• Les #expulsions ont des conséquences délétères sur la vie des #enfants

    L’Observatoire des expulsions des lieux de vie informels dénonce, dans son rapport annuel, des opérations qui compromettent la #scolarité des enfants et le #suivi_médical des #femmes_enceintes, à cause de l’#errance forcée qu’elles provoquent.

    Des femmes enceintes qui ne peuvent pas bénéficier d’un suivi médical continu, des enfants brutalement retirés de l’école, des mineur·es isolé·es démuni·es et traumatisé·es : les conséquences des expulsions des personnes occupant des lieux de vie informels sont multiples et délétères.

    C’est la conclusion du cinquième rapport annuel de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels (#squats, #bidonvilles et #campements, #caravanes, #voitures ou camions) publié mardi 28 novembre. Il regroupe huit associations indépendantes, parmi lesquelles le Collectif national droits de l’homme Romeurope, la Fondation Abbé Pierre ou encore Médecins du monde.

    Elles ont recensé, entre le 1er novembre 2022 et le 31 octobre 2023, date du début de la trêve hivernale, 1 111 expulsions sur le territoire national, dont 729 pour le littoral nord (Calais, Pas-de-Calais, Dunkerque dans le Nord).

    Si les expulsions sur le littoral nord ont diminué de 58 %, elles ont augmenté de 24 % en un an sur le reste du territoire, outremer inclus, et concerné en moyenne 74 personnes chaque jour.

    85 % de ces expulsions sont dites « sèches », car elles n’ont donné lieu à aucune solution d’hébergement ou de relogement. 14 % ont donné lieu à des mises à l’abri pour au moins une partie des habitant·es. 1 % seulement ont donné lieu à un dispositif d’insertion, un hébergement stable ou un logement, pour au moins une partie des habitant·es, détaille l’Observatoire.

    L’organisme explique qu’il est difficile d’avoir des données précises sur les enfants mais compte cette année 5 531 enfants expulsés (contre 3 212 l’année précédente). Ce chiffre est très largement sous-estimé, a-t-il précisé lors de la conférence de presse de présentation du rapport.
    Le suivi compromis des grossesses

    Cette année, l’Observatoire s’est focalisé sur les conséquences concrètes des expulsions sur la vie des enfants et de leurs mères. Il rappelle que « la précarité, et en particulier l’absence de logement, est depuis longtemps identifiée par la littérature scientifique comme un facteur de risque lors de la grossesse ».

    Les chiffres sont éloquents. Une femme enceinte devrait avoir accès à sept consultations prénatales et à trois échographies au moins, rappelle Médecins du monde.

    Or, plus d’une femme enceinte sur trois rencontrées par les équipes des programmes fixes de Médecins du monde en France en 2022 présente un retard de suivi de grossesse, comme la quasi-totalité des femmes enceintes rencontrées par le programme de médiation en santé du Comité pour la santé des exilés (Comede) en Île-de-France. Un écart majeur avec la population générale, parmi laquelle moins de 5 % des personnes enceintes sont dans ce cas.

    Les associations soulignent que les suivis médicaux et de grossesse sont déjà erratiques d’ordinaire. Notamment parce que l’ouverture de droits à une couverture maladie exige une domiciliation administrative. Les démarches, surtout avec la barrière de la langue, peuvent être délicates. Certaines personnes peuvent aussi perdre des papiers dans la cohue des expulsions impromptues.

    Ces dernières insécurisent aussi les futures mères, qui cherchent « en premier lieu à répondre à des besoins de stricte survie », quitte à sacrifier leur santé.

    « Il y a des personnes qu’on va perdre de vue à la suite des expulsions. Elles vont se réinstaller beaucoup plus loin, dans une autre commune, à l’autre bout d’une métropole, a détaillé Antoine Bazin, coordinateur Médecins du monde à Toulouse, devant la presse. Et les suivis par les PMI [centres de Protection maternelle et infantile – ndlr] de secteur, par exemple, pour les femmes enceintes, les suivis par des médecins traitants si on peut en avoir, ou par des centres de santé, vont être rendus plus compliqués parce que les personnes vont être isolées. »

    Les expulsions compliquent aussi le suivi de pathologies. Dans son rapport, l’Observatoire rapporte comment une opération de dépistage de la tuberculose dans un bidonville du Val-d’Oise, au printemps 2023, après la découverte d’un cas sur le lieu de vie et quatre hospitalisations d’enfants, a été compromise par des expulsions successives.

    Même chose pour les campagnes de vaccination ou le repérage des cas de saturnisme, dus à une exposition au plomb pouvant affecter le développement psychomoteur des enfants.

    Par ailleurs, la vie quotidienne d’un enfant vivant dans un lieu de vie informel est aussi bouleversée par l’instabilité provoquée par les expulsions. La scolarité de ces enfants mais aussi leur équilibre mental et psychique sont ébranlés. En 2022, l’Unicef avait déjà alerté sur l’état de santé mentale dégradé des enfants sans domicile.

    Les expulsions sont de plus en plus violentes (voir l’opération « Wuambushu » à Mayotte), dénonce l’Observatoire. Antoine Bazin, de Médecins du monde, explique que les enfants sont les « acteurs passifs » de ces événements et vont vivre la violence intrinsèque au déroulement des opérations d’expulsions. En « vraies éponges », ils vont en conserver des souvenirs qui peuvent avoir des conséquences sur leur construction psychique.

    Julie Bremont, représentante du Comité de pilotage interassociatif MNA Nord-Littoral, confirme : « Les expulsions sont en elles-mêmes un moment très générateur d’anxiété et de peur pour les jeunes. Déjà, de par la violence du dispositif, avec des dizaines de camions de CRS et des policiers en uniforme. Ces opérations d’expulsion sont très souvent accompagnées de violences verbales et physiques. »
    Décrochages scolaires

    De son côté, Célia Mougel, coordinatrice de l’Observatoire des expulsions, souligne que 77 % des expulsions recensées (en dehors du Nord littoral) ont eu lieu pendant l’année scolaire, ce qui, évidemment, produit des décrochages, des déscolarisations, notamment quand on sait que pour réinscrire un enfant, il faut au moins six mois. Si les municipalités coopèrent, ce qui n’est pas toujours le cas.

    Contraindre ces familles à quitter leur lieu de vie et leur point d’ancrage entraîne des effets à long terme sur les enfants. Ils rencontrent alors des difficultés dans la continuité pédagogique, un sentiment d’exclusion ou encore des problèmes d’apprentissage.

    Le cas d’un collégien, Alex, raconté dans le rapport, le prouve. Le garçon aura vécu trois expulsions qui lui auront fait perdre une année scolaire entière. Aujourd’hui, à 12 ans, Alex et sa famille dorment sous un pont en Seine-Saint-Denis et il n’est plus scolarisé.

