• En Espagne, les fonds d’investissement achètent en masse des terres agricoles
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/29/en-espagne-les-fonds-d-investissement-achetent-en-masse-des-terres-agricoles

    « Les #terres agricoles constituent un actif alternatif à ceux du secteur #immobilier traditionnel, explique M. Valadas de Albuquerque. Il y a de moins en moins de sols productifs disponibles, alors que la population mondiale augmente, tout comme les besoins alimentaires. Si on y ajoute les effets du changement climatique, un bon sol, avec un bon accès à de l’#eau, vaut de l’or. C’est un actif défensif, qui n’est pas sensible aux grands cycles économiques, et en Espagne les exploitations d’amandiers, par exemple, valent moitié moins cher qu’en Californie. »

    Cette irruption des fonds s’accompagne d’une technicisation de l’agriculture espagnole. Au milieu de ses quelque 220 hectares de pistachiers, plantés en plein champ ou en pépinière au cœur de la province de Cuenca, et en partie destinés à la recherche agronomique, Angel Minaya confirme cette évolution. A 33 ans, ce petit-fils d’agriculteurs très modestes de Castille-La Manche a trop longtemps vu son grand-père s’user dans ses champs de céréales contre quelques pesetas pour regretter le temps des petites exploitations familiales traditionnelles. « C’est bien beau l’amour de la terre, mais l’agriculture doit être rentable, capable de créer de la richesse, de se professionnaliser et de fonctionner comme n’importe quelle entreprise, appliquer des économies d’échelle, se techniciser et améliorer sa productivité », déclare-t-il au Monde.

    Dès qu’il en a eu l’occasion, l’homme a racheté les terres de son aïeul, troqué les céréales pour des vignes, ajouté des amandiers et des oliviers et introduit des moyens techniques modernes dans les champs, avant de dénicher un filon − celui de la pistache − et de créer en 2016 la société Agroptimum. Devenu le principal fournisseur de plants de pistachiers d’Espagne, à partir de semences californiennes, sa société offre aussi des services de conseil et de sous-traitance, allant de la transformation et du suivi de la plantation à l’entretien de l’exploitation.
    Agroptimum emploie cent cinquante personnes et a affiché près de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022. La moitié de ses clients sont des #agriculteurs indépendants, séduits par les promesses de hauts revenus de cette culture en vogue souvent qualifiée de nouvel or vert, tant les pistachiers s’adaptent particulièrement bien au climat sec de Castille, très chaud en été et très froid en hiver, et souvent sujet à des gelées tardives au printemps. L’autre moitié, ce sont des acteurs institutionnels, grandes entreprises ou fonds d’investissement nationaux et internationaux qui, ces dernières années, ont jeté leur dévolu sur les terres agricoles d’Espagne.

    https://justpaste.it/9ghjd

    #agriculture #accaparement #sous-traitance

  • Immobilienspekulation : Für Signa wird es eng
    https://www.jungewelt.de/artikel/464103.immobilienspekulation-f%C3%BCr-signa-wird-es-eng.html


    L’insolvabilité du spéculateur immobilier Signa met en danger les emplois de tous les employés des grands magasins Karstadt. En même temps s’ouvre la perspective de l’achat des grands magasins historiques par la ville de Berlin qui pourra les transformer en espaces culturels adaptés aux besoins de sa population croissante. On a le droit de rêver, non ?

    28.11.2023 von Gudrun Giese - Deutsche Tochter des angeschlagenen Immobilienkonzerns insolvent. Angeblich bis zu 600 Millionen Euro für Sanierung nötig

    Signa hat alle Bauvorhaben in Berlin gestoppt – unter anderem das Projekt um das Karstadt-Haus am Hermannplatz

    Mindestens eine halbe Milliarde Euro benötigt die seit Wochen kriselnde Signa-Gruppe des österreichischen Investors René Benko. Das berichten seit vergangener Woche verschiedene Medien in Deutschland und Österreich.

    Am Freitag hatten Vertreter der Tochtergesellschaft Signa Real Estate Management Germany GmbH (Signa REM) beim Amtsgericht Berlin-Charlottenburg Insolvenz angemeldet. Die Gesellschaft ist Teil der Signa Prime Selection und fungiert als Dienstleister für einen Teil des Immobilienportfolios, wie das Handelsblatt am Montag berichtete. Eigene Gebäude besitzt die Tochter nicht. Im Jahr 2021 hätte die ­Signa REM mit 139 Beschäftigten einen Umsatz von knapp 54 Millionen Euro erwirtschaftet und damit einen für den Konzern eher kleinen Beitrag zur Gesamtbilanz geleistet. Der Insolvenzantrag zeige aber, dass Signa drastische Probleme bei der Finanzierung laufender Projekte habe und die Prime Selection nicht genügend Mittel zur Verfügung stellen könne, um eine Insolvenz abzuwenden, so das Handelsblatt.

    Nach diversen Insolvenzen in den Handelssparten der Signa-Gruppe, die z. B. während der Coronapandemie zweimal die Warenhaustochter Galeria Karstadt-Kaufhof und zuletzt die Tochtergesellschaften von Signa Sports United trafen, Verkäufen von Unternehmen wie den Möbelketten Kika/Leiner in Österreich sowie dem Stopp von Bauprojekten wie dem »Elbtower« in Hamburg sollte eigentlich der als Insolvenzverwalter bekannt gewordene Wirtschaftsprüfer und Steuerberater Arndt Geiwitz aus Neu-Ulm den Gesamtkonzern sanieren. Laut einer Signa-Pressemitteilung von Anfang November sollte er inzwischen längst die Zügel in der Chefetage übernommen haben, was nach einem Bericht der Lebensmittelzeitung vom Wochenende aber noch nicht geschehen ist. Er sei immer noch Berater. Geiwitz selbst äußerte sich dazu nicht.

    Offenbar steht und fällt alles mit der Zusage, erhebliche Finanzmittel für Signa zu beschaffen. Davon habe der Insolvenzexperte seinen Einstieg in die Geschäftsführung abhängig gemacht, weil er sonst sein in Grundzügen bereits ausgearbeitetes Sanierungskonzept nicht umsetzen könne. An der Beschaffung der als notwendig erachteten Summe von 500 bis 600 Millionen Euro sind das Bankhaus Rothschild und die Anwaltskanzlei White & Case beteiligt.

    Die Gespräche mit potentiellen Investoren laufen auf Hochtouren. Das Handelsblatt berichtete in der vergangenen Woche von Verhandlungen mit dem auf Restrukturierungsfinanzierungen spezialisierten Investor »Attestor«. Die österreichische Nachrichtenagentur APA berichtete am Montag, bei Signa werde ein Mezzanine-Investor gesucht, der bereit sei, gegen extrem hohe Zinsen und wenig direktes Mitspracherecht eine gute halbe Milliarde Euro zur Verfügung zu stellen. Mezzanine-Kapital ist eine Mischform aus Eigen- und Fremdkapital. Zinsen und zusätzliche Gebühren könnten Kreditkosten von zwanzig Prozent pro Jahr bedeuten, also 100 Millionen Euro.

    Unterdessen erwägt Klaus-Michael Kühne, Logistikunternehmer und bereits Großinvestor der Signa-Gruppe, die komplette Übernahme des Hamburger Prestigeprojekts »Elbtower«. Laut Handelsblatt habe Kühne dazu erste Gespräche mit Vertretern der Hamburger Landesregierung geführt. Er selbst äußerte sich nicht dazu. Am »Elbtower«, dessen Baukosten auf insgesamt 960 Millionen Euro geschätzt werden, ruhen seit Wochen die Arbeiten, weil Signa die Rechnungen für den bisher rund 100 Meter hohen Rohbau nicht beglichen hat. Auch andere Bauprojekte ruhen oder wurden erst gar nicht begonnen, wie etwa das auf dem Gelände der ehemaligen Gänsemarkt-Passagen in Hamburg. Sorgen machen sich auch die Betreiber der geschrumpften Warenhauskette Galeria Karstadt-Kaufhof, die nach zwei Insolvenzen in zweieinhalb Jahren eigentlich wieder rentabel fortgeführt werden sollte. Doch auch bei dieser Tochter ist die Liquidität knapp. Ohne eine kräftige Finanzspritze für Signa könnte es für das gesamte Firmenkonglomerat bald sehr düster aussehen.

    #Allemagne #Berlin #spéculation_immobilière

  • Des nouvelles de l’union des droites : au Blanc-Mesnil (93) le Sénateur-Maire Thierry Meigne fait régner un climat de terreur politique
    https://threadreaderapp.com/thread/1679231229810425858.html

    Le maire et les Tilleuls : tension et répulsion
    https://www.bondyblog.fr/politique/municipales2020/le-maire-et-les-tilleuls-tension-et-repulsion
    Pourquoi les banlieues rouges passent à droite. Le Blanc-Mesnil, un cas d’école, Samir Hadj Belgacem

    Thierry Meignen
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meignen

    La nouvelle équipe municipale supprime les subventions du Forum culturel, salle de spectacle conventionnée inaugurée en 1993 et réputée l’une des grandes réussites de l’acte II de la décentralisation, afin de marquer une rupture avec la politique culturelle des précédentes administrations3.

    En juillet 2014, l’auteur de bande dessinée Remedium lance Titi Gnangnan, une bande dessinée publiée sous forme de daily strip sur Tumblr. Le personnage principal, maire nouvellement élu de la commune fictive d’Alba-Villa, est inspiré Thierry Meignen, qui menace de porter plainte contre l’auteur4 puis résilie son bail dans un logement conventionné de la commune, mais en octobre 2016 le tribunal administratif de Montreuil annule cette décision pour « détournement de pouvoir » de l’édile et condamne la municipalité à verser 1 000 € au dessinateur.

