• La Cavale :
    « Mon cigare est plus embrouillé que les écheveaux de ma boîte à couture : j’en arrive à redouter les rangements, à reculer la pensée, et je me dope. Je me drogue, avec les corvées du service, avec le mouvement régulier de l’aiguille entraînant le fil, avec le poste – n’importe ce qu’il gueule, l’essentiel est qu’il gueule –, je voudrais vivre soûle… Et, comme j’ai honte de cet état de camée, je soupire bien haut après le dimanche « enfin, je vais pouvoir lire un peu », et je maudis poliment le boulot qu’on m’impose, « c’putain de linge, on n’a jamais fini ».
    Je sais bien que, dimanche, je ne lirai pas, que je bâclerai le courrier officiel qui, depuis qu’on biftonne, fait double emploi ; et que mon unique progrès, au soir de ce dimanche que je simule studieux en déballant autour de moi toute une librairie-papeterie, sera de pouvoir soupirer : « Ouf, encore un de mort… »
    Je veux me casser, car j’ai tiré de la taule tout ce qu’il était possible d’en tirer.
    À essayer d’épuiser la taule, c’est moi qui m’épuiserais : elle est de ces sujets qu’on croit avoir longés d’un bout à l’autre, et qui se révèlent être cycliques : à l’autre bout[…] »

    #pensée #cycle #sortir

  • #Sortir_de_sa_zone_de_confort
    Fait partie des phrases toutes faites (voir papiers carambar ou dessous de boite vache qui rit) que les coaches et autres marchands de développement personnel sortent à tour de bras d’un air entendu.

    Comme la définition de la zone de confort n’existe pas, elle s’interprète donc suivant chaque ressenti, tu peux toi aussi l’utiliser :
    – quand tu passes le péage
    – quand tu aides ta voisine
    – quand tu changes tes draps
    – quand tu assistes à une scène de violence
    – quand tu vas au cinéma
    – …

    C’est très pratique cet aspect fourre tout, dès lors que tu as l’intention d’en imposer à ton entourage.

  • Le monde de l’économie tel qu’il n’est jamais allé, par le collectif Sortir de l’Économie
    http://www.palim-psao.fr/2021/07/le-monde-de-l-economie-tel-qu-il-n-est-jamais-alle-par-le-collectif-sorti

    Car chacun d’entre nous est là seul dans son trou de travail, à causer avec son voisin du trou d’à côté, à aimer sentir près de lui un être vivant qui court les mêmes mutilations que lui. C’est humain puisque c’est désormais ce qu’il nous reste, on montre qu’on n’a pas peur, on feint de s’étonner de la froideur des slogans qui apparaissent sur les télécrans modernes (« travaillez plus, pour gagner plus ») et on se force à en plaisanter même si tout le monde constate que son rire sonne toujours plus faux. Car c’est là l’économie, la vraie, la seule, une de ces préparations d’artillerie à l’intérieur de nos corps qui précèdent le renouvellement incessant des attaques et où le terrain que sont nos vies doit être complètement bouleversé, où il ne doit plus rester un être vivant dans les tranchées nivelées de la « réalité économique ».

    Cette « réalité » n’est pourtant pas une sphère naturelle et transhistorique qui serait propre à toutes les sociétés humaines et à l’activité humaine en tant que telle. Ce n’est qu’avec la naissance du capitalisme à partir du XVe-XVIe siècles que l’on peut dire qu’il y a constitution, sous le nom d’économie, d’un ensemble d’activités sociales spécifiques (production, distribution, échanges, consommation), qui vont structurer la reproduction des rapports sociaux comme simples rapports économiques. L’économie à fois comme science bourgeoise et surtout comme « réalité » économique, est ainsi une production historique récente.

    […]

    Pour dénaturaliser la vie économique, il faut revenir plus en détail sur les différents fondements de l’économie, pour en critiquer sans concession l’authenticité. Tel est notre but : réfléchir ensemble et dans la diversité des approches et des pratiques présentes et à venir, à ce qui rend possible pratiquement cette sortie de l’économie, ici et maintenant. Nous n’allons donc pas élaborer une nouvelle idéologie ou théorie critique ; nous voulons simplement fournir un élément parmi d’autres apportant sa pierre à la tâche de « comprendre dans quel monde nous vivons » (George Orwell). Car partout la réappropriation de cette faculté de juger notre propre implication dans l’économie se fait sentir dans nos interrogations, nos doutes, nos désirs, et c’est cette mise en réflexion qui permet aujourd’hui un « bricolage », des « expérimentations », des remises en cause profondes ou partielles, des résistances collaboratrices ou complètes, l’invention d’utopies concrètes. La « gratuité », le « don », la « décroissance », le « non-marchand », l’« autonomie », l’« autogestion » sont autant de termes qui nous paraissent trop imprécis et ambigus pour signifier un espace politique commun de discussion portant sur ces expériences collectives de réappropriation de plus en plus nombreuses actuellement.

    #économie #sortir_de_l'économie #critique_de_la_valeur #wertkritik #travail #capitalisme #2012

  • #Sortir_du_noir

    Sortir du noir est conçu par les créatrices #Mary_Jimenez et #Bénédicte_Liénard, le travail engage une réflexion pointue et sensible sur la réalité des flux migratoires et notamment par le prisme de la question du #devoir_de_sépulture. La présentation de Sortir du noir aura lieu dans un espace où le spectateur sera proche de l’acteur, en l’incluant dans la scénographie créant ainsi une forme de voyage. La scénographe Sabine Theunissen travaillera à inclure les spectateurs dans une réflexion intime sur la question de #sépulture, le sol jonché de sable, des projections de mer sur les murs, etc. pour s’immerger pleinement dans l’univers sensible et puissant des deux créatrices.

    La présentation comportera un échantillon des #récits récoltés en Tunisie ainsi que d’autres nombreux #témoignages récoltés par les deux porteuses du projet. Le spectacle sera volontairement court afin de porter au mieux l’intensité du propos, créant une situation intime sans créer de malaise. La notion d’une interaction entre image, son, performance vivante sera au service du propos délicat du devoir de sépulture. Le spectacle croisera images et récits pour porter au mieux cette réflexion. Le plateau de théâtre devenant le lieu de la parole des oubliés.

    https://theatredeliege.be/evenement/sortir-du-noir

    #migrations #asile #réfugiés #morts #décès #art #spectacle #art_et_politiques #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières

    –-> je signale ici pour archivage

    ping @isskein @karine4

  • Ski alpin à l’arrêt : la revanche du ski de fond et des raquettes
    https://reporterre.net/Ski-alpin-arret-revanche-ski-de-fond-et-raquettes

    Avant de s’en prendre aux promeneurs (comme dans cet article) il serait judicieux de tout faire pour interdire les chasseurs. Le week-end dernier nous sommes allés dans les Pyrénées, il y a une vallée magnifique pour randonner en raquettes ou faire de la luge comme les nombreux enfants ce jour là.
    Sauf que toute la journée ont résonné les tirs insupportables des #chasseurs

    Reste à trouver un modèle économique viable pour ces sports d’hiver moins rémunérateurs.

    Et puis, parler de modèle économique à trouver … merde, tout n’a pas à passer à la moulinette du profit !

  • Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise, Bruno Latour
    https://aoc.media/opinion/2020/03/29/imaginer-les-gestes-barrieres-contre-le-retour-a-la-production-davant-crise

    Si tout est arrêté, tout peut être remis en cause, infléchi, sélectionné, trié, interrompu pour de bon ou au contraire accéléré. L’inventaire annuel, c’est maintenant qu’il faut le faire. A la demande de bon sens : « Relançons le plus rapidement possible la #production », il faut répondre par un cri : « Surtout pas ! ». La dernière des choses à faire serait de reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant.

    Il y a peut-être quelque chose d’inconvenant à se projeter dans l’après-crise alors que le personnel de santé est, comme on dit, « sur le front », que des millions de gens perdent leur emploi et que beaucoup de familles endeuillées ne peuvent même pas enterrer leurs morts. Et pourtant, c’est bien maintenant qu’il faut se battre pour que la reprise économique, une fois la crise passée, ne ramène pas le même ancien régime climatique contre lequel nous essayions jusqu’ici, assez vainement, de lutter.

    En effet, la crise sanitaire est enchâssée dans ce qui n’est pas une crise – toujours passagère – mais une mutation écologique durable et irréversible. Si nous avons de bonne chance de « sortir » de la première, nous n’en avons aucune de « sortir » de la seconde. Les deux situations ne sont pas à la même échelle, mais il est très éclairant de les articuler l’une sur l’autre. En tous cas, ce serait dommage de ne pas se servir de la crise sanitaire pour découvrir d’autres moyens d’entrer dans la mutation écologique autrement qu’à l’aveugle.

    La première leçon du coronavirus est aussi la plus stupéfiante : la preuve est faite, en effet, qu’il est possible, en quelques semaines, de suspendre partout dans le monde et au même moment, un système économique dont on nous disait jusqu’ici qu’il était impossible à ralentir ou à rediriger. À tous les arguments des écologiques sur l’infléchissement de nos modes de vie, on opposait toujours l’argument de la force irréversible du « train du progrès » que rien ne pouvait faire sortir de ses rails, « à cause », disait-on, « de la globalisation ». Or, c’est justement son caractère globalisé qui rend si fragile ce fameux développement, susceptible au contraire de freiner puis de s’arrêter d’un coup.

    En effet, il n’y a pas que les multinationales ou les accords commerciaux ou internet ou les tour operators pour globaliser la planète : chaque entité de cette même planète possède une façon bien à elle d’accrocher ensemble les autres éléments qui composent, à un moment donné, le collectif. Cela est vrai du CO2 qui réchauffe l’atmosphère globale par sa diffusion dans l’air ; des oiseaux migrateurs qui transportent de nouvelles formes de grippe ; mais cela est vrai aussi, nous le réapprenons douloureusement, du coronavirus dont la capacité à relier « tous les humains » passe par le truchement apparemment inoffensif de nos divers crachotis. A globalisateur, globalisateur et demi : question de resocialiser des milliards d’humains, les microbes se posent un peu là !

