa Film Library at University of Massachusetts«. »Es war mir überhaupt nicht klar, dass in Massachusetts zu Defa-Filmen geforscht wird«, sagt Wachowitz.

    Bis zur alles entscheidenden Mail dauert es nach dem We Chat-Post gerade einmal 24 Stunden: Ein Professor der Fremdsprachenuniversität in Shanghai bekundet das Interesse seiner Universität, den Bestand zu retten. Nach der Antwort des Archivchefs folgt die Zusage aus China. Das Zeitgeschichtliche Archiv sei »eine Schatztruhe«, von der die Forschung unendlich profitieren könne, schreibt der Professor. »Eine kleine Bitte habe ich noch: Könnten Sie die Teilvernichtung ein wenig aufschieben?«

    Bezirk fordert Mietzahlungen ein

    Als Wachowitz die Beseitigung der historischen Pressetexte abbricht, sind 20 Kubikmeter Unterlagen vernichtet – nur ein Bruchteil dessen, was auf dem Spiel stand. Bis zum letzten Moment, bevor die übrigen Zeitzeugnisse verschifft werden, hilft Wachowitz beim Konfektionieren. Die Universität in Shanghai finanzierte sowohl das Verpacken als auch den Transport. In China liegt das Zeitgeschichtliche Archiv nun in einem Lager, bevor es in die Bibliothek überführt wird.

    »Immerhin wird das Fachpublikum weiter in den Genuss kommen«, sagt Wachowitz, der das Archiv gerne in Deutschland behalten hätte. An der Universität, so hofft er, könnten die Artikel früher oder später digitalisiert werden. Zweifel an der Aufrichtigkeit des chinesischen Interesses hat er nicht. »Der Eigennutz besteht allein darin, das Archiv für Forschung und Lehre zu nutzen. Es gibt keinen faulen Deal.«

    Ganz abschließen kann Wachowitz trotzdem nicht. Weil das Archiv länger als vorgesehen in der bis dahin mietfreien Halle geblieben ist, hat der Bezirk Anfang des Jahres Mietzahlungen eingefordert. Bezirksstadtrat Stefan Bley (CDU) versucht derzeit, mit der Senatsfinanzverwaltung eine »auch haushaltsrechtlich belastbare Lösung« zu finden, wie er dem Archivchef schreibt. Wachowitz selbst fehlt es aber an Zuversicht: »Ich bereite mich auf einen Rechtsstreit vor.«

    #Allemagne #Chine #DDR #archives #sciences #histoire #politique

  • Les femmes gagnent plus que les hommes des exercices physiques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4581

    La norme est pour les deux ensembles, homme / femme, de lignes directrices recommandent un minimum de 150 minutes/semaine d’AP modérée ou 75 minutes/semaine d’AP vigoureuse, en plus d’au moins deux jours d’activités de renforcement musculaire par semaine. Les femmes pratiquent moins d’exercices physiques, leur nombre moindre cerne plus de meilleurs résultats. Sports / Santé

    / #Sport_et_compétitions_sportives, Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir

  • 🌻 Tournesol Talks : Décrypter les enjeux du numérique avec des experts aujourd’hui rencontre avec Anne Alombert Maître de conférences en philosophie à l’Université Paris 8, spécialisée dans les rapports entre vie, technique et esprit. Elle a étudié à l’École Normale Supérieure de Lyon et est auteure d’une thèse sur Derrida et Simondon. Ses travaux explorent les enjeux des technologies contemporaines et elle a contribué au programme de recherche dirigé par Bernard Stiegler.

    Tournesol.app est un projet de recherche participatif sur l’éthique des systèmes de recommandation

    Comment ça marche ?
    – Regardez des vidéos sur la plateforme Tournesol.
    – Donnez votre avis sur chaque vidéo en répondant à un court questionnaire.
    – Aidez-nous à identifier les vidéos d’utilité publique qui devraient être largement recommandées.
    Pourquoi participer ?
    – Votre contribution est essentielle pour faire avancer la recherche sur l’éthique des systèmes de recommandation.
    – Participez à un projet citoyen qui vise à construire un numérique plus juste et plus responsable.
    – Donnez votre avis sur les contenus que vous souhaitez voir recommandés.