    Pour toutes ces raisons, l’Observatoire enjoint aux pouvoirs publics de suspendre les expulsions pendant l’année scolaire, pour éviter l’exclusion scolaire et le décrochage des enfants en cours d’année. Manuel Domergue, de la Fondation Abbé Pierre, considère qu’il faudrait aussi déployer davantage de médiateurs scolaires dans ces lieux de vie informels.

    Le reste du temps, les associations estiment qu’aucune expulsion ne devrait avoir lieu sans qu’un diagnostic social préliminaire (l’instruction du 25 janvier 2018 qui le recommandait n’est pas respectée), un accompagnement social global et des solutions de relogement dignes, adaptées et pérennes n’aient été mis en place. Cela pour permettre « une sortie des bidonvilles par le haut ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/281123/les-expulsions-ont-des-consequences-deleteres-sur-la-vie-des-enfants
    #enfance #mineurs #statistiques #chiffres #2022 #expulsions_sèches #santé_mentale #SDF #sans-abrisme #sans-abris #déscolarisation

  • Rentrée scolaire 2021 : à la lumière (ou plutôt l’obscurité) des défaillances des protocoles sanitaires appliquées dans les établissements scolaires, Vittoria Colizza et Alain Barrat nous livrent les conclusions de leurs travaux.

    Covid-19 et écoles : comment tester plus efficacement pour éviter les fermetures de classes
    https://theconversation.com/covid-19-et-ecoles-comment-tester-plus-efficacement-pour-eviter-les

    TC : En attendant une éventuelle couverture vaccinale suffisamment élevée pour bloquer le virus, quelles sont les autres armes à notre disposition ?

    Alain Barrat : On sait depuis longtemps que les tests sont l’une de nos armes les plus efficaces. S’il est difficile d’envisager de faire tester l’ensemble de la population d’un pays, dans certains contextes spécifiques cela devient envisageable. C’est par exemple le cas dans les écoles.

    Dans nos derniers travaux, nous avons testé divers protocoles de dépistage (deux fois par semaine, une fois par semaine, une fois toutes les deux semaines…), dans plusieurs scénarios de vaccination (en faisant varier le pourcentage de vaccinés) et dans différentes conditions épidémiques (coefficients de reproduction R plus ou moins faibles, de 1,1 à plus de 1,5, soit la situation de la quatrième vague avec le variant Delta). Nous avons également testé des taux de participation au dépistage plus ou moins optimistes.

    Pour chacune des valeurs de ces paramètres, nous avons fait des simulations numériques afin de déterminer les combinaisons permettant de détecter le plus grand nombre d’enfants infectés (en vue de les isoler sélectivement). Les résultats obtenus ont été comparés avec ceux obtenus grâce aux mesures actuellement en place, à savoir fermer toute classe où un enfant symptomatique a été testé positif pour la Covid-19.

    TC : Qu’avez-vous appris ?

    AB : Les résultats obtenus révèlent que, dans une population scolaire partiellement immunisée, un dépistage hebdomadaire régulier (« itératif », autrement dit répété chaque semaine) réduirait le nombre de cas en moyenne de 24 % dans le primaire et de 53 % dans le secondaire par rapport au seul dépistage basé sur les symptômes, pour un coefficient de reproduction (R) de 1,3 et à condition de tester au moins 50 % des enfants.

    Un point intéressant : le fait que les enseignants soient entièrement vaccinés n’a pas d’influence sur la réduction des cas, en raison de leur nombre limité au sein des établissements.

    Nous avons aussi constaté que la variable cruciale est la participation. Si la participation est élevée, on peut réduire la fréquence de dépistage. C’est probablement là que le bât blesse : en France, l’acceptabilité est modérée dans les écoles (autour de 50 %), mais bien plus faible dans les collèges où les lycées, où l’on atteint à peine les 13 %. Fort heureusement, les 12-17 ans sont de plus en plus vaccinés. Or à partir d’un certain taux de vaccination, tester devient moins utile. Toutefois, des tests hebdomadaires font encore baisser les cas de 20 %, même lorsque 50 % des élèves sont vaccinés.

    #tests #contact_tracing #dépistage #taux_d'incidence #Covid-19 #pandémie #scolarité

  • #Justice / Portail / Mesurer et comprendre les déterminants de la #récidive
    http://www.justice.gouv.fr/statistiques-10054/infostats-justice-10057/mesurer-et-comprendre-les-determinants-de-la-recidive-34044.html

    La population des personnes condamnées et incarcérées, dont la levée d’écrou définitive intervient en 2016, nommée ci-après « population des sortants de prison », est composée à 96 % d’hommes. A l’entrée en prison, la moitié des détenus de cette population cible a moins de 30 ans, et près des deux tiers ont arrêté leur #scolarité pendant ou avant le collège.
    Seuls 14 % des sortants n’ont aucune mention au casier judiciaire avant la condamnation qui les a conduits en détention. L’infraction principale à l’origine de l’incarcération est le plus souvent une atteinte aux biens (35 % des cas). Viennent ensuite les atteintes aux personnes (29 %) et les infractions liées aux stupéfiants (16 %). Quatre sortants sur dix ont été écroués moins de 6 mois et deux sur trois moins d’un an.

  • Pas de lune de miel pour Joe Biden, Ben Burgis
    https://www.mediapart.fr/journal/international/081120/pas-de-lune-de-miel-pour-joe-biden

    La gauche doit se préparer dès maintenant à s’opposer à l’administration de Joe Biden et Kamala Harris. Un texte du professeur de philosophie Ben Burgis publié par notre partenaire Jacobin.

    La fin de l’ère Trump est une bonne chose. Comme aime à le dire mon ami et camarade David Griscom, « voilà un show dont nous ne voulions pas regarder la deuxième saison » . Donald Trump a nommé des personnalités très anti-syndicales au Conseil national des relations du travail, et une pléthore d’avatars de la Federalist Society aux postes de juges fédéraux. Il a doublé le nombre d’attaques par drones au Yémen et a mené les États-Unis au bord d’une guerre avec l’Iran. Il a interdit aux musulmans d’entrer dans le pays et a séparé des parents migrants de leurs enfants.

    S’il est un moment où la victoire du moins pire des deux diables mérite de déboucher une ou deux bouteilles de champagne, c’est bien celui-là. Mais quand vous aurez cuvé, rappelez-vous qu’être moins diabolique que Trump est tout à fait compatible avec le fait d’être un ennemi implacable de la #working_class.

    L’administration Biden qui va s’installer ne mérite pas une once de crédit quant à ses intentions, et les progressistes n’ont pas à attendre qu’elle agisse avant de pivoter dans une posture d’opposition.

