• #Maroc. À #Nador, les morts sont africains, l’argent européen

    Le 24 juin 2022, au moins 23 migrants sont morts à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, et il y a eu plus d’une centaine de blessés des deux côtés. L’ONU et l’Union africaine exigent une enquête indépendante. La coopération migratoire entre le Maroc et l’#Espagne est de nouveau pointée du doigt. Reportage à Nador.

    Il est 14 h à Nador, nous sommes le samedi 25 juin 2022, le lendemain des tragiques incidents sur la frontière entre le Maroc et #Melilla, enclave sous occupation espagnole. Un silence de mort règne dans cette ville rifaine. Chez les officiels locaux, l’omerta règne. Les portes sont closes. « Revenez lundi », nous dit-on sur place. Aucune information ne filtre sur le nombre exact des morts, des blessés et des personnes refoulées vers d’autres villes marocaines. Un homme s’active pour informer le monde sur ce qui se passe ; il s’appelle Omar Naji.

    L’odeur de la mort

    Ce militant de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à Nador alerte l’opinion publique et les autorités sur ce drame écrit d’avance depuis une décennie. « Les acteurs de ce drame sont les politiques européennes d’#externalisation des frontières, le Maroc qui agit en tant qu’exécutant et des organisations internationales faiblement impliquées pour protéger les migrants et les réfugiés », accuse-t-il, sans détour. Faute d’une enquête judiciaire, Omar Naji tente dès les premières heures de la tragédie de récolter quelques pièces à conviction.

    Nous rencontrons Omar à la sortie de la morgue de Nador où se trouvent les corps des migrants morts sur la frontière. Ce militant sent l’odeur de la mort. « Les scènes que je viens de voir sont insoutenables. Des corps jonchent le sol depuis 24 heures. Les dépouilles baignent dans leur sang. Les installations de la morgue sont débordées », lâche-t-il, encore sous le coup de l’émotion.

    Deuxième étape dans cette quête d’indices pour reconstituer le puzzle de drame du 24 juin. À la permanence, les policiers ont passé une nuit blanche à réaliser les procès-verbaux des 68 migrants qui allaient être présentés le lundi 27 juin au parquet. La police a rassemblé les bâtons et les quelques objets tranchants utilisés par les migrants lors de la tentative de franchissement de la barrière. Pour la police judiciaire, ce sont les « pièces à conviction » qui ont permis au procureur de demander des poursuites judiciaires contre les migrants aujourd’hui en détention provisoire.

    Troisième étape dans cette contre-enquête de Omar Naji, la récolte de témoignages de personnes en migration. Nous nous rendons sur le mont Gourougou, où les migrants sont dans des campements de fortune. La voiture du militant démarre, nous sommes pris en filature par des membres de services de sécurité. Sur la route de la rocade méditerranéenne, nous passons devant les murs de Nador-Melilla. Ce dispositif est composé de 3 clôtures de 6 mètres de haut et 12 kilomètres de long. Les lames tranchantes, responsables de graves blessures parmi les migrants durant des années, ont été remplacées par des obstacles anti-grimpe et une haute technologie de surveillance, le tout financé par l’Union européenne (UE). « Le Maroc creuse une deuxième tranchée pour compliquer le passage des migrants. Le pays joue son rôle de gendarme, surtout depuis la reprise de la coopération sécuritaire et migratoire avec l’Espagne en mars 2022 », estime Naji. Une semaine avant les incidents, les ministères de l’intérieur des deux pays se sont engagés à « poursuivre leur #coopération_sécuritaire ». Le 6 mai dernier, le groupe migratoire mixte permanent maroco-espagnol avait fixé l’agenda sécuritaire de coopération entre les deux pays.

    Chasse aux migrants ou lutte contre « les réseaux » ?

    À #Barrio_Chino, point frontalier où s’est déroulée une partie des événements, des vêtements de migrants sont encore accrochés aux grillages. Canon à eau et forces d’intervention sont stationnés sur place pour faire face à de nouveaux assauts. Nous continuons notre chemin à la recherche de campements de migrants. Tout au long de l’année, les forces de l’ordre marocaines mènent des opérations pour chasser les migrants sous l’argument du « démantèlement de réseaux de trafic des êtres humains ». Pour Ali Zoubeidi, chercheur spécialiste en migrations, « il y a des réseaux de trafic présents dans d’autres endroits du Maroc, mais pas vers Melilla », observe-t-il, dans une déclaration à Infomigrants. La #Boza par Melilla est gratuite, c’est la route empruntée par les migrants sans moyens. Dans les faits, les #ratissages visent à disperser les migrants le plus loin possible de la frontière avec Melilla.

    Dans un communiqué, 102 organisations africaines et européennes dénoncent les violations systématiques des #droits_humains à Nador : « Depuis plus d’un an et demi, les personnes en migration sont privées d’accès aux médicaments, aux soins, voient leurs campements brûlés et leurs biens spoliés ».

    En 2021, l’AMDH Nador avait recensé 37 opérations de ratissage. Un chiffre en nette baisse en raison du Covid-19 et du confinement. En 2019, les opérations avaient atteint le chiffre record de 134 interventions. « Cette route a été réalisée spécialement pour permettre aux engins des forces de l’ordre d’accéder à la forêt », rappelle Naji, dont le téléphone ne cesse de recevoir des appels de journalistes d’un peu partout dans le monde. En pleine forêt, nous passons devant un campement des #Forces_auxiliaires, corps de sécurité géré directement par le ministère de l’intérieur. Ce camp, avec ses bâtisses en dur et plusieurs tentes, a été construit spécialement pour permettre des interventions rapides dans les #campements.

    Après une heure de route, Naji arrive à la conclusion suivante : « Les opérations menées par les forces de l’ordre ont poussé les migrants à fuir la forêt et toute la ville de Nador ». Nous quittons la forêt et nous croisons sur notre chemin les hauts responsables sécuritaires de la région, venus à bord de deux véhicules militaires, des #Humvee, pour inspecter les lieux. Les seuls migrants présents dans cette ville sont soit morts, soit à l’hôpital, soit emprisonnés. Les migrants ont été dispersés vers plusieurs villes du centre du Maroc (Béni Mellal et Kelaat Sraghna). Cette situation dramatique, au retentissement international, est la conséquence d’une #coopération_sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne, avec un financement européen.

    L’UE, cynique bailleur de fonds

    Depuis 2007, l’UE a versé au Maroc 270 millions d’euros pour financer les différents volets sécuritaires de la politique migratoire marocaine. Ce financement se fait directement ou via des instances européennes et espagnoles (Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques, International, Center for Migration Policy Development, etc.). Des montants que le Maroc considère « insuffisants au regard des efforts déployés par le pays pour la gestion des frontières ».

    Depuis 2013, cette coopération s’inscrit dans le cadre du #Partenariat_pour_la_mobilité. Le financement européen en matière d’immigration aussi passe par le #Fonds_fiduciaire_d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique ou des agences souvent espagnoles chargées d’acquérir des équipements sécuritaires pour le royaume chérifien (drones, radars, quads, bus, véhicules tout-terrain…). La Commission européenne (CE) présente ce financement avec des éléments de langage connus : « développer le système marocain de gestion des frontières, et de lutter de manière plus efficace contre le trafic d’êtres humains ». L’UE soutient aussi la #Stratégie_nationale_pour_l’immigration_et_l’asile adoptée par le Maroc en 2014. Cette politique est désormais en stand-by, avec un retour en force d’une vision sécuritaire.

    Dans ses négociations avec la CE, le Maroc compte un allié de taille, l’Espagne. Le royaume fait valoir de son côté « une reprise de la pression migratoire sur le Maroc », comme aime le rappeler #Khalid_Zerouali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’intérieur marocain, dans ses sorties médiatiques adressées à ses partenaires européens. Le Maroc se positionne comme partenaire fiable de l’UE et invite son partenaire européen à « la #responsabilité_partagée ». Les routes migratoires marocaines sont les premières portes d’entrée vers l’Europe depuis 2019. L’Intérieur brandit ses chiffres de 2021 : 63 121 migrants arrêtés, 256 réseaux criminels démantelés et 14 000 migrants secourus en mer, en majorité des Marocains.

    Chantages et pressions

    Dans ce contexte, un #chantage est exercé de part et d’autre. L’UE veut amener le Maroc à héberger des centres de débarquement de migrants (#hotspots) et signer avec le royaume un #accord_de_réadmission globale Maroc-UE. Sur ces deux sujets, Rabat continue d’afficher une fin de non-recevoir à ces demandes. Sur le plan bilatéral, la France fait un chantage aux #visas pour pousser le Maroc à rapatrier ses immigrants irréguliers. De son côté, le Maroc a fait de la gestion de l’immigration irrégulière une carte diplomatique, comme l’ont montré les évènements de Ceuta en mai 2021.

    La migration devient ainsi un moyen de pression pour obtenir des gains sur le dossier du Sahara. Un sujet sensible qui a été le cœur d’un gel diplomatique entre le Maroc et l’Espagne durant plus d’un an. La reprise des relations entre les deux pays en mars 2022 a réactivé la coopération sécuritaire entre les deux pays voisins. Pour les 102 organisations des deux continents, ce retour de la coopération est à la source du drame de Nador. « La mort de ces jeunes Africains sur les frontières alerte sur la nature mortifère de la coopération sécuritaire en matière d’immigration entre le Maroc et l’Espagne », peut-on lire dans ce document.

    Mehdi Alioua, sociologue et professeur à l’Université internationale de Rabat, accuse en premier l’UE et sa politique migratoire : « Ces frontières sont celles de la honte parce qu’elles sont totalement absurdes et hypocrites. Ces frontières sont incohérentes, elles sont là pour mettre en scène la “#frontiérisation”. […] La #responsabilité des Européens est directe. La responsabilité du Maroc de ce point de vue est indirecte », déclare-t-il dans une interview pour Medias24
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    Des migrants criminalisés et des corps à la morgue

    Nador, avec ses deux frontières maritime et terrestre avec l’Europe, est pris au piège de ces frontières. Les migrants payent le prix fort. L’an dernier 81 personnes sont mortes à Nador, noyées ou sur les grillages. Face au tollé mondial suscité par ces événements, le gouvernement marocain est sur la défensive. L’exécutif tente de présenter sa version des faits. Signe des temps, cette stratégie de damage control a été sous-traitée par des universitaires, des ONG ou des médias proches de l’État. Ils accusent tous… l’Algérie. Le chef du gouvernement espagnol accuse les “mafias” qui seraient responsables de ce drame tout en “saluant le Maroc pour son professionnalisme”.

    Loin de cette bataille des récits, les militants sur le terrain continuent à panser les blessures des migrants, rechercher les noms des disparus et leurs nationalités, tenter de mobiliser les avocats pour la défense des migrants poursuivis à Nador. Ce procès, qui a démarré le 27 juin, s’annonce comme le plus grand procès des personnes en migration au Maroc. Vingt-huit migrants sont poursuivis avec de lourdes charges pénales. Un deuxième groupe de 37 migrants, dont un mineur, est poursuivi pour des délits. Pendant ce temps, les corps des migrants morts sont toujours à la morgue, sans autopsie ni enquête judiciaire pour établir les circonstances de leurs décès.

    https://orientxxi.info/magazine/maroc-a-nador-les-morts-sont-africains-l-argent-europeen,5734
    #décès #morts #migrations #asile #réfugiés #mourir_en_Europe #frontières #mourir_aux_frontières

  • Spain wants NATO to flag migration as ’hybrid threat’ in policy roadmap, says foreign minister

    Spain, as host of an upcoming NATO summit, will push for the inclusion of “hybrid threats” such as irregular migration, food insecurity and terrorism in the alliance’s new policy roadmap, Foreign Minister Jose Manuel Albares said in an interview.

    The June 29-30 summit in Madrid will be one of the most important since NATO’s inception in 1949. It will draft the alliance’s “Strategic Concept” for the next decade, outlining its mission against the backdrop of Russia’s invasion of Ukraine and the admission of new members such as Finland and Sweden.

    Spain is campaigning for NATO to pay more attention to non-military threats on its so-called southern flank, comprised of the Maghreb and Sahel countries under growing Russian influence, Albares told Reuters in the interview, even as it addresses the Ukraine conflict on its eastern border.

    “We want an acknowledgement that there are also serious threats coming from the southern flank,” Spain’s chief diplomat said. “Terrorism, cybersecurity, the political use of energy resources and of irregular migration all impinge on our sovereignty,” he said.

    NATO insiders have told Reuters in recent weeks that, with an active conflict on its eastern flank and regions such as the Baltic states pushing for more resources, any firm commitment to the southern flank was unlikely.

    Sources also said the issue of migration was too divisive to gain consensus at the summit, even if Spain has the backing in its campaign from other southern European nations such as Portugal and Italy.
    DETERRENT EFFECT

    Albares said the mere inclusion of such hybrid threats in NATO’s strategy, as well as the reference to the southern flank as a region to monitor, would be enough to generate the “deterrent” effect that Spain seeks to protect its borders.

    “Nothing new needs to be done, it must just be borne in mind that a number of threats may emanate from the southern flank that at some point may require a NATO defensive reaction in exactly the same way as we are seeing on the eastern flank.”

    He said while a direct military threat from the south should be met with a NATO military response, “non-conventional” resources such as technology could be used to counter threats like cyberattacks and the weaponisation of irregular migration.

    “Let there be no doubt in anyone’s mind that such hybrid threats cannot be used to challenge our territorial integrity and sovereignty,” he said.

    Spain is also highlighting growing Russian influence in the Sahel region of West Africa. Russian private military contractor the Wagner Group is working with the Malian military to counter Islamic insurgency in the area, while former colonial power France pulled out troops. read more

    The European Union has imposed sanctions Wagner, which it says works on the Kremlin’s behalf. Moscow denies ties but it says it is providing “military assistance” through state channels. read more

    “Russia’s presence [in Mali] does not help in any way, it does not help in any way to advance democracy, to stabilise,” Albares said.

    https://www.reuters.com/world/europe/spain-wants-nato-flag-migration-hybrid-threat-policy-roadmap-says-foreign-2

    #menace #menace_hybride #migrations #asile #réfugiés #OTAN #NATO #Espagne #stratégie #concept_stratégique #souveraineté #southern_flank #flanc_sud #dissuasion #technologie

    ping @isskein @karine4

  • Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/06/09/covid-19-shanghai-va-reconfiner-2-7-millions-d-habitants-pour-les-depister_6

    Covid-19 : Shanghaï va reconfiner 2,7 millions d’habitants pour dépister la population
    Le district de Minhang, dans le sud-ouest de la mégalopole chinoise, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales.Une annonce qui suscite l’inquiétude des habitants de la métropole chinoise quant à un potentiel reconfinement général de la ville. En dépit du déconfinement amorcé depuis quelques jours, Shanghaï a annoncé, jeudi 9 juin, qu’elle allait confiner samedi un district de 2,7 millions d’habitants afin d’y dépister l’ensemble de la population.Le district de Minhang, dans le sud-ouest de Shanghaï, sera confiné samedi matin et ses habitants devront passer un test PCR, ont annoncé les autorités locales sur le réseau social WeChat. « La fermeture sera levée après la collecte des échantillons », ont-elles ajouté, sans préciser de date ni d’heure précise, ni quelles mesures seraient prises en cas de détection de cas positifs. En vertu de la stratégie sanitaire nationale « zéro Covid », toutes les personnes testées positives sont en théorie placées en quarantaine.
    La ville a levé la semaine dernière une grande partie des restrictions pesant sur ses 25 millions d’habitants, qui étaient confinés depuis au moins le début d’avril afin d’affronter une flambée de Covid-19, la plus virulente depuis 2020. Mais le déconfinement n’est pas total : plusieurs centaines de milliers de personnes restent confinées dans leurs complexes résidentiels en raison de la détection de cas positifs.« Est-ce que le verrouillage du district [de Minhang] sera vraiment levé après la collecte des échantillons ? », se demande un utilisateur du réseau social Weibo. « Que se passera-t-il s’il y a des résultats positifs ? Le confinement va-t-il continuer ? », s’inquiète un autre. La mairie a démenti jeudi les rumeurs selon lesquelles le reste de Shanghaï serait à nouveau confiné.
    Le confinement a porté un rude coup à l’économie, mais la métropole reprend vie depuis quelques jours. Métros et bus circulent de nouveau, tandis que les Shanghaïens profitent des restaurants, bars et parcs de la ville. Certains habitants sont cependant toujours coincés chez eux, ce qui suscite parfois des tensions avec les autorités. Le ministère de la santé a fait état jeudi de neuf nouveaux cas positifs la veille à Shanghaï.La capitale chinoise, Pékin, se rapproche doucement de la normalité après avoir fermé restaurants, bars, salles de sport et parcs le mois dernier pour éradiquer une flambée épidémique – de bien moindre ampleur qu’à Shanghaï. Le principal district de la ville, celui de Chaoyang, a cependant ordonné jeudi la fermeture des clubs et des bars après la détection de quelques cas, ont annoncé des médias officiels.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#zercovid#depistage#confinement#strategiesanitaire#caspositif

  • Ucraina, la guerra delle ferrovie
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Ucraina/Ucraina-la-guerra-delle-ferrovie-218064

    Evacuazione di civili, trasporto di truppe, esportazioni di merci: le ferrovie ucraine sono in prima linea nel conflitto. Russia e Ucraina, ma non solo, stanno giocando una grande partita strategica sulle ferrovie

  • La revanche de Taras Bulba : prologue Librairie Tropique (Paris)
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-revanche-taras-bulba-prologue.html

    « Dans les chaires on ne cesse de parler de l’insécurité, de la fragilité, de l’instabilité des choses temporelles, mais chacun pense, si ému soit-il, qu’il conservera pourtant ce qui lui appartient ; que cette insécurité apparaisse effectivement sous la forme des hussards sabre au clair, et que tout cela cesse d’être une plaisanterie, alors ces mêmes gens édifiés et émus qui avaient tout prédit se mettent à maudire les conquérants.

    Cependant les guerres ont lieu quand elles sont nécessaires, puis les récoltes poussent encore une fois et les bavardages se taisent devant le sérieux de l’histoire. »
    G. W. F. Hegel, Principes de la philosophie du droit et science de l’État en abrégé, remarque annexée au §324, citée et traduite de l’édition allemande Lasson, tome VI, p. 369 par Jean Hyppolite in Introduction à la philosophie de l’histoire de Hegel (éd. Marcel Rivière et Cie, coll. Bibliothèque philosophique, 1948).

    https://www.youtube.com/watch?v=w8IGWQkSn_s

    Maintenant que nous avons compris, grâce à Jimmy Dore et ses amis, que Vladimir Poutine était tout sauf fou, quand il revendique comme impératif catégorique d’aller débarrasser l’Ukraine de ses terroristes nazis. Voici un autre document audiovisuel, venu des adversaires de Jimmy Dore, qui nous donnent une nouvelle preuve contradictoire attestant que, non seulement Poutine n’est pas fou, mais qu’il est assurément le plus raisonnable, le plus sensé, le plus déterminé et le plus compétent des chefs d’état de notre "monde nouveau" quand il exige la démilitarisation de cette région du monde .

    Le pentagone dans la tête de Poutine

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=107&v=5_Ib0mRen84

    #ukraine, #Poutine, #Russie, #Otan, #stratégie du chaos #Dénazification #nazisme #Jimmy_Dore #Crimée #guerre #OTAN #énergie #gaz #frontières

  • #Ukraine : « La dévastation de l’environnement est une #bombe à retardement »
    https://reporterre.net/Guerre-en-Ukraine-La-devastation-de-l-environnement-est-une-bombe-a-reta

    Le 25 février, au lendemain seulement de l’#invasion_russe, l’Observatoire des conflits et de l’environnement (CEOBS) dressait déjà un premier bilan, non exhaustif, des dégâts. Dans des dizaines de villes — Kalynivka, Krasnopillia, Krivoy Rog, Dnipro, Zhitomir, Hostomel, Chuhuyev, Chernobaevka, etc. —, des incendies sur des infrastructures militaires et des aérodromes ont libéré « une pollution atmosphérique nocive » composée de gaz toxiques, de particules fines et de métaux lourds qui se sont répandus ensuite dans des zones où résident des civils. Sur le long terme, les dommages pourraient être conséquents et les sols durablement contaminés.

    « En #guerre, l’#empoisonnement et la destruction de l’#environnement n’ont rien de marginal, analyse Ben Cramer, chercheur en sécurité environnementale. Elle s’inscrit dans une #stratégie plus générale de l’envahisseur cherchant à déployer ses capacités de nuisance : la #terreur et la #pollution sont des #armes parmi d’autres. »

  • Quelques mots sur l’invasion russe de l’Ukraine
    https://www.les-crises.fr/quelques-mots-sur-l-invasion-russe-de-l-ukraine

    C’est le cœur très lourd que j’observe ce nouveau conflit sanglant sur les terres européennes… Comme certains le savent, cela fait longtemps que je m’inquiète de la situation en Ukraine et du conflit avec la Russie qui sévit depuis 2014, et dans lequel 14 000 innocents ont déjà péri en huit ans, bien loin des […]

    #Géopolitique

    • Les « Experts » nous affirment que la Russie a un PIB équivalent à celui de l’Espagne. Vérification.

      Comme d’hab., les experts journalistiques se trompent : Les données officielles de la Banque mondiale :

      – En millions de $ courants pour les années 2010, 2015 et 2020 (2021 pas encore disponible)
      Espagne : 1 420 722 ; 1 195 118 ; 1 281 385
      Fédération de Russie : 1 524 917 ; 1 363 481 ; 1 483 498

      – En millions de $, à Parité de Pouvoir d’Achat : la PPA est ce qui traduit le mieux ce qu’obtiennent les habitants d’un pays, à partir du PIB du pays et des prix de tous les produits de ce pays :
      Espagne : 1 475 682 ; 1 621 070 ; 1 788 270
      Fédération de Russie : 2 927 004 ; 3 526 236 ; 4 367 292
      Il suffit alors de diviser le PIB en PPA par la population pour avoir une comparaison plus précise par habitant (surtout l’évolution entre 2010 et 2020 ; en euros PPA, par habitant et par an :
      Espagne : 31 683 ; 34 903 ; 37 766
      Fédération de Russie : 20 490 ; 24 471 ; 30 307

      En d’autres terme, la richesse relative par habitant n’est pas très éloignée entre l’Espagne et la Fédération de Russie, et elle a eu tendance à se rapprocher nettement sur la période 2010/2020

    • Stratpol : Bulletin N°67. Poutine vs entité bolchévique ukrainienne. Macron vs ridicule.25.02.2022.

      https://www.youtube.com/watch?v=nXRWbUeMiKY

      Stratpol fournit des analyses politico-stratégiques et économiques sur toutes les zones, pays et continents, dans le but de permettre des prospectives réalistes.
      Le site s’adresse aux étudiants et aux chercheurs, aussi bien qu’aux décideurs politiques et aux acteurs économiques.

      #Analyses #géopolitique #stratégie

  • Alain de Benoist, du néofascisme à l’extrême droite « respectable » | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-du-crieur-2017-1-page-128.htm

    Renoncer à unir les « comploteurs » et les « nostalgiques » est le fondement de la stratégie culturelle d’A. de Benoist. Tout comme la Nouvelle Gauche des années 1960 cherche à s’affranchir du poids mort que constituent à ses yeux les traditions communistes et sociale-démocrates, la Nouvelle Droite ne veut plus avoir à répondre de l’impuissance politique des extrêmes droites de l’époque. Cette stratégie, A. de Benoist lui donne un nom : « métapolitique », un terme aujourd’hui en vogue dans les milieux dits de la « Dissidence », organisés autour d’Alain Soral et Dieudonné. L’idée est simple : toute politique reposant sur une culture, quiconque est hégémonique dans la culture définit le spectre des politiques possibles. D’où l’idée qu’il faut agir sur ce qui se trouve en deçà (meta) de la politique, à savoir le langage et les catégories de la pensée. La métapolitique est une stratégie mise en œuvre par le plus faible contre le plus fort. Plutôt que de la combattre frontalement, le faible cherche à introduire patiemment ses catégories de pensée dans la culture dominante. Le résultat, nous l’avons sous les yeux aujourd’hui.La Nouvelle Droite se forme dans un contexte historique, les années 1960 et 1970, où les idées de gauche saturent l’espace public. D’où l’omniprésence des références à des penseurs révolutionnaires dans les écrits d’A. de Benoist, par l’entremise desquelles il cherche à convaincre son camp de l’importance de la reconquête intellectuelle. L’un des mythes savamment entretenus le concernant, énoncé par exemple dans ses Mémoires [10]
    [10]A. de Benoist, Mémoire vive, entretiens avec François Bousquet,…
    , est qu’il posséderait la plus grande bibliothèque privée de France. « Deux cent mille livres, ils sont dans une maison de campagne », m’assure-t-il lorsque je lui demande comment tous ces livres tiennent dans l’appartement dans lequel il me reçoit. La métapolitique absorbe l’air du temps. Elle se branche sur les débats dominants de l’époque de sorte à accéder au mainstream, et y faire passer en contrebande ses idées. Dans les années 1960, le mainstream intellectuel, c’est la gauche. L’appétence d’A. de Benoist pour la pensée de gauche persiste à ce jour « Je trouve qu’à la fois il y a un déclin de la gauche absolument terrible et, en même temps, c’est quand même la gauche qui a depuis quinze ou vingt ans écrit les choses les plus intéressantes. » Pendant notre entretien, il cite, pêle-mêle, Ernesto Laclau, Karl Marx, Toni Negri, Moishe Postone, ou encore Cornelius Castoriadis.L’ethno-différentialisme affirme que chaque peuple a un « droit à la différence », c’est-à-dire le droit de vivre comme il l’entend. Ce droit, il l’exerce chez lui, raison pour laquelle ce droit s’accompagne d’une hostilité de principe aux migrations. L’ethno-différentialisme est la version de droite du « multiculturalisme ». Le racisme biologique étant devenu intenable avec l’émergence de la « norme antiraciste » déjà évoquée, il s’est transformé en différentialisme culturel. Les « Européens » ont bien sûr eux aussi leur « droit à la différence ». Dans un texte paru en 1974 dans Éléments, intitulé Contre tous les racismes, A. de Benoist déclare : « Si l’on est contre la colonisation, alors il faut être pour la décolonisation réciproque, c’est-à-dire contre toutes les formes de colonisation : stratégique, économique, culturelle, artistique, etc. On a le droit d’être pour le Black Power, mais à la condition d’être, en même temps, pour le White Power, le Yellow Power et le Red Power [16]

    . » L’ethno-différentialisme, c’est la « décolonisation réciproque », autrement dit chacun chez soi. L’idée que les Blancs sont victimes de racisme, et doivent à ce titre être défendus, a fait son chemin depuis. En témoigne l’usage fait par la droite et l’extrême droite du thème du « racisme antiblanc » au cours de la dernière décennie.

  • Le Bouffon au service de l’extrême droite !

    53 % du temps d’antenne politique de l’émission de Cyril Hanouna est consacré aux idées nationalistes et identitaires.
    https://www.humanite.fr/politique/cyril-hanouna/medias-cyril-hanouna-le-bouffon-au-service-de-lextreme-droite-736498

    Qu’on le veuille ou non, la présidentielle passe aussi par les plateaux de l’animateur star de C8. Claire Sécail étudie les contenus politiques de Touche pas à mon poste depuis la rentrée. Verdict : l’extrême droite y est comme à la maison.