    Cette pause soudaine dans le système de production globalisée, il n’y a pas que les écologistes pour y voir une occasion formidable d’avancer leur programme d’atterrissage.
    D’où cette découverte incroyable : il y avait bien dans le système économique mondial, caché de tous, un signal d’alarme rouge vif avec une bonne grosse poignée d’acier trempée que les chefs d’État, chacun a son tour, pouvaient tirer d’un coup pour stopper « le train du progrès » dans un grand crissement de freins. Si la demande de virer de bord à 90 degrés pour atterrir sur terre paraissait encore en janvier une douce illusion, elle devient beaucoup plus réaliste : tout automobiliste sait que pour avoir une chance de donner un grand coup de volant salvateur sans aller dans le décor, il vaut mieux avoir d’abord ralenti...

    Malheureusement, cette pause soudaine dans le système de production globalisée, il n’y a pas que les écologistes pour y voir une occasion formidable d’avancer leur programme d’atterrissage. Les globalisateurs, ceux qui depuis le mitan du XXe siècle ont inventé l’idée de s’échapper des contraintes planétaires, eux aussi, y voient une chance formidable de rompre encore plus radicalement avec ce qui reste d’obstacles à leur fuite hors du monde. L’occasion est trop belle, pour eux, de se défaire du reste de l’État providence, du filet de sécurité des plus pauvres, de ce qui demeure encore des réglementations contre la pollution, et, plus cyniquement, de se débarrasser de tous ces gens surnuméraires qui encombrent la planète[1].

    N’oublions pas, en effet, que l’on doit faire l’hypothèse que ces globalisateurs sont conscients de la mutation écologique et que tous leurs efforts, depuis cinquante ans, consistent en même temps à nier l’importance du changement climatique, mais aussi à échapper à ses conséquences en constituant des bastions fortifiés de privilèges qui doivent rester inaccessibles à tous ceux qu’il va bien falloir laisser en plan. Le grand rêve moderniste du partage universel des « fruits du progrès », ils ne sont pas assez naïfs pour y croire, mais, ce qui est nouveau, ils sont assez francs pour ne même pas en donner l’illusion. Ce sont eux qui s’expriment chaque jour sur Fox News et qui gouvernent tous les États climato-sceptiques de la planète de Moscou à Brasilia et de New Delhi à Washington en passant par Londres.

    Si tout est arrêté, tout peut être remis en cause.
    Ce qui rend la situation actuelle tellement dangereuse, ce n’est pas seulement les morts qui s’accumulent chaque jour davantage, c’est la suspension générale d’un système économique qui donne donc à ceux qui veulent aller beaucoup plus loin dans la fuite hors du monde planétaire, une occasion merveilleuse de « tout remettre en cause ». Il ne faut pas oublier que ce qui rend les globalisateurs tellement dangereux, c’est qu’ils savent forcément qu’ils ont perdu, que le déni de la #mutation_climatique ne peut pas durer indéfiniment, qu’il n’y a plus aucune chance de réconcilier leur « développement » avec les diverses enveloppes de la planète dans laquelle il faudra bien finir par insérer l’économie. C’est ce qui les rend prêts à tout tenter pour extraire une dernière fois les conditions qui vont leur permettre de durer un peu plus longtemps et de se mettre à l’abri eux et leurs enfants. « L’arrêt de monde », ce coup de frein, cette pause imprévue, leur donne une occasion de fuir plus vite et plus loin qu’ils ne l’auraient jamais imaginé.[2] Les révolutionnaires, pour le moment, ce sont eux.

    C’est là que nous devons agir. Si l’occasion s’ouvre à eux, elle s’ouvre à nous aussi. Si tout est arrêté, tout peut être remis en cause, infléchi, sélectionné, trié, interrompu pour de bon ou au contraire accéléré. L’inventaire annuel, c’est maintenant qu’il faut le faire. A la demande de bon sens : « Relançons le plus rapidement possible la production », il faut répondre par un cri : « Surtout pas ! ». La dernière des choses à faire serait de reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant.

    Par exemple, l’autre jour, on présentait à la télévision un fleuriste hollandais, les larmes aux yeux, obligé de jeter des tonnes de tulipes prête à l’envoi qu’il ne pouvait plus expédier par avion dans le monde entier faute de client. On ne peut que le plaindre, bien sûr ; il est juste qu’il soit indemnisé. Mais ensuite la caméra reculait montrant que ses tulipes, il les fait pousser hors sol sous lumière artificielle avant de les livrer aux avions cargo de Schiphol dans une pluie de kérosène ; de là, l’expression d’un doute : « Mais est-il bien utile de prolonger cette façon de produire et de vendre ce type de fleurs ? ».

    Nous devenons d’efficaces interrupteurs de globalisation.
    De fil en aiguille, si nous commençons, chacun pour notre compte, à poser de telles questions sur tous les aspects de notre système de production, nous devenons d’efficaces interrupteurs de globalisation – aussi efficaces, millions que nous sommes, que le fameux coronavirus dans sa façon bien à lui de globaliser la planète. Ce que le virus obtient par d’humbles crachotis de bouches en bouches – la suspension de l’économie mondiale –, nous commençons à l’imaginer par nos petits gestes insignifiants mis, eux aussi, bout à bout : à savoir la suspension du système de production. En nous posant ce genre de questions, chacun d’entre nous se met à imaginer des gestes barrières mais pas seulement contre le virus : contre chaque élément d’un mode de production dont nous ne souhaitons pas la reprise.

    C’est qu’il ne s’agit plus de reprendre ou d’infléchir un système de production, mais de #sortir_de_la_production comme principe unique de rapport au monde. Il ne s’agit pas de révolution, mais de dissolution, pixel après pixel. Comme le montre Pierre Charbonnier, après cent ans de socialisme limité à la seule redistribution des bienfaits de l’économie, il serait peut-être temps d’inventer un socialisme qui conteste la production elle-même. C’est que l’injustice ne se limite pas à la seule redistribution des fruits du progrès, mais à la façon même de faire fructifier la planète. Ce qui ne veut pas dire décroître ou vivre d’amour ou d’eau fraîche, mais apprendre à sélectionner chaque segment de ce fameux système prétendument irréversible, de mettre en cause chacune des connections soi-disant indispensable, et d’éprouver de proche en proche ce qui est désirable et ce qui a cessé de l’être.

    D’où l’importance capitale d’utiliser ce temps de confinement imposé pour décrire, d’abord chacun pour soi, puis en groupe, ce à quoi nous sommes attachés ; ce dont nous sommes prêts à nous libérer ; les chaînes que nous sommes prêts à reconstituer et celles que, par notre comportement, nous sommes décidés à interrompre.[3] Les globalisateurs, eux, semblent avoir une idée très précise de ce qu’ils veulent voir renaître après la reprise : la même chose en pire, industries pétrolières et bateaux de croisière géants en prime. C’est à nous de leur opposer un contre-inventaire. Si en un mois ou deux, des milliards d’humains sont capables, sur un coup de sifflet, d’apprendre la nouvelle « distance sociale », de s’éloigner pour être plus solidaires, de rester chez soi pour ne pas encombrer les hôpitaux, on imagine assez bien la puissance de transformation de ces nouveaux gestes barrières dressés contre la reprise à l’identique, ou pire, contre un nouveau coup de butoir de ceux qui veulent échapper pour de bon à l’attraction terrestre.

    Un outil pour aider au discernement

    Comme il est toujours bon de lier un argument à des exercices pratiques, proposons aux lecteurs d’essayer de répondre à ce petit inventaire. Il sera d’autant plus utile qu’il portera sur une expérience personnelle directement vécue. Il ne s’agit pas seulement d’exprimer une opinion qui vous viendrait à l’esprit, mais de décrire une situation et peut-être de la prolonger par une petite enquête. C’est seulement par la suite, si vous vous donnez les moyens de combiner les réponses pour composer le paysage créé par la superposition des descriptions, que vous déboucherez sur une expression politique incarnée et concrète — mais pas avant.

    Attention : ceci n’est pas un questionnaire, il ne s’agit pas d’un sondage. C’est une aide à l’auto-description*.

    Il s’agit de faire la liste des activités dont vous vous sentez privées par la crise actuelle et qui vous donne la sensation d’une atteinte à vos conditions essentielles de subsistance. Pour chaque activité, pouvez-vous indiquer si vous aimeriez que celles-ci reprennent à l’identique (comme avant), mieux, ou qu’elles ne reprennent pas du tout. Répondez aux questions suivantes :

    Question 1 : Quelles sont les activités maintenant suspendues dont vous souhaiteriez qu’elles ne reprennent pas ?

    Question 2 : Décrivez a) pourquoi cette activité vous apparaît nuisible/ superflue/ dangereuse/ incohérente ; b) en quoi sa disparition/ mise en veilleuse/ substitution rendrait d’autres activités que vous favorisez plus facile/ plus cohérente ? (Faire un paragraphe distinct pour chacune des réponses listées à la question 1.)

    Question 3 : Quelles mesures préconisez-vous pour que les ouvriers/ employés/ agents/ entrepreneurs qui ne pourront plus continuer dans les activités que vous supprimez se voient faciliter la transition vers d’autres activités ?

    Question 4 : Quelles sont les activités maintenant suspendues dont vous souhaiteriez qu’elles se développent/ reprennent ou celles qui devraient être inventées en remplacement ?

    Question 5 : Décrivez a) pourquoi cette activité vous apparaît positive ; b) comment elle rend plus faciles/ harmonieuses/ cohérentes d’autres activités que vous favorisez ; et c) permettent de lutter contre celles que vous jugez défavorables ? (Faire un paragraphe distinct pour chacune des réponses listées à la question 4.)

    Question 6 : Quelles mesures préconisez-vous pour aider les ouvriers/ employés/ agents/ entrepreneurs à acquérir les capacités/ moyens/ revenus/ instruments permettant la reprise/ le développement/ la création de cette activité ?