    En rejoignant le projet Tournesol, vous faites un geste concret pour un numérique plus riche, plus diversifié et plus humain.
    #IA #controverses #éthique #sciencespo #medialab #intelligenceartificielle #technologie #innovation #société #avenir
    https://www.youtube.com/watch?v=Z04ouls5yB4&feature=shared

  • L’IA : entre fascination et controverses ⚖️
    Plongez au cœur des débats brûlants autour de l’intelligence artificielle (IA) dans cette interview captivante avec Dominique Cardon, professeur de sociologie à Sciences Po, et Valérie Beaudouin, directrice d’études à l’EHESS. #IA #controverses #éthique #sciencespo #medialab #intelligenceartificielle #technologie #innovation #société #avenir
    Dans cet échange éclairant, ils explorent :
    – Les différentes formes de controverses liées à l’IA
    – Les défis de la régulation de ces technologies puissantes
    – Le rôle crucial de l’éthique dans le développement de l’IA
    – La responsabilité des mondes professionnels qui utilisent l’IA

    Visionnez cette interview incontournable pour mieux comprendre les enjeux de l’IA et participer à la construction de son avenir !
    https://www.youtube.com/watch?v=d-04sLEfcRE

    a voir aussi la revue réseaux : https://www.revue-reseaux.fr

  • Où va la #psychiatrie contemporaine ?
    https://laviedesidees.fr/Ou-va-la-psychiatrie-contemporaine

    Tout en affirmant la liberté des malades et la nécessité d’une conception non discriminante de la pathologie, la psychiatrie ne s’est pas pour autant émancipée de toute forme de contrainte et de normalisation.

    #médecine #Sciences #santé_mentale
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240220_psychiatrie.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240220_psychiatrie-2.docx

    • En tant qu’ils sont attachés à la quotidienneté, il n’est pas étonnant que ce soit du côté des #GEM et des réseaux sociaux de soin que, de nombreux problèmes et notions de la #psychothérapie_institutionnelle d’inspiration psychanalytique soient au travail, et ce malgré la place nouvelle que la liberté des patients a pu prendre et la fin des prises en charge asilaires au long cours. Des questions sont reformulées et des solutions nouvelles sont créées. Les GEM trouvent, tout à fait officiellement, leur modèle dans les #clubs_thérapeutiques qui furent expérimentés et élaborés dans certains asiles psychiatriques. Les formes possibles de l’accueil inconditionné des personnes en #souffrance_psychiques y sont aujourd’hui discutées, dans une reprise de la fonction de protection des asiles qu’il s’agit d’actualiser. De même, les dispositifs de pair-aidance, qui cherchent à institutionnaliser les soins que les personnes souffrantes peuvent se donner les unes aux autres reprennent et transforment les questions qui étaient liées au transfert et au contre-transfert dans les cures psychanalytiques et dans la psychothérapie institutionnelle.

      #subjectivités #soin #handicap

  • Vor 75 Jahren erhielt die HU ihren Namen : Ein Markenname mit Bestand
    https://taz.de/Vor-75-Jahren-erhielt-die-HU-ihren-Namen/!5987402

    L’auteur du TAZ nous rappelle que l’université de Berlin porte un nom qui symbolise l’antifascisme et l’amitié entre les peuples. Les frères Humboldt symbolisent d’abord le progrès scientifique et politique de l’époque de sa fondation. En même temps l’auteur affiche son ignorance complète du sens des thèses sur Feuerbach et de place de Karl Marx dans l’histoire de la pensée scientifique quand il l’appelle un « critique du capitalisme » alors que ce sont l’introduction de la pensée matérialiste dialectique, ses recherches sur la loi/théorie de la valeur (Wertgesetz) et la valeur travail (Arbeitswerttheorie) puis la découverte des antagonismes de classe comme moteur du progrès historique qui font de lui l’éminent penseur qui défend toujours sa place dans l’entrée de l’université.

    8. 2. 2024, 07:00 Uhr von Andreas Hergeth - 1949, kurz vor DDR-Gründung, kam die Humboldt-Universität zu ihren Namen. Warum der Staatssozialismus diesen beibehielt, weiß eine HU-Historikerin.

    Was Jubiläen aber auch für Assoziationsketten auslösen können: Am 8. Februar vor 75 Jahren, im Jahr 1949, bekam die Humboldt-Universität ihren Namen, also Monate vor Gründung der DDR am 7. Oktober desselben Jahres. Und schon schwelgt der Autor in Erinnerungen an die Zeit nach der Wende, als er an der Humboldt-Uni unter anderem Kulturwissenschaften und Europäische Ethnologie studierte – mit Schwerpunkt (es gab auch andere) auf der Alltagskultur der DDR.