    De son propre aveu, il s’est « fait manœuvrer ». Jean-Luc Mélenchon et ses équipes ont en travers de la gorge le passage du candidat FI chez Cyril Hanouna dans Face à Baba , le 27 janvier. Ils crient au traquenard, à cause entre autres d’un face-à-face avec Éric Zemmour taillé pour le polémiste, qui a duré une heure dix au lieu des vingt minutes prévues.

    Surprenant, sur la chaîne de #Vincent-Bolloré ? Pas vraiment, répond Claire Sécail. La chercheuse au CNRS scrute et répertorie les contenus des émissions de Cyril Hanouna depuis le mois d’août, et notamment le temps d’antenne consacré aux questions politiques (17 % en moyenne).

    Avec environ 1,5 million de téléspectateurs quotidiens, Touche pas à mon poste ( TPMP ) a bien grandi depuis sa création en 2010, où il occupait une obscure case horaire sur France 4. Douze ans plus tard, TPMP est devenu un espace fréquenté de la bataille culturelle, qui se décline avec les autres shows de Cyril Hanouna : l’hebdo Balance ton post et le plus événementiel Face à Baba .

    Or, selon l’universitaire, ces émissions, sous couvert d’un esprit cool, pluraliste et détendu revendiqué par l’animateur, déroulent le tapis rouge aux idées nationalistes et identitaires.

    D’après vos résultats, est-ce qu’on peut conclure que l’#extrême-droite joue « à domicile » chez #Hanouna, comme semble s’en rendre compte, un peu tard, la France insoumise ?

    53 % du temps d’antenne politique de TPMP est consacré à l’extrême droite. Je dis ça, mais il faut noter que sur C8, comme sur #CNews, on ne présente jamais les invités comme d’extrême droite, ce qui contribue à banaliser leurs idées. Éric Zemmour a la meilleure part. C’est autour de lui que se construisent les contenus, les débats, comme a pu l’apprendre à ses dépens Jean-Luc Mélenchon dans Face à Baba . Cela démontre d’ailleurs qu’il y a une #stratégie-idéologique au sein du #groupe-Bolloré dans son ensemble, et non pas seulement sur CNews. Non pas que Cyril Hanouna soit d’accord avec Éric Zemmour. Mais il est le loyal entrepreneur des idées de Vincent Bolloré, qui lui a signé un contrat à 250 millions d’euros sur cinq ans. Hanouna a par ailleurs de bonnes relations avec les insoumis, mais ils ne lui servent qu’à être des contradicteurs idéaux face à la parole d’extrême droite qui, elle, cadre le débat, dans la logique du clash. Cela permet ainsi de faire croire à un #pseudo-pluralisme.

  • Je me permets de citer @philippe_de_jonckheere :

    Le « vivre ensemble » en mode catastrophe (ou #stratégie_ du_choc) :

    Philippe De Jonckheere sur Twitter : "Prise de sang mensuelle pour Nath, longue queue pour PCR, entrée différenciée pour autres examens, moins de queue. Nous sommes en France, ce système simple ne tient pas, le « je-t’-emmerdisme » règne sans partage. La dame de l’accueil nous reconnaît et nous fait passer. Insultes." / Twitter
    https://twitter.com/DesordreNet/status/1488415012947386368

    Prise de sang mensuelle pour Nath, longue queue pour PCR, entrée différenciée pour autres examens, moins de queue. Nous sommes en France, ce système simple ne tient pas, le « je-t’-emmerdisme » règne sans partage. La dame de l’accueil nous reconnaît et nous fait passer. Insultes.

    Je fais remarquer aux impétrants que ce n’est ni correct pour la dame, ni pour mon fils handicapé et, donc, prioritaire, nouvelles insultes sur le thème, oui, mais moi je bosse. Ton monte. La dame me prend par le bras et me fait entrer, commentaires sur les privilèges des handis.

    Dans le hall, gens les uns sur les autres, masques souvent ajustés sous les narines, nouveaux commentaires,
    « — On est sûr qu’il est handicapé le jeune ? »
    -- N’écoutez pas …, me conseille la dame de l’accueil.
    -- Ca va Papa ? Inquiétude de Nathan, forcément.
    -- Ca va Nath ...

    Nous ressortons sous les mêmes commentaires, les insultes ont un peu tari. Nathan tremblerait presque.

    L’après-midi, je reçois les résultats par mail. Efficacité des laborantines.

    Je réponds, remercie cette fois plus qu’une autre, je précise « vu le contexte » et dis mon soutien

    Je reçois en retour un mail d’une des dames depuis son mail privé pour me dire que cela leur fait plaisir un petit merci de temps en temps et que l’agressivité et les insultes, c’est tous les jours et plusieurs fois par jour.

    « Et merci pour ce que vous faites pour votre fils ! »

    Alors en haut lieu on compte les morts, les hospis, les réas, mais est-ce qu’on mesure ça, cette tension, cette façon avec laquelle on se parle désormais, cette suspicion d’Autrui, et donc, ces conditions de travail dégradées pour celles et ceux sur qui, en fait, tout repose ?

    Mes pensées vont pour toutes ces personnes dont je ramasse les prénoms dans l’idée de les remercier au générique d’#un_café_allongé_à_dormir_debout, souvent des femmes, laborantines, pharmaciennes, infirmières, guichetières qui ne savent pas toujours qu’elles font une différence.

    ... et que sans elles, Nathan et moi, on serait foutus, mais pas que nous, nous toutes et tous, en fait.

    Pendant que l’encadrement n’en rame sans doute pas une en télétravail.

    Pour info, « Un café allongé à dormir debout » est un film sonore en cours de montage réalisé par Philippe de Jonckheere.

    • Oui, lors du dernier test du Minilecte (sous tente ventilée), j’ai demandée à la laborantine qui remplissait les dossiers des testés à la chaine si elle allait bien. C’était un endroit calme… avec un vigile quand même pour organiser la foule.
      J’ai cru qu’elle allait me pleurer dans les bras.
      Ça a l’air très dur pour les soignants. Je demande à chaque fois (genre, sur le ton dulla MG quand tu t’assoies en face de ellui) et à chaque fois, je sens la corde sensible qui se met à vibrer en face.

      Pas de bons signaux, tout ça.

  • Vladimir Poutine a déjà gagné Sam Haroun (Le Devoir)
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/664776/ukraine-vladimir-poutine-a-deja-gagne

    À partir du moment où les États-Unis ont déclaré qu’ils recourraient aux sanctions et non à l’affrontement armé, Poutine a su qu’il n’avait plus rien à craindre. Des sanctions ? Pour les Russes, toutes les sanctions du monde ne valent pas un pied carré du territoire de la sainte et grande Russie : envahis à l’est par les Tatars au XIIIe siècle, au nord par les Suédois au début du XVIIIe siècle, à l’ouest par les Français en 1812 et par les Allemands en 1941, les Russes n’ont eu de cesse d’étendre leur domaine cadastral vers la Sibérie, la Baltique, la mer Noire et le Caucase afin de créer un glacis défensif face aux envahisseurs. D’autant plus que les sanctions donneraient à Poutine le prétexte de renforcer son pouvoir et d’imputer à ses adversaires tous les malheurs de son pays !


    Photo : Alexander Nemenov Agence France-Presse « Le tandem Poutine-Lavrov maîtrise le jeu des rapports internationaux non seulement en Europe de l’Est, mais aussi au Moyen-Orient et en Asie », écrit l’auteur.

    Dans la crise actuelle, Poutine n’est pas assez fou pour envahir toute l’Ukraine : il n’en a que faire, il n’est intéressé que par les territoires qu’il peut contrôler sans risque de guérilla ou d’intervention de l’Ouest. Dans cette logique, deux scénarios sont possibles. Le premier, c’est le statu quo, on se regarde de part et d’autre, les choses piétinent, les milices russes continuent de s’agiter dans le Donbass, y créant un abcès de fixation et y perpétuant l’emprise russe, et la souveraineté russe sur la Crimée (pour rappel, la Crimée fait depuis plus longtemps partie de la Russie que la Californie des États-Unis), l’Abkhasie et l’Ossétie du Sud est actée de facto. Poutine gagne, sans douleur ni sanctions. Le deuxième scénario voit la Russie envahir le Donbass et répéter l’annexion de la Crimée en 2014 : les sanctions pleuvent, mais Poutine agrandit son territoire, au plus grand plaisir du peuple russe et pour la plus grande gloire de Vladimir. Et, dans les deux cas, l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN (d’ailleurs, l’Allemagne et la France s’opposent à l’entrée de l’Ukraine dans l’organisation atlantique).

    Les inconsistances de l’Ouest
    La validité d’une diplomatie tient à la constance de ses objectifs, à l’adaptation de ses moyens aux réalités et, surtout, à la conscience de ses limites. Le tandem Poutine-Lavrov maîtrise le jeu des rapports internationaux non seulement en Europe de l’Est, mais aussi au Moyen-Orient et en Asie : la Russie a réussi le tour de force d’avoir de bons rapports avec Israël et avec les ennemis de celui-ci, à savoir l’Iran et la Turquie ; elle flirte avec la Chine, négocie son vieux contentieux avec le Japon sur les îles Kouriles ; elle continue de traiter de diplomatie et de commerce avec les pays de l’Europe de l’Ouest. Elle ne fait la morale à personne quant aux droits et aux libertés, elle ne sanctionne aucun État sous prétexte que les institutions de celui-ci ne lui plaisent pas : c’est ce qu’on appelle la diplomatie classique d’inspiration westphalienne (traités de Westphalie de 1648, qui mettent fin à la guerre de Trente Ans).

    À l’opposé, les États-Unis, depuis le début du siècle, veulent faire de la diplomatie à la manière des guerres menées contre les Sioux : assauts de la 1re cavalerie, victoire écrasante, capitulation sans conditions et traités matraques humiliants. Résultats : ratages complets en Irak et en Afghanistan, suivis de débandades honteuses ! Les Américains seraient-ils capables un jour d’être forts sans être arrogants et d’être souples sans être mous ? D’autre part, alors que Poutine et Lavrov assurent la continuité de la diplomatie russe depuis 2004, les États-Unis sont passés de Bush fils qui fait le contraire de Bush père, à Obama qui fait le contraire de Bush fils, à Trump qui fait le contraire d’Obama, à Biden, enfin, qui a l’air d’aimer être entre le zist et le zest.

    La Russie, le chagrin de l’Europe
    À cause du Rideau de fer qui a séparé les deux moitiés du continent, l’Ouest a oublié que la Russie est, depuis le XVIIIe siècle, une grande puissance européenne et que, chaque fois que l’Europe boude la Russie, celle-ci « s’asiatise ». Au sortir de la guerre froide, l’occasion était unique d’arrimer la Russie au continent européen en signant un pacte de sécurité collective liant l’OTAN et l’ancien bloc de l’Est : Gorbatchev, Eltsine et Poutine (le chancelier allemand Kohl aussi) y étaient favorables, à condition que leur pays ne fût pas à la traîne de l’OTAN. Mais les néoconservateurs de G. W. Bush ne l’entendaient pas de cette façon : ils avaient gagné la guerre froide et rêvaient d’une hégémonie incontestée sur le monde. Ils auraient dû y penser à deux fois quand ils ont vu l’axe continental Allemagne-France-Russie s’opposer à l’axe atlantique sur la guerre en Irak : mais Donald Rumsfeld l’écarta d’un revers de la main (« ça, c’est la vieille Europe ») et Condoleezza Rice pontifia (« Il faut ignorer l’Allemagne, pardonner à la Russie et punir la France »). De la diplomatie d’amateurs de bistrots ! Depuis, les rapports entre la Russie et l’Ouest sont conflictuels ou, au mieux, crispés.

    Quant au Canada, nous souhaitons beaucoup de courage à Mme Mélanie Joly, notre ministre apprentie diplomate, qui hérite d’un ministère sérieusement amoché depuis Stephen Harper et qui doit mener une diplomatie dont personne ne connaît les tenants et aboutissants !

     #ukraine #russie #union_européenne #europe #otan #crimée #énergie #international #frontières #gaz #politique #Vladimir_Poutine #Stratégie #géopolitique

    • Et envahi par 14 pays en 1918, dont la France, l’Allemagne, la Pologne et les USA.

      À partir de l’été 1918, Anglais, Allemands, Français, Américains, Grecs, Polonais, Roumains et Japonais interviennent. Avant l’armistice de Rethondes, l’Ukraine reste occupée par les troupes allemandes, qui renversent le gouvernement et privent la Russie d’approvisionnement en blé. Les troupes autrichiennes occupent Odessa, les Japonais débarquent à Vladivostok, les Turcs pénètrent dans le Caucase.
      Wikipedia

  • Sur la catastrophe en cours et comment en sortir - Serge Quadruppani & Jérôme Floch
    https://lundi.am/Sur-la-catastrophe-en-cours-et-comment-en-sortir

    Il y a tout de même pas mal de choses intéressantes dans cet article de Quadruppani (qu’on sait déjà mais dites au public antibiopolitique).

    On a pourtant aussi toutes les raisons d’écouter le cri de rage d’un ami infirmier, à qui j’ai fait lire l’interview de Lamarck : « Je voudrais surtout pas tomber dans le pathos, mais le subjectif est là, et je vais pas le refouler : quand tu as vu des personnes âgées qui ont un nom : Marthe, Francis, Suzanne, Mario, Huguette , Gilberte et tant d’autres, magnifiques, qui ne demandaient qu’à finir leurs vies tranquilles, sereines et entourées, partir en 24 heures, emballées dans des housses mortuaires, sans préparation, sans que leurs proches ne puissent les voir, ne serait-ce qu’une dernière fois, quand tu as vu tes collègues infirmières et aides-soignantes, pourtant pleines d’expérience, et qui savent tenir la « bonne distance » professionnelle avec la mort, te tomber dans les bras et pleurer de détresse, que tu as vu toute l’équipe soignante aller au tapis, frappée de plein fouet par le virus, et les rares soignantes encore valides rester à poste 18h sur 24, que tu as vu le quart des personnes prises en charge mourir en une semaine, les poumons bouffés par le virus, et qu’il s’en fallait à peine d’un mois pour que des vaccins soient disponibles... alors le gus qui te déclare, du haut de son Olympe conceptuel : « c’est la porte ouverte à la modification moléculaire de l’humain », tu as juste envie de lui hurler : « ta gueule, connard ! Tu n’as aucune idée de ce dont tu parles... ! » C’est con, hein ? »

    Non, c’est pas con, et d’autant moins que c’est assorti d’une critique des affirmations lamarckienne qui peut s’avérer fort utile pour dissiper les fantasmes attachés à ce vaccin à ARNm souvent au cœur des argumentaires antivax. « Bien, alors le truc affreux [d’après Lamarck] ce serait ces vaccins à ARN messager modifié « enrobés dans un vecteur complètement artificiel ». Le mot est lâché : « artificiel », sûrement opposé à « naturel ». Ne relevons même pas que bien des produits artificiels se sont révélés forts utiles, et que nombre de produits naturels peuvent être extrêmement nocifs. Le truc ici consiste à faire peur : c’est « artificiel » ! Pas bon ça ! Le vecteur en question est une microparticule avec 4 lipides (dont du cholestérol), 4 sels (chlorures de sodium, de potassium, dihydrogénophosphates de sodium, de potassium), du sucre (saccharose) et de l’eau... (c’est presque Bio !) Non, faut que ça fasse peur ! Car nous disent-ils tout ça « est injecté massivement depuis décembre 2020 sans tests cliniques suffisants tant sur l’innocuité que sur l’efficacité ». C’est évidement faux, les essais de phase I, II, et III ont bien eu lieu, et si la phase III se poursuit c’est pour étudier les effets secondaires inattendus, la durée de protection induite par la production d’anticorps et la mémoire immunitaire induite, et d’envisager le calendrier vaccinal de rappels le cas échéant … à ce jour près de 8 milliards de doses de vaccins contre la Covid ont été administrées, et près de 55% de la population mondiale a reçu au moins une dose (dont seulement 6% dans les pays pauvres). Jamais dans l’histoire des traitements et vaccins il n’y a eu une telle surveillance de pharmacovigilance. »

    Et jamais peut-être il n’a été aussi important d’éclaircir nos rapports avec la science en général, et avec la science médicale en particulier. L’humeur antivax est ancienne, en particulier dans des milieux où les ennemis du capitalisme se recrutent en grand nombre. Au risque de déplaire à bien des amis ou des alliés, disons-le sans détour : cette humeur repose pour l’essentiel sur des fantasmes sans fondement. Deux reproches principaux ont alimenté longtemps le refus de la vaccination, et, malgré tous les démentis, ont resurgi à la faveur de celle contre le Covid : son lien avec l’autisme et les accidents consécutifs à la présence d’aluminium. La première rumeur, qui eut d’abord les honneurs du Lancet, a ensuite été démentie et il s’est avéré que celui qui l’avait lancée était un escroc. Quant à la seconde, s’il est vrai que de l’aluminium a bien été ajouté à certains vaccins pour les booster, et que ce métal a, dans quelques cas, déclenché des réactions locales à l’endroit de l’injection, il n’a jamais entraîné d’accidents graves.

    […]

    On se gardera pourtant de reprendre à notre compte le vocable de « Big Pharma ». Pas seulement parce qu’on le retrouve systématiquement dans des bouches qui ont très mauvaise haleine, — est-ce un hasard ? — mais parce qu’il charrie une vision simpliste de ce à quoi nous faisons face et ne permet donc pas d’en saisir la complexité, les dynamiques et les rouages. « Big Pharma » est à l’ère des gouvernements biopolitiques revendiqués ce qu’était le mythe des deux cents familles au XIXe siècle. Il n’y a pas plus de gouvernement mondial secret que de Big Pharma, ce à quoi nous faisons face c’est à une coalition d’intérêts qui opèrent et prospèrent au sein d’un ordre du monde et d’une organisation sociale organisés par et pour eux. Il y a donc fort à parier que, à l’instar de toutes les structures étatiques, l’INSERM ne soit pas à l’abri de du lobbying général des grandes compagnies pharmaceutiques comme de l’influence de telle ou telle d’entre elles. Mais c’est justement parce qu’il s’agit d’une coalition d’intérêts particuliers et non pas d’une entité monolithique, qu’on peut compter sur l’existence de contradictions en son sein. Peut-on imaginer que s’il existait le moindre soupçon d’effets secondaires néfastes avec l’ARN, Johnson&Johnson et Astrazeneca, les concurrents sans ARN, épargneraient leurs rivaux d’une intense campagne de lobbying pour effrayer la population et récupérer tout le marché ? Et comment s’expliquer, sous le règne omnipotent de « Big Pharma » et du déjà un peu ancien « nouvel ordre mondial » que les stratégies sanitaires, idéologiques et politiques aient été aussi radicalement différentes des Etats-Unis à la France, d’Israël au Brésil, de la Suède à la Chine ?

    […]

    La vérité est à la fois beaucoup plus simple et complexe. Face à la pandémie, à la profondeur de ce qu’elle venait remettre en cause et au risque qu’elle faisait peser soudainement sur l’économie mondiale, les gouvernants ont paniqué. Et c’est cela que leurs litanies de mensonges devaient recouvrir, alors que tout leur pouvoir repose sur leur prétention à gérer et anticiper, ils ont dû bricoler, dans un premier temps du moins. Non pas pour sauver des vies mais pour préserver leur monde de l’économie. Au moment même où les appareils gouvernementaux de toutes les plus grandes puissances mondiales connaissaient leur plus grande crise de légitimité, certains ont voulu y voir le complot de leur toute puissance. Le complotiste aime les complots, il en a besoin, car sans cela il devrait prendre ses responsabilités, rompre avec l’impuissance, regarder le monde pour ce qu’il est et s’organiser.

    […]

    Dans la vidéo « La Résistance », dont le titre est illustré sans honte par des images de la seconde guerre mondiale, le Chant des Partisans en ouverture et Bella Ciao à la fin, on voit défiler les gourous anti-vax sus-cités. Renard Buté y nomme l’ennemi suivant le vocabulaire typique de QAnon : c’est l’ « Etat profond » et les « sociétés secrètes », il nous dit que le vaccin tue, que c’est un génocide qui est en cours, et qu’il faut s’y opposer par toutes sortes de moyens. La vidéo semble vouloir rallier les différentes chapelles antivax, de Réinfocovid au CNTf (organisation délirante, mêlant islamophobie, revendication du revenu garanti et permaculture, et partisane de rapatrier les troupes françaises pour… surveiller les frontières contre la « crise migratoire » et les banlieues), et après un appel à la fraternisation avec l’armée et la police (thème de prédilection du CNTf) débouche sur un autre appel… à la constitution d’une nouvelle banque qui serait entre les mains du peuple. Tout cela se mêle à des thèmes qui peuvent paraître pertinents aux yeux d’opposants radicaux au capitalisme : l’autonomie comme projet de vie, la manière de s’organiser et de faire des manifestations moins contrôlables, la démocratie directe… autant de thèmes et revendications qui pourraient sortir de bouches amies, voire des nôtres. Que ce genre de salmigondis touche pas mal de gens qui pourraient être des alliés, et que des amis proches puissent éventuellement avoir de l’indulgence pour ce genre de Renard fêlé, nous paraît un signe de l’ampleur de la secousse que la crise du Covid a provoquée dans les cerveaux.

    […]

    On a tendance, dans notre tradition très hégélienne de l’ultragauche à considérer que tout ce qui est négatif est intrinsèquement bon. Comme si par la magie de l’Histoire, la contestation de l’ordre des choses produisait automatiquement et mécaniquement la communauté humaine disposée à un régime de liberté supérieur. Pourtant, lorsque l’on se penche sur la nébuleuse anti-vaccin, c’est-à-dire sur les influenceurs et porte-paroles qui captent l’attention sur les réseaux sociaux, organisent et agrègent les énoncés et les rassemblements, on s’aperçoit qu’une écrasante majorité baigne depuis de longues années dans l’extrême droite la plus bête et la plus rance. Militaires à la retraite, invités hebdomadaires de radio courtoisie, lobbyistes contre les violences féminines (oui, oui...), il suffit de passer une heure à « googliser » ces porte-paroles autoproclamés pour avoir une idée assez précise des milieux dans lesquels ils grenouillent. Certes, on pourrait être magnanimes et essayer d’imaginer que l’épidémie de Covid ait pu transformer de telles raclures en généreux camarades révolutionnaires mais comment s’expliquer que les seules caisses de résonances que trouvent leurs théories alternatives sur le virus et l’épidémie soient Egalité et Réconciliation, Sud Radio, France Soir, Florian Phillipot, on en passe et des pires ? En fait, si on se peut se retrouver d’accord sur des énoncés formels, on bute bien vite sur un point fondamental, c’est-à-dire éthique : la manière dont on est affecté par une situation et à la façon que l’on a de se mouvoir en son sein. En l’occurrence, ce qui rend tous ces « rebelles » anti-macron aussi compatibles avec la fange fasciste c’est l’affect de peur paranoïaque qu’ils charrient et diffusent et qui sans surprise résonne absolument avec une longue tradition antisémite, xénophobe, etc. Et c’est là que l’on peut constater une différence qualitative énorme avec le mouvement gilets jaunes. Eux, partaient d’une vérité éprouvée et partagée : leur réalité matérielle vécue comme une humiliation. C’est en se retrouvant, sur les réseaux sociaux puis dans la rue, qu’ils ont pu retourner ce sentiment de honte en force et en courage. Au cœur du mouvement antivax se loge une toute autre origine affective, en l’occurrence la peur, celle qui s’est distillée des mois durant. La peur d’être contaminé, la peur d’être malade, la peur de ne plus rien comprendre à rien ; que cette peur du virus se transforme en peur du monde puis du vaccin, n’a finalement rien de surprenant. Mais il nous faut prendre au sérieux cette affect particulier et la manière dont il oriente les corps et les esprits. On ne s’oriente pas par la peur, on fuit un péril opposé et supposé, quitte à tomber dans les bras du premier charlatan ou sauveur auto-proclamé. Il n’y a qu’à voir les trois principales propositions alternatives qui agrègent la galaxie antivax : Didier Raoult et l’hydroxychloroquine, Louis Fouché et le renforcement du système immunitaires, l’Ivermectine et le présumé scandale de son efficacité préventive. Le point commun de ces trois variantes et qui explique l’engouement qu’elles suscitent, c’est qu’elles promettent d’échapper au virus ou d’en guérir. Toutes disent exactement la même chose : « Si vous croyez en moi, vous ne tomberez pas malade, je vous soignerai, vous survivrez. » Mot pour mot la parole biopolitique du gouvernement, dans sa mineure.

    […]
    Dans la soirée évoquée, ce n’est pas « quelqu’un du public » mais bien Matthieu Burnel lui-même qui avait ironisé sur les suceurs de cailloux !

    Parce que le pouvoir n’a jamais été aussi technocratique, livide et inhumain, certains tendent une oreille bienveillante aux premiers charlatans venus leur chanter « le vivant ». Mais l’engrenage est vicieux et une fois qu’on a adhéré à une supercherie du simple fait qu’elle prétende s’opposer au gouvernement, on a plus d’autre choix que de s’y enferrer et d’y croire. Lors d’une discussion un lundisoir, une personne du public avait commis quelques blagues peu finaudes à propos d’antivax qui lécheraient des pierres pour se soigner du cancer, et cela a apparemment provoqué quelques susceptibilités. Le problème en l’occurrence, c’est que cette plaisanterie n’était caricaturale que dans sa généralisation certainement abusive. Il n’en est pas moins vrai qu’Olivier Soulier, cofondateur de Réinfocovid assure soigner l’autisme et la sclérose en plaque par des stages de méditation et de l’homéopathie, que ce même réseau promulguait des remèdes à base de charbon aux malheureux vaccinés repentis pour se « dévacciner ». Autre nom, autre star, Jean-Dominique Michel, présenté comme l’un des plus grands experts mondiaux de la santé, il se propulse dès avril 2020 sur les devants de la scène grâce à deux vidéos sur youtube dans lesquelles il relativise l’importance et la gravité de l’épidémie, soutient Raoult et son élixir, et dénonce la dictature sanitaire à venir. Neurocoach vendant des séances de neurowisdom 101, il est membre d’honneur de la revue Inexploré qui assure soigner le cancer en buvant l’eau pure de l’une des 2000 sources miraculeuses où l’esprit des morts se pointe régulièrement pour repousser la maladie. Depuis, on a appris qu’il ne détenait aucun des diplômes allégués et qu’il s’était jusque-là fait remarquer à la télévision suisse pour son expertise en football et en cartes à collectionner Panini. Ses « expertises » ont été partagées par des millions de personnes, y compris des amis et il officie désormais dans le Conseil Scientifique Indépendant, épine dorsale de Réinfocovid, première source d’information du mouvement antivax. Ces exemples pourraient paraître amusants et kitchs s’ils étaient isolés mais ils ne le sont pas.

    […]

    Historiquement, ce qui a fait la rigueur, la justesse et la sincérité politique de notre parti, - et ce qui fait qu’il perdure-, c’est d’avoir toujours refusé de se compromettre avec les menteurs et les manipulateurs de quelque bord qu’ils soient, de s’être accrochés à une certaine idée de la vérité, envers et contre tous les mensonges déconcertants. Que le chaos de l’époque nous désoriente est une chose, que cela justifie que nous perdions tout repère et foncions tête baissée dans des alliances de circonstances en est une autre. Il n’y a aucune raison d’être plus intransigeant vis-à-vis du pouvoir que de ses fausses critiques.