    Le maire a quitté les Républicains pour rejoindre Soyons libres créé par la présidente du conseil régional Valérie Pécresse.

    #émeutes #IDF #porcherie #banlieue_rouge #gauche #PCF_chauvin #droite #épuration #union_des_droites #Reconquête #cités #pauvres #association #culture #syndicalisme #privatisation #spéculation_immobilière #Valérie_Pécresse

  • Quand l’élite cambodgienne ensable les lacs de Phnom Penh et que le reste de la population s’enlise dans la pauvreté - Nouvelles de l’environnement
    https://fr.mongabay.com/2022/11/quand-lelite-cambodgienne-ensable-les-lacs-de-phnom-penh-et-que-le-rest

    Les lacs de Phnom Penh sont remblayés et morcelés pour laisser place à des projets immobiliers de luxe qui profitent à quelques nantis jouissant de bonnes relations politiques.
    Les familles, qui depuis des générations pratiquent la pêche et l’aquaculture dans les lacs et les zones marécageuses environnantes risquent l’expulsion et la perte de leur gagne-pain.
    Les experts mettent en garde contre l’assèchement de ces réservoirs naturels de stockage des eaux de pluie qui augmente les risques d’inondation dans la capitale cambodgienne.
    La publication de ce récit a été soutenue par le Rainforest Investigations Network (RIN) du Centre Pulitzer, dont Gerald Flynn est membre.

    #Cambodge #terres #prédation #oligarchie

  • La moda della “natura in città” e l’ombra di nuove diseguaglianze

    La professoressa #Isabelle_Anguelovski studia la green gentrification: i progetti “ambientali” che mirano ad aumentare le aree verdi nel contesto cittadino rischiano infatti di diventare strumenti per accelerare speculazioni immobiliari.

    Dalla seconda metà degli anni Novanta la città Boston, nel Nord-Est degli Stati Uniti, ha iniziato a investire nella realizzazione di parchi e aree verdi in diverse aree affacciate sull’oceano. Tra le zone della città interessate c’è anche East Boston, storico quartiere operaio, abitato principalmente dalle comunità latina e italiana, che per decenni è stato pesantemente segnato dall’attività industriale sul suo lungomare e nell’area più vicina all’aeroporto internazionale Logan. Più recentemente questo sforzo “verde” è stato guidato dalla città con una serie di interventi volti a mitigare gli impatti del cambiamento climatico, tra cui il “Resilient Boston harbor” del 2018: un progetto che prevede la realizzazione di terrapieni rialzati, greenways, parchi e litorali “resilienti” per proteggere 75 chilometri di lungomare da inondazioni, erosione delle coste e innalzamento del livello del mare.

    Interventi verdi e certamente utili per la città, ma che stanno accelerando e peggiorando il processo di gentrificazione del quartiere: con la costruzione di edifici di lusso e una maggiore attrattività dell’area per nuovi investimenti immobiliari, i prezzi delle abitazioni stanno diventando insostenibili per coloro che oggi ci abitano. “Nonostante la potenzialità di generare enormi benefici sociali e sanitari per i residenti ‘storici’, alcuni di questi nuovi progetti verdi sono diventati strumenti per accelerare gli investimenti immobiliari di lusso, il che ha suscitato preoccupazione e critiche da parte dei leader della comunità”, spiega ad Altreconomia Isabelle Anguelovski, direttrice del Barcelona Laboratory for urban environmental justice and sustainability (Bcnuej) dell’Universitat autonoma de Barcelona.

    Professoressa Anguelovski, quello di Boston rappresenta un esempio lampante di quello che lei definisce green gentrification. Può spiegarci meglio questo fenomeno?
    IA Quando parliamo di green gentrification ci riferiamo a progetti e a infrastrutture realizzati con l’obiettivo di riportare la natura in città e che sono associati alla creazione di nuove diseguaglianze sociali. Questo avviene perché le nuove aree verdi aumentano le opportunità di investimento e fanno crescere i prezzi delle proprietà. Se da un lato questi progetti portano benefici ecologici e per la salute, dall’altro producono anche un valore economico soprattutto per le élite locali e globali. Di fronte a questi cambiamenti alcuni abitanti delle zone interessate continueranno a viverci e ne avranno dei benefici: il verde, ad esempio, permette di abbassare la temperatura durante i mesi estivi e contrastare le isole di calore. Mentre altri, in particolare gli appartenenti ai ceti popolari e ai gruppi etnici marginalizzati, saranno costretti ad andarsene verso zone più “grigie” della città, spesso più economiche, dove non hanno accesso a infrastrutture che li possano proteggere dalle conseguenze dei cambiamenti climatici.

    Anche gli interventi di adattamento alla crisi climatica possono innescare “gentrificazione verde”?
    IA Molte città stanno lavorando per creare nuovi parchi, aumentare il numero di alberi o riqualificare i waterfront per affrontare meglio le isole di calore, la gestione delle acque piovane o altri eventi estremi provocati dal cambiamento climatico. Sono strategie di adattamento che permettono anche di ridurre le emissioni di carbonio e spesso hanno un costo minore rispetto ad altre infrastrutture. Interventi da cui possono trarre vantaggio anche gli investitori del settore immobiliare di lusso: pubblicizzare un palazzo immerso nel verde è molto più efficace rispetto a un edificio costruito a ridosso di una diga. È inoltre possibile ottenere condizioni di finanziamento migliori se si costruisce in un’area più sicura e adattata al clima, che dispone delle infrastrutture giuste per proteggere i nuovi residenti e la casa dagli impatti climatici. In questo senso, i due fenomeni sono correlati.

    Ogni volta che un quartiere povero o marginale diventa più verde finisce sempre nelle mire di un progetto di speculazione e gentrificazione con l’espulsione degli abitanti?
    IA No, per fortuna non è automatico. Lo scorso luglio abbiamo pubblicato sulla rivista Nature lo studio “Green gentrification in European and North American cities” in cui abbiamo osservato che questa tendenza si è verificata in 17 città sulle 28 del nostro campione. Il fenomeno, quindi, esiste e osserviamo i luoghi in cui tende a manifestarsi con maggiore continuità nel tempo, come ad esempio a Seattle o Atlanta negli Stati Uniti, o in luoghi con una forte identità verde come Vancouver o Copenhagen. In Europa, lo abbiamo registrato a Barcellona dove la gentrificazione era meno evidente negli anni Duemila ma con i nuovi interventi “green” avviati attorno al 2010 è aumentata in maniera significativa. Mentre a Nantes, in Francia, il verde ha avuto un ruolo nella gentrificazione solo nell’ultimo decennio. Ci sono poi città in cui questo non è avvenuto: a Vienna, sono stati messi in atto interventi di edilizia sociali e forme di tutela per le fasce di popolazione più marginalizzate che hanno permesso loro di restare a vivere nei loro quartieri.

    Quali tipologie di intervento possono essere messe in atto per evitare che le persone siano costrette a lasciare le proprie case?
    IA Ad aprile 2021 abbiamo pubblicato un rapporto dal titolo “Policy and planning tools for urban justice” in cui sosteniamo l’importanza di due diverse tipologie di intervento. Da una parte ci sono quelli che potremmo definire come anti-gentrification che riguardano la pianificazione urbanistica o la tassazione. Ad esempio la riduzione delle tasse nei quartieri in via di sviluppo per proteggere i residenti a reddito medio-basso, come ha fatto Filadelfia. Oppure meccanismi di pianificazione che obbligano i costruttori a costruire il 15-20% o addirittura il 55% delle unità abitative come alloggi sociali all’interno di complessi a prezzo di mercato, in modo da evitare lo sfratto o il trasferimento dei residenti meno abbienti, ottenendo al contempo risorse per gli alloggi popolari. Inoltre troviamo città che hanno imposto tasse sugli appartamenti vuoti, come ad esempio Vancouver, in Canada, per prevenire la speculazione immobiliare. Un altro esempio di interventi sono quelli di inclusive greening che consentono un processo di progettazione degli spazi verdi più inclusivo o la protezione degli orti urbani e degli appezzamenti che i residenti coltivano come orti comunitari. Gli spazi pubblici e le aree verdi possono essere utilizzati anche per interventi “riparativi” o anti-trauma nelle comunità, come nei quartieri con alti livelli di segregazione o sfratto, rendendoli luoghi di guarigione e rifugio.

    ”Le aree verdi possono essere utilizzate anche per interventi ‘riparativi’ nei quartieri con alti livelli di segregazione o sfratto rendendoli luoghi di guarigione e rifugio”

    Quali sono, a suo avviso, alcuni esempi di green gentrification particolarmente negativi?
    IA Penso che uno di questo sia il “Bosco verticale” di Milano. Nonostante gli oltre 2.500 nuovi alberi e piante che adornano le facciate e i balconi di due grattacieli, questo nuovo verde è solo un’illusione perché dietro c’è l’estrazione e l’utilizzo di enormi quantità di materiali per la loro costruzione. Inoltre, le unità immobiliari sono tutt’altro che accessibili alla classe media milanese -essendo vendute a prezzi superiori al milione di euro- per non parlare dei ceti popolari. Se invece guardiamo agli Stati Uniti c’è “Atlanta Beltline”: un percorso circolare che corre intorno alla città seguendo la linea di un vecchio tracciato ferroviario trasformato in un’area verde con percorsi a piedi e in bicicletta. Lungo la Beltline sono stati costruiti complessi residenziali di lusso che hanno fatto lievitare i prezzi delle abitazioni nelle aree circostanti, in particolare nei quartieri abitati da persone di colore, rendendo impossibile per loro restare nelle case e nelle strade dove avevano vissuto per decenni.

