• Le #lobbying sans #frontières de #Thales
    (publié en 2021, ici pour archivage)

    Pour vendre ses systèmes de surveillance aux confins de l’Union européenne, l’entreprise use de son influence. Indirectement, discrètement, efficacement.

    Ce 23 mai 2017, au sixième étage de l’immense tour vitrée qui héberge les locaux de #Frontex à Varsovie, en Pologne, les rendez-vous sont réglés comme du papier à musique. L’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes reçoit des industriels pour des discussions consacrées à l’utilisation de la biométrie aux confins de l’Union. Leonardo, Safran, Indra… Frontex déroule le tapis rouge aux big boss de la sécurité et de la défense. Juste après la pause-déjeuner, c’est au tour de #Gemalto, qui sera racheté deux ans plus tard par Thales (lire l’épisode 5, « Thales s’immisce dans ta face »), de déballer pendant quarante-cinq minutes ses propositions. Un document PowerPoint de 14 pages sert de support visuel. L’entreprise franco-néerlandaise y développe diverses utilisations de la reconnaissance faciale aux frontières : en collectant un selfie grâce à son téléphone avant de voyager, en plein vol dans un avion ou dans un véhicule qui roule. Oubliant de s’interroger sur la légalité et le cadre juridique de cette technologie, la présentation conclut : « La reconnaissance faciale en mouvement n’a pas été testée dans les essais de “frontières intelligentes” mais devrait. » Une manière à peine voilée de dire que Frontex devrait coupler des logiciels de reconnaissance faciale aux caméras de surveillance qui lorgnent les frontières extérieures de l’Europe, afin de mieux identifier et surveiller ceux qui tentent de pénétrer dans l’UE.

    Ce document est l’un des 138 dévoilés le 5 février dernier par les « Frontex Files », enquête diligentée par la chaîne de télévision publique allemande ZDF, en collaboration avec l’ONG européenne Corporate Europe Observatory. Ce travail lève le voile sur des réunions menées par Frontex avec 125 lobbyistes, reçus entre 2018 et 2019… ainsi que sur leur opacité, puisque 72 % d’entre elles se sont tenues très discrètement, en dehors des règles de transparence édictées par l’Union européenne.

    Depuis 2016, Frontex joue un rôle dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Son budget atteint 544 millions en 2021

    Fondée en 2004 pour aider les pays européens à sécuriser leurs frontières, Frontex est devenue une usine à gaz de la traque des réfugiés. Depuis 2016 et un élargissement de ses fonctions, elle joue désormais un rôle dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Alors qu’il plafonnait à 6 millions d’euros en 2005, son budget atteint 544 millions en 2021. Pour le prochain cycle budgétaire de l’UE (2021-2027), la Commission européenne a attribué une enveloppe de 12,7 milliards d’euros à la gestion des frontières et de 9,8 milliards à la migration.

    Thales et Gemalto trônent dans le top 10 des entreprises ayant eu le plus d’entretiens avec l’agence européenne : respectivement trois et quatre réunions. Mais les deux sociétés devraient être comptées comme un tout : en rachetant la seconde, la première a logiquement profité des efforts de lobbying que celle-ci avait déployés auparavant. Pour le géant français, l’enjeu des frontières est majeur, ainsi que nous le racontions précédemment (lire l’épisode 6, « Thales police les frontières »). #Murs, #clôtures, #barbelés, #radars, #drones, systèmes de reconnaissance d’#empreintes_digitales biométriques… Chaque année, les marchés attribués se comptent en millions d’euros. L’ONG Transnational Institute parle de « business de l’édification de murs », du nom d’un de ses rapports, publié en novembre 2019. Celui-ci met la lumière sur les trois entreprises qui dévorent la plus grosse part du gâteau : l’espagnole #Leonardo (ex-#Finmeccanica), #Airbus et bien sûr Thales. Un profit fruit de plus de quinze années de lobbying agressif.

    Thales avance à couvert et s’appuie sur l’#European_Organisation_for_Security, un think tank qui regroupe ses principaux alliés et concurrents

    Flash-back en 2003. Le traumatisme des attentats du 11-Septembre est encore vif. L’Union européenne aborde l’épineuse question de la sécurisation de ses frontières. Elle constitue un « groupe de personnalités », dont la mission est de définir les axes d’un futur programme de recherche européen sur la question. Au milieu des commissaires, chercheurs et représentants des institutions s’immiscent les intérêts privés de sociétés spécialisées dans la défense : Thales, Leonardo, mais aussi l’allemande #Siemens et la suédoise #Ericsson. Un an plus tard, le rapport suggère à l’UE de calquer son budget de recherche sur la sécurité sur celui des États-Unis, soit environ quatre dollars par habitant et par an, raconte la juriste Claire Rodier dans son ouvrage Xénophobie business : à quoi servent les contrôles migratoires ? (La Découverte, 2012). En euros, la somme s’élève à 1,3 milliard par an. La machine est lancée. Les lobbyistes sont dans la place ; ils ne la quitteront pas.

    Au sein du registre de transparence de l’Union européenne, Thales publie les détails de ses actions d’influence : un lobbyiste accrédité au Parlement, entre 300 000 et 400 000 euros de dépenses en 2019 et des réunions avec des commissaires et des membres de cabinets qui concernent avant tout les transports et l’aérospatial. Rien ou presque sur la sécurité. Logique. Thales, comme souvent, avance à couvert (lire l’épisode 1, « Nice, le “little brother” de Thales ») et s’appuie pour faire valoir ses positions sur l’#European_Organisation_for_Security (EOS), un think tank qui regroupe ses principaux alliés et concurrents : #Airbus, Leonardo ou les Français d’#Idemia. Bref, un lobby. L’implication de Thales dans #EOS est tout à fait naturelle : l’entreprise en est la créatrice. Un homme a longtemps été le visage de cette filiation, #Luigi_Rebuffi. Diplômé en ingénierie nucléaire à l’université polytechnique de Milan, cet Italien au crâne dégarni et aux lunettes rectangulaires doit beaucoup au géant français. Spécialisé dans la recherche et le développement au niveau européen, il devient en 2003 directeur des affaires européennes de Thales. Quatre ans plus tard, l’homme fonde EOS. Détaché par Thales, il en assure la présidence pendant dix ans avant de rejoindre son conseil d’administration de 2017 à 2019.

    Depuis, il a fondé et est devenu le secrétaire général de l’#European_Cyber_Security_Organisation (#Ecso), représentant d’influence enregistré à Bruxelles, dont fait partie #Thales_SIX_GTS France, la filiale sécurité et #systèmes_d’information du groupe. À la tête d’Ecso, on trouve #Philippe_Vannier, également président de la division #big_data et sécurité du géant français de la sécurité #Atos… dont l’ancien PDG #Thierry_Breton est depuis 2019 commissaire européen au Marché intérieur. Un jeu de chaises musicales où des cadres du privé débattent désormais des décisions publiques.

    Entre 2012 et 2016, Luigi Rebuffi préside l’European Organisation for Security… et conseille la Commission pour ses programmes de recherche en sécurité

    Luigi Rebuffi sait se placer et se montrer utile. Entre 2012 et 2016, il occupe, en parallèle de ses fonctions à l’EOS, celle de conseiller pour les programmes de recherche en sécurité de la Commission européenne, le #Security_Advisory_Group et le #Protection_and_Security_Advisory_Group. « C’est une position privilégiée, analyse Mark Akkerman, chercheur et coauteur du rapport “Le business de l’édification de murs” de l’ONG Transnational Institute. Rebuffi faisait partie de l’organe consultatif le plus influent sur les décisions de financement par l’UE de programmes de recherche et d’innovation dans le domaine de la sécurité. »

    Ce n’est donc pas un hasard si, comme le note le site European Research Ranking, qui compile les données publiées par la Commission européenne, Thales est l’un des principaux bénéficiaires des fonds européens sur la #recherche avec 637 projets menés depuis 2007. La sécurité figure en bonne place des thématiques favorites de la société du PDG #Patrice_Caine, qui marche main dans la main avec ses compères de la défense Leonardo et Airbus, avec lesquels elle a respectivement mené 48 et 109 projets.

    Entre 2008 et 2012, l’Union européenne a, par exemple, attribué une subvention de 2,6 millions d’euros à un consortium mené par Thales, dans le cadre du projet #Aspis. Son objectif ? Identifier des systèmes de #surveillance_autonome dans les #transports_publics. Des recherches menées en collaboration avec la #RATP, qui a dévoilé à Thales les recettes de ses systèmes de sécurité et les coulisses de sa première ligne entièrement automatisée, la ligne 14 du métro parisien. Un projet dont l’un des axes a été le développement de la #vidéosurveillance.

    Thales coordonne le projet #Gambas qui vise à renforcer la #sécurité_maritime et à mieux repérer les bateaux de réfugiés tentant de rejoindre l’Europe

    À la même période, Thales s’est impliqué dans le projet #Oparus, financé à hauteur de 1,19 million d’euros par la Commission européenne. À ses côtés pour penser une stratégie européenne de la surveillance terrestre et maritime par #drones, #EADS (ancien nom d’#Airbus) ou #Dassault_Aviation. Depuis le 1er janvier dernier, l’industriel français coordonne aussi le projet Gambas (1,6 million de financement), qui vise à renforcer la sécurité maritime en améliorant le système de surveillance par #radar #Galileo, développé dans le cadre d’un précédent #projet_de_recherche européen pour mieux repérer les bateaux de réfugiés tentant de rejoindre l’Europe. Une #technologie installée depuis 2018 aux frontières européennes.

    Des subventions sont rattachées aux derniers programmes de recherche et d’innovation de l’Union européenne : #PR7 (2007-13) et #Horizon_2020 (2014-20). Leur petit frère, qui court jusqu’en 2027, s’intitule, lui, #Horizon_Europe. L’une de ses ambitions : « La sécurité civile pour la société ». Alors que ce programme s’amorce, Thales place ses pions. Le 23 novembre 2020, l’entreprise s’est entretenue avec #Jean-Éric_Paquet, directeur général pour la recherche et l’innovation de la Commission européenne. Sur quels thèmes ? Ont été évoqués les programmes Horizon 2020 et Horizon Europe, et notamment « dans quelles mesures [les] actions [de la Commission] pourraient susciter l’intérêt de Thales, en vue d’un soutien renforcé aux PME mais aussi aux écosystèmes d’innovation au sein desquels les groupes industriels ont un rôle à jouer », nous a répondu par mail Jean-Éric Paquet.

    L’European Organisation for Security s’intéresse aussi directement aux frontières européennes. Un groupe de travail, coprésidé par #Peter_Smallridge, chef des ventes de la division « #borders_and_travel » de Thales et ancien de Gemalto, poursuit notamment l’ambition « d’encourager le financement et le développement de la recherche qui aboutira à une industrie européenne de la sécurité plus forte ». Entre 2014 et 2019, EOS a organisé 226 réunions pour le compte d’Airbus, Leonardo et Thales, dépensant 2,65 millions d’euros pour la seule année 2017. Le chercheur Mark Akkerman est formel : « Toutes les actions de lobbying sur les frontières passent par l’EOS et l’#AeroSpace_and_Defence_Industries_Association_of_Europe (#ASD) », l’autre hydre de l’influence européenne.

    L’AeroSpace and Defence Industries Association of Europe a particulièrement souligné la nécessité de renforcer les liens entre les politiques de sécurité européennes et l’industrie de la sécurité.
    Sonya Gospodinova, porte-parole de la Commission chargée de l’industrie de la défense

    Dans ses derniers comptes publiés, datés de 2018, EOS déclare des dépenses de lobbying en nette baisse : entre 100 000 et 200 000 euros, un peu moins que les 200 000 à 300 000 euros de l’ASD. La liste des interlocuteurs de ces structures en dit beaucoup. Le 12 février 2020, des représentants d’EOS rencontrent à Bruxelles #Despina_Spanou, cheffe de cabinet du Grec #Margarítis_Schinás, vice-président de la Commission européenne chargé des Migrations. Le 11 juin, c’est au tour de l’ASD d’échanger en visioconférence avec Despina Spanou, puis début juillet avec un autre membre du cabinet, #Vangelis_Demiris. Le monde de l’influence européenne est petit puisque le 30 juin, c’est Ecso, le nouveau bébé de Luigi Rebuffi, d’organiser une visioconférence sur la sécurité européenne avec le trio au grand complet : Margarítis Schinás, Despina Spanou et Vangelis Demiris. Pour la seule année 2020, c’est la troisième réunion menée par Ecso avec la cheffe de cabinet.

    Également commissaire chargé de la Promotion du mode de vie européen, Margarítis Schinás a notamment coordonné le rapport sur la « stratégie de l’UE sur l’union de la sécurité ». Publié le 24 juillet 2020, il fixe les priorités sécuritaires de la Commission pour la période 2020-2025. Pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, le texte indique que « des mesures sont en cours pour renforcer la législation sur la sécurité aux frontières et une meilleure utilisation des bases de données existantes ». Des points qui étaient au cœur de la discussion entre l’ASD et son cabinet, comme l’a confirmé aux Jours Sonya Gospodinova, porte-parole de la Commission chargée de l’industrie de la défense. « Lors de cette réunion, l’ASD a particulièrement souligné la nécessité de renforcer les liens entre les politiques de sécurité européennes et l’industrie de la sécurité », confie-t-elle. Difficile d’avoir le son de cloche des lobbyistes. Loquaces quand il s’agit d’échanger avec les commissaires et les députés européens, Luigi Rebuffi, ASD, EOS et Thales n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Pas plus que l’une des autres cibles principales des lobbyistes de la sécurité, Thierry Breton. Contrairement aux Jours, l’AeroSpace and Defence Industries Association of Europe a décroché deux entretiens avec l’ancien ministre de l’Économie de Jacques Chirac en octobre dernier, pour aborder des sujets aussi vastes que le marché international de l’#aérospatiale, la #défense ou la #sécurité. À Bruxelles, Thales et ses relais d’influence sont comme à la maison.

    https://lesjours.fr/obsessions/thales-surveillance/ep7-lobbying-europe

    #complexe_militaro_industriel #surveillance_des_frontières #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #lobby

    • Thales police les frontières

      De Calais à Algésiras, l’entreprise met ses technologies au service de la politique antimigratoire de l’Europe, contre de juteux contrats.

