• Les #outils de #gestion de #projet #opensource offrent plusieurs avantages, notamment la #flexibilité, l’#adaptabilité et la #transparence. Je sais de quoi je parle car j’utilise actuellement #ProjeQtOr chez mon #employeur pour gérer mes projets. Quelques bonnes raisons d’utiliser ces outils : la possibilité de #personnaliser et de modifier le #code #source pour répondre à des besoins spécifiques, ce qui les rend plus flexibles que les #solutions #propriétaire.
    https://michelcampillo.com/blog/3176.html

  • Secret des sources : une journaliste de Disclose placée en garde à vue
    https://disclose.ngo/fr/article/secret-des-sources-une-journaliste-de-disclose-placee-en-garde-a-vue

    Une perquisition est en cours depuis 6h00, ce mardi 19 septembre, au domicile personnel d’Ariane Lavrilleux, journaliste de Disclose et co-autrice de la série d’enquêtes « Egypt Papers ». Accompagnés d’un juge d’instruction, des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont placé la journaliste en garde à vue dans le cadre […] Lire l’article

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

  • VIDEO. « Les arbres ont poussé dans le plastique » : dans la forêt près de Vittel, l’immense décharge sauvage de Nestlé menace de polluer les nappes phréatiques
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-les-arbres-ont-pousse-dans-le-plastique-dans-la-foret-pres-de-vit

    En creusant à cet endroit, le collectif a mis au jour « une gigantesque fosse » d’une centaine de mètres de long, d’une quinzaine de mètres de hauteur, et d’une trentaine de mètres de largeur. Selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), cette seule décharge contient 42 000 mètres cubes de plastique. Car il en existe trois autres dans le secteur... Nestlé a fini par reconnaître l’existence des quatre sites en 2017. Le groupe assure qu’une entreprise externe a été mandatée pour les dépolluer… mais n’a indiqué aucune date.

  • Limoges : deux jeunes sur un scooter meurent en tentant d’échapper à la police
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/limoges-deux-jeunes-sur-un-scooter-meurent-en-tentant-d-echapper-a-la-polic

    Deux jeunes hommes sont morts dans la nuit de samedi à dimanche à Limoges, dans la Haute-Vienne, en tentant d’échapper à un contrôle de #police, a appris Le Figaro de #source_policière, confirmant une information d’Actu17. Vers 23h00, le conducteur du scooter, un jeune de 16 ans, et son passager de 23 ans, aperçoivent au loin un équipage de la brigade anticriminalité (#BAC) et démarrent à vive allure afin d’échapper à un contrôle.

    La police les file mais [affirme qu’elle] met rapidement un terme à la course-poursuite en raison de la conduite trop dangereuse du scooter. Le deux-roues continue néanmoins son échappée, grille un feu rouge et percute une voiture.

    Vidéo pour commissariats : #Courses-poursuites : la méthode choc de la police britannique : percuter une roue du scooter de façon à faire chuter son conducteur
    https://www.youtube.com/watch?v=dP8ua_hiC0U

    edit

    Selon le site de faits divers Actu17, des « violences urbaines » ont eu lieu à Limoges après cet accident, « mais le calme est rapidement revenu ». De son côté, l’AFP a fait état d’échauffourées, avec des véhicules incendiés, qui ont été rapidement maîtrisées.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/06/limoges-deux-jeunes-sont-morts-dans-un-accident-de-scooter-apres-un-refus-d-

  • # Suisse : Albert Rösti propose de prolonger les ondes FM jusqu’à fin 2026 ats/miro

    Le conseiller fédéral Albert Rösti proposera à l’ensemble du Conseil fédéral une « dernière » prolongation des actuelles concessions de radiodiffusion FM jusqu’à fin 2026. La décision sera prise par l’ensemble du Conseil fédéral.

    Un porte-parole du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) a confirmé samedi la décision d’Albert Rösti, annoncée par les journaux du groupe Tamedia.


    L’Office fédéral de la communication (OFCOM) a informé jeudi les associations de radio en ce sens, précisant que certains diffuseurs avaient été confrontés ces derniers mois à des problèmes sur les plans local et régional, nécessitant des solutions individuelles. C’est pour cette raison qu’au sein de la branche, des discussions sur la poursuite temporaire de l’exploitation des ondes FM après 2024 sont en cours depuis quelque temps, a ajouté le porte-parole.

    Décision à la fin de l’année
    « L’OFCOM examine actuellement une prolongation des concessions radio OUC (ondes FM, ndlr) jusqu’en 2026 et préparera à cet effet une adaptation de l’ordonnance correspondante », a expliqué le porte-parole de l’OFCOM Francis Meier. Le Conseil fédéral décidera probablement d’ici fin 2023 s’il souhaite approuver cette prolongation, a-t-il ajouté.

    « La diffusion OUC reste possible sur une base volontaire », a ajouté Francis Meier, précisant que les radios pouvaient à tout moment restituer leurs concessions en onde FM au profit d’une concession pour diffusion numérique.

    Soutien de la majorité des radiodiffuseurs
    Depuis plus de dix ans, la branche de la radio et l’OFCOM se préparent à l’arrêt définitif de la FM en Suisse pour un passage à la diffusion numérique via DAB+ pour toutes les chaînes de radio. En 2014, les associations suisses de radio se sont mises d’accord sur l’élimination progressive de la radiodiffusion FM d’ici au 31 décembre 2024 au plus tard.

    En avril, l’Union des radios locales à but non lucratif (Unikom) a réitéré tenir à l’arrêt des ondes FM d’ici fin 2024. En effet, tant que les ondes FM sont en service, la publicité radio classique va principalement aux diffuseurs de radio FM et très peu aux diffuseurs de radio numérique (DAB+), indique-t-elle.

    La majorité des radiodiffuseurs est pour un arrêt des ondes FM, mais une petite minorité s’y oppose.

    #radio #FM #modulation_de_fréquence DAB+ DAB + #destruction de tous les postes de radio fm #gaspillage

    #Source : https://www.rts.ch/info/suisse/12251870-plusieurs-voix-dont-doris-leuthard-appellent-a-maintenir-la-bande-fm.ht

    • A vous le plaisir du son plastique chinois !
      Inutile de parler de la montagne de déchets électroniques générée, le responsable ce sera vous.
      On remarquera que l’utilisation du dab+ ne rencontre pas le succès.

  • Toilettes non genrées : un incident au Costco dénoncé par la communauté LGBTQ+ au N.-B. D’après le reportage de Lars Schwarz, CBC

    Une personne non binaire du Nouveau-Brunswick a récemment vécu un incident troublant dans une toilette pour femmes à Fredericton. Son histoire est loin d’être la seule de ce type, selon des intervenants de la communauté LGBTQ+.


    Nicki Lyons-MacFarlane et sa conjointe étaient au Costco de Fredericton, jeudi, lorsque ces deux personnes ont soudainement eu besoin de se rendre aux toilettes.

    Non binaire, iel se sert des toilettes réservées aux femmes quand il n’y a pas de toilettes non genrées.

    Nicki Lyons-MacFarlane dit qu’en entrant dans les toilettes, une femme déjà dans la pièce l’a regardé de la tête aux pieds, lui demandant ensuite si iel était une femme.