    Che cosa succede alle persone che sono costrette a lasciare il quartiere in cui vivevano a causa di questi processi?
    IA Abbiamo osservato diverse ricadute sulla loro salute, sia fisica sia mentale, a causa della disgregazione delle reti di relazioni, dello stress e della depressione. Spesso queste persone sono costrette a trasferirsi in quartieri periferici, lontani da quelli in cui hanno vissuto per anni e dal posto di lavoro: questo è particolarmente vero per gli Stati Uniti dove, tra l’altro, sono ancora più dipendenti dall’automobile, dal momento che le reti di trasporto pubblico sono insufficienti. A questo si aggiunge un profondo senso di lontananza e solitudine, che colpisce soprattutto le minoranze etniche che hanno un forte senso di coesione nei quartieri in cui vivono. L’ansia e le difficoltà vissute dalle famiglie che non riescono a pagare gli affitti e sono a rischio sfratto si riflettono sui bambini e sui ragazzi, che spesso vivono un profondo senso di angoscia. Nella nostra ricerca, alcune scuole e associazioni giovanili riferiscono addirittura un senso di profondo lutto e perdita per i bambini costretti a lasciare le proprie case.

    https://altreconomia.it/la-moda-della-natura-in-citta-e-lombra-di-nuove-diseguaglianze
    #nature_en_ville #inégalités #gentrification #green_gentrification #spéculation #spéculation_immobilière #urban_matters #villes
    #TRUST #Master_TRUST

  • En Bretagne, « c’est devenu impossible de se loger, on nous pousse dehors »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/14/en-bretagne-c-est-devenu-impossible-de-se-loger-on-nous-pousse-dehors_613472


    LOUISE QUIGNON / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »

    Hausse brutale des prix, augmentation des résidences secondaires et des locations de de type Airbnb : c’est le cocktail qui a plongé des locaux dans des situations de logement précaire, les obligeant parfois à partir.

    L’hiver, lorsque le calme revient sur Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), Audrey (le prénom a été changé) aime se balader de village en village. Sa voix s’enraye quand elle évoque « toutes ces maisons vides aux volets fermés », des résidences secondaires désertées par leurs propriétaires pendant la morne saison. Voilà quatre ans que cette habitante du Palais et son mari cherchent en vain un logement sur cette île bretonne de près de 5 500 habitants. « Je veux juste vivre où je suis née, alors je m’accroche comme une bernique », confie la jeune femme de 26 ans, contrainte de s’installer chez son beau-père, faute de logements abordables et disponibles.

    A Belle-Ile comme ailleurs en Bretagne, la crise sanitaire a accéléré celle de l’immobilier. En 2021, les prix ont augmenté de 15 % dans le Morbihan, département le plus touché de la région Bretagne. En cinq ans, ils ont flambé de 38 %, maisons et appartements neufs et anciens confondus, selon le baromètre de l’immobilier publié par Notaire et Breton, jeudi 7 juillet. « C’est le département de Bretagne qui a le plus de résidences secondaires, avec un taux de 18 % », souligne Nil Caouissin, professeur d’histoire-géographie, auteur du Manifeste pour un statut de résident en Bretagne (Presses populaires de Bretagne, 2021). A Belle-Ile, ce chiffre atteint les 60 % ; il frôle les 80 % à Arzon et dépasse les 70 % à Quiberon, ville de France la plus recherchée sur Airbnb.

    Conséquence, de nombreux locaux sont confrontés à des situations de logement précaire, voire insalubre, poussant certains à quitter leur territoire. « Pour des gens lambda, comme nous, c’est devenu impossible de se loger, on nous pousse dehors », résume Audrey, qui a recensé plus de 700 annonces sur Airbnb pour la saison estivale, « alors qu’on ne trouve rien à l’année ». En deux mois d’été, les propriétaires gagnent en moyenne deux fois plus que s’ils louaient à l’année.


    Elise, 30 ans, contractuelle dans la fonction publique devant son logement, à Pluneret (Morbihan), le 29 juin 2022.
    LOUISE QUIGNON / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »

    « On n’a pas le pouvoir d’achat pour rivaliser avec les retraités qui veulent se mettre au vert et les télétravailleurs bien lotis », abonde Etienne, 26 ans, qui cumule trois heures de route par jour pour rejoindre son lieu de travail, dans le Finistère. Après des mois de recherche, Etienne et Elise ont dû repenser leur projet immobilier en Centre-Bretagne, « dans des endroits aujourd’hui saturés de demandes, considérés comme indésirables il y a quelques années », souligne la femme de 29 ans, vacataire dans la fonction publique, comme son compagnon.

    Elise reconnaît une forme d’« obsession » liée à cette recherche de logement. Sur son ordinateur, elle consigne « les annonces les plus indécentes » : « Un propriétaire qui loue son garage, un terrain non constructible à 45 000 euros l’hectare, le studio d’une vingtaine de mètres carrés à 640 euros. »

    #paywall

    • Et donc, plus possible de trouver de la main d’oeuvre, par exemple pour travailler dans les hôtels, les restaurants, les supermarchés . . . .
      Ca permettra aux journalistes de crier haro sur ces salarié.e.s qui ne veulent plus travailler.
      Ils ne peuvent plus travailler, tous simplement.

    • la suite :

      Si elle tente aujourd’hui d’en rire, la jeune femme décrit «  l’état de stress  » , «  les cauchemars  » et «  les pleurs  » . «  Mon boulot était en jeu, j’avais signé un contrat, j’ai dû annoncer la veille de la rentrée que je ne pourrai pas travailler avec eux, car nous n’avions pas trouvé de logement  » , se rappelle Elise.

      Tous les deux au smic, Elise et Etienne ont fini par trouver une maison délabrée à Saint-Barthélémy pour 140 000  euros. «  On récupère les rebuts, les ruines, les bords de route  » , poursuit la jeune femme. «  En plus des belles maisons, les personnes avec des moyens s’offrent un cadre de vie sain, quand nous, on risque de crever d’un cancer à 60 ans  » , ajoute Etienne, après avoir visité de nombreuses habitations «  au milieu des champs de monocultures pleins de pesticides  » .

      En arrivant à Belle-Ile, en 2017, après l’embauche de son compagnon, Oriane Pantani a vécu plusieurs mois dans un bungalow avec leurs trois enfants, dont un nouveau-né. Leur second logement, une maison louée 1 000 euros par mois, s’est révélé tout aussi précaire : «  Il pleuvait dans les chambres, et mon fils a fait de l’asthme à cause des champignons.  »

      Dix mois de l’année, Jimmy Faure, 47 ans, occupe une coquette maison ornée d’hortensias fuchsia dans la commune de Locmaria, à Belle-Ile. Durant l’été, l’entrepreneur dans le bâtiment est contraint de vivre au camping, laissant la place à sa propriétaire, de passage pour les vacances. «  J’organise ma vie pour tout déplacer  » , précise le père de famille séparé, posté devant son «  potager à roulettes  » , qu’il emporte avec lui au camping, où il accueille ses deux enfants l’été. Deux mois à 1 600  euros, sans eau, sans électricité.

      «  Mentalité de colons  »

      Vivant de gîte en gîte depuis des mois, Karène Lerner, 48 ans, a dû quitter son dernier logement fin juin. «  Je payais 620 euros par mois, c’est le prix auquel le gîte est désormais loué à la semaine  » , précise la mère de famille au chômage, installée en Bretagne depuis cet hiver, avec l’ambition d’ouvrir une écurie. Grâce à un article publié dans une gazette du coin, Karène s’est vue proposer un logement dans un local agricole, à Languidic. Une solution qu’elle espère temporaire  : «  Ma fille cadette s’installe avec moi à la rentrée.  » En attendant, elle stocke «  quarante-huit ans de vie dans un poulailler  » , gardant, dans sa voiture, les objets de première nécessité, alors que ses deux chevaux vivent sur un terrain prêté par une connaissance.

      Parfois, le départ constitue la seule option. Originaire de Belle-Ile depuis des générations, Tatiana Féchant, 45 ans, a quitté le caillou en 2021, emmenant son père et sa fille cadette, Thaïs. «  Après des années en HLM,j’avais envie de devenir propriétaire, de laisser quelque chose à mes enfants  » , confie cette mère de trois filles. Les prix étant devenus inabordables pour son salaire d’aide-soignante, elle s’est installée à Guern, près de Pontivy.

      « En ayant vécu toute ma vie à Belle-Ile, je sais de quoi je la prive, mais l’évolution de l’île ne me convenait plus » , rapporte Mme  Féchant, évoquant l’arrivée massive de néoinsulaires. Elise décrit aussi «  la mentalité de colons  » de certains résidents secondaires  : «  En venant dépenser leur argent ici, ils pensent apporter leurs bienfaits, à nous, les ploucs.  » Cette crise du logement souligne avec acuité une reconfiguration sociale qui charrie son lot de tensions.

      Samedi 2 juillet, deux mondes se font face à Quiberon. A l’initiative du collectif Dispac’h, des tentes Quechua ont été installées sur l’immense plage de la station balnéaire, alors que l’artère principale déverse son flot de touristes. «  La Bretagne n’est pas à vendre  » , «  Camping pour locaux  », «  La Bretagne n’est pas une résidence secondaire  » , peut-on lire sur les pancartes du rassemblement.

      Déplorant «  un manque de courage politique  » et «  une inaction des élus  » , les différents collectifs réclament en urgence l’intégration de la Bretagne en «  zone tendue  » . Jusqu’ici réservée aux grandes agglomérations, cette catégorisation décidée par l’Etat permet notamment aux maires de plafonner les loyers ou d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Selon le collectif Dispac’h, si plusieurs communes se disent intéressées par ce dispositif, aucune n’en a fait la demande.

      Lors de la dernière session du conseil régional de Bretagne, le président de la région, Loïg Chesnais-Girard (divers gauche), a réclamé au nouveau gouvernement des outils pour mieux réguler les locations de courte durée. «  Nous voulons donner la capacité aux maires d’acquérir des biens pour ensuite loger leurs administrés  » , détaille M. Chesnais-Girard. Jimmy Pahun député (Ensemble  !) du Morbihan, défend, lui, le comblement des «  dents creuses  », des parcelles vides situées entre deux bâtiments construits dans un même hameau.