      Cette journée d’octobre, Calais ne fait pas mentir les préjugés. Le ciel est gris, le vent âpre. La pluie mitraille les vitres de la voiture de Stéphanie. La militante de Calais Research, une ONG qui travaille sur la frontière franco-anglaise, nous promène en périphérie de la ville. Un virage. Elle désigne du doigt un terrain poisseux, marécage artificiel construit afin de décourager les exilés qui veulent rejoindre la Grande-Bretagne. À proximité, des rangées de barbelés brisent l’horizon. Un frisson claustrophobe nous saisit, perdus dans ce labyrinthe de clôtures.

      La pilote de navire marchand connaît bien la région. Son collectif, qui réunit chercheurs et citoyens, effectue un travail d’archiviste. Ses membres collectent minutieusement les informations sur les dispositifs technologiques déployés à la frontière calaisienne et les entreprises qui les produisent. En 2016, ils publiaient les noms d’une quarantaine d’entreprises qui tirent profit de l’afflux de réfugiés dans la ville. Vinci, choisi en septembre 2016 pour construire un mur de 4 mètres de haut interdisant l’accès à l’autoroute depuis la jungle, y figure en bonne place. Tout comme Thales, qui apparaît dans la liste au chapitre « Technologies de frontières ».

      Thales vend son dispositif comme un outil pour protéger les employés, mais on voit bien que c’est pour empêcher les réfugiés de passer.
      Stéphanie, militante de l’ONG Calais Research

      Stéphanie stoppe sa voiture le long du trottoir, à quelques mètres de l’entrée du port de Calais. Portes tournantes et lecteurs de badges, qui permettent l’accès aux employés, ont été conçus par Thales. Le géant français a aussi déployé des dizaines de caméras le long de la clôture de 8 000 mètres qui encercle le port. « Thales vend son dispositif comme un outil pour protéger les employés, glisse Stéphanie, mais on voit bien que c’est pour empêcher les réfugiés de passer. » Le projet Calais Port 2015 – année initialement fixée pour la livraison –, une extension à 863 millions d’euros, « devrait être achevé le 5 mai 2021 », d’après Jean-Marc Puissesseau, PDG des ports de Calais-Boulogne-sur-Mer, qui n’a même pas pu nous confirmer que Thales en assure bien la sécurité, mais chiffre à 13 millions d’euros les investissements de sécurité liés au Brexit. Difficile d’en savoir plus sur ce port 2.0 : ni Thales ni la ville de Calais n’ont souhaité nous répondre.

      Les technologies sécuritaires de Thales ne se cantonnent pas au port. Depuis la mise en place du Brexit, la société Eurotunnel, qui gère le tunnel sous la Manche, a mis à disposition de la police aux frontières les sas « Parafe » (« passage automatisé rapide aux frontières extérieures ») utilisant la reconnaissance faciale du même nom, conçus par Thales. Là encore, ni Eurotunnel ni la préfecture du Pas-de-Calais n’ont souhaité commenter. L’entreprise française fournit aussi l’armée britannique qui, le 2 septembre 2020, utilisait pour la première fois le drone Watchkeeper produit par Thales. « Nous restons pleinement déterminés à soutenir le ministère de l’Intérieur britannique alors qu’il s’attaque au nombre croissant de petits bateaux traversant la Manche », se félicite alors l’armée britannique dans un communiqué. Pour concevoir ce drone, initialement déployé en Afghanistan, Thales a mis de côté son vernis éthique. Le champion français s’est associé à Elbit, entreprise israélienne connue pour son aéronef de guerre Hermes. En 2018, The Intercept révélait que ce modèle avait été utilisé pour bombarder Gaza, tuant quatre enfants. Si le patron de Thales, Patrice Caine, appelait en 2019 à interdire les robots tueurs, il n’éprouve aucun état d’âme à collaborer avec une entreprise qui en construit.

      Du Rafale à la grande mosquée de la Mecque, Thales s’immisce partout mais reste invisible. L’entreprise cultive la même discrétion aux frontières européennes

      À Calais comme ailleurs, un détail frappe quand on enquête sur Thales. L’entreprise entretient une présence fantôme. Elle s’immisce partout, mais ses six lettres restent invisibles. Elles ne figurent ni sur la carlingue du Rafale dont elle fournit l’électronique, ni sur les caméras de vidéosurveillance qui lorgnent sur la grande mosquée de la Mecque ni les produits informatiques qui assurent la cybersécurité du ministère des Armées. Très loquace sur l’efficacité de sa « Safe City » mexicaine (lire l’épisode 3, « Thales se prend un coup de chaud sous le soleil de Mexico ») ou les bienfaits potentiels de la reconnaissance faciale (lire l’épisode 5, « Thales s’immisce dans ta face »), Thales cultive la même discrétion sur son implication aux frontières européennes. Sur son site francophone, une page internet laconique mentionne l’utilisation par l’armée française de 210 mini-drones Spy Ranger et l’acquisition par la Guardia civil espagnole de caméras Gecko, œil numérique à vision thermique capable d’identifier un bateau à plus de 25 kilomètres. Circulez, il n’y a rien à voir !

      La branche espagnole du groupe est plus bavarde. Un communiqué publié par la filiale ibérique nous apprend que ces caméras seront installées sur des 4x4 de la Guardia civil « pour renforcer la surveillance des côtes et des frontières ». Une simple recherche sur le registre des appels d’offres espagnols nous a permis de retracer le lieu de déploiement de ces dispositifs. La Guardia civil de Melilla, enclave espagnole au Maroc, s’est vue attribuer une caméra thermique, tout comme celle d’Algésiras, ville côtière située à quelques kilomètres de Gibraltar, qui a reçu en complément un logiciel pour contrôler les images depuis son centre de commandement. Dans un autre appel d’offres daté de novembre 2015, la Guardia civil d’Algésiras obtient un des deux lots de caméras thermiques mobiles intégrées directement à un 4x4. Le second revient à la police des Baléares. Montant total de ces marchés : 1,5 million d’euros. Des gadgets estampillés Thales destinés au « Servicio fiscal » de la Guardia civil, une unité dont l’un des rôles principaux est d’assurer la sécurité aux frontières.

      Thales n’a pas attendu 2015 pour vendre ses produits de surveillance en Espagne. D’autres marchés publics de 2014 font mention de l’acquisition par la Guardia civil de Ceuta et Melilla de trois caméras thermiques portables, ainsi que de deux systèmes de surveillance avec caméras thermiques et de quatre caméras thermiques à Cadix et aux Baléares. La gendarmerie espagnole a également obtenu plusieurs caméras thalesiennes « Sophie ». Initialement à usage militaire, ces jumelles thermiques à vision nocturne, dont la portée atteint jusqu’à 5 kilomètres, ont délaissé les champs de bataille et servent désormais à traquer les exilés qui tentent de rejoindre l’Europe. Dans une enquête publiée en juillet dernier, Por Causa, média spécialisé dans les migrations, a analysé plus de 1 600 contrats liant l’État espagnol à des entreprises pour le contrôle des frontières, dont onze attribués à Thales, pour la somme de 3,8 millions d’euros.

      Algésiras héberge le port le plus important du sud de l’Espagne, c’est depuis des années l’une des portes d’entrées des migrants en Europe.
      Salva Carnicero, journaliste à « Por Causa »

      Le choix des villes n’est bien sûr pas anodin. « Algésiras héberge le port le plus important du sud de l’Espagne, c’est depuis des années l’une des portes d’entrées des migrants en Europe », analyse Salva Carnicero, qui travaille pour Por Causa. Dès 2003, la ville andalouse était équipée d’un dispositif de surveillance européen unique lancé par le gouvernement espagnol pour contrôler sa frontière sud, le Système intégré de surveillance extérieure (SIVE). Caméras thermiques, infrarouges, radars : les côtes ont été mises sous surveillance pour identifier la moindre embarcation à plusieurs dizaines de kilomètres. La gestion de ce système a été attribuée à l’entreprise espagnole Amper, qui continue à en assurer la maintenance et a remporté plusieurs appels d’offres en 2017 pour le déployer à Murcie, Alicante et Valence. Une entreprise que Thales connaît bien, puisqu’elle a acquis en 2014 l’une des branches d’Amper, spécialisée dans la création de systèmes de communication sécurisés pour le secteur de la défense.

      Ceuta et Melilla, villes autonomes espagnoles ayant une frontière directe avec le Maroc, sont considérées comme deux des frontières européennes les plus actives. En plus des caméras thermiques, Thales Espagne y a débuté en septembre 2019, en partenariat avec l’entreprise de sécurité suédoise Gunnebo, l’un des projets de reconnaissance faciale les plus ambitieux au monde. Le logiciel thalesien Live Face Identification System (LFIS) est en effet couplé à 35 caméras disposées aux postes-frontières avec l’Espagne. L’objectif : « Surveiller les personnes entrant et sortant des postes-frontières », et permettre « la mise en place de listes noires lors du contrôle aux frontières », dévoile Gunnebo, qui prédit 40 000 lectures de visages par jour à Ceuta et 85 000 à Melilla. Une technologie de plus qui complète l’immense clôture qui tranche la frontière. « Les deux vont de pair, le concept même de barrière frontalière implique la présence d’un checkpoint pour contrôler les passages », analyse le géographe Stéphane Rosière, spécialisé dans la géopolitique et les frontières.

      Chercheur pour Stop Wapenhandel, association néerlandaise qui milite contre le commerce des armes, Mark Akkerman travaille depuis des années sur la militarisation des frontières. Ses rapports « Border Wars » font figure de référence et mettent en exergue le profit que tirent les industriels de la défense, dont Thales, de la crise migratoire. Un des documents explique qu’à l’été 2015, le gouvernement néerlandais a accordé une licence d’exportation de 34 millions d’euros à Thales Nederland pour des radars et des systèmes C3. Leur destination ? L’Égypte, un pays qui viole régulièrement les droits de l’homme. Pour justifier la licence d’exportation accordée à Thales, le gouvernement néerlandais a évoqué « le rôle que la marine égyptienne joue dans l’arrêt de l’immigration “illégale” vers Europe ».

      De l’Australie aux pays du Golfe, l’ambition de Thales dépasse les frontières européennes

      L’ambition de Thales dépasse l’Europe. L’entreprise veut surveiller aux quatre coins du monde. Les drones Fulmar aident depuis 2016 la Malaisie à faire de la surveillance maritime et les caméras Gecko – encore elles –, lorgnent sur les eaux qui baignent la Jamaïque depuis 2019. En Australie, Thales a travaillé pendant plusieurs années avec l’entreprise publique Ocius, aidée par l’université New South Wales de Sydney, sur le développement de Bluebottle, un bateau autonome équipé d’un radar dont le but est de surveiller l’espace maritime. Au mois d’octobre, le ministère de l’industrie et de la défense australien a octroyé à Thales Australia une subvention de 3,8 millions de dollars pour développer son capteur sous-marin Blue Sentry.

      Une tactique rodée pour Thales qui, depuis une quinzaine d’années, profite des financements européens pour ses projets aux frontières. « L’un des marchés-clés pour ces acteurs sont les pays du Golfe, très riches, qui dépensent énormément dans la sécurité et qui ont parfois des problèmes d’instabilité. L’Arabie saoudite a barriérisé sa frontière avec l’Irak en pleine guerre civile », illustre Stéphane Rosière. En 2009, le royaume saoudien a confié la surveillance électronique de ses 8 000 kilomètres de frontières à EADS, aujourd’hui Airbus. Un marché estimé entre 1,6 milliard et 2,5 milliards d’euros, l’un des plus importants de l’histoire de la sécurité des frontières, dont l’attribution à EADS a été vécue comme un camouflet par Thales.

      Car l’entreprise dirigée par Patrice Caine entretient une influence historique dans le Golfe. Présent aux Émirats Arabes unis depuis 45 ans, l’industriel y emploie 550 personnes, principalement à Abu Dhabi et à Dubaï, où l’entreprise française est chargée de la sécurité d’un des plus grands aéroports du monde. Elle y a notamment installé 2 000 caméras de vidéosurveillance et 1 200 portillons de contrôle d’accès.

      Au Qatar, où elle comptait, en 2017, 310 employés, Thales équipe l’armée depuis plus de trois décennies. Depuis 2014, elle surveille le port de Doha et donc la frontière maritime, utilisant pour cela des systèmes détectant les intrusions et un imposant dispositif de vidéosurveillance. Impossible de quitter le Qatar par la voie des airs sans avoir à faire à Thales : l’entreprise sécurise aussi l’aéroport international d’Hamad avec, entre autres, un dispositif tentaculaire de 13 000 caméras, trois fois plus que pour l’intégralité de la ville de Nice, l’un de ses terrains de jeu favoris (lire l’épisode 1, « Nice, le “little brother” de Thales »).