    Denn die galt auf einmal als null und nichtig. Kaum jemand wollte sich damit beschäftigen. Aber eine Dozentin, aus der DDR wie er selbst stammend, tat das ausführlich. Und überhaupt war in den 1990ern die DDR an der HU ständig präsent.

    Denn es waren die Jahre des großen Umstrukturierens des wissenschaftlichen Lehrbetriebs und der Evaluierungen. Was gab das für heiße Diskussionen über Rektoren, Dozenten, Inhalte, Studienordnungen. Beliebte Pro­fes­so­r:in­nen mit DDR-Vergangenheit wurden auf eine „reine Weste“ hin untersucht und durften sich auf die Professur, die sie gerade noch innehatten, bewerben. Oft genug bekam aber jemand aus dem Westen den Job. Eine prägende Erfahrung in einem Jahrzehnt ständigen Wandels.

    Was nie zur Debatte stand, war der Name der Universität. Dabei hätte man ja auf die Idee verfallen können – so wie es Berlin nach der Wende mit vielen Straßennamen tat –, die Uni wieder wie früher zu benennen. Also ganz früher.
    Vom Preußenkönig gegründet

    Im Jahr 1809 vom preußischen König Friedrich Wilhelm III. als „Universität zu Berlin“ gegründet, nahm sie ein Jahr später den Lehrbetrieb auf. Von 1828 bis 1945 trug sie dann den Namen ihres Gründers und hieß „Friedrich-Wilhelms-Universität“. 1949 schließlich taufte man die „Universität zu Berlin“, wie sie nach Ende des Zweiten Weltkrieges wieder genannt wurde, um: nach den Universalgelehrten Wilhelm und Alexander von Humboldt.

    Doch wie kam es, dass die größte und älteste Universität Berlins im sowjetisch besetzten Teil der Stadt diesen Namen erhielt? Eine Frage, die Gabriele Metzler, Professorin am Institut für Geschichtswissenschaften und Vorsitzende der historischen Kommission beim HU-Präsidium, beantworten kann.

    Die Frage nach der Umbenennung „stellt sich eigentlich sofort nach dem Zweiten Weltkrieg“, sagt Metzler der taz. „Es besteht damals allgemeiner Konsens, dass man die Universität nicht unter dem Namen Friedrich Wilhelm weiterführen kann. Schon sehr früh gibt es eine stillschweigende Einigung darüber, dass es auf eine Humboldt-Universität hinausläuft. Als die ‚Universität Berlin‘ Ende Januar 1946 offiziell wiedereröffnet und den Lehrbetrieb aufnimmt, geht dieser Name sogar durch die Presse, ohne dass er zu diesem Zeitpunkt offiziell feststeht. In den ersten Entwürfen zu einer Satzung der Universität, die 1947/48 entsteht, ist ‚Humboldt-Universität‘ bereits präsent.“
    Der neue Name war in der Welt

    Es gibt zwar kein Dokument darüber, dass der Universitätsleitung irgendwann eine Urkunde mit dem neuen Namen überreicht wurde. Aber ein wesentliches Datum gibt es: „Am 8. Februar 1949, dem Tag der Wahl und der Investitur des neuen Rektors Walter Friedrich, wurde der neue Name der Universität offiziell verkündet“, erklärt Metzler. Ein entsprechendes Schreiben von Paul Wandel, Präsident der Zentralverwaltung für Volksbildung, später der erste Minister für Volksbildung der DDR, wurde in der Presse abgedruckt – und der neue Name war in der Welt.

    Von Kaisers Gnaden

    1809 vom preußischen König Friedrich Wilhelm III. als „Universität zu Berlin“ gegründet, trug die Uni seinen Namen bis zum Ende des Zweiten Weltkriegs.

    Von SED-Gnaden

    Seit dem 8. Februar 1949 trägt die Universität den Namen der Humboldt-Brüder Wilhelm und Alexander. Der hatte auch nach der Wende Bestand.

    Und die Studierenden?