    Ce que je dis peut paraître exagéré. Le site de la campagne Biden-Harris promet la gratuité des frais de #scolarité des community colleges , la création d’une option publique de l’assurance-santé capable de rivaliser avec les assurances privées, et la capacité de se syndiquer facilement, ce qui développerait le nombre de membres des syndicats et leur pouvoir.

    Les gens de gauche ont pourtant de bonne raison de critiquer le caractère inadéquat de ces propositions. […] L’option publique de #santé proposée par Biden revient à créer un système de santé à deux vitesses qui n’aurait presque aucun des avantages de « Medicare for All » [l’assurance-santé universelle proposée par Bernie Sanders sur le modèle européen ou canadien – ndlr], et conserverait nombre des effets négatifs du statu quo.
    On peut faire la même critique de la gratuité des community colleges , tandis que les établissements universitaires fréquentés par les parents plus riches continueront d’être chers. On ne peut nier pourtant que ces réformes amélioreraient la vie de millions de travailleurs. Le problème est qu’il n’y pas de bonne raison pour prendre ces propositions au sérieux.

    Joe Biden est devenu sénateur du Delaware en janvier 1973. Il est resté à ce poste jusqu’à ce qu’il devienne vice-président de Barack Obama en janvier 2009. Il a conservé ce poste jusqu’à janvier 2017. Il est quasiment candidat à la présidence depuis lors. Autrement dit, nous avons 47 ans de preuves qui nous montrent qui est Biden, et quels intérêts il représente.

    Sur son site de campagne, on lit des mots très durs contre les ravages de l’incarcération de masse. On y lit que personne ne devrait être emprisonné parce qu’il est en possession de drogue, que le système carcéral devrait être centré sur la « rédemption et la réhabilitation » , et qu’il convient de réduire le nombre de prisonniers.

    Pourtant, tous ceux qui sont familiers, même de loin, de son activité au Sénat savent que Joe Biden a été pendant des décennies l’un des plus ardents défenseurs d’un système carcéral plus dur et plus punitif. Dans Rise of the Warrior Cop, un livre de Radley Balko sur l’histoire des mesures anti-crimes paru en 2013, le nom de Biden revient tout le temps. Il n’y a pas très longtemps, Biden s’en vantait encore...

    Le site du candidat propose un plan, emprunté à Elizabeth Warren [ancienne candidate social-démocrate à la primaire – ndlr], destiné à « soulager via les faillites personnelles les gens assaillis par les dettes ». Pourtant, le sénateur Biden a joué un rôle majeur quand il a fallu compliquer l’accès à ces dispositifs. Il fut un des principaux défenseurs d’une loi sur les faillites personnelles si dure que nombre de démocrates centristes s’y opposèrent.

    Il n’est pas difficile de multiplier les contradictions entre la carrière de Biden et ce que promet son site de campagne. Il en est d’ailleurs de même pour sa future vice-présidente Kamala Harris : malgré les affirmations trompeuses qui l’ont désignée parmi les membres du Sénat les plus progressistes, son bilan n’est pas plus fameux. Mais peut-être ne faut-il pas décourager ceux qui, comme Bernie Sanders, espèrent que Biden sera « le président le plus progressiste depuis Franklin Delano Roosevelt » .

    Il est techniquement possible que Biden ait vécu une expérience de conversion, une sorte de chemin de Damas, et qu’il se consacre désormais à s’opposer aux établissements de l’establishment qu’il a servis toute sa vie. Ce genre de chose arrive.

    Un des problèmes avec cette hypothèse est que Joe Biden a très récemment encore agi... comme Joe Biden. En juin 2019, il a promis devant un parterre de riches donateurs qu’il n’allait pas « “démoniser” les riches » , que les « conditions matérielles » de personne ne seraient diminuées sous sa présidence et qu’avec lui, « rien ne changerait fondamentalement ».

    Avait-il vécu son chemin de Damas lorsqu’en mars 2020, en plein début du chaos de la pandémie de Covid-19, il a dit à un journaliste qu’il s’opposerait en tant que président à une loi « #Medicare for All » si elle était votée par le Congrès ? Ces déclarations ne sont pas incompatibles avec les demi-mesures qu’il annonce sur son site en matière d’#éducation et santé, mais enfin, tout cela ne nous incite pas à dire que l’homme a changé…

    Il y a deux semaines, plusieurs médias ont rapporté que l’équipe de transition de Biden est en train d’éplucher les CV de plusieurs républicains à des positions importantes dans son administration, notamment Charlie Dent, un ancien élu au Congrès devenu lobbyiste, ou John Kasich, l’ancien gouverneur de l’Ohio. Lorsque Dent s’est enregistré comme lobbyiste après la période de carence légale due à ses anciennes activités de membre du Congrès, il a indiqué que ses clients étaient des entreprises pharmaceutiques et des assureurs de santé privés. En tant que gouverneur, Kasich était notoirement opposé aux syndicats.

    Biden, un caméléon ?

    Il y a une manière a priori plus réaliste de voir les choses : « Oui, bien sûr, Biden n’a pas changé. Il est resté l’opportuniste cynique qu’il a été durant toute sa carrière. Mais le vent a tourné. Il était sur la ligne dure contre le crime quand c’était populaire, il est désormais contre l’incarcération de masse parce que c’est cela qui est devenu populaire. Il était pour la ligne dure contre les faillites personnelles en 2005 quand la rhétorique de la responsabilité individuelle marchait bien, mais il a bougé sur sa gauche avec le reste de son parti. Il n’a pas de principes, et donc il suit le courant. Il va donc gouverner en progressiste. »

    C’est plus ou moins ce que la campagne Trump-Pence a dit depuis un an pour tenter d’effrayer les conservateurs des banlieues. L’idée était de dire que malgré sa longue carrière de centriste favorable au business, il s’est rapproché de Bernie et du Squad [le groupe des congresswomen les plus à gauche du Congrès, comme Alexandria Ocasio-Cortez – ndlr]. La plupart des gens de gauche lèvent les yeux au ciel lorsque Trump dit cela. Peut-être ne devrions-nous pas. Peut-être Biden gouvernera-t-il vraiment comme une sorte d’avatar de Sanders.

    Il y a au moins trois raisons de ne pas y croire. La première est qu’il est rationnel de soupçonner qu’un politicien qui a passé des décennies à agir d’une certaine façon n’est pas un simple caméléon parce qu’il déclare pendant une élection qu’il agira différemment. Il a des préférences en matière de politique publique, et ses préférences ont été reflétées par sa longue carrière publique.

    La deuxième est que l’affirmation selon laquelle le « parti démocrate » a bougé sur sa gauche est aller un peu vite en besogne. Certes, le mouvement de « Bernie », et la popularité de ses propositions politiques, est un développement excitant, mais les membres du Congrès proches des idées socialistes ne se comptent à ce stade que sur les doigts d’une main, alors qu’il y a des centaines d’élus au Congrès.