      La prochaine grande échéance est la Coupe du monde de football de 2022, qui doit se tenir au Qatar et s’annonce comme l’une des plus sécurisées de l’histoire. Thales participe dans ce cadre à la construction et à la sécurisation du premier métro qatari, à Doha : 241 kilomètres, dont 123 souterrains, et 106 stations. Et combien de milliers de caméras de vidéosurveillance ?

      https://lesjours.fr/obsessions/thales-surveillance/ep6-frontieres-europe

  • RIAS-Kutte kennt sich aus mit Kurt Pomplun
    http://www.rias1.de/sound4/rias_/kutte/kutte.html

    RIAS Berlin „Kutte kennt sich aus“ (1971-1977) mit Heimatforscher Kurt Pomplun
    „Rundschau am Mittag“ 31.12.1968 Joachim Cadenbach im Interview mit Kurt Pomplun (2:54): Im Juni ist ja die Temperaturen sehr erfreulich, auch wenn Napoleon behauptet hat, der deutsche Sommer ist ein grün angestrichner Winter.

    http://www.rias1.de/sound4/rias_/rundschau/rundschau/681231_rias_aktuell_rundschau_am_mittag_joachim_cadenbach_interview_kurt_pompl
    Auf der Seite können sie die Folgen 1 bis 127 hören.

    Kurt Pomplun – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kurt_Pomplun

    Kurt Pomplun (* 29. Juli 1910 in Schöneberg; † 5. August 1977 in Berlin) war ein deutscher Heimatforscher. Er publizierte Werke zur Geschichte Berlins und Brandenburgs, seiner Mundart und mündlich überlieferten Märchen und Sagen.
    ...
    Pomplun beantragte am 27. Dezember 1937 die Aufnahme in die NSDAP und wurde rückwirkend zum 1. Mai desselben Jahres aufgenommen (Mitgliedsnummer 5.585.940).[1] Bereits 1933 war er der SS beigetreten, in der er es mindestens bis zum Hauptscharführer brachte.
    ...
    Im Alter von 67 Jahren verstarb Kurt Pomplun am 5. August 1977 während einer Diskussion in der Schöneberger Buchhandlung Elwert und Meurer an Herzversagen.

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  • Neue Photographische Gesellschaft-Steglitz
    http://www.npg-steglitz.de/index.htm

    Das wohl bekannteste Steglitzer Aushängeschild der Zeit um 1900 war wohl die Neue Photographische Gesellschaft, die ihr großes Fabrikationsareal zwischen Siemens-, Birkbusch und Luisenstraße (seit 1931 Nicolaistraße) hatte. Der äußerst tatkräftige Ostpreuße, Arthur Schwarz, 1862 in Braunsberg/Ostpreußen geboren, gründete am 5. Juli 1894 in Schöneberg mit zehn Angestellten seinen ersten fotografischen Betrieb als GmbH mit einem Grundkapital von 75.000 Mark. Man beschäftigte sich mit der maschinellen Herstellung von Fotografien, gleichzeitig mit der Fabrikation fotografischer Papiere und Bedarfsartikel. Schon 1895 wuchs die Gesellschaft auf 35 Mitarbeiter an, so dass die gemieteten Räumlichkeiten in Schöneberg nicht mehr ausreichten und nach dem Kauf des Steglitzer Grundstückes 1896 schon im Frühjahr 1897 das neue Fabrikgebäude bezogen werden konnte. Zwei Jahre später fand die Umwandlung in eine Aktiengesellschaft statt, so dass der Aufschwung mit Tochterunternehmen in London, Paris, Rom und New York nicht mehr zu übersehen war. Zum zehnjährigen Bestehen verfügte man über 650 Angestellte, einige Jahre später waren es etwa 1.200.

    Für die Angestellten vorbildlich waren die verschiedenen Wohltätigkeitseinrichtungen der Neuen Photographischen Gesellschaft wie eine Fabrikkrankenkasse, die den Beschäftigten neben freier ärztlicher Behandlung und Arznei ein angemessenes Krankengeld gewährte. Weihnachten bekamen sämtliche Angestellte Geldgeschenke, im Jahre 1903 waren dies immerhin insgesamt 20.000 Mark. Wer länger als ein Jahr in der Fabrik arbeitete, erhielt Urlaub bei voller Lohnzahlung. Generaldirektor und Kommerzienrat Arthur Schwarz stiftete eine Bibliothek für die Fabrik mit über 1.600 Bänden, die den Angestellten kostenlos zur Verfügung standen. Darüber hinaus gab es eine freiwillige Fabrik-Feuerwehr, die im Jahre 1904 aus 37 Mann bestand. Etwas Besonderes war das Kasino, dessen Speisesaal 36m lang, 14m breit und 12m hoch war. Hier erhielten die Mitarbeiter Speisen und Getränke zum Selbstkostenpreis, dem weiblichen Personal wurde freier Mittagstisch gewährt. Das Kasino besaß einen Lesesaal, in der Saalmitte befand sich eine Bühne, die für Theateraufführungen vorgesehen war, hier gab es auch gesellige Veranstaltungen mit Vorträgen usw.

    Die NPG ist damals weit über die Berliner Grenzen zu einem Begriff geworden. Allein auf dem Gebiet der Post- und Stereoskopkartenherstellung wurde in großer Vielfältigkeit produziert. Bilder der Hohenzollernfamilie, bekannter Militärs, von Kriegsschiffen, Abbildungen von Skulpturen verschiedenster Bildhauer, Berliner Zoobilder, Glückwunschkarten, Landschafts- und Städteansichten und eine Menge so genannter Kitschkarten waren ein Teil des Repertoires, alles in bester Qualität, schwarzweiß und koloriert. Für die große Zahl von Kaiserbildern, die in Schulen, Kasernen und sonstigen öffentlichen Gebäuden hingen, bedankte sich Wilhelm II. bei der Neuen Photographischen Gesellschaft für die Ausführung in einem besonderen Schreiben.

    Diese Erfolge waren vor allem Arthur Schwarz zu verdanken, der sich auf unzähligen Reisen u. a. nach England, USA (60 Städte in 75 Tagen), Kanada, Mexiko, Russland, Griechenland, Italien und Frankreich vielfältige Erfahrungen und Kenntnisse erwarb und Kontakte schloss, die ihm für den Aufbau seiner Unternehmung, die er 1890 in London und 1892 in New York mit der Vertretung photografischer Spezialitäten begründete, in hohem Maße zugute kamen.

    Große Verdienste erwarb man sich in der NPG bei der Herstellung lichtempfindlichen, fotografischen Papiers, speziell Bromsilberpapiers, sowie der Verwendung desselben im Rotationsverfahren. Automatisch arbeitende Belichtungs- und Entwicklungsmaschinen beschleunigten das Verfahren und lösten die Fotoherstellung mit Hilfe von Glasplatten ab.

    Die „Kilometerphotographie“ machte es möglich, dass an einem Tag mehr als 40.000 Karten hergestellt werden konnten.

    Die Grundlagen der heutigen Farbfotografie wurden durch den Chemiker Dr. Rudolf Fischer und seinem Mitarbeiter Dr. Hans Sigrist in den Jahren 1910-1912 in den Laboratorien der NPG entwickelt.

    1912 zog sich Arthur Schwarz von seinen leitenden Stellen zurück, die Konkurrenz und die allgemeine wirtschaftliche Situation machte ihm und der Firma zu schaffen. Der 1. Weltkrieg ließ vor allem die internationalen Geschäftsbeziehungen schrumpfen, so dass die Nachfrage und damit die Fabrikation stark nachließ.

    Im Jahre1921 kam das Aus. Die NPG wurde von der Dresdener „Mimosa“ übernommen und als Tochter bis 1948 weitergeführt.

    Auf dem Gelände siedelte sich u. a. zwischen Oktober 1932 bis April 1933 das Dessauer Bauhaus unter Mies van der Rohe an.

    Wolfgang Holtz

    https://de.wikipedia.org/wiki/Neue_Photographische_Gesellschaft

    Die Neue Photographische Gesellschaft m.b.H. (NPG) war ein deutsches Unternehmen, das von 1894 bis 1948 bestand. Es entwickelte das NPG Pigmentverfahren, vereinfachte die Massenherstellung von Fotografien und gilt als der Erfinder der „Kilometer-Fotografie“. Dabei wurde statt einzelner Bögen das Fotopapier erstmals in „kilometerlangen“ Rollen eingesetzt. Ebenso war sie als Verlag aktiv.

    #Deutschland #Preußen #Steglitz #Siemensstraße #Birkbuschstraße #Nicolaistraße #Geschichte #Photographie #Arbeit #Technologie #Kaiserreich

  • Glühbirne: Die kleine Sonne verlischt
    https://taz.de/Gluehbirne/!5199761

    14.7.2007 vonHelmut Höge - Die Glühbirne soll ausgedient haben, weil sie zu viel Energie verbraucht. Wir erzählen ihre Geschichte, in der Syndikate, Terroristen und Siemens-Vorstände vorkommen.

    Die Glühbirne soll ausgedient haben - weil sie zu viel Energie verbraucht. Lassen wir sie noch einmal leuchten. Und erzählen ihre Geschichte, in der Syndikate, Terroristen und Siemens-Vorstände vorkommen

    In Europa gehen die Lichter aus - mindestens die Glühbirnen, das wünscht sich der Bundesumweltminister. Und prompt wurde im Feuilleton landauf, landab das Ende der Glühbirne - als weltweit gültiges Symbol für Fortschritt, Erfindungsgeist, Ideen und Sozialismus - gefeiert. Der Umweltminister Sigmar Gabriel will es mit seinem „Glühbirnenverbot“ Australien nachtun, wo sein Kollege im dort besonders aussichtslosen Kampf gegen das Ozonloch und den Klimawandel alle Glühbirnen des Kontinents bis 2010 durch so genannte Energiesparlampen ersetzen will.

    Die Glühbirne aber ist unsterblich. Obwohl oder weil sie eine Energieeffizienz hat, die umgekehrt proportional zu der des Glühwürmchens ist. Das infolge der Klimaerwärmung sich langsam bis Skandinavien ausbreitende Leuchtinsekt wandelt 93 Prozent der Energie in Licht und nur 7 Prozent in Wärme um, während die Glühbirne eher ein Heizgerät ist. Durch das Glühen ihrer Wolframwendel - „Seele“ genannt - im Inneren des gebärmutterförmigen Glaskolbens - entsteht eine Sonne en miniature. Das macht ihr Licht so angenehm. Im Gegensatz zu dem der Energiesparlampe, die nur eine umgebogene Leuchtstoffröhre ist, zudem giftstoffhaltig, was sie beim Zerbrechen gefährlich und ihre Entsorgung teuer macht. Und sie ist sauhässlich, ebenso ihr Licht. Außerdem hat man ihr, wie der Glühbirne, einen „geplanten Verschleiß“ eingebaut - im Sockel: Sie lässt sich nicht beliebig oft an- und ausschalten und bei Frost springt sie manchmal nicht an. All das ließe sich marktwirtschaftlich „regeln“. Von dort kommt jedoch der größte Einwand gegen den „Energiesparlampenschwindel“: Privathaushalte verbrauchen heute nur noch etwa 8 Prozent der Elektrizität für Licht, der Rest wird für immer mehr Elektrogeräte und Elektronik benötigt.

    Als die Glühbirne sich mit dem Edison-Patent - das ein ganzes System vom Wechselstromgenerator über das Leitungsnetz und den Schalter bis zur Wendelgeometrie der Birne umfasst - langsam durchzusetzen begann, gab es in den G[Glühbirnen]-7- Ländern, heute sind es 8 (mit dem exsozialistischen Russland, das eine eigene ruhmreichere Glühbirnengeschichte hat), nur Monopolbetriebe im Westen. In Deutschland war das die von Werner von Siemens und Emil Rathenau gegründete Firma Osram. Die beiden Elektropioniere zerstritten sich an der Frage der Glühbirnen-Vermarktung. Gaslicht war billiger, und noch Anfang der Dreißigerjahre konnte sich ein Arbeiterhaushalt höchstens eine 15-Watt-Birne leisten, die nur wenige Stunden am Tag brennen durfte.

    Der jüdisch-protestantische Rathenau wollte das Bedürfnis nach dem neuen Licht auf gut amerikanische Art mit Reklame „wecken“. Zu diesem Zweck illuminierte er z. B. kostenlos ein Theater in München und in Berlin das Café Bauer Unter den Linden, wo er selbst im Keller den Generator mit Wasser kühlte, als der sich überhitzte. Siemens setzte dagegen preußisch-militaristisch auf Beeinflussungsstrategien - gegenüber Staaten und Verwaltungen. Rathenau zog sich bald aus dem Osram-Abenteuer zurück. Die Firma gehört bis heute zu Siemens, im Zuge der Nazieroberungen verleibte der Elektrokonzern sich vorübergehend auch noch Philips und Tungsram ein. In der einstigen „Stadt des Lichts“ werden seit der Wende keine Glühbirnen mehr hergestellt: 1994 wurden im alten Osram-Glühlampenwerk an der Warschauer Brücke, das zu DDR-Zeiten „Narva“ hieß, sämtliche „Arbeitsplätze im Licht“, wie man dort sagte, abgewickelt, und 2004 verlegte man die Glühbirnenproduktion im Spandauer Osramwerk in das Elsass: „Wir sind jetzt ein High-Tech-Betrieb!“, meinte die Telefonistin kichernd. Es werden dort jetzt Hochdrucklampen, u. a. für Straßenlaternen, hergestellt. Der wahre Osram-High-Tech findet im Regensburger Werk statt - in der Leuchtdioden-Entwicklung (die Fertigung befindet sich in Malaysia). Bei den so genannten LEDs meldet Siemens (Deutschland) seit langem mal wieder laufend Patente an. Und sie werden wohl bald auch - zu ganzen „Lichtwänden“ geclustert und in lebensverkürzender Weise hochgetrimmt - die Glühbirnen ersetzen.

