• Les volleyeuses de l’équipe nationale, des « branleuses de merde » bien courageuses
    https://daardaar.be/rubriques/sport/les-volleyeuses-de-lequipe-nationale-des-branleuses-de-merde-bien-courageus

    « Bande d’empotées », « branleuses de merde », « crétine », « salope », « bique », « danseuses de discothèque » : Gert Vande Broek, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine de volley-ball, appliquait des méthodes pour le moins inquiétantes pour motiver ses joueuses.

    Ceci durait depuis de nombreuses années, mais les révélations ne sortent que maintenant, parce que quelques joueuses ont soulagé leur cœur dans les médias. Aucun doute ne semble planer sur la fiabilité de leurs plaintes. Leurs récits se recoupent, les témoins sont nombreux, et personne, même Vande Broek, ne nie les faits.

    Les réactions divergent et soulèvent des questions. La fédération de volley a confirmé, dans une première réaction, son soutien au coach fédéral : « Vande Broek n’a jamais eu l’intention de s’attaquer personnellement à qui que ce soit. Et son travail de coach est révolutionnaire, comme en témoignent les résultats des Yellow Tigers. » Pol Rowe, directeur de Sport Vlaanderen, insiste sur le contexte : « Pour moi, c’est un coach en avance sur son temps, et c’est un exemple pour le coaching motivationnel, qu’il fonde sur des méthodes attestées par la science. »

    Nous sommes curieux de savoir quel est le fondement scientifique d’une remarque telle que « branleuses de merde » . La réaction d’hier du ministre des Sports, Ben Weyts (N-VA), nous semble plus appropriée : nous mènerons une enquête sur la base de ces plaintes. Sport Vlaanderen, la coupole qui chapeaute et finance la fédération de volley-ball, a soudainement fait volte-face et soutient désormais l’enquête.

    Leen Haerens, professeure de pédagogie du sport à l’université de Gand, explique qu’une étude a permis d’établir que l’insulte et l’humiliation exercent un effet néfaste sur les prestations sportives, et qu’elles affaiblissent les performances des athlètes. Quel soulagement ! Imaginerait-on d’approuver ces méthodes si elles se révélaient positives ? Ce n’est pas qu’une question rhétorique, car elle touche au cœur du raisonnement de la fédération de volley : les résultats sont excellents, pourquoi irait-on pleurnicher pour des questions de mauvaises manières ?

    Cette histoire n’est pas une histoire d’abus sexuels. Et peut-être que la mise au pilori publique du coach est disproportionnée par rapport à ses paroles blessantes. Il n’en demeure pas moins que le dépôt de la plainte est opportun, quelle que soit la personne visée. Dans le domaine du sport comme dans d’autres, il arrive souvent que des personnes détenant une autorité abusent de leur position hiérarchique pour manquer de respect aux gens qu’ils dirigent. Et il arrive aussi que l’organisation ou l’entreprise en question refusent de sanctionner les coupables. Parce que les résultats, c’est sacré. Ou parce que la dynamique qui anime une hiérarchie vise au maintien du statu quo . Ou bien simplement parce que les personnes à la base n’ont pas trop intérêt à l’ouvrir. Heureusement, parfois, elles osent le faire.

    #harcèlement #coach #violence #management #sport #volley #coaching_motivationnel #pédagogie #autorité #Femmes #Belgique

    • Les tarés violents sont au pouvoir !
      À 6 contre un, il est dommage qu’elles ne lui aient pas expliqué la politesse, à coups de tatanes.
      L’éducation, rien de tel pour produire des soumises et des soumis.
      C’est la même chose pour ce qui est de la violence des #drh des entreprises, sachant que ces managers sont aussi des manageuses.
      #sociopathes

  • La sénatrice EELV Esther Benbassa, accusée de harcèlement moral, exclue du groupe écologiste
    https://www.lefigaro.fr/politique/la-senatrice-eelv-esther-benbassa-accusee-de-harcelement-moral-exclue-du-gr

    La sénatrice EELV Esther Benbassa, accusée dans une enquête de harcèlement moral à l’encontre de ses collaborateurs, a été exclue par son groupe au Sénat, a annoncé ce dernier mardi 14 septembre au soir.

    Après avoir entendu la sénatrice et en conformité avec leur règlement intérieur, les sénateur.trice.s ont décidé d’exclure Esther Benbassa du groupe parlementaire à compter du 15 septembre », précise le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires, dans un communiqué. « Mme Benbassa n’a pas contredit une partie des témoignages et elle n’a, à ce jour, pas jugé opportun de porter plainte en diffamation contre ces accusations », fait-il valoir pour justifier sa décision.