    La troisième, et la plus convaincante, est que nous n’avons pas à spéculer sur ce qu’un représentant de l’aile centriste du parti démocrate promettant des mesures de gauche pendant sa campagne fera une fois élu. Ce film, nous l’avons déjà vu . Lorsque ce que Biden appelle l’ « administration Obama/Biden » est arrivée au pouvoir, le programme d’Obama incluait déjà l’option publique en matière de santé et le « card check » [permettant de se syndiquer plus facilement – ndlr].

    Il a souvent été dit à la base du parti démocrate qu’Obama a tenté jusqu’au bout de mettre en place une option publique dans sa loi Affordable Care Act , mais qu’il ne lui fut pas possible d’obtenir les soixante voix nécessaires au Congrès. […] En fait, il a été établi que la possibilité d’inclure un « plan public » dans la loi a été écartée dès l’été 2009 lors de négociations avec les compagnies d’assurance et l’association des hôpitaux. Le « card check » , lui, a été abandonné sans bruit...

    Obama n’était-il pas sincère quand il affirmait soutenir ces réformes ? Peut-être. Peut-être pas. […] Il est même possible qu’Obama souhaitait sincèrement protéger les lanceurs d’alerte, lui qui répéta pendant sa campagne de 2008 qu’il fermerait Guantánamo. Mais de même que les mesures économiques auraient suscité une résistance farouche de la part des milieux financiers, des problèmes similaires auraient émergé s’il avait tenté de s’opposer à l’ establishment de la sécurité nationale sur ces sujets – et il n’y a pas de raison de penser qu’Obama ait souhaité engager ce combat.

    S’il avait été élu, même un président Sanders n’aurait pu venir à bout de la résistance du capital à son programme qu’à condition d’une mobilisation massive des mouvements de terrain. Or les chances du futur président Biden d’en appeler à un tel mouvement et de l’amener à la victoire sont moins que nulles.

    Nous savons comment le film s’est terminé la dernière fois. L’administration Obama/Biden a bombardé des mariages au Pakistan, traqué Edward Snowden dans le monde entier. Elle était en fonction lorsque les inégalités économiques aux États-Unis ont augmenté de façon continue. Elle s’est coordonnée avec les autorités locales pour réprimer « Occupy Wall Street », menant aussi une guerre silencieuse, mais efficace, contre les syndicats enseignants.

    Cette fois, peut-être le scénario sera-t-il différent. J’aimerais beaucoup avoir tort, et je passerai les quatre prochaines années à me battre contre les libéraux sur l’option publique de santé telle que proposée par Biden, à pousser pour une assurance-santé vraiment universelle. Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’y croire, et nous ne devons donc pas nous retenir d’attaquer la future administration au prétexte que Biden fait de son mieux, ou bien souhaite vraiment ce que nous souhaitons.

    Comme George W. Bush l’a presque dit un jour : « Si tu me joues un tour une fois, honte à toi. Si tu me joues un tour deux fois, honte à moi. »

    #USA #Joe_Biden

  • Ivan Illich et la déscolarisation de la société 1/2
    https://topophile.net/savoir/ivan-illich-et-la-descolarisation-de-la-societe-1-2

    La pensée d’Ivan Illich (1926-2002), figure inclassable et incontournable de la critique de la société industrielle, se révèle toujours aussi stimulante et pertinente. Elle a nourri et continue de nourrir nombre de mouvements écologistes ainsi que cette humble revue. Illich démontre que les institutions passées un certain seuil deviennent contre-productives, c’est-à-dire se retournent contre leur... Voir l’article

  • Que la force soit avec vous ! - Bonne année XXL à tou-s-tes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Famille #Parentalité #Scolarité #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/que-la-force-soit-avec-vous

    A tous les enfants, les ados, les spéciaux, les #Dys, les #tda, les hauts potentiels leurs profs, parents, psys orthophonistes orthoptistes, les éducs, les animateurs, les aidants et tous les proches .... Toute la #Famille des C’est Nous ! vous souhaite l’énergie nécessaire, et même plus ! Le plein de tous ces petits instants de bonheur trouvés dans la joie d’une réussite, d’un dépassement... Que tout ceci permette bien plus de 2020 succès dans les parcours scolaires, périscolaires de nos enfants. Le (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

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  • Bonne(s) vacance(s) à toutes et à tous ! - Quelques nouvelles, prochaines étapes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Scolarité #Triplées #sororité #fratrie #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Handicap #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/bonne-s-vacance-s-a-toutes-et-a-tous

    C’est officiel depuis 2 jours, nous sommes en vacances ! Des milliers d’écoliers, collégiens et lycéens de l’hexagone et d’outre-mer peuvent enfin souffler. Une pause estivale bien méritée, en particulier lorsque l’année scolaire a été éprouvante, pour les enfants, les ados fragilisés par des situations compliquées, des besoins spécifiques plus ou moins pris en charge. Et pour nous, l’année s’achève en demi-teinte. Les #Triplées passent en classe supérieure. Mais dans un contexte bien difficile à plus d’un (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

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  • Bonne RentRRée !! - un nouveau départ ?- #Scolarité #Triplées #sororité #fratrie
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/bonne-rentrree

    Voilà, deux journées de rentrée échelonnée dans les écoles, collèges, lycées.... C’est officiel, les grandes vacances sont finies. Alors pour la souhaiter la plus douce possible, la moins compliquée possible, la plus optimiste et prometteuse possible, deux des triplettes du blog vous ont fait un petit dessin qui raconte une petite histoire (les 2 « R » ont un rôle dans le déroulé). Je vous la laisse deviner, comme le dit une certaine chanson... :-) Et en attendant, une très bonne rentrée à toutes et (...) Scolarité

    , #Triplées

    , sororité, fratrie

    / Le zinc

    #Scolarité #sororité #fratrie #_Le_zinc

  • L’école à mi-temps ? - Une piste pour les enfants à besoins spécifiques- #Scolarité #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #Handicap #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/les-tuyaux/article/l-ecole-a-mi-temps

    Scolariser un enfant qui en a besoin à temps partiel : voilà une idée qui pourrait faire bondir certains parents et enseignants. Le principe existe dans le cadre spécifique des élèves en « double cursus », c’est-à-dire pratiquant à haute dose et à côté de l’école une activité artistique (danse, musique...) ou sportive. Ce cas de figure répond à un besoin pratique. Celui de poursuivre autant que possible la scolarité de ces enfants et ces ados qui font le choix de se professionnaliser dans un sport ou un art (...) Scolarité

    , #Dys

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    #Scolarité #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #tda #adhd #zappeur #hyperactif #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #Les_tuyaux
    http://www.clg-la-malmaison-rueil.ac-versailles.fr/spip.php?article266

  • Afrique Centrale et de l’Ouest : 9272 écoles déjà fermées à cause des conflits
    https://www.agenceecofin.com/hebdop2/0210-69728-afrique-centrale-et-de-l-ouest-9272-ecoles-deja-fermees-a-c

    Entre fin 2017 et juin 2019, le nombre d’écoles forcées de fermer en raison de l#'insécurité croissante dans les zones touchées par les #conflits en #Afrique Centrale et de l’Ouest a triplé. Dans sa note d’alerte publiée en août 2019, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) souligne qu’au premier semestre 2019, 9272 écoles avaient déjà fermé.