    (Trouvez ensuite un moyen pour comparer votre description avec celle d’autres participants. La compilation puis la superposition des réponses devraient dessiner peu à peu un paysage composé de lignes de conflits, d’alliances, de controverses et d’oppositions.)

    [1] Voir l’article sur les lobbyistes déchainés aux Etats-Unis par Matt Stoller, « The coronavirus relief bill could turn into a corporate coup if we aren’t careful », The Guardian, 24.03.20.

    [2] Danowski, Deborah, de Castro, Eduardo Viveiros, « L’arrêt de monde », in De l’univers clos au monde infini (textes réunis et présentés). Ed. Hache, Emilie. Paris, Editions Dehors, 2014. 221-339.

    [3] L’auto-description reprend la procédure des nouveaux cahiers de doléance suggérés dans Bruno Latour, Où atterrir ? Comment s’orienter en politique. Paris, La Découverte, 2017 et développé depuis par le consortium Où atterrir http://www.bruno-latour.fr/fr/node/841.html

    *L’auto-description reprend la procédure des nouveaux cahiers de doléance suggérés dans Bruno Latour, Où atterrir ? Comment s’orienter en politique. Paris : La Découverte, 2017 et développé depuis par un groupe d’artistes et de chercheurs.

    #l'après #attachement #écologie #alliances

  • Le garçon porcher, La princesse au petit pois et Le costume neuf de l’empereur, trois contes d’Hans Christian Andersen

    https://www.franceculture.fr/emissions/lectures-denfance/le-garcon-porcher-la-princesse-au-petit-pois-et-le-costume-neuf-de

    Quelles sont vos premières lectures, vos lectures d’enfance ? C’est la question posée par la réalisatrice Marguerite Gateau à trente comédiens en 1988. Cette collection toute simple a un double mérite : Elle s’entend comme une série de rencontres avec des comédiens et comédiennes que nous aimons ou avons aimés, dont les voix nous ravissent. Et elle nous replonge dans nos propres souvenirs de lectures. S’il existe une mémoire collective, c’est peut-être celle de l’enfance, constituée de toute une littérature transmise de génération en génération. Et l’on s’étonnera d’entendre parler d’une époque où l’on se cachait pour lire, le soir, sous les couvertures. La lampe électrique est l’héroïne de cette collection qui s’entend aussi comme la trace d’une pratique et d’une époque, celle où l’on cherchait tout dans les livres. Cette collection s’adresse aux adultes nostalgiques et aux enfants en quête de belles histoires. La collection sera suivie en fin d’été par une série de lectures de contes d’Oscar Wilde et de contes du monde entier

    #confinement_avec_des_enfants #sortir_des_écrans

  • Sortir du capitalisme - Une analyse critique des idées d’#Étienne_Chouard
    http://sortirducapitalisme.fr/211-une-analyse-critique-des-idees-d-etienne-chouard

    Une analyse critique d’un porte-voix des idées communes au populisme de gauche et au populisme d’extrême-droite, Étienne Chouard, soutien de François Asselineau (#UPR) aux dernières présidentielles et de Trump au cours de sa campagne électorale. Une analyse notamment de son populisme transversal, de son confusionnisme, de son #conspirationnisme, de son démocratisme-citoyenniste et de son « anti-impérialisme » - avec Armand Paris, co-animateur de Sortir du capitalisme.

    Avec une présentation critique d’Étienne Chouard et de son parcours, une analyse de son populisme transversal comme rencontre du nationalisme-étatisme « degôche » et de l’extrême-droite, une histoire du populisme transversal et sa transformation #fasciste en France (1880-1940), et enfin une critique de son confusionnisme autour du « fascisme » et une explication historique de celui-ci [1ère partie, 50 minutes]. Avec également une analyse critique de sa théorie monétaire conspirationniste-souverainiste, une démonstration de son « #antisémitisme structurel » (comme grille de lecture conspirationniste de l’histoire) et une évocation de son « anti-impérialisme » pro-russe. Avec, enfin, une analyse critique de son démocratisme comme formalisme s’opposant aux luttes, comme moralisme vain, comme interclassisme au profit des classes moyennes et comme fétichisme, et quelques excursus sur sa critique de l’antiracisme, son idée d’une « gauchisation » du FN et son apologie des frontières [2ème partie, 50 minutes].

  • Éloge des communs
    http://www.francoisdebeaulieu.fr/eloge-des-communs

    Il faut souligner à quel point la « paresse » et « l’esprit routinier » des paysans bretons ont pu être stigmatisés par les brillants esprits ne comprenant rien au subtil agrosystème des landes et aux valeurs profondes de la communauté paysanne. La sociologue Martine Ségalen a avancé à ce sujet la très intéressante hypothèse « d’une société à finalité non productiviste où l’économie et le social sont mêlés ».

    En fait, le refus de partager et de défricher les landes aurait eu au moins autant de profondes raisons socioculturelles que technico-économiques. Dans son livre Stone Age Economics (1972), traduit en français sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance, l’anthropologue Marshall Sahlins (né en 1930) a souligné que les économies primitives avaient constitué de véritables sociétés d’abondance où le travail contraint était réduit à sa plus simple expression.

    Pour seul exemple résumant l’état d’esprit des sociétés de chasseurs-cueilleurs, cette réponse d’un nomade à qui l’on proposait de se sédentariser en lui offrant graines, terre et outils : « Pourquoi consacrer plus de temps à la production de nourriture alors qu’il y a tant de noix mongo-mongo de par le monde ». Un aliment abondant dans la nature offre les moyens de la résilience nécessaire. De même, le système économique qui s’est épanoui au XVe siècle avec l’introduction du blé noir garantissant la base de l’alimentation dans un système d’élevage fondé sur le pâturage extensif, laisse deviner une forme d’équilibre propice aux productions culturelles. Les cultures d’exportation, blé et toiles de lin et de chanvre, venant en complément et assurant les productions de prestige (enclos paroissiaux) sans déstabiliser les bases profondes de la société. Il faut peut-être se rendre à l’évidence : les paysans bretons étaient parfaitement conscients du fait que le défrichement des landes leur imposait de changer de vie alors qu’ils n’en avaient aucun désir.

    Mais la question du partage des terres ouvre sur bien d’autres perspectives que nous ne pourrons traiter ici. Nous avions relevé la déclaration du premier préfet d’Ille-et-Vilaine, Nicolas-Yves Borie, qui écrivait en 1801 que « l’état de communauté entraîne la destruction ». C’est à peu de choses près la thèse qu’a défendu en 1968 le biologiste Garrett Hardin (1915-2003) dans la revue Science sous le titre « La tragédie des communs » (The Tragedy of the Commons). L’idée de Garrett Hardin est que « les communs » (qui pour lui intègrent les zones de pâturage mais aussi les parcs publics, les réserves naturelles, la sécurité sociale et même l’air que l’on respire) font l’objet d’une surexploitation par chaque individu aux dépends des autres afin de maximiser son profit. Seul le régime de la propriété privée est aux yeux de l’écologue américain en mesure de préserver la durabilité des ressources. La polémique ouverte par ce texte qui apportait de l’eau au moulin néolibéral en construction est au cœur d’un débat toujours actuel. Il a, en effet, contribué à relancer la réflexion concernant les communs voire, depuis quelques années, « le commun », incluant aussi, par analogie, le champ d’Internet. De très nombreux auteurs appuient leur réflexion sur le mouvement des enclosures en Grande-Bretagne qui a marqué la pensée économique, sociale et politique depuis le XVIIIe siècle. Même un ouvrage récent comme Commun, essai sur la révolution au XXIe siècle écrit par le philosophe Pierre Dardot et le sociologue Christian Laval, ne cite aucun exemple français.

    On aura compris, espérons-le, qu’il y a dans l’histoire des landes de Bretagne la matière pour mieux appréhender le fonctionnement d’autres modèles sociaux que ceux qui font la part belle à un État tout-puissant ou à un marché totalement libéré. C’est ce que suggère Grégory Quenet dans son ouvrage Qu’est-ce que l’histoire environnementale ? quand il affirme que « la gestion collective offre de nombreux exemples historiques d’une gestion soutenable plus efficace que la propriété privée ». Souvenons-nous, par exemple, du procès concernant les landes de Lanveur à Languidic ; il illustre parfaitement le fait que l’usage des communs relève essentiellement d’un droit non-écrit et se fonde sur sur un savoir-vivre populaire qui est le meilleur gardien de la durabilité du patrimoine commun. Les « pauvres de la paroisse » ne sont pas d’égoïstes rapaces qui raclent jusqu’à la roche les maigres landes dont ils peuvent disposer alors que leur besoin en mottes pour faire du fumier ou du feu est sans aucun doute important. Ils sont en fait les gardiens du système menacé par un individu qui, précisément, fonde son pillage irréversible en invoquant le droit du propriétaire du sol. Le commun, c’est d’abord une volonté de vivre ensemble, d’avoir un avenir et de renforcer périodiquement les liens des hommes entre eux. L’écobuage et la fête qui s’y déploie sont précisément, comme nous l’avons dit, l’occasion de renforcer les liens autour d’un moment très particulier d’appropriation privative temporaire. Le groupe social contrôle et autorise.

    Francois de Beaulieu

    #communs #développement_durable #sortir_de_l'économie

    • New figures reveal at least 449 homeless deaths in UK in the last year

      On the streets, in a hospital, a hostel or a B&B: across the UK the deaths of people without a home have gone unnoticed.

      Tonight we’re attempting to shed new light on a hidden tragedy.

      Research by the Bureau of Investigative Journalism suggests at least 449 homeless people have died in the UK in the last year – at least 65 of them on the streets.

      The homeless charity Crisis says the figures are “deeply shocking”. They want such deaths to be better investigated and recorded.

      https://www.channel4.com/news/new-figures-reveal-at-least-449-homeless-deaths-in-uk-in-the-last-year

      #statistiques #chiffres

    • “A national scandal”: 449 people died homeless in the last year

      A grandmother who made potted plant gardens in shop doorways, found dead in a car park. A 51-year-old man who killed himself the day before his temporary accommodation ran out. A man who was tipped into a bin lorry while he slept.