    Die HU gehört zu den 20 größten Hochschulen in Deutschland und den renommiertesten Universitäten weltweit. Hier studieren in 171 Studiengängen rund 45.000 (die Universitätsklinik Charité mitgezählt) junge Menschen aus aller Welt. (heg)

    Weiß man, wer die Idee mit den Humboldts hatte, und vor allem warum? Das sei nicht so genau zu ermitteln, sagt Professorin Metzler. „Wir wissen etwa, dass Edwin Redslob, der damalige Mitherausgeber des Tagesspiegels, zu dieser Zeit viel über diese Idee geschrieben hat.“

    Zunächst bezog man sich auf Wilhelm von Humboldt, den liberalen preußischen Bildungspolitiker, auf den die Initiative zur Gründung der Universität zurückgeht. Später kommt auch Alexander von Humboldt ins Spiel. „Das macht es auch der SED und der Verwaltung mit Paul Wandel an der Spitze leichter, den Namen zu akzeptieren“, sagt Metzler.

    „Wilhelm von Humboldt stand für Humanismus und die Freiheit der Wissenschaft, Alexander von Humboldt für den naturwissenschaftlichen Fortschritt. Insofern ist sein Name in dieser Situation ganz wichtig, um den ‚Humboldt‘ politisch durchsetzen zu können – mit Wilhelm alleine wäre das vermutlich bei der von der SED beherrschten Bildungsveraltung gar nicht möglich gewesen.“
    Klare Abkehr vom Preußentum

    Spielte bei der Namensfindung Ideologie denn keine Rolle? Die Sowjets saßen doch mit im Boot?

    „Ja, natürlich spielt die Ideologie eine Rolle“, sagt Gabriele Metzler. „Es geht zum einen um eine klare Abkehr vom Preußentum. Der Staat Preußen selbst wird 1947 aufgelöst – und die Friedrich-Wilhelms-Universität war die zentrale preußische Universität. Die Professoren der Universität verstanden sich einem berühmten Zitat zufolge als ‚geistiges Leibregiment der Hohenzollern‘. Von dieser Tradition will man weg“, erklärt Metzler.

    Einst sahen sich die Professoren als „geistiges Leibregiment der Hohenzollern“

    Es gehe aber auch „um Antifaschismus und darum, den Geist der neuen Demokratie in der Universität zu verankern. Das schlägt sich auch in den Versuchen der Neuordnung der Universität nieder. Die Satzung von 1949 definiert ganz klar antifaschistisch-demokratische Ziele neben den allgemeinen wissenschaftlichen-akademischen Aufgaben, die die Universität hat.“

    Eine ganze Zeit lang wird aber durchaus, vor allem seitens der SED, erwogen, die Namen Marx und Engels in den Universitätsnamen einfließen zu lassen. „Das war zum Beispiel die Position von Paul Wandel“, sagt Metzler. „Weniger Chancen hätte gehabt – auch das gab es kurz als Überlegung –, Lenin oder Stalin als Namenspatron zu wählen. Aber die realistische Alternative wäre tatsächlich Marx oder Engels gewesen.“ Nach Marx benannt wird dann die Leipziger Universität.

    Zu einer Marx-Universität in Berlin kam es nicht. „Zum einen wird aus der Universität selbst heraus Druck aufgebaut zugunsten der Benennung nach Humboldt. Der Studentenrat zum Beispiel gibt im März 1947 ein einstimmiges Votum dafür ab.
    Und die sowjetische Besatzungsmacht?

    Aber auch die sowjetische Besatzungsmacht kann sich mit dem Namen anfreunden und stellt die Weichen in Richtung Humboldt-Universität. Ihr Interesse war, möglichst auch bürgerliche Kreise für ihre Politik zu gewinnen. Genau diese bürgerlichen Wissenschaftler hätte man mit einer Benennung nach Stalin oder Lenin verprellt.“

    Das Ganze muss auch vor dem Hintergrund betrachtet werden, dass sich im Westteil der Stadt zu dieser Zeit die Freie Universität von der Universität Unter den Linden abspaltet. Studierende wechseln nach Dahlem, auch Professoren, die dort im Herbst 1948 die Gründung der FU vorantreiben. „Diese Entwicklung gehört dazu“, fasst Metzler zusammen, wenn es darum geht, warum die Wahl auf die Humboldts fiel.

