• Pêche et #Brexit. Le bras de fer a débuté - Économie - LeTelegramme.fr
    http://www.letelegramme.fr/economie/peche-et-brexit-le-bras-de-fer-a-debute-15-07-2017-11596789.php

    À quelques jours de la reprise des négociations sur le Brexit, les professionnels de la pêche craignent de perdre un tiers de leur chiffre d’affaires et de leurs emplois. Ils espèrent préserver un accès aux eaux britanniques et une gestion partagée, en contrepartie de l’ouverture du marché européen aux pêches de Sa Majesté.

    #ZEE

  • Le crabe des neiges jette un froid entre l’Union européenne et la Norvège | L’Echo
    http://www.lecho.be/economie-politique/europe-general/Le-crabe-des-neiges-jette-un-froid-entre-l-Union-europeenne-et-la-Norvege/9913503

    La pêche au crabe des neiges dans l’ar­chi­pel du #Sval­bard fait l’ob­jet de vives ten­sions entre l’Union eu­ro­péenne et la Nor­vège. Der­rière ce dif­fé­rend au­tour de l’in­ter­pré­ta­tion d’un traité se joue l’ex­ploi­ta­tion d’hy­dro­car­bures en­core in­ex­ploi­tés.

    Si des pans en­tiers de l’ar­chi­pel nor­vé­gien du Sval­bard sont re­cou­verts de glace, c’est sur­tout le froid avec l’Union eu­ro­péenne qui se fait sen­tir à Oslo. Sous les la­ti­tudes de cet ar­chi­pel de l’océan Arc­tique, la pêche au crabe des neiges fait l’ob­jet de vive ten­sions. Et le duel entre l’Union eu­ro­péenne et la Nor­vège ra­vive la course aux res­sources pé­tro­lières.

    Fin 2016, la Com­mis­sion eu­ro­péenne a donné son au­to­ri­sa­tion à seize ba­teaux baltes de pê­cher des crabes dans la zone du Sval­bard. La Nor­vège s’est de­puis lors fâ­chée contre Bruxelles, qui viole selon elle le droit in­ter­na­tio­nal. Pour Oslo, l’UE ne res­pecte pas sa sou­ve­rai­neté sur son ter­ri­toire. « L’UE est sans gêne et prend ce genre de dé­ci­sion sans nous consul­ter » s’est in­di­gné le mi­nistre nor­vé­gien de la pêche, Per Sand­berg. En jan­vier der­nier, la Nor­vège a d’ailleurs ar­rêté un ba­teau let­ton au­tour du Sval­bard et lui a im­posé une amende pour pêche illé­gale.

    Le cœur du pro­blème se situe dans l’in­ter­pré­ta­tion du Traité de Paris de 1920, dont font par­tie cer­tains États membres de l’Union ainsi que la Rus­sie et les Etats-Unis. Cet ac­cord confie à la Nor­vège la sou­ve­rai­neté de l’ar­chi­pel. Mais il sti­pule que les res­sor­tis­sants des pays si­gna­taires ont le droit d’y exer­cer des ac­ti­vi­tés éco­no­miques « sur un pied de par­faite éga­lité ».

  • Le #Japon en quête de capacité de frappes : traduction personelle d’un article paru il y a quelques jours sur wsws.org : http://www.wsws.org/en/articles/2013/07/29/japa-j29.html

    Le Japon en quête de capacité de frappes pré-emptives.