    Ironischerweise ging der von Rathenau einst gegründete AEG-Konzern nicht an einem Mangel an Patenten pleite, sondern an der schlechten Vermarktung seiner Produkte. Schon Rathenau war mit seiner AEG dem Konkurrenten Siemens entgegengekommen: Erst gründeten sie zusammen mit Edison (General Electric) u. a. ein europäisches und dann ein internationales Elektrokartell: die IEA (International Electrical Association), mit Sitz in Pully bei Lausanne. Kartellexperten gehen davon aus, dass dieses Syndikat, das weltweit die Preise festlegte, Konkurrenten mit Dumpingpreisen und Patentrechtsprozessen niederkämpfte und gemeinsam festlegte, welches Land was produzieren durfte, sich erst 1999 auflöste. Mir selbst schrieb die IEA, sie hätte sich bereits 1989 aufgelöst. Dies wurde jedoch allgemein als zu schön, um wahr zu sein, bezeichnet. Wahr ist jedoch, dass General Electric Anfang der Achtzigerjahre unter Jack Welch aus der IEA austrat - und er den ganzen Konzern umkrempelte. Ende der Neunzigerjahre versuchte der Siemens-Chef von Pierer sich an einem ähnlichen „Konzernumbau“, „10-Punkte-Programm“ von ihm genannt, das dann von seinem Nachfolger Kleinfeld fortgeführt wurde - und wird: 2005 ließ er die Handysparte erst für 350 Millionen Euro bei dem taiwanesischen Konzern BenQ zwischenlagern und dann mit noch einmal 30 Millionen Euro abwickeln. Und nun wird der Communication-Bereich in ein Joint Venture mit Nokia ausgelagert, wobei Siemens wegen des unklaren Ausgangs der ganzen Korruptionsermittlungen und -prozesse gegen den Konzern noch einmal 300 Mio Euro drauflegte. Der Chefredakteur von Europolitan, Marc Sondermann, nannte diese „Verschlankung“: „eine der schwerwiegendsten strategischen Weichenstellungen in der 160 Jahre langen Konzerngeschichte“, dazu noch im Hauruckverfahren durchgezogen, so dass der nunmehrige Aufsichtsratschef von Pierer seinem Nachfolger Kleinfeld über die Presse mitteilen ließ, solche „’Parforceritte’ wie mit der Com-Sparte künftig gefälligst ausbleiben“ zu lassen. Deutlich werde dabei, so Marc Sondermann, „dass Kleinfeld aus der Erkenntnis, seinem Hause lägen konsumentennahe, von Marktinnovationen getriebene Technologiesprünge nicht, die radikalste aller Konsequenzen geschlossen hat: vollständiger und totaler Abschied aus dem Konsumentenmarkt“. (Die Hausgeräte werden bereits im Joint Venture mit Bosch produziert und das PC-Geschäft zusammen mit Fujitsu betrieben).

    Dieser ganze Konzernumbau hat zum Ziel, Anschluss an die neuen Kapitalströme zu finden. Vorher war Siemens eine Aktiengesellschaft, deren Aktionäre an „langfristigen Gewinnen durch Dividenden“ interessiert sein mussten, denn von einer „Performance der Siemens-Aktie“ konnte genau genommen keine Rede sein - sie ähnelte einer Staatsanleihe. Und der multinationale Konzern war ja auch noch eng mit „seinem“ Nationalstaat verknüpft. Nach seinem „Umbau“ wurde der Konzern auch für „Investoren“ interessant, die nur auf „kurzfristige Gewinne aus Aktienmärkten“ spekulieren. Die Aktionäre profitieren sogar davon, wenn Siemens sich weltweit mittels Schmiergeldern Aufträge verschafft, die er dann mit erhöhten Preisen wieder reinholt: So kosten z. B. medizintechnische Geräte von Siemens in Russland doppelt so viel wie in Deutschland. Und hier wiederum hält sich der Konzern am Finanzamt schadlos, wie die Spiegel-Journalisten H. R. Martin und H. Schumann in ihrem Buch „Die Globalisierungsfalle“ meinen: „So verlegte z. B. Siemens seinen Konzernsitz steuerrechtlich ins Ausland. Von den 2,1 Milliarden Mark Gewinn des Geschäftsjahres 1994/95 bekam der deutsche Fiskus nicht einmal mehr 100 Millionen, im Jahr 1996 zahlte Siemens gar nichts mehr.“ Auch anderswo nicht: „Das Imperium Siemens führte noch 1991 fast die Hälfte des Gewinns an die 180 Staaten ab, in denen es Filialen unterhält. Binnen vier Jahren schrumpfte diese Quote auf nur noch 20 Prozent.“ Gleichzeitig vermehrten sich bei der Bank aller Banken „Clearstream“ in Luxemburg die „unveröffentlichten Konten“ von Siemens, über die wahrscheinlich ein Großteil seiner Schmiergeldzahlungen abgewickelt wurde: „Die Aufnahme von Siemens sorgte für Wirbel“ in dieser den Banken vorbehaltenen Metabank, erinnert sich der ehemalige „Clearstream“-Manager Ernest Backes. Daneben hat sich Siemens auch in andere Richtung vorgearbeitet - und dabei stets die dicksten deutschen Forschungsgelder, Dritte-Welt-Entwicklungsprojekte und - nach der Wende - die meisten DDR-Betriebe abgegriffen. Daneben versuchte der Konzern erst das DDR-Glühlampenkombinat Narva auf die Abwicklungsliste der Treuhand zu setzen. Als der Betrieb dennoch neu ausgeschrieben wurde, teilten sie allen Interessenten mit, sie bräuchten sich nicht zu bewerben, denn sie würden das Werk selbst übernehmen - dabei hatten sie gar keine Kaufofferte abgegeben. Als dann General Electric den DDR-Vorzeigekonzern Elpro privatisieren wollte, überredete Siemens einen Tag vor Vertragsunterzeichnung die GE-Manager in Belgien, vom Kauf zurückzutreten, dafür wollten sie ihnen helfen, wieder im Iran ins Geschäft zu kommen. Als Samsung den Ökokühlschrankhersteller Foron übernehmen wollte, schrieben die Siemensianer den Koreanern in alter Elektrokartellführermanier, sie würden das als einen unfreundlichen Akt ansehen. Samsung zog daraufhin seine Kaufofferte zurück. Und als die Stromspannung wegen der EU von 220 auf 230 Volt erhöht wurde, verkürzte sich auch noch die Lebensdauer der Glühbirnen von 1.000 auf 800 Stunden. In der Vergangenheit hatte das Elektrokartell immer wieder Lebensdauerverkürzungen beschlossen - von 5.000 auf zuletzt 1.000, während die Glühbirnen im Ostblock bis zu 2.500 Stunden brannten und die in China 5.000. Den lebensdauerverkürzenden Kampf des Elektrokartells aus Gründen der Profitsteigerung schilderte Thomas Pynchon in seinem Roman „Die Enden der Parabel“ - aus der Sicht einer Glühbirne, die dagegen erfolgreich Widerstand leistete. Er dachte dabei konkret an eine Birne in der Feuerwehrwache von Livermore (Kalifornien), die dort bereits seit 1901 brennt (man kann sie sich im Internet anschauen). In Berlin erfand der Elektroniker Dieter Binninger 1983 eine Glühbirne, die 150.000 Stunden brannte - etwa so lange wie die DDR. Er baute sich - ständig von Osram molestiert - eine kleine Birnenproduktion in Kreuzberg auf und wollte dann zusammen mit der Commerzbank Narva übernehmen - stürzte jedoch kurz nach Abgabe ihrer Kaufofferte mit seinem Flugzeug ab. Laut Bild-Zeitung hatte auch die Ermordung des Treuhandchefs Detlef Rohwedder, der Narva wieder von der Abwicklungsliste genommen hatte, etwas mit Glühbirnen zu tun: In dem Moment, als er in seinem Wohnzimmer eine kaputte Birne durch eine neue ersetzt hatte und diese anknipste, wurde er erschossen. Günter Grass arbeitete diese plötzliche „Verdunklung“ später in seinen Treuhandroman „Ein weites Feld“ ein. Beizeiten bereits schrieb der Philosoph Ernst Bloch: „Die Glühbirne im schattenarm gewordenen Zimmer hat die Anfechtungen des Nachtgrauens weit gründlicher geheilt als etwa Voltaire.“ Der Immer-noch-Siemens-Chef Kleinfeld schwor kürzlich beim Bundeskartellamt, Siemens werde den Anfechtungen der Korruption schon bald gewachsen sein: „Die Leute sollen in fünf Jahren sagen können, wie Siemens das gehandhabt hat, ist ein Maßstab, wie man es machen sollte.“ Bulbshit!

    #technologie #histoire #DDR #Treuhand #Siemens #capitalisme #Mafia

  • La #Suisse sous couverture - Agents infiltrés (1/5)

    En 1955, les #services_de_renseignement américains et l’entreprise suisse #Crypto_AG concluent un accord confidentiel qui permettra l’#espionnage des communications de 130 pays. Durant des décennies, un pan de l’industrie helvétique sera impliqué dans ces activités, malgré la « #neutralité » du pays et avec la bénédiction du Conseil fédéral.

    https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-agents-infiltres-15?id=10868165

    #histoire #USA #guerre_froide #Crypto #William_Friedman #cryptographie #technologie #espions #renseignements #Boris_Hagelin #neutralité #espionnage #affaire_Buehler #Hans_Buehler #Nora_Makabee #BND #Siemens #Loèches #Valais

    ping @simplicissimus @etraces

    • La Suisse sous couverture - Les grandes oreilles de la Confédération (2/5)

      A #Loèche, #Swisscom, le Département fédéral de la défense et des entreprises privées proches de la #National_Security_Agency (#NSA) gèrent un parc d’antennes pour les communications satellitaires entre la Suisse et l’étranger. En l’an 2000, ce site stratégique devient la porte d’entrée privilégiée de Washington pour espionner les communications dans le monde entier.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-les-grandes-oreilles-de-la-confederation-25-?id=108681
      #neutralité #télécommunication #satellites #ONYX #services_de_renseignement #USA #Etats-Unis #Jean-Paul_Rouiller #signalhorn #Treasure_Map serveurs_clandestins #déni

    • La Suisse sous couverture - #Genève, nid d’espions (3/5)

      Des salons de l’#ONU truffés de micros, des antennes camouflées dans les missions diplomatiques et des agents russes ou américains infiltrés partout... A Genève, où Edward Snowden travaillait pour la #CIA, le petit monde du renseignement grenouille discrètement et les espions chassent en meute.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-geneve-nid-despions-35?id=10868210
      #Snowden #Nations_Unies #Special_collection_service (#SCS) #organisations_internationales #système_d'écoute #site_C #Wiesbaden #Fort_Meade #NSA #Russie

    • La Suisse sous couverture - Le secret bunker suisse (4/5)

      Nos données numériques personnelles sont une mine d’or d’informations qu’il faut protéger des regards indiscrets. En Suisse, une législation déficiente – elle date de 1992 – permet à des puissances étrangères d’accéder à ces données. Dans le dossier du « big data », c’est la souveraineté de la Confédération qui est en jeu.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-le-secret-bunker-suisse-45?id=10868236

      #big_data #données_numériques #coffre-fort_numérique #réduit_national_4.0 #stockage #RGPD #protection_des_données #cloud_act

    • La Suisse sous couverture - Crypto révolution (5/5)

      D’un côté, Google et consorts contrôlent les canaux et le stockage de l’information. De l’autre, une puissante mouvance de hackers tente de rendre cette information publique, en piratant des systèmes informatiques. L’enjeu de cette guerre ? La défense de libertés fondamentales, aussi bien sur internet que dans la société.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-crypto-revolution-55?id=10868255

      #activisme #résistance #hackers #Digital_Gesellschaft #droits_humains #chaos_computer #club #surveillance #économie_de_la_surveillance

    • La CIA s’est servie d’une entreprise suisse pour espionner plus de 100 pays

      Une affaire d’espionnage secoue la Suisse : pendant des décennies, les services de renseignement américains et allemands ont secrètement utilisé une entreprise suisse et sa technologie pour espionner de nombreux États. Que savaient les autorités suisses à ce sujet ?

      Vue de l’extérieur, la firme zougoise Crypto AG était une entreprise suisse sérieuse, spécialisée dans la technologie de pointe. Elle fabriquait un produit peu utilisé par la plupart des gens : des appareils de chiffrement. Ses clients étaient des États ainsi que leurs armées et services secrets voulant rendre leurs communications secrètes illisibles, c’est-à-dire les crypter ou les chiffrer.

      Cependant, Crypto AG n’était une entreprise normale et respectant les valeurs ayant cours en Suisse que côté pile. Côté face, elle possédait une structure cryptique – au sens propre – car ses propriétaires agissant dans l’ombre étaient, à partir de 1970, l’agence centrale de renseignement américaine (CIA) et le service de renseignement allemand (BND). Les deux services secrets firent en sorte que la technologie de cryptage « swiss made », réputée infaillible, soit munie d’une porte dérobée.

      Grâce à ces manipulations ciblées, la CIA et le BND ont pu espionner 148 États – ennemis ou alliés – pendant des dizaines d’années. Tous ces pays avait investi des millions pour obtenir la technologie de ce pays neutre et digne de confiance qu’était la Suisse. Autrement dit, ils ont payé eux-mêmes les appareils qui les ont trahis.