    #enfants #scolarité

  • Le non-renouvellement des élites françaises contribue à leur détestation (Olivier Galland / Telos, Slate.fr, 17.02.2019)
    https://www.slate.fr/story/173334/elites-reproduction-mobilite-sociale-grandes-ecoles-assemblee-haute-fonction-p

    En fait, ce #processus_sélectif se construit tout au long de la #scolarité et souvent très tôt, par des #stratégies_familiales permettant de choisir les bons établissements, les lycées d’élite dont chaque grande capitale régionale est pourvue. Ces stratégies ne sont évidemment pas aléatoirement distribuées, et les familles qui ont une longue connaissance des arcanes du système scolaire peuvent les mettre en place bien plus efficacement que les autres. À résultats équivalents, les familles modestes ont par ailleurs, par un processus bien connu d’auto-sélection, des ambitions moins élevées et ne visent que rarement ces établissements d’élite.
    L’animosité si forte à l’égard des #élites tient sans doute pour une part à ce sentiment confus que le monde des élites économiques, politiques et administratives n’est en France que faiblement irrigué par des nouveaux membres issus de #classes_sociales qui n’y avaient jusque-là que faiblement accès. Ce sentiment peut alors en favoriser un autre : celui que ces élites forment une caste jalouse de ses #privilèges et décidée à les perpétuer.
    Combattre l’anti-élitisme qui s’exprime souvent de façon si virulente en France devrait conduire à réformer le processus de sélection des élites pour réduire son caractère #héréditaire. Mais la tâche n’est pas simple. D’une part, elle dépend des élites politiques, dont une bonne part bénéficie du système actuel. D’autre part, il faut bien reconnaître que ce système, pour être socialement injuste, n’en est pas moins performant : la France forme par ses grandes écoles d’excellents ingénieurs et hauts cadres administratifs.
    […]
    Mais il existe au moins deux autres problèmes importants qui entretiennent le #ressentiment : celui du manque de #renouvellement et de #diversité des élites politiques et celui de l’opacité qui entoure les carrières politiques ou administratives, supposée masquer des avantages indus.
    […]
    Un autre problème de taille concerne la #haute_fonction_publique, les 600 hauts fonctionnaires dont la nomination s’effectue en Conseil des ministres […]. Ces personnes bénéficient de #rémunérations élevées, souvent très supérieures à celle du président de la République, mais –aussi invraisemblable que cela puisse paraître– qui restent secrètes ! Cette #opacité est choquante, car il s’agit d’argent public dont les citoyennes et citoyens devraient pouvoir connaître à quoi il est employé et s’il l’est utilement.

  • Les écoles européennes sont-elles des « ghettos surpeuplés ? » 17 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-scan-les-ecoles-europeennes-des-ghettos-surpeuples?id=10019048

    En théorie, les écoles européennes sont ouvertes à tous. La réalité est bien différente.

    À Bruxelles, quatre écoles européennes accueillent près de 13.000 élèves. Ces établissements sont publics et ouverts à tous. Ils sont financés par les institutions et les États membres, dont la Belgique. Le Scan a recueilli le témoignage d’un père de famille qui a tenté, à deux reprises, d’inscrire son fils dans une de ces écoles. Sans succès. « À chaque fois, on m’a répondu que ce n’était pas possible, car les écoles sont surpeuplées ».

    Surpopulation chronique
    Depuis quelques années, les écoles européennes à Bruxelles sont effectivement en surpopulation. Dans son établissement, Simon Sharron accueille 3000 élèves au lieu de 2800. Certains endroits sont désormais trop petits pour accueillir tout le monde. « Nous avons une pièce où doivent se mettre 500 élèves par temps de pluie. C’est trop petit. À chaque fois que l’on tente de faire de la place à un endroit, cela créé des problèmes à un autre ». 

    Élèves classés par catégorie
    Conséquence de cette surpopulation, chaque année, des dizaines de demandes d’inscriptions sont refusées. Mais pas n’importe lesquelles. Ces refus visent avant tout des élèves de catégorie 3. « Chaque élève se retrouve dans une catégorie », analyse Jean-Paul Soyer, secrétaire général de U4U, un groupement syndical de fonctionnaires européens. "Dans la catégorie 1 se trouvent les enfants dont les parents sont issus des institutions européennes. Dans le 2, ceux d’organismes privés ou publics ayant des accords bilatéraux avec l’Europe. Reste la 3, pour Monsieur et Madame Tout-Le-Monde".

    Accords financiers avec le privé
    Les enfants sont donc placés dans une catégorie en fonction de l’employeur des parents. Le fils de notre témoin, lui, se retrouve en catégorie 3. Il n’est donc pas prioritaire, à la différence des enfants des institutions. Reste la catégorie 2…

    Jusqu’à 2005, les communautés européennes ont passé des accords avec des organismes publics comme l’OTAN, mais également des entreprises privées. Le Scan s’est procuré la liste de ces sociétés. On y retrouve notamment des banques et des multinationales.


    Grâce à ces accords financiers, des enfants d’Unilever, Pepsi-Cola ou encore BMW sont donc prioritaires sur la catégorie 3. Cela dépend des accords et des écoles, situées dans l’Union Européenne. Seule le montant du minerval est différent, puisqu’il est parfois deux fois plus élevé.

    La solution : une 5e école ?
    Malgré cette priorité, les enfants des institutions restent de loin majoritaires. Dans les écoles européennes de Bruxelles, 96% des enfants sont désormais issus de la catégorie 1. « À mon époque, il y avait un tiers d’élèves de catégorie 3. Au fur et à mesure, ces établissements se sont transformées en ghettos », constate notre témoin. « C’est vrai, mais ce n’est pas notre volonté. Nous faisons face à la surpopulation. Et nous devons prendre des décisions difficiles », répond Giancarlo Marcheggiano, secrétaire général des écoles européennes.

    Pour diminuer la surpopulation, tous attendent désormais la création d’une cinquième école à Bruxelles. Elle pourrait mettre 10 ans avant de voir le jour. Et selon les estimations, elle devrait déjà être pleine dès son ouverture...