      «  Les seules mesures proposées consistent à construire de nouveaux logements, mais c’est une aberration écologique de défendre l’artificialisation des sols , selon Ewan Thébaud, porte-parole de Dispac’h.  Les élus ont tout à gagner en dynamisant leurs communes à l’année  » . Sinon, la pénurie de logements pourrait se transformer en pénurie de bras. «  Il ne faudra pas s’étonner quand l’île sera vide, que les bars seront fermés l’hiver, que les infirmières devront quitter l’hôpital  » , s’alarme Audrey, craignant que les volets fermés soient un jour aussi les siens.

      #logement #inégalités #précarité #pression_immobilière #propriété #résidences_secondaires #vacance

    • Nouveau défi quand on organise ses quelques vacances : en plus de ne pas trop polluer en voyageant (pas d’avion au max, train ou voiture bien remplie) : ne pas participer à la spéculation immobilière en arrêtant de prendre une semaine en AirBnb…

      Et là c’est bien compliqué car ya plus que ça d’abordable partout, une semaine en hotel ou chambre d’hôte c’est bien bien plus (d’autant plus pour 4).

      #immobilier #spéculation_immobilière #loyer #tourisme #Bretagne (mais partout pareil)

    • Oui et non, car le problème de AirBnb c’est pas juste l’intermédiaire, c’est que le système complet pousse (plus encore qu’avant) à utiliser des millions de logements uniquement pour faire de la location touristique, et non pas juste louer son propre logement où on habite quand on part soi-même ailleurs. Même pas juste pour les escrocs qui ne font que ça, même pour les gens qui ont hérité d’un autre logement unique en plus du leur, il est plus rentable de le transformer en AirBnb permanent plutôt qu’un location normale à un habitant.

      C’est ce point précisément qui fait qu’autant en Bretagne que dans les grandes villes Paris, Bordeaux et partout dans le monde, il y a des millions de logements jamais utilisables pour des vrais habitants (permanents ou étudiants), et qui fait que ça augmente encore la bulle immobilière.

      Le tourisme c’est quasi toujours la plaie à long terme pour les habitants d’un lieu, et il est très difficile d’imaginer du tourisme réellement « éco-citoyen-responsable ». Mais bon si déjà hotels, campings et chambres d’hôte étaient moins chers (les méthodes que les gens utilisaient avant AirBnb), ça permettrait de revenir un peu en arrière (tout en sanctionnant les logements AirBnb où on n’habite pas et qui devraient toujours être loués en priorité à des vrais habitants).

    • Airbnb. Quiberon dans le top 10 des destinations les plus recherchées de l’été
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/quiberon-dans-le-top-10-des-destinations-les-plus-recherchees-de-l-ete-


      Selon le site Airbnb, Quiberon, dans le Morbihan, est la 6e destination la plus recherchée par les internautes pour cet été.

      Selon le site Airbnb, Quiberon, dans le Morbihan, est la 6e destination la plus recherchée par les internautes pour cet été.

      La Bretagne, ça vous gagne. Le slogan semble n’avoir jamais été si vrai. D’après Airbnb, plateforme de partage de logements, Quiberon (Morbihan) est en effet la 6e destination la plus « tendance » de l’été 2022, c’est-à-dire parmi les destinations estivales nationales les plus recherchées par les voyageurs français.

      Le littoral, premier lieu de vacances des internautes
      Selon cette étude menée du 1er janvier au 31 mars, le littoral et la montagne restent des incontournables de l’été en France sur Airbnb. Arrive en tête le village du Castellet, dans le Var, puis l’île Rousse, en Haute Corse.
      Les destinations côtières sont également prisées, avec Honfleur et Deauville dans le Calvados en 3e et 4e position, Clisson en Loire-Atlantique.

      Le festival de métal Hellfest juste au dessus de Quiberon
      La 5e place revient à une recherche liée au festival de métal Hellfest. Enfin, la Bretagne, avec Quiberon, se place donc dans le top des destinations les plus recherchées.

      100% d’accord avec @rastapopoulos
      d’autant plus vu ci-dessus,…

      je cherche à avoir des infos sur le poids actuel de la location de très courte durée dans le coin ; pas facile…
      subjectivement, j’ai l’impression que ça a explosé cette année.

      sinon, sur le tourisme, voir le manifeste de l’Office de l’anti-tourisme, https://seenthis.net/messages/967356 , dernier article de la revue Nunatak mise en ligne hier (et accessible…) par @cdb_77 (merci !)

    • Mon cas était celui d’un gîte dans les Cévennes :)

      Plusieurs villes serrent la vis sur ce sujet :

      La ville de Lisbonne part en guerre contre les appartements et maisons inoccupés

      Dans la capitale portugaise, les propriétaires des dizaines de milliers de logements vides vont être incités à mettre leur bien sur le marché de la location pour faire baisser les prix et répondre aux besoins les plus urgents, rapporte le “Diário de Notícias”.

      https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-la-ville-de-lisbonne-part-en-guerre-contre

    • En location, il ne peut pas non plus louer à plus de 833 €/mois.

      Imagine les mères isolées qui sont en plus *punies* par la CAF si elles louent en surpeuplement, sachant qu’elles doivent héberger des gosses avec des revenus inférieurs ou égaux au SMIC et qu’elles sont soumises aussi à la règle de 3 (percevoir au moins 3 fois le montant du loyer) et qu’avec les résidences alternées, le père peut carotter tout ou partie de l’ALS ET imposer une zone de résidence…

      #logement #crise

    • Le tourisme écolo n’existe pas

      Le tourisme, « vert » ou de masse, détruit territoires et rapports sociaux. Il transforme tout en marchandise, en produit à consommer, dénonce Henri Mora dans « Désastres touristiques ».

      [...]

      Mais, me direz-vous, ne serait-il pas possible d’imaginer un tourisme durable, compatible avec les désirs des habitants d’un territoire ? C’est là que la critique de Mora se fait la plus radicale. Pour l’auteur, le tourisme alternatif est une fable, car, intrinsèquement, cette industrie détruit un territoire et ses rapports sociaux.

      https://reporterre.net/Le-tourisme-ecolo-n-existe-pas

  • À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
    https://www.lefigaro.fr/societes/a-paris-des-logements-airbnb-a-vendre-faute-de-touristes-20210307

    La pandémie, qui a mis à terre le secteur du tourisme, bouscule aussi le marché immobilier. Un nombre croissant de logements Airbnb, vides depuis des mois faute de vacanciers, se retrouvent sur le marché de la vente. Les propriétaires, pris à la gorge par leurs échéances de crédit, sont obligés de les céder, quitte à y perdre des plumes. « On a de plus en plus de vendeurs dans ce cas. La banque a accepté de geler leur crédit quelques mois, mais ils ont dû reprendre le remboursement et, sans touristes, ils ne s’en sortent pas », constate Frédéric Teboul, patron de plusieurs agences Guy Hoquet Aleph à Paris.

  • La maire écologiste de Poitiers vote la baisse de 1.500 euros de son indemnité, « par sobriété »
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-maire-ecologiste-de-poitiers-vote-la-baisse-de-1-500-euros-de-son-inde

    Pour le premier conseil municipal de la nouvelle mandature, les élus écologistes ont voté la baisse des indemnités de certains élus.

    Après leur victoire aux élections le 28 juin dernier, les élus de Poitiers ont tenu ce lundi 20 juillet leur premier conseil municipal dédié aux orientations budgétaires. Dans un contexte de crise économique, la nouvelle maire, l’écologiste Léonore Moncond’huy, a accepté de baisser son indemnité d’un tiers, soit près de 1.500 euros. 

    « On fait le choix de réduire l’écart entre les différents élus, explique Léonore Moncond’huy. Le ratio entre l’indemnité la plus basse et celle la plus haute est donc à cinq, entre un élu conseiller municipal délégué et la maire. »

    « Il faut être conscient que l’on est dans une période de crise, le salaire médian en France est autour de 1.500 euros, et c’est tout à fait normal d’être en phase avec ce qui constitue le salaire de la majorité des Français », ajoute la maire de Poitiers.
    . . . . . . . . .

    #Poitiers #élus #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Communes #Femme

  • #coronavirus, #covid-19 : Décès quotidiens, en France, de cette épidémie de grippe.
    Faudrait arrêter de répéter les délires des merdias, de moins en moins de gens y croient, d’où certains faits divers.

    Décès quotidiens
    Comme il y a un retard de 2 à 3 semaines entre nouveaux cas et décès, la situation est toujours satisfaisante :

    On constate cependant que l’épidémie de décès n’a pas pu être complètement éradiquée en France et en Italie malgré l’embellie.

    Source : Pandémie Covid-19 : où en sommes-nous ?
    Les crises, https://www.les-crises.fr/pandemie-covid-19-ou-en-sommes-nous
    Sur SeenThis : https://seenthis.net/messages/867302

    Rappelons la responsabilité du gouvernement français #EnMarche, pour ce qui est du nombre important de décès en début d’épidémie, Ehpads compris.
    Pour ce qui est de la diffusion de ce virus, les élections municipales par exemple.

    #médias #france #propagande #journulliste #en_vedette #journullistes #medias #politique #médiacrates #imposture #mass_merdias #épidémie #pandémie

  • Lille - MEL : Damien Castelain, président de la Métropole Européenne de Lille, veut augmenter ses indemnités de 40%
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-va-augmenter-ses-indemni

    Damien Castelain entame son second mandat à la présidence de la MEL. Lors du prochain conseil communautaire, les 188 élus vont voter plusieurs délibérations, dont celle concernant les indemnités des élus. Celle du président devrait augmenter de 40% par rapport au mandat précédent.