      These tragic stories represent just a few of at least 449 people who the Bureau can today reveal have died while homeless in the UK in the last 12 months - more than one person per day.

      After learning that no official body counted the number of homeless people who have died, we set out to record all such deaths over the course of one year. Working with local journalists, charities and grassroots outreach groups to gather as much information as possible, the Bureau has compiled a first-of-its-kind database which lists the names of the dead and more importantly, tells their stories.

      The findings have sparked outrage amongst homeless charities, with one expert calling the work a “wake-up call to see homelessness as a national emergency”.

      Our investigation has prompted the Office for National Statistics to start producing its own figure on homeless deaths.

      We found out about the deaths of hundreds of people, some as young as 18 and some as old as 94. They included a former soldier, a quantum physicist, a travelling musician, a father of two who volunteered in his community, and a chatty Big Issue seller. The true figure is likely to be much higher.

      Some were found in shop doorways in the height of summer, others in tents hidden in winter woodland. Some were sent, terminally ill, to dingy hostels, while others died in temporary accommodation or hospital beds. Some lay dead for hours, weeks or months before anyone found them. Three men’s bodies were so badly decomposed by the time they were discovered that forensic testing was needed to identify them.

      They died from violence, drug overdoses, illnesses, suicide and murder, among other reasons. One man’s body showed signs of prolonged starvation.

      “A national disgrace”

      Charities and experts responded with shock at the Bureau’s findings. Howard Sinclair, St Mungo’s chief executive, said: “These figures are nothing short of a national scandal. These deaths are premature and entirely preventable.”

      “This important investigation lays bare the true brutality of our housing crisis,” said Polly Neate, CEO of Shelter. “Rising levels of homelessness are a national disgrace, but it is utterly unforgivable that so many homeless people are dying unnoticed and unaccounted for.”
      “This important investigation lays bare the true brutality of our housing crisis"

      Our data shows homeless people are dying decades younger than the general population. The average age of the people whose deaths we recorded was 49 for men and 53 for women.

      “We know that sleeping rough is dangerous, but this investigation reminds us it’s deadly,” said Jon Sparkes, chief executive of Crisis. “Those sleeping on our streets are exposed to everything from sub-zero temperatures, to violence and abuse, and fatal illnesses. They are 17 times more likely to be a victim of violence, twice as likely to die from infections, and nine times more likely to commit suicide.”

      The Bureau’s Dying Homeless project has sparked widespread debate about the lack of data on homeless deaths.

      Responding to our work, the Office for National Statistics (ONS) has now confirmed that it will start compiling and releasing its own official estimate - a huge step forward.

      For months the ONS has been analysing and cross-checking the Bureau’s database to create its own methodology for estimating homeless deaths, and plans to produce first-of-their-kind statistics in December this year.

      A spokesperson said the information provided by the Bureau “helps us develop the most accurate method of identifying all the deaths that should be counted.”
      Naming the dead

      Tracking homeless deaths is a complex task. Homeless people die in many different circumstances in many different places, and the fact they don’t have a home is not recorded on death certificates, even if it is a contributing factor.

      Click here to explore the full project

      There are also different definitions of homelessness. We used the same definition as that used by homeless charity Crisis; it defines someone as homeless if they are sleeping rough, or in emergency or temporary accommodation such as hostels and B&Bs, or sofa-surfing. In Northern Ireland, we were only able to count the deaths of people registered as officially homeless by the Housing Executive, most of whom were in temporary accommodation while they waited to be housed.

      For the past nine months we have attended funerals, interviewed family members, collected coroners’ reports, spoken to doctors, shadowed homeless outreach teams, contacted soup kitchens and hostels and compiled scores of Freedom of Information requests. We have scoured local press reports and collaborated with our Bureau Local network of regional journalists across the country. In Northern Ireland we worked with The Detail’s independent journalism team to find deaths there.

      Of the 449 deaths in our database, we are able to publicly identify 138 people (we withheld the identity of dozens more at the request of those that knew them).

      Of the cases in which we were able to find out where people died, more than half of the deaths happened on the streets.

      These included mother-of-five Jayne Simpson, who died in the doorway of a highstreet bank in Stafford during the heatwave of early July. In the wake of her death the local charity that had been working with her, House of Bread, started a campaign called “Everyone knows a Jayne”, to try to raise awareness of how easy it is to fall into homelessness.

      Forty-one-year-old Jean Louis Du Plessis also died on the streets in Bristol. He was found in his sleeping bag during the freezing weather conditions of Storm Eleanor. At his inquest the coroner found he had been in a state of “prolonged starvation”.

      Russell Lane was sleeping in an industrial bin wrapped in an old carpet when it was tipped into a rubbish truck in Rochester in January. He suffered serious leg and hip injuries and died nine days later in hospital. He was 48 years old.

      In other cases people died while in temporary accommodation, waiting for a permanent place to call home. Those included 30-year-old John Smith who was found dead on Christmas Day, in a hostel in Chester.

      Or James Abbott who killed himself in a hotel in Croydon in October, the day before his stay in temporary accommodation was due to run out. A report from Lambeth Clinical Commissioning Group said: “He [Mr Abbott] said his primary need was accommodation and if this was provided he would not have an inclination to end his life.” We logged two other suicides amongst the deaths in the database.

      Many more homeless people were likely to have died unrecorded in hospitals, according to Alex Bax, CEO of Pathways, a homeless charity that works inside several hospitals across England. “Deaths on the street are only one part of the picture,” he said. “Many homeless people also die in hospital and with the right broad response these deaths could be prevented.”
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      Rising levels of homelessness

      The number of people sleeping rough has doubled in England and Wales in the last five years, according to the latest figures, while the number of people classed as officially homeless has risen by 8%.

      In Scotland the number of people applying to be classed as homeless rose last year for the first time in nine years. In Northern Ireland the number of homeless people rose by a third between 2012 and 2017.

      Analysis of government figures also shows the number of people housed in bed and breakfast hotels in England and Wales increased by a third between 2012 and 2018, with the number of children and pregnant women in B&Bs and hostels rising by more than half.

      “Unstable and expensive private renting, crippling welfare cuts and a severe lack of social housing have created this crisis,” said Shelter’s Neate. “To prevent more people from having to experience the trauma of homelessness, the government must ensure housing benefit is enough to cover the cost of rents, and urgently ramp up its efforts to build many more social homes.”

      The sheer scale of people dying due to poverty and homelessness was horrifying, said Crisis chief executive Sparkes.“This is a wake-up call to see homelessness as a national emergency,” he said.

      Breaking down the data

      Across our dataset, 69% of those that died were men and 21% were women (for the remaining 10% we did not have their gender).

      For those we could identify, their ages ranged between 18 and 94.

      At least nine of the deaths we recorded over the year were due to violence, including several deaths which were later confirmed to be murders.

      Over 250 were in England and Wales, in part because systems to count in London are better developed than elsewhere in the UK.

      London was the location of at least 109 deaths. The capital has the highest recorded rough sleeper count in England, according to official statistics, and information on the well-being of those living homeless is held in a centralised system called CHAIN. This allowed us to easily record many of the deaths in the capital although we heard of many others deaths in London that weren’t part of the CHAIN data.

      In Scotland, we found details of 42 people who died in Scotland in the last year, but this is likely a big underestimate. Many of the deaths we registered happened in Edinburgh, while others were logged from Glasgow, the Shetland Islands and the Outer Hebrides.
      “We know that sleeping rough is dangerous, but this investigation reminds us it’s deadly”

      Working with The Detail in Northern Ireland, we found details of 149 people who died in the country. Most died while waiting to be housed by the country’s Housing Executive - some may have been in leased accommodation while they waited, but they were officially classed as homeless.

      “Not only will 449 families or significant others have to cope with their loss, they will have to face the injustice that their loved one was forced to live the last days of their life without the dignity of a decent roof over their head, and a basic safety net that might have prevented their death,” Sparkes from Crisis. No one deserves this.”

      A spokesperson from the Ministry of Housing, Communities and Local Government said:

      “Every death of someone sleeping rough on our streets is one too many and we take this matter extremely seriously.

      “We are investing £1.2bn to tackle all forms of homelessness, and have set out bold plans backed by £100m in funding to halve rough sleeping by 2022 and end it by 2027."


      https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2018-10-08/homelessness-a-national-scandal?token=ssTw9Mg2I2QU4AYduMjt3Ny
      #noms #donner_un_nom #sortir_de_l'anonymat

    • Homelessness kills: Study finds third of homeless people die from treatable conditions

      Nearly a third of homeless people die from treatable conditions, meaning hundreds of deaths could potentially have been prevented, a major new study shows.

      The research by University College London (UCL), which was exclusively shared with the Bureau, also shows that homeless people are much more likely to die from certain conditions than even the poorest people who have a place to live.

      The findings come as the final count from our Dying Homeless project shows an average of 11 homeless people a week have died in the UK in the last 18 months. We have been collecting data dating back to October 2017 and telling the stories of those who have died on the streets or in temporary accommodation; our tally now stands at 796 people. Of those people we know the age of, more than a quarter were under 40 when then they died.

      While many might assume hypothermia or drug and alcohol overdoses kill the majority of homeless people, this latest research by UCL shows that in fact most homeless people die from illnesses. Nearly a third of the deaths explored by UCL were from treatable illnesses like tuberculosis, pneumonia or gastric ulcers which could potentially have improved with the right medical care.

      In February 2018, 48-year old Marcus Adams died in hospital after suffering from tuberculosis. The same year, 21 year old Faiza died in London, reportedly of multi-drug resistant pulmonary tuberculosis. Just before Christmas in 2017, 48-year-old former soldier Darren Greenfield died from an infection and a stroke in hospital. He had slept rough for years after leaving the army.

      “To know that so many vulnerable people have died of conditions that were entirely treatable is heartbreaking,” said Matthew Downie, Director of Policy and External Affairs at Crisis. The government should make sure all homeless deaths were investigated to see if lessons could be learned, he said.