    […]

    Au moment où l’idée même que l’on se faisait de la vie se trouvait acculée à être repensée et réinventé, on a critiqué les politiciens. Quand le gouvernement masquait si difficilement sa panique et son incapacité à exercer sa fonction fondamentale et spirituelle, prévoir, on a entendu certains gauchistes même anarchistes caqueter : si tout cela arrive, c’est qu’ils l’ont bien voulu ou décidé. Ironie cruelle, même lorsque l’État se retrouve dans les choux avec le plus grand mal à gouverner, il peut compter sur ses fidèles contempteurs pour y déceler sa toute puissance et s’en sentir finauds.

    Faire passer des coups de force, de l’opportunisme et du bricolage pour une planification méthodique, maîtrisée et rationnelle, voilà le premier objectif de tout gouvernement en temps de crise. En cela, il ne trouve pas meilleur allié que sa critique complotiste, toujours là pour deviner ses manœuvres omnipotentes et anticiper son plein pouvoir. C’est en cela que le gouvernant a besoin du complotiste, il le flatte.

    #Serge_Quadruppani #covid #antivax #gauche #émancipation #réflexion #science

  • Le #FFP2, l’histoire d’un masque négligé — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130122/le-ffp2-l-histoire-d-un-masque-neglige

    Interrogé par Mediapart, un fabricant de masques travaillant dans le secteur depuis de nombreuses années, bien avant le début de la crise de 2020, partage ce constat. « Je ne comprends pas la limitation du FFP2 à certaines professions, c’est évident qu’on aurait pu casser certaines chaînes de transmission en élargissant son usage », s’étonne-t-il, en expliquant avoir arrêté de produire ce type de masques en 2021 à cause d’une demande inerte.

    Cet industriel français rappelle que le FFP2, certes plus cher que le chirurgical, est « plus filtrant et plus étanche », et qu’il « tolère mal les mauvais ports », à rebours de certains discours officiels récents prétendant qu’il serait plus dur à porter.

    Malgré ces propriétés reconnues, « on n’a pas eu une seule commande pendant des mois. Cet été, on s’est même demandé ce qu’on allait faire de notre stock », raconte-t-il. L’entreprise décide alors d’orienter toute sa production vers les masques chirurgicaux. « Fin novembre, cela a commencé à monter un peu sur les FFP2. Et, depuis la rentrée, c’est le feu », constate le chef d’entreprise, qui vient tout juste de se doter d’une machine de production supplémentaire (les machines peuvent produire entre 60 000 et 100 000 unités par jour), mais ne peut pas honorer toutes les commandes.

  • Les migrants sont-ils acteurs de leur trajectoire ?

    L’exil est souvent perçu comme un temps arrêté dans le cours de la vie car ceux qui migrent doivent faire face à de nombreux #obstacles et à de longues situations d’#attente. En s’appuyant sur le cas des migrants afghans, #Alessandro_Monsutti, grand spécialiste de l’Afghanistan et des pays limitrophes, nous explique que partir de chez soi pour rejoindre un autre pays implique d’être pleinement (et souvent durement) acteur de sa propre trajectoire.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=4xWCrcpE7ik&feature=emb_logo


    https://www.icmigrations.cnrs.fr/2021/11/29/defacto-029-02

    #autonomie #migrations #asile #réfugiés #autonomie_des_migrations #Afghanistan #réfugiés_afghans #approche_transnationale #appartenances_multiples #itinéraires_migratoires #complexité #stratégie #circulations #échelles #agentivité #capacité_d'action #famille #agency #structuralisme #structure #aspirations #immobilisation

    #vidéo

    ping @isskein @karine4

  • Voici ce qu’il se passe réellement avant et pendant une émission de “débat” - FRUSTRATION
    https://www.frustrationmagazine.fr/emission-debat-coulisses

    Pourquoi de telles énormités sociales dans l’organisation d’une émission de débats ou d’idées ? D’abord parce que plus personne ou presque ne réfléchit à ce que cela signifie d’organiser des débats télévisés sur des sujets de société. On enseigne aux étudiants en école de journalisme de rechercher des gens qui ont une “hauteur de vue”, sous-entendu bac+5, sous-entendu bien nés et qui ne subiront pas ce qu’ils prônent. On ne va quand même pas faire venir un smicard pour parler du niveau des salaires ? Non mais sans blague.

  • Le char de combat - Une arme centenaire
    https://www.arte.tv/fr/videos/079430-000-A/le-char-de-combat-une-arme-centenaire

    Retour en images sur l’histoire d’une redoutable #machine_de_guerre, lancée en pleine Première Guerre mondiale, il y a un siècle, et qui a profondément modifié la stratégie militaire : le char de combat.

    Évoquant la puissance et l’invincibilité, le char de combat compte parmi les inventions qui ont le plus influencé la #stratégie_militaire au XXe siècle. Son rôle décisif lors de nombreuses batailles a profondément modifié la psychologie de la guerre. En 1918, la première attaque massive de blindés dans l’histoire de l’humanité permet de limiter les pertes humaines et confère au char d’assaut le statut d’arme incontournable, et même d’instrument de propagande. Peu à peu, le char de combat, devenu le fer de lance d’une majorité de conflits terrestres, se fraye un chemin dans la culture populaire. Tantôt arme, tantôt emblème, il se transforme encore pendant la guerre froide : après l’entrée des tanks soviétiques à Budapest (1956) puis à Prague (1968), il est perçu comme l’outil par excellence d’un système autoritaire brutal et devient pour les mouvements contestataires des années 1960 et 1970 un symbole d’oppression politique, qu’il s’agisse du communisme à l’est, ou du complexe militaro-industriel à l’ouest. Alors que le blindage des voitures de police, notamment lors des manifestations, fait désormais de plus en plus penser à des tanks, retour en images sur les débuts et l’évolution de ces monstres d’acier centenaires.

  • Réflexions plus ou moins stratégiques autour de la dernière interview de Fouché, que l’on peut lire ici https://seenthis.net/messages/926852

    J’avais commencé en commentaire dessous, tellement ça m’a sauté aux yeux en lisant, mais c’est devenu un peu long et je ne voudrais pas le perdre.

    Première phrase fausse dès le départ : ce n’est pas « être contre Macron » qui lui coûte son poste mais bien proférer des affirmations pseudo-scientifiques, « mon bon sens près de chez vous », appuyé par aucunes études sérieuses qui auraient été relues et validées par des collègues (et non par Macron). Quand un médecin fait preuve de charlatanisme, il est normal qu’il y a des plaintes et des enquêtes contre lui.

    Il me semble vraiment que le plus important dans toute cette interview ne sont pas du tout les affirmations fausses qu’il continuerait de propager et qui pourraient être prises une par une pour les contredire, mais la mécanique de défense qu’il met en place avec d’autres : une inversion totale des chefs d’accusation, et de la charge de la preuve :
    – dire que ce sont les autres qui font de la pseudoscience
    – dire que ce sont les autres qui sont des sophistes
    – utiliser les quelques scandales connus d’ingérence dans les publications scientifiques pour invalider alors toutes les publications scientifiques, pour invalider au final le principe même des études lues et relues par des pairs
    – sous le vocabulaire des mots récents (big data, etc), invalider le principe même du métier de statisticien, qui donnent une vision globale à l’échelle de grands territoires, et dire alors que tout ça c’est faux et que « vous et moi » on est plus à même de saisir la vérité de ce qui se passe : typiquement « le bon sens près de chez vous » : l’inverse de l’épidémiologie et la gestion de la santé publique à l’échelle d’un territoire
    – ce qui aboutit à un raisonnement circulaire : ce sont les autres qui font de la pseudoscience, mais la définition actuelle de ce qu’est la méthode scientifique rigoureuse est dénoncée comme étant entièrement de la malversation, mais du coup comment on distingue que lui ferait de la bonne science ? => parce que les autres n’en font pas et sont méchants… sans aucune définition permettant de discriminer. Et pourtant la personne qui interviewe pose, avec justesse pour le coup, la question « mais du coup qui croire ? », et là il ne répond bien sûr pas du tout à la question et s’en sort par une feinte en posant d’autres questions. Plus loin il dit aussi « Information elle même basée sur une science impeccable. » sans jamais définir comment on discrimine où est la vraie science impeccable !
    – le plus grotesque (et plus c’est gros plus ça passe), dénoncer alors que ce sont les autres qui attendent un « sauveur extérieur » pour apporter « la démocratie, la santé », etc ! Alors que c’est LUI et son mouvement qui a mis en scène Raoult et la chloroquine comme homme fort qui allait tout sauver et qui avait raison seul contre tous (la définition même du sauveur chevaleresque) !
    – mâtiner stratégiquement tout ça de brossage dans le sens du poil des écolos-alternatifs avec des intérêts légitimes pour une meilleure alimentation, une meilleure agriculture ("permaculture"), et des critiques contre le transhumanisme : toute cette partie là provient très clairement des connexions qui se sont faites depuis un an entre son mouvement et les influenceurs bien-être/santé « naturelle » (genre casasnovas, etc), ainsi que les mouvements critique techno qui se sont laissés avoir

    Je retrouve désormais cette mécanique de défense chez toutes mes connaissances anti-sanitaires dans les réseaux sociaux. Et il est extrêmement difficile de répondre à tout ça car justement à la base, en tant que gauchistes patentés, on est aussi critique de l’État, critique des médias dominants, critique de l’agriculture industrielle, critique du transhumanisme, etc, etc.

    Je crois qu’il y a vraiment un truc important qui se joue là, et qui n’est pas qu’événementiel, qui va infuser dans la société pour de nombreuses années à venir. Et il faut qu’on ait les armes, à la fois en arguments factuels mais aussi sur la manière de répondre (entretien motivationnel, etc), pour se battre contre ce type de discours.

    Personnellement je suis assez démuni quand je reçois des messages gloubiboulga de mille feuille argumentatif mélangeant opportunément des vraies choses avec des sophismes, comment désamorcer cette merde chez celleux qui recopient tout ça « sincèrement » c’est-à-dire qui ne sont pas dans les créateurs de ces discours, dans ceux qui en profitent (pour l’argent, pour la gloire, etc) ?

    Et je ne pense vraiment pas qu’on puisse dire « laisse tomber on ne les convaincra jamais ceux là » car ce n’est pas une minorité qui reste dans sa bulle : c’est vraiment des discours mais surtout des modes de pensée qui se diffusent à grande échelle dans la société depuis une bonne quinzaine d’années (11 sept, et en France surtout le dieudo-soralisme, qui s’est très vite lié aux mouvements santé naturelle, école alter, etc), et Fouché le dit lui-même explicitement : ça ne se joue pas dans les manifs, mais bien en continu, dans des mouvements locaux + sur internet.

    Il faut vraiment s’organiser bien plus sérieusement contre ça, j’en suis encore plus persuadé qu’avant (et c’était déjà le cas car ça fait plus de 10 ans que je suis un peu toutes ces mouvances quand même). Mais comment, c’est une question ouverte…

    #complotisme #confusionnisme #pseudoscience #pseudo-science #anti-sanitaire #anti-masque #antivax #anti-vaccin #mouvements_sociaux #internet #stratégie #argumentation

    • Et pourtant la personne qui interviewe pose, avec justesse pour le coup, la question « mais du coup qui croire ? », et là il ne répond bien sûr pas du tout à la question...

      Et la suite de la question est :

      Les gens n’ont-ils pas besoin qu’on leur dise ce qu’ils doivent penser ?

      Je crois que le fond de toute cette affaire de « complotisme », c’est le contraire : les gens déjà passablement dépossédés de tout pouvoir sur leur vie, vont chercher et trouver sur internet ce qui les conforte dans leur sentiment de dépossession et d’impuissance. Les Fouchés et Réinfo-covid sont là pour ça. Et en face, le gouvernement et les z’autorités établies. Et en dehors de ça, le néant (ou presque).

      Bienvenue dans la nuit noire de l’oubli...

    • Quelque chose me frappe dans l’attitude de beaucoup de gens de gauche durant cette crise sanitaire. Je n’essaierai pas d’établir s’ils ont tort ou raison sur le plan scientifique - on ne le saura sans doute qu’a posteriori et ce n’est pas la question ici - mais uniquement de m’interroger sur leur éthique, sur leur rapport au pouvoir. Quand tout allait bien pour eux, ils avaient opté pour le rôle du révolté : ils contestaient l’Etat, les puissants, les dominants, se gargarisaient du beau mot de liberté, rêvaient parfois même d’anarchie. C’est ainsi qu’ils étaient par beau temps. Il a suffi que le temps se gâte pour qu’ils nous montrent un tout autre visage.
      Quand je me balade aujourd’hui sur les murs de mes amis de gauche, l’humeur n’est plus la même. Qu’est-ce que j’y vois ? L’union sacrée derrière l’Etat, l’affirmation presque martiale de leur caporalisme, la moralisation (souvent agressive) des récalcitrants, le double aveu d’une trouille et d’une intolérance qui les ont fait progressivement passer du sourire béat du bobo bien nourri à la grimace crispée de la bête traquée prête à mordre. Ils ne parlent plus que de civisme et taxent leurs adversaires d’égoïsme (sans imaginer une seconde que c’est peut-être exactement l’inverse...). Pour eux le temps des grands idéaux est passé, finis la provoc et les chemins de traverse, il s’agit désormais de marcher au pas.
      Cette mutation me sidère et pourtant, lorsque j’y réfléchis, je me dis que tout ça était déjà en germe chez eux depuis plusieurs années, bien avant cette crise. Après tout, n’était-ce pas cette même gauche, déjà si peu libertaire, qui entretenait la paranoïa des « fake news », qui relayait sur son mur les articles de la grande presse sans le moindre recul critique, qui conspuait le populisme et tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à un mouvement d’opposition sérieux, qui se sentait comme un poisson dans l’eau dans les universités et dans toutes les institutions prescriptrices de la doxa officielle sur tous les sujets ? Oui, c’était déjà cette même gauche.
      La gauche dont je parle n’est même pas une vieille gauche sénile et embourgeoisée, non, c’est une gauche de trentenaires, de classe moyenne, de fonctionnaires, d’enseignants, parfois même d’artistes. Et pourtant, malgré cela, je crois qu’après avoir choisi ce camp-là durant la crise sanitaire ils ne reviendront plus en arrière. Cette fois le cap est franchi, le pli est pris : ils seront dorénavant toujours, et en toutes circonstances, du côté de l’ordre et de la sécurité.
      Ça tient à peu de chose les idéaux, c’est bien fragile. Il a suffi, juste une fois dans leur vie, qu’ils aient #peur.

      https://www.facebook.com/david.lepee/posts/10225580646403489

    • les gens déjà passablement dépossédés de tout pouvoir sur leur vie, vont chercher et trouver sur internet ce qui les conforte dans leur sentiment de dépossession et d’impuissance. Les Fouchés et Réinfo-covid sont là pour ça. Et en face, le gouvernement et les z’autorités établies.

      Je suis plutôt d’accord avec ça, mais c’est très exactement le problème : ce manichéisme bidon, qui fait qu’on ne pourrait pas être à la fois contre le gouvernement qui a fait n’importe quoi (et pas du tout parce qu’il aurait fait trop et qu’il aurait été trop méchant avec « la libertay »)(des individualistes libéraux) ET contre l’irrationnel, la « quête de sens » à tout prix même si totalement illogique et basé sur aucune connaissance, doublé d’une perte historique de l’esprit de solidarité (solidarité intergénérationnelle, solidarité envers les classes plus démunis, solidarité internationale : ces trois solidarités là au moins militent pour mettre en place collectivement des mesures sanitaires pour se protéger les uns les autres, et non pour crier à sa liberté individuelle).

      Quant au deuxième message, ça ne me fait pas super plaisir, doux euphémisme, qu’on copie un commentaire d’un énorme réac rédacteur dans deux revues d’Alain de Benoist (Krisis et Éléments), et qui passe 99% de son mur FB à citer Boulevard Voltaire, Causeur ou Valeurs actuelles, sous un texte où je dis justement qu’on devrait réussir à être à la fois contre l’État, mais pas à la mode libertarien, tout en n’étant ni complotiste irrationnel, ni côte à côte voire avec les fachos (mais ça va souvent ensemble). Et que ce soit toi qui cite ça est peut-être d’autant plus triste… :(

      Le fait que de nombreuses personnes gauchistes/anars, à l’inverse total de ce que dit ce con (qui parle surtout des « bobos-écolos-socialos » dans son idée je crois), relaient surtout des arguments proches voire carrément les mêmes que Fouché&co, donc non pas anti-passe mais bien anti-sanitaire, avec un négationnisme de la gravité et logiquement en conséquence une minimisation voire négation complète des choses qu’on peut faire ensemble, et qui défilent côte à côte avec des fachos purs et durs, ratonneurs, antisémites, etc, et au milieu de pancartes délirantes de complotisme, bah tout ça fait carrément partie du problème.

    • Je trouve que c’est bien vu quand même, ce qui est dit dans mon second post.

      Les réactionnaires ne sont pas tous automatiquement que des imbéciles, ils peuvent parfois voir mieux certaines choses (px Chesterton à propos de l’eugénisme) que les progressistes qui ont souvent une tendance spontanée à nager dans le sens du courant (le Progrès et la Modernisation à tout prix...)

      Je cite mes sources, histoire de ne pas faire croire que c’est moi qui l’ait écrit.

  • Les arsenaux nucléaires mondiaux augmentent tandis que les États continuent de les moderniser ; parution du nouveau « SIPRI Yearbook »
    http://obsarm.org/spip.php?article359

    (Stockholm, 14 juin 2021) – Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) publie aujourd’hui les conclusions du « SIPRI Yearbook 2021 », qui fait état de la situation actuelle en matière d’armements, de désarmement et de sécurité internationale. L’une des principales conclusions est que malgré une diminution globale du nombre d’ogives nucléaires en 2020, davantage ont été déployées avec les forces opérationnelles. Signes que la diminution des arsenaux nucléaires est stoppée Les neuf États (...) Actualités

    / #Armes_nucléaires, #Prolifération_nucléaire, #Stratégies_nucléaires

  • Generalplan Ost - Planungshorizont Krim - Zielrichtung Ukraine - Vo...
    https://diasp.eu/p/12936309

    Generalplan Ost - Planungshorizont Krim - Zielrichtung Ukraine - Vordenker der Vernichtung - Prof. Dr. Götz Aly über die Planer einer neuen Europäischen Ordnung (1941 - 1943) im Gespräch mit Alexander Kluge. | 16.06.2017 - 45 Min.

    https://www.youtube.com/watch?v=0ZbeI1xzs48

    #Überbevölkerung #Volk_ohne_Raum #Rassismus #Osteuropa #Rassengesetze #Ostkrieg #Armut #Umsiedlungsprojekte #Aussiedlung #Rationalisierung #Modernisierung

    • Trigger Warnings | Centre for Teaching Excellence

      A trigger warning is a statement made prior to sharing potentially disturbing content. That content might include graphic references to topics such as #sexual_abuse, #self-harm, #violence, #eating_disorders, and so on, and can take the form of an #image, #video_clip, #audio_clip, or piece of #text. In an #academic_context, the #instructor delivers these messages in order to allow students to prepare emotionally for the content or to decide to forgo interacting with the content.

      Proponents of trigger warnings contend that certain course content can impact the #wellbeing and #academic_performance of students who have experienced corresponding #traumas in their own lives. Such students might not yet be ready to confront a personal #trauma in an academic context. They choose to #avoid it now so that they can deal with it more effectively at a later date – perhaps after they have set up necessary #resources, #supports, or #counselling. Other students might indeed be ready to #confront a personal trauma in an academic context but will benefit from a #forewarning of certain topics so that they can brace themselves prior to (for example) participating in a #classroom discussion about it. Considered from this perspective, trigger warnings give students increased #autonomy over their learning, and are an affirmation that the instructor #cares about their wellbeing.

      However, not everyone agrees that trigger warnings are #necessary or #helpful. For example, some fear that trigger warnings unnecessarily #insulate students from the often harsh #realities of the world with which academics need to engage. Others are concerned that trigger warnings establish a precedent of making instructors or universities legally #responsible for protecting students from #emotional_trauma. Still others argue that it is impossible to anticipate all the topics that might be potentially triggering for students.

      Trigger warnings do not mean that students can exempt themselves from completing parts of the coursework. Ideally, a student who is genuinely concerned about being #re-traumatized by forthcoming course content would privately inform the instructor of this concern. The instructor would then accommodate the student by proposing #alternative_content or an alternative learning activity, as with an accommodation necessitated by a learning disability or physical disability.

      The decision to preface potentially disturbing content with a trigger warning is ultimately up to the instructor. An instructor who does so might want to include in the course syllabus a preliminary statement (also known as a “#content_note”), such as the following:

      Our classroom provides an open space for the critical and civil exchange of ideas. Some readings and other content in this course will include topics that some students may find offensive and/or traumatizing. I’ll aim to #forewarn students about potentially disturbing content and I ask all students to help to create an #atmosphere of #mutual_respect and #sensitivity.

      Prior to introducing a potentially disturbing topic in class, an instructor might articulate a #verbal_trigger_warning such as the following:

      Next class our discussion will probably touch on the sexual assault that is depicted in the second last chapter of The White Hotel. This content is disturbing, so I encourage you to prepare yourself emotionally beforehand. If you believe that you will find the discussion to be traumatizing, you may choose to not participate in the discussion or to leave the classroom. You will still, however, be responsible for material that you miss, so if you leave the room for a significant time, please arrange to get notes from another student or see me individually.

      A version of the foregoing trigger warning might also preface written materials:

      The following reading includes a discussion of the harsh treatment experienced by First Nations children in residential schools in the 1950s. This content is disturbing, so I encourage everyone to prepare themselves emotionally before proceeding. If you believe that the reading will be traumatizing for you, then you may choose to forgo it. You will still, however, be responsible for material that you miss, so please arrange to get notes from another student or see me individually.

      Trigger warnings, of course, are not the only answer to disturbing content. Instructional #strategies such as the following can also help students approach challenging material:

      – Give your students as much #advance_notice as possible about potentially disturbing content. A day’s notice might not be enough for a student to prepare emotionally, but two weeks might be.

      – Try to “scaffold” a disturbing topic to students. For example, when beginning a history unit on the Holocaust, don’t start with graphic photographs from Auschwitz. Instead, begin by explaining the historical context, then verbally describe the conditions within the concentration camps, and then introduce the photographic record as needed. Whenever possible, allow students to progress through upsetting material at their own pace.

      – Allow students to interact with disturbing material outside of class. A student might feel more vulnerable watching a documentary about sexual assault while in a classroom than in the security of his or her #home.

      – Provide captions when using video materials: some content is easier to watch while reading captions than while listening to the audio.

      – When necessary, provide written descriptions of graphic images as a substitute for the actual visual content.

      – When disturbing content is under discussion, check in with your students from time to time: #ask them how they are doing, whether they need a #break, and so on. Let them know that you are aware that the material in question is emotionally challenging.

      – Advise students to be #sensitive to their classmates’ #vulnerabilities when they are preparing class presentations.

      – Help your students understand the difference between emotional trauma and #intellectual_discomfort: the former is harmful, as is triggering it in the wrong context (such as in a classroom rather than in therapy); the latter is fundamental to a university education – it means our ideas are being challenged as we struggle to resolve cognitive dissonance.

      https://uwaterloo.ca/centre-for-teaching-excellence/trigger

    • Why Trigger Warnings Don’t Work

      Because trauma #survivors’ #memories are so specific, increasingly used “trigger warnings” are largely #ineffective.

      Fair warning labels at the beginning of movie and book reviews alert the reader that continuing may reveal critical plot points that spoil the story. The acronym NSFW alerts those reading emails or social media posts that the material is not suitable for work. The Motion Picture Association of America provides film ratings to advise about content so that moviegoers can make informed entertainment choices for themselves and their children.

      Enter stage right: Trigger warning.

      A trigger warning, most often found on #social_media and internet sites, alerts the reader that potentially upsetting information may follow. The words trigger warning are often followed by a subtitle such as *Trigger warning: This may be triggering to those who have struggled with _________. Fill in the blank. #Domestic_abuse. #Rape. #Body_image. #Needles. #Pregnancy.

      Trigger warnings have become prevalent online since about 2012. Victim advocate Gayle Crabtree reports that they were in use as early as 1996 in chat rooms she moderated. “We used the words ‘trigger warning,’ ‘#tw,’ ‘#TW,’ and ‘trigger’ early on. …This meant the survivor could see the warning and then decide if she or he wanted to scroll down for the message or not.” Eventually, trigger warnings spread to social media sites including #Tumblr, #Twitter, and #Facebook.

      The term seems to have originated from the use of the word “trigger” to indicate something that cues a #physiological_response, the way pollen may trigger an allergy attack. A trigger in a firearm is a lever that activates the sequence of firing a gun, so it is not surprising that the word was commandeered by those working in the field of #psychology to indicate objects and sensations that cause neurological firing in the brain, which in turn cause #feelings and #thoughts to occur.

      Spoiler alerts allow us to enjoy the movie or book as it unfolds without being influenced by knowledge about what comes next. The NSFW label helps employees comply with workplace policies that prohibit viewing sexually explicit or profane material. Motion picture ratings enable viewers to select movies they are most likely to find entertaining. Trigger warnings, on the other hand, are “designed to prevent people who have an extremely strong and damaging emotional response… to certain subjects from encountering them unaware.”

      Say what?

      Say hogwash!

      Discussions about trigger warnings have made headlines in the New Yorker, the Los Angeles Times, the Guardian, the New Republic, and various other online and print publications. Erin Dean writes that a trigger “is not something that offends one, troubles one, or angers one; it is something that causes an extreme involuntary reaction in which the individual re-experiences past trauma.”

      For those individuals, it is probably true that coming across material that reminds them of a traumatic event is going to be disturbing. Dean’s definition refers to involuntary fear and stress responses common in individuals with Post Traumatic Stress Disorder characterized by intrusive memories, thoughts, or dreams; intense distress at cues that remind the individual of the event; and reactivity to situations, people, or objects that symbolize the event. PTSD can result from personal victimization, accidents, incarceration, natural disasters, or any unexpected injury or threat of injury or death. Research suggests that it results from a combination of genetic predisposition, fear conditioning, and neural and physiological responses that incorporate the body systems and immunological responses. Current theories suggest that PTSD represents “the failure to recover from the normal effects of trauma.” In other words, anyone would be adversely affected by trauma, but natural mechanisms for healing take place in the majority of individuals. The prevalence of PTSD ranges from 1.9 percent in Europe to 3.5 percent in the United States.

      The notion that trigger warnings should be generalized to all social media sites, online journals, and discussion boards is erroneous.

      Some discussions have asserted that because between one in four and one in five women have been sexually abused, trigger warnings are necessary to protect vast numbers of victims from being re-traumatized. However, research shows that the majority of trauma-exposed persons do not develop PTSD. This does not mean they aren’t affected by trauma, but that they do not develop clinically significant symptoms, distress, or impairment in daily functioning. The notion that trigger warnings should be generalized to all social media sites, online journals, and discussion boards is erroneous. Now some students are pushing for trigger warnings on college class syllabi and reading lists.

      But what?

      Balderdash!

      But wait, before people get all riled up, I’d like to say that yes, I have experienced trauma in my life.

      I wore a skirt the first time George hit me. I know this because I remember scrunching my skirt around my waist and balancing in heels while I squatted over a hole in the concrete floor to take a piss. We were in Tijuana. The stench of excrement made my stomach queasy with too much tequila. I wanted to retch.