    C’est un document que les 188 conseillers communautaires ont reçu mercredi 15 juillet, aux alentours de 21 heures. Un pavé contenant 4000 pages de délibérations qui seront soumises au vote lors du premier conseil communautaire de la MEL, au lendemain de l’élection de son président, Damien Castelain, élu à la MEL haut la main jeudi 9 juillet dernier avec près de 68% des suffrages.

    Parmi les très nombreuses délibérations à l’ordre du jour, l’une d’entre elles retient l’attention. Il s’agit du projet de délibération 20 C 0010. Derrière ce code, les élus communautaires vont voter pour ou contre la répartition des indemnités de fonctions des élus, dont celles du président de la MEL et de ses vice-présidents. C’est ainsi qu’on découvre que l’indemnité de Damien Castelain devrait augmenter de… 40% pour le mandat 2020-2026, par rapport au mandat qui vient de s’achever.

    + 40% d’indemnités pour le président de la MEL
    Pour comprendre, il faut s’accrocher et éplucher ce qu’on appelle le CGCD, le Code Général des Collectivités Territoriales. Pour faire simple, un budget est alloué à la MEL pour indemniser les 188 élus communautaires. Cette enveloppe budgétaire est calculée en fonction du nombre d’élus et au regard de l’indice brut de la fonction publique. Ainsi, pour le mandat 2014-2020, le budget mensuel pour les indemnités des élus de la MEL s’élevait à 221 053 euros. Pour le mandat 2020-2026, le budget proposé, légèrement supérieur, s’élève à 243 465 euros par mois.

    Au regard de la délibération concernant les indemnités proposée au vote, la nouvelle manière de dispatcher l’argent entre les élus profite essentiellement au président de la MEL et aux 20 vice-présidents. En effet, l’indemnité de Damien Castelain serait ainsi augmenté de 40% par rapport à la mandature précédente, passant de 5 612 euros brut à 7 895 euros, grâce à une loi promulguée permettant d’augmenter de 40% l’indemnité des grands élus locaux. Les 20 vice-présidents verraient leur indemnité passer de 1761,15 euros brut à 2 650 euros, soit une augmentation de 50% par rapport à l’indemnité de la mandature 2014-2020. Face à eux, les conseillers métropolitains perdraient quant à eux 8 euros brut par mois. Tout un symbole.

    Plafond atteint
    Pour appréhender cette augmentation, il faut prendre en compte la nouvelle loi promulguée dans le cadre de la loi des Finances 2018 permettant d’augmenter jusqu’à 40% les grands élus locaux (maires de villes de plus de 100 000 habitants, présidents de Région, président de Métropole etc). Cette loi, proposée par un groupe de sénateurs Les Républicains, a été reprise par Gérald Darmanin –alors ministre de l’action et des comptes publics- avec pour justification de vouloir aligner la rémunération des grands élus locaux sur celle de la haute fonction publique et de compenser la fin du cumul des mandats. Une loi qui ne coûte en réalité rien au contribuable, car l’augmentation de 40% accordée au président de la MEL ne peut conduire à dépasser l’enveloppe maximale allouée pour les indemnités de tous les élus (vice-présidents, conseillers communautaires etc.)

    Ainsi, si l’indemnité du président est augmentée, d’autres indemnités sont donc rabaissées. Comme le rappelle Le Monde, cette revalorisation n’est pas obligatoire et les 40 % représentent une augmentation indicative et constitue un plafond à ne pas dépasser. Pauline Ségard, conseillère métropolitaine et anciennement candidate à la présidence de la MEL, nous explique que son groupe Métropole Écologiste, Citoyenne et Solidaire va déposer des amendements concernant cette délibération qui « alimente la défiance des citoyens à l’égard des personnes qui exercent le pouvoir. » De son côté, Rudy Elegeest également candidat à la présidence de la MEL nous indique que son groupe ne votera pas cette délibération, qualifiée de disproportionnée.

    Pourtant, en janvier 2018, Damien Castelain déclarait dans un article de la Voix du Nord avoir exclu de demander cette augmentation de 40% à son conseil communautaire, son cabinet expliquait alors au journal que « Damien Castelain a forgé son mandat sur le désendettement de la MEL et sur des efforts de gestion de dépenses de fonctionnement. » . . . . . . . .

    Pour rappel, Damien Castelain est visé par deux enquêtes judiciaires. Le parquet a récemment requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « recel d’abus de confiance » :
    . . . . . .
    https://www.anticor.org/2018/06/29/affaire-castelain-anticor-59-saisit-le-procureur-de-la-republique
    #Lille #MEL dont fait partie Monsieur #gérald_darmanin #damien_castelain #élus #vols #corruption #prévarication #élus #élus_locaux #Démocratie #Démocratie_locale #Farce #Communes #Métropoles #intercommunalités #Anticor #béton #spéculation_immobilière #grands_travaux_inutiles

  • « L’arme la plus puissante des locataires est de ne pas payer leur loyer. » Entretiens autour des mobilisations de locataires et de la grève des loyers aux États-Unis (1/3)
    Par Lucile Dumont

    Partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 agit comme un puissant révélateur des inégalités sociales. Aux États-Unis, elle s’articule notamment à la crise du logement que connaît le pays depuis de nombreuses années : la spéculation immobilière, la gentrification et la flambée des loyers ont conduit à une explosion du nombre de sans-abris. La crise sanitaire et les pertes d’emploi qu’elle a entraînées ont mis de très nombreux⋅ses locataires dans l’impossibilitéde payer leur loyer. Face à des mesures insuffisantes de la part des pouvoirs publics, les appels à la grève des loyers se sont multipliés, et les mobilisations autour des questions de logement ont nourri la dynamique existante des syndicats de locataires dans plusieurs grandes villes.

    Entretien avec Rob Wohl, qui participe à la campagne Stomp Out Slumlords à Washington, et Julian Francis Park, membre du Tenant and Neighborhood Councils à Oakland, dans la baie de San Francisco.

    https://www.jefklak.org/larme-la-plus-puissante-des-locataires-est-de-ne-pas-payer-leur-loyer

  • Exproprions tout ! | jef klak
    https://www.jefklak.org/exproprions-tout

    Les villes du monde entier étouffent sous l’effet d’un afflux massif de capitaux excédentaires lié à une baisse des investissements productifs. Les super-profits de la finance spéculative captés par les 0,000001 % de la population mondiale ne peuvent pas croupir dans des banques avec des taux d’intérêts proche de zéro, sinon ils meurent prématurément. Comme un cancer, le #capital doit circuler, se reproduire et se développer pour continuer à exister.

    Il le fait en trouvant de nouveaux investissements, en particulier en achetant, en négociant et en vendant des marchandises, de la main-d’œuvre et des moyens de production, puis en se muant en cours de route en devises, en actions, en biens, en titres, en salaires, en intérêts, en loyers et en profit. Mais avec l’assèchement mondial des taux de profit dans le secteur industriel, de nouveaux dépotoirs sont nécessaires pour rentabiliser les pétaoctets de capital arrachés sur le dos des travailleur·euses.

    Et c’est ici que la valeur des biens immobiliers privés réapparaît dans toute sa splendeur. « L’#immobilier mondial vaut maintenant 217 000 milliards de dollars, écrit le géographe urbain Samuel Stein. Trente-six fois la valeur de tout l’or jamais extrait. Il représente 60 % des actifs mondiaux, et la grande majorité de cette richesse – environ 75 % – se concentre dans le #logement 1. »

    Les retours sur investissement dans l’immobilier sont sûrs, stables et très juteux. Ainsi, lorsque les fonds spéculatifs, les sociétés de capitaux, les banques d’investissement et autres organisations perverses de la bourgeoisie mondiale ont besoin d’un cloaque pour y déféquer leur surplus de #richesse, ils peuvent toujours en dénicher un dans les maisons, les appartements, les bureaux, les immeubles et les terrains – bref, dans tous les espaces de vie et de travail des êtres humains.

    En retour, toutes celles et ceux qui ne peuvent suivre l’escalade des coûts d’achat ou de location de quatre murs sont méprisé·es, expulsé·es, abandonné·es, prié·es de rejoindre une population qui se déplace de plus en plus vers des endroits où le prix de l’immobilier leur permet encore de respirer.

    #exclusion #inégalités

  • #Albanie : le #Théâtre national de #Tirana menacé de #destruction

    Culture et #patrimoine ou bien #spéculation_immobilière ? Le « débat » risque de faire une nouvelle victime. Construit durant l’occupation italienne, le Théâtre national d’Albanie est menacé de destruction. Un nouveau théâtre devrait être construit, mais les milieux artistiques dénoncent l’absence de tout dialogue avec le ministère de la Culture.


    https://www.courrierdesbalkans.fr/Fin-de-partie-sous-tension-pour-le-theatre-national-de-Tirana
    #culture #colonialisme #occupation #colonisation #Italie #fascisme

  • le charme du #ladrillo. au cœur de la #crise espagnole

    La déroute du ladrillo, en Espagne, c’est la déroute d’un système industriel et financier fondé sur la spéculation immobilière et appuyé sur la #surproduction de la brique rouge. Résultat des courses : des #villes-fantômes mais aussi 400 000 foyers expulsés ou menacés d’#expropriation. Au-dessus de la brique, surnage le désir de se réapproprier ses stratégies d’investissement délirantes en déjouant collectivement les manipulations des banques.

    http://www.vacarme.org/article2245.html

    #spéculation_immobilière #Espagne #spéculation #immobilier #expulsions

    signalé sur FB par @isskein, pour archivage
    L’article date de 2013 et a été publié dans la revue Vacarme

  • Who belongs in a city ?