    Dans un autre mouvement qui pourrait raviver les tensions de la région, le gouvernement japonais a diffusé vendredi dernier un rapport appelant l’armée à acquérir la capacité de frapper les sites de missiles ennemis, incluant la #Chine, ainsi que la #Corée du Nord.
    Le rapport intermédiaire du ministère de la #Défense fait partie d’un processus de révision devant amener la publication du nouveau programme directeur de la défense nationale à la fin de l’année. Ces lignes directrices refléteront la position militariste du premier ministre Shinzo #Abe qui a été élu en décembre dernier sur un programme de construction d’un Japon fort, d’une armée puissante.
    Les directives de Défense existantes publiées en 2010 par le précédent gouvernement du parti démocrate préparant l’intégration des forces d’autodéfenses japonaises comme pivot de l’administration Obama dans l’encerclement militaire de la Chine. L’ancien premier ministre Nanto Kan avait changé l’ancien centre de gravité des forces terrestres vers le nord du pays et celui des forces aériennes et navales vers les archipels du sud-ouest, incluant celles disputées avec la Chine, les îles #Senkaku/Diaoyu.
    Pour ce qui est de Abe et son gouvernement du parti libéral démocrate, les lignes directrices de 2010 ne vont pas assez loin.
    Le rapport de vendredi dernier n’utilise pas explicitement le terme de « capacité de frappe » mais rappelle « le besoin d’une augmentation visible des capacités » pour contrer les attaques de missiles balistiques. Les évidentes implications sont que le Japon auront besoin de lancer des attaques pré-emptives pour prévenir de telles attaques. Les termes vagues sont une tentative d’échapper à celle que l’on appelle la clause pacifiste de la Constitution qui exclue symboliquement l’acquisition d’armes à caractère offensif.
    Le ministre de la Défense Itsunori #Onodera a affirmé qu’il n’y avait pas « changement d’attitude dans notre politique de défense ». Il a alors déclaré, cependant, que le Japon avait besoin de la capacité d’effectuer des frappes préemptives, en disant : « Si le Japon fait face à diverses menaces nous devons prévenir (une attaque) en utilisant nos capacités de défense.
    Un officiel du ministère de la défense a rapporté que durant les délibérations sur le rapport qu’il y avait un accord pour que l’armée face l’acquisition d’une série de capacités, non seulement des appareils de combat et des missiles mais également la capacité d’envoyer des troupes attaquer les sites localisés à l’intérieur du territoire ennemi.
    Selon l’article 9 de la constitution, le Japon n’est pas autorisé, strictement parlant, d’avoir une armée. Ses « forces d’auto-défense » ou #JSDF, cependant, sont parmi les plus importantes et avancées du monde. À présent, les SDF possèdent des armes offensives limitées – les #avions de combat F-2 et F-15 et des avions ravitailleurs. Mais cela va changer avec 42 chasseurs furtifs #F-35 commandés auprès des États-Unis d’Amérique dont les 4 premiers devraient être livrés en 2017.
    Le plan d’acquisition de capacités de frappes préemptives est la première étape dans le développement de capacités militaires offensives requérant une augmentation importante des dépenses militaires qui captent actuellement 1 % du PIB. Avec une dette massive s’élevant à plus de 200 % du PIB, l’augmentation des dépenses militaires pourraient amener une réduction dramatique du niveau de vie de la classe ouvrière.
    Le rapport de vendredi dernier s’est également concentré sur le développement de forces amphibies pour « protéger les îles éloignées. Le ministère de la défense soutient la possibilité que l’unité existante des forces d’autodéfense terrestres de juste 700 à 800 hommes entraînés à défendre les îles puisse devenir une nouvelle force du type du corps des marines. « Pour déployer rapidement des unités en réponse à une situation, il est important […] d’avoir des forces amphibies similaires au corps des marines des États-Unis d’Amérique », capables d’opérations terrestres dans les îles éloignées, a-t-il été indiqué.
    Le ministre de la Défense Onodera à dit aux journalistes que le Japon a « quelque 6 800 îles et est en 6ème position en terme d’intérêts en haute mer. Aussi, la protection des îles est une énorme tâche, spécialement si elles sont reliées uniquement par avions comme c’est le cas actuellement ».
    « Les combats insulaires » et amphibies sont maintenant central dans la stratégie militaire états-unienne dans le #Pacifique qui inclus des plans pour un blocus naval de la Chine en bloquant les « points d’étouffement » clefs situés en Asie du sud-est dont dépendent les navires chinois. Comme un blocus paralyserait l’économie chinoise qui dépend des importations d’énergies et de matières premières provenant d’Afrique et du Moyen-Orient.
    Le mois dernier, les forces militaires japonaises ont pris part à un exercice conjoint de capture d’île en Californie avec les troupes états-uniennes. Les #États-Unis d’Amérique encouragent également les armées des Philippines et de l’Australie à effectuer des exercices similaires avec les troupes états-uniennes.
    En fin de semaine, le premier ministre japonais Abe voyagea aux #Philippines pour cimenter un front commun contre la Chine. Soutenu par Washington, Manille a été impliqué dans un conflit vif avec Beijing autour d’un chapelet d’îlots et de récifs dans le sud de la mer de Chine, menant à plusieurs confrontations navales depuis l’année dernière. Le Japon regarde les Philippines comme un important allié contre la Chine.
    Dans une conférence de presse conjointe avec le président philippin Benigno Aquino, Abe a déclaré « pour le Japon, les Philippines sont un partenaire stratégique qui partage avec nous des valeurs fondamentales et des intérêts stratégiques ». En plus de renforcer cette relation, Abe a dit que Tokyo souhaitait fournir une assistance pour une montée en puissance des capacités de gardes-côtes philippines, incluant la livraison de 10 patrouilleurs des gardes-côtes japonaises.
    Le gouvernement libéral-démocrate a publié son rapport intermédiaire au milieu d’une montée des tensions avec la Chine causées par le conflit autour des îles et frontières maritimes dans l’est de la Mer de Chine. Deux jours avant, les forces aériennes japonaises ont envoyé un appareil de combat filer un appareil chinois d’alerte précoce qui volait au-dessus de l’archipel d’Okinawa.
    Pour sa part, la Chine a envoyé quatre navires de ces nouveaux gardes-côtes autour des îles Senkaku/Diaoyu pour se confronter à leurs homologues nippons. De plus, cinq navires de guerre chinois qui avaient effectué à un exercice naval conjoint avec les Russes dans la mer du Japon sont rentrés vendredi dernier après avoir navigué autour de l’archipel japonais dans une démonstration de force.
    L’appel du Japon pour que ses militaires disposent capacités de frappes préemptives est un autre signe que le pivot des EUA a libéré des forces qui pourraient plonger la région Asie-Pacifique dans la guerre