      Les faits ont été dévoilés à la mi-février par la télévision suisse alémanique SRF, la chaîne allemande ZDF et le « Washington Post » à l’issue d’une enquête commune. L’équipe de recherche s’est appuyée sur des dossiers de la CIA qu’on lui a fait passer en douce, et sur des entretiens avec d’anciens employés de Crypto AG et leurs proches.

      L’ampleur du « coup du siècle des services secrets » – ce sont les termes de la CIA – paraît énorme. L’affaire met en lumière les tensions de l’époque de la guerre froide. La complicité de la CIA et du BND éclaire d’un nouveau jour bon nombre d’événements historiques de ces 50 dernières années. Jusqu’où faut-il réécrire l’histoire mondiale récente ? Seule une étude approfondie des CryptoLeaks le déterminera. L’histoire suisse doit-elle, elle aussi, être révisée ? C’est la question qui fait tant de vagues aussi en Suisse. On se demande ce que les autorités suisses savaient, et si l’État suisse était au courant des agissements des services de renseignement étrangers sur son sol et les a couverts.
      « Le programme a dépassé les espérances les plus folles »

      Dans quelle mesure les activités d’espionnage de la CIA et du BND, s’appuyant sur la technologie truquée de l’entreprise Crypto AG, ont-elles abouti ? Le succès des espions est toujours un échec pour ceux qui en sont victimes : la réponse dépend donc du point de vue adopté. Celui de la CIA, d’après les sources publiées, est le suivant : « Cela a été le projet d’espionnage à la fois le plus productif et le plus long depuis la Seconde Guerre mondiale. » Ainsi, entre 80 et 90 % des communications secrètes de l’Iran ont pu être déchiffrées. D’après la source de la CIA, « le programme a dépassé les espérances les plus folles de ses inventeurs. »

      Ces écoutes ont permis aux États-Unis d’influencer l’issue de tous les grands conflits ou presque à leur profit. Un exemple : selon l’état actuel des sources, le coup d’État militaire au Chili (1973) a été soutenu par les États-Unis sur la base des écoutes. En même temps, la CIA et le BND ont épié les conversations du régime militaire alors parvenu au pouvoir et n’ont donc jamais rien ignoré des méthodes de persécution et de torture qui coûtèrent la vie à 30 000 opposants au régime.
      Beaucoup de questions, premières réponses

      Les révélations sur Crypto AG font beaucoup de vagues, mais il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions définitives. Les grandes questions qu’elles posent esquissent cependant la portée de l’affaire pour la Suisse.

      Pourquoi la CIA et le BND ont-ils utilisé la couverture discrète d’une entreprise suisse ?

      Crypto AG a été fondée en 1952 par le cryptologue suédois Boris Hagelin. Il n’a pas implanté son entreprise en Suisse par hasard : « Lorsqu’on travaillait dans un domaine aussi sensible que la cryptographie, il valait mieux rechercher la protection d’un pays neutre mais faisant preuve de peu de scrupules moraux », indique la source de la CIA. Boris Hagelin a vendu son entreprise en 1970 à une société-écran de la CIA et du BND.

      Ce sont la CIA et le BND qui se sont livrés à ces activités d’espionnage. Pourquoi l’affaire est-elle perçue en Suisse comme un scandale « suisse » ?

      Du point de vue suisse, il est déterminant de savoir si les autorités du pays connaissaient les intentions, le modus operandi et la portée des activités d’espionnage, et si elles les ont tolérées, voire même favorisées.

      Des employés de Crypto AG soupçonnèrent que des puissances étrangères s’étaient immiscées dans les rouages de leur parfaite technique. Ils en ont informé la justice suisse. Que s’est-il passé ensuite ?

      Il est prouvé qu’au milieu des années 1970, un employé a informé des instances officielles que les appareils vendus étaient « dotés de générateurs de clés manipulés permettant aux services d’espionnage allemands et américains de déchiffrer les messages » : c’est ce que dit une fiche des Archives fédérales du 24 juillet 1977. Le problème est que les dossiers relatifs à cette fiche ont en partie disparu…

      La police fédérale suisse a enquêté sur la base de ces accusations, mais sans résultat. Des témoins de l’époque affirment aujourd’hui que les interrogatoires menés par la police ne l’ont été que « pour la forme »...

      Toute l’affaire ne sent-elle pas un peu le réchauffé de l’époque de la guerre froide ?

      Il est vrai que les premières accusations ont été lancées au milieu des années 1970. Et que Hans Bühler, ancien employé de Crypto, a accusé ouvertement son entreprise de collaborer avec des services secrets étrangers (Hans Bühler, soupçonné d’espionnage, a passé neuf mois dans une geôle iranienne, et a publié ses accusations dans un livre paru en 1994). Mais toute la portée de l’affaire n’éclate au grand jour que maintenant, car des preuves ont été fournies par des sources de la CIA. De plus, les activités d’espionnage ont perduré jusqu’en 2018, soit bien après la fin de la guerre froide. Le BND s’en est toutefois retiré en 1993 déjà, à la suite de la réunification de l’Allemagne.

      Dans l’état actuel des connaissances, que savait le Conseil fédéral de ces activités d’espionnage ?

      C’est une question clé. On ne sait pas encore dans quelle mesure des conseillers fédéraux étaient au courant de ces activités. Les documents de la CIA impliquent l’ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger (PLR). Aujourd’hui âgé de 79 ans, ce dernier nie vigoureusement avoir été informé des détails.

      Pourquoi est-ce si important de savoir si le Conseil fédéral était au courant des activités d’espionnage ?

      S’il devait s’avérer que le Conseil fédéral, ou certains conseillers fédéraux, connaissaient ces activités d’espionnage, des questions sérieuses se posent : le gouvernement les a-t-il tolérées ? Ou les a-t-il couvertes ? A-t-il accepté que la neutralité suisse serve de leurre ? Et si la Suisse a été complice, a fermé les yeux ou couvert les faits : comment justifier l’espionnage contre des pays belligérants lorsqu’on affiche une politique de neutralité ?

      Comment le Conseil fédéral et le Parlement réagissent-ils à l’affaire ?

      La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, a dit très tôt que le gouvernement allait réunir tous les faits et était favorable à une enquête. La ministre de la Défense Viola Amherd a confirmé que son département abrite des documents laissant penser que son prédécesseur Kaspar Villiger était au courant. Désormais, l’affaire fait l’objet d’une enquête de la Délégation des Commissions de gestion des chambres fédérales. Cet organe de contrôle entend déterminer ce que la Suisse savait de ces activités d’espionnage, et si les renseignements suisses en ont même éventuellement même.

      L’affaire des CryptoLeaks met-elle en péril le rôle actuel de la Suisse ?

      La Suisse joue un rôle d’intermédiaire dans de nombreux conflits. Elle propose même ses « bons offices » dans les régions du monde sous tension. Ainsi, elle joue actuellement le « rôle du facteur » entre les États-Unis et l’Iran. La Suisse ne peut endosser ce rôle diplomatique que si sa crédibilité d’État neutre est intacte. C’est précisément cette crédibilité qui est en jeu maintenant. Ajoutons que l’Iran a été particulièrement touché par l’espionnage permis par la technologie « swiss made » truquée et vendue par le représentant de Crypto, Hans Bühler.

      Ce sont les États-Unis et l’Allemagne qui ont espionné d’autres pays. Pourquoi la réputation de la Suisse en souffrirait-elle ?

      L’avenir dira si la perception extérieure de la Suisse a subi des dommages. Mais la perception intérieure de la Suisse est de toute façon affectée : l’image de pays neutre à laquelle tiennent tant de Suisses est endommagée. L’affaire des CryptoLeaks pourrait jeter un discrédit total sur la neutralité suisse (voir aussi le commentaire de notre invité, p. 15).

      Crédibilité, confiance, image de soi : ce sont des facteurs subjectifs. L’affaire menace-t-elle aussi des intérêts économiques tangibles ?

      La Suisse possède une branche technologique en plein essor, qui dépend aussi de l’image de marque du pays. De plus, la Suisse souhaite se vendre comme une « place numérique propre », et promeut une initiative internationale dans le domaine de l’éthique. L’affaire des #CryptoLeaks tombe très mal.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/la-cia-sest-servie-dune-entreprise-suisse-pour-espionner-plus-de-100-pays

  • #siemens Simatic Iot2040 as #mqtt Broker [NETPIE]
    https://hackernoon.com/siemens-simatic-iot2040-as-mqtt-broker-netpie-1d906840b087?source=rss---

    This article explains how to install Mqtt broker on Siemens Simatic IoT2040. In this article Mosca Mqtt broker is used.System Model:The Modbus Energy Meter is used as client that publishes Voltage, Current, and Frequency values to Mosca broker installed on Siemens Simatic IoT2040. The broker on Simatic will then publish the data to NETPIE APP ID that is subscribed to the same topic as publisher.Getting Started:The Simatic IoT2040 works based on Yocto Linux, the image need to be installed on SD -card and should be inserted into Simatic. The detail instructions of installing Yocto Linux and connecting Modbus Energy Meter to Simatic can be found here.Siemens Simatic IoT2040Modbus Energy MeterInstalling Mosca on Siemens Simatic IoT2040:Install Mosca on Simatic using npm as described belownpm (...)

    #node-red #iot #technology

  • Connecting #modbus RTU Smart Energy Meter and Siemens Simatic IoT2040 to #netpie
    https://hackernoon.com/connecting-modbus-rtu-smart-energy-meter-and-siemens-simatic-iot2040-to-

    This article explains how to read data from Mitsubishi Modbus Energy Meter using industrial gateway Siemens Simatic IoT2040. The Simatic IoT2040 is the most preferred choice for industries to make their production data visualized in the domain of Industrial Internet-of-Things (IIoT).Requirements:Modbus Energy Meter (Mitsubishi SX1-A31E)Siemens Simatic IoT2040Power supply 24V DCSD-card with Yocto LinuxEthernet CableNode-RedNETPIE accountSimatic IoT2040 Specifications:Intel Quark X1020 processor1 GB RAM2 X Ethernet interfaces2 X RS232/422/485 interfaceBattery-buffered real-time clockMitsubishi Modbus Energy Meter Specifications:RS485 2 wires half-duplexRTU ModeBaudRate 1200bpsDistance 1200mResponse time 80ms~200ms (programmable)Preparing Simatic IoT2040:The first step is to boot image onto (...)

    #iot #siemens-simatic-iot2040 #technology

  • Bruxelles contre l’Europe Christian Rioux - 8 Février 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/547418/bruxelles-contre-l-europe

    Faut-il y voir un nouvel exemple du déclin de l’Europe ? Mercredi, la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé qu’elle imposerait son veto à la fusion des entreprises Alstom et Siemens. Selon Bruxelles, la fusion des géants français et allemand du chemin de fer, pourtant souhaitée par les deux pays, enfreint les règles de la concurrence européenne. C’est ainsi que Bruxelles vient d’immoler sur l’autel du sacro-saint marché libre la possibilité de créer un géant européen du chemin de fer, et cela, alors même que le mastodonte chinois CRRC est déjà numéro un mondial.

    Pourtant, faites le test. Demandez à n’importe qui de nommer la plus grande réalisation de l’Europe depuis 50 ans et il y a fort à parier que surgira le nom d’Airbus. Mais ce qui était possible dans l’Europe de de Gaulle et de Willy Brandt pour contrer l’Américain Boeing ne l’est plus aujourd’hui. Avec pour résultat que l’Europe ne compte pratiquement aucun géant dans des domaines aussi importants que le nucléaire, la téléphonie, l’Internet et le numérique.

    De là à conclure qu’en passant du Marché commun à la monnaie unique, le continent a fabriqué son propre déclin, il n’y a qu’un pas. C’est la thèse que défend brillamment le livre de l’économiste Ashoka Mody intitulé Eurotragedy (Oxford University Press). Ancien du FMI et de la Banque mondiale, Mody ne flirte ni avec le Rassemblement national, en France, ni avec Syriza, en Grèce. Son livre a d’ailleurs remporté le prestigieux prix du Livre économique de l’année décerné par l’Association des éditeurs américains.

    Dans ces 600 pages, l’économiste de Princeton raconte une tragédie qui, depuis vingt ans, mène l’Europe de déboires en déboires. Selon lui, non seulement la monnaie unique fut une erreur magistrale, mais depuis, l’Europe s’est enfermée dans une véritable « bulle cognitive » qui ne fait qu’aggraver son erreur et la rend sourde à ce que disent les peuples et la réalité économique.

    Les esprits les plus éclairés avaient pourtant tiré la sonnette d’alarme. Trente ans avant la crise grecque, Nicholas Kaldor, de l’Université de Cambridge, avait mis en garde les Européens contre un projet qui, en obligeant les pays les plus riches à soutenir les plus pauvres, diviserait profondément les vieilles nations européennes. Car il a toujours été clair que jamais l’Allemagne n’accepterait la moindre forme de péréquation, une condition pourtant indissociable de toute union monétaire.

    Bien avant la monnaie unique, le « serpent monétaire européen » et le Mécanisme européen des taux de change avaient montré l’impossibilité d’imposer une discipline monétaire commune à des pays aussi différents, explique Mody. Mais l’idéologie ne s’embarrasse ni du réel ni des peuples et de leur histoire. Les résultats ne se feront pas attendre. Sitôt les taux de change devenus fixes, la France verra ses excédents commerciaux fondre au soleil. Avec le recul, on voit que Paris a été pris à son propre jeu, dit Mody, lui qui croyait harnacher ainsi l’étalon allemand. Non seulement l’économie allemande a-t-elle continué à dominer l’Europe, mais l’euro permet aujourd’hui à Berlin de dicter ses réformes économiques à la France.