      We returned to our hotel room. I slid out of my blouse and skirt. He stripped to nothing and lay on the double bed. He was drinking Rompope from the bottle, a kind of Mexican eggnog: strong, sweet, and marketed for its excellent spunk. It’s a thick yellow rum concoction with eggs, sugar, and almond side notes. George wanted to have sex. We bickered and argued as drunks sometimes do. I said something — I know this because I always said something — and he hit me. He grabbed me by the hair and hit me again. “We’re going dancing,” he said.

      “I don’t feel like dancing — “

      “Fine. Stay.”

      The world was tilting at an angle I didn’t recognize. The mathematician Matt Tweed writes that atoms are made up of almost completely empty space. To grasp the vast nothingness, he asks the reader to imagine a cat twirling a bumblebee on the end of a half-mile long string. That’s how much emptiness there is between the nucleus and the electron. There was more space than that between George and me. I remember thinking: I am in a foreign country. I don’t speak Spanish. I have no money. We went dancing.

      Labeling a topic or theme is useless because of the way our brains work. The labels that we give trauma (assault, sexual abuse, rape) are not the primary source of triggers. Memories are, and not just memories, but very specific, insidious, and personally individualized details lodged in our brain at the time of the trauma encoded as memory. Details can include faces, places, sounds, smells, tastes, voices, body positions, time of day, or any other sensate qualities that were present during a traumatic incident.

      If I see a particular shade of yellow or smell a sickly sweet rum drink, I’m reminded of my head being yanked by someone who held a handful of my hair in his fist. A forest green Plymouth Duster (the car we drove) will too. The word assault does not. The words domestic violence don’t either. The specificity of details seared in my mind invokes memory.

      Last year a driver slammed into the back of my car on the freeway. The word tailgate is not a trigger. Nor is the word accident. The flash of another car suddenly encroaching in my rearview mirror is. In my mid-20s, I drove my younger sister (sobbing, wrapped in a bed sheet) to the hospital where two male officers explained they were going to pluck her pubic hair for a rape kit. When I see tweezers in a hospital, I flash back to that awful moment. For my sister, other things may be triggers: the moonlight shining on the edge of a knife. The shadow of a person back lit in a doorway. An Hispanic man’s accent. If we were going to insist on trigger warnings that work, they would need to look something like this:

      Trigger warning: Rompope.

      Trigger warning: a woman wrapped in a bed sheet.

      Trigger warning: the blade of a knife.

      The variability of human #perception and traumatic recall makes it impossible to provide the necessary specificity for trigger warnings to be effective. The nature of specificity is, in part, one reason that treatment for traumatic memories involves safely re-engaging with the images that populate the survivor’s memory of the event. According to Dr. Mark Beuger, an addiction psychiatrist at Deerfield Behavioral Health of Warren (PA), the goal of PTSD treatment is “to allow for processing of the traumatic experience without becoming so emotional that processing is impossible.” By creating a coherent narrative of the past event through telling and retelling the story to a clinician, survivors confront their fears and gain mastery over their thoughts and feelings.

      If a survivor has had adequate clinical support, they could engage online with thoughts or ideas that previously had been avoided.

      According to the National Center for Health, “#Avoidance is a maladaptive #control_strategy… resulting in maintenance of perceived current threat. In line with this, trauma-focused treatments stress the role of avoidance in the maintenance of PTSD. Prolonged exposure to safe but anxiety-provoking trauma-related stimuli is considered a treatment of choice for PTSD.” Avoidance involves distancing oneself from cues, reminders, or situations that remind one of the event that can result in increased #social_withdrawal. Trigger warnings increase social withdrawal, which contributes to feelings of #isolation. If a survivor who suffers from PTSD has had adequate clinical support, they could engage online with thoughts or ideas that previously had been avoided. The individual is in charge of each word he or she reads. At any time, one may close a book or click a screen shut on the computer. What is safer than that? Conversely, trigger warnings perpetuate avoidance. Because the intrusive memories and thoughts are internal, trigger warnings suggest, “Wait! Don’t go here. I need to protect you from yourself.”

      The argument that trigger warnings help to protect those who have suffered trauma is false. Most people who have experienced trauma do not require preemptive protection. Some may argue that it would be kind to avoid causing others distress with upsetting language and images. But is it? Doesn’t it sometimes take facing the horrific images encountered in trauma to effect change in ourselves and in the world?

      A few weeks ago, I came across a video about Boko Haram’s treatment of a kidnapped schoolgirl. The girl was blindfolded. A man was digging a hole in dry soil. It quickly became evident, as he ushered the girl into the hole, that this would not end well. I felt anxious as several men began shoveling soil in around her while she spoke to them in a language I could not understand. I considered clicking away as my unease and horror grew. But I also felt compelled to know what happened to this girl. In the 11-minute video, she is buried up to her neck.

      All the while, she speaks to her captors, who eventually move out of the frame of the scene. Rocks begin pelting the girl’s head. One after the other strikes her as I stared, horrified, until finally, her head lay motionless at an angle that could only imply death. That video (now confirmed to be a stoning in Somalia rather than by Boko Haram) forever changed my level of concern about young girls kidnapped in other countries.

      We are changed by what we #witness. Had the video contained a trigger warning about gruesome death, I would not have watched it. Weeks later, I would have been spared the rush of feelings I felt when a friend posted a photo of her daughter playfully buried by her brothers in the sand. I would have been spared knowing such horrors occur. But would the world be a better place for my not knowing? Knowledge helps us prioritize our responsibilities in the world. Don’t we want engaged, knowledgeable citizens striving for a better world?

      Recently, the idea of trigger warnings has leapt the gulch between social media and academic settings. #Universities are dabbling with #policies that encourage professors to provide trigger warnings for their classes because of #complaints filed by students. Isn’t the syllabus warning enough? Can’t individual students be responsible for researching the class content and reading #materials before they enroll? One of the benefits of broad exposure to literature and art in education is Theory of Mind, the idea that human beings have the capacity to recognize and understand that other people have thoughts and desires that are different from one’s own. Do we want #higher_education to comprise solely literature and ideas that feel safe to everyone? Could we even agree on what that would be?

      Art occurs at the intersection of experience and danger. It can be risky, subversive, and offensive. Literature encompasses ideas both repugnant and redemptive. News about very difficult subjects is worth sharing. As writers, don’t we want our readers to have the space to respond authentically to the story? As human beings, don’t we want others to understand that we can empathize without sharing the same points of view?

      Trigger warnings fail to warn us of the very things that might cause us to remember our trauma. They insulate. They cause isolation. A trigger warning says, “Be careful. This might be too much for you.” It says, “I don’t trust you can handle it.” As a reader, that’s not a message I want to encounter. As a writer, that is not the message I want to convey.

      Trigger warnings?

      Poppycock.

      http://www.stirjournal.com/2014/09/15/trigger-what-why-trigger-warnings-dont-work

    • Essay on why a professor is adding a trigger warning to his #syllabus

      Trigger warnings in the classroom have been the subject of tremendous #debate in recent weeks, but it’s striking how little the discussion has contemplated what actual trigger warnings in actual classrooms might plausibly look like.

      The debate began with demands for trigger warnings by student governments with no power to compel them and suggestions by #administrators (made and retracted) that #faculty consider them. From there the ball was picked up mostly by observers outside higher ed who presented various #arguments for and against, and by professors who repudiated the whole idea.

      What we haven’t heard much of so far are the voices of professors who are sympathetic to the idea of such warnings talking about what they might look like and how they might operate.

      As it turns out, I’m one of those professors, and I think that discussion is long overdue. I teach history at Hostos Community College of the City University of New York, and starting this summer I’m going to be including a trigger warning in my syllabus.

      I’d like to say a few things about why.

      An Alternative Point of View

      To start off, I think it’s important to be clear about what trigger warnings are, and what purpose they’re intended to serve. Such warnings are often framed — and not just by critics — as a “you may not want to read this” notice, one that’s directed specifically at survivors of trauma. But their actual #purpose is considerably broader.

      Part of the confusion arises from the word “trigger” itself. Originating in the psychological literature, the #term can be misleading in a #non-clinical context, and indeed many people who favor such warnings prefer to call them “#content_warnings” for that reason. It’s not just trauma survivors who may be distracted or derailed by shocking or troubling material, after all. It’s any of us, and a significant part of the distraction comes not from the material itself but from the context in which it’s presented.

      In the original cut of the 1933 version of the film “King Kong,” there was a scene (depicting an attack by a giant spider) that was so graphic that the director removed it before release. He took it out, it’s said, not because of concerns about excessive violence, but because the intensity of the scene ruined the movie — once you saw the sailors get eaten by the spider, the rest of the film passed by you in a haze.

      A similar concern provides a big part of the impetus for content warnings. These warnings prepare the reader for what’s coming, so their #attention isn’t hijacked when it arrives. Even a pleasant surprise can be #distracting, and if the surprise is unpleasant the distraction will be that much more severe.

      I write quite a bit online, and I hardly ever use content warnings myself. I respect the impulse to provide them, but in my experience a well-written title and lead paragraph can usually do the job more effectively and less obtrusively.

      A classroom environment is different, though, for a few reasons. First, it’s a shared space — for the 75 minutes of the class session and the 15 weeks of the semester, we’re pretty much all #stuck with one another, and that fact imposes #interpersonal_obligations on us that don’t exist between writer and reader. Second, it’s an interactive space — it’s a #conversation, not a monologue, and I have a #responsibility to encourage that conversation as best I can. Finally, it’s an unpredictable space — a lot of my students have never previously encountered some of the material we cover in my classes, or haven’t encountered it in the way it’s taught at the college level, and don’t have any clear sense of what to expect.

      For all these reasons, I’ve concluded that it would be sound #pedagogy for me to give my students notice about some of the #challenging_material we’ll be covering in class — material relating to racial and sexual oppression, for instance, and to ethnic and religious conflict — as well as some information about their rights and responsibilities in responding to it. Starting with the summer semester, as a result, I’ll be discussing these issues during the first class meeting and including a notice about them in the syllabus.

      My current draft of that notice reads as follows:

      Course Content Note

      At times this semester we will be discussing historical events that may be disturbing, even traumatizing, to some students. If you ever feel the need to step outside during one of these discussions, either for a short time or for the rest of the class session, you may always do so without academic penalty. (You will, however, be responsible for any material you miss. If you do leave the room for a significant time, please make arrangements to get notes from another student or see me individually.)

      If you ever wish to discuss your personal reactions to this material, either with the class or with me afterwards, I welcome such discussion as an appropriate part of our coursework.

      That’s it. That’s my content warning. That’s all it is.

      I should say as well that nothing in these two paragraphs represents a change in my teaching practice. I have always assumed that if a student steps out of the classroom they’ve got a good reason, and I don’t keep tabs on them when they do. If a student is made uncomfortable by something that happens in class, I’m always glad when they come talk to me about it — I’ve found we usually both learn something from such exchanges. And of course students are still responsible for mastering all the course material, just as they’ve always been.

      So why the note, if everything in it reflects the rules of my classroom as they’ve always existed? Because, again, it’s my job as a professor to facilitate class discussion.

      A few years ago one of my students came to talk to me after class, distraught. She was a student teacher in a New York City junior high school, working with a social studies teacher. The teacher was white, and almost all of his students were, like my student, black. That week, she said, one of the classes had arrived at the point in the semester given over to the discussion of slavery, and at the start of the class the teacher had gotten up, buried his nose in his notes, and started into the lecture without any introduction. The students were visibly upset by what they were hearing, but the teacher just kept going until the end of the period, at which point he finished the lecture, put down his papers, and sent them on to math class.

      My student was appalled. She liked these kids, and she could see that they were hurting. They were angry, they were confused, and they had been given nothing to do with their #emotions. She asked me for advice, and I had very little to offer, but I left our meeting thinking that it would have been better for the teacher to have skipped that material entirely than to have taught it the way he did.

      History is often ugly. History is often troubling. History is often heartbreaking. As a professor, I have an #obligation to my students to raise those difficult subjects, but I also have an obligation to raise them in a way that provokes a productive reckoning with the material.

      And that reckoning can only take place if my students know that I understand that this material is not merely academic, that they are coming to it as whole people with a wide range of experiences, and that the journey we’re going on #together may at times be #painful.

      It’s not coddling them to acknowledge that. In fact, it’s just the opposite.

      https://www.insidehighered.com/views/2014/05/29/essay-why-professor-adding-trigger-warning-his-syllabus

  • Des doutes d’Emmanuel Macron à la tentative d’accélération, dans les coulisses de la campagne vaccinale
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/27/des-doutes-de-macron-a-la-tentative-d-acceleration-dans-les-coulisses-de-la-

    Jusqu’à la fin de l’année 2020, le président de la République ne pensait pas que la vaccination serait aussi rapidement le « cœur de la bataille » contre le virus, avant de changer de pied. Sa stratégie européenne a également connu quelques ratés.

    Le moment est historique. Ce 2 décembre 2020, le Royaume-Uni est le premier pays au monde à autoriser sur son sol le vaccin développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Mais Emmanuel Macron préfère se montrer prudent. « Très prudent », même, de son propre aveu. Le chef de l’Etat ne considère pas encore la vaccination comme le « cœur de la bataille » contre le virus, ni qu’il faut piquer les Français « matin, midi et soir » . Ça, il ne le dira que dans un peu plus de trois mois, après avoir été critiqué pour la lenteur de sa campagne vaccinale. Pour l’instant, le locataire de l’Elysée privilégie les petits pas face à la technologie inédite de l’ARN messager développée par le consortium américano-allemand. « On ne sait pas tout sur ce vaccin, comme on ne sait pas tout sur le virus » , affirme-t-il le 4 décembre, au média en ligne Brut.

    Le président de la République a lu les sondages collectés par le service d’information du gouvernement, dont la plupart indiquent qu’une majorité de ses concitoyens ne souhaite pas se faire vacciner ; la défiance est grande à l’égard des laboratoires pharmaceutiques. D’ailleurs, l’exécutif vient, discrètement, de placardiser son « M. Vaccin », Louis-Charles Viossat, suspecté de conflit d’intérêts avec certaines entreprises du secteur, pour le remplacer par le professeur Alain Fischer . Ce spécialiste d’immunologie, qui a eu moins de vingt-quatre heures pour réfléchir à la proposition, conseille d’ appuyer sur le frein tant qu’une publication scientifique ou un rapport documenté sur le cocktail de Pfizer-BioNTech n’est pas disponible.

    « On n’est pas en train de dire aux gens : “Vaccinez-vous, vaccinez-vous”, à toute force et pour toute la population. On a une autre #stratégie  » [!] , insiste Emmanuel Macron dans son entretien à Brut. Le matin même, lors d’une visite à l’hôpital Necker, à Paris, le chef de l’Etat se montre encore plus clair : « Le vaccin arrive. Est-ce que c’est la seule réponse ? Non. » [ça, en revanche, c’et indéniable sauf par le même niais malfaisant]

    La découverte rapide d’un vaccin, « une utopie »

    Dès le début de la crise sanitaire, au printemps 2020, le président de la République est déjà sceptique. Il ne croit pas à la découverte rapide d’un vaccin. Une « utopie », selon son ministre de la santé, Olivier Véran. La France s’apprête alors à sortir de son premier confinement. Au sein du gouvernement, on réfléchit surtout à la manière de préparer les services de réanimation en cas de deuxième vague de l’épidémie.
    « Personne de sérieux ne me dit qu’avant la fin de l’année on a des vaccins qui sont disponibles. Personne de sérieux », souligne le chef de l’Etat.

    Devant la presse, le 4 mai 2020, après avoir assisté en visioconférence à une réunion de la plate-forme ACT-A, coordonnée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour permettre une égalité d’accès sur la planète aux traitements contre la maladie, Emmanuel Macron parle du vaccin comme d’un horizon lointain. Sa principale consigne passée aux ministres est de se battre pour en faire, le jour venu [mais pas en 2021], un « bien public mondial ». « Personne de sérieux ne me dit qu’avant la fin de l’année on a des vaccins qui sont disponibles. Personne de sérieux, souligne le chef de l’Etat. Le consensus, il est plutôt sur la fin de l’année prochaine. Beaucoup me rappellent qu’on a la plupart du temps mis dix ans à les trouver. Et certains autres ont coutume de me rappeler que l’on a jamais trouvé un vaccin face à un coronavirus. »

    S’appuyant sur le consensus scientifique, sur la « raison » et les statistiques, Emmanuel Macron s’adresse indirectement au président américain, Donald Trump. A plusieurs reprises, l’excentrique locataire de la Maison blanche a martelé que la prouesse pouvait être accomplie en un peu plus de six mois. Le 14 mai, le milliardaire rédige un tweet dans ce style qui n’appartient qu’à lui : « Le travail sur le vaccin s’annonce TRÈS prometteur, avant la fin de l’année. » Le lendemain, l’administration américaine lance l’opération Warp Speed : 14 milliards de dollars (11,9 milliards d’euros) sont sur la table pour soutenir l’effort des laboratoires.

    Dans la foulée, Paul Hudson, PDG du laboratoire français Sanofi, prévient : « Les Etats-Unis seront servis en premier car ils ont investi dans la prise de risque. » Paris s’étrangle. Outre-Manche, le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca affirme lui aussi que le Royaume-Uni sera prioritaire pour bénéficier de son vaccin, développé en partie grâce aux chercheurs de l’université d’Oxford. L’Union européenne (UE), de son côté, prévoit 2,9 milliards d’euros pour la recherche. C’est quatre fois moins que les Etats-Unis. Et bien moins que la facture d’un mois de confinement : 15 milliards d’euros. « Notre problème, il est là », convient après coup un proche du président français.

    Recherche du « juste prix »

    Le président français pousse plus que nul autre pour que le combat vaccinal soit délégué à l’UE. Dans la « guerre » contre le Covid-19, le chef de l’Etat rêve de voir les troupes du Vieux Continent bien alignées. Or, en matière de vaccination, Paris constate que « l’Allemagne veut ses doses. Point », soupire un membre du gouvernement.

    Emmanuel Macron en visioconférence avec les autorités préfectorales, depuis le palais de l’Elysée, en mai 2020. LUDOVIC MARIN / AFP
    Le ministre allemand de la santé, Jens Spahn, considère l’Europe comme un frein. Il redoute la lourdeur de Bruxelles, les accords multilatéraux… Mais la chancelière Angela Merkel sait qu’il lui faut réintégrer le jeu communautaire après les fermetures sauvages de frontières au sein de l’UE et les psychodrames de la coopération budgétaire. Berlin conjugue donc ses efforts avec la France, les Pays-Bas et l’Italie dans une « Alliance inclusive pour le vaccin ».

    A Paris, c’est la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher qui est chargée de négocier avec la Big Pharma. L’affaire semble bien engagée. Un premier « memorandum of understanding » (MoU), une précommande fixant les quantités, les prix et les calendriers de livraisons, est conclu avec le laboratoire AstraZeneca, le 13 juin : 400 millions de doses à prix coûtant. L’entreprise fanfaronne, elle est en avance dans les négociations de contrats. Et sa technologie « classique » – un vaccin à vecteur viral – rassure davantage que celle, inédite, de l’ARN messager.

    La Commission européenne, forte de vingt-sept pays et de 446 millions d’habitants, prend le relais du quatuor de l’Alliance inclusive dans les négociations. Les « MoU » s’enchaînent, avec BioNTech, Curevac, Sanofi, Janssen, Moderna… Le 9 septembre, un milliard de doses sont commandées pour une livraison « dès que possible ». On se projette alors sur la « mi-2021 », au mieux, souligne Agnès Pannier-Runacher.

    Les fonctionnaires européens ont pris le temps de verrouiller juridiquement les contrats. Ces derniers engagent la responsabilité des laboratoires en cas de défaut ou négligence, et spécifient que le vaccin doit être un « bien public mondial », comme le réclame Emmanuel Macron. Les tarifs ont été scrutés de près, aussi. La recherche du « juste prix » figure d’ailleurs dans les objectifs de l’alliance pour le vaccin, afin d’assurer sa diffusion à tous, y compris aux pays les plus pauvres, en Afrique notamment. Le 16 décembre, devant l’Assemblée nationale, le premier ministre, Jean Castex, se vante des « prix très attractifs » obtenus grâce à la task force européenne… L’Europe a réussi une « percée économique » mais essuyé « un fiasco sanitaire », déplorera, quelques mois plus tard, dans Les Echos, l’économiste Jean Pisani-Ferry. A ses yeux, la Commission européenne s’est bornée au rôle d’une simple centrale d’achat. Défaillante, qui plus est. Car les doses n’arrivent pas.

    Eurovision de la vaccination

    Au printemps 2021, l’UE accuse un retard de sept semaines sur son calendrier vaccinal. Il pourrait, selon les experts de l’assureur-crédit Euler Hermes, coûter 123 milliards d’euros aux Etats membres… Le coup est dur. D’autant qu’à Londres, le premier ministre, Boris Johnson, vante son Brexit, qui aura permis de vacciner au printemps 2021 la moitié des adultes du Royaume-Uni, essentiellement avec le vaccin AstraZeneca. Le même laboratoire qui ne respecte pas ses engagements envers les pays de l’UE et accumule les retards sans donner d’explication convaincante.

    « On va découvrir que le Royaume-Uni a fait un deal parallèle avec AstraZeneca. Le crime est signé », affirme une source au cœur des négociations européennes. « La position de la France, c’est de ne faciliter aucune forme d’exportation aussi longtemps que les engagements ne seront pas tenus, prévient le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. L’UE ne sera pas le dindon de la farce de la vaccination. »

    En France, le manque de fair-play des Britanniques n’est pas l’unique tracas de la campagne vaccinale. Il faut aussi compter avec la « période Mauricette », selon l’expression d’un proche d’Emmanuel Macron. L’ancienne aide ménagère de 78 ans a été, le 27 décembre 2020, la première française vaccinée contre le virus. Dix jours après, à peine 500 nouveaux patients ont eux aussi reçu une dose de vaccin… En Allemagne, Mauricette s’appelle Edith. Et début janvier 240 000 doses de vaccins ont déjà été administrées à ses compatriotes. L’Eurovision de la vaccination est lancée.

    De premières critiques pointent, tandis que la volonté des Français de se faire immuniser remonte en flèche. « Je ne confonds pas vitesse et précipitation , répond Olivier Véran au journal de 20 heures de France 2, le 29 décembre. Ce délai, je l’assume, c’est le temps de l’explication, de la pédagogie. » Mais Emmanuel Macron, lui, prend peur. Il s’en ouvre auprès d’un proche début janvier : après les ratés sur les masques et les tests, il ne peut se permettre d’envoyer dans le décor cette étape de la vaccination.

    Très vite, un document de 45 pages, cinq chapitres, quatre annexes et un luxe de détails, allant de la taille des aiguilles à la procédure visant à s’assurer du consentement des patients, est érigé en coupable. La notice avait été distribuée aux responsables de maisons de retraite pour les guider dans la vaccination de leurs résidents, premières cibles de la campagne vaccinale. « Protéger en priorité les aînés dans nos Ehpad [établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes], oui. Leur pondre un guide de vaccination incompréhensible de 45 pages, non », s’agace le chef de l’Etat. Sa prudence des débuts lui revient tel un boomerang.

    « Le péché originel, c’est la logistique »

    Nicolas Sarkozy se permet alors un coup de griffe à l’égard de son successeur. « La seule solution contre le Covid, c’est vacciner. Vacciner matin et soir, sept jours sur sept » , lance-t-il sur TF1, le 3 mars, alors qu’il était invité pour réagir à sa condamnation dans l’affaire des écoutes. En son temps, l’ancien président de la République avait ouvert des vaccinodromes pour lutter contre l’épidémie de H1N1. Emmanuel Macron s’y refuse, redoutant les images de stades vides et la colère de professionnels de santé qui seraient exclus du dispositif. « Les vaccinodromes, on avait essayé en France, ça n’avait pas marché », tranche, fin décembre, Olivier Véran.

    Trois mois plus tard, ces hangars à vacciner ouvriront bel et bien afin d’accélérer la campagne. « Ceux qui nous donnent des leçons aujourd’hui sont ceux qui ont fait du médicament la variable d’ajustement des budgets de santé. On le paye très cher aujourd’hui, accuse Agnès Pannier-Runacher. Le marché du médicament en France représente la moitié du marché du médicament en Allemagne. C’est le résultat d’une politique continue de gestion comptable du prix du médicament sans véritablement tenir compte des enjeux industriels et d’innovation. Nous y avons mis fin. »

    Le gouvernement renvoie la responsabilité à ses prédécesseurs. Pendant ce temps-là, la campagne suit toujours le « rythme d’une promenade en famille », comme s’en plaignait le chef de l’Etat en janvier. Les objectifs sont même, discrètement, revus à la baisse. Le 16 décembre, Jean Castex évoque l’ouverture progressive de la vaccination à l’ensemble de la population « à la fin du printemps » 2021. Deux semaines plus tôt, il fixait cette échéance au début du printemps. L’objectif de 14 millions de personnes vaccinées à la fin mars est lui aussi rangé dans un tiroir. Désormais, le chef du gouvernement ne parle plus que de 10 millions de vaccinés à la mi-avril, 20 millions mi-mai et 30 millions mi-juin.

    « Nous avons eu des retards de livraison des vaccins Pfizer et AstraZeneca par rapport au planning annoncé en décembre », justifie en privé Jean Castex. « On se bat pour avoir plus de doses et on fait avec les doses qu’on a », résume Olivier Véran. Cible des critiques, la stratégie de l’exécutif consistant à viser en priorité les personnes vulnérables trouve sa justification dans la pénurie. « Les critiques, y compris de la part des médecins, sont ridicules, balaie Alain Fischer. On savait qu’on n’avait pas assez de doses, donc on a commencé par les plus fragiles. Et la vaccination dans les Ehpad prenait forcément plus de temps car elle implique une organisation complexe. »

    Mais, à en croire François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, le défaut n’est pas lié uniquement à ces retards de livraison. « Le péché originel, c’est la logistique », affirme cet ancien macroniste. « L’Etat a adopté la stratégie du e-commerce mais on n’en a pas les moyens », dit-il en brandissant les chiffres du « VaccinTracker » de Guillaume Rozier mentionnant 1,6 million de vaccins AstraZeneca injectés sur les 2,7 millions officiellement réceptionnés. « Dit autrement, plus de 40 % des vaccins AstraZeneca sont dans les frigos ! On est en guerre et on stocke les munitions, s’énerve M. Lambert. Le 22 mars, Olivier Véran nous a encore dit que la France était en tête de l’Europe pour la vaccination, et pourquoi pas de la galaxie ? »

    Message à contretemps

    Le commissaire européen chargé du dossier, Thierry Breton, refuse de se confronter à ces critiques au journal de 20 heures de TF1, le 21 mars. L’ancien PDG d’Atos fuit les questions sur le retard de l’UE et promet que les Européens pourront disposer en mai de 120 millions de doses. « Le 14 juillet, nous avons la possibilité d’atteindre l’immunité au niveau du continent », assène l’ex-ministre de Jacques Chirac, qui fixe soudain l’œil de la caméra. « C’est la dernière ligne droite. Pour vaincre la pandémie, une seule solution : se faire vacciner », lance-t-il en prenant à témoin les téléspectateurs. La journaliste Anne-Claire Coudray le coupe : « Je crois que les Français vous ont entendu. Encore faut-il qu’il y ait des doses dans les centres, parce qu’ils sont volontaires… »

    Depuis plusieurs jours, le gouvernement diffuse un spot à la radio pour inciter la population à se faire vacciner. Un message qui paraît à contretemps à l’heure où de nombreuses personnes éligibles au sérum peinent encore à obtenir un rendez-vous. « Le point important, c’est de déployer les vaccins dans une population jeune et en bonne santé qui en perçoit moins l’intérêt. Ça, ce n’est pas gagné », explique le « M. Vaccin » de l’exécutif, Alain Fischer, à propos de ce travail de conviction. L’objectif est de parvenir à un consentement à la vaccination de plus de 80 % de la population pour atteindre l’immunité collective. Emmanuel Macron, comme Thierry Breton, l’estime possible « d’ici mi-juillet ».