    Underneath every shiny new megacity, there’s often a story of communities displaced. In this moving, poetic talk, OluTimehin Adegbeye details how government land grabs are destroying the lives of thousands who live in the coastal communities of Lagos, Nigeria, to make way for a “new Dubai.” She compels us to hold our governments and ourselves accountable for keeping our cities safe for everyone. “The only cities worth building, indeed the only futures worth dreaming of, are those that include all of us, no matter who we are or how we make homes for ourselves,” she says.

    https://www.ted.com/talks/olutimehin_adegbeye_who_belongs_in_a_city#t-766604
    #inclusion #urban_matter #villes #appartenance #Lagos #Nigeria #classes_sociales #inégalités #renouvellement_urbain #destruction #Otodo-Gbame #littoral #spéculation_immobilière #Periwinkle_Estate #violence #banlieue #slum #logement #hébergement #pauvreté #innovation #exclusion_sociale #résilience

  • Roma. Le notti in strada dei profughi (in regola) sgomberati. «Dove andremo?» (VIDEO)

    L’operazione di sgombero compiuta senza predisporre ricoveri alternativi. Molti bambini e diversi anziani invalidi. Sono tutte persone accolte in Italia come rifugiati e con i documenti


    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/roma-le-notti-in-strada-dei-profughi-le-ong-a-comune-e-governo-serve-soluzi
    #logement #hébergement #asile #migrations #réfugiés #SDF #sans-abri #Rome #vidéo #clochardisation #expulsion

    Lien vers la vidéo:
    https://www.youtube.com/watch?v=3_uudBfC8Zo

  • Mardi 21 mars - BRUXELLES - Manif logements pour toutes et tous !


    https://piratonsbxl.noblogs.org

    A Bruxelles comme ailleurs en Belgique, les problématiques liées au logement sont de plus en plus importantes. Les loyers ne cessent d’augmenter poussant les locataires à consacrer une part toujours plus importante de leurs revenus . Le loyer moyen est passé de 346€ en 1992 à 695€ en 2013 et rien qu’ entre 2004 et 2013 le loyer moyen a augmenté de 20 %… Rappelons également que le revenu mensuel d’un.e isolé.e au Cpas est de 860€ tandis que celui d’un.e isolé.e touchant des allocations d’insertion du chômage est de 760€, la recherche d’un logement devient dès lors un véritable parcours du combattant. Sans compter nombres de propriétaires véreu.×.ses qui refusent de louer à des allocataires du Cpas ou du chômage et ceux-celles qui n’hésitent pas à louer des logements complètement insalubre à des prix exorbitants sachant très bien que leurs locataires n’oseront pas se plaindre de peur de ne plus retrouver de logements.
    Le nombre de #Sdf a lui aussi fortement augmenté (on estime cette augmentation à plus de 33 % entre 2010 et 2015 allant jusqu’à atteindre 5.000 personnes. Pendant ce temps le nombre de logements vides serait compris entre 15.000 et 30.000 ce qui représente de 3 à 6 logements laissé à l’abandon par Sdf dans la capital. S’il y a des Sdf ce n’est donc pas dû à une fatalité mais bien à une volonté politique de mettre la #propriété_privé au-dessus du droit au logement. La #spéculation_immobilière joue un rôle prépondérant de ce nombre élevée de bâtiments abandonnés. En effet, en laissant volontairement des logements inoccupés les gros.ses propriétaires rendent l’offre virtuellement plus faible que la demande ce qui engendre… une hausse des loyers !
    La situation dans les sociétés de logements sociaux n’est guère meilleurs. La mauvaise gestion et le manque de volonté politique font que bien des logements publiques restent eux aussi à l’abandon pendant que près de 50.000 ménages restent sur des listes d’attentes, parfois pendant de nombreuses années. Dans certains quartiers cette situation désastreuse saute aux yeux comme par exemple à la Roue à Anderlecht où plus de 80 logements sont murés et laissés à pourrir. La cité-jardin du Floréal à Watermael-Boitsforts où le nombre de logements abandonnés atteint le chiffre faramineux de 164. Ces sociétés de logements publiques n’hésitent pas à expulser les locataires qui ne peuvent ou ne veulent plus payer et sont bien souvent plus expéditifs que les propriétaires privés à virer les squats.
    Face à cette situation nous n’attendons rien de l’état. Ses réponses restent toujours les mêmes : répressions, contrôle et mesures médiatiques ridicules. Les procédures d’expulsions de #squats et de locataires sont de plus en plus expéditives. Des projets de loi visant à criminaliser les plus pauvres en punissant le squat sont régulièrement remis sur le tapis ces dernières années. Autre exemple : la loi Onkelinx de 1993 permettant aux bourgmestres de réquisitionner les logements vides n’a presque jamais été appliquée et ce n’est pas la réquisition avec un but purement médiatique d ’un étage d’immeuble pour en faire des logements qui va y changer grand-chose surtout quand on sait que la ville de #Bruxelles elle-même possède de nombreux bâtiments vacants.
    Notre réponse aux problématiques de #logements se veut directe, autonome de tout parti politique ou syndicat et mise en œuvre par les premier.es concerné.e.s . Nous prônons l’occupation des bâtiments vides tant pour y habiter que pour y mener des activités, y créer des espaces de rencontres, de discutions, de créations. Ces espaces se veulent autogestionnaires, horizontaux et libérés autant que possibles des rapports marchands ainsi que des oppressions racistes, sexistes, homophobes, transphobes et autres dominations qui régissent actuellement la société. Nous ne nous laisserons pas intimider par la répression ! Organisons-nous collectivement pour lutter contre les #expulsions de squatteur.euse.s et de locataires ! Un toit pour toutes et tous !
    C’est pour défendre ces revendications que nous appelons comme nous l’avions déjà fait l’année dernière à venir manifester en cette date symbolique du début de printemps et du début des expulsions de locataires de logements sociaux ce 21 mars 2017.
    Notre combat politique ne se limite pas au logement, nous combattons également tout les rapports de dominations et d’oppressions. Dès lors les comportements oppressifs en tout genre ainsi que les photographes, policiers ou journalistes malintentionnés sont priés de rester à l’écart de la manifestation. Pour des raisons de respect et de sécurité, ne filmez ou pRenéz personne en photo sans son accord.

    source : http://aredje.net/agenda

  • EuropaCity : le projet verra le jour mais sera ajusté
    http://www.batiactu.com/edito/europacity-projet-verra-jour-mais-sera-ajuste-46175.php?MD5email=4bcd3e4f7

    Le promoteur d’EuropaCity, un vaste complexe commercial et de loisirs prévu au Nord de Paris, a confirmé son intention de poursuivre le projet tout en précisant qu’il tiendrait compte des avis exprimés lors du débat public.

    Mais oui, bien sûr...

    (...)projet estimé à 3,1 milliards d’euros et porté par Immochan...
    « Le projet #EuropaCity porte une vision de l’évolution de la société qui n’a pas fait l’unanimité », est-il constaté dans le bilan du débat public. Les opposants dénoncent un « clone de Las Vegas », la destruction de #terres_agricoles, ou encore un impact négatif sur les activités existantes. Selon eux, les projections du maître d’ouvrage -11.800 emplois directs en phase d’exploitation- sont surévaluées.
    Pour rappel, le projet initial est pharaonique. Il est pour l’instant prévu : 500 boutiques, des salles de spectacles, un parc aquatique, une « ferme urbaine »

    (#wtf)

    et même une piste de ski dans un complexe de 80 ha

    Et combien d’hectares de parking ? (en vert sur l’illustration...)

    #artificialisation #spéculation_immobilière

  • Speculating on London’s housing future

    London’s housing crisis is rooted in a neo-liberal urban project to recommodify and finan-
    cialise housing and land in a global city. But where exactly is the crisis heading? What future
    is being prepared for London’s urban dwellers? How can we learn from other country and
    city contexts to usefully speculate about London’s housing future? In this paper, we bring
    together recent evidence and insights from the rise of what we call ‘global corporate land-
    lords’ (GCLs) in ‘post-crisis’ urban landscapes in North America and Europe to argue that
    London’s housing crisis—and the policies and processes impelling and intervening in it—
    could represent a key moment in shaping the city’s long-term housing future. We trace
    the variegated ways in which private equity firms and institutional investors have exploited
    distressed housing markets and the new profitable opportunities created by states and supra-
    national bodies in coming to the rescue of capitalism in the USA, Spain, Ireland and Greece
    in response to the global financial crisis of 2007 – 2008. We then apply that analysis to emer-
    ging developments in the political economy of London’s housing system, arguing that despite
    having a very low presence in the London residential property market and facing major
    entry barriers, GCLs are starting to position themselves in preparation for potential entry
    points such as the new privatisation threat to public and social rented housing

    http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/13604813.2016.1145946
    #spéculation #immobilier #spéculation_immobilière #Londres #logement

  • Expulsions, la honte
    http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/22-03-2016_465714
    (documentaire en replay jusqu’au 22 avril)

    Des personnes expulsées de leur logement racontent dans quelles circonstances ils sont passés d’une vie normale et ordinaire à une existence précaire. Dans la rue, d’hébergement en hébergement, ils trouvent des solutions provisoires. Tous issus de la classe moyenne, ils ont vécu une fracture, un accident de la vie : chômage, divorce, faillite, maladie, deuil. Autrefois, ils auraient pu le surmonter et s’en relever. Aujourd’hui, l’ampleur de la crise économique et la pression immobilière plongent ces ménages dans une misère à laquelle ils ne voient pas d’issue. En leur donnant la parole, ce film dénonce une procédure de l’expulsion toujours plus administrative et humiliante pour les plus faibles, une spirale infernale qui se fracasse contre le manque de logements accessibles.

    http://www.france2.fr/emissions/infrarouge/diffusions/22-03-2016_465686

    A travers ces témoignages, ce film dénonce aussi une politique du logement souvent erratique et inefficace : explosion des loyers, manque de construction, loi du droit au logement opposable (DALO) non-appliquée, accès au logement social totalement insuffisant, services sociaux dépassés...

    et la fin de la note d’intention de la réalisatrice :

    C’est le cercle vicieux de la honte que ce film cherche à briser. Honte à la spéculation immobilière, honte aux maires refusant de construire du logement social, honte à l’Etat qui abandonne aux associations la prévention des expulsions. Libérer une parole tue pour dire à tous que même les vaincus ont droit au respect. Les expulsions locatives en France, une diagonale du vide qui fracture la France en deux : ceux qui sont au chaud, bien à l’abri et les autres, ceux qui ont tout perdu, ceux qui n’ont plus rien.