    Parodiant Aristote, l’économiste se demande comment « des hommes et des femmes éminemment bons et justes » ont pu déclencher une telle tragédie « non par vice et dépravation », mais par « erreur et faiblesse ». Selon lui, l’euro fut d’abord et avant tout un choix idéologique défiant toutes les lois de l’économie et de la géopolitique. Dans un monde de taux flottants, les pays européens se privaient de cette souveraineté monétaire qui agit comme un « pare-chocs ». Les dévaluations permettent aux plus faibles de reprendre leur souffle, contrairement à ce que croyaient Pompidou et Giscard d’Estaing, qui y voyaient un objet de honte.

    En entrevue sur le site Atlantico, https://www.atlantico.fr/decryptage/3565100/-la-tragedie-de-l-euro-ou-l-incroyable-bulle-cognitive-dans-laquelle-l-eur l’économiste note que les électeurs qui avaient voté en France contre le traité de Maastricht (1992) ressemblent étrangement à ces gilets jaunes qui ont récemment occupé les ronds-points. C’est de cette époque que date, dit-il, le début de la rébellion d’une partie de la population contre l’Europe. « Au lieu d’entendre la voix du peuple et de colmater la fracture, les responsables européens ont décidé de l’ignorer. »

    Ashoka Mody n’est pas antieuropéen. Au contraire, il rêve même d’une « nouvelle république des lettres » fondée sur la diversité des peuples européens. Selon lui, l’idéologie du « toujours plus d’Europe » est en train de déconstruire l’extraordinaire réussite économique qui avait caractérisé le Marché commun. Le refus de fusionner Alstom et Siemens en fournit aujourd’hui la preuve par l’absurde. Même le « couple franco-allemand » s’en trouve ébranlé.

    Soit Bruxelles accepte de redonner leur souveraineté aux États membres, dit l’économiste, soit l’euro continuera à agir comme « une force de décélération économique ». Dans ce cas, l’optimisme n’est guère de mise. Chaque nouvelle crise « surviendra dans un contexte de vulnérabilité financière et économique encore plus grand ». Or, la prochaine pourrait bien « déchirer durablement le délicat tissu européen ».

    #Ashoka_Mody #économie #monaie #euro #monaie_unique #UE #union_européenne #marché_commun #déclin #Alstom #Siemens

    • #Ashoka_Mody est professeur de politique économique internationale à l’Ecole Woodrow Wilson de l’Université de Princeton. Il fut Directeur Adjoint du Fonds Monétaire International, et a également travaillé à la Banque Mondiale, et aux Laboratoires AT&T Bell. Ashoka Mody a conseillé des gouvernements pour des projets financiers et de politique de développement. Il est le lauréat du prix du livre économique de l’année 2018, de l’association des éditeurs américains pour son livre EuroTragedy A Drama in 9 acts (éditions OUP USA).

  • Siemens errichtet für 600 Millionen Euro Campus in Berlin - Spandau - Berliner Morgenpost

    Die Pläne für einen „Innovationscampus“ waren Ende Juli durchgesickert, verbunden mit einer Kritik an dem wenig engagierten Verhalten des Berliner Senats und des Regierenden Bürgermeisters. Dann aber agierte die Berliner Politik in einem kaum gekannten Tempo und mit großer Entschlossenheit. Anders als 2011, als die neue Siemens-Sparte Infrastruktur und Städte nach München ging und eben nicht nach Berlin, auch weil sich der Senat nicht genügend bemüht habe, wie es damals hieß. Aber Müller traf sich jetzt mit Vorstand Neike zum Chefgespräch, beim zweiten Treffen waren auch die beiden Bürgermeister und Koalitionspartner Klaus Lederer (Linke) und Ramona Pop (Grüne) dabei.

    Lederer konnte als für den Denkmalschutz zuständiger Senator offenbar die Bedenken zerstreuen, Berlin könnte zu streng auf dem Erhalt der geschützten Fabrikgebäude beharren. An seinen Einwänden war zuvor der Plan des Siemens-Vorstandes gescheitert, seine Berlin-Repräsentanz samt eines Neubaus im Garten des historischen Magnus-Haus in Mitte zu errichten. Pop wiederum kümmerte sich als Wirtschaftssenatorin um viele Detailfragen und hielt Kontakt zu Neike.

    Schließlich verständigten sich beide Seiten Anfang Oktober auf ein erstes Konzept und ein Eckpunktepapier für den Standort Berlin. Darin sicherte der Senat unter anderem Entgegenkommen beim Denkmalschutz zu sowie eine planungsrechtliche Umwandlung der Flächen von Industrie- in ein Mischgebiet. Die Bundesregierung musste mit ins Boot wegen der großen industriepolitischen Bedeutung der Entscheidung für ganz Deutschland.

    Berlins Senat hat schneller gehandelt als erwartet
    Denn der Siemens-Konzern möchte die Siemens-Bahn reaktivieren, um so den Campus ans S-Bahn-Netz anzubinden. Und man benötigt Breitband für schnelle Datenleitungen auf dem Gelände. Wie es hieß, lag es am Bund, dass die Münchener nicht schon früher den Daumen für Berlin hoben. Für Bundeswirtschaftsminister Peter Altmaier (CDU) war dessen Staatssekretär, der frühere Berliner Finanzsenator Ulrich Nußbaum (SPD) in die Gespräche involviert.

    Letztlich haben wohl mehrere Gründe die Siemens-Vorstände von Berlin überzeugt, vermuten gut informierte Beobachter. Der Konzern müsse sowieso etwas anfangen mit seinen nicht voll ausgenutzten Flächen in der Siemensstadt. Zudem sei Berlin als Ort für die Rekrutierung von jungen Talenten wirklich eine gute Wahl. Außerdem verhandelt der Konzern völlig unabhängig von dem großen Immobilieninvestment seit Monaten mit dem Land Berlin über einen Forschungs- und Entwicklungscampus für 60 Millionen Euro.

    So etwas braucht Siemens, denn trotz der mehr als sechs Milliarden Euro Jahresgewinn plagt man sich mit Problemen in einigen Sparten, vor allem der Energiesektor und die Turbinenproduktion schwächeln. So sollen auch im Berliner Gasturbinenwerk in Moabit und im Dynamowerk in Siemensstadt Stellen abgebaut werden. Und schließlich hat das schnelle Handeln des Senats die Kritiker beeindruckt. Die Berliner seien drei Monate schneller gewesen als man es in München erwartet habe, hieß es.

    #Berlin #Siemensstadt #Siemensbahn #Wirtschaft

  • Was der Kaupert nicht weiß - Wohlrabedamm
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Wohlrabedamm-13629-Berlin


    Der Kaupertsche Eintrag zum Übelkrähenpfad , auch bekannt als Wohlrabedamm, ist verdammt dünn.

    Über die Lage der Hausnummern gibt es keine Auskunft. Mit dem Kaupert als Taxifahrers Liebling ist es vorbei.

    Allgemeines zu Wohlrabedamm
    Postleitzahl: 13629
    Ortsteil: Siemensstadt
    ÖPNV: Zone B Bus 123, 139 — U‑Bahn 7 Rohrdamm, Siemensdamm
    Straßenverlauf: im Siemens-Technopark, von Rohrdamm und Motardstraße bis Siemensdamm
    Falk‑Stadtplan: Planquadrat J 9-10

    Für den Kaupertverlag hat der Wohlrabedamm keine Geschichte. Schade eigentlich, denn die Berliner Familie Wohlrabe muß man nicht mögen, ganz unwichtig für das Berliner Gesellschafts- und Kulturleben war und ist sie jedoch nicht.

    Geschichte von Wohlrabedamm
    ???
    Ehemaliger Bezirk Spandau
    Name seit ???

    Immerhin kommt der Verlag seiner traditionellen Bestimmung nach und liefert alle Amtsstubeninfos zu Straße.

    Örtliche Zuständigkeiten für Wohlrabedamm
    Arbeitsagentur: Spandau
    Jobcenter: Spandau
    Amtsgericht: Spandau
    Grundbuchamt Spandau
    Familiengericht: Tempelhof-Kreuzberg
    Finanzamt: Spandau
    Polizeiabschnitt: A 21
    Verwaltungsbezirk: Spandau

    Wer mehr erfahren will, muß heute reichlich Zeit aufwenden. Der Kaupert als Standardquelle zum schnellen Nachschlagen ist aus dem Spiel und wir müssen demnächst uns unsere eigene Wikipedia-Schnittstelle basteln. Heute noch gehen wir zu Fuß und zitieren aus dem Eintrag zu Siemensstädter Straßen.

    Liste der Straßen und Plätze in Berlin-Siemensstadt – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_der_Stra%C3%9Fen_und_Pl%C3%A4tze_in_Berlin-Siemensstadt

    Wohlrabedamm

    930 Jürgen Wohlrabe (1936–1995), Berliner CDU-Politiker und Filmproduzent 24. Apr. 2012 Der Wohlrabedamm verläuft L-förmig zwischen Rohr- und Siemensdamm mit den Grundstücken 4–34 (fortlaufend) in Hufeisennummerierung. Die Straße wurde zwischen 2010 und 2012 neu erbaut und erschließt den Thelen Technopark, der auf ehemaligem Siemens-Werksgelände liegt. Die Straße führt durch den Thelen Technopark und wurde 2012 für den Verkehr freigegeben, wodurch es möglich wurde, dass sich auf dem vorher verschlossenen Gelände der Siemens-Werke Unternehmen der Kommunikationstechnik niedergelassen haben. Am Siemens Stichkanal entlang führt ein Fußweg bis zur Spree und es gibt zwei Fußgängerdurchgänge zum Wernerwerkdamm.

    Jürgen Wohlrabe
    https://de.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_Wohlrabe

    Von 1963 bis 1967 gehörte er der Bezirksverordnetenversammlung von Berlin-Charlottenburg an und wurde anschließend ins Abgeordnetenhaus von Berlin gewählt, bevor er ab 1969 für zehn Jahre die Berliner CDU im Deutschen Bundestag vertrat. In dieser Zeit galt Wohlrabe, der auch Vorsitzender der Jungen Union in Berlin war, als einer der profiliertesten Gegenspieler der Studentenbewegung um Rudi Dutschke. Einer breiteren Öffentlichkeit wurde er jedoch vor allem durch seine Auseinandersetzung mit Herbert Wehner bekannt, der ihn 1970 in einer Bundestagsdebatte als Übelkrähe und vier Jahre später sogar als Schwein titulierte.
    ...
    Neben seiner politischen Karriere war Jürgen Wohlrabe auch als Filmkaufmann und -produzent erfolgreich. 1978 übernahm er den von seinem Onkel Karl Friedrich Wohlrabe fortgeführten und von seinem Großvater Willy Wohlrabe gegründeten familiären Jugendfilm-Verleih und entwickelte diesen zu einem kommerziell erfolgreichen Unternehmen,
    ...

    Jugendfilm-Verleih GmbH - Lexikon der Filmbegriffe
    http://filmlexikon.uni-kiel.de/index.php?action=lexikon&tag=det&id=8144

    Der Jugendfilm-Verleih wurde 1934 als Verleihfirma für Märchen‑ und Kinderfilme in Berlin gegründet. Die Firma konnte die Nazizeit überstehen und erhielt 1952 einen Preis der Filmfestspiele Venedig für die beste nationale Auswahl an Filmen für Jugendliche. 1961 übernahm Karl Friedrich Wohlrabe die Firmenleitung; das Programm wurde auf internationale Produktionen ausgeweitet. 1969 begann die ökonomische Erfolgsphase der Firma, als sie die Rechte an der belgischen Comic-Reihe Les Schtroumpfs (Die Schlümpfe) des Zeichners Peyo (d.i. Pierre Culliford; verfilmt 1975: La flûte à six schtroumpfs) sowie der Lucky-Luke Figur (verfilmt ab 1971) und den ersten Asterix-Filmen erwarb. Allein die ersten drei Asterix-Filme (1967: Asterix der Gallier; 1968: Asterix und Kleopatra; 1976: Asterix erobert Rom) erreichten in der BRD mehr als 20 Millionen Zuschauer. Zur Überraschung wurde auch Luis Buñuels Cet obscur objet du désir im Jahr 1978 zum Erfolgsfilm. 1979 übernahm Jürgen Wohlrabe die Firmenleitung. Filme wie Dressed to Kill (1981), Once upon a Time in America (1984) oder True Lies (1994) machten Jugendfilm zu einer der wichtigsten Verleihfirmen der BRD. Nach dem Tod Jürgen Wohlrabes (1996) übernahm vorübergehend dessen Sohn Marc zusammen mit seiner Mutter die Geschäfte des Verleihs, der mit dem Verkauf der Gesellschafteranteile (sowie der Jugendfilm‑Tochter Extrafilm Produktion GmbH) an die Kinowelt Medien AG am 1.10.1999 die Firma mit den Rechten an über 600 Spielfilmen einschließlich diverser Zeichentrickfilme die Firmengeschichte ausklingen ließ. Die Marke „Jugendfilm“ wurde von Kinowelt seit Oktober 2000 als Verleihlabel sämtlicher Repertoirefilme der Kinowelt-Bibliothek weiter geführt.

    Literatur: Wohlrabe, Jürgen (Hrsg.): 60 Jahre Jugendfilm, 1934‑1994. Berlin: Nicolai 1994.