    Nicki Lyons-MacFarlane. Photo : Nicki Lyons-MacFarlane

    “J’ai compris ce qui se passait parce que c’est le genre de situation qui m’arrive souvent aux toilettes”, assure Nicki Lyons-MacFarlane.

    N’ayant aucune envie de se lancer dans cette conversation, iel a répondu “techniquement” et est entré dans une cabine de toilette.

    La femme n’aurait pas laissé tomber, continuant de demander à Nicki Lyons-MacFarlane si iel était bien une femme et si iel était bien dans la bonne toilette.

    Je me suis mis à paniquer un peu et je suis resté caché dans la cabine un moment, le temps de rassembler mes esprits. C’était troublant.
    Une citation de Nicki Lyons-MacFarlane

    Lorsque Nicki Lyons-MacFarlane est sorti de la cabine, quelques personnes attendaient leur tour dans les toilettes et iel est vite sorti de la pièce.

    Nicki Lyons-MacFarlane s’est alors rendu à la caisse pour signaler l’incident à un employé et à son gestionnaire, qui lui ont présenté leurs excuses.

    Ce genre de situation montre l’importance de toilettes non genrées dans les lieux publics, croit Nicki Lyons-MacFarlane.

    “Ça aiderait beaucoup la population d’avoir d’autres options un peu plus privées et sécuritaires”, avance-t-iel.

    Les dirigeants du Costco de Fredericton n’ont pas répondu à notre demande d’entrevue.

    “C’est terriblement troublant”
    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton, soutient que son organisme a reçu de nombreux signalements similaires.

    “Pour les personnes non binaires, il y a déjà un malaise d’utiliser une toilette genrée. C’est terriblement troublant de penser que, en plus, une personne pourrait vous remettre en question”, avance Jenna Lyn Albert.

    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton.

    Jenna Lyn Albert estime que les toilettes non genrées ainsi que les toilettes individuelles privées seraient bénéfiques non seulement aux personnes non binaires et transgenres mais aussi aux personnes qui souffrent d’un handicap ou d’anxiété, ainsi qu’aux parents avec des enfants.

    Jenna Lyn Albert avance que des toilettes publiques non genrées pourraient aussi sensibiliser la population à l’inclusivité et qu’il est relativement facile pour les entreprises et pour les responsables des lieux de travail de retirer les enseignes genrées de leurs toilettes individuelles privées.

    Mise en œuvre judicieuse
    À Saint-Jean, l’organisme Chroma N.B. soutient la communauté LGBTQ+ et fait de la sensibilisation inclusive dans les écoles et dans les milieux de travail.

    Selon le président du conseil d’administration, Alex Ash, il ne suffit pas de simplement changer les enseignes des toilettes : il faut également éduquer les gens et avoir un plan d’action.

    “Il faut une mise en œuvre judicieuse”, avance Alex Ash.

    Ce constat est particulièrement plus important lorsqu’il s’agit de changements faits aux toilettes qui comptent plusieurs cabines.

    Tout comme Jenna Lyn Albert, Alex Ash confirme que des incidents survenus dans des toilettes genrées ont été signalés à son organisme.

    Dans le but de faire en sorte que les espaces demeurent sécuritaires, Alex Ash espère que la sensibilisation sur la question des toilettes non genrées continuera de prendre de l’ampleur.

    Le pronom "iel", formé à partir des pronoms "il" et "elle", est employé dans ce texte afin de refléter l’identité de genre de personnes qui y ont participé. Nous avons dû faire un choix pour les accords des adjectifs et des participes passés. Nous avons opté pour le masculin partout uniquement par souci d’uniformité.

    #toilettes #genre #non_binaire #LGBTQ+ #transgenres #inclusivité

    #Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1993532/toilette-non-genre-costco-entreprises

  • Une énorme nappe souterraine pour le groupe #Source_Alma ?

    L’affaire serait ubuesque si elle ne dévoilait pas à quels points certains élu.e.s sont bêtes !

    Alors que la commune de #Montagnac dans l’#Hérault, possédait un #terrain avec un #forage pouvant alimenter les habitants en #eau_potable, le maire décide de vendre pour une bouchée de pain cette installation précieuse à la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, filiale de Source Alma, qui commercialise, entre autres, Saint-Yorre, Vichy, Cristaline, Thonon…

    Une eau chaude à 1500m de profondeur, issue d’une grande nappe que le minéralier devra refroidir pour la mettre en bouteille !

    La ressource en eau ne semble pas préoccuper le conseil municipal qui vient de se voir refuser par le préfet, un projet de golf… pour des problèmes d’approvisionnement en eau !

    Le préfet va-t-il de même manière et pour des questions de sécheresse et de déficit hydrique interdire l’exploitation du forage ?

    Pas de souci avec la #sécheresse a déclaré un responsable du groupe qui s’est invité à une réunion publique organisée par les opposants « "C’est un ouvrage qui fait 1500 mètres de profondeur, isolé de tout impact de sécheresse. C’est une masse d’eau énorme et de qualité ». Ben oui !! c’est bien ce que les habitants ont envie de garder !!

    Côté mairie, toujours les mêmes arguments : les taxes et les emplois ; côté population : on s’organise en association pour lutter contre. Car l’exploitation de l’eau pour la mettre en bouteille (plastique bien sûr !) c’est un chantier énorme, artificialisant les sols pour y implanter une usine d’embouteillage sur 15 000 m2 .

    Adieu la biodiversité sur ce vallon où poussent des vignes de l’AOP Picpoul de Pinet : "Nous faisons tous les efforts possibles en tant que vignerons pour maintenir ce milieu naturel et on nous parle d’y construire une zone industrielle. C’est déplorable" dit en colère Christophe Savary de Beauregard, président de l’association Veille Eau Grain. D’autant que l’industriel confirme bien la monstruosité du projet avec 1,6 millions de bouteilles et 160 rotations de camion par jour.

    Cerise sur le gâteau, si Source Alma n’exploite pas la nappe, le forage sera obstrué aux frais de la municipalité pour un coût de 300 000 € !

    https://www.envieabeziers.info/environnement/une-enorme-nappe-souterraine-pour-le-groupe-source-alma
    #eau #nappe_souterraine #nappe_phréatique #privatisation #eau_en_bouteille #extractivisme #résistance

  • Le #Lyon-Turin menace les #sources de la #Maurienne

    Sources taries, #nappes_phréatiques en baisse soudaine… Les travaux de la #ligne_ferroviaire Lyon-Turin entraînent des perturbations du #cycle_de_l’eau en Maurienne, ce qui inquiète les montagnards et les écologistes.

    Les orages sont fréquents en cette mi-juin en #Haute-Maurienne. L’herbe y est d’un vert profond, complétée par des touches de couleurs des coquelicots et autres fleurs de cette fin de printemps. Le débit de l’#Arc, la #rivière qui creuse lentement le fond de vallée, est important. Et pourtant la possibilité d’un manque d’eau inquiète, en raison des travaux du #tunnel_ferroviaire Lyon-Turin.

    Cette angoisse remonte à 2003. Il y a 20 ans, les premières galeries commençaient à être creusées dans la #montagne, des descenderies qui doivent permettre de ventiler, d’assurer la maintenance ou de servir d’issues de secours. De petits travaux en comparaison aux grands tubes qui permettront de faire passer les trains. Mais qui ont suffi à tarir d’un coup une source du village de #Villarodin-Bourget.