    Certes, l’Europe a failli, reconnaît le chef de l’Etat, mercredi 24 mars, dans un entretien accordé à l’animateur Nikos Aliagas pour la télévision grecque, qualifiant l’UE de « diesel ». « On a pensé que le vaccin mettrait du temps à décoller (…) on a sans doute moins rêvé aux étoiles que certains autres », a-t-il insisté, rappelant que, dès l’été 2020, les Américains, eux, « ont mis le paquet ». Mais l’Europe, vante Emmanuel Macron à l’issue du Conseil européen, le lendemain, « sera le continent qui produira d’ici à la fin de l’été le plus de doses dans le monde ». Le président rêve à nouveau aux étoiles, à moins que les variants ne viennent contrarier ses plans.

    #covid-19 #santé_publique #vaccins

  • #PS

    –-
    Valls devant le PS : "La gauche peut mourir ", M.B. (avec AFP) - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/Politique/Valls-devant-le-PS-La-gauche-peut-mourir-671510

    Il faudrait peut-être lui expliquer que le PS n’a plus rien de socialiste, d’hétérodoxe, et n’a plus grand chose à voir avec la gauche, pour ce qui est de l’économie du moins, depuis un bail : DSK (FMI, Cercle de l’industrie), Moscovici (Cercle de l’industrie), J.Delors (Acte unique en collaboration avec l’European Round Table), M.Valls, Hollande, Pascal Lamy sont des jumeaux de l’UMP (hormis quelques mesures/promesses le temps d’endormir un électorat différent). Rien que le TSCG (Pacte budgétaire), le traité transatlantique, CETA et TISA le prouvent, sans parler des conseillers comme E.Macron ou L.Boone. On peut aussi ajouter, par exemple, le vote de la France au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU contre un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains, ou encore la complicité d’élus PS pour faire passer le traité de Lisbonne, le soutien inconditionnel à l’UE, instrument des ploutocrates, la politique de l’offre, le recyclage du rapport Attali-Macron, la com’ sur la baisse du « coût du travail », la reprise de la « tva sociale », le soutien à l’ « austérité » plutôt qu’à Syriza ou encore les positions décrites du gouvernement sur une éventuelle taxation des transactions financières. Et puis il y a, plus simplement, le travail idéologique de sape et de longue haleine que le PS réalise par le simple fait de répéter en boucle et en chœur avec l’UMP, l’éditocratie et autres "experts" médiatiques, la logorrhée orthodoxe tout en prétendant être de gauche, ce qui fait du PS et de ses équivalents médiatiques les premiers chiens de garde de la "pensée unique", fonction idéologique qui s’ajoute pour le PS à celle de verrou politique en tant que garant d’une alternance sans alternative dans le cadre du bipartisme.

    ...Apparemment, c’est une manie
    Manuel Valls et la guerre civile : le coup de gueule de Périco Légasse
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/11/31001-20151211ARTFIG00302-manuel-valls-et-la-guerre-civile-le-coup-de-gueul

    "« Le FN peut conduire à la guerre civile » a déclaré Manuel Valls sur France Inter."

    #PS #Politique_PS

    « Islamo-gauchistes » : une chasse aux sorcières médiatique
    https://www.acrimed.org/Islamo-gauchistes-une-chasse-aux-sorcieres

    Présent au rassemblement, Manuel Valls remet dix pièces dans la machine dans un duplex sur BFM-TV, ciblant une nouvelle fois la « très grande complicité » et la « très grande responsabilité » de Jean-Luc Mélenchon. [...]
    Il n’en fallait guère plus à Manuel Valls pour renouveler et compléter le listing des complices : « La France insoumise, la gauche journalistique – Edwy Plenel, la gauche syndicale bien sûr – l’Unef, mais aussi la Ligue de l’enseignement, la Ligue des droits de l’homme. »

    [[[
    Scoop (Le Connard Déchaîné) : proposition de loi pour mettre en place la déchéance de nationalité (française et/ou européenne) vis-à-vis des personnes morales ou physiques pratiquant : la sécession fiscale et judiciaire, notamment celles profitant du PR-VRP pour développer leurs affaires (au nom de l’emploi et de l’intérêt national, cela va de soi) ; la négation de la souveraineté de la population via l’annulation ou l’empêchement de la tenue de référendums, ou via la négociation de traités en vue de transférer un peu plus de ce qui reste de souveraineté des populations vers des multinationales ; des violations des droits humains par "ajustement structurel -assainissement budgétaire" interposé.

    Etat d’urgence et déchéance de la nationalité : 27 parlementaires nous ont déjà répondu | Blog | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/stephane-allies/blog/241215/etat-durgence-et-decheance-de-la-nationalite-27-parlementaires-
    #PS ]]]

    Florilège de leur #Novlangue, un jour sans fin...
    Les temps modernes (2/2), par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 17 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2

    –-
    Dossier : le révélateur grec (Le Monde diplomatique, août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/A/53536

    -« Clôturant à sa façon ce festival estival de l’Europe sociale, M. Pierre Moscovici, socialiste français et commissaire européen aux affaires économiques et financières, répéta avec beaucoup de gourmandise la même « anecdote » à tous les micros qui se tendaient vers lui : « Lors d’une réunion de l’Eurogroupe, un ministre socialiste lituanien a dit à M. Varoufakis : “C’est très sympathique, que vous vouliez augmenter le smic de 40 %, mais votre smic est déjà deux fois supérieur au nôtre. Et vous voulez l’augmenter avec l’argent que vous nous devez, avec la dette !” Eh bien ça, c’est un argument assez fort (11). » Très fort même quand on sait qu’il y a un an seulement le parti de M. Moscovici annonçait : « Nous voulons une Europe qui protège ses travailleurs. Une Europe du progrès social et non de la casse sociale. » » : « « Il nous faut avancer » fut en tout cas la conclusion que M. Hollande tira, le 14 juillet dernier, de tout cet épisode. Avancer, mais dans quelle direction ? Eh bien, la même que d’habitude : « le gouvernement économique », « un budget de la zone euro », « la convergence avec l’Allemagne ». Car en Europe, quand une prescription détruit la santé économique ou démocratique d’un patient, on double toujours la dose. Dès lors que, selon le président français, « la zone euro a su réaffirmer sa cohésion avec la Grèce (...)les circonstances nous conduisent à accélérer (13) ». » (S.Halimi)

    –" Intervenant juste après lui, M. Schäuble n’a pas perdu un instant pour remettre M. Sapin à ce qu’il estimait être sa place : « On ne peut pas laisser des élections changer quoi que ce soit », a-t-il tranché, cependant qu’une large majorité des ministres présents opinaient du chef." (Yanis Varoufakis)

    Les fourberies de Sapin
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/A/53539

    https://twitter.com/gouvernementFR/status/570840734095380480
    https://twitter.com/gouvernementFR/status/571565479912873986
    http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2015/05/60_engagements_web.pdf

    http://www.bilan-ps.fr/liste#international (à vérifier)

    Spécial Investigation. Hollande : pacte avec le MEDEF 30 mai 2016 - YouTube #Documentaires
    https://www.youtube.com/watch?v=e6fIH6ktBWw


    Avec un Gattaz très décomplexé, ce qui en dit long sur sa perception de la situation, de l’état du rapport de force sous l’exécutif PS.

    Au pied du Sapin ! - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/au-pied-du-sapin
    #PS

    « Noël approche, le Medef aura ses souliers garnis au pied du sapin…
    Dans les médias, ça fait à peine des brèves. On cherche en vain un chiffrage : combien ça va coûter à l’Etat ? Ca passe inaperçu, ces dizaines de milliards. C’est un symptôme : on s’est habitués à l’avalanche de cadeaux pour le patronat »

    –-
    –Omerta levée sur le Crédit d’impôt recherche
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/11/omerta-lev%C3%A9e-sur-le-cir.html

    -"Pas moins de 5,27 milliards d’euros dans le budget 2015 de non rentrées fiscales, en raison de cette niche accordées aux entreprises. Une somme qui va grimper à 5,5 milliards d’euros en 2016. Il est utile de comparer cette somme au budget 2014 du Cnrs : 3,29 milliards d’euros dont 722 millions d’euros de ressources propres." ;

    –"S’il est vrai que les dispositifs fiscaux de ce type se sont multipliés, dans le cadre de la course folle au dumping fiscal des États pour attirer les multinationales sur leur sol, le CIR est une sorte « d’exception française » (avec le Canada) dans son ampleur." ;

    –"Toujours sans donner de noms - secret fiscal oblige - la Sénatrice révèle que « les entreprises à forts enjeux » - une périphrase pour désigner les grandes entreprises - font l’objet de redressements « nombreux » pour des montants « non négligeables »." ;

    –"ces grandes entreprises internationalisées dont l’impôt sur les sociétés est quasi nul et qui touchent des chèques du Trésor public au nom du CIR." ;

    –"les stratégies de recherche des grands groupes sont totalement déconnectées du CIR qui est traité non au niveau des départements de R&D mais comme une pure optimisation fiscale par les directions financières. On aimerait que la Sénatrice soit relevée du secret fiscal et puisse rendre publics le nom de ces entreprises." ;

    –"Sa « philosophie » implicite représente une sorte de démission des responsables politiques, fondée sur l’idée que le marché et sa « main invisible » va, par miracle, rencontrer l’intérêt général que l’Etat est censé défendre contre les intérêts particuliers." ;

    –"alors que les Universités du pays comptaient plus de 46.000 doctorants de nationalité française en 2004, il n’y en a plus que 36.700 en 2013."

    Que contient le plan d’urgence pour l’emploi annoncé par François Hollande ?
    http://www.europe1.fr/economie/que-contient-le-plan-durgence-pour-lemploi-dernier-acte-economique-de-franco

    "Dispositif fiscal de soutien à l’innovation très prisé des entreprises, le Crédit impôt recherche "sera pérennisé dans ses formes actuelles", a par ailleurs précisé François Hollande."

    –Le chapeau de Peugeot et l’impôt de Renault - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/le-chapeau-de-peugeot-et-l-impot-de-renault,126336.php

    –La politique déboussolée : purge à la française, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/BULARD/50762

    -"« Un salarié travaille aujourd’hui environ six semaines et demie pour les actionnaires, contre deux semaines il y a trente ans », a calculé l’économiste Michel Husson (5). Mais, pour M. Hollande, il n’y a pas de charges liées au capital..." ;

    –" Contraint d’augmenter les cotisations retraite, il annonce une hausse qu’il promet équitable entre les salariés et les employeurs (+ 0,15 point chacun), mais assure tout aussitôt que ces derniers en seront exonérés, au moins en 2014. Le contribuable paiera à leur place...

    Reconnaissons que le Parti socialiste possède un don particulier pour briser les « tabous » du modèle social français." ;

    –"le crédit d’impôt recherche (CIR), qui a représenté plus de 5 milliards d’euros en 2011 et atteindra sans doute 6 milliards d’euros en 2014, selon les estimations officielles. Les aides vont en priorité aux mastodontes ultrarentables, tels Sanofi, Total, L’Oréal, Dassault Aviation, Peugeot, Servier, etc. (7). En outre, les effectifs consacrés à la recherche-développement dans les entreprises ont baissé de 1,8 % entre 2008 et 2011 (derniers chiffres connus). La recherche publique, elle, voit ses crédits stagner, ou même baisser" ;

    –" Il faut non seulement compenser les cadeaux sociaux et fiscaux, mais aussi réduire le déficit public, conformément à la doxa européenne. " ;

    –"D’ores et déjà, tous les salariés, modestes ou non, financent la baisse des cotisations employeurs chaque fois qu’ils consomment, par le biais de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont les taux ont grimpé depuis le 1er janvier 2014. La TVA « sociale » concoctée par M. Sarkozy est ainsi remise au goût du jour. Tout comme la révision générale des politiques publiques (RGPP), réapparue sous le vocable de « modernisation de l’action publique »." ;

    –"Les objectifs n’ont pas varié : dégraisser le « mammouth », désigné comme la cause première, sinon unique, du déficit public. Pourtant, contrairement à ce que prétendent les dirigeants, la part des dépenses de l’Etat rapportée au produit intérieur brut a baissé de deux points entre 1978 et 2012 (9). Le déficit vient essentiellement de la réduction du niveau d’imposition des familles les plus fortunées et des intérêts accordés aux riches prêteurs, deux choix assumés par les gouvernements successifs — de droite comme de gauche." ;

    –"Le raisonnement simpliste selon lequel la baisse des dépenses salariales assure une plus grande compétitivité, laquelle permet d’exporter plus et de booster la croissance, est inopérant. Pour aux moins trois raisons : d’abord, nos clients subissent eux aussi l’austérité — même l’Allemagne, qui a misé sur le « tout export » à la manière chinoise, s’affaisse. Ensuite, l’euro fort dévore les baisses de coûts intérieurs. Enfin, la compétitivité dépend moins du niveau des salaires que de l’innovation et de la qualité des produits — et, dans ces deux domaines, la France accuse un retard que l’on ne pourra combler que par une haute qualification des salariés (et donc par de hauts salaires)." ;

    –"De nombreux économistes explorent d’autres pistes. Ils n’ont pas voix au chapitre."

    –"Le rapport sur la compétitivité, chargé de préparer le terrain pour le pacte du même nom, a été concocté par M. Louis Gallois, actuellement président du conseil de surveillance de Peugeot après avoir dirigé la Snecma, la SNCF et EADS, qui ont tous connu des « plans sociaux ». Celui sur les retraites a été élaboré par Mme Yannick Moreau, membre du très sélect club Le Siècle (qui réunit dirigeants politiques, patrons et journalistes), ainsi que par M. Daniel Cohen, conseiller de la banque Lazard, et par Mme Sylvie François, directrice des ressources humaines à La Poste — où les suicides d’agents se multiplient (10).

    Même tableau pour le groupe d’experts sur le smic : il comprend M. François Bourguignon, vice-président de la Banque mondiale, ou encore M. Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi et des politiques sociales à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui mène campagne depuis vingt ans pour une déréglementation du marché du travail. Pas un seul dissident. Pas une seule voix iconoclaste."

    http://zinc.mondediplo.net/messages/9538
    http://zinc.mondediplo.net/messages/10678
    http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
    http://zinc.mondediplo.net/messages/2776

    #Sciences #Recherche #PS #Orthodoxie #Réformes_structurelles #Discours_orthodoxes #UMP #CICE #Pacte_de_responsabilité #Dette #Dette_publique #Austérité #Dette_publique_France

    Bilan Hollande : le scandale du Crédit d’impôt recherche | {Sciences²}
    http://huet.blog.lemonde.fr/2016/12/13/bilan-hollande-le-scandale-du-credit-dimpot-recherche

    "Or, François Hollande n’est pas revenu sur ce triplement. Il a poursuivi la politique sarkozyste, avec les mêmes résultats. Une niche fiscale en explosion. Des pratiques douteuses des grands groupes et des entreprises financières pour capter cette manne, mises en évidence par la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Morin, dont le rapport a été victime d’une omerta à la dernière minute par une alliance entre la droite et le Parti Socialiste."

    "Mais, le citoyen comme l’élu sera privé de ces informations car la sénatrice communiste est désormais soumise au « secret fiscal », sous peine de poursuites pénales, pour ces informations récupérées dans le cadre de cette commission d’enquête. Dommage."

    "Sanofi qui a touché près de 130 millions d’euros de CIR par an tout en diminuant ses effectifs 4.700 salariés, dont 2000 ingénieurs, chercheurs et techniciens de ses laboratoires. Ah !, mais il faut bien tenir compte de la situation économique de l’entreprise, vont s’exclamer les partisans du tout libéral. Et quelle est cette situation ? Entre 2008 et 2016, Sanofi a versé près de 30 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires ! Le groupe n’est donc pas en difficulté. Cerise sur le gâteau : pour récompenser les contribuables français et leur Etat du cadeau fiscal du CIR, Sanofi a délocalisé sa trésorerie en Belgique, toujours pour optimiser ses impôts."

    " A titre d’exemple la création de 3000 postes représente une somme de 180 millions d’euros soit 3% du CIR qui s’élève à plus de 6000 millions d’euros !"

    "L’explosion du CIR et sa captation par les grands groupes revient pour l’Etat à remettre au secteur privé le soin de décider de sa politique de recherche pour des sommes équivalentes à la totalité du budget du CNRS"

    Le fléau de l’assistanat, par Christian de Brie (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/BRIE/58360
    #Discours_orthodoxes #Economie_Discours_orthodoxes #Dette_publique_France

    http://zinc.mondediplo.net/messages/12237#message88207

    ///PS et Grèce :

    http://zinc.mondediplo.net/messages/9745

    Grèce : y a-t-il un vrai désaccord entre Paris et Berlin ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-y-a-t-il-un-vrai-desaccord-entre-paris-et-berlin-496193.html

    "la France soutient sans aucune équivoque « l’accord » obtenu le 13 juillet, un accord qui vise surtout à faire payer au gouvernement grec sa longue résistance bien plus qu’à trouver un moyen de faire sortir la Grèce du marasme."

    http://www.boursorama.com/actualites/moscovici-la-grece-plus-prompte-a-rejeter-qu-a-proposer-4fff156af45b255b

    Grèce : Moscovici à Athènes pour encourager l’austérité - Economie - RFI
    http://www.rfi.fr/economie/20161127-grece-moscovici-athenes-encourager-austerite
    Grèce. Pour Moscovici, « pas question » de prolonger le plan d’aide
    https://www.ouest-france.fr/europe/grece/grece-pour-moscovici-pas-question-de-prolonger-le-plan-d-aide-5708415

    http://rue89.nouvelobs.com/rue89-politique/2012/06/16/tribune-journalistes-politiques-journalistes-pathetiques-233071 « Par ailleurs, tandis que la Grèce s’apprête à faire un vote décisif le 17 juin, que François Hollande a eu le 13 juin des propos rudes envers ce pays, l’appelant à « tenir ses engagements », et qu’il s’est rendu le 14 juin en Italie pour tenter de construire un axe européen « pro-croissance » face à Angela Merkel »

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/matthias-fekl-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-653773.html Fekl se félicite de ce que grâce au « couple franco-allemand » la Grèce est restée dans l’euro ; que la France a fait entendre une voix différente de celle de Schaubble et « heureusement » car « les choses auraient pu très mal tourner pour la Grèce »

    http://www.acrimed.org/article4670.html « « On va vous aider, pas vous étrangler, mais il faut atterrir » ; « Varoufákis est trop narcissique, pas assez respectueux de ses partenaires. Dire que l’Eurogroupe est composé de technocrates n’a aucun sens » (Pierre Moscovici) ;
    « Il a trop insisté sur le malheur du peuple grec alors que tout le monde a l’impression de tenir à bout de bras ce pays depuis cinq ans » ; « La politique de Syriza devra s’inscrire dans les règles acceptées par les gouvernements précédents » (Michel Sapin). »

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-les-europeens-sous-pression-470349.html « les responsables européens maintiennent leur position d’attente d’une capitulation hellénique.Pierre Moscovici, par exemple, ce lundi 20 avril, a affirmé que la seule issue à la crise est que « le gouvernement grec accepte les réformes que l’on attend de lui. » » ;

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/10/97002-20150410FILWWW00057-grece-valls-attend-des-reformes-plus-profondes.ph

    http://www.politis.fr/Valls-la-Grece-et-le-Portugal,30827.html « Distribution de bons et de mauvais points de gouvernance économique, la semaine dernière à Lisbonne. Manuel Valls juge« insuffisants » les efforts consentis par le gouvernement grec dans le face-à-face avec Bruxelles. Il attend d’Alexis Tsipras « une liste de réformes plus profondes » s’il veut obtenir un geste de l’Union européenne pour ne pas percuter de plein fouet le mur de dettes au mois de mai. De quoi flatter son hôte portugais, qui milite contre toute aide de l’Europe à la Grèce et fayote sans vergogne auprès de la troïka. Grand cœur, Manuel Valls lui attribue même une bonne note, louant le « courage » du « programme d’ajustement sévère » mis en place depuis 2011. »

    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/valls-fait-la-lecon-a-la-grece-lors-d-une-visite-au-portugal_166 « "La position de la France n’a jamais varié : il faut tenir compte du vote du peuple grec, mais il y a aussi un cadre institutionnel et des engagements pris. Ils doivent être respectés", déclare Manuel Valls au quotidien économique portugais.
    "Comme vous le savez, le temps presse. L’Etat grec doit faire face prochainement à des échéances de remboursement importantes. Et les choses sont simples : pour que l’assistance financière européenne puisse jouer normalement, le gouvernement grec doit définir rapidement une liste de réformes plus profondes", estime le Premier ministre français. »

    http://www.lcp.fr/actualites/politique/170574-grece-la-france-attend-de-la-grece-une-liste-de-reformes-plus-profondes « "La position de la France n’a jamais varié : il faut tenir compte du vote du peuple grec, mais il y a aussi un cadre institutionnel et des engagements pris. Ils doivent être respectés", déclare Manuel Valls au quotidien économique portugais. » ; http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-manuel-valls-a-choisi-la-passivite-467997.html

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/long-courrier/autour-du-diplo-de-mars
    –« Jeroen Dijsselboem a affirmé qu’une "extension" du programme actuel, qui arrive à échéance à la fin février, "permettrait aux Grecs d’utiliser la flexibilité" permise dans ce plan. "Le gouvernement grec doit s’engager sur le fait qu’il accepte les principaux éléments du programme", a-t-il insisté, alors que le nouveau gouvernement de gauche radicale a fait campagne sur le refus de ce programme. "Il n’y a pas d’alternative à la prolongation du programme", a renchéri le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. "Nous allons continuer le dialogue durant cette semaine". »
    En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/grece-les-negociations-sur-le-plan-d-aide-europeen-interrompues_

    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/124/KAIMAKI/48463 "Espoir hors de propos ! De passage à Paris le 21 mai, M. Tsipras n’est reçu ni par M. Hollande ni par aucun représentant du Parti socialiste (PS). Est-ce parce qu’on le présente comme le [Jean-Luc] « Mélenchon grec » ? En guise de bienvenue, le nouveau ministre des affaires étrangères Laurent Fabius se contente de le poignarder dans le dos :« Si les Grecs veulent rester dans la zone euro, ils ne peuvent se prononcer pour des formations qui les feraient sortir de l’euro (6). »En revanche, dès le lendemain, M. Hollande s’entretient pendant une heure, à l’Elysée, avec M. Evángelos Venizelos, le dirigeant du Pasok — parti certes social-démocrate, mais qui, de concert avec ND, a conduit le pays à la crise. Quatre jours avant le scrutin, M. Hollande rappelle à Athènes « la nécessité de poursuivre ses mesures d’assainissement budgétaire » et exige des dirigeants grecs qu’ils respectent leurs engagements : « Sinon [la] sortie de la zone euro sera inéluctable (7). »"

    http://www.alterecoplus.fr/europe/grece-pourquoi-francois-hollande-na-pas-leve-le-petit-doigt-20150227104

    Indécensee décomplexée : Conseil européen : la cohésion de l’union plutôt que l’Europe à la carte - Parti socialiste. Philip CORDERY Secrétaire national à l’Europe
    http://www.parti-socialiste.fr/conseil-europeen-la-cohesion-de-lunion-plutot-que-leurope-a-la-cart

    "

    Nous défendrons l’Union européenne comme modèle démocratique et comme modèle de justice social performant."

    Manuel Valls, un drôle d’allié pour Alexis Tsipras - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/manuel-valls-un-drole-d-allie-pour-alexis-tsipras_1797952.html

    "Manuel Valls, quant à lui, aura sûrement envie de saluer le réformiste d’Alexis Tsipras, qui a entrepris des réformes dures mais nécessaires pour le versement de la tranche d’aide de 10,3 milliards d’euros. « Le gouvernement Tsipras (...) mène des réformes courageuses. Ces réformes, avec d’abord une grève générale, ont été adoptées en quelques heures - 1500 pages, sans amendements ! (...) Parfois il faut aller vite dans la réforme », avait déclaré Manuel Valls au micro de BFMTV et RMC le 26 mai."

    A peine président : le renoncement ! - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/a-peine-president-le-renoncement

    ///-PS, UE, secret des affaires, multinationales et autres sujets  :

    La troisième voie de F.Hollande : Regards Médias, Déclarama
    https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/5430_937768896319417_1273083236471103154_n.png?oh=6bf26e4a

    L’engagement trahi de François Hollande (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/A/57391

    L’arène nue : Europe : « avec Maastricht, on rira beaucoup plus » ! #UE #Bêtisier
    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/03/avec-maastricht-on-rira-beaucoup-plus.html

    Moscovici : les règles du pacte de stabilité "ne doivent pas être remises en cause"

    Jacques Delors : l’homme des firmes - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/Jacques-Delors-l-homme-des-firmes
    #Conflits_d'intérêts

    "« Donc ce que j’ai fait en 84 c’est de rechercher un consensus par défaut avec les gouvernements qui refusaient tout sauf cette idée d’un grand marché et d’obtenir un consensus par enthousiasme des industriels. » Et c’est ainsi que ce socialiste a « relancé l’Europe » : non en s’appuyant sur les « syndicats européens », ou les « peuples européens » (qu’il ne cite jamais), mais sur l’ERT. Le principal lobby patronal...

    En janvier 1985, le président de l’ERT (et de Philips), Wisse Dekker, avait publié « Europe 1990 : un agenda pour l’action », un document où il proposait de faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales. En janvier 1985, justement, Jacques Delors prend ses fonctions à Bruxelles et devant le Parlement européen, il fait part de « [s]on idée » : faire tomber les barrières commerciales et les frontières fiscales . Heureusement, le PDG n’avait pas déposé de copyright..."

    "« Quelles seront vos priorités ? l’interroge le reporter d’Antenne 2.

    – Etre aussi compétitif que les Etats-Unis ou l’ensemble asiatique. Ce sera ça mon objectif. Et à partir de là, si nous avons la force, nous aurons la crédibilité et nous retrouverons les voies du progrès social. »"

    "Ce triple héritage est si peu conspué que c’est sa fille, Martine Aubry, qui a repris les rênes du Parti Socialiste. Et elle ne rompt pas avec le legs paternel : « C’est du populisme, pestait-elle en 2005, c’est ce qui a mené l’Italie d’autrefois à ce que l’on sait » – assimilant les « nonistes » aux fascistes. Et au nom du PS, contre le vote du peuple, elle soutient mordicus le traité de Lisbonne. Assorti, bien sûr, comme papa, d’un couplet sur « l’Europe sociale »..."