    Soweit so freundlich. In der Tat ist der Wohlrabens Wohlstand viel Schund und Anpassungsfähigkeit geschuldet. Der Name Jugendfilm klingt edel und gut, wie auch der Preis vom Mussolini-Filmfest im postfaschistischen Venedig nur Gutes suggeriert. Typisch für pädagogische Werk der Jugendfilmer ist dabei der billige Spaghetti-Western. Waren es alte Verbindungen oder schon das viele Wohlrabengeld für Italoquatsch, die 1952 Venedig zur Auszeichnung die beste nationale Auswahl an Filmen für Jugendliche bewegten? Vielleicht finden wir einen alten Verleihkatalog, der Auskunft dazu gibt, was damals die beste Wahl für Jugendliche war.

    Fasthand
    https://en.wikipedia.org/wiki/Fasthand

    Fasthand (Italian: Mi chiamavano “Requiescat”... ma avevano sbagliato, Spanish: Mano rápida, also known as Fasthand is Still My Name and Fast Gun Is Still My Name) is a 1973 Italian-Spanish Spaghetti Western film directed by Frank Bronston and starring Alan Steel, William Berger and Frank Braña.
    Distributed by France-Inter Cinéma (1975, France)
    Jugendfilm-Verleih (1974, West Germany)

    Viel Spaß beim Ansehen - heute gibt es ihn noch auf Youtube. EIne Zeitreise 45 Jahre in die Vergangenheit.

    https://www.youtube.com/watch?v=WvLNFI4_GOY

    Kommentar zum Film

    Gotta love those 30 shot 6 shooters.

    Blut muß fließen, und zwar knüppeldick. Italo-Western erzählen mehr von Faschismus, Widerstand, Gewalt und Sex in Italien, Deutschland und Spanien als vom Wilden Westen . Komisch, dass keiner der Produzenten aus den Kreigsverbrecher-Ländern davon etwas gemerkt hat. Und so floß das Geld aus Wohlrabes zuerst im gut Nazireich gefüllten Taschen ins Spanien des Massenmörders Franco, wo italienische Künstler mit Hilfe von billigen B-Promis und Komparsen von Mafia, Krieg und Freiheitskampf erzählten.

    Synopsis
    Shortly after the end of United States civil war, Captain Jeff Madison, an Union Official, leads a group of soldiers in the search for a group of Confederate soldiers who have gone rogue and are conducting a guerrilla war in the South. The rebel group, lead by the infamous Machedo, splits in two, and while one faction ambushes Madison and his party the other one captures one of the Union’s forts and decimate the soldiers and commanding officer. Shortly after the rebels capture Madison, the only survivor of the previous ambush, when he gets to the fort. Machedo and his men torture and shoot Madison in his right hand, rendering it useless for holding a gun, and leave him to die. Madison survives by pure chance when a group of Indians appear by the location.

    During the next two years the group of rebels and former soldiers carry a series of raids undisturbed, while at the same time Madison has been preparing to exact justice on them. When Machedo and his men steal the freshly arrived gold of a town, Madison sees the perfect opportunity to manipulate the situation in his favour, bringing Machedo and his group to a trap. The former Captain risks everything carrying out his plan but, contrary to the expectations of Machedo, Madison still has a secret card on his sleeve, one that makes him a true “fasthand”.

    Die Zeit der Spaghettis ist lange vorbei, aber mit Immaterialgütern wird heute mehr Geschäft gemacht als je zuvor.

    Marc Wohlrabe
    https://de.wikipedia.org/wiki/Marc_Wohlrabe

    Von 1992 bis 1995 absolvierte er beim Axel-Springer-Verlag eine Ausbildung zum Verlagskaufmann. 1994 gründete er mit drei Partnern in Berlin den Zeitbank Verlag, mit dem er bis 2003 das auf die Techno- und Clubszene ausgerichtete, monatliche Stadtmagazin FLYER herausgab.
    ...
    Parallel arbeitete er beim Familienunternehmen Jugendfilm-Filmverleih, das 1934 von dem Lehrer und Pädagogen Willy Wohlrabe gegründet worden war. Nach dem Tod seines Vaters Jürgen Wohlrabe übernahm er 1995 das Familienunternehmen in der vierten Generation. 1999 zog er sich aus dem Filmverleihgeschäft zurück.

    Im Jahr 1995 gründete er sein Beratungsunternehmen Steinland Consult.

    Marc Wohlrabe ist Mit-Initiator ... der Clubcommission, ... im erweiterten Vorstand mit den Schwerpunkten Politik und Stadtentwicklung.

    2016 war er Mitinitiator der Konferenz Stadt nach Acht.

    Berliner Söhne (IV): „Wir Wohlrabes sind wie eine Glühbirne“ - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/berliner-soehne-iv-wir-wohlrabes-sind-wie-eine-gluehbirne-a-99609.html

    Berührungsängste mit den konservativen Parteifreunden seines Vaters hat Marc Wohlrabe nicht. Er gehörte zu dem Team, das die Idee hatte, Diepgen in dem Werbespot „Diepgen rennt“ wie Lola durch die Hauptstadt flitzen zu lassen.

    Probleme gab es mit dem Familienunternehmen „Jugendfilmverleih“. Zwar hatte sich die Verleihfirma Kassenknüller wie „Harry und Sally“ und „9 1/2 Wochen“ gesichert und besaß seit 1988 sogar die Weltrechte an den gallischen Comic-Helden Asterix und Obelix - dennoch war das Erbe schwierig. Nach dem Tod seines Vaters hat der Filius mit seiner Mutter Irmgard den Berliner Filmverleih zunächst weitergeführt, doch der Rückzug ließ nicht lange auf sich warten. „Die Filmbranche ist ein hart umkämpfter Markt. ’Jugendfilm’ war noch ein mittelständisches Familienunternehmen. Da hätten wir nur aus dritter Reihe mitschießen können. Ich war damals 23 Jahre alt - mit Bernd Eichinger konkurrieren zu wollen, wäre vermessen gewesen“, erzählt Marc Wohlrabe.

    #Berlin #Spandau #Siemensstadt #Wohlrabedamm #Kaupert #Film #Geschichte #Western #Faschismus #CDU #Spaghetti-Western

  • #Alstom-Siemens : un projet de #fusion qui prend des allures de liquidation
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/140218/alstom-siemens-un-projet-de-fusion-qui-prend-des-allures-de-liquidation

    Dans l’usine Alston de Reichshoffen (Bas-Rhin), en décembre 2016. © Reuters Le comité central d’entreprise d’Alstom devrait rendre ce jeudi 15 février un avis défavorable à la fusion avec #Siemens. Le grand « Airbus du #ferroviaire » ressemble de plus en plus à une absorption pure et simple du groupe français par son concurrent allemand, avec dépeçage industriel à la clé. Seuls gagnants : les #actionnaires.

    #Economie #Belfort #Bouygues #Emmanuel_Macron #franco-allemand #TGV

  • La industria del control migratorio ¿Quién gana con las políticas fronterizas de la Unión Europea?

    La investigación de porCausa permite, por primera vez, probar que existe en España una Industria del Control Migratorio, identificar a los actores que operan en ella, estimar su magnitud y acceder a las herramientas para estudiarla en detalle.

    https://porcausa.org/industriacontrolmigratorio
    #rapport #frontières #asile #migrations #réfugiés #business #Espagne #INDRA #AMPER #EUROCOPTER #ALBIE #TELECOMUNICACIÓN-ELECTRÓNICA Y CONMUTACIÓN #ATOS #DRAGADOS #FERROVIAL #SIEMENS #TELEFÓNICA_ESPAÑOLA_Y_GMV #industrie #complexe_militaro-industriel #frontex

    Lien vers le rapport:
    https://www.porcausa.org/industriacontrolmigratorio/media/porcausa_LaIndustriaDelControlMigratorio.pdf

    • How the Security Industry Reaps the Rewards of E.U. Migration Control

      In austerity-stricken Europe, increasing funds are flowing to arms and security firms positioning themselves as experts on border control. Researcher Mark Akkerman documents the companies profiting from E.U. border externalization and the industry’s lobbying power.

      At a time when European Union budgets are threatened by Brexit, Italian political instability and an unfinished economic crisis, the European Commission’s proposal for triple funding for borders, migration and asylum suggests an unusual consensus in favor of border security.

      The increase in funding gained considerable press attention, but the role of the European military and security industry in shaping these policies and then reaping the plentiful financial rewards remains largely underexposed.

      Research by the United Kingdom’s Statewatch and Belgian NGO “Vredesactie” shows how successful these industries have been in shaping E.U. military and security policies. Large European arms companies, such as #Airbus (Pan-European), #Leonardo (Italian, formerly called #Finmeccanica) and #Thales (French) engage in extensive lobbying. Their lobby associations, notably the #European_Organisation_for_Security (#EOS) and the #AeroSpace_and_Defence Industries Association of Europe (#ASD), have gained influence to the point that their proposals are sometimes adopted almost wholesale by E.U. bodies.

      E.U. and member states’ officials and industry executives forge strong relationships through a constant cycle of congresses, conferences, roundtables, security fairs and industry days by E.U. border agency #Frontex. Since December 2014, senior European Commission officials met with EOS 15 times and ASD 29 times, as well as holding many meetings with Airbus (131), Leonardo (25) and Thales (18).

      Concrete proposals that were first advocated by the industry, such as the establishment of a European border guard and of the E.U.-wide border monitoring system #EUROSUR, eventually become E.U. policies. These then create the demand that fuels an expanding global border security market, valued at more than 16 billion euros ($18.7 billion) in 2017 and estimated to grow 8 percent annually in coming years.

      According to Martin Lemberg-Pedersen at the Aalborg University in Copenhagen, arms companies “establish themselves as experts on border security, and use this position to frame immigration to Europe as leading to ever more security threats in need of ever more” purchases of the products they sell.

      The increasing focus on exporting border control measures to countries neighboring Europe has further expanded the market, as my recent report “Expanding the Fortress” for the research groups Stop Wapenhandel and the Transnational Institute (TNI) shows.

      Many non-E.U.-countries, especially in Africa, get donations of border security equipment or funding for such purchases. Some examples include donations of large amounts of equipment from Airbus and #Hensoldt (the former border security division of Airbus) to Tunisia by Germany, Italian donations of patrol boats from shipbuilder Intermarine to Libya and the E.U.-funded purchase of six vessels from Dutch shipbuilder #Damen to Turkey, to strengthen the capacities of its coast guard.

      Despite the austerity measures in place in some areas of Europe, the increase in funding for militarizing border security seems to be limitless. Frontex, which now has new powers to buy its own equipment, could see its current annual budget of 320 million euros ($375 million) increase almost sixfold to 1.87 billion euros ($2.19 billion) by 2027.

      During 2018, Frontex will test two military drones for maritime border surveillance in the Mediterranean Sea: the #Heron from #Israeli_Aerospace_Industries (#IAI) and the #Falco from #Leonardo. IAI will be paid 4.75 million euros ($5.57 million) for 600 hours of trial flights, while Leonardo will secure 1.7 million euros ($2 million) for 300 hours of trial flights.

      The proposed E.U. Integrated Border Management Fund will have a 9.3 billion euro ($10.9 billion) budget for 2021–27, almost double the combined budget of its predecessors for the period 2004–20 (#External_Borders_Fund, the #Internal_Security_Fund – Borders and the Schengen Facility). With these funds, member states have purchased thousands of vehicles for border patrol, dozens of patrol vessels, airplanes, border surveillance systems, cameras, thermal vision equipment, biometric and I.T. systems – many bought from European arms and security firms.

      In the case of Finland and Romania, E.U.-financed helicopter purchases came from Airbus, while Leonardo delivered helicopters to Bulgaria, Croatia, Cyprus, Estonia, Italy, Latvia and Malta. This has led to the perverse outcome that some of these companies profit from both sides of the refugee tragedy. As our 2016 report “Border Wars” shows, some firms are both arming countries at war, repressive regimes and human rights violators in the Middle East and North Africa – thereby fueling the reasons people are forced to flee – and then winning the contracts to prevent refugees entering Europe.

      The preferential role for industry is no coincidence nor just the result of the industry’s own efforts. In fact, it is a stated objective of the E.U. to support the global competitiveness of the European military and security industry. And the E.U. does all it can to further intensify the close ties.

      In February 2018, for example, the European Commission’s Directorate-General for Migration and Home Affairs (DG Home) organized an “Industry Day on Border Surveillance and Integrated Border Management” in which Giorgi Gulienetti of Italian arms firm Leonardo gave a keynote address. Later DG Home wrote that it hoped the day “on a longer term […] would set the foundations of an improved cooperation with research and industry communities in the area of border surveillance and border management.”

      While the proposed increases of the E.U. border security and control budget clearly respond to a number of factors, the increasing role, funding and support for industry will ensure that they become one of the few beneficiaries from the refugee “crisis.” Ultimately this is not just a concern about corporate influence but also about entrenching a militarized response to a complex crisis. This will do little to tackle the root causes of the refugee crisis but rather provides another arena for profiteering from human suffering.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/06/04/how-the-security-industry-reaps-the-rewards-of-e-u-migration-control

  • #Siemens and #Alstom rail train units merge as corporations prepare for trade war - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2017/10/06/merg-o06.html

    On September 26, the supervisory boards of the German company Siemens and the French Alstom Group unanimously approved a deal to merge the rail train units of both companies by the end of 2018 in a “merger of equals.” With 62,000 employees and an annual turnover of around 15 billion euros, the new corporation will be the world’s second-largest railway technology company.

    #fusion_acquisition #multinationales #corporations

  • #Alstom-Siemens : un nouveau bradage industriel est sur les rails
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/270917/alstom-siemens-un-nouveau-bradage-industriel-est-sur-les-rails

    © Alstom C’est un « Airbus du rail » qui n’en a que le nom. Alstom va passer sous le contrôle de l’allemand #Siemens. Cette opération se fait dans des termes beaucoup plus désavantageux pour la France que celle repoussée, il y a trois ans, sur les conseils d’un certain #Emmanuel_Macron. La grande liquidation industrielle se poursuit ce mercredi avec les chantiers de Saint-Nazaire.