    « Pour ramener l’eau dans les fontaines du village, les promoteurs ont dû réaliser un captage et construire 5 kilomètres de tuyauterie », explique Gilles Margueron, le maire de la commune depuis 2008. Évidemment, l’eau de la source n’a pas disparu. En l’état actuel des travaux, elle ressort dans l’Arc, juste en dessous du village.

    « Mais quand les travaux seront achevés et le tunnel creusé, l’eau ressortira à #Saint-Jean-de-Maurienne, [à 30 kilomètres de là]. En gros, l’eau qui était chez nous ne sera plus chez nous. » La #qualité_de_l’eau en prend aussi un coup, l’eau de source étant de meilleure qualité que l’eau de l’Arc.

    Depuis 2003, le sujet de l’eau est parfois tombé presque dans l’oubli, avant de ressurgir avec plus de force encore au fur et à mesure que le dérèglement climatique resserre son emprise en montagne. Actuellement, la végétation est resplendissante, sans que ce soit le signe de nappes phréatiques pleines ni d’absence de difficultés cet été.

    « L’été dernier, nous avons eu des restrictions d’eau avec interdiction d’arroser les jardins en journée, rappelle Brigitte [*], venue voir l’avancée des travaux sur les bords de l’Arc. Alors quand on voit que les travaux assèchent des sources… » Quant aux glaciers, ces véritables réservoirs d’eau pour l’été ne cessent de se réduire avec l’augmentation des températures.

    Ces inquiétudes ont bien été cernées par les organisateurs de la manifestation du 17 et 18 juin contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Sur leur site, les Soulèvements de la Terre, l’une des associations organisatrices, tape fort : « Le #drainage de 100 millions de m³ [d’eau] souterraine chaque année [est] à prévoir, asséchant de façon irrémédiable la montagne. Si l’eau c’est la vie, alors c’est bien au droit à vivre des populations locales que ce projet s’attaque… »

    Un mot d’ordre partagé par Philippe Delhomme, président de l’association locale #Vivre_et_Agir_en_Maurienne. « En mettant en avant ce thème de l’eau, on peut toucher plus de monde », renchérit-il, en ne décollant presque pas les yeux de son téléphone portable, qui vibre continuellement au gré des messages et appels qu’il reçoit pour l’organisation de la manifestation.

    « C’est un thème que nous avons en commun avec les Soulèvements de la Terre, qui se sont fait connaître sur des thèmes liés à l’agriculture, notamment les mégabassines », continue-t-il.

    Déboucher la baignoire

    Pour bien faire comprendre comment un réseau de galeries fait craindre un #assèchement de la montagne, une comparaison circule beaucoup dans la vallée : imaginez que vous remplissiez une baignoire bouchée de pierres et de gravats, puis que vous y mettiez de l’eau. Quand le niveau est bas, l’eau reste invisible. Ce n’est que quand elle a rempli tous les interstices et qu’elle déborde de la baignoire qu’on peut la voir.

    C’est la même chose en montagne : les sources sont la manifestation de ce trop plein. Mais si vous enlevez le bouchon au fond de la baignoire, l’eau va être drainée. Adieu les sources. Plusieurs habitants craignent que les tunnels du Lyon-Turin produisent le même effet.

    Un tiers d’eau en moins dans la #nappe_phréatique

    D’autant que ce phénomène est bien connu des chercheurs et des industriels qui travaillent sur des tunnels. Si chaque montagne est différente, quasiment toutes regorgent d’eau, notamment dans des failles que le tunnel peut traverser et qui, si elles ne sont pas bouchées, peuvent agir comme ce bouchon qu’on enlève au fond de la baignoire.

    Une véritable vidange qui se serait produite à #Orelle, un village de la vallée, situé entre Saint-Michel-de-Maurienne et Modane. Selon le maire de Villarodin-Bourget, Gilles Margueron, le niveau d’une nappe phréatique dans laquelle le village puise son eau potable aurait diminué d’un tiers, sans autre explication. Si ce n’est que le creusement des tunnels progresse.

    Jean-Louis est installé un peu plus loin dans la vallée. Il possède des terres à Bramans et emmène ses 80 vaches laitières, productrices de lait à Beaufort, dans des alpages sur les pentes du Mont Cenis. Le tunnel doit passer juste en dessous.

    « J’ai deux chalets alimentés par des sources qui sont au niveau du tracé, raconte l’agriculteur. On ne sait pas d’où proviennent ces sources exactement. On a donc très peur qu’elles se tarissent quand le tunnel arrivera à notre niveau. Et je ne pense pas qu’ils pourront résoudre le problème par un captage plus haut, comme à Villarodin-Bourget, car cela voudrait dire réaliser des dizaines de kilomètres de tuyaux. »

    L’eau, « une ressource à protéger »

    Si le promoteur du projet, #Telt, pour #Tunnel_euralpin_Lyon-Turin, assure sur son site que l’eau « est une ressource à protéger » et qu’une cartographie a été mise en place pendant la phase de conception pour limiter les dégâts, les opposants l’accusent de ne pas faire assez.

    « Depuis 2003, les dégâts sur l’eau ont été systématiquement minimisés. En vue des mesures qui sont faites, on ne peut pas dire que ces travaux vont tarir toutes les sources. Ni dire qu’il n’y aura aucun problème. Selon moi, le principe de précaution doit donc s’appliquer », explique longuement un scientifique local, qui préfère rester anonyme. Un signe des tensions qui traversent la vallée sur le sujet du Lyon-Turin.

    « Les défenseurs du Lyon Turin pointent parfois les changements climatiques comme cause de la baisse d’une nappe ou du débit d’un ruisseau. Si on avait des données globales qui montrent que ce niveau baisse dans toute la vallée, pourquoi pas, continue ce scientifique. Mais quand une source se tarit d’un coup, ce n’est pas la même chose. »

    « Si, à la rigueur, il n’y avait pas de ligne ferroviaire déjà existante pour traverser les Alpes… Mais il y en a déjà une ! » rappelle Yann, un habitant brin défaitiste, rencontré en train de siroter une bière à un bar non loin du chantier. « Jusqu’à pas longtemps, je me sentais hyper protégé du dérèglement climatique en montagne. Mais là, quand je vois les difficultés qu’on a déjà et celles ajoutées par le Lyon-Turin… »

    https://reporterre.net/L-eau-preoccupation-centrale-du-Lyon-Turin
    #no_TAV #no-tav #eau

  • Sécheresse : la crise des sources que personne n’a vu venir

    Des dizaines de milliers de foyers français, dont l’habitation n’a jamais été reliée au réseau public d’eau potable, mais utilisaient une source située sur leur propriété ou à proximité, risquent de voir celle-ci se tarir avant l’été. Déjà nombre d’entre eux appellent leur mairie au secours. Dans le même temps, en application d’une directive européenne tout juste transcrite en droit français, les collectivités locales doivent désormais fournir de l’eau potable à ceux qui en sont privés. Une véritable bombe à retardement. Reportage.

    https://blog.mondediplo.net/secheresse-la-crise-des-sources-que-personne-n-a

    • Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      (vu des cas bien moins éloignés du réseau, ça chiffre vite hénaurme)

      l’ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 relative à l’accès et à la qualité des eaux cause de nouvelles difficultés

      ...on passe sur les joyeusetés de l’établissement du tarif et la facturation. Un forfait ou un coût au m3 qui intègre le coût d’usage du véhicule, le carburant par rapport au dernier point d’eau (km), le temps des agents du service, le linéaire entre la route d’accès et le réservoir, etc.