    Baisse des charges : le match Hollande-Sarkozy. Par Cédric Mathiot - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2016/02/16/baisse-des-charges-le-match-hollande-sarkozy_1432075

    « La TVA compétitivité prévoyait de baisser le coût du travail de 13,2 milliards quand le CICE et le pacte de responsabilité visent trois fois plus. Pour la seule année 2015, le bénéfice du CICE pour les entreprises devait se monter à 17,5 milliards d’euros, auxquels il fallait ajouter 6 milliards liés au pacte (baisse de cotisations et de divers impôts). Soit 24 milliards d’euros en tout. En 2016, la montée en puissance de ces différents dispositifs devait atteindre un total de 33 milliards, avant 41 milliards en 2017. »

    Le tenace lobbying d’Arnaud Montebourg pour le gaz de schiste
    http://www.reporterre.net/Le-tenace-lobbying-d-Arnaud

    Le chapeau de Peugeot et l’impôt de Renault - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/le-chapeau-de-peugeot-et-l-impot-de-renault,126336.php
    (à recouper)

    "Philippe Varin n’est pas plus à la retraite qu’il ne porte de chapeau. Il est président du conseil d’administration d’Areva, groupe majoritairement public, où il a été nommé avec l’assentiment du même gouvernement qui juge « inacceptable » sa retraite dorée."

    Urvoas : les députés frondeurs sont « dans une logique de djihadistes ». Par Ivan Valerio Publié le 29/04/2014
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/04/29/25002-20140429ARTFIG00140-urvoas-les-deputes-frondeurs-sont-dans-une-logiqu

    Vote du "pacte de stabilité" :

    "Jean-Jacques Urvoas, député socialiste et président de la commission des Lois, ne digère pas ces défections. « Je ne conçois pas qu’un certain nombre de collègues se promènent avec une ceinture d’explosifs autour de la taille. C’est une logique de djihadistes ! », s’indigne-t-il auprès du journal L’Opinion."

    Allocations chômage, 35 heures, TVA sociale : quand la gauche concrétise les rêves de la droite. Par Louis Boy
    http://mobile.francetvinfo.fr/economie/emploi/allocations-chomage-35-heures-tva-sociale-quand-la-gauche-concretise-les-reves-de-la-droite_1295929.html#xtref=http://m.facebook.com
    (#Finance #UE)

    https://asialyst.com/fr/2021/05/03/birmanie-vers-sanctions-energiques-contre-generaux

    Le réseau Total vient d’occuper à Paris une position inespérée. En début d’année, Anne Hidalgo nomme à la direction des affaires internationales de la ville de Paris un ancien directeur des affaires publiques de Total : Paul-David Regnier. Sa nomination, avec un tel profil, responsable de l’image internationale d’une ville
    gouvernée par une majorité avec EELV, n’a suscité aucun commentaire public. 

    En attendant la taxe Tobin, par Frédéric Lemaire (Le Monde diplomatique, mai 2016) #PS #Finance
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/LEMAIRE/55434

    "Il est certaines réformes dont l’éternel report ne suscite pas de hauts cris"

    "Le directeur général du FMI de l’époque, M. Strauss-Kahn, n’a pas changé d’avis depuis son passage à Bercy : il s’oppose à une mesure qu’il juge « tout à fait simpliste » et « probablement impossible » à mettre en œuvre sans qu’elle soit contournée (9). Les taxes sur les marchés boursiers ont pourtant existé et existent encore dans plusieurs pays."

    "Quoi qu’il en soit, la TTF ne figure pas dans le rapport rendu par le FMI en avril 2010, qui lui préfère deux simples taxes bancaires, avec pour objectif de… financer le renflouement des banques en difficulté !"

    "une fois enfilées ses pantoufles de président, M. Hollande s’assoupit sur une partie de ses promesses. La nouvelle majorité augmente le taux de la taxe de Bourse française de 0,1 % à 0,2 %, mais conserve une assiette et un taux plus restreints que ceux imposés au Royaume-Uni avec le stamp duty. Le gouvernement s’opposera par ailleurs l’année suivante, puis en juin 2014, à des amendements visant à élargir la taxe française aux opérations « intrajournalières » (intra-day) et à pénaliser le trading haute fréquence. A l’échelle européenne, faute d’unanimité, onze des vingt-huit Etats membres s’accordent, sous l’impulsion de l’Allemagne et de la France, pour poursuivre le projet sous la forme d’une « coopération renforcée ». Le conseil des ministres des finances de l’Union de février 2013 officialise le processus.

    Depuis, Paris n’a cessé de mettre des bâtons dans les roues au projet de taxe européenne."

    L’occasion d’un échauffement de #Novlangue avec une spéciale chantage :

    "Moscovici annonce la couleur lors des rencontres internationales de Paris Europlace. Il dénonce le projet de la Commission européenne comme « excessif », appelle Bruxelles à se montrer « pragmatique et réaliste » et promet d’« améliorer » la proposition de la Commission. Engagement tenu (cette fois) : la France bloque les négociations européennes en multipliant les demandes d’exemption, notamment sur les produits dérivés, une spécialité des banques françaises.

    En janvier 2014, M. Moscovici organise un sommet franco-allemand visant à garantir un compromis « réaliste » : « Si on fait en sorte qu’il n’y ait plus de marchés financiers en Europe, qu’il n’y ait plus de Bourses en Europe, prévient-il, les ressources financières iront à Londres » (France Info, 27 janvier 2014)."

    "Le 9 juillet 2014, à l’occasion des rencontres internationales de Paris Europlace, le nouveau ministre des finances français Michel Sapin confirme qu’il n’acceptera pas « un projet qui serait déséquilibré pour notre place financière »"

    « Nous avons eu le pouvoir, maintenant il nous faut l’argent », par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, avril 2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/04/RIMBERT/17031

    -"Plusieurs raisons ont incité le gouvernement socialiste à pousser dans le même sens que Mme Margaret Thatcher au Royaume-Uni et Ronald Reagan aux Etats-Unis le balancier de l’économie politique qui oscille depuis deux siècles entre l’Etat et le marché." ;
    –"En France, la réforme sera étalée dans le temps et portera sur le front de la banque comme sur celui de la Bourse.(...) « On ne voulait pas donner l’idée qu’il y avait un grand mouvement, parce qu’on aurait fait peur, admet M. Naouri. Au contraire, on a fait cela très éparpillé, très morcelé, pour qu’il ne se constitue pas une opposition unie contre nous (4).  »" ;
    –" « Dans la vie, il y a deux choses : le pouvoir et l’argent. Nous avons eu le pouvoir, maintenant il nous faut l’argent (12) », aurait expliqué M. Naouri lors de son départ du ministère de l’économie en 1986. Quelques mois plus tard, il créait un fonds d’investissement. En 2008, il devenait la 38e fortune de France."

    Europe : la trahison socialiste - Chroniques de l’Anthropocène
    https://alaingrandjean.fr/2015/08/24/europe-la-trahison-socialiste
    L’édifiant destin de la directive européenne sur le congé maternité, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ROBERT/54465

    "Cet appel au débat libre et raisonné étonnera sans doute les députés marginalisés dans la vie parlementaire européenne par les dominants, groupes socialiste et démocrate d’une part et Parti populaire européen (droite conservatrice) d’autre part. En vertu d’un accord dit « technique », ceux-ci se partagent en effet les postes de pouvoir (bureau, présidences de commissions) au sein de l’assemblée de Strasbourg."

    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/GADREY/50853 « De leur côté, la plupart des pays riches ont rivalisé de fermeté dans leur soutien à l’élite financière. Le 9 septembre 2014, l’Assemblée générale des Nations unies était appelée à voter un texte visant à établir un mécanisme de restructuration des dettes souveraines, proposé par le « groupe des 77 » pays en développement plus la Chine. Les Etats-Unis et leurs alliés (Israël, le Canada, l’Australie, l’Allemagne) ont voté contre, tandis que la plupart des Etats européens se sont abstenus (France comprise). Néanmoins, le texte a été adopté avec cent vingt et une voix (onze contre, quarante et une abstentions). »

    SMIC : la hausse sera minime et sans coup de pouce au 1er janvier, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021531242587-smic-la-hausse-sera-minime-et-sans-coup-de-pouce-au-1er-janvie

    « Pour la quatrième année de suite, le gouvernement exclut de compléter la revalorisation automatique du SMIC »

    La politique déboussolée : purge à la française, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/BULARD/50762

    Le « socialisme de l’offre », ou la politique de la déflation
    http://www.marianne.net/les-eco-att/Le-%C2%A0socialisme-de-l-offre%C2%A0--ou-la-politique-de-la-deflation_a24.

    Pascal Lamy prône des « petits boulots » payés en dessous du Smic - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2014/04/02/pascal-lamy-prone-des-petits-boulots-payes-en-dessous-du-smic_992696

    Quand un ministre suggère de baisser la durée et le montant des allocations chômage
    http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2016/01/13/29001-20160113ARTFIG00197-quand-un-ministre-suggere-de-baisser-la-duree-et-

    "Jean-Marie Le Guen a dit tout haut ce que le gouvernement attend de la prochaine renégociation de la convention d’assurance chômage (...) « Il est extrêmement difficile de diminuer les aides aux chômeurs pendant une période où le chômage est encore très élevé », a tout d’abord assuré le secrétaire d’État(...) Avant, de préciser : « Mais en même temps, on sait bien que, un peu pour des raisons financières (...), mais aussi pour mobiliser plus de moyens sur la formation des chômeurs, il est assez vraisemblable qu’il faille un petit peu changer les paramètres de notre assurance-chômage »."

    Et, comme le veut l’étiquette, l’élément de langage de leur novlangue pathétique :

    "« Je pense que ces questions-là doivent être traitées avec courage par les partenaires sociaux »"

    Pour Valls, ce sera « dépasser les postures »...

    Pacte républicain contre le chômage : "Cela fait vingt ans que la droite et la gauche sont d’accord", dénonce un député PS frondeur
    http://mobile.francetvinfo.fr/economie/emploi/pacte-republicain-contre-le-chomage-cela-fait-vingt-ans-que-la-d

    Hollande s’attaque aux 35 heures. Par Luc Peillon - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/01/18/hollande-s-attaque-aux-35-heures_1427179

    "

    Plus technique, mais pas moins important : ces accords collectifs pourraient « s’imposer au contrat de travail », quand ils sont « conclus dans l’intérêt de l’emploi ». Ce qui signifie que le refus individuel du salarié de se voir appliquer l’accord ne conduirait plus à un licenciement économique, comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des situations de refus, mais à un licenciement personnel, beaucoup moins protecteur."

    Que contient le plan d’urgence pour l’emploi annoncé par François Hollande ?
    http://www.europe1.fr/economie/que-contient-le-plan-durgence-pour-lemploi-dernier-acte-economique-de-franco

    "Dispositif fiscal de soutien à l’innovation très prisé des entreprises, le Crédit impôt recherche "sera pérennisé dans ses formes actuelles", a par ailleurs précisé François Hollande."

    Macron au forum de Davos s’attaque à nouveau aux 35 heures | France info
    http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/macron-au-forum-de-davos-travailler-plus-sans-gagner-plus-760553

    Le ministre de l’Economie s’en est à nouveau pris aux 35 heures estimant que les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus « si les syndicats majoritaires sont d’accord ».

    Emmanuel Macron propose donc des heures supplémentaires sans bonus en cas d’accord majoritaire, ce qui signe « de facto » dit-il, la fin des 35 heures. « Le point crucial n’est pas de tuer la loi, mais de prouver son efficacité et de l’adapter à l’entreprise ».

    Et pour les tocards qui n’auraient pas compris, il s’agit de "pragmatisme".

    Pour Macron, « la vie d’un entrepreneur est souvent plus dure que celle d’un salarié »
    http://www.20minutes.fr/politique/1769575-20160120-macron-vie-entrepreneur-souvent-plus-dure-celle-salarie

    Emploi - Basta !
    http://portail.bastamag.net/Emploi-19

    =>Ouch ! Si tout ça se fait, Hollande aura bel et bien marqué l’histoire française récente par son mandat, à sa manière...
    Projet de loi El Khomri : le temps de travail passé à la moulinette. Par Catherine Gasté
    http://www.leparisien.fr/economie/emploi/projet-de-loi-el-khomri-le-temps-de-travail-passe-a-la-moulinette-17-02-2

    France/Monde | Salaire "modulable", astreintes non payées : les idées chocs d’El Khomri
    http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/02/17/salaire-modulable-astreintes-non-payees-les-idees-chocs-d-el-khomri

    L’occasion de consulter ses fiches de révision de #Novlangue
    Macron salue le projet de loi El Khomri
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/02/18/97002-20160218FILWWW00098-macron-salue-le-projet-de-loi-el-khomri.php

    ""C’est une réforme importante parce qu’on sait que notre économie a besoin de davantage de flexibilité, de souplesse pour s’adapter aux changements contemporains, à l’accélération du monde, aux grandes transformations du monde, de nos économies, en particulier du numérique", a déclaré Emmanuel Macron à des journalistes."

    Projet de loi : l’Etat s’attaque aux 35 heures. Par Catherine Gasté et Sébastien Lernould
    http://www.leparisien.fr/economie/emploi/l-etat-s-attaque-aux-35-heures-17-02-2016-5553371.php

    Réforme du droit du travail : El Khomri n’exclut pas un passage en force
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/02/18/20002-20160218ARTFIG00059-reforme-du-droit-du-travail-el-khomri-n-exclut-pa

    -"« Avec le premier ministre, nous voulons convaincre les parlementaires de l’ambition de ce projet de loi. Mais nous prendrons nos responsabilités », prévient-elle dans une interview aux Echos ce jeudi. Autrement dit, elle n’écarte pas un recours à l’article 49-3, comme en juin dernier lors du vote de la loi Macron." ;
    –"Le barème des indemnités prud’homales sera aussi modifié avec un plafond de 15 mois maximum de salaire. « Désormais, la règle sera compréhensible par tous et lèvera la peur d’embaucher, qui est une des causes du recours excessif aux contrats courts », répond la minstre aux critiques. Plus sensible encore : le licenciement économique sera simplifié. « Nous donnons des repères pour répondre à une exigence de clarté et de lisibilité. Les entreprises ont besoin de cette clarté »" ;
    –"« Nous introduisions un droit nouveau et essentiel, structurant pour l’avenir : le compte personnel d’activité, avec des droits rattachés à l’individu, toute sa carrière, et non plus à son statut », rappelle-t-elle. « Nous voulons améliorer la compétitivité des entreprises, développer et préserver l’emploi, réduire la précarité du travail et améliorer les droits des salariés (...) C’est cela, le modèle social que je défends », insiste-t-elle. « Nous ne vivons pas dans un monde clos et nous devons nous aussi évoluer »"

    Pierre Gattaz (Medef) : le projet de loi El Khomri "va dans le bon sens" - L’Express L’Entreprise
    http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/pierre-gattaz-medef-le-projet-de-loi-el-khomri-va-dans-le-bon-s

    « Il faut se battre contre le chômage, l’un des fléaux terribles du pays, il faut créer de l’emploi », a-t-il insisté. « Qui crée de l’emploi’ Ce sont les entreprises. Il faut donc baisser la double peur, celle des patrons d’embaucher et celle des salariés de se faire licencier »

    C’est bien connu, ces organisations sont obsédées par l’intérêt général... du moins peut de monde les contredit lorsqu’elles font comme si à l’antenne.

    Temps de travail, licenciement, prud’hommes : ce que contient le projet de loi d’El Khomri. Par Bertrand Bissuel
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/18/droit-du-travail-ce-que-contient-l-avant-projet-de-loi-de-myriam-el-khomri_4

    "La durée maximale de travail pendant une journée reste fixée à dix heures, mais un accord collectif peut porter ce seuil à douze heures « en cas d’activité accrue ou pour des motifs liés à l’organisation de l’entreprise », à condition de ne pas aller au-delà.

    De même, la durée maximale de travail pendant une semaine est fixée à quarante-huit heures mais les services du ministère du travail peuvent, ponctuellement, élever ce plafond à soixante heures, en cas de « circonstances exceptionnelles et pour la durée de celles-ci »."

    Droit du travail : une réforme directement inspirée de propositions du Medef et de la droite. Par Samuel Laurent et Pierre Breteau
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/19/droit-du-travail-une-reforme-directement-inspiree-des-propositions-du-medef-

    Loi Travail : non, merci !
    http://loitravail.lol

    –L’Assemblée retoque l’amendement Mediapart et le "reporting" des entreprises
    http://www.europe1.fr/economie/lassemblee-retoque-lamendement-mediapart-et-le-reporting-des-entreprises-263

    "Le « reporting » ? « Des risques en matière de compétitivité ». L’autre évolution notable par rapport à la première lecture concerne l’obligation de rendre publics le « reporting » pour les grandes entreprises, qui avait été adoptée contre l’avis du gouvernement lors du premier passage du texte devant les députés. Mardi soir, cette mesure, destinée à lutter contre l’optimisation et la fraude fiscale et qui consiste à rendre obligatoire la publication des activités et impôts payés pays par pays par les grandes entreprises, avait d’abord été adoptée par 28 voix contre 24.
    Mais Christian Eckert a aussitôt demandé une suspension de séance en vue d’une seconde délibération, arguant notamment des « risques en matière de compétitivité »."

    Le gouvernement bloque en pleine nuit un outil anti-paradis fiscaux, par CHRISTIAN CHAVAGNEUX | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/economie/le-gouvernement-bloque-en-pleine-nuit-un-outil-anti-paradis-fiscaux-201

    -"A minuit, la France était dotée d’une arme anti-paradis fiscaux très attendue et qui recevait son deuxième vote parlementaire positif en 10 jours. A une heure trente du matin, le vote était annulé par une manœuvre indigne du gouvernement." ;
    –" le gouvernement décide alors une suspension de séance, réveille ses partisans et fait voter à 1 h 30 un nouvel amendement annulant le précédent.
    Surtout pas de données publiques sur les turpitudes fiscales de nos grandes entreprises. Une honte. Sur cette page de l’Assemblée, vous trouverez les noms des députés présents qui ont permis au gouvernement de réussir sa manœuvre (les votes pour) et ceux des 21 députés de gauche qui ont tenté de sauver l’honneur de leur famille politique.
    En 2013, la France avait obligé les banques à fournir ces informations et à les rendre publiques. Le Parlement européen nous avait emboîté le pas et toutes les banques doivent désormais communiquer, à tous, ces informations (bientôt une analyse des résultats sera disponible). L’enjeu était d’étendre cette obligation à toutes les entreprises, au-delà du secteur bancaire."

    Une manœuvre à l’Assemblée nationale fait voler en éclats l’ambition de transparence fiscale des députés - Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires
    http://www.stopparadisfiscaux.fr/qui-sommes-nous/plateformes-regionales-43/article/reactive-une-manoeuvre-a-l

    http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/1207
    https://www.facebook.com/guillaume.duvalaltereco/posts/426223190835654
    https://www.facebook.com/Logikeco/videos/1540660509586797/?theater (Logiquement, Aphatie devrait accuser Victor Robert de démagogie)

    Réponse de Christian Eckert :
    Lutte contre la fraude : jouons la transparence ! - le blog christianeckert par : Christian
    http://christianeckert.over-blog.com/2015/12/lutte-contre-la-fraude-jouons-la-transparence.html

    « Je leur ai redit que le Gouvernement ne souhaitait pas des contraintes supplémentaires pour les seules entreprises françaises, confrontées à une concurrence internationale bien connue. »

    Rien de neuf, toujours les prétextes habituels, en l’occurrence, on ne peut pas y aller seul, il faudrait donc attendre un parfait alignement des planètes ?

    Puis, contradiction ?

    « nous venons d’adopter dans la loi de Finances pour 2016, il y a une semaine à peine, l’obligation d’échange automatique de ces mêmes informations, à partir de 2017, entre les administrations fiscales de tous les pays pour les entreprises ayant un chiffre d’affaire consolidé supérieur à 750 Millions d’Euros.
    Notre administration fiscale a donc tous les moyens de contrôler et donc de redresser ces entreprises.
    Elle a en outre d’ores et déjà depuis novembre 2013, les moyens d’obtenir les prix de transfert (source fréquente d’abus), que nous avons obligé dans la loi de finances de 2016 à transmettre de façon dématérialisée, ce qui permet de les exploiter mieux et plus vite. »

    « Plus de 8 000 entreprises se voyaient ainsi contraintes de publier ces informations dévoilant ainsi (y compris à leurs concurrents d’autres Etats) une partie de leur stratégie industrielle ou commerciale. »

    Heureusement, la directive sur le secret des affaires devrait permettre de faire ce que la Loi Macron a dû abandonner ?

    « Leurs concurrents étrangers n’étant pas soumis à cette même contrainte, le Gouvernement estime qu’il serait ainsi créé un handicap pour les sociétés françaises, pouvant là nuire à l’emploi et à la compétitivité. »

    Par contre, les dumpings organisés ou les traités types TAFTA n’handicapent pas les modèles sociaux ?

    « notre Gouvernement a toujours milité devant nos partenaires européens la nécessité d’arriver à un C.B.C.R. public et s’est engagé à le mettre en œuvre dès lors qu’une directive européenne l’imposera à tous. Le faire seul en France serait contraire à nos intérêts économiques et donc sociaux. »

    Oui on avait compris la première (énième) fois, merci.

    « nos partenaires européens et néanmoins concurrents économiques, pourrait nuire à notre compétitivité et donc à l’emploi. »

    Merci de préciser la nature du p̶r̶o̶d̶u̶i̶t̶ rêve "européen".
    http://www.alterecoplus.fr/economie/le-gouvernement-justifie-son-blocage-dun-outil-anti-paradis-fiscaux-201

    L’Assemblée retoque l’amendement Mediapart et le "reporting" des entreprises
    http://www.europe1.fr/economie/lassemblee-retoque-lamendement-mediapart-et-le-reporting-des-entreprises-263

    "Le « reporting » ? « Des risques en matière de compétitivité ». L’autre évolution notable par rapport à la première lecture concerne l’obligation de rendre publics le « reporting » pour les grandes entreprises, qui avait été adoptée contre l’avis du gouvernement lors du premier passage du texte devant les députés. Mardi soir, cette mesure, destinée à lutter contre l’optimisation et la fraude fiscale et qui consiste à rendre obligatoire la publication des activités et impôts payés pays par pays par les grandes entreprises, avait d’abord été adoptée par 28 voix contre 24.
    Mais Christian Eckert a aussitôt demandé une suspension de séance en vue d’une seconde délibération, arguant notamment des « risques en matière de compétitivité »."

    Le gouvernement bloque en pleine nuit un outil anti-paradis fiscaux, par CHRISTIAN CHAVAGNEUX | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/economie/le-gouvernement-bloque-en-pleine-nuit-un-outil-anti-paradis-fiscaux-201

    -"A minuit, la France était dotée d’une arme anti-paradis fiscaux très attendue et qui recevait son deuxième vote parlementaire positif en 10 jours. A une heure trente du matin, le vote était annulé par une manœuvre indigne du gouvernement." ;
    –" le gouvernement décide alors une suspension de séance, réveille ses partisans et fait voter à 1 h 30 un nouvel amendement annulant le précédent.
    Surtout pas de données publiques sur les turpitudes fiscales de nos grandes entreprises. Une honte. Sur cette page de l’Assemblée, vous trouverez les noms des députés présents qui ont permis au gouvernement de réussir sa manœuvre (les votes pour) et ceux des 21 députés de gauche qui ont tenté de sauver l’honneur de leur famille politique.
    En 2013, la France avait obligé les banques à fournir ces informations et à les rendre publiques. Le Parlement européen nous avait emboîté le pas et toutes les banques doivent désormais communiquer, à tous, ces informations (bientôt une analyse des résultats sera disponible). L’enjeu était d’étendre cette obligation à toutes les entreprises, au-delà du secteur bancaire."

    Une manœuvre à l’Assemblée nationale fait voler en éclats l’ambition de transparence fiscale des députés - Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires
    http://www.stopparadisfiscaux.fr/qui-sommes-nous/plateformes-regionales-43/article/reactive-une-manoeuvre-a-l

    http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/1207

    CADTM - Pour le gouvernement, faire et défaire, c’est toujours travailler… Surtout quand c’est au profit des patrons et du Medef
    http://cadtm.org/Pour-le-gouvernement-faire-et

    Comment 97% des députés ont fait capoter la loi pour lutter contre l’évasion fiscale | Denis Dupré
    http://www.huffingtonpost.fr/denis-dupre/comment-97-des-deputes-ont-fait-capoter-la-loi-pour-lutter-contre-lev

    Fraude fiscale : le Sénat fait sauter le verrou de Bercy, contre l’avis du Gouvernement | ANTICOR
    http://www.anticor.org/2016/03/31/fraude-fiscale-le-senat-fait-sauter-le-verrou-de-bercy-contre-lavis-du-gouv

    -"Lors de débats, les partisans de l’amendement faisaient valoir que la confusion entre fraude fiscale et financement du terrorisme devait être appréhendée. Ils rappelaient aussi que le parquet financier demeure confronté à ce verrou de Bercy, qui l’empêche, même en cas de fraude avérée, de lancer des poursuites sans délai." ;
    –"L’amendement a été adopté contre l’avis du gouvernement. Celui-ci, représenté par le Garde des sceaux, souhaitait « en rester à l’équilibre actuel ».

    Cela augure mal de l’adoption définitive de ce texte par l’Assemblée nationale, sauf si les députés faisaient majoritairement preuve de courage."

    Fraude fiscale : le verrou de Bercy reste fermé | ANTICOR
    http://www.anticor.org/2016/05/12/fraude-fiscale-le-senat-fait-sauter-le-verrou-de-bercy-contre-lavis-du-gouv

    « Le Sénat avait fait sauter le verrou de Bercy : il a été rétabli, le 11 mai 2016, par la Commission mixte paritaire, à la demande du Gouvernement. »

    Paradis fiscaux : le bilan contrasté de François Hollande | Lui Président
    http://luipresident.blog.lemonde.fr/2016/04/07/paradis-fiscaux-le-bilan-contraste-de-francois-hollande

    Evasion fiscale : comment le gouvernement a (encore) bloqué un amendement décisif… par Pauline Graulle | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2016/10/evasion-fiscale-comment-le-gouvernement-a-encore-bloque-un-amendement-decisi

    éLes ONG le prennent d’autant plus mal qu’il y a un précédent de taille. En décembre 2015, lors du vote du projet de loi de finances rectificatif, un amendement visant à lutter contre l’évasion fiscale a déjà été censuré, au nom de la « compétitivité » de la France, à la demande expresse de Christian Eckert. Pour ce faire, le ministre du Budget a été jusqu’à faire revoter les députés"

    "Jeudi dernier, rebelote. L’hémicycle est quasiment vide, et certains députés décident de profiter de l’occasion pour muscler l’amendement sur le reporting afin de le rendre vraiment contraignant. Michel Sapin prend alors la parole. Longuement. En fait, le temps qu’il faut pour demander à ses affidés de rejoindre la séance en catastrophe pour voter contre.... « Vu le nombre que l’on était, s’ils n’étaient pas revenus, l’amendement passait », témoigne le député socialiste « frondeur », Pascal Cherki, qui a dénoncé publiquement (alors que le vote n’était pas public), sur Facebook, les socialistes qui ont fait capoter la mesure : Romain Colas, Sébastien Denaja, François Pupponi, Carlos Da Silva et Christophe Castaner.