      “But ultimately, 800 people dying homeless is unacceptable - we have the solutions to ensure no one has to spend their last days without a safe, stable roof over their head.
      “To know that so many vulnerable people have died of conditions that were entirely treatable is heartbreaking”

      “By tackling the root causes of homelessness, like building the number of social homes we need and making sure our welfare system is there to support people when they fall on hard times, governments in England, Scotland and Wales can build on the positive steps they’ve already taken to reduce and ultimately end homelessness.”
      Twice as likely to die of strokes

      Academics at UCL explored nearly 4,000 in-depth medical records for 600 people that died in English hospitals between 2013 and 2016 who were homeless when they were admitted. They compared them to the deaths of a similar group of people (in terms of age and sex) who had somewhere to live but were in the lowest socio-economic bracket.

      The research gives unprecedented insight into the range of medical causes of homeless deaths, and provides yet another reminder of how deadly homelessness is.

      The homeless group was disproportionately affected by cardiovascular disease, which includes strokes and heart disease. The researchers found homeless people were twice as likely to die of strokes as the poorest people who had proper accommodation.

      A fifth of the 600 deaths explored by UCL were caused by cancer. Another fifth died from digestive diseases such as intestinal obstruction or pancreatitis.

      Our database shows homeless people dying young from cancers, such as Istvan Kakas who died aged 52 in a hospice after battling leukaemia.

      Istvan, who sold The Big Issue, had received a heroism award from the local mayor after he helped save a man and his daughter from drowning. Originally from Hungary, he had previously worked as a chef under both Gordon Ramsay and Michael Caines.

      Rob Aldridge, lead academic on the UCL team, told the Bureau: “Our research highlights a failure of the health system to care for this vulnerable group in a timely and appropriate manner.”

      “We need to identify homeless individuals at risk earlier and develop models of care that enable them to engage with interventions proven to either prevent or improve outcomes for early onset chronic disease.”

      Of the deaths we have logged in the UK 78% were men, while 22% were female (of those where the gender was known). The average age of death for men was 49 years old and 53 years old for women.

      “It is easy for them to get lost in the system and forgotten about”
      The spread of tuberculosis

      In Luton, Paul Prosser from the NOAH welfare centre has seen a worrying prevalence of tuberculosis, particularly amongst the rough sleeping migrant community. A service visits the centre three times a year, screening for TB. “Last time they came they found eight people with signs of the illness, that’s really concerning,” said Prosser.

      “There are a lot of empty commercial properties in Luton and you find large groups of desperate homeless people, often migrants, squatting in them. It is easy for them to get lost in the system and forgotten about and then, living in such close quarters, that is when the infection can spread.”

      “When people dip in and out of treatment that is when they build a resistance to the drugs,” Prosser added. “Some of these people are leading chaotic lives and if they are not engaging that well with the treatment due to having nowhere to live then potentially that is when they become infectious.”

      One man NOAH was helping, Robert, died in mid-2017 after moving from Luton to London. The man, originally from Romania, had been suffering from TB for a long time but would only access treatment sporadically. He was living and working at a car-wash, as well as rough sleeping at the local airport.

      Making them count

      For the last year the Bureau has been logging the names and details of people that have died homeless since October 1, 2017. We started our count after discovering that no single body or organisation was recording if and when people were dying while homeless.

      More than 80 local news stories have been written about the work and our online form asking for details of deaths has been filled in more than 140 times.

      Our work and #MakeThemCount hashtag called for an official body to start collecting this vital data, and we were delighted to announce last October that the Office for National Statistics is now collating these figures. We opened up our database to ONS statisticians to help them develop their methodology.

      We also revealed that local authority reviews into homeless deaths, which are supposed to take place, were rarely happening. Several councils, including Brighton & Hove, Oxford, Malvern and Leeds have now said they will undertake their own reviews into deaths in their area, while others, such as Haringey, have put in place new measures to log how and when people die homeless.

      Councillor Emina Ibrahim, Haringey Council’s Cabinet Member for Housing, told the Bureau: “The deaths of homeless people are frequently missed in formal reviews, with their lives unremembered. Our new procedure looks to change that and will play an important part in helping us to reduce these devastating and avoidable deaths.”

      Members of the public have also come together to remember those that passed away. In the last year there have been protests in Belfast, Birmingham and Manchester, memorial services in Brighton, Luton and London, and physical markers erected in Long Eaton and Northampton. Last week concerned citizens met in Oxford to discuss a spate of homeless deaths in the city.

      In a response to the scale of the deaths, homeless grassroots organisation Streets Kitchen are now helping to organise a protest and vigil which will take place later this week, in London and Manchester.

      After a year of reporting on this issue, the Bureau is now happy to announce we are handing over the counting project to the Museum of Homelessness, an organisation which archives, researches and presents information and stories on homelessness.
      “The sheer number of people who are dying whilst homeless, often avoidably, is a national scandal”

      The organisation’s co-founder Jess Turtle said they were honoured to be taking on this “massively important” work.

      “The sheer number of people who are dying whilst homeless, often avoidably, is a national scandal,” she said. “Museum of Homelessness will continue to honour these lives and we will work with our community to campaign for change as long as is necessary.”

      Matt Downie from Crisis said the Bureau’s work on the issue had achieved major impact. “As it comes to an end, it is difficult to overstate the importance of the Dying Homeless Project, which has shed new light on a subject that was ignored for too long,” he said. “It is an encouraging step that the ONS has begun to count these deaths and that the stories of those who have so tragically lost their lives will live on through the Museum of Homelessness.”

      The government has pledged to end rough sleeping by 2027, and has pledged £100m to try to achieve that goal, as part of an overall £1.2bn investment into tackling homelessness.

      “No one is meant to spend their lives on the streets, or without a home to call their own,” said Communities Secretary James Brokenshire. “Every death on our streets is too many and it is simply unacceptable to see lives cut short this way.”

      “I am also committed to ensuring independent reviews into the deaths of rough sleepers are conducted, where appropriate – and I will be holding local authorities to account in doing just that.”

      https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2019-03-11/homelessness-kills

      #statistiques #chiffres #mortalité

    • Homeless Link responds to Channel 4 report on homeless deaths

      Today, The Bureau Investigative of Journalism released figures that revealed almost 800 people who are homeless have died over the last 18 months, which is an average of 11 every week. The report also shows that a third (30%) of the homeless deaths were from treatable conditions that could have improved with the right medical care.
      Many other deaths in the study, beyond that third, were from causes like suicide and homicide.

      Responding Rick Henderson, Chief Executive of Homeless Link, said: “These figures bring to light the shocking inequalities that people who experience homelessness face. People are dying on our streets and a significant number of them are dying from treatable or preventable health conditions.

      “We must address the fact that homelessness is a key health inequality and one of the causes of premature death. People who are experiencing homelessness struggle to access our health services. Core services are often too exclusionary or inflexible for people who are homeless with multiple and complex needs. This means people aren’t able to access help when they need it, instead being forced to use A&E to “patch up” their conditions before being discharged back to the streets. Services need to be accessible, for example by expanding walk-in primary care clinics or offering longer GP appointment times to deal with people experiencing multiple needs. We also need to expand specialist health services for people who are homeless to stop people falling through the gaps.

      “This research also highlights the other causes of death that people who are homeless are more likely to experience. Research shows that people who are homeless are over nine times more likely to take their own life than the general population and 17 times more likely to be the victims of violence.

      “Homeless Link is calling on the Government in its upcoming Prevention Green Paper to focus on addressing these inequalities, start to tackle the structural causes of homelessness, and make sure everyone has an affordable, healthy and safe place to call home and the support they need to keep it.”

      https://www.homeless.org.uk/connect/news/2019/mar/11/homeless-link-responds-to-channel-4-report-on-homeless-deaths

  • Oho... je me rends compte que je n’ai rien mis sur seenthis concernant l’#opération_papyrus qui a cours à #Genève...
    Voici un article récent sur cette opération de #régularisation des #sans-papiers. Je mettrai en commentaire les photos de Alberto Campi, qui a couvert l’événement pour La Cité...

    A Genève, les effets inattendus de l’opération Papyrus

    Une ressortissante brésilienne invoquait les critères du projet de régularisation des clandestins pour obtenir la prolongation de son séjour légal en Suisse. La Chambre administrative de la Cour de justice lui donne raison

    https://www.letemps.ch/suisse/2017/09/11/geneve-effets-inattendus-loperation-papyrus
    #suisse

  • Les écologistes dénoncent un passage en force d’EDF et #Areva pour faire homologuer la cuve défectueuse de Flamanville
    http://multinationales.org/Les-ecologistes-denoncent-un-passage-en-force-d-EDF-et-Areva-pour-f

    C’est une affaire qui empoisonne la filière #nucléaire française depuis des mois : la découverte de défauts dans l’acier de la cuve du futur réacteur EPR de Flamanville, ainsi que dans de nombreuses autres pièces forgées au Creusot. Après bien des délais, l’Autorité de sûreté nucléaire pourrait rendre, fin juin, un premier avis favorable à #EDF et Areva, ouvrant la voie à l’inauguration du réacteur EPR de Flamanville en 2019. Les écologistes dénoncent les pressions exercées sur l’Autorité par le lobby nucléaire, (...)

    Actualités

    / #France, #Énergie, #Le_Monde, EDF, Areva, #Énergie_nucléaire, nucléaire, #influence, #Greenpeace, Sortir du (...)