      #eau #eau_potable #sécheresse #sources #mairies

    • En résumé la collectivité peut refuser de relier au réseau, soit une construction « non autorisée », soit un hameau « trop éloigné » (Conseil d’État, 30 mai 1962, « Parmentier », Lebon p. 912). Mais qu’est-ce que ça veut dire, « trop éloigné » ?

      En outre, le fameux arrêt Carrère de 1991 stipulait que la collectivité doit prendre le coût en charge seulement si c’est elle qui décide de l’extension, et donc de la délivrance des permis de construire (3)…

      Résultat : sur le terrain, jusqu’ici les collectivités refusaient le plus souvent le raccordement, soit au motif de l’absence d’un zonage, soit parce que la parcelle du demandeur était trop éloignée de l’extrémité du réseau déjà existant, et que le raccordement aurait généré un coût excessif pour la collectivité.

      Mais tout ça c’était avant. Avant la crise et la sécheresse qui menace à nouveau pour l’été prochain. Car c’est un peu partout en France que les sources se tarissent. Que peuvent faire les collectivités ?

      Notre jeune responsable de service cévenole a interpellé l’ARS et la Préfecture, qui lui ont répondu fin avril. Sur le principe, si le pétitionnaire réside à l’intérieur du zonage il faudra le raccorder. Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      Y a des survivalistes qui vont faire la gueule.

      Cela dit, c’est juste le premier étage de la fusée du désespoir  : que va-t-il se passer quand les réseaux se retrouveront à sec aussi  ? Ça risque d’arriver très très vite dans le sud-est.
      Pendant un temps, tu peux envisager de transporter la flotte par camions depuis les voisins… mais je pense que beaucoup de voisins vont se retrouver eux-mêmes en tension.

  • Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche afp/oang

    Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche / Le Journal horaire / 13 sec. / aujourd’hui à 19:02

    Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche. La valeur marchande au détail est estimée à près de 150 millions de francs.

    Plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient déjà été découverts dimanche matin sur la plage de Réville (Manche). Et mercredi, de nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, a annoncé la préfecture de la Manche dans un communiqué.

    Cette fois, selon une source proche du dossier confirmant une information de Ouest France, il s’agit d’une 1,5 tonne de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est « historique ».

    Mercredi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé qu’une enquête avait été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg, le suivi de l’enquête étant confié à la section de recherche de Caen (Calvados), la gendarmerie maritime et l’Ofast, l’office dédié à la lutte contre les trafics de stupéfiants.

    L’origine de la drogue pas établie
    La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral du Cotentin n’est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d’un navire, a expliqué une source proche du dossier.

    Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l’intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l’état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

    Surveillance aérienne du secteur
    Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a affirmé qu’une « surveillance particulière des approches maritimes du secteur du Nord Cotentin était maintenue et assurée par des moyens aériens ». « De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées », a-t-elle ajouté.

    En début d’après-midi, il « n’y avait pas eu de nouvelles découvertes de stupéfiants », a précisé jeudi la préfecture maritime dans un tweet.

    Ce n’est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s’étaient échoués sur les plages d’une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) à Camaret (Finistère).

    Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d’environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck (Pas-de-Calais).

    * Paris veut éviter un « tsunami blanc » #
    Mercredi, lors d’une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie « historique » de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre le 19 février par ses services.

    « Il faut éviter que ce tsunami blanc atteigne nos côtes », avait-il ajouté. En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

    #Paris #bobos #bourgeoisie #paris #ue #union_européenne #France #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché

    #Source : https://www.rts.ch/info/monde/13829297-deux-tonnes-de-cocaine-retrouvees-sur-le-littoral-francais-de-la-manche

  • Sécheresse : 27 jours sans pluie en France, du jamais vu en hiver
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-27-jours-sans-pluie-en-france-du-jamais-vu-en-hiver

    La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série record de 27 jours. Du jamais vu en hiver . Cette situation se traduit par un assèchement des sols, déjà affaiblis par la sécheresse de l’été 2022. Source : Météo-France

    • Abstract

      A prolonged drought affected Western Europe and the Mediterranean region in 2022 producing large socio-ecological impacts. The role of anthropogenic climate change (ACC) in exacerbating this drought has been often invoked in the public debate, but the link between atmospheric circulation and ACC has not received much attention so far. Here we address this question by applying the method of circulation analogs, which allows us to identify atmospheric patterns in the period 1836-2021 very similar to those occurred in 2022. By comparing the circulation analogs when global warming was absent (1836-1915) with those occurred recently (1942-2021), and by excluding interannual and interdecadal variability as possible drivers, we identify the contribution of ACC. The 2022 drought was associated with a persistent anticyclonic anomaly over Western Europe. Circulation analogs of this atmospheric pattern in 1941-2021 feature 500 hPa geopotential height anomalies larger in both extent and magnitude, and higher temperatures at the surface, relative to those in 1836-1915. Both factors exacerbated the drought, by increasing the area affected and enhancing soil drying through evapotranspiration. While the occurrence of the atmospheric circulation associated with the 2022 drought has not become more frequent in recent decades, the influence of the Atlantic Multidecadal oscillation cannot be ruled-out.

      https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/acbc37

    • Même en hiver, la France a soif de pluie

      L’hiver n’a pas été aussi sec depuis 35 ans. La faute à l’homme, qui dérègle le climat. Le niveau des nappes phréatiques est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures du printemps et de l’été 2023.

      On se croirait un 15 août. Rivières à sec, maigres filets d’eau au départ des #sources, fleuves aux allures de banc de sable : partout dans l’Hexagone, habitant·es et autorités relaient les mêmes images d’une France aux prises avec l’une des #sécheresses_hivernales les plus importantes de son histoire. Il n’a pas plu, selon Météo France, depuis le 21 janvier, ce qui n’était plus arrivé depuis près de 35 ans.

      Si le phénomène préoccupe, c’est qu’il s’inscrit dans un temps devenu très long. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie, à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Après un été très sec, l’hiver 2023 devrait figurer parmi « les dix hivers les moins arrosés depuis 1959 », explique l’institution météorologique.

      Deux départements dans le sud de la France ont pris des mesures de restriction d’eau et au moins une dizaine d’autres ont été placés en « vigilance », selon le ministère de l’écologie. Dans le département du Var, rapporte le journal Ouest-France, alors que les dernières mesures de restriction de l’usage de l’eau avaient été levées le 15 décembre 2022 seulement, 85 communes ont à nouveau été placées en situation d’alerte sécheresse, ce qui a permis au préfet d’interdire d’arroser les jardins la journée, de laver les véhicules des particuliers ou d’utiliser des jeux d’eau. Le milieu agricole n’est pas ciblé par ces mesures.

      Dans les Pyrénées-Orientales, également concernées par des restrictions, l’interdiction prise en janvier de prélever de l’eau dans le fleuve Têt avait déjà provoqué l’ire des syndicats agricoles et d’une partie des élus politiques locaux. Un millier de représentants d’une partie du monde rural avait alors défilé à Montpellier, racontait le journal Le Monde, pour défendre l’accès à l’eau, un bien « de plus en plus rare et convoité ».