    « Ce que montre cette histoire, estime un spécialiste, c’est que non seulement le gouvernement a tous les pouvoirs sur le parlement, mais aussi qu’il est terrorisé à l’idée d’affronter les entreprises »’

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11322
    Gilles RAVEAUD » Blog Archive » Et vous, que feriez-vous avec 46 milliards d’euros ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2015/12/15/et-vous-que-feriez-vous-avec-46-milliards-deuros

    « (...)somme, qui correspond aux baisses de prélèvements obligatoires annuelles décidées par le gouvernement à partir de 2017. »

    http://www.regards.fr/web/article/philippe-lege-le-pouvoir-politique

    http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228 Avis de dérégulation financière en Europe

    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/06/HALIMI/12484

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/15/banque-de-france-polemique-sur-le-choix-du-futur-gouverneur_4757378_3234.htm

    http://www.politis.fr/Touche-pas-a-Macron,29410.html

    Le PS veut sanctionner le buzz mensonger par 135 000 € (ou la ruine pour tous !)
    http://www.les-crises.fr/le-ps-veut-sanctionner-le-buzz-mensonger-par-135-000-e

    « L’internaute qui ne prend pas conscience de leur caractère mensonger est trompé dans son jugement là où, en tant que citoyen, il devrait toujours disposer d’une information fiable sur l’action de ses représentants. »

    De fausses informations comme sur la Grèce par exemple ? Ou sur le fait que le PS serait de gauche et démocratique (TAFTA) ?

    « Il y a trop de syndicats en France », déplore Jean-Marie Le Guen
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/01/20/25001-20160120ARTFIG00284-il-y-a-trop-de-syndicats-en-france-deplore-jean-m

    "D’après lui, le plan « ne satisfait pas ceux qui ne sont jamais satisfaits et qui, quelque part, font profession de ne pas l’être ». Un écho aux propos de son collègue Stéphane Le Foll qui, la veille, réfute l’idée même que les frondeurs du PS puissent être des « partenaires » du gouvernement. « Avec des partenaires comme ça, il faut savoir où sont nos adversaires », avait lancé le ministre de l’Agriculture.
    Mais l’ancien proche de Dominique Strauss-Kahn est allé plus loin encore, fustigeant une « petite » gauche « anti-hollandaise primaire ». « À chaque fois, cette gauche de la gauche, cette gauche critique, qui donne sans arrêt des leçons à tout le monde, elle est incapable de se faire entendre par les Français », a tancé Jean-Marie Le Guen. La veille, Stéphane Le Foll avait déjà fustigé le fait que « le problème en France, c’est qu’on n’est jamais content ». Emmanuel Macron, lui, a déclaré ce mercredi matin qu’un entrepreneur pouvait avoir une vie « plus dure » que ses salariés. Une affirmation que Jean-Marie Le Guen a pris le soin de tempérer... sans pour autant la contredire."

    –Le honteux soutien de la France à Christine Lagarde - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220116/le-honteux-soutien-de-la-france-christine-lagarde

    Argentine : Hollande apporte son soutien aux réformes libérales de Macri #Argentine #UE #Traités_commerciaux #Amérique_du_sud #Amérique_latine
    http://actu.orange.fr/france/argentine-hollande-apporte-son-soutien-aux-reformes-liberales-de-macri-a

    « Au sujet du Traité de libre-échange UE-Mercosur, freiné par des désaccords au sein de ce marché commun sud-américain »

    #PS #Démocratie #PS_Démocratie

    Loi Macron, Syriza, Tafta : 3 passages en force, 3 graves dénis de démocratie - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1326734-loi-macron-syriza-tafta-3-passages-en-force-3-graves-denis

    Une loi veut supprimer l’égalité de temps de parole des candidats à la présidentielle, Par Eugénie Bastié
    http://www.lefigaro.fr/politique/2015/12/16/01002-20151216ARTFIG00146-une-loi-veut-supprimer-l-egalite-de-temps-de-paro

    Pour mettre fin aux archaïsmes hérités de vieilles idées allant dans le sens de la démocratie, deux membres du PS endossent généreusement un sacerdoce et partent en croisade contre les règles baroques afin de répandre la sagesse et les lumières de leur modernité : 

    -"Une proposition de loi déposée par Bruno Le Roux et Jean-Jacques Urvoas sur la « modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle »" ;
    –" La fin de l’égalité stricte de temps de parole
    Au cœur de la proposition, cette mesure veut mettre fin « aux règles baroques » (Urvoas)(...) . Selon la règle en vigueur, tous les candidats, de Nicolas Sarkozy à Jacques Cheminade, doivent avoir le même temps de parole médiatique cinq semaines avant l’élection. « Quand Jacques Cheminade fait 0,25 % des voix au moment du vote décisif (de l’élection présidentielle de 2012, Ndlr), il ne me paraît pas anormal qu’il n’ait pas exactement le même traitement » a argumenté Jean-Jacques Urvoas (...).
    En février 2012, neuf directeurs de rédaction de chaînes de radio et de télévision avaient adressé une lettre ouverte au président du Conseil constitutionnel pour demander que la période de stricte égalité du temps de parole soit réduite à deux semaines. Cette proposition avait été reprise par la Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, présidée par l’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin en 2012.
    La règle d’égalité stricte sera donc remplacée par un « principe d’équité », fondée sur « la représentativité de chaque candidat » et sa « contribution à l’animation du débat électoral ». La règle d’égalité stricte sera réservée aux deux dernières semaines avant l’élection."

    Prime au statut-quo et aux candidats ayant déjà accès aux "grands" médias donc. C’est Aphatie et consorts qui vont être soulagés.

    "La loi prévoit également de « ramener d’un an à six mois la période pendant laquelle les candidats à l’élection présidentielle doivent faire figurer leurs recettes et leurs dépenses électorales dans leur compte de campagne ». Une mesure qui devrait avantager les gros candidats, qui bénéficieront de structures partisanes conséquentes pouvant prendre en charge la campagne avant cette période de six mois. En réalité, cette proposition pourrait permettre de doubler les budgets de campagnes des gros candidats."

    La Transition - Ça suffit !
    http://la-transition.fr/Actualite/Fiche/item/ca_suffit__-20
    modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle. Proposition de loi et proposition de loi organique de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle - Panorama des lois - Actualités - Vie-publique.fr
    http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/proposition-loi-proposition-loi-organique-modernisation-regles-applicab

    Que change la réforme des règles de la présidentielle ?
    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/la-reforme-des-regles-de-la-presidentielle-definitivement-adoptee_13918

    France Inter - Guillaume Meurice s’intéresse à la proposition de...
    https://www.facebook.com/franceinter/videos/985936621441458

    Les médias contre l’égalité, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mai 2012)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/RIMBERT/47695

    « Au moment où le discrédit des institutions politiques et médiatiques propage son onde de choc dans la société, le Parlement a jugé opportun de voter, mardi 5 avril, une loi qui met fin à l’égalité de temps de parole entre les candidats pendant la campagne présidentielle. Ce texte vise à marginaliser un peu plus dans l’espace public les idées politiques minoritaires — afin de conjurer le risque qu’elle ne deviennent majoritaires ? En 2012 déjà, quelques éditorialistes exaspérés de devoir répondre à des questions hétérodoxes avaient préparé le terrain. »

    #Terrorisme #Stratégie_du_choc

    Maintien de la déchéance de nationalité des terroristes | À la Une | Reuters
    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0U612M20151223?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
    Réforme constitutionnelle : la France de Hollande pire que les Etats-Unis de Bush ? PAR RACHEL KNAEBEL - Basta !
    http://www.bastamag.net/Tournant-securitaire-la-France-deja-bien-engagee-sur-la-route-du-modele-US
    Déchéance de la nationalité : une mesure de droite proposée par le PS - Politis
    http://www.politis.fr/Decheance-de-la-nationalite-une,33513.html

    -"Le PS se félicite de l’adoption de ce projet, « conformément aux engagements pris par le Président de la République ». Son communiqué soutient même que le respect de ces engagements a été décidé « malgré les multiples injonctions de l’extrême droite et de la droite dite républicaine »" ;
    –"Le frondeur ajoute que le gouvernement prend ainsi le parti de légitimer « les thèses du Front national, offrant par là même une victoire culturelle et symbolique supplémentaire au bloc réactionnaire ». "

    http://www.lejdd.fr/Politique/Valls-au-JDD-Une-partie-de-la-gauche-s-egare-au-nom-de-grandes-valeurs-765743
    http://www.marianne.net/les-mauvais-exemples-valls-defendre-decheance-nationalite-100239038.html

    Déchéance de nationalité - Marc Trevidic : « Sommes-nous prêts à recevoir les terroristes des autres ? » - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/decheance-de-nationalite-marc-trevidic-sommes-nous-ia0b0n3238306

    « Le pays est encore sous le coup de l’émotion due aux attentats de novembre. En même temps, la définition du terrorisme est très floue. Il concerne également l’atteinte aux biens. Les Moudjahidinne du peuple iraniens ont été considérés comme terroristes ou pas en fonction des enjeux de notre politique étrangère. Enfin, l’état d’urgence, aujourd’hui, permet d’assigner à résidence des... écologistes. Je suis très surpris de voir la rapidité avec laquelle on range nos principes au placard. Que se passera-t-il, demain, si un régime autoritaire qualifie très largement des opposants de "terroristes" ? »

    État d’urgence : une révision constitutionnelle parfaitement inutile. Par Anne-marie Le Pourhiet
    , professeur de droit public
    http://www.marianne.net/agora-etat-urgence-revision-constitutionnelle-parfaitement-inutile-1002390

    "depuis plusieurs décennies déjà, la Constitution est devenue un instrument de marketing et de communication politiques pour des candidats à la présidence de la République ou des présidents en exercice qui veulent rehausser leur programme ou leur bilan en laissant leur empreinte dans le « marbre constitutionnel ». La révision constitutionnelle fait ainsi office de talonnettes juridiques pour des gouvernants en manque de hauteur politique. La majorité des trois cinquièmes du Congrès, nécessaire pour adopter la révision, sert aussi la stratégie partisane du président en exercice pour gêner l’opposition et la mettre en porte-à-faux. Mais avec ces lamentables jeux politiciens, c’est la qualité même de la Constitution des Français qui se trouve malheureusement dégradée. Ce nouveau projet de révision, parfaitement inutile, illustre encore l’insoutenable légèreté de nos gouvernants. Il convient de le refuser."

    Perquisitions musclées, arrestations injustifiées : les abus de l’état d’urgence
    http://www.les-crises.fr/perquisitions-musclees-arrestations-injustifiees-les-abus-de-letat-durgen
    http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2015/12/4832911_6_3ace_2015-12-16-4b25b4d-27654-h03tel_ece015149c7868b6f6bfdb84ba

    Vers un état d’exception permanent, par Jean-Jacques Gandini (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/GANDINI/54469

    "Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs... - Guillaume Duval Alter Éco
    https://www.facebook.com/guillaume.duvalaltereco/posts/431818796942760

    ""Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser". Apparemment Manuel Valls n’a toujours pas lu Alterecoplus."

    http://zinc.mondediplo.net/messages/14172

    L’exécutif fait du G.W.Bush, profitant de l’émotion et jouant sur celle-ci  ;plutôt que de prendre du recul, inciter à la réflexion et tirer des leçons des nombreuses erreurs commises par différents acteurs au moins depuis le 11 septembre ; et ainsi faire appliquer un état d’urgence et une politique sécuritaire comportant des dérives déjà manifestes, et, cerise politicienne sur le gâteau, la déchéance de nationalité est une mesure totalement inutile et racoleuse mais dont l’effet n’est pas neutre politiquement.

    Les terroristes veulent entre autres disloquer les aspects démocratiques existant en France, ce type de mesure constituent donc une victoire pour l’OEI (voire une incitation à recommencer ?).

    Bien étrange façon d’être patriote que de donner l’image d’un pays lâche se délestant de ses terroristes pour les refiler à d’autres à qui on impose alors la fonction de décharge politique.

    Au passage, le 28/12/2015, répondant à Claude Askolovitch sur I-Télé, Florian Philippot dit à sa manière que ceux qui sont contre la déchéance de nationalité veulent aider des terroristes (http://www.frontnational.com/videos/florian-philippot-sur-itele-90), propos qui se retrouvent aussi sur les réseaux sociaux, c’est dire si ces manoeuvres visent exclusivement le "cerveau reptilien".
    Un point positif peut-être à long terme : le PS risque de ne bientôt plus avoir aucune branche à laquelle se raccrocher pour encore prétendre être de gauche.

    Quant aux propos de Valls, ils rendent, une fois n’est pas coutume, le discours des génies réalistes-détenteurs-de-LA-raison-et-étanches-aux-conduites-sous-le-coup-des-émotion, ridicule.

    –De mieux en mieux... Manuel Valls veut prolonger l’état d’urgence « jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’EI »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/22/manuel-valls-s-alarme-du-danger-que-fait-peser-sur-l-europe-la-crise-des-mig

    Manuel Valls va devoir présenter ses excuses pour s’être expliqué chez Ruquier - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/manuel-valls-va-devoir-s-excuser-de-s-etre-explique-chez-ruquier

    #PS #PS_Référendums

    Pour Cambadélis, le référendum du PS, « c’est le top, pas le flop »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/18/le-parti-socialiste-revendique-250-000-votants-a-son-referendum_4791930_8234

    "« C’est un succès, c’est le top, pas le flop ! »" ; "la question : « Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ? »"

    Au hasard ==>http://zinc.mondediplo.net/messages/1489

    Hollande tenté par un référendum : la fuite en avant - Rue89 - L’Obs, Par Pierre Haski
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/24/hollande-tente-referendum-fuite-avant-262588

    "« Faute de quoi, selon nos informations, le Président est prêt à consulter les Français par référendum ! L’arme atomique, d’un usage toujours risqué. “ Bien sûr qu’il le fera ! L’option est sur la table ”, certifie un fidèle. »"

    C’est marrant, pour le TSCG ou TAFTA il n’y a pas de référendum. Sans parler du traité de Lisbonne....
    Et si ce référendum a bien lieu, ça va encore être l’occasion de "débats" médiatiques de haut niveau sur un mode arrangeant l’extrême droite.

    Sarkozy, Hollande et Bayrou : les traîtres de Lisbonne - contrelacour
    http://contrelacour.over-blog.fr/article-sarkozy-hollande-et-bayrou-les-traitres-de-lisbonne-1
    http://www.contrelacour.fr

    "Du coté de François Hollande : l’incohérence socialiste habituelle
    Voici ce qu’indiquait le programme des socialistes pour les élections législatives de 2007 : « Il faut dépasser l’impasse politique et institutionnelle et favoriser la négociation d’un traité institutionnel plus simple, soumis à référendum, pour que l’Europe se fasse avec les citoyens. »
    Voici maintenant la position du parti socialiste, exprimée par Monsieur Jean-Marc Ayrault le 16 janvier 2008, au nom des députés socialistes, et suivi à la lettre par François Hollande : « Nous sommes pour le traité, mais nous sommes aussi pour le référendum […]. Dans cet esprit, les députés socialistes voteront le traité de Lisbonne le 6 février prochain mais, pour marquer leur désaccord avec la procédure choisie par le Président de la République, ils déposeront le même jour une motion référendaire soumise au vote. Quant à la réforme constitutionnelle préalable dont nous débattons aujourd’hui, le groupe socialiste s’abstiendra. »
    Voici donc, chers lecteurs, une position uniquement guidée par le diktat de la « communication politique » :
    – s’abstenir sur une réforme constitutionnelle sous les feux des projecteurs, alors même que l’on approuve l’ensemble des réformes introduites. Donner ainsi l’illusion de l’opposition sans pour autant mettre en danger le quorum de 3/5 nécessaire à la réforme.
    – approuver un Traité européen que l’on souhaite pourtant porté au référendum populaire."

    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/05/10-ans-le-referendum-vole-de-2005ou-le.html « président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, dans un fort beau discours prononcé dans l’hémicycle le 6 février 2008.(…)Au moment de voter la révision constitutionnelle préalable à la ratification de Lisbonne, la gauche française, pourtant, reniera sa parole. Au sein du Parlement réuni en Congrès, 142 députés et sénateurs socialistes s’abstiendront. Pis, plus d’une trentaine d’entre eux votera favorablement. »

    http://www.bastamag.net/Bientot-100-000-embauches-pour-controler-les-fraudeurs-fiscaux « 100 millions de fraude aux allocations chômage... » ; « On aimerait en tout cas que les pouvoirs publics déploient autant d’ardeur à repérer et sanctionner les autres fraudes. Par exemple, la fraude aux cotisations sociales, par les entreprises, estimée en 2007 entre 8 et 14 milliards d’euros par le Conseil des prélèvements obligatoires, et qui aurait doublé depuis cette date [2]. Ou l’évasion fiscale, qui coûte chaque année à l’État français la très modique somme de 50 à 80 milliards d’euros. L’équivalent de ce qui est collecté chaque année par l’impôt sur le revenu ! Proportionnellement, si l’État décidait d’y consacrer autant d’énergie que pour le contrôle des chômeurs (200 agents pour 100 millions de fraude), il faudrait dédier 100 000 personnes supplémentaires à la lutte contre l’évasion fiscale, au vu de son ampleur. Doubler les effectifs de l’administration fiscale, donc. Ou multiplier par 1000 le nombre de salariés de Tracfin, l’agence spécialisée dans le renseignement et l’action contre les circuits financiers clandestins, qui emploieactuellement 104 agents. Mais il semble plus simple de pointer du doigt le « chômeur-assisté-fraudeur ». » ; « En cas d’« insuffisance de recherche d’emploi », le chômeur se verra proposer un accompagnement renforcé pour « redynamiser » sa recherche... Pourrait-on aussi proposer aux fraudeurs fiscaux de redynamiser leur sens moral et leur attachement à la solidarité nationale et à l’intérêt général ? » ;
    http://zinc.mondediplo.net/messages/12237#message13712

    #Conflits_d'intérêts #Lobbying
    La France désarmée face à une nouvelle crise financière : cette gauche élue pour être l’ennemie de la finance et qui s’est surtout fait le relais du lobby bancaire | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/france-desarmee-face-nouvelle-crise-financiere-cette-gauche-elue-pour-etre

    http://www.apses.org/initiatives-actions/communiques-et-courriers/article/trois-dirigeants-de-l-institut-de « Par Arrêté du 28 mars 2015, le Ministère de l’Education nationale renouvelant les membres du Conseil National Education Economie a notamment accueilli 3 anciens ou actuels dirigeants de l’Institut de l’entreprise : Jean-Pierre BOISIVON (ancien délégué général duthink tank patronal), Xavier HUILLARD (son actuel président), et Michel PEBEREAU (ancien président).
    Depuis de nombreuses années, l’Institut de l’entreprise s’emploie à transformer le contenu de l’enseignement de Sciences économiques et sociales (SES) au lycée avec un objectif idéologique clairement assumé, comme en attestent les propos tenus par Michel Pébereau en 2006 lors d’une conférence publique : « il serait peut-être bon d’effectuer un travail pédagogique de fond sur nos lycéens, comme cela a été fait par les entreprises depuis 20 ans auprès de leurs salariés, afin de les sensibiliser aux contraintes du libéralisme et à améliorer leur compétitivité, en adhérant au projet de leur entreprise … ». » ; « Pour Michel Pébereau, il ne s’agit donc pas de former des citoyens aptes à comprendre la complexité des enjeux entourant les entreprises, mais de « susciter le goût d’entreprendre ». » ;

    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/HALIMI/52655 « M. Pascal Canfin, l’autre écologiste qui a démissionné du gouvernement, n’a pas choisi de relater son expérience de ministre (délégué au développement).(…) Ce faisant, il décrypte pour nous le fonctionnement, sur ces sujets, d’un Conseil européen : « La France passait beaucoup de temps à demander qu’on supprime telle phrase qui ennuyait la BNP, ou telle autre dommageable à la Société générale. En échange de quoi la France soutenait la demande allemande de supprimer telle phrase qui chagrinait la Deutsche Bank. Sans parler, bien sûr, des Britanniques, qui voulaient qu’on supprime tout le texte ! » »  ;

    http://www.mediapart.fr/journal/france/240714/ce-qu-il-faut-retenir-de-la-transparence-des-parlementaires?onglet=full
    "Mais c’est à la fin de cette déclaration d’intérêts que l’on trouve les précisions les plus intéressantes. À la rubrique « Observations », Jean Glavany apporte une référence sur un volet de ses activités dont il n’a jamais aimé parler. « Je ne vois pas dans ce questionnaire où je pouvais indiquer qu’en 2012-2013 (et depuis 2001), j’étais membre du "comité stratégique" du groupe Bolloré, structure informelle s’apparentant à un "think thank" mais qui ne fait de moi ni un salarié, ni un dirigeant, ni un actionnaire de ce groupe. » Lapsus cocasse : au lieu d’écrire « think tank », le parlementaire use du mot « thank ». Comme dans « thank you very much »… " ;

    Bercy : une nomination qui tombe très mal. Par Mathias Thépot
    http://www.latribune.fr/economie/france/bercy-une-nomination-qui-tombe-tres-mal-592403.html

    "La nomination d’un ancien haut dirigeant de la Société générale en tant que directeur de cabinet du ministre des Finances Michel Sapin interroge. Surtout à l’heure où le gouvernement dit vouloir réduire l’influence des lobbies, et où, qui plus est, une décision importante sur l’affaire Kerviel concernant les finances publiques approche."

    "au delà du seul cas Jérôme Kerviel, un tel verdict aurait aussi une influence directe sur les finances publiques françaises. En effet, la banque a bénéficié après l’affaire d’une déduction fiscale de 2,2 milliards d’euros au titre des pertes provoquées par Jérôme Kerviel (4,9 milliards d’euros)"

    "En parallèle, Michel Sapin joue aussi avec la crédibilité du gouvernement. Il porte en effet en ce moment devant le Parlement la loi « Sapin 2 » relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique. Celle-ci vise notamment à encadrer les pratiques des différents lobbies du monde des affaires."

    " la taxe sur les transactions financières (TTF), si chère à Michel Sapin, mais qui tombe lentement mais sûrement dans l’oubli, faute de soutien. Ou bien, pourquoi pas, en remettant au goût du jour la loi de séparation bancaire au niveau européen, que l’ancien commissaire européen aux services financiers, le britannique Jonathan Hill, démissionnaire après le Brexit, s’est chargé d’enterrer prématurément."

    Pollueur-payeur : le gouvernement retire un amendement contesté | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/pollueur-payeur-le-gouvernement-retire-un-amendement-conteste-771021

    « un amendement gouvernemental déposé ce mardi selon lequel »était réparable (…) le préjudice écologique résultant d’une atteinte anormale aux éléments et aux fonctions des écosystèmes ainsi qu’aux bénéfices collectifs tirés par l’homme de l’environnement" mais pas celui « résultant d’une atteinte autorisée par les lois, règlements et engagements internationaux de la France ou par un titre délivré pour leur application. »"

    Pollueur-payeur : naufrage évité pour l’exécutif - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/03/02/pollueur-payeur-naufrage-evite-pour-l-executif_1437091

    « Un amendement du gouvernement au projet de loi sur la biodiversité, exonérant les industriels en cas de pollution, a failli voir le jour, mardi. »

    http://www.marianne.net/fusion-lrps-contrer-fn-valls-lance-son-ballon-essai-100237894.html : "Une fusion LR/PS pour contrer le FN ? Valls lance son ballon d’essai" ; ""Compte tenu du danger Le Pen, il faut assumer l’UMPS, l’UMPS c’est l’équivalent chez les autres pays européens des grandes coalitions."" ;

    La leçon de morale de Stéphane Le Foll à une femme au RSA, symbole de la déconnexion des politiques | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/111495/lecon-morale-stephane-le-foll-femme-rsa

    « si l’on résume, ce lundi 14 décembre, sur France inter, le porte-parole du gouvernement, celui qui est censé représenter la ligne de nos dirigeants, vient de dire à une jeune femme au fond du trou et en dépression parce qu’elle ne gagne rien, vit chez ses parents et n’arrive pas à conquérir son autonomie qu’elle n’a qu’à être heureuse parce qu’il y a des gens qui vivent dans des dictatures et des pays en guerre »

     ;

    Pour Moscovici sur "l’autorégulation" : Rémunération des patrons : l’autorégulation prônée par le Medef est un écran de fumée | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/economie/benjamin-coriat/remuneration-des-patrons-lautoregulation-pronee-par-le-medef-est-un-ecr #MEDEF #AFEP

    Moscovici : les règles du pacte de stabilité "ne doivent pas être remises en cause"
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/moscovici-les-regles-du-pacte-de-stabilite-ne-doivent-pas-etre-remises-en

    Smic : dixième année sans vrai coup de pouce, Par Luc Peillon - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2015/12/14/smic-dixieme-annee-sans-vrai-coup-de-pouce_1420648

    -"Cette revalorisation minimale est sans surprise car le gouvernement, comme les années précédentes, semblait peu disposé à jouer sur ce levier. Engagé, depuis le début du quinquennat, dans une politique de l’offre consistant à contenir le coût du travail par de massives baisses de prélèvements en faveur des entreprises" ;
    –"Le gouvernement peut également s’abriter derrière le comité d’experts qui, chaque année depuis son installation en 2009, recommande de s’en tenir à la revalorisation légale afin de ne pas « ajouter à l’incertitude », en cette période de reprise poussive de l’économie. En dehors d’un mini-coup de pouce en juillet 2012 à l’arrivée de la gauche au pouvoir – et qui correspondait davantage à une « avance » sur l’année 2013 – le Smic n’aura donc pas connu de bonus depuis dix ans.

    Justification de la ministre du Travail, Myriam El Khomri : « Pour favoriser le pouvoir d’achat […], l’outil le plus juste reste l’impôt », a-t-elle expliqué aux syndicats, en mettant en avant les « allègements d’impôt sur le revenu des ménages les plus modestes [...], amplifiés en 2016 avec 2 milliards d’euros d’allègement supplémentaires »."