    #Sortir_du_nucléaire
    « http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/20/l-epr-de-flamanville-franchit-une-etape-cruciale_5147738_3244.html »
    « http://www.sortirdunucleaire.org/Petition-cuve-EPR »
    « https://www.greenpeace.fr/espace-presse/anomalies-cuve-de-lepr-de-flamanville-edf-areva-epingles-manque-de-transp »
    « http://www.capital.fr/entreprises-marches/epr-de-flamanville-cette-note-d-expert-qui-pointe-le-danger-de-la-cuve-12324 »

  • Massacres de mai 1967 en Guadeloupe : pour la vérité, la justice et les réparations
    Sortir du colonialisme, mai 2017
    https://www.solidaires.org/Massacres-de-mai-67-en-Guadeloupe-Marche-pour-la-verite-la-justice-et-le

    Brochure :
    Mai 67 en Guadeloupe : que s’est-il passé ?
    La manifestation parisienne du 27 mai 2017
    Le procès d’E. Domota, secrétaire de l’UGTG, le 31 mai.
    Une brochure à utiliser !
    https://www.solidaires.org/IMG/pdf/2017_-_5_-_15_-_sortir_du_colonialisme_3-1.pdf?9837/a0bfde38546381108d1305f2132ee901817ec5f3

    Appel unitaire pour la manifestation concernant les massacres de mai 67 en Guadeloupe par l’Etat colonial, et le soutien aux syndicalistes guadeloupéens dont ELIE DOMOTA qui passera en procès le 31 mai 2017 à Guadeloupe.

    La marche se déroulera le samedi 27 mai à 14h à Paris, de Nation à République, avec les tambours de plusieurs associations guadeloupéennes.

    Signataires au 9 mai 2017 : Kolèktif Doubout Pou Mé 67 : Mouvman kiltirèl CHOUKAJ, MIYO, BWA BANDÉ, KA FRATÈRNITÉ, MAS LIBÉRASYON, MAS MÉLÉ, MAS A YO, MAS AN BISTAN, VIBRASYON A MAS, KARIBEAN MAS & ASOSYASYON ÉRITAJ


    Avec le soutien : du Comité d’Organisation du 10 Mai, Sortir du Colonialisme, Union syndicale Solidaires, CGT/DOM, CNT, CRAN, Cedetim/Ipam, Collectif féministe Ruptures, Femmes Plurielles, collectif Fathy Koumba, AFASPA, Cahiers d’Histoire, Droits Devant, Les Oranges, Collectif Solidarité Kanaky, Comité Vérité Justice de Kanaky, Ustke, MJKF (mouvement de jeunes kanak en France), STC (Syndicat des Travailleurs Corses), Corelso (sahara), CDISCOM (comores–Mayotte), Collectif Mahore

    #Guadeloupe #Massacres_de_mai_1967 #histoire #colonialisme #sortir_du_colonialisme #vérité #justice #réparations #Elie_Domota #Manifestation #Paris

  • Au-delà des Lumières capitalistes, contre l’extrême-droite anti-Lumières
    http://www.palim-psao.fr/2016/10/au-dela-des-lumieres-capitalistes-contre-l-extreme-droite-anti-lumieres-e
    http://sortirducapitalisme.fr/171-au-dela-des-lumieres-capitalistes-contre-l-extreme-droite-an

    Lumières ? Pas Lumières ?

    Une critique émancipatrice des Lumières capitalistes, pour une pensée révolutionnaire au-delà des Lumières (Adorno, Horkheimer, Kurz, Trenkle) et contre l’extrême-droite anti-Lumières (Alain de Benoist, l’idéologie völkisch, la « révolution conservatrice » allemande, etc.) – avec Benoît, militant d’Alternative Libertaire (théoricien critique, professeur de philosophie).

    Avec une première partie (1h20), où sera abordée la critique des figures actuelles des Lumières capitalistes et des anti-Lumières (notamment d’Alain de Benoist), ce qui nous permettra d’introduire aux caractéristiques générales des Lumières et des anti-Lumières, de discuter du rapport (évolutif, d’abord acritique, puis dialectique) de Marx aux Lumières, et de présenter les huit thèses critiques à propos de l’Aufklarüng de Norbert Trenkle (à propos de La Dialectique de la Raison d’Adorno et d’Horkheimer).

    Dans une deuxième partie (1h10), nous aborderons une histoire critique des Lumières capitalistes franco-anglaises (17ème-18ème siècles, John Locke, Voltaire, les physiocrates, etc.) et des anti-Lumières allemandes (Herder, l’idéologie völkisch, la « révolution conservatrice » allemande, le nazisme), pour nous pencher finalement sur une critique émancipatrice des Lumières (Kurz et Lukacs) et particulièrement de Kant.

    Première partie
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lumieres1.mp3

    Deuxième partie
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lumieres2.mp3

    #Lumières #théorie_critique #philosophie #capitalisme #réaction #audio #radio #radio_libertaire #sortir_du_capitalisme

  • Lordon, altercapitalisme keynésien, national-étatisme, spinozisme | Sortir du capitalisme
    http://sortirducapitalisme.fr/159-lordon-altercapitalisme-keynesien-national-etatisme-spinozis

    Une émission d’analyse critique des théories de Lordon, avec, après une courte présentation de l’émission, une première partie de critique de l’altercapitalisme keynésien (qu’il incarne avec d’autres économistes atterrés - ou atterrants) et leurs analyses tronquées du capitalisme depuis 40 ans (1e partie – 1h40), une deuxième partie de critique de son national-étatisme au travers d’une critique rigoureuse d’Imperium (50 minutes), et une troisième partie de critique de Capitalisme, désir et servitude et sa lecture de Spinoza (25 minutes) – avec Benoît (théoricien critique, militant d’Alternative Libertaire, professeur de philosophie). Durée : 3h05. Source : Radio (...)

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lordoncomplete.mp3

  • Contre Frédéric Lordon. Analyse critique d’une position spinoziste, altercapitaliste keynésienne et nationale-étatiste [Emission « Sortir du capitalisme » du 12 sept. 2016]
    http://www.palim-psao.fr/2016/09/contre-frederic-lordon-analyse-critique-d-une-position-spinoziste-alterca

    Une émission d’analyse critique des théories de Frédéric Lordon, avec, après une courte présentation de l’émission, une première partie qui abordera l’altercapitalisme keynésien qu’incarne Lordon à côté d’autres économistes atterés - ou atterrants - et les analyses tronquées du capitalisme depuis 40 ans qui sont sous-jacentes à un tel point de vue (1ème partie – durée : 1h40). Dans une deuxième partie est abordé de manière critique le national-étatisme de Lordon au travers d’une critique rigoureuse de son ouvrage Imperium. Structures et affects des corps politiques en 2015 (durée : 50 minutes). Au travers enfin d’une troisième partie, on critiquera son ouvrage Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza paru en 2010 et tout particulièrement sa lecture de Spinoza (durée : 25 minutes) – avec Benoît Bohy-Bunel (théoricien critique, professeur de philosophie).

    PS : Il ne s’agit pas d’une critique ad hominem, mais plutôt des idées qu’entres autres Lordon véhicule.

    L’émission est divisée en trois axes :

    – Critique de l’altercapitalisme keynésien

    – Analyse critique du national-étatisme de Lordon

    – Critique du spinozisme de Lordon

    Émission complète
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lordoncomplete.mp3

    Première partie - Présentation de l’émission, analyse critique de l’altercapitalisme keynésien (1h40)
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lordon1.mp3

    Deuxième partie - Analyse critique du national-étatisme de Lordon (0h50)
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lordon2.mp3

    Troisième partie - Analyse critique du spinozisme de Lordon (0h20)
    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/lordon3.mp3

    #audio #radio #radio_libertaire #sortir_du_capitalisme #théorie_critique #Frédéric_Lordon #capitalisme #altercapitalisme #Marx #Spinoza #keynésianisme #wertkritik #critique_de_la_valeur #économie #philosophie

    cc @reka hihi :D

  • Agressions sexuelles en réalité virtuelle (L’ADN)
    http://www.ladn.eu/inspiration/in-vivo/agressions-sexuelles-en-realite-virtuelle

    La question du #consentement et la réalité virtuelle… à pleurer.

    Là où le jeu devient franchement gênant, c’est qu’il permet d’agresser sexuellement les femmes, toutes virtuelles soient-elles, qui peuplent l’île. Oui, agresser sexuellement : elles expriment leur refus, leur volonté de voir le joueur les laisser tranquilles, et pendant ce temps le but est de trouver un moyen de leur toucher le nichon ou de voir ce qu’il y a sous leur culotte.

    #éducation_des_garçons #jeux_vidéos #culture_du_viol #sexisme

    • En fait, le vrai but du jeu c’est de mettre la trique à de jeunes (ou moins jeunes) mâles qui sont en période de famine sexuelle. Mais pourquoi sont-ils en période de famine, me direz-vous ? A 75 % parce qu’ils se comportent comme des goujats. En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

    • @sombre
      La « famine sexuelle » comme tu dit est toujours au masculin et fait partie de la culture du viol.
      Montrer aux garçons qu’il est amusant de toucher les seins-fesses-soulever la jupe des filles/femmes fait partie de la culture du viol.
      Croire qu’il est « triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes, de les forcer contre leur consentement, est vraiment grave.
      Ceci fait partie de l’éducation des garçons, les filles ne sont pas éduqué à cela et cette éducation donne les moyens et l’habitude aux garçons et plus tard aux hommes de dominer-opprimer-humilier les filles et plus tard les femmes.

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.
      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.
      Enfin pour le consentement ca serais pas du luxe que tu t’informe un minimum sur ce que c’est... tripoter une fille ou une femme contre son consentement ca à un rapport avec le consentement !

      Je te conseil de lire attentivement ce poste ; https://seenthis.net/messages/523508

      #déni #domination_masculine #macho_de_gauche

    • @mad_meg

      On apprend pas aux filles à s’amuser à tripotter les couilles des garçons et on ne leur propose pas de jeux vidéos dans lesquel elles sont invité à s’amuser à les humilié sexuellement.

      Ah oui, j’avais pensé à écrire ça ... mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ?

      On apprend pas aux filles qu’elles sont en famine sexuelle - expression extrèmement sexiste. Les garçons ne sont pas en famine sexuelle, il n’y a pas de famine sexuelle, c’est une invention patriarcale pour justifier le viol et la prostitution.