      Sans apport de pluie depuis six mois, le fleuve L’Agly, irriguant le Roussillon plus au nord, dévoile lui aussi son fond pierreux à des habitantes et habitants catastrophés, un phénomène très rare selon le syndicat mixte du bassin versant, interrogé par TF1.

      Le journal La Dépêche relaie lui aussi le faible niveau des barrages du Tarn sud, « source d’inquiétudes », malgré les appels dès le début de l’hiver à limiter la consommation d’eau. Les hameaux du Livradois-Forez ou du Velay, dans le Massif central, sont eux carrément alimentés en eau potable par des camions-citernes. La région est pourtant considérée comme « le château d’eau » de la France pour sa pluviométrie.

      Les grands fleuves, comme la Loire ou le Rhin, ne sont pas épargnés. Le faible niveau de ce dernier était même au cœur d’un atelier européen qui s’est tenu jusqu’au 18 février 2022, selon RFI. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg étaient rassemblés à Strasbourg pour pour lutter contre « le même fléau » : sur cet axe navigable capital pour l’économie, certains transporteurs fluviaux ne peuvent plus circuler. À tel point que l’Union européenne envisage de remplacer une partie de la flotte par des bateaux à faible tirant d’eau.

      La météo pourrait changer la semaine prochaine. Une nouvelle vague froide de pluie et de neige s’annonce en remplacement du soleil et du vent qui prévalaient jusqu’ici. Mais un tel niveau de sécheresse sera difficile à rattraper.

      Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a précisé début janvier dans un rapport que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Une « bombe à retardement » pour l’été 2023 « si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », a mis en garde récemment Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sur France Info.

      Ces sécheresses quatre saisons, une « anomalie anticyclonique » que l’Europe de l’Ouest affronte tout particulièrement depuis le début de l’année 2022, sont la conséquence directe du dérèglement climatique et de l’activité humaine, comme l’a démontré un nouveau rapport du CNRS (Centre national de recherche scientifique), publié le 27 janvier 2023.

      Commentant leurs résultats, les trois scientifiques à l’origine de cette étude considèrent qu’elle apporte « une preuve claire du rôle du changement climatique dû à l’homme dans l’exacerbation de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et souligne la nécessité de poursuivre et d’intensifier les recherches et les actions pour faire face aux impacts du changement climatique sur nos communautés ».

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/190223/meme-en-hiver-la-france-soif-de-pluie
      #sécheresse_hivernale

    • Parler de « canicule d’hiver » me semble biaisé : la canicule d’un point de vue étymologique est une période de chaleur sèche se produisant de fin juillet à fin août

      Du latin caniculis (« petite chienne »), Canicula étant également l’un des anciens noms de l’étoile Sirius. Les périodes de grande chaleur furent ainsi nommées parce qu’on les attribuait à l’influence de Sirius. En effet, pendant l’Antiquité, au cours de la période annuelle du 20 juillet au 24 août, cette étoile se couchait et se levait en même temps que le Soleil.

      Donc le phénomène est bien lié à une réalité due à la mécanique céleste.
      Il serait plus pertinent de parler d’anomalies persistantes dans la circulation atmosphérique qui se manifestent par des situations de blocages anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest.
      On pourrait aussi parler d’anomalies de géopotentiel mais là ça devient plus technique.
      De toute façon, les conséquences sont on ne peut plus problématiques : nous allons manquer d’eau. Pour nous mêmes dans nos usages domestiques mais plus préoccupant encore, pour les autres êtres vivants que sont les animaux et les végétaux. Et je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du désastre à long terme.

  • Study: 15 million people live under threat of glacial floods | AP News
    https://apnews.com/article/floods-science-india-peru-pakistan-51368bb5eef49a240d3d466775e34ed6

    As #glaciers melt and pour massive amounts of water into nearby lakes, 15 million people across the globe live under the threat of a sudden and deadly outburst flood, a new study finds.

    More than half of those living in the shadow of the disaster called glacial lake outburst floods are in just four countries: India, Pakistan, Peru and China, according to a study in Tuesday’s Nature Communications. A second study, awaiting publication in a peer-reviewed journal, catalogs more than 150 glacial flood outbursts in history and recent times.

    It’s a threat Americans and Europeans rarely think about, but 1 million people live within just 6 miles (10 kilometers) of potentially unstable glacial-fed lakes, the study calculated.

    #source : Glacial lake outburst floods threaten millions globally | Nature Communications
    https://www.nature.com/articles/s41467-023-36033-x

    #inondations

  • Ce que chatGPT fait à la veille : la collecte (sourcing et veille). 2/4 | Outils Froids
    https://www.outilsfroids.net/2023/01/ce-que-chatgpt-fait-a-la-veille-la-collecte-sourcing-et-veille-2-4

    La phase de collecte c’est un peu le cœur du réacteur de toute veille. C’est le moment où l’on va rechercher les sources qui alimenteront le dispositif en contenus nouveaux, jour après jour. C’est aussi là que l’on déploiera les outils permettant de surveiller ces sources, quelles qu’elles soient. Soyons clair, pour l’instant, ChatGPT n’est pas un service qui permet d’effectuer la moindre surveillance, en revanche, il peut être très utile dans la partie d’identification de sources.

    #ChatGPT #Veille #Recherche #Source #CDI

  • Wikipédia : enquête sur la fabrique quotidienne d’un géant encyclopédique
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/231222/wikipedia-enquete-sur-la-fabrique-quotidienne-d-un-geant-encyclopedique

    Malgré les bonnes volontés affichées et des efforts visant à réduire les biais systémiques, la politique éditoriale de Wikipédia l’amène inexorablement à privilégier l’idéologie dominante. Pour paraphraser Lissell Quiroz, sa neutralité est un lieu de pouvoir qui, dans un mouvement commun avec les champs du savoir hégémonique, minore certaines formes d’existence et de mobilisation. Il existe évidemment des îlots de résistance qui tentent de faire vivre le potentiel révolutionnaire de ce projet, mais ils restent marginaux.

    • La communauté répond généralement à ces critiques en indiquant que l’encyclopédie n’est que « le reflet de la société », qu’elle « représente le monde tel qu’il est ». En réalité, elle représente le monde tel qu’il est construit d’une part par la communauté wikipédienne, qui n’est ni « représentative » sociologiquement ni « neutre » idéologiquement, et d’autre part par les champs scientifique, politique et médiatique occidentaux, qui sont comme les autres travaillés par des jeux de domination et de pouvoir.

      On aurait tort cependant de croire qu’elle n’est qu’un réceptacle passif. Étant donné la circularité de l’information et la reprise des savoirs proposés par Wikipédia, l’encyclopédie en ligne est aujourd’hui également coproductrice des savoirs élaborés dans d’autres champs. Sa responsabilité est donc immense. Elle l’est d’autant plus que, contrairement à d’autres supports, son caractère encyclopédique lui vaut une grande confiance populaire.

      Il ne s’agira donc pas de conclure ici en prônant un rejet total de l’encyclopédie numérique. Au contraire. S’il nous semble essentiel de rester prudent dans son utilisation et critique sur son fonctionnement, nous pensons, à l’instar des contributrices de Noircir Wikipédia, que l’encyclopédie numérique est un « espace à investir ». Et à révolutionner. Il nous faudra, pour ce faire, renforcer les batailles dans les champs scientifique et médiatique.