    Karine Dusfour

    @chezsoi

  • « On te dit logements sociaux !" par la Gang du ghetto CACV - RAP - Montréal VIDEO - A découvrir.

    CECI EST UNE VIDEO YOUTUBE - CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR LA VOIR !
    https://www.youtube.com/watch?v=4Wec6x99m7g


    Etrange cette présentation de vidéo. #Youtube ne doit pas l’apprécier

    Tannée des préjugés sur le logement social et la pauvreté, la #gang du Comité d’action des citoyennes et citoyens de Verdun(#Montréal) #CACV a décidé de faire son rap ! Le #printemps_Erable est toujours là .

    Ce rap a été réalisé par le collectif des artistes activistes du CACV (Projet soutenu par #Engrenage_Noir), avec le chanteur-producteur #Dan_Parker Au Canada

    VOCABULAIRE  :
    Condos  : #Appartement dans un immeuble en #copropriété.
Origine : #Condominium, Souveraineté de deux ou de plusieurs puissances sur un même pays. Donc un pays ou un immeuble en co propriété.
(Wiktionnaire) : http://fr.wiktionary.org/wiki/condominium
    Tabarouette  : Juron, sacre, version atténuée de tabarnak.
S’emploie pour donner une valeur péjorative au substantif qu’il accompagne.
    Tabarnak  ! _ Tabarnak, ce gars-là, c’est un chien sale. Il crotte sur le monde et le monde est content de le torcher. Pas vrai, Smith ?
- Oui, De Boss. » — (Pierre Corbeil, La Mort d’Auline Aquin, L’Aurore, Montréal, 1975)
(Wiktionnaire) : http://fr.wiktionary.org/wiki/tabarnak 

    LES PAROLES
    C’est triste d’habiter
    
Dans des logements délabrés
    
On veut pouvoir se loger
    
Sans se déshabiller.

    

Quand j’ai payé mon loyer au propriétaire
    
Il m’reste plus que la lumière dans le frigidaire
    


    Sur l’aide sociale
    
On mange peu et mal
    
Pour payer le loyer
    
Faut encore se priver

    

Les loyers augmentent

    Nos logements pourrissent
    
A Verdun, trop de logements

    Sont poches en criss !

    Travaux non réalisés, insalubrité
    
Conversion en condos, #explosion_des_loyers
    
Avec le marché immobilier privé

    Les moins nantiEs s’font chasser de leur quartier

    

Logements à bas prix, moins de sans-abris
    
Logements à bas prix, mais pas des taudis !
    


    Un toit sur la tête, c’est moins de maux de tête
    
Mais les #élus s’en moquent en tabarouette !
    
A quand des politiques qui agissent vraiment
    
Pour qu’existe enfin le droit au logement ?

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Quand on réclame de pouvoir dignement se loger
    
On nous dit : V’là des condos, allez donc acheter !

    Mais une #hypothèque sans chèque, c’est un échec.

    Subventions à l’achat, c’est toujours plus de dettes

    Et puis par chez nous, qui c’est qu’tu veux qu’achète ?!



    Nous, on est même pas capable d’acheter la poignée de porte !

    Le condo 1er prix qui se construit dans le quartier

    Y’a pas 15% des locataires qui peuvent s’le payer

    Les condos vont pas nous loger, y a comme un malaise ...

    C’est tu ta population qui te met mal à l’aise ?



    A Verdun, on est des milliers sous le #seuil_de_pauvreté
    
Et plus d’un tiers des ménages payent trop cher de loyer

    Pour nous la solution elle est pas dans le marché

    C’est du logement social qu’ça nous prend pour loger

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Quand on parle logement social
    
Tu penses monde sale et malade mental

    SacrifiéEs, mal-logéEs, tannéEs d’être ignoréEs
    
Pauvres, assistéEs sociaux, fatiguéEs d’être insultéEs



    Quand tu nous traites de « sales », de « poires »

    Tu t’vois-tu dans le miroir ?



    Faqu’à #Verdun, pendant que les #condos,

    Ça pousse partout comme des haricots
    
La construction des logements sociaux

    C’est aussi lent qu’un escargot



    Pour tous les mal-logéEs du quartier,

    Il grand temps d’accélérer !

    Pas moyen de vivre sur une liste d’attente
    
On est près d’un millier qui s’impatientent ! 

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
    
On te dit droit au logement !
    Tu nous réponds droit à l’argent

    Bienvenue sur nos terrains municipaux

    Laissez moi donc vous faire le tour du proprio
    
Là vous avez la coop Rêve Bleu et Entre 2 Âges,
    
Et là, là et là, c’est du privé dans le voisinage

    Mais quand on parle logements sociaux, y’en aurait déjà trop ?
    
Eille, ghetto de riches, ghetto de pauvres, c’est pas la même chanson
Alors arrête donc de nous prendre pour des dindons !

    Et quand tu dis « #mixité_sociale », ça veut dire qu’on est tous égal ?
Riches et pauvres dans le même bateau ?
    
On l’saurait si c’était si beau !
    
Là où y’a pas de logement social

    Ce sont toujours les pauvres qui se retrouvent en cale !



    Sur notre terrain, pas de place aux condos

    Ça nous prend des logements sociaux !
    
Sur Gaétan Laberge, faut que ce soit bien clair

    C’est zone libre de #spéculation_immobilière !

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
    
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
    
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

     

    Tu nous dis « C’est le capitalisme, laisse faire ! »

    Mais face à ton inaction, c’est toujours plus de misère

    Ton marché privé ne loge pas les moins nanties

    Ton marché privé ne loge pas plus les familles



    Arrêtez donc de nous niaiser
    
Vous auriez assez de #budget pour loger
Les #handicapéEs, les personnes âgées
Les moins aiséEs et les non logéEs
    
L’argent est là, suffirait d’aller le chercher

    Avec le capital des #banques à taxer

    Nous, appauvriEs, demandons notre part du gâteau !

    La #démocratie réclame le partage du magot
    
Entre vous, c’est les cadeaux.
Mais nous, on y laisse notre peau !



    Répartition des capitaux !
    


    Un pour tous
    
Tous pour Verdun !
    
Et Verdun pour toutes et tous !

    *
REFRAIN

    On te dit #logements_sociaux ! tu nous dis pas de #ghetto
    On dit lutte à la #pauvreté ! Tu nous réponds #mixité
    On te dit #droit_au_logement ! Tu nous réponds #droit_à_l’argent

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
    
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/on-te-dit-logements-sociaux-par-la-gang-du-ghetto-cacv-rap-montreal

    La vidéo suivante, demain

    • Mes excuses pour le commentaire pour les vidéos de Youtube. Je ne savais pas qu’ils en modifiaient la présentation pour Seenthis.

      Les médias dénoncent les mensonges en mentant
      Pierre Desagre : Dieu est belge, Cactus inébranlable éditions

  • A vendre : maison / villa à VIEILLE TOULOUSE - Haute Garonne (31) - Région Midi-Pyrénées - 7 pièces - surf. 400 m² surf terrain 10000 m² - bien proposé par Point Sud Immobilier
    1 700 000 €
    http://www.immobilier-toulouse-sud.com/immobilier/vente/maison-villa/VIEILLE-TOULOUSE-31/2-163.html

    J’hésite encore, il va falloir changer toutes ces toiles immondes et la piscine est un peu petite, et puis quel ennui ce blanc partout.
    Nan mais ça existe pour de vrai.
    D’autant que je reviens d’une balade dans ce coin, une pure hallu, les maisons de millionnaires à l’américaine, cherchez pas, c’est là ! Au fond d’une impasse de quelques kilomètres avec vue sur la chaine des pyrénées qui se découpe dans le couchant, on doit finalement faire demi-tour avec la voiture devant un grand parc privé de quelques hectares, deux silhouettes de privilégiés au loin promènent des animaux, un panneau annonce « propriété privée danger ». Tu m’étonnes.

    @chezsoi

    #indécent

  • À Bordeaux, un balcon s’effondre dans un écoquartier neuf
    http://immobilier.lefigaro.fr/article/a-bordeaux-un-balcon-s-effondre-dans-un-ecoquartier-neuf_a1c5c99

    Les experts en assurance examinent actuellement les lieux pour déterminer les responsabilités. Une chose est sûre : voisins, badauds et hommes politiques n’ont pas tardé à exprimer leur mécontentement. Il est vrai que les plaintes pour malfaçons ne manquent pas dans le quartier : infiltrations, problèmes de chauffage, mauvaises finitions des fenêtres… Des élus socialistes, de leur côté, n’ont pas hésité à dénoncer une ville laissée « en pâture à la spéculation immobilière au détriment de la qualité ». Parmi eux, le conseillers départemental Philippe Dorthe demande même « un moratoire » sur tous les programmes immobiliers de la ville et réclame « une pause [dans ces chantiers] pour analyser cette politique ».