    #Economie #Alcatel #ferroviaire #GE #politique_industrielle #TGV

  • 230 Parkbäume sollen Flüchtlingsunterkünften weichen - Steglitz-Zehlendorf - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/steglitz-zehlendorf/article209288595/230-Parkbaeume-sollen-Fluechtlingsunterkuenften-weichen.html
    60 Jahre im Container - solange soll angeblich die „Standzeit“ einer „Mobilunterkunft“ sein. Viel Mobilität verspricht das nicht, weder räumlich noch sozial. Wer einmal drin ist bleibt da auch.

    Erinnern Sie sich noch an die Mau-Mau-Siedlung in Lankwitz? Die hat so ähnlich angefangen nur für Ostvertriebene und arme Deutsche. Da ging es sozial auch nicht wirklich vorwärts in den letzten 70 Jahren, wer da wohnte bekam kaum etwas vom Wirtschaftswunder ab.

    Diesmal also gleich Container, ist ja auch nur für Kanaken und Studenten.

    Über die Mau-Mau-Siedlung
    https://seenthis.net/messages/403358

    Müssen 230 Bäume in einem historischen Park an der Leonorenstraße in Lankwitz gefällt werden, um Platz für Flüchtlingsunterkünfte zu machen? Oder können leerstehende Gebäude auf einer benachbarten Brache für die Unterbringung von 450 Asylbewerbern genutzt werden?

    Seit die Pläne der Senatsverwaltungen für Stadtentwicklung bekannt sind, in dem 110 Jahre alten Park hinter dem Seniorenheim „Haus Leonore“ mobile Unterkünfte zu errichten, protestieren dagegen Bezirkspolitiker, eine Bürgerinitiative und Prominente wie Dieter Hallervorden. Doch auch nach einem Vor-Ort-Termin mit Umweltstaatssekretär Stefan Tidow mit allen Beteiligten kam es zu keiner Annäherung. Einziges Ergebnis: „Die Gebäude werden ein wenig verrückt, um einige, für das Erscheinungsbild wichtige Bäume zu erhalten“, sagte Petra Rohland, Sprechern der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung.

    Das Grundstück ist Eigentum des kommunalen Klinikkonzerns Vivantes. Neben dem Seniorenheim sind auf der Fläche noch ein Trafohäuschen, das in Betrieb ist, mehrere leerstehende Gebäude und der alte Park, den die Senioren zum Spaziergehen nutzen. Auf einem Teil dieses Parks sollen nun die mobilen Unterkünfte entstehen. Die Standzeit der Module betrage mindestens 60 Jahre, sagte Dirk Gerstle, Sozial-Staatssekretär auf Anfrage des Abgeordneten Oliver Friederici (CDU). Sie sollen etwa zehn Jahre für Flüchtlinge genutzt und im Anschluss zum Wohnraum für Studenten, Senioren oder Familien werden.
    Aktivierung leerstehender Gebäude abgelehnt

    Bei der Grundstücksbegehung konnten einzelne Häuser, wie das Bettenhaus und das Trafohaus besichtigt werden. „Das leerstehende rote Backsteingebäude parallel zur Leonorenstraße hat bereits neue Thermofenster und könnte mit wenigen Umbauten für 50 bis 100 Flüchtlinge hergerichtet werden“, sagt Holger Holzschuher, Sprecher der Bürgerinitiative „Parkleonore“. Doch in der anschließenden Debatte wurde dies von den beteiligten Senatsverwaltungen abgelehnt, da sie nicht in das Zeit- und Kostenkonzept der Modulbauten passen.

    Holger Holzschuher liegt nun die Fäll-Liste der 230 Bäume vor. Der Bezirk hat die Genehmigung der Fällung verweigert. Bezirksbürgermeisterin Cerstin Richter-Kotowski (CDU) wollte alle Beteiligten an einen Tisch holen, um eine gemeinsame Lösung zu erarbeiten. Ein kürzlich angesetzter Termin musste aus Krankheitsgründen abgesagt werden.

    Der Park war schon vor dem Streit um die Flüchtlingsunterkünfte bekannt geworden. Er war Drehort für den Film „Das letzte Rennen“, in dem Dieter Hallervorden durch die Grünanlage joggt.

    #Berlin #Lankwitz #Leonorenstraße #Siemensstraße #Flüchtlinge #Stadtentwicklung #Armut

  • #Belfort est préservé, mais #Alstom a-t-il un avenir ?
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/041016/belfort-est-preserve-mais-alstom-t-il-un-avenir

    Plus de 700 millions d’euros de commandes publiques vont être engagés pour sauver Belfort et ses emplois. Si ce plan permet d’assurer le maintien du site historique d’Alstom, l’avenir du groupe #ferroviaire reste incertain. Alstom peut-il se maintenir seul ? L’absence de stratégie industrielle claire et le gaspillage de 3,2 milliards d’euros en rachat d’actions posent question.

    #Economie #Bombardier #entreprises #General_Electric #industrie #Siemens #transports

  • Der Ort - ZK/U Berlin
    http://www.zku-berlin.org/de/der-ort

    Der zweigeschossige Gebäuderteil des ehemaligen Güterbahnhofs wurde bis zum Sommer 2012 komplett instandgesetzt und zu 13 Atelierwohnungen (32-53 qm pro Einheit) für 2- 8 monatige Aufenthalte für Künstler, Stadtforscher und andere Aktive ausgebaut.

    Das im Sommer 2012 eröffnete Zentrum für Kunst und Urbanistik (ZK/U) ist ein neuer, unabhängiger Denk- und Produktionsraum im ehemaligen Güterbahnhof Moabit, Berlin. Nach über 4 Jahren Planung, einem umfangreichen Umbau und Dank der Hilfe von Freunden und Unterstützern ist es dem Künstlerkollektiv KUNSTrePUBLIK gelungen das Gebäude über einen Erbpachtvertrag als langfristigen Standort für öffentliche Veranstaltungen und Forschungsresidenzen mit mehrmonatiger Dauer zu eröffnen. Neben Symposien, Workshops, Konferenzen, Konzerten und Ausstellungsprojekten werden experimentelle Formate für unterschiedlichste Öffentlichkeiten erprobt. Analog dem Warenaustausch der industriell geprägten Dekaden, soll der Güterbahnhof nun zu einem Umschlagplatz zeitgenössischer postindustrieller Werte werden.

    ZK/U – Zentrum für Kunst und Urbanistik
    Siemensstrasse 27
    10551 Berlin
    Germany

    Tel.: +49 30 39885840
    Fax.:+49 30 39885841

    Allgemeine Anfragen: info(at)zku-berlin.org
    Künstlerresidents-Anfragen: residency(at)zku-berlin.org
    Veranstaltungsanfragen: events(at)zku-berlin.org

    http://www.openstreetmap.org/way/225919675

    #Berlin #Moabit #Siemensstraße #Kunst #Veranstaltungen

  • Bruxelles ouvre une procédure contre la centrale à gaz de #Landivisiau
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270116/bruxelles-ouvre-une-procedure-contre-la-centrale-gaz-de-landivisiau

    La Commission met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par un consortium Poweo-Direct Energie et #Siemens, au prix d’une subvention pouvant atteindre 40 millions d’euros par an pendant 20 ans.

    #France #Climat #Direct_Energie #énergie #Energies #union_européenne

  • Gazoduc South Stream : l’allemand Siemens livrera des équipements | Économie | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/business/20140404/200912024.html

    Le groupe allemand Siemens fournira des équipements pour le tronçon sous-marin du gazoduc South Stream conformément à un contrat signé avec South Stream Transport B.V., a annoncé le groupe public russe Gazprom dans un communiqué.

    « South Stream Transport B.V. et Siemens AG ont signé un contrat sur la livraison de systèmes électrotechniques et de contrôle pour le tronçon sous-marin du gazoduc South Stream. Aux termes du contrat, Siemens AG livrera des équipements de télécommunications et des systèmes de contrôle automatique et de gestion pour les points d’arrivée à terre du gazoduc en Russie et en Bulgarie ainsi que des équipements pour les salles de contrôle centrale et de réserve de la société South Stream Transport », lit-on dans le communiqué.

    Gazprom ne précise pas le montant du contrat.

    Le gazoduc South Stream

    D’une capacité de 63 milliards de m³ de gaz par an, le projet South Stream est appelé à réduire la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l’occurrence l’Ukraine. Le gazoduc, qui comprendra quatre conduites de 15,75 milliards de m³ chacune, doit atteindre sa pleine capacité en 2018. Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare.

    Le projet est financé par le russe Gazprom (50%), l’italien Eni (20%), Wintershall et EDF (15% chacun)

    #Gazprom
    #Gazoduc-South-Stream
    #Siemens-AG
    #Gazprom (50%), l’italien #Eni (20%), #Wintershall et #EDF (15%
    #mer-Noire
    #Turquie
    #Russie
    #Bulgarie
    #Ukraine

    • Une partie du pipeline passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, et reliera le littoral russe au littoral bulgare.

      Justement, avec l’annexion de la Crimée, la Russie va peut-être pouvoir revoir le tracé et faire des économies :) Ils avaient fait un accord avec la Turquie justement parce que l’Ukraine avait refusé l’utilisation de leur plateau continental à l’époque.

  • DÉTOX – Contre le burn out, des salariés bientôt privés d’e-mails en dehors du travail | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/02/18/detox-contre-le-burn-out-des-salaries-bientot-prives-de-mail

    Contre la tentation de la petite vérification rapide des e-mails professionnels qui peut saboter tout un week-end en empêchant les salariés de DÉ-CON-NEC-TER, deux entreprises sont sur le point de couper le cordon entre elles et leurs employés une fois la journée de travail terminée.

    D’après le quotidien belge L’Echo, Siemens et Total envisageraient de signer d’ici quelques semaines un accord qui rendra impossible l’accès aux messageries et à leurs intranets en dehors des horaires de bureau.

    « Une étude que nous avons effectuée l’an dernier montre que les trois quarts des managers travaillent le soir, le week-end ou durant leurs vacances pour lire leurs mails ou écrire les rapports qu’ils n’ont pas le temps de rédiger durant leur temps de travail habituel », explique à L’Echo Lahoucine Tazribine, représentant syndical.

    Privés de Blackberry entre 18 h 15 et 7 heures

    « Même si la plupart des cadres ne se plaignent pas de cette situation, de plus en plus de sociétés ont conscience qu’elles doivent lutter contre le surmenage de leurs salariés, ajoute-t-il. Lorsqu’un employé craque, l’entreprise doit le remplacer par une personne qui n’est pas forcément efficace dès le premier jour. Les directions sont donc à l’écoute de nos propositions quand on leur propose d’améliorer le bien-être de leur personnel sans demander pour autant d’augmentations salariales. »

    L’Echo rappelle que certaines entreprises allemandes sont allées beaucoup plus loin pour limiter les travers du travail à la maison. Si Volkswagen a déjà bloqué l’accès aux Blackberry d’entreprise entre 18 h 15 et 7 heures du matin à une partie de ses salariés, d’autres demandent à leurs employés de comptabiliser les heures travaillées chez eux afin de les décompter de leur temps de travail la semaine ou le mois suivant.

    #entreprise
    #burn-out
    #salariés
    #e-mails
    #Siemens
    #Total

  • L’allemand Siemens investira plus d’un milliard d’euros en Russie | Économie | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/business/20131011/199532124.html

    Le consortium allemand Siemens AG continuera d’investir en Russie en dépassant le montant d’un milliard d’euros prévu pour 2013-2015, a déclaré vendredi à Touapse (littoral russe de la mer Noire) le président de Siemens AG Joe Käser, lors d’une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
    « Il est toujours difficile d’investir le premier milliard, mais cela devient plus facile avec le deuxième (…). Nous continuerons d’investir dans l’industrialisation de la Russie, l’efficacité énergétique de l’industrie russe et les technologies médicales. J’estime que nous pouvons élargir notre partenariat pour le bien des habitants de la Russie et de notre consortium bien sûr », a indiqué M.Käser.
    M.Poutine a pour sa part déclaré que le consortium allemand pouvait également coopérer avec les sociétés russes en Allemagne. « Vous avez mentionné le groupe pétrolier Rosneft parmi vos partenaires. Rosneft est déjà actionnaire de quatre entreprises en Allemagne », a rappelé le président russe.

    #Allemagne
    #Siemens
    #Investissement
    #Russie

  • Siemens envisage de supprimer 15 000 emplois d’ici 2014 - LExpansion.com

    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/siemens-envisage-de-supprimer-15-000-emplois-d-ici-2014_403653.h

    Le groupe spécialisé dans les nouvelles technologies prévoit de supprimer 15 000 postes dans le monde entier d’ici fin 2014 dont 5000 en Allemagne. Une réduction drastique qui s’effectuera dans le cadre d’un plan de 6 milliards d’euros d’économie.

    Siemens envisage de supprimer 15 000 emplois d’ici 2014.

    Le conglomérat industriel Siemens envisage de supprimer 15 000 emplois dans le monde d’ici fin 2014, dont un tiers en Allemagne, a affirmé dimanche un porte-parole du groupe. En Allemagne, 2000 postes devraient être supprimés dans son secteur industriel, 1400 dans le secteur énergie, de nouveau 1400 dans son activité infrastructures et enfin 200 dans d’autres secteurs, a détaillé le groupe dans un communiqué....

    #licenciement
    #Siemens
    #Allemagne
    #Peter_Löscher