    • Un exemple (ci-dessous) avec Pinochet, à qui est dénié dans une seule phrase l’appellation de #dictateur. Et donc, on peut trouver accolés dans sa fiche les termes « dictature militaire » et « sauveur » mais à aucun moment le mot « dictateur » n’est utilisé dans sa page wikipédia (25 décembre 2022), tu ne le trouveras que dans les références.

      La présidence de Pinochet est dénoncée dans son ensemble comme une période de dictature militaire, par de nombreux médias et ONG ainsi que par ses opposants3,4,5,6,7,8,9,10. Elle est décrite comme telle par les historiens ; la qualification de dictature est également reprise par le rapport Valech, publié au Chili en 200411. Ses partisans chiliens considèrent au contraire qu’il a « sauvé » le pays en l’empêchant d’adopter le communisme12,13.

      #wikipédia

  • Électricité : les prix risquent de tripler en France cet hiver
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/electricite-la-france-s-oriente-vers-des-prix-deux-a-trois-fois-plus-eleve

    Alors que le pays fonce tout droit vers un déficit de production d’électricité cet hiver, les capacités d’importation depuis les pays voisins pour combler le manque de marges risquent d’être fortement limitées. De quoi inquiéter les marchés, qui anticipent une défaillance, ce qui fait grimper encore plus qu’ailleurs les prix de gros dans l’Hexagone. Explications.
    (Crédits : Reuters)

    « Il n’y a aucun risque de coupure » de courant l’hiver prochain, affirmait Emmanuel Macron début juin, au moment-même où le gouvernement allemand tirait la sonnette d’alarme et lançait son plan d’urgence énergétique. Et pour cause, « quand il y a des besoins, on s’approvisionne sur le marché européen », justifiait le chef de l’Etat, affirmant vouloir « rassurer » les Français.

    Et pourtant, depuis cette déclaration, les signaux pour le moins inquiétants se multiplient. Jusqu’à faire bondir les prix au plafond : dans l’Hexagone, ceux-ci se négocient actuellement au prix hallucinant de 790 euros le mégawattheure (MWh) pour octobre-décembre 2022 sur la bourse EPEX, soit deux à trois fois plus que dans les pays voisins ! Et frôlent même les 1.500 euros le MWh pour ce qui est des prix de pointe, contre moins de 500 euros en Allemagne. Une « différence énorme » qui montre que le marché « anticipe une défaillance » en France, alerte Nicolas Goldberg, spécialiste de l’énergie chez Colombus Consulting. Pour rappel, avant la crise sanitaire, le prix s’élevait à une cinquantaine d’euros le mégawattheure.
    L’atout nucléaire se retourne contre la France

    De fait, le pays fait face à une situation « spécifique », qui aggrave encore la crise et accroît la probabilité d’une pénurie de courant cet hiver, explique Jacques Percebois, économiste et directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l’Energie (CREDEN). En effet, alors que son mix électrique repose toujours, en théorie, à presque 70% sur le parc nucléaire, celui-ci traverse une période d’indisponibilité historique. Selon le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité ENTSO-E, 27 des 56 réacteurs du territoire se trouvent en effet à l’arrêt.

    En cause : le décalage des maintenances du fait du coronavirus, qui tombent donc, pour plusieurs centrales, en ce moment-même, mais surtout l’identification récente d’un défaut de corrosion sur plusieurs infrastructures, et dont les causes et l’ampleur réelle restent inconnues. En février, EDF avait ainsi présenté un programme de contrôles afin de vérifier le nombre de réacteurs concernés par l’anomalie, et annoncé qu’il arrêterait en priorité, et d’ici à fin avril, Bugey 3 et 4, Cattenom 3, Chinon 3 et Flamanville 1 et 2.

    « Sans ce problème de fissuration qui pousse EDF à fermer une partie du parc, on aurait un réseau sans marges, mais pas à marge négative, comme c’est le cas actuellement », commente Nicolas Goldberg.

    Autrement dit, « l’avantage français du nucléaire se transforme en élément de faiblesse, et le restera tant que les réacteurs seront indisponibles, et le problème irrésolu », ajoute Jacques Percebois.

    Congestions aux frontières

    Ainsi, la France importera forcément de grandes quantités d’électricité pour satisfaire la demande cet hiver, affirme Jacques Percebois. Et notamment lors des pointes de consommation, celles-ci étant « habituellement plus fréquentes et fortes en France qu’ailleurs en Europe, étant donné que l’on se chauffe bien plus à l’électrique que nos voisins », précise l’économiste.

    Seulement voilà : les pays frontaliers risquent, eux aussi, de faire face à de fortes tensions d’approvisionnement, ou du moins de ne pas disposer de suffisamment de surplus pour satisfaire les besoins français. Pour s’en prémunir, l’Allemagne a notamment décidé de garder en activité près de 14 GW de centrales à charbon qui devaient fermer dès cette année. Mais même avec cette puissance supplémentaire, Berlin anticipe une pénurie dans le cas où la Russie décidait de réduire encore son offre de gaz, toujours essentielle pour alimenter ses centrales électriques.

    Surtout, les possibilités d’échange seront de toute façon restreintes par des freins techniques. « Il faut s’attendre à des goulots d’étranglement liés aux capacités d’interconnexion des réseaux, aujourd’hui limitées à 13 GW environ. C’est pour cela qu’en période de tension, il y a toujours des congestions aux frontières. Cela explique aussi que le prix de gros ne soit pas le même partout », note Jacques Percebois.

    Par conséquent, ce dernier devrait bien exploser en France, malgré la connexion du pays au marché européen de l’électricité. Reste à voir l’impact de ce phénomène sur les factures des consommateurs. En effet, l’Etat avait mis en place l’hiver dernier un bouclier tarifaire, aujourd’hui toujours en vigueur, afin de protéger les citoyens de la flambée des prix. Mais alors que la situation promet d’empirer, un tel dispositif pourrait peser lourd sur les finances publiques.

    « Pour limiter la hausse du tarif réglementé de vente à 4% plutôt que 40%, les pouvoirs publics sont déjà intervenus massivement, à tous les échelons. Ils ont mis sous perfusion les fournisseurs, tout en donnant des aides aux consommateurs, afin de faire en sorte que le marché tienne. C’est un interventionnisme extraordinaire, qui a coûté des fortunes aux contribuables », soulignait à La Tribune il y a quelques mois Xavier Pinon, cofondateur et dirigeant du courtier en énergie Selectra.

    Un manque criant de marges pilotables

    Dans ces conditions, le gouvernement n’a d’autre choix que de sonner le branle-bas de combat, soit pour accroître la production d’électricité nationale, soit pour diminuer la demande. Il a notamment annoncé son intention de rouvrir en urgence la centrale à charbon Emile Huchet, et d’engager un plan « sobriété », censé pousser l’Hexagone à économiser un maximum d’énergie sur le territoire.

    Mais en cas d’hiver froid, ces recours resteront largement insuffisants, tant le pays dispose de peu de marges de manœuvre pilotables en dehors du nucléaire.

    « Pendant de nombreuses années, nous n’avons plus construit de moyens de production pilotables [qui permettent de fournir de l’électricité sans variation liée aux conditions météorologiques ou géographiques, ndlr]. Nous en avons même fermé, en ne construisant que des éoliennes et des panneaux solaires à la place. Forcément, cela a déstabilisé le réseau, et accru le risque d’une non satisfaction de la demande », glissait à La Tribune André Merlin, le premier directeur de RTE, en avril dernier.