    #privilège #ségrégation #école #UE #Union_européenne #multinationales #OTAN #discriminations #sandoz #pétrofina #banques #ikéa #unilever #scolarité #gethos de #riches #bruxelles #racisme #tri

  • #Atlas en ligne de l’Unesco sur les #inégalités entre les sexes dans l’#éducation

    « Avec l’adoption de l’Objectif 4 de développement durable, les gouvernements se sont engagés à éliminer les disparités entre les sexes et à veiller à ce que chaque enfant soit scolarisé et apprenne d’ici 2030. » Ce sont les premières lignes de cette publication qui présente les parcours scolaires des filles et des garçons dans plus de 200 États et territoires.

    Contenu :
    La section consacrée aux inégalités #filles-#garçons est organisée en 9 chapitre présentées sous forme de questions :

    1. Vue d’ensemble de la #parité entre les sexes dans l’éducation
    2. Combien d’années de #scolarité une fille entrant à l’école peut-elle espérer achever ? (#espérance_de_vie_scolaire)
    3. Dans quelle mesure les filles participent-elles à l’enseignement primaire et secondaire ? (part des filles dans le primaire et le secondaire)
    4. Les filles sont-elles plus susceptibles d’achever l’#enseignement_primaire que les garçons ? (#parcours_scolaires)
    5. Les filles achèvent-elles leurs #études_secondaires au même rythme que les garçons ? (parcours scolaires)
    6. Combien de filles en âge de fréquenter l’enseignement primaire sont exclues de l’éducation ? (part des filles privées du droit à l’enseignement primaire)
    7. Combien d’adolescentes en âge de fréquenter l’enseignement secondaire sont exclues de l’éducation ? (part des filles privées du droit à l’enseignement secondaire)
    8. À quels niveaux et dans quels domaines les femmes étudient-elles dans l’enseignement supérieur et mènent-elles une carrière dans la recherche ? (part des femmes dans le supérieur et la recherche)
    9. Les disparités entre les sexes dans les #taux_d’alphabétisme des jeunes et des adultes (taux d’alphabétisme en fonction du sexe)


    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/atlas-unesco-inegalites-sexes-edu
    #genre #ressources_pédagogiques #enseignement #école #exclusion

  • Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers – Centre d’observation de la société
    http://www.observationsociete.fr/education/inegalites/du-college-aux-filieres-dexcellence-la-disparition-des-enfants-do

    Les enfants d’ouvriers sont sur-représentés dans les filières professionnelles et techniques. Ils regroupent 38 % des élèves de CAP, 36 % des bacs pros. En première et terminale technologique, leur part est équivalente à celle de la population des parents en sixième 26 %. Plus on s’élève dans le cursus, moins ils sont présents : ils ne forment que 16 % des filières générales des lycées, 12 % des étudiants à l’université, 7 % en classes préparatoires et moins de 3 % des élèves des écoles normales supérieures. Inversement, la part des enfants de cadres augmente : 29 % en filière générale du lycée, le double dans les écoles normales supérieures.

    #inégalités #scolarité

    Il y avait aussi un papier sur la rentrée dans le Gers où l’on se plaignait que les jeunes Gersois soient très bons au lycée puis ne partent pas en fac.
    Il y a 25 ans, les jeunes Gersois bacheliers partaient massivement à Toulouse pour poursuivre leurs études. Mais depuis, la pression #immobilière dans les #métropoles a dû sévèrement rabattre le caquet des bouseux désirant étudier. Il est de plus en plus clair que l’accès aux études supérieures est maintenant aussi une question de #ségrégation spatiales. D’ailleurs, beaucoup de formation sont interdites à ceux qui ne résident pas sur secteur.

  • Jeunes : une nouvelle énergie pour l’agriculture africaine
    http://spore.cta.int/fr/article/agriculture-africaine-les-jeunes-moteurs-de-la-transformation.html

    “La transformation de l’#agriculture africaine sous-tend la responsabilisation des femmes et des jeunes”, souligne Pilirani Khoza, fondatrice de la Bunda Female Students Organisation (BUFESO), qui aide les étudiants défavorisés à l’Université d’agriculture et des ressources naturelles de Lilongwe, au Malawi. Préoccupée par le manque de #femmes dans l’#enseignement_supérieur, elle a créé la BUFESO pour donner aux #jeunes femmes les moyens de poursuivre des #études_scientifiques et agricoles en finançant partiellement leurs frais de #scolarité et autres charges. Elle a également créé un Programme étudiants diplômés-agricultrices sur le changement climatique qui associe des exploitantes agricoles à des diplômés pendant un mois et leur permet de se former à l’utilisation de technologies climato-intelligentes.

    “Les jeunes sont de plus en plus conscients des difficultés et opportunités liées à la nécessaire #transition vers une croissance à faible intensité en carbone et sont nombreux à s’associer aux dialogues nationaux et mondiaux cherchant des solutions, à s’impliquer et agir”, explique Sithembile Ndema Mwamakamba, directeur des programmes sur l’agriculture climato-intelligente du Réseau pour l’analyse des politiques sur l’alimentation, l’agriculture et les ressources naturelles (FANRPAN).

    Selon S. N. Mwamakamba, la créativité des jeunes est précieuse pour la recherche de solutions innovantes au #changement_climatique. Au Ghana, par exemple, des jeunes ont fabriqué des cadres de #bicyclettes en bambou, souvent primés : les émissions de dioxyde de carbone sont réduites de 70 % et l’initiative contribue à réhabiliter les forêts locales. La Bamboo Bike Academy, hébergée par la Bamboo Bike Initiative, propose aussi des cours sur la fabrication et la mécanique des bicyclettes pour donner aux jeunes et aux femmes les moyens de créer leurs propres petites entreprises.

    #TIC #Afrique

  • Note au Premier ministre : que se passera-t-il si Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle ?
    http://www.bastamag.net/Note-au-Premier-ministre-que-ce-passera-t-il-si-Marine-Le-Pen-remporte-l

    7 mai 2017, 20h. Marine Le Pen est élue présidente de la République. Quelles seraient les conséquences pour les institutions ? Pourra-t-elle disposer d’une majorité parlementaire ? Quelle résistance opposeraient fonctionnaires, médias et société civile ? Dans une note fictive au chef du gouvernement, un haut fonctionnaire envisage froidement un scénario : « L’arrivée au pouvoir, dans un cadre démocratique, d’un parti légalement reconnu, est somme toute banale. Mais le Front national a été fondé par Ordre (...)

    #Débattre

    / A la une, #Politique, #Droites_extrêmes

    • @philippe_de_jonckheere
      Trump est-il ou non fasciste ?… et fasciste ou non le régime qu’il compte créer ?