      Malgré tout je peux t’assurer que, personnellement, je connais ce syndrome de manque. Mais comme je suis une personne bien élevée et de surcroît extrêmement timide, je me débrouille « autrement ».
      #je_suis_malade_mais_je_me_soigne

      Et le mot « goujat » est un bel euphémisme pour dire qu’on leur apprend à dominer les filles et à les humilier.

      Je te propose « gros/petits/vieux cons libidineux » ...

      Je suis d’accord avec l’article que tu mentionnes en ce qui concerne la culture du viol et le consentement d’une personne à avoir des relations sexuelles avec une autre mais on dirait que tu ne comprends pas toujours mes intentions. C’est vrai que je m’exprime souvent de façon abrupte et elliptique mais tu t’énerves vite me semble-t-il.

      Pour faire obstacle à la culture du viol, les féministes ont imaginé une culture du consentement, où le consentement est valorisé. Dans une telle culture, il est primordial de s’assurer du consentement d’une autre personne avant de la toucher. On comprend que le consentement doit être continu, répété, clairement affirmé, et que la communication est donc nécessaire entre deux partenaires.

      Cela me paraît tellement évident.

    • C’est vrai que je m’énerve. C’est parce que je suis de l’autre coté du viol que toi et de l’autre coté du consentement et de l’autre coté de la misère sexuelle.

      C’est comme si tu était un patron bourgeois et que tu reprochait à un prolétaire au chômage de s’énerver quant tu lui parle de tes graves problèmes d’ISF et du fait que tu va avoir du mal cette année à partir en famille à Courchevel pendant 3 semaines.

    • Le fait que je sois un mâle me place donc du mauvais côté du viol. Admettons. Mon sexe (que je n’ai malheureusement pas choisi) me cantonne à n’être que compatissant envers mes « sœurs » qui sont potentiellement victimes. Je déconstruis pourtant mon éducation genrée qui aurait voulu faire de moi « un homme, un vrai ».
      Il y a longtemps, j’ai rencontré une fille du même âge que moi qui avait subi un viol. Elle était dans la colère contre les hommes qui, pensait-elle, étaient tous des violeurs potentiels. Cette colère elle me l’a fait partager : j’ai eu des envies vengeresses contre les connards qui lui avaient fait ça et j’ai eu honte pour mes congénères mâles. Seulement, on ne peut pas rester éternellement dans cette colère. Dénoncer, appuyer là où ça fait mal, c’est bien. Mais me comparer à un « patron bourgeois », là, je trouve que tu exagères. Mais bon, c’était sûrement un artifice de rhétorique.

    • Bah moi je parle de politique et toi tu me parle de toi. Si on parle de politique par rapport aux classes sociales je pense que tu comprend qu’il y a pas de temps à perdre à rassurer les gentils patrons pour leur dire qu’ils sont gentils. Ils profitent de privilèges et c’est de ca qu’on veux parlé.

      Tu dit qu’il y a une « famine » sexuelle chez les garçons. Pourtant la plus part des garçons ont des mains et peuvent s’en servir pour se masturber alors en quoi sont ils affamés ?

      Ici @heautontimoroumenos donne un exemple très claire de la construction de cette éducation masculine à la domination sexuelle des femmes et ton premier commentaire à été de nier ceci :

      En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.

      Éducation des garçons ? euh ...

      Et après tu as parlé de toi, qui est timide et gentil. Mais il y a des patrons timides et gentils tout comme toi et c’est pour ca que j’utilise cette comparaison parceque dans ce rapport d’oppression là tu comprend.
      Parler de ton cas c’est une dépolitisation du sujet et la misère (ou famine) à mes yeux elle est du coté des filles et des femmes qui sont violés, agressées, harcelées.
      Ce que tu appel misère sexuelle des garçons, les féministe appelent ca « male entitlement ».
      Tu dit que : En fait ce jeu, c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement.
      Mais il se trouve que le porno a tout à voire avec le consentement, car les femmes dans le porno ne sont pas consentantes (elle consentent à l’argent pas au sexe). C’est comme si un patron disait que ses ouvriers consentais au travail de nuit.
      Alors quant tu dit cette phrase sur le porno, sur ce jeu, sur le consentement et que tu nie que ce jeu est un moyen (parmis d’autres) pour apprendre aux garçons qu’ils ont droit aux femmes, qu’ils ont droit à l’accès aux corps des femmes et tu montre que tu as un point de vue de dominant (qui pense à ces problèmes de ski à courchevel).
      Tu dit aussi « mais est-ce que ce type de jeu plairait aux filles ? » pour moi c’est justement un problème car les filles on ne leur apprend pas à jouer à cela alors que les garçons on leur apprend et comment on leur apprend :
      – en leur disant qu’ils ont de la misère sexuelle
      – en les encouragant à trouver drole d’agresser des filles et des femmes
      – en leur donnant du porno
      – en leur donnant des prostituées
      – en leur disant qu’ils ont un droit aux corps femmes

    • @mad_meg et @aude_v : salut !

      On m’avait déjà dit que je ne savais pas communiquer mais je ne pensais pas que c’était aussi grave.

      Reprenons tout ça dans l’ordre :
      Vous me reprochez de parler de « famine sexuelle pour les garçons » (« jeunes ou moins jeunes mâles » comme je l’ai écrit dans mon commentaire). Vous pensez que je « trouve triquant » d’humilier sexuellement les filles et les femmes.
      Je parle de « famine sexuelle » comme d’autres parlent de « misère sexuelle », c’est tout. Que vous me disiez que c’est une notion construite culturellement sur une vision sexiste, j’en suis convaincu. Cela ne voulait pas dire que je m’arroge le droit de harceler des femmes (male entitlement) ou de les violer lorsque j’éprouve cette sensation.
      Vous me reprochez d’affirmer que ce jeu est « du porno déguisé » comme si j’étais dans l’approbation d’une telle démarche de la part des concepteurs de ce jeu. Où ai-je écrit que j’appréciais leur démarche. Au contraire je voulais dénoncer le mercantilisme de ce genre de producteurs qui justement profitent de la mauvaise éducation des garçons et, qui plus est, reçoivent l’approbation de la société tout entière, au détriment des femmes qui elles ne sont pas autorisées à s’amuser à mettre la main au paquet de ces messieurs car, non vraiment, ça fait « mauvais genre ».
      Je vous remercie pour le conseil de m’informer sur le consentement (et que même « ce ne serait pas du luxe »). Mais pourquoi imaginez-vous un instant que je serais capable de passer outre ce consentement si j’ai envie d’avoir une relation sexuelle avec une femme ? Là encore, quand ai-je dit cela ? Qu’est-ce qui vous permet d’interpréter dans ce sens ce que j’ai écrit.
      Et en quoi ai-je nié l’idée de @heautontimoroumenos quand j’écris « en fait, ce jeu c’est du porno déguisé. Rien à voir avec le consentement. ». Ce que je dis c’est ce que j’ai pensé : ce jeu joue sur les même ressort que la pornographie : humiliation des femmes, droit des hommes à disposer quand bon leur semble du corps des femmes, que les « actrices » porno sont tout sauf consentante mais bien au contraire exploitées, c’est ça que je voulais dire.
      « Éducation des garçons ? Euh ... » : là, c’était juste un trait d’ironie de voir relié cet article à ce tag, tellement il me semblait plus pertinent de substituer le mot « éducation » par « celui de « perversion ».

      Donc voilà pour la première partie à partir de laquelle tout a commencé à partir en vrille.

      Ensuite, (non, je ne reviendrai pas sur le patron frustré de ne pouvoir partir à Courchevel, comparaison qui, somme toute, m’a plutôt amusé), vous me reprochez de « parler de moi alors que vous, vous parlez de Politique ». Pourquoi devrais-je en concevoir une quelconque gêne ? D’autres ici le font sans que ça ne pose trop de problèmes. Et à ce propos,je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique « hors-sol ». Si on s’investit politiquement, c’est qu’on a subi soi-même des humiliations, des injustices ou qu’on a été révoltés par les injustices subies par d’autres personnes ou groupes de personnes. Je ne comprends pas pourquoi je devrais taire mes expériences de la vie.
      Vous me prétendez « gentil » : qu’est-ce qui dans mon discours vous permet de penser que je suis « gentil ». Le fait que je sois révolté par ce qu’a dû subir la fille dont je parlais ? Je vous rassure, je n’ai pas essayé de la séduire en me montrant « gentil ». On a même failli s’engueuler sur des thèmes que je retrouve ici dont (entre autre) « TOUS les hommes sont des violeurs potentiels ».

      Merci pour le texte mis en lien "seenthis". Je l’ai lu avec attention et ça m’a rassuré : je ne corresponds à aucun critère définissant un mec « gentil » selon son auteure. Je n’ai même jamais osé inviter une femme à boire un verre (un seul) ou un café à la terrasse d’un bistrot.

      Que j’ai parfois des « pulsions sexuelles », ça me regarde (et c’est peut-être ma pathologie qui veut ça mais je me soigne) mais je n’ai jamais cru un instant que cela m’autorisait à proposer un plan cul à une femme ni à la traiter de sale pute si elle refusait.

      Quant à toi @aude_v, je me fous comme d’une guigne que tu m’offres un de tes « petits gâteaux » pour ma magnanimité ( ??? en quoi ai-je là encore montré que je l’étais ?). Je n’ai pas besoin de « bon point » pour ne pas me « comporter comme un salaud ». Et si un jour j’avais envie de me comporter comme tel, je me passerais de ta permission. Je n’ai jamais eu besoin de directeur-trice de conscience.

      Le problème avec vous deux, c’est que vous allez vite en besogne pour prêter des intentions à des gens que vous ne connaissez que par quelques bribes écrites sur le Net. Donc si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté. Une chose me rassure, c’est qu’avec de braves petites soldates comme vous, la frontière restera bien gardée.

    • Non tu rêve pas @francoiscarmignola1
      @aude_v et moi sommes des féministes qui desservons la cause.

      @sombre tu t’exprime très bien, le problème viens de ta position de dominant qui regarde la question du genre avec ses yeux de dominant et parle avec des mots de dominant.