    Le gouvernement a notamment acté la fin de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, définitivement mise à l’arrêt en 2020. « Celle-ci ne représentait qu’1,8 GW, son maintien n’aurait donc pas suffi, même s’il aurait apporté des marges bienvenues. Mais nous avons par ailleurs fermé plus de 10 GW d’énergies fossiles depuis 2012. Ce qui est bon pour le climat, mais aboutit logiquement à un manque significatif de pilotables. A cela s’ajoute notre retard sur l’efficacité énergétique, notamment dans les bâtiments, qui permettrait de réduire en parallèle la consommation », selon Nicolas Goldberg.

    D’autant que les rares projets mis en route pour compenser ces fermetures ont accumulé les déboires. Notamment la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (1,6 GW), qui essuie plus de dix ans de retard, et n’est toujours pas raccordée au réseau. Mais aussi la centrale au gaz de Landivisiau, opérée par TotalEnergies et mise en service en avril dernier, après de très nombreux glissements du calendrier.

    Du côté des installations non pilotables, le bilan de la France s’avère également peu reluisant, puisque l’Hexagone ne compte qu’un seul parc éolien en mer, raccordé au réseau il y a quelques semaines seulement. De manière globale, la filière éolienne reste à la peine : au 31 mars 2022, la puissance installée s’élevait à un peu plus de 19 GW, soit près de deux fois moins que les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Et pour ce qui est de l’énergie solaire photovoltaïque, la France n’en produit que 2,2%, soit trois fois moins que l’Allemagne ou l’Italie.

    Une « conjonction de facteurs défavorables », résume Jacques Percebois, dont les conséquences pourraient être majeures. En cas de pénurie, « les consommateurs domestiques seront de toute façon prioritaires », rappelle-t-il. Autrement dit, les entreprises seront les premières à se voir rationner, notamment les plus énergivores, ce qui n’est pas arrivé depuis les années 1950. A tel point que certains industriels cherchent à prendre les devants, comme Stellantis qui cherche un partenaire pour produire sa propre énergie.

    En avril dernier, l’exécutif avait ainsi publié un décret prévoyant le délestage, autrement dit la réduction momentanée et planifiée de la consommation de gaz naturel par certains consommateurs en cas de pénurie. Seraient d’abord concernés les 5.000 sites qui brûlent plus de 5 GW/h par an, en dehors de ceux assurant des missions d’intérêt général (écoles, hôpitaux, Ehpad...). Ce qui pourrait peser lourd sur le tissu industriel français, déjà ébranlé par une explosion des prix qui n’en finit pas.

    #sources_d'énergie #marché_de_l'électricité #interconnexion #centrales_nucléaires

  • Atteinte au #secret_des_sources : #StreetPress dans le viseur de la #police | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1638442032-atteinte-secret-sources-streetpress-journalistes-viseur-poli

    Depuis plusieurs semaines, le parquet de Paris tente par tous les moyens d’identifier une #source de StreetPress : convocation de la journaliste, réquisition judiciaire… StreetPress s’insurge contre cette atteinte grave à la liberté d’informer.

    Depuis plusieurs semaines, la police et le parquet de Paris tentent d’identifier la source d’un article publié sur StreetPress. Pour arriver à ses fins, elle multiplie les #procédures et fait pression sur nos #journalistes et notre #média.

  • Akten der Nürnberger Prozesse online veröffentlicht
    https://www.heise.de/news/Akten-der-Nuernberger-Prozesse-online-veroeffentlicht-6206978.html

    3.10.2021 von André Kramer - Zum 75. Jahrestag des Nürnberger Prozesses gegen die Hauptkriegsverbrecher des Zweiten Weltkriegs hat die Universität Stanford die historischen Akten dieses Prozesses digitalisiert und online öffentlich zur Verfügung gestellt. Vom 20. November 1945 bis zum 1. Oktober 1946 mussten sich führende Vertreter des nationalsozialistischen Regimes vor einem internationalen Militärgericht verantworten. Zu den 24 Hauptangeklagten gehörten Hermann Göring, Rudolf Heß, Joachim von Ribbentrop, Wilhelm Keitel und Karl Dönitz.

    Das Material stammt aus dem Internationalen Gerichtshof in Den Haag. Das Holocaust-Gedenkmuseum der Vereinigten Staaten in Washington hat die Dokumente digitalisiert. Die Universität Stanford hat die Akten per Texterkennung durchsuchbar gemacht und in Typen von Dokumenten wie Anklagepunkte, Schlussplädoyer, Gnadengesuch oder Zeugenlisten eingeteilt.

    Die Akten der Hauptangeklagten stehen online. Hier: Göring, Heß, von Ribbentrop, Keitel (vordere Reihe von links), Dönitz, Raeder, von Schirach und Sauckel (dahinter).

    (Bild: National Archives and Records Administration)
    Über 5000 Akten stehen online

    Rund 20 Jahre hat es gedauert, um 5215 Akten zu digitalisieren. Insgesamt kommen etwa 270.000 einzelne Seiten zusammen, die 50 Terabyte belegen. Etwa zwei Drittel der Akten sind in deutscher Sprache gehalten. Darüber hinaus enthält das Archiv 75 Jahre alte, restaurierte Audioaufnahmen aus Nürnberg.

    Die Sammlung ist unter dem Namen „Taube Archive of the International Military Tribunal (IMT) at Nuremberg (1945-1946)“ einsehbar. Akten wie das Schlussplädoyer von Wilhelm Keitel, Generalfeldmarschall des Oberkommandos der Wehrmacht, lassen sich dort ohne Anmeldung einsehen und im Volltext durchsuchen.

    David Cohen, Professor und Direktor des Lehrstuhls für Menschenrechte und internationale Justiz in Stanford, sagte der Tagesschau, er sei der Meinung, die Dokumente sollen nicht in einem Archiv bleiben: „Wir müssen uns die heutigen technischen Möglichkeiten zunutze machen, um ein viel breiteres und ein globales Publikum zu erreichen.“
    Weitere Veröffentlichungen geplant

    Über die Prozessakten hinaus plant die Forschergruppe, weitere 1000 Stunden Audio- und sechs Stunden Filmmaterial zu ergänzen. Sie enthalten Mitschnitte des Gerichtsverfahrens gegen die 24 Hauptangeklagten. Diese Aufnahmen sollen Mitte 2022 folgen.