    Les sénateurs du groupe « regrettent que la justice ne soit pas saisie pour des faits d’une telle nature » mais « ne remettent pas en cause (les) témoignages (des collaborateurs, ndlr) et prennent toute la mesure des difficultés que représentent souvent l’engagement de poursuites judiciaires ». Ils « réitèrent tout leur soutien à celles et ceux qui ont témoigné d’une grande souffrance au travail », continuent « de travailler sur la prévention du harcèlement moral et sexuel au travail », et mènent « une réflexion plus large sur le sujet avec les élu.e.s, les collaborateur.trice.s et les syndicats ».

    Climat de « terreur »
    Esther Benbassa a fait part dans un autre communiqué de son « exclusion » du groupe, dont elle a été la vice-présidente et dont elle s’était mise en retrait depuis début juillet. La sénatrice associe cette décision à un « simulacre de procédure interne » et à une « sommation de répondre aux accusations anonymes relayées par un article de presse ». La décision a été prise « sans transmission de pièces à charge ou à décharge, sans audition de témoins ou de victimes présumées, en violation des dispositions du règlement intérieur du groupe et du principe de présomption d’innocence », déplore l’élue de Paris. Esther Benbassa indique s’être rendue devant le groupe le 9 septembre « non pas pour me justifier, puisque je ne suis condamnée de rien, mais pour m’expliquer, et réitérer mes excuses pour les maladresses et les erreurs ».

    Dans son enquête, Mediapart rapporte les témoignages de huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants que l’élue employait à l’École pratique des hautes études. Tous évoquent un climat de « terreur » instauré par la sénatrice, fait de pressions, de chantage à l’emploi et d’humiliations systématiques, souvent à l’occasion de mails, individuels ou collectifs, et de SMS consultés et retranscrits en partie par Mediapart. Conséquence de cette gestion, le turn-over des collaborateurs a été très important, puisque plus de 18 assistants parlementaires ont été employés en deux mandats, décompte Mediapart. Dans un communiqué de « soutien aux victimes de harcèlement », le syndicat CGT des collaborateurs parlementaires avait souligné que « la profession, du fait de son lien avec la politique et les rapports de pouvoir, est bien souvent trop entachée par ce type de violence ».

    #EELV #harcèlement #violence #sénat #Médiapart #europe #france #écologie #ecologie #domination #sociopathes #femmes #pouvoir #Esther_Benbassa

  • Iceland Bans Sociopaths From Government | Andrew Hall
    https://www.patheos.com/blogs/laughingindisbelief/2020/04/iceland-bans-sociopaths-from-government

    Reykjavik, Iceland – The government of Iceland passed a measure today banning sociopaths from holding jobs in the government. The new statute dubbed The Anti-Trump Decree takes effect immediately and covers both elected and non-elected positions.

    Prime Minister Andrew Canard remarked on this step forward. “We keep looking at how the wheels have fallen off the car in America. Our citizens are determined to protect our way of life from power-hungry politicians who have no empathy.”

  • Plutocrats Feeling Persecuted http://www.nytimes.com/2013/09/27/opinion/krugman-plutocrats-feeling-persecuted.html

    Robert Benmosche, the chief executive of the American International Group, said something stupid the other day. And we should be glad, because his comments help highlight an important but rarely discussed cost of extreme income inequality — namely, the rise of a small but powerful group of what can only be called sociopaths.

    For those who don’t recall, A.I.G. is a giant insurance company that played a crucial role in creating the global economic crisis, exploiting loopholes in financial regulation to sell vast numbers of debt guarantees that it had no way to honor. (...)

    So here’s what Mr. Benmosche did in an interview with The Wall Street Journal: He compared the uproar over bonuses to lynchings in the Deep South — the real kind, involving murder — and declared that the bonus backlash was “just as bad and just as wrong.”

    (...)

    ... Our so-called recovery has done nothing much for ordinary workers, but incomes at the top have soared, with almost all the gains from 2009 to 2012 going to the top 1 percent, and almost a third going to the top 0.01 percent — that is, people with incomes over $10 million.

    So why the anger? Why the whining? And bear in mind that claims that the wealthy are being persecuted aren’t just coming from a few loudmouths. They’ve been all over the op-ed pages and were, in fact, a central theme of the Romney campaign last year.

    Well, I have a theory. When you have that much money, what is it you’re trying to buy by making even more? You already have the multiple big houses, the servants, the private jet. What you really want now is #adulation; you want the world to bow before your success. And so the thought that people in the media, in Congress and even in the White House are saying critical things about people like you drives you wild.

    It is, of course, incredibly petty. But money brings power, and thanks to surging inequality, these petty people have a lot of money. So their whining, their anger that they don’t receive universal deference, can have real political consequences. Fear the wrath of the .01 percent!

    #sociopathes #ploutocrates