      C’est l’occasion de ressortir pour la 500000eme fois ce texte :

      Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place.
      Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [….] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.
      C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Ou : divertissement-corvée. Ou loisir-travail. Etc.
      Aller donc communiquer sur ces bases. »

      C’est ainsi que la générale réaction de l’oppresseur qui a « écouté » son opprimé est, en gros : mais de quoi diable se plaint-il ? Tout ça c’est épatant.

      Au niveau de l’explication, c’est tout à fait sans espoir. Quand l’opprimé se rend compte de ça, il sort les couteaux. Là on comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Pas avant.

      Le couteau est la seule façon de se définir comme opprimé. La seule communication audible.[…]

      Christiane Rochefort

      #incommunicabilité #langage #sortir_les_couteaux #sans_espoir #dominant #oppresseur_masculin #féministes_hystériques #féministes_qui_desservent_la_cause

      Ce texte a aussi sa place ici :
      "Trois raisons de cesser d’accuser les féministes d’être « sur la défensive » "
      http://decolereetdespoir.blogspot.fr/2016/09/trois-raisons-de-cesser-daccuser-les.html

      #tone_policing

      et pour finir ce texte me semble aussi fort à propos :
      "Vouloir que les hommes comprennent, cette entrave à nos luttes"
      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2016/05/10/feminisme-hommes-pedagogie-viol-harcelement-militantisme

      Bonne lecture.

    • Merci @biggrizzly J’avais pas voulu me servir du rapport d’oppression racial ne sachant pas si @sombre comprendrait. C’est pour ca que j’avais choisi le patron qui parle de ses problèmes d’ISF pour essayé d’utiliser un rapport d’oppression qu’il devrait mieux connaître pour l’aider à comprendre ce qu’est être un homme dans le patriarcat. Mais il n’a absolument rien compris et à pris cela pour une plaisanterie et se prend pour une victime.

      je vais retourner à ma triste condition de mâle potentiellement violeur victime* de son éducation sexiste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « male entitlement » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du féminisme et sortir vos sœurs de l’emprise sordide du patriarcat. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales mecs phallocrates d’un côté de la barrière et les braves femmes exploitées de l’autre côté.

      Je vais tenté une traduction :

      je vais retourner à ma triste condition de blanc potentiellement agresseur victime de son éducation raciste et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « néo-colonialisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs de l’anti-racisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide de l’ethnocentrisme blanc. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales blancs racistes d’un côté de la barrière et les braves racisé·e·s exploitées de l’autre côté.

      je vais retourner à ma triste condition de patron potentiellement oppresseur victime de son éducation bourgeoise et à l’indécrottable mentalité embourbée dans les valeurs du « classisme » le plus détestable en vous souhaitant bonnes luttes pour promouvoir les valeurs du communisme et sortir vos sœurs et frères de l’emprise sordide du patronat exploiteur. Que chacun-e retourne dans sa niche, dans l’entre-soi, bien à l’abri dans son cocon, les sales patrons exploiteurs d’un côté de la barrière et les braves prolétaires exploitées de l’autre côté.

      *dire que les violeurs sont « victime de leur éducation sexiste », c’est bien un point de vue de dominant. Les violeurs ne sont victimes de rien, ce sont les victimes des violeurs qui sont victimes. Les hommes ne sont pas victimes de leur éducation sexistes, comme les blanc·he·s ne sont pas victimes de leur éducation raciste et les bourgeois·es ne sont pas victime de leur éducation classiste. Ce sont les femmes, les personnes racisées et les personnes de classes sociales défavorisées qui sont victimes de l’education sexiste-raciste-classiste. Faut arreter de toujours faire passer les dominant pour des victimes et accusé les dominé·e·s d’opprimé les pauvres dominants avec leur « ton policing ».

      #renversionite #inversion_patriarcale
      voire aussi : https://seenthis.net/messages/422488

    • Bonjour.

      Non, je n’étais pas en train de bouder dans mon coin. J’avais pas mal de choses à faire et je n’ai pas vraiment eu le temps de préparer une réponse. Toutefois ...

      Méfiance @mad_meg : reprendre les propos d’un troll comme @francoiscarmignola1 pour étayer ton propos peut s’avérer dangereux. Et en fait, non, je n’ai jamais dit que @aude_v et toi desserviez la cause du féminisme (qui suis-je d’ailleurs pour prétendre qui sert ou qui dessert la cause du féminisme ?) et je ne vous traite pas non plus de « bonnes femmes chtarbées ». Donc, laissons ce monsieur à ses rêves hantés par les méchantes sorcières.

      Merci @biggrizzly pour son lien « seenthis ». Et oui j’avais également pensé à ce rapprochement entre la lutte des femmes et celle des personnes racisées.

      Je lis et relis vos commentaires et vos textes mis en lien dès que j’ai un moment à moi et j’essaie d’en prendre de la graine.

      Même si cet échange un peu rude m’a posé question (mais je ne vais pas chialer non plus), je continuerai à m’intéresser aux luttes féministes ainsi qu’à celles de tou-te-s les opprimé-e-s de ce monde quand bien même ma position d’homme blanc européen ne me permettra pas toujours d’appréhender à sa juste mesure les combats qui sont les leurs.

  • La manse des hackers
    http://bacasable.usinette.org/manse-des-hackers/index.html

    Ce projet naît d’une envie de fusionner la dynamique des hackers avec la critique de la valeur marchande concernant l’accès au terrain. Le hacker, au sens le plus noble de cet article, est celui qui tente de récupérer des capacités d’action sur les technologies. Il ne se définit d’ailleurs pas comme un simple facilitateur de prise de conscience pour le grand public mais comme un véritable acteur politique. Or « hacker », comprendre le fonctionnement d’une technique voire se l’approprier, peut être, ou disons pourrait devenir, une forme d’attaque de la marchandise et du travail. Source : CLIP via usinette

  • L’anticapitalisme tronqué, un altercapitalisme sans émancipation tendanciellement confusionniste - avec Johannes (militant-théoricien)
    http://sortirducapitalisme.fr/152-l-anticapitalisme-tronque-un-anticapitalisme-altercapitalist

    Une émission d’analyse critique de l’anticapitalisme tronqué, de l’altercapitalisme « de gauche », confusionniste comme d’extrême-droite, et de leurs programmes respectifs, avec une mise en évidence de leur seule critique de la finance et de la mondialisation au nom du capitalisme "producteur de valeur", de l’Etat et de la nation, accompagné d’un rappel du caractère prétendument « anticapitaliste » du nazisme – avec Johannes (militant, théoricien, auteur de plusieurs articles, chanteur de Ioanes Trio puis de Quintète Métèque).

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/Johannes.mp3

    #radio #audio #Radio_Libertaire #sortir_du_capitalisme #critique_de_la_valeur #wertkritik #capitalisme #finance #anticapitalisme #altercapitalisme

  • Les centrales françaises ne sont plus à l’abri d’un accident
    http://reporterre.net/Les-centrales-francaises-ne-sont-plus-a-l-abri-d-un-accident

    Alors que l’on marque, le 26 avril, le trentième anniversaire de l’accident de Tchernobyl, la revue de la situation en France montre une inquiétante dégradation de la sûreté nucléaire. L’hypothèse de l’accident grave est maintenant reconnue par l’autorité de sûreté. Le mauvais état financier d’EDF et d’Areva accroît le risque nucléaire. Source : Reporterre

  • Capital et Califat. Une contre-histoire anticapitaliste de l’« islamisme » [émission radio avec Clément Homs]
    http://www.palim-psao.fr/2016/03/capital-et-califat-une-contre-histoire-anticapitaliste-de-l-islamisme-emi

    La nouvelle ère de référence à l’islam qui surgit au XXe siècle avec les « islamismes », ne peut en rien être comprise dans une continuité avec le passé des références au djihad ou avec le wahhabisme du XVIIIe siècle, et ne peut guère être expliquée à partir de la religion (et de sa critique). C’est le contexte-forme du capitalisme naissant dans ses périphéries coloniales puis postcoloniales, qui va constituer les présupposés logiques et concrets de la genèse historique des « islamismes », et ainsi constituer les islamismes entre "tradition inventée" et forme particulière d’anticapitalisme tronqué, comme des phénomènes hypermodernes purs produits de la formation sociale capitaliste.

    Les formes phénoménales des trois temporalités historiques des « islamismes » suivent les diverses peaux mortes abandonnées de la mue du serpent qu’incarne la dynamique du capitalisme, c’est-à-dire les différentes configurations historiques prises par celle-ci du XIXe au XXIe siècles. Chacune de ces temporalités constitue une forme de « l’islamisme » à chaque fois spécifique au contexte-forme historique pris par l’avancement, l’installation et la crise de la modernité capitaliste. ​

    L’émission aborde la question de la nature et du contenu des islamismes en montrant qu’il est nécessaire de réinscrire les trois temporalités historiques que connaîtront ceux-ci au cours du XXe siècle, dans la dynamique même du capitalisme, ses configurations historiques changeantes et l’implosion finale de la forme du sujet moderne.

    http://sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/23-02-2016.mp3

    #islamisme #capitalisme #anti-capitalisme #islam #radio #audio #radio_libertaire #Clément_Homs #sortir_de_l'économie #sortir_du_capitalisme #Histoire #géopolitique #culturalisme

  • Marseille : école primaire, gestion secondaire (Libération)
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/01/marseille-ecole-primaire-gestion-secondaire_1430436

    Des murs décrépis, des préfabriqués du siècle dernier, des soupçons d’amiante, des salles de classe qui débordent, du mobilier de récup, une gestion des travaux, ubuesque et même une pénurie organisée de papier toilette… Bienvenue dans les écoles publiques de Marseille, la deuxième ville de France. Si la situation n’est pas nouvelle, la municipalité fait face, depuis quelques semaines, à une nouvelle fronde. Professeurs et parents en appellent cette fois à l’Etat, considérant que la municipalité, seule compétente légalement dans la construction et l’entretien des écoles, est défaillante.

    Tout un dossier dans Libération…

    #éducation #locaux #école #inégalités