  • #INDONÉSIE • Des punks au secours de la baie de Benoa | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/12/31/des-punks-au-secours-de-la-baie-de-benoa

    De l’esplanade, ils marchent vers la chambre des représentants du peuple en chantant « Vive Bali, à bas les #poldérisations ! » Parmi eux se trouve I Gede Ari Astina, alias Jerinx, le batteur du groupe #punk balinais Superman is Dead. Arrivé devant le palais du gouverneur, il invite les manifestants à poursuivre le combat contre l’aménagement de la baie de Benoa, qui va détruire l’#environnement et la culture balinaise.

    « Sous couvert de sauver le #littoral de l’érosion, ce remblaiement n’est rien d’autre qu’un vaste projet de #spéculation_immobilière. Ce sont des magouilles politiques pour obtenir ces terres à bas prix, alors qu’à Bali la #terre coûte cher. Tellement cher que les Balinais eux-mêmes ne peuvent plus l’acheter », clame Jerinx.

    #tourisme

    • #SUPERMAN_IS_DEAD - Sunset Di Tanah Anarki
      https://www.youtube.com/watch?v=U8Oc2zZ82eM

      Andaiku malaikat, kupotong sayapku dan rasakan perih di dunia bersamamu
      Perang kan berakhir, cinta kan abadi, di tanah anarki romansa terjadi

      Desing peluru tak bertuan, hari-hari yang tak benderang
      Setiap detik nyawa ini kupertahankan untukmu
      Alasanku ada di sini, dan parasmu yang kurindukan
      Di neraka kan kumenangkan, hariku bersamamu

      Dalam gelisahku menunggu, berita tentang gerilyamu
      Semerbak rindu kuasai udara panas ini
      Sepucuk surat telah tiba, dan senja pun ikut berdebar
      Kalimat indah dan kisahmu tentang perang dan cinta

      Kubasuh luka dengan air mata
      Oh hatimu beku, serta jiwamu yang lelah
      Tak henti lawan dunia dengan mimpi besar untuk cinta
      Dan jalanmu tuk pulang, di ujung waktu kan ada cahaya
      Itulah aku, raihlah mimpimu

      Pas sur de comprendre toutes les paroles, mais l’idée générale y est...

      Merci !

  • En Norvège, comment les habitants de Drøbak se battent contre la spéculation immobilière

    Allez... Ce matin, j’ai envie de vous présenter quelques fragrances de ce qui fait le charme de la Norvège. J’ai envie de partager avec vous un peu de cet aspect de la culture norvégienne, subtile et intime, peu connue à l’étranger.

    Et ce sont les citoyens de la ville de Drøbak, petite ville située à une vingtaine de kilomètres au sud d’Oslo qui me donnent l’occasion de le faire...

    Et les habitants de Drøbak nous montre ici qu’ils savent ce que communauté et vie communautaire veut dire

    Les habitants de Drøbak se battent contre la spéculation immobilière pour la préservation de leur patrimoine historique... Mais ils le font à la norvégienne !

    https://www.youtube.com/watch?v=WiLyyTtPSK8#t=151

    Tout commence avec le rachat d’une propriété par un richissime homme d’affaire bien connu en Norvège, Olav Thon, 91 ans, qui fricote avec l’extrême droite. C’est un investisseur cynique qui contribue très largement à enlaidir sinon détruire les paysages urbains norvégiens. Propriétaire d’une immense chaine hôtelière (Thon), de multiples centres commerciaux, d’un énorme parc immobilier, il est l’équivalent norvégien de Michael O’Leary, le patron irlandais de la compagnie Low cost Ryanair : même style, même mise en scène marketing, même bonnet rouge de triste clown (qu’ils prétendent être tous deux), mais surtout redoutables hommes d’affaires sans foi ni loi (le bonnet rouge de clown n’aide pas beaucoup à faire oublier leur brutalité).

    Et Olav Thon, en 2014, rachète un lieu historique à Drøbak : le "Lehmans Brygge" (Le port Lehmans) - lieu de rencontre et d’échanges culturels et commerciaux très important depuis très longtemps pour la population de la région. C’est, en quelque sorte, un lieu de mémoire, un lieu où jusqu’à une trentaine de bateau de marchandises ou de passagers accostaient chaque jour, un lieu de vie.

    Il va y construire un grand ensemble immobilier avec des appartements de luxe... Et détruire les bâtiments historiques anciens où la vie sociale et culturelle continuaient de s’épanouir. Les habitants de Drøbak ont préparé un petit cadeau et une petite lettre pour à Olav thon :

    « Nous sommes navrés, Olav, mais nous qui vivons ici [NdT : à la différence de toi qui vit ailleurs et qui ne connait pas Drøbak du tout et au nom de quoi toi tu nous imposes un truc dont personne ne veut ici], nous nous permettons de te déranger un peu pour te rappeler ce qui suit : Ce lieu, son emplacement et son histoire, tout cela est très cher à nos cœurs. C’est pourquoi nous, habitants Drøbak, nous souhaitons qu’on construise, ici, quelque chose qui fasse vraiment plaisir aux gens et qui correspondent à ce qu’ils ont vraiment besoin [et surtout que ce soit eux qui choisissent, pas toi] Alors laisse nous aménager cet espace pour qu’il reste un lieu de rencontre aussi vivant, social et collectif qu’avant.. Alors de Parrstranda (un parc récréatif très agréable au nord de la ville) à Lehmans brygge, on veut créer un lien vital pour le plaisir de tous »

    Les habitants ont donc créé un mouvement qui s’appelle "pour que vive Lehmansbrygge" [la leve Lehmans brygge en norvégien], avec T-shirts et actions de sensibilisation...

    Et tout cela se fait "à la norvégienne" c’est à dire dans le calme et dans une atmosphère très consensuelle, respectueuse et humoristique.

    ce que je trouve intéressant ici, c’est que le collectif, dans son action de « résistance » va utiliser des moyens eux-mêmes très ancrés dans la culture norvégienne. Par exemple, ils vont mobiliser la fanfare municipale [musikkorps, élément de la vie sociale et communale très important en Norvège] et la chorale pour enregistrer un petit film qu’ils vont envoyer à OIav...

    Le film est très bien fait, sobre et minimaliste, la chanson, la musique et les paroles, c’est tout simplement simple et beau, délicieux, et suffisamment émouvant pour en faire quelque chose de magnifique, finalement :

    On est vraiment navré Olav Thon
    Mais nous ici, à Drøbak
    On voudrait te rappeler
    Que le petit port que tu as acheté, en fait
    Il appartient à la mémoire de la ville
    C’est un peu de notre patrimoine commun
    Que nous aimons profondément
    Si tout le monde se montre un peu généreux
    et si tout le monde fait un petit effort
    On aura finalement une ville, un port,
    Qu’on construira comme les gens d’ici le souhaite

    Le film est tourné sous la pluie, les gens portent l’irremplaçable "sudvest" [littéralement "Sud Ouest", là où en Norvège il pleut le plus...] - ce chapeau en plastique qui couvre et protège le cou - (c’est d’ailleurs une invention géniale).

    Ce petit film de trois minutes est tout à fait digne d’un autre film norvégien charmant et légendaire qui racontait la vie d’une chorale d’hommes dans l’extrême nord de la Norvège, dans la petite ville de Berlevåg : "Heftig of Begeistret" [intense et enthousiaste]

    https://www.youtube.com/watch?v=LkegknGeM1s

    Trailer Heftig og begeistret (très mal traduit par "cool and crazy" en anglais, ce qui ne correspond pas du tout à l’atmosphère du film)

    Mais Olav était furieux, furieux de voir ses plans contrecarrés. Il a écrit une lettre au maire de la ville :

    « Il est très urgent que les autorités de la ville prennent conscience que la ville est prise en otage par quatre personnes (Espen Olafsen, Cesilie Tanderø, Per Jacobsen og Ivar Andreas Høivik) qui prétendent représenter la population et qui semblent s’approprier une responsabilité qui, en général dans les pays démocratiques, au pouvoir politique (sic !) ! […] Je demande instamment aux responsables de la commune de faire cesser ces actions et comportements inacceptable »

    Pourtant, la vidéo est plutôt humoristique, douce et amicale. Et ici, les habitants de drøbak pensent que c’est plutôt Olav thon qui brise les règle de la bienséance et de l’esprit consensuel si profondément ancré dans la culture norvégienne. Et les « activistes » voient dans la lettre d’Olav Thon une tentative d’intimidation à l’adresse des autorités locales.

    Mais le maire ne se laisse pas impressionné par les milliards et les menaces d’Olav :

    « En tant que maire, j’apprécie hautement la participation locale. J’apprécie beaucoup les prises de position politiques des résidents sur des questions que le Conseil municipal aura à l’étude. La liberté de parole est enracinée dans la Constitution, c’est la pierre angulaire de notre démocratie »

    –---

    Thon ville stoppe folkets bryggeprotester - NRK - Kultur og underholdning

    http://www.nrk.no/kultur/thon-ville-stoppe-folkets-bryggeprotester-1.12070145

    Thon ville stoppe folkets bryggeprotester

    Olav Thon har bedt ordføreren i Frogn om å stanse folkelige protester i Akershus. – Klart forsøk på å kneble ytringsfriheten, mener ekspert.

    I forbindelse med en mangeårig strid om bygging på en brygge i Drøbak i Frogn kommune i Akershus, sendte en lokal aksjonsgruppe en pakke til eiendomsinvestor Olav Thon.

    Olav Thon mente å sende en minnepinne med en aksjonsfilm i posten var « helt uakseptabel oppførsel ».

    Pakken inneholdt et protestbrev og en minnepinne med musikkvideoen du kan se i vinduet over.

    Thon hadde ikke sansen for stuntet, og videresendte pakken til ordføreren i Frogn – sammen med et personlig stilet brev.

    I brevet til ordføreren ber han om « kommunens assistanse til å få stoppet denne helt uakseptable oppførsel ».

    #norvège #culture #spéculation_immobilière #olav_thon