      Trump est-il ou non #fasciste ? Question pertinente qui – à juste titre – est en train de préoccuper par les temps – toujours plus barbares – qui courent. Sans vouloir sous-estimer l’importance de traits personnels de D. Trump, il nous serait pourtant plus utile qu’elle soit formulée ainsi : Fasciste ou non le régime que #Trump et ses amis comptent établir aux États Unis ?

      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/01/09/trump-est-il-ou-non-fasciste-et-fasciste-ou-no

      FN et Ecole : Les 100 propositions du « Collectif Racine »

      Le 22 septembre dernier le collectif enseignant du #Rassemblement_Bleu_Marine, lié au #Front_National, aidé du collectif étudiant Marianne membre du même rassemblement, a organisé sa « convention présidentielle de Marine Le Pen ». Cette dernière y était présente et a pu assister à ses travaux qui visaient à présenter une centaine de propositions du #collectif_Racine au titre de contribution au futur programme présidentiel de la leader frontiste dans le domaine de l’Ecole. L’objet de cet article est de présenter de manière critique le travail du collectif Racine et de poursuivre l’examen de l’évolution de la principale formation politique de l’extrême-droite européenne sur la question scolaire quelques mois avant l’échéance décisive des Présidentielles de 2017, ceci alors que depuis 2011 le vote pour le FN de Marine Le Pen est en constante progression au sein du monde enseignant même s’il reste très minoritaire. Pour mener cette critique, nous nous appuierons sur le texte des 100 propositions mais aussi sur les discours prononcés lors de la Convention par Marine Le Pen, Floriant Philippot, Alain Avello (président du collectif Racine) et les autres animateurs du Collectif que l’on peut retrouver dans la lettre n°11 du Collectif publié fin septembre 2016. Cependant, nous pouvons d’ores et déjà présenter le cœur de cette critique : ayant rompu dans le discours avec une opposition systématique à l’école de la République défendue par le FN de Jean-Marie Le Pen, celui de sa fille reprend à son compte le discours « réac-publicain » (voir l’ouvrage de
      #Grégory_Chambat « L’école des réac-publicains », #Libertalia, 2016), développant une « nostalgie républicaine » (François Dubet) appuyé sur une lecture imaginaire et fantasmé de l’histoire de l’Ecole en France depuis 1945. Mais cette nostalgie fantasmatique lui permet d’avoir enfin prise sur une profession en crise du fait des contradictions non résolues du processus de démocratisation de l’école de la République.

      Les 100 propositions sont ordonnées selon quatre thématiques : les savoirs, la « sérénité », l’administration, la sélection.

      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/01/11/fn-et-ecole-les-100-propositions-du-collectif-
      https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2017/01/fn_et_ecole.pdf
      #éducation #scolarité #école #vigilance

    • @aude_v | Je ne partage pas vos critiques. Cette vrai-fausse note administrative pose comme hypothèse que l’Assemblée nationale serait élue à la proportionnelle intégrale après référendum (pilier & principale faiblesse de l’analyse puisqu’il conditionne la suite) et dissolution de l’AN «  cohabitationnaire  » élue selon le régime actuel.

      Dans ce cas, la seule solution pour les autres partis serait de ne présenter qu’une liste de candidats communs pour espérer avoir la majorité…

    • Eh bien, sauf à avoir un poids majeur à l’AN le rendant indispensable sur bon nombre de sujets, lui donnant ainsi une partie du pouvoir, cela n’est pas possible à Constitution constante. Quoique... Sans avoir la totalité du pouvoir, un parti minoritaire peut user — avec difficulté — du 3e alinéa de l’article 11 sur certaines questions.

  • Trop d’enfants sont privés de scolarité, dénonce le #Défenseur_des_droits
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181116/trop-d-enfants-sont-prives-de-scolarite-denonce-le-defenseur-des-droits

    Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, dénonce dans un rapport l’inégalité des enfants face à un droit censé être fondamental, celui à l’éducation. En #France, trop d’enfants vulnérables sont empêchés d’effectuer leur scolarité, et ce en toute illégalité.

    #éducation #inégalités #scolarité

  • Trop d’enfants sont privés de scolarité, dénonce le #Défenseur_des_droits
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181116/trop-denfants-sont-prives-de-scolarite-denonce-le-defenseur-des-droits

    Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, dénonce dans un rapport l’inégalité des enfants face à un droit censé être fondamental, celui à l’éducation. En #France, trop d’enfants vulnérables sont empêchés d’effectuer leur scolarité et ce en toute illégalité.

    #éducation #inégalités #scolarité

  • Poorest countries hit hardest as world lags behind on global education goals | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2016/sep/06/poorest-countries-hit-hardest-world-lags-behind-global-education-goals-

    The international community has not only failed to meet the education targets set out in the millennium development goals, it is also highly unlikely to meet the 2030 deadline for education laid out in the sustainable development agenda, with the poorest countries the hardest hit, according to the UN Educational, Scientific and Cultural Organisation.

    Unesco’s global education monitoring report 2016 shows that just 64 countries of the 157 tracked by the report met MDG 2, which called for every child in the world to receive a full course of primary school education by 2015. Not a single low-income country met the target, which was achieved by a number of high-income countries before the MDGs were introduced. Niger, Rwanda and Central African Republic are among 11 countries not expected to achieve universal primary education until 2100.

    #édcation #scolarité #pauvreté #enfant #enfance #visualisation

  • Les jeunes diplômés devraient dire non aux emplois inférieurs à leurs compétences | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/europe-sociale-emploi/les-jeunes-diplomes-devraient-dire-non-aux-emplois-inferieurs-leurs
    http://www.euractiv.fr/sites/default/files/styles/involucra_large/public/gallery/Youth%20Unemployment_0.jpg?itok=eZV3ALAr
    Autrement dit, seuls ceux qui ont des parents bourgeois capables de les entretenir en attendant le job qui va bien ont des chances de ne pas se faire brader à vie leurs compétences… voilà qui est bien clair et tout à fait dans l’esprit des lois anti-chômeurs actuelles.

    Pour les jeunes diplômés, accepter le premier emploi qui s’offre à eux et entrer ainsi sur le marché du travail semble souvent être la meilleure option. Une étude montre cependant qu’attendre de trouver un emploi qui correspond à ses compétences permet de mieux réussir sur le long terme.

    #fumistes

    • « Capables de les entretenir en attendant le job », c’est clair. Qui a les moyens de ne pas céder au temps qui presse, de prendre un #emploi par exemple ?
      La majorité des transferts de revenu entre générations n’a plus lieu des jeunes (pourvus d’un #salaire) vers les âgés, comme lorsque les retraites étaient rares et faibles, mais des ainés, à revenu garanti et #patrimoine, vers les descendants. Les ainés qui ne disposent pas de revenu suffisant ne sont pas en mesure d’exercer une telle #solidarité_familiale.
      La #propriété du #logement (directe ou indirecte : hébergement ou location par la famille hors prix du marché) est également une protection, un filet de sécurité, dont bien des entrants dans le salariat sont dépourvus.
      La prolétarisation en cours ne supprime pas tous les bourges. Et, sauf cas particuliers, les enfants de bourges sont pas soumis aux mêmes contraintes que les prolos.