    Der Name hatte Bestand, auch in DDR-Zeiten. „Pläne zu einer Umbenennung gab es nicht. Der Akzent in der Traditionspflege lag stärker auf Alexander – dem Mann der Völkerverständigung, der internationalen Verbindungen, der Naturwissenschaften.“ Und, auch das lässt sich sagen: Die Wahl erwies sich „als kluger Zug“, „Humboldt“ habe sich „zum Markennamen entwickelt“. Deshalb wollte auch nach der Wende niemand die Umbenennung.

    Karl Marx hat es aber doch noch in die Humboldt-Universität geschafft, schon im Mai 1953, zu seinem 70. Todestag: mit einem bekannten Zitat, das in riesigen Lettern am Treppenaufgang im Hauptfoyer prangt.

    Karl Marx hat es aber doch noch in die Humboldt-Uni geschafft

    Es handelt sich dabei um die 11. Feuerbachthese des Kapitalismuskritikers, der ja derzeit neu entdeckt wird: „Die Philosophen haben die Welt nur verschieden interpretiert, es kommt aber darauf an, sie zu verändern.“ Marx hatte übrigens von 1836 bis 1840 an der damaligen Friedrich-Wilhelms-Universität Jura studiert.

    #Berlin #Mitte #Unter_den_Linden #sciences #histoire #antifascisme #Prusse #marxisme

  • Toutes les langues du monde
    https://laviedesidees.fr/Everett-A-Myriade-of-Tongues

    Une synthèse des travaux actuels sur le #langage montre l’extraordinaire diversité des langues à travers le monde et en explore les implications cognitives. À propos de : Caleb Everett, A Myriade of Tongues. How Languages Reveal Differences in How we Think, Harvard University Press

    #diversité #linguistique #Sciences #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202401_langues.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240208_langues.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240208_langues.pdf

  • Une IA a aidé à déceler que les empreintes digitales ne sont pas uniques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4571

    Pour que ce résultat du travail ait été obtenu, comme nous le notons dans l’article, c’est à partir de 60 000 empreintes digitales. Il faut donc comprendre d’emblée, qu’il y a possibilité à plus de performance ainsi que des conclusions plus approfondies et affinées, une fois que cet outil aura été entraîné sur des millions de cas. En croisant et recoupant plus de datas, de bien de similitudes seront plausible aux doigts humains. #Insolites

    / #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Sciences_&_Savoir #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • Étudiantes en terrain miné

    Si les étudiantes sont 5 fois plus victimes de violences sexistes et sexuelles que la moyenne des femmes, l’université serait-elle un terrain miné ?
    Charlotte Espel donne la parole à 5 étudiantes ou doctorantes, victimes de #harcèlement ou de #viol, qui se battent pour que les violences ne soient plus passées sous silence.

    Les #chiffres sont édifiants. Selon l’Observatoire des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, en France, 1 étudiante sur 10 aurait été victime d’#agression_sexuelle lors de ses #études. 1 étudiante sur 20 de viol. 60% des étudiant(e)s ont été victimes ou témoins d’au moins une violence sexiste ou sexuelle. 45% des étudiant(e)s n’ont accès à aucun dispositif de lutte contre les violences ou d’accompagnement au sein de leur établissement.

    Après le scandale « #Sciences_Porcs » début 2021 et les récentes enquêtes ayant dénoncé l’ampleur des viols et agressions sexuelles à Centrale Supelec ou en écoles de commerce, de plus en plus d’étudiant(e)s dénoncent des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles.

    Quelles conséquences sur la psyché humaine ? Comment se reconstruire ? Quelle réponse des pouvoirs publics dans la prévention et le traitement de ces violences ?

    A travers des témoignages poignants, le #documentaire de Charlotte Espel met en lumière ce #drame_sociétal méconnu et le travail de ces associations qui tentent de briser l’#omerta.

    https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/la-france-en-vrai-paris-ile-de-france/5678475-etudiantes-en-terrain-mine.html

    #VSS #violences_sexistes #violences_sexuelles #étudiants #étudiantes #université #facs #témoignage #vidéo #documentaire #film_documentaire #ESR

    ping @_kg_

  • L’exercice physique maintent l’état du cerveau et de son volume.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4569

    En résumé, il est question de faire de l’exercice 25 minutes par semaine. C’est l’équivalent de moins de quatre minutes par jour, en calculant la répartition des étirements et autres efforts physiques qui réchauffent le corps. Ce pourrait aider à renforcer notre cerveau et à améliorer notre capacité de réflexion en vieillissant. Une étude l’indique, après avoir observé 10500 cas... Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, #Sport_et_compétitions_sportives, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir

  • Avec les datas des réseaux sociaux du Web, une nouvelle sociologie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4560

    Les datas ont pris de la valeur avec l’informatique et plus amplement avec Internet. C’est une richesse qui s’avoue en informations utiles, pour savoir traiter avec l’humain, donc envers la société humaine entière. Elles sont davantage dans l’espace digital que l’internaute utilise aussi bien pour s’exprimer dans l’agora du Net. Accomplir des achats, rechercher des informations qui sont utiles ainsi que pour être présent et solidaire avec sa communauté, outre servir ses prochains ou bien sa patrie, le citoyen est en plus en ligne comme sur les plateaux médiatiques, les arènes politiques et les scènes d’art... Humanité

    / #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, économie , #Data_-_Données, #Journalisme,_presse,_médias, Sciences & Savoir, facebook, twitter, (...)

    #Humanité #économie_ #Sciences_&_Savoir #facebook,_twitter,_google+

  • Méthode pour reconnaitre le psychpathe, les yeux expliquent l’instinct.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4559

    Une IA (Intelligence Artificielle) s’avère être capable de repérer les psychopathes en observant leurs mouvements de tête. Cette technologie est récente, de même que les travaux sur cette défaillance mentale, souvent dangereuse à la vie en société. Les deux sont encore en cours pour cerner ces sujets de folie cynique. Il ne faut pas sous-estimer la démarche, des scientifiques anglais, présentée par cet article, car elle ouvre la voie d’une lecture sur le regard, à l’heure de l’identification des personnes qui s’exerce déjà par des caméras conduites par le traitement technologique. Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , médecine, sciences, technologie, ADN, vaccin, médicaments, (...)

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes

  • Du nouveau en littérature (et en #Histoire)
    https://laviedesidees.fr/Du-nouveau-en-litterature-et-en-histoire

    L’histoire et la littérature sont de plus en plus soucieuses des traces. C’est ce nouveau rapport au temps qui explique la richesse des hybridations actuelles. Après les avant-gardes des années 1950-1970, l’écriture serait-elle en train de renouer avec le réel ? À propos de : François Dosse, Les Vérités du roman. Une histoire du temps présent, Cerf

    #historiographie #sciences_sociales
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240103_dosse.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240103_dosse.pdf

  • 2023, année de ChatGPT enfanté par l’IA qui chatouille les doués.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4557

    La présence sur Internet des contenus, proposés par leurs créateurs, a une motivation commune, celle d’être en haut de la visibilité pour l’internaute. Google qui tient un vrai monopole pour la diffusion, instaure des règles. Ce moteur de recherche sur le Web tient à l’authenticité, qui est la primauté de l’auteur ayant eu l’idée de créer une chose qui n’a pas de précédent ou de similitudes avec du déjà présent en ligne. Ce qui prend un tout nouveau sens à l’ère ChatGP, qui lui semble synthétiser depuis les publications existantes, en glanant les idées fortes. High-tech / Sciences

    / Sciences & Savoir, #Data_-_Données, #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Journalisme, presse, (...)

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir #Journalisme,_presse,_médias #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté

  • En quête d’émerveillement
    https://laviedesidees.fr/En-quete-d-emerveillement-5963

    Alors que l’éco-art appelant à la prise de conscience et à l’action concrète connaît un véritable essor, Noémie Sauve cherche des chemins d’accès aux dynamiques affectives qui motivent l’enquête scientifique sur les milieux naturels et les vivants qui les peuplent.

    #Arts #écologie #sciences
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240101_sauve.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240101_sauve.pdf

  • Effroyable déplacements des micro-plastiques avec les ouragans.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4553

    C’est encore une histoire de déchets produits par des humains. De plus nocifs que le règne que les descendants d’Adam ont produit jusqu’à notre époque, par la consommation du nombre de personnes débordantes sur la nature. Si les effets néfastes sur le système immunitaire, le système hormonal et même le développement neurologique chez les enfants, sont redoutés. Pour l’environnement, c’est l’hécatombe pour les espèces fragiles. #Climat

    / Sciences & Savoir, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, #calamités_naturelles, #Réchauffement_climatique, #Data_-_Données

    #Sciences_&_Savoir