    Zum ersten Mal in der Geschichte stand die gesamte Regierung eines Landes unter Anklage und musste sich anhand ihrer eigenen Dokumentation verantworten. Zwischen 1945 und 1949 fanden noch weitere Prozesse vor dem Internationalen Militärgerichtshof statt, zwölf sogenannte Nürnberger Nachfolgeprozesse, unter anderem gegen Ärzte, den Flick-Konzern, die I.G. Farben, Generäle Südosteuropas und das Oberkommando der Wehrmacht. Die Akten der Nachfolgeprozesse sind noch nicht im Archiv enthalten, sollen aber in Zusammenarbeit mit der Universität Erlangen-Nürnberg digitalisiert und ebenfalls online gestellt werden. (akr)

    #fascisme #nazis #justice #histoire #source_digitale

  • Écrans plats : aux #sources - Par Daniel Schneidermann | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/ecrans-plats-aux-sources

    Seule source à cette increvable rumeur des pauvres se précipitant sur les écrans plats de septembre : une étude de 1994, démentie par toutes les études suivantes sur le même sujet, selon laquelle 4% des familles admettaient en effet dépenser leur #allocation_de_rentrée à d’autres achats que des fournitures scolaires. À Blanquer qui objecte que « c’est du déclaratif », autrement dit que les arnaqueurs aux allocs ne vont pas avouer qu’ils arnaquent, les #fact-checkeurs les plus pointus ont riposté en interrogeant aussi les vendeurs de téléviseurs, lesquels ne constatent aucun boom en septembre, mais bien deux mois plus tard, à l’occasion du « black friday ».

  • Au fait, pourquoi les cookies s’appellent-ils des cookies ?
    https://www.numerama.com/tech/701436-au-fait-pourquoi-les-cookies-sappellent-ils-des-cookies.html

    En fait, comme le raconte un vieil article du New York Times, qui date du 4 septembre 2001 et intitulé La mémoire du Web a coûté la vie privée de ses utilisateurs, le nom des cookies vient des « magic cookies ». Le journal explique que lorsque les machines se transmettaient des bouts de code à des fins d’identification, les programmeurs d’alors surnommaient les données échangées des « cookies magiques ».

    Et ces « cookies magiques » n’ont cette fois rien à voir avec des contes féériques. Ce serait une référence au LSD. C’est une hypothèse crédible : dans l’ouvrage Aux sources de l’utopie numérique — de la contre-culture à la cyber-culture, Stewart Brand, un homme d’influence, Fred Turner relève, explique Xavier de La Porte, l’influence de cette drogue sur l’histoire intellectuelle des nouvelles technologies.

    Dans sa chronique en 2012 sur France Culture, il écrit : « On y comprend tout : comment l’informatique passe des militaires aux hippies, le rôle du LSD et des communautés, la place de la cybernétique et des analyses de McLuhan, le glissement vers l’entreprenariat et la nouvelle économie, Turner explique tout cela avec force détails, l’incarnant dans des trajectoires individuelles et des expériences collectives. »

    Et de toute évidence, cette influence du LSD n’a pas tout à fait disparu.

    Cette hypothèse du LSD se retrouve dans un billet sur Medium écrit par un informaticien et le site Waste of Server. Il s’agirait plus précisément d’une référence LSD issue elle-même d’une vieille bande dessinée de Dan O’neill des années 70 qui était populaire à San Francisco. La BD en question, Odd Bodkins, a été publiée entre 1964 et 1970 dans le San Francisco Chronicle.
    Un extrait d’une BD de Dan O’neill, où il est question du pays merveilleux des cookies magique. // Source : Dan O’neill

    D’autres hypothèses ont aussi été avancées, mais elles apparaissent moins solides que le récit plus haut — qui, bien qu’il tient la corde, reste incertain. Certains ont suggéré que ce serait une référence aux biscuits chinois (fortune cookies) en anglais, d’autres à une marionnette appelée Macaron le glouton (Cookie Monster), ou encore à un bocal à cookies que l’on remplirait et dans lequel on se servirait.
    On sait qui a eu l’idée du nom de cookie

    Toujours est-il que le choix d’utiliser le nom de cookies pour les cookies HTTP est à mettre au crédit d’un informaticien américain, Lou Montulli.

    Alors que ce nom servait déjà dans la programmation, il a décidé de le reprendre pour les communications électroniques. Nous sommes alors en 1994, Lou Montulli a 24 ans et est employé chez Netscape Communications, qui a conçu le premier navigateur grand public, très populaire dans les années 90. « Je suis en grande partie responsable de plusieurs innovations sur le web, notamment les cookies », écrit-il sur son site.

    Cela est confirmé sur le site du CERN. « Lou est surtout connu comme le créateur des cookies, mais il est aussi à l’origine de plusieurs technologies et normes fondamentales du web ». Parmi ses autres faits d’armes figurent l’élément de texte clignotant « Blink », la prise en charge images animées (GIF) dans le navigateur, la liaison sécurisée avec chiffrement SSL (HTTPS). Le détail se trouve sur son site.

    Maintenant, la prochaine fois que vous mordrez à pleines dents dans un cookie, vous aurez une sacrée histoire en tête — et à raconter.

    #Cookies #Fred_Turner #LSD #Sources_utopie_numérique

  • Pour une politique publique de la donnée | Les Echos

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-pour-une-politique-publique-de-la-donnee-1299481

    Par Emmanuel Larere (avocat associé chez Gide Loyrette Nouel)
    Publié le 18 mars 2021 à 13:39Mis à jour le 18 mars 2021 à 13:42

    Les administrations et organisations publiques disposent d’un patrimoine de données d’une grande richesse, dont leur valorisation est devenue un enjeu prioritaire. Néanmoins, le récent rapport Bothorel montre que le potentiel d’innovation de l’open data peine à être perçu. Les citoyens attendent des acteurs publics, au moins le même niveau de services que celui qu’ils reçoivent des entreprises privées.

    Pour réussir cette transformation, la gouvernance doit s’appuyer sur plusieurs leviers :
    – une cartographie exhaustive des données, leurs définitions, mais également leur qualité, essentielle pour que les différentes organisations puissent en tirer parti et mesurer l’impact des politiques publiques engagées.
    – Le partage de ces données entre l’État, les administrations publiques, les collectivités et les acteurs sociaux et économiques. Il faut saluer l’initiative de l’IGN qui a mis en accès libre et gratuit, toutes ses données publiques pour contribuer au plan de relance de l’économie.
    – La mise à disposition de cette donnée et des moyens d’action associés pour le citoyen, permettant de l’associer aux processus de gouvernance.

    #données #data #sources_ouvertes #bien_public #statistiques

  • Aux sources de l’utopie numérique : De la contre culture à la cyberculture - Corps en Immersion
    http://corpsenimmersion.com/2020/05/aux-sources-de-l-utopie-numerique-de-la-contre-culture-a-la-cyberc

    Stewart Brand occupe une place essentielle, celle du passeur qui au-delà de la technique fait naître les rêves, les utopies et les justifications auto- réalisatrices. Depuis la fin des années soixante, il a construit et promu les mythes de l’informatique avec le Whole Earth Catalog, le magazine Wired ou le système de conférences électroniques du WELL et ses communautés virtuelles. Aux sources de l’utopie numérique nous emmène avec lui à la découverte du mouvement de la contre-culture et de son rôle déterminant dans l’histoire de l’internet. « Ce livre réussit un véritable tour de force. Suivant la biographie de Stewart Brand, il dresse le portrait d’un personnage collectif : internet. En déplaçant l’attention des inventeurs vers les passeurs, Fred Turner offre une leçon de sociologie des sciences et des techniques. Toujours là au bon moment, Stewart Brand est le point d’intersection d’univers hétérogènes. Il amène le LSD dans les laboratoires du Stanford Research Institute, et introduit la micro- informatique dans l’univers pastoral des hippies »

    Fred Turner, 2013, Aux sources de l’utopie numérique : De la contre culture à la cyberculture, C&F Editions, 430 pages, 32,00 euros.

    #Fred_Turner #Sources_utopie_numerique