    • Voilà, voilà : merci, @colporteur.

      Le mythe de la société du mérite a eu beau jeu de cacher que l’#égalité, même des chances, n’est que de façade. Dès les premières années de #scolarité, tu vois bien que selon le milieu d’où tu viens, tu ne pars pas à l’école républicaine avec les mêmes cartes à jouer.

      Ce qui caractérise le parcours du petit prolo, c’est son impératif de réussite permanente et l’ absence de droit à l’erreur . Un truc mal compris ou mal assimilé et hop, c’est la voie de garage quand le petit bourgeois aura des cours de soutien et tout le bordel.

      Dès que tu débouches dans le post-bac, c’est carrément criant, comme différence : les bourgeois squattent les filières à forte valeur ajoutée dont l’accès est filtré par la recommandation, l’entre-soi et souvent, la fameuse culture générale qui est surtout générale à une certaine classe sociale parfaitement délimitée.
      Et pour les quelques gueux qui arriveraient tout de même à se faufiler sur les strapontins, c’est toujours la course à l’échalote là où, pour les autres, c’est la voie royale. Là aussi, les bourses sanctionnent immédiatement la moindre erreur de parcours. Les conditions de travail n’ont rien à voir entre ceux dont les privations sont le quotidien et ceux qui bénéficient de toutes ressources nécessaires et disponibles.

      À l’entrée en première année, on pouvait vaguement croire en l’égalité des chances, mais à celle en licence, il était déjà clair que l’ écrémage social avait marché à fond : les obstacles à la réussite des prolos sont innombrables et tu as plus l’impression d’être dans un parcours du combattant que dans l’antre du savoir.

      En début de troisième cycle, mon directeur de recherche m’avait reproché un certain manque de disponibilité et d’investissement dans mes travaux. Il faut dire que contrairement à la plupart des mes condisciples, avec le peu de fric que le CROUS me concédait, il me fallait assumer tout mon entretien quotidien, ce qui me prenait un certain temps que n’avaient pas à y consacrer les autres, souvent logés nourris et blanchis par la domesticité parentale. Et encore, j’arrivais à ne travailler que l’été. Ceux qui devaient travailler pendant l’année universitaire, ce n’est pas compliqué : pas un seul n’est parvenu en troisième cycle.

      Et même si le prolo sort du circuit éducatif avec un bon diplôme et un bon dossier, malgré tous les obstacles, il lui reste le fait que dans le monde du travail, il n’a aucun réseau , aucun entregent, aucune recommandation et aucune possibilité d’attendre sagement que le bon boulot se présente.
      Déjà parce qu’il lui faut gagner de l’argent tout de suite pour juste assurer sa survie immédiate et ensuite, parce que les bons boulots sont rares, les places sont chères et très disputées par ceux qui ont déjà des gens dans la place, ne serait-ce que pour faire arriver le CV en haut de la pile.

      Ça ne veut pas dire que l’éducation ne sert à rien (surtout pour les prolos), mais que ce n’est pas le diplôme qui protège du chômage, pas tant que l’origine sociale et le réseau familial. Le truc, c’est qu’on a fait mine d’oublier que la détention d’un diplôme était souvent corrélé à la classe sociale d’origine.

    • Ah ben voilà, qu’est-ce que je disais : http://seenthis.net/messages/451787

      Le constat le plus préoccupant de cette étude sur les scolarités du collège à la première inscription dans l’enseignement supérieur est l’effet des déterminants sociaux sur les parcours scolaires, qui se
      traduit par une surreprésentation très prononcée des catégories socioprofessionnelles favorisées dans les classes de terminale scientifique et technique.

  • « Avril 2003, j’ai dix ans et demi et je décide de porter un foulard. »
    http://contre-attaques.org/magazine/article/avril-2003-j

    « Avril 2003, j’ai dix ans et demi et je décide de porter un foulard sur ma tête, sous la panique la plus totale de mes parents. » En plein débat sur le #Voile à l’école, Leïla Alaouf décide de porter le foulard. Elle nous raconte ses premiers pas dans ce choix qu’elle a fait il y a près de 12 ans. Victime de harcèlement et d’exclusion, itinéraire d’une petite fille devenue femme qui a décidé d’avoir le choix. Avril 2003, j’ai dix ans et demi et je décide de porter un foulard sur ma tête, sous la panique (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Chroniques, #Femmes, Voile, Scolarité

    #Scolarité

  • Hugo, qu’est-ce qu’une « bonne école » ? - Le blog de l’amie scolaire
    http://charmeux.fr/blog/index.php?2016/01/05/284-hugo-qu-est-ce-qu-une-bonne-ecole

    A l’heure où l’élève trouve, en quelques clics, mille fois plus de données que la mémoire d’un prof peut en contenir, apprendre à chercher, trier, choisir, échanger, dialoguer est moins dérisoire et plus formateur que tenter de glaner quelques savoirs scolaires en prêtant l’oreille pendant la « leçon » du maitre. Y a-t-il, existe-t-il, un autre mode d’#éducation collective que le modèle monarchique compétitif ? Peu de Français, enseignants ou parents d’élèves, tous enfants de la république, en connaissent ou en imaginent un autre. En parcourant leur #scolarité sur la route du « chacun pour soi et que le meilleur gagne », les petits Français ont peu de chances d’approcher l’idéal républicain « Liberté, Egalité, Fraternité ». Ils s’en éloignent. Laisser à l’élève le #choix du chemin et des moyens pour acquérir la connaissance au programme serait pourtant la première marche de l’éducation républicaine et la première des libertés, en application de la Convention internationale des Droits de l’enfant et de la Charte des Droits de l’homme.

    #école

  • Sorties scolaires : le Tribunal Administratif donne raison aux mamans voilées de Méru.
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/sorties

    Le 22 décembre, le tribunal administratif d’Amiens a rendu son jugement dans l’affaire des mamans voilées de Méru. En 2013, elles avaient été interdites d’accompagner leurs enfants en sorties scolaires. Réunies en collectif dans l’association Mamans toutes égales, elles ont lancé une action en justice. Aujourd’hui, le tribunal leur donne raison et juge que les mamans ne sont pas tenues, du simple fait de leur participation à une sortie scolaire, à l’obligation de stricte neutralité qui incombe aux (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Ailleurs_sur_le_Web, Scolarité, #Femmes, #Éducation

    #Scolarité
    « http://www.mamans-toutes-egales.com/home »