    Vénézuela : Maduro s’en prend à Valls
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/17/97001-20151217FILWWW00391-venezuela-maduro-s-en-prend-a-valls.php

    « lettre de félicitations envoyée par le premier ministre français Manuel Valls à Jesus Torrealba, chef de la coalition Unité démocratique (MUD) qui a remporté les élections législatives. »

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11322

    La légion d’honneur polémique du prince d’Arabie Saoudite - Le Petit Journal du 07/03 - CANALPLUS.FR
    http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1369851

    #Secret_des_affaires :
    http://www.mediapart.fr/journal/international/290115/secret-des-affaires-la-france-fait-pire-que-leurope "Pour le député européen écologiste Pascal Durand, le projet de directive européenne sur le secret des affaires est « indissociable » du traité transatlantique. Les mesures sur l’arbitrage, le blocage des normes, le secret des affaires forment un tout pour assurer aux grands groupes des protections infranchissables. Le texte français lui paraît encore plus dangereux car il institue des sanctions pénales. « Qui est visé ? Si ce n’est les salariés, les journalistes, les associations », s’interroge-t-il." ;

    http://www.mediapart.fr/journal/france/220714/les-socialistes-preparent-l-omerta-sur-la-vie-des-affaires?onglet=full http://www.mediapart.fr/journal/economie/071012/moscovici-exhume-le-secret-des-entreprises

    http://www.arnaudpelletier.com/2014/04/02/comment-mediapart-voit-le-sectret-des-affaires http://www.mediapart.fr/journal/international/020414/secret-des-affaires-un-projet-de-directive-organise-lomerta http://www.mediapart.fr/journal/france/220714/les-socialistes-preparent-l-omerta-sur-la-vie-des-affaires http://www.lesechos.fr/02/02/2012/LesEchos/21115-042-ECH_le-secret-des-affaires-enfin-protege.htm

    #Multinationales : http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/BERNIER/52624 « Soumise au vote, cette résolution a été adoptée en dépit de l’opposition des nations les plus riches : l’ensemble des pays de l’Union européenne, le Japon et les Etats-Unis se sont prononcés contre. « La France a préféré une approche progressive qui s’appuie sur les travaux engagés depuis 2011, de façon à pouvoir appliquer concrètement ces mesures plus rapidement », a tenté de justifier Mme Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du développement et de la francophonie » ; « La voie « plus concrète et plus rapide » voulue par le gouvernement se nomme « principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme ». Rédigés en étroite concertation avec les sociétés privées, ils sont non contraignants et tout à fait inoffensifs. Le onzième principe indique d’ailleurs que « les entreprises devraient respecter les droits de l’homme », un conditionnel qui en dit long sur la motivation politique des rédacteurs. » ;

    http://www.terraeco.net/multinationales-devoir-vigilance,58345.html « Peine perdue. Malgré la faible présence des députés UMP (3 députés sur les 198 que compte le groupe), de celle des UDI (3 sur 30) et des radicaux (2 sur 18) et la mobilisation du groupe écologiste (12 votants sur les 18 membres du groupe), les députés socialistes se sont majoritairement alignés sur la position du gouvernement. La proposition de loi avait beau émaner d’un allié, ils étaient 16 sur 21 votants (alors que le groupe compte 287 députés) à se prononcer en faveur d’un renvoi du texte de loi. » ; « Il montre la soumission du pouvoir politique au monde des affaires, aux entreprises du CAC 40 et à leurs syndicats. Le gouvernement, au lieu de soutenir la proposition de députés de son propre camp et d’honorer une promesse de campagne, fait une contre-proposition au rabais. Celle-ci s’aligne sur les prises de positions de l’Afep (Association française des entreprises privées). Elle ne propose aucune avancée. La seule mesure évoquée est l’adoption par les entreprises d’un code de conduite interne. Celui-ci existe déjà. » ; « Non. On ne peut pas, sous prétexte de faire un profit maximal, être dispensé du respect minimal des droits humains. Danielle Auroi, dans son discours hier à l’Assemblée, se disait désagréablement surprise par les débats en commission. « J’ai parlé de gens qui meurent. On m’a répondu CAC 40 » » ; « Le simple respect des droits humains basiques d’un bout à l’autre de la chaîne de production. On ne demande pas la lune, uniquement que les travailleurs ne meurent pas dans les ateliers, que des enfants ne soient pas exploités… » ; « que les entreprises normales qui ne commettent pas d’atrocités subissent la concurrence déloyale de groupes sans scrupules. Sous prétexte que les filiales sont plus directement impliqués, les sociétés mères se dédouanent. Pourtant, ce sont elles qui engrangent les bénéfices. » ; « La plainte déposée en 2013 contre Samsung pour son recours au travail forcé et au travail d’enfants dans les usines chinoises a été classée sans suite alors que l’ONG China Labour Watch avançait des éléments solides. La plainte déposée contre Auchan pour son implication dans le drame du Rana Plaza a finalement connu le même sort. » ; « Une seconde proposition de loi pourrait être déposée en mars prochain, via la niche parlementaire des députés socialistes. » ;

    http://www.bastamag.net/Une-premiere-loi-pour-proteger-les-oublies-de-la-mondialisation-neo-libera « La loi instaurant un « devoir de vigilance » pour les multinationales françaises en matière sociale et environnementale, a finalement été votée ce 30 mars. Si la gauche dans son ensemble s’est prononcée en faveur du texte, la droite s’y est opposée au nom de « la compétitivité » des entreprises. Ce texte est pourtant censé apporter une réponse à des catastrophes comme celles du Rana Plaza au Bangladesh, ou à de futurs drames sociaux et pollutions environnementales dans lesquels seraient impliquées des grandes entreprises françaises. Des inquiétudes demeurent également quant à la volonté du gouvernement et du ministre de l’économie Emmanuel Macron de faciliter sa mise en œuvre. » ;

    http://www.amisdelaterre.org/L-Union-europeenne-sabote-les.html

    http://www.les-crises.fr/cdh-impunite-multinationales 

    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/le-conseil-des-droits-de-l-homme

    http://www.altermondes.org/impunite-multinationales

    Réforme bancaire : le douloureux aveu des banquiers aux députés - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/chroniques/2013-01-30/Reforme-bancaire-le-douloureux-aveu-des-banquiers-aux-deputes-id5570

    Concessions autoroutières : pourquoi l’État refuse-t-il de rendre public son accord avec Vinci, Eiffage et Abertis ? - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Concessions-autoroutieres-pourquoi-l-Etat-refuse-t-il-de-rendre-pub

    #Lobbying http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/03/13/encadrer-le-lobbying-la-promesse-oubliee-de-francois-hollande_4586504_435577

    Laurence Boone, conseillère économique de Hollande, quitte l’Elysée
    http://www.ouest-france.fr/politique/francois-hollande/laurence-boone-conseillere-economique-de-hollande-quitte-lelysee-396391

    -"La conseillère de François Hollande a indiqué avoir évoqué son départ avec le chef de l’État qui, selon elle, s’est montré « satisfait », son retour dans le secteur privé étant « dans l’esprit qui est le sien d’une mobilité entre le privé et le public »."

    L’esprit d’Hollande ?

    -"La commission de déontologie de la fonction publique a donné son feu vert à son retour dans le secteur privé, a-t-elle relevé."

    La conseillère de Hollande s’opposait à la régulation des banques
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/06/13/la-nouvelle-conseillere-de-hollande-s-opposait-a-la-regulation-des-banques_4

    -"Dans une note du 15 avril, elle accuse les règles d’encadrement européennes régissant les « asset backed securities » (ABS, titres de Bourse adossés à des emprunts, produits spéculatifs en cause dans la crise des crédits immobiliers américains) d’être trop sévères et de risquer d’affaiblir ce marché." ;
    –"Laurence Boone regrette en revanche que le mécanisme de sauvetage des banques ne soit pas mis en place plus vite, en raison notamment de blocages de la part des gouvernements français et allemand." ;
    –"« Nous voulons croire que le gouvernement évitera de mettre en danger les graines de la croissance avec de nouvelles doses d’austérité. »"

    Medef et PS, 30 ans d’amour - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/medef-et-ps-30-ans-d-amour

    "La dictature des marchés ? La libre circulation des marchandises, à travers l’Europe
    et le monde ? Les centaines de milliards qui s’évadent, chaque jour, de Paris à Panama ? Tout ça n’est pas tombé du ciel, tout seul, comme la pluie ou comme une fatalité.
    Des gouvernements l’ont construit, et bien souvent des gouvernements « socialistes »…"

    "« Les dirigeants de l’ERT ont été à l’avant-garde du soutien de mon idée. » C’est Jacques Delors , alors président (socialiste) de la Commission européenne, qui l’explique tranquillement : pour bâtir l’Europe, voilà avec qui lui s’est allié : avec l’ERT, l’European Round Table, qui rassemble 45 « capitaines d’industrie », les PDG de Total, Nestlé, Renault, Siemens, etc."

    "À l’appel de leur ministre, Dominique Strauss-Kahn , trente-cinq patrons se rendent au siège de Publicis. Et à sa demande, encore, ils acceptent de verser 200 000 F chacun pour son futur « Cercle de l’Industrie  »"

    "« On lui payait une secrétaire, un chauffeur et un téléphone  », se souvient Raymond Lévy, ancien président de Renault et du Cercle. Via des comptes secrets, sa collaboratrice est payée par Elf. Tandis que lui ne touche rien, en apparence : c’est son bénévolat. "

    "En 2012, François Hollande a ainsi placé à ses côtés Emmanuel Macron , comme « secrétaire général adjoint de la présidence ». Banquier d’affaires pour Rotschild, habitué à fréquenter et à manier les grandes fortunes, c’est lui qui a impulsé le Pacte de responsabilité, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, avant d’œuvrer comme ministre de l’Économie.

    Pour remplacer Emmanuel Macron à l’Élysée, qui François Hollande a-t-il choisi ? Laurence Boone , chef-économiste Europe de Bank of America Merrill Lynch. Rotschild vs Merrill Lynch, c’est une forme de pluralisme…

    Et qui était le prédécesseur de Macron à Bercy ? Pierre Moscovici. Vice-président du « Cercle de l’Industrie »"

    #TAFTA http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article223 « Dans son discours de départ de l’OMC, son directeur général, le « socialiste » Pascal Lamy, regrettait ouvertement le temps « où les négociations commerciales pouvaient être menées et les accords pouvaient être conclus et même appliqués en grande partie à l’abri des regards du public [1] ». Il est vrai que négociations commerciales et démocratie font rarement bon ménage. » ; « Les quatre cents accords bilatéraux de libre-échange et les trois mille traités d’investissement actuellement en vigueur » ; « « Aller vite n’est pas un problème, c’est une solution », expliquait François Hollande à propos de la négociation du traité transatlantique. « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations [2]. » Dans sa foire aux questions visant à rassurer les citoyens européens, la Commission européenne est explicite : « Pour réussir des négociations commerciales, il faut respecter un certain degré de confidentialité – autrement, cela reviendrait à montrer son jeu à son adversaire durant une partie de cartes. [3] »
    Mais le scandale démocratique ne s’arrête pas à l’escamotage du débat public. Les lobbies industriels et financiers disposent d’une place officielle privilégiée auprès des négociateurs afin d’orienter les négociations selon leurs intérêts. Leur influence peut, à certains égards, égaler, voire dépasser, celle des Parlements ou des gouvernements. » ; « David O’Sullivan, directeur de la DG Commerce, admettait ainsi en 2009 que, bien que sa porte soit ouverte aux ONG, il rencontrait « majoritairement des représentants de l’industrie », car « c’est ainsi que cela fonctionne » [5]. La Commission européenne ne s’en cache pas. En matière de politique commerciale, l’intérêt des multinationales européennes prime le reste. D’après l’ancien commissaire au commerce Karel de Gucht, son travail consistait à « ouvrir de nouveaux marchés pour l’industrie européenne et le secteur des services [6] » » ; « Le dialogue économique transatlantique (Transatlantic Business Dialogue –TABD) a été créé en 1995 par plus d’une centaine de dirigeants industriels européens et américains(…) Ce qui est très révélateur, c’est que la Commission européenne est à l’origine de la création du TABD. « Avec le gouvernement américain, nous avions demandé aux hommes d’affaires des deux côtés de l’Atlantique de se rassembler pour voir s’ils pouvaient parvenir à un accord sur les prochaines actions à entreprendre », expliquait l’ancien commissaire au commerce Leon Brittan en 1996. » ;

    http://www.contrelacour.fr/hiver-2014-marche-transatlantique « Concernant les services financiers, la France continue à plaider pour son inclusion dans l’accord. Cependant, il n’existe pas de consensus européen à ce sujet car les règles américaines sont à ce jour beaucoup plus strictes que celles européennes. » ;

    https://www.libre-echange.info/veille/article/parti-socialiste-europeen-unis

    http://www.marianne.net/tafta-les-sociaux-democrates-valident-douce-les-tribunaux-arbitrage-100231

    https://www.collectifstoptafta.org/l-actu/article/le-gouvernement-francais-defend-l

    https://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/article/comite-consultatif-tafta-la

    http://www.arretsurimages.net/breves/2015-02-27/Tafta-le-gouvernement-embarrasse-par-une-fuite-Mediapart-id18622

    https://www.libre-echange.info/veille/article/fuite-des-positions-francaises-sur

    https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-20-GMT
    "Nous avons tout à gagner à aller vite, lâchait le président François Hollande lors d’une conférence de presse à Washington, le 11 février 2014. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. »" (avec l’habituel respect des orthodoxes envers tout ce qui déborde de leur maigre discours...)

    Montebourg et son numéro d’Arnaud-le-rouge, dont il est certain que des commentateurs le vendront comme un potentiel candidat de la "vraie gauche" à l’occasion.
    Euro, Tafta, industrie : trois affirmations de Montebourg décryptées. Par Mathilde Damgé et Maxime Vaudano
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/10/euro-tafta-industrie-trois-affirmations-de-montebourg-decryptees_4455105_435

    "En outre, il n’est pas inutile de rappeler que l’objectif même de ce traité, proclamé dans le mandat de négociation, est d’atteindre le plus haut niveau possible de libéralisation des économies américaine et européenne, en limitant au maximum les mesures préférentielles favorisant les entreprises locales par rapport aux concurrents étrangers.

    Ce qui n’est tout à fait en phase avec l’idée de « démondialisation » prônée par Arnaud Montebourg pendant la primaire socialiste, ni avec ses prises de position depuis son entrée au gouvernement"

    Montebourg, l’homme qui retourne sa marinière - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/montebourg-l-homme-qui-retourne-sa-mariniere

    "Comptait-il le transformer, franchement, ce « système extrémiste », en compagnie des Hollande, Moscovici, Cahuzac et Sapin, tous ces gens qui sont, et depuis belle lurette, et par mille biais, « les alliés des marchés financiers » ? C’est lui qui en est transformé, surtout. Car le même M. Démondialisation soutient, désormais, le projet d’accord de libre- échange transatlantique. « N’est-ce pas un peu contradictoire ? » l’interroge un journaliste. Arnaud Montebourg : « Enfin, c’est-à-dire que les accords de libre-échange ils sont, d’abord il ont un avantage c’est qu’il y a deux entités, c’est pas la mondialisation. C’est deux continents, qui ont des règles, qui ont des préférences. (...) Donc, c’est un accord qui peut être égalitaire. C’est un accord qui peut être gagnant-gagnant et non pas perdant-perdant, ce qui était le cas de la mondialisation jusqu’à présent. Et ce n’est pas un accord de mondialisation, c’est un accord régional, entre deux régions du monde. » (RTL, 16/6/2013.)"

    http://www.rtl.fr/actu/politique/le-grand-jury-arnaud-montebourg-ministre-du-redressement-productif-invite-du-gra

    Traité transatlantique : la France propose (discrètement) d’instaurer l’arbitrage privé en Europe
    http://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/traite-transatlantique/traite-transatlantique-la-france-propose-discretement-d-instaurer-l-arb
    #Lobbying #Ploutocratie

    "Paris semble avoir discrètement changé d’avis dans le cadre des discussions sur l’abrogation des traités bilatéraux conclus dans les années 1990 avec les pays de l’ex-URSS aujourd’hui membres de l’UE. Dans une proposition transmise au Comité de politique commerciale du Conseil de l’UE le 7 avril, les cinq Etats membres demandent la création d’un système intra-européen de protection des investissements, avec un mécanisme d’arbitrage privé.

    « Cette proposition institutionnaliserait l’ISDS dans toute l’UE, et donnerait un pouvoir délirant à toutes les entreprises qui estiment que les réglementations publiques sur l’environnement, l’alimentation et le travail représentent des entraves systématiques à leurs profits », se désole Amélie Canonne, présidente de l’AITEC, dans un communiqué. L’AITEC relève par ailleurs qu

    –-L’épouvantail de la dette publique, par Bruno Tinel & Franck Van de Velde (Le Monde diplomatique, juillet 2008)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/07/TINEL/16109
    « Depuis 1997, à l’initiative de M. Dominique Strauss-Kahn, alors ministre des finances, il existe même des obligations d’Etat indexées sur l’inflation (les OATi) : le gouvernement à direction socialiste a accordé aux rentiers l’assurance anti-inflation qu’il avait lui-même retirée aux salariés »

    « la financiarisation, laquelle requiert pour préalable un ensemble de dispositions légales et institutionnelles, comme, par exemple, la libéralisation de la circulation des capitaux mise en place par l’Acte unique européen, signé en 1986, sous la houlette de M. Jacques Delors »

    • Hollande, l’ami des grecs : "La France se positionne pour racheter des morceaux de la Grèce"
      http://www.rtl.fr/actu/economie/la-france-se-positionne-pour-racheter-des-morceaux-de-la-grece-7780094499

      "Privatisations grecques : les entreprises françaises à l’affût" - Observatoire des multinationales
      http://multinationales.org/Privatisations-grecques-les-entreprises-francaises-a-l-affut

      "Quand François Hollande encourage la privatisation de l’eau en Grèce" - Basta !
      http://www.bastamag.net/Quand-Francois-Hollande-encourage

      -"la réponse du commissaire européen Olli Rhen aux organisations de la société civile, qui confirme que la Commission européenne promeut à dessein la privatisation dans tous les pays qui bénéficient de plans de sauvetage. Bien que cela soit totalement contraire à la Directive de neutralité concernant la propriété ou la gestion privée ou publique des services de l’eau [1], mais aussi contraire au Protocole concernant les Services publics du Traité." ;

      –"Une Europe qui se comporte en oligarchie anti-démocratique, installant une féodalité du XXIe siècle d’un nouveau genre, où la prise de décision est réservée aux lobbies."

      "Ce que les entreprises françaises peuvent acheter en Grèce"
      http://www.lefigaro.fr/societes/2015/10/22/20005-20151022ARTFIG00008-ce-que-les-entreprises-francaises-peuvent-acheter

      -"Soucieuse d’empocher des liquidités rapidement, la Grèce n’a plus d’autre choix que de brader les joyaux du pays." ;
      –"Dans ce domaine, la France arrive après la bataille, bon nombre d’Etats ayant déja fait leurs courses en Grèce. Dès 2008, la Chine se positionnait sur plusieurs fleurons publics, notamment le port du Pirée. L’Allemagne n’était pas en reste, rachetant 14 aéroports régionaux (...)Même la Russie a tiré son épingle du jeu, grâce à un accord avec Alexis Tsipras pour la prolongation d’un gazoduc sur le territoire grec." ;
      –"« La Grèce est à vendre, résume brièvement Ludovic Subran, économiste chez Euler Hermes. Il y a certainement encore des choses à regarder pour les entreprises françaises. »"

      #Grèce #PS #Privatisations
      "Varoufákis : « Hollande n’est pas l’ami de la Grèce »" - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2015/11/04/varoufakis-hollande-n-est-pas-l-ami-de-la-grece_1410908

      Grande braderie en Grèce, par Niels Kadritzke (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/KADRITZKE/55954

      Aéroports grecs : cessions et grandes concessions - Libération Par Fabien Perrier, correspondant à Athènes
      http://www.liberation.fr/planete/2017/11/12/aeroports-grecs-cessions-et-grandes-concessions_1609624

      Privatisations grecques : la France place ses hauts fonctionnaires pour mieux favoriser ses entreprises - Observatoire des multinationales
      http://multinationales.org/Privatisations-grecques-la-France-place-ses-hauts-fonctionnaires-po

      "Fin septembre, sous pression européenne, le Parlement grec a donné son feu vert à la relance des privatisations. Une aubaine dont comptent profiter plusieurs entreprises françaises, en premier lieu Suez qui vise les services d’eau d’Athènes et Thessalonique. Coïncidence ? La France, qui se complait tant à se présenter comme une amie de la Grèce, a placé deux hauts fonctionnaires de Bercy à des positions clés pour influencer le processus de privatisation."

      "« Les représentants de l’UE auront un pouvoir de veto sur les décisions du Superfund pour 99 ans, ce qui revient à placer de fait les services et les biens publics grecs sous le contrôle de la Troïka et d’intérêts établis pour tout un siècle », dénonce la fédération syndicale internationale des services publics ISP."

      "Philippe Boin, de la direction du Trésor, siège à la fois au conseil d’administration de l’agence de privatisation Taiped, au nom de l’UE, et au service économique de l’ambassade de France en Grèce, chargé de promouvoir les intérêts des entreprises hexagonales. Un beau conflit d’intérêt !"

      "Avant d’être en poste à Athènes, Philippe Boin, rattaché à la direction du Trésor, officiait au service économique de l’ambassade de France en Roumanie. Il y a ardemment défendu les intérêts des multinationales françaises, qu’il a qualifié de « conquérants, au bon sens du terme ». On rappellera que la capitale roumaine Bucarest a privatisé son service de l’eau au profit de Veolia, dont la filiale locale est aujourd’hui au cœur d’une retentissante affaire de corruption"

      Grèce : François Hollande et sa fausse légende
      http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-francois-hollande-et-sa-fausse-legende-608394.html

      "Les deux journalistes auteurs de l’ouvrage soulignent ainsi sa « mansuétude » envers Alexis Tsipras"

      "Pas un mot de tout cela dans la bouche d’un président qui, en 2012, tout fraîchement élu, avait appelé les Hellènes à voter contre Syriza, donc pour le parti conservateur Nouvelle Démocratie d’Antonis Samaras. "

      "Dès lors, la situation est simple : Alexis Tsipras doit accepter les « réformes » et les demandes de ses créanciers pour sauver sa place dans la zone euro. La faute est grecque, la Grèce doit payer. Tout en « sauvant les apparences ». Avec de tels amis, la Grèce n’a guère besoin d’ennemis."

      "Il est de même assez étonnant de voir François Hollande et ses hagiographes expliquer « qu’à force de persuasion, la France va réussir à éviter le pire », puisque ce « pire » même est une option acceptée par la France. Si Paris avait refusé une expulsion qui, par ailleurs n’est nullement prévue dans les traités, si elle avait usé de son influence pour « changer de logique », ce « pire » n’eût pas été possible. En acceptant l’option de l’expulsion, la France tirait dans le pied des Grecs, puis se réjouissait qu’on ne leur eût pas tiré dans la tête."

      "Depuis, la France a continué à accepter la position extrêmement dure de l’Eurogroupe, sans vraiment la modifier. Un détail, sans doute, dont ne parlent pas les deux auteurs."

      " A lire les deux auteurs, la Grèce est alors restée immobile. « Tsipras tarde à produire ses réformes », explique François Hollande en avril qui tenterait de « réfréner les ardeurs belliqueuses » du Grec. Problème : de mars à mai, la Grèce multiplie les plans de réformes qui sont systématiquement rejetés par un Eurogroupe qui veut obtenir la baisse des pensions, signe final de la capitulation politique du gouvernement grec. Et la France soutient cette politique. Loin d’être « facilitateur », François Hollande a soutenu les objectifs politiques de l’Eurogroupe "

      "il le sait et finit par le reconnaître : plus que son « amitié » pour la Grèce, le président français sauve « sa » relation avec l’Allemagne. « Si les Allemands me lâchent, c’est fini », avoue-t-il. C’est là le résumé de toute sa politique européenne. Un peu plus loin, il résume encore son rôle de « facilitateur » : il ne s’agissait pas de faire comprendre aux Allemands et aux Grecs leurs divergences et de les rapprocher. Il s’agissait de « faire comprendre aux Grecs » qu’il faut bien accepter les priorités définies par Berlin"

      #Privatisations, gaz offshore : les multinationales françaises continuent à lorgner sur la Grèce. PAR OLIVIER PETITJEAN - Observatoire des multinationales #Macron
      http://multinationales.org/Privatisations-gaz-offshore-les-multinationales-francaises-continue

      "Moscovici prévient la Grèce de "décisions lourdes" d’ici fin 2015"
      http://www.boursorama.com/actualites/moscovici-previent-la-grece-de-decisions-lourdes-d-ici-fin-2015-4ec64273

      Le projet de loi qui sera soumis au Parlement grec doit inclure une réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les pensions, et des mesures de dérégulation du secteur des pharmacies. Il pourrait aussi réduire la protection contre les saisies de leur résidence principale dont jouissent les ménages endettés.

      Au FMI, le printemps promis n’est jamais venu
      https://www.marianne.net/politique/au-fmi-le-printemps-promis-nest-jamais-venu-0

      "« Le seul remède efficace qui reste à la Grèce, c’est la déflation, assène-t-il en avril 2010 à l’hebdomadaire autrichien Profil. Cela sera douloureux. Cela signifie des salaires en baisse et des prix en baisse. Il n’y a pas d’autre chemin. » Enfin une prophétie réalisée ! En quatre ans, le PIB a reculé de près de 20 %, et la dette a explosé, passant de 148 à 175 % du PIB. Mais l’affaire du Sofitel permet à DSK d’échapper au jugement de l’histoire, puisque c’est à partir de mai 2011, date de sa démission, que les programmes et les mémorandums les plus récessifs vont être mis en place par la troïka en Espagne, au Portugal et en Grèce."


      Martin Schulz s’attend à un « gouvernement de technocrates » en Grèce | Union européenne - lesoir.be
      http://www.lesoir.be/926063/article/actualite/union-europeenne/2015-07-02/martin-schulz-s-attend-un-gouvernement-technocrates-en-grece
      #Sociaux-démocrates

      "La continuité pendant la période menant aux élections devrait être assurée par « un gouvernement de technocrates, pour que nous puissions continuer à négocier », a-t-il ajouté.

      « Si ce gouvernement de transition trouve un accord raisonnable avec les créanciers, alors ce serait la fin de l’ère Syriza. Ensuite, la Grèce a à nouveau une chance  », selon M. Schulz."

    • « Le Parti socialiste européen uni pour sauver l’arbitrage privé » - Libre-Echange.info
      https://www.libre-echange.info/veille/article/parti-socialiste-europeen-unis

      « Le gouvernement français défend l’arbitrage privé au service des multinationales » - Collectif Stop TAFTA - Non au Grand Marché Transatlantique
      https://www.collectifstoptafta.org/l-actu/article/le-gouvernement-francais-defend-l

      « TAFTA : les sociaux démocrates valident en douce les tribunaux d’arbitrage »
      http://www.marianne.net/tafta-les-sociaux-democrates-valident-douce-les-tribunaux-arbitrage-100231

      http://zinc.mondediplo.net/messages/4148

      #CETA #PS
      Hollande et Trudeau appellent à la mise en oeuvre du Ceta
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/05/26/97002-20160526FILWWW00126-hollande-et-trudeau-appellent-a-la-mise-en-oeuvre

    • Qui de mieux qu’un « social-démocrate » pour illustrer la #Novlangue de l’#Orthodoxie ?
      Le 1 hebdo - Le silence est d’or par Henry Hermand
      http://le1hebdo.fr/numero/76/le-silence-est-d-or-1222.html

      Le Front national verrouille l’ordre social, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/HALIMI/54468

      -"Un ancien président de la République, chef de parti, appuyé par une bonne partie de la presse et du patronat, métamorphosé en dissident dans son propre pays : il suffisait en effet d’y penser." ;
      –"Depuis trente ans, au nom des « réformes nécessaires », des économies à réaliser, d’un endettement public à contenir, les politiques sociales et les services publics sont attaqués(...). Un tel détricotage, surtout quand il intervient en période de chômage de masse, de croissance anémique, exacerbe le regard soupçonneux de tous sur tous(...). Les discours vilipendant l’« assistanat », les étrangers et les « pompes aspirantes migratoires » s’alimentent à cette source. Laquelle n’est pas près de se tarir, puisque l’Union européenne interdit, comme elle vient de le confirmer en Grèce, tout changement de cap économique. " ;
      –"Travailleurs pauvres contre fraudeurs, puis Français contre immigrés, enfin « Blancs » contre « musulmans » : à mesure que la crise économique se durcit, les métastases se propagent au sein des catégories populaires. « Il serait naïf de croire » que de telles fractures, patiemment entretenues, incommodent vraiment ceux à qui cette crise profite. Tant que chacun regarde ailleurs, ils n’ont plus qu’à fustiger le « populisme » et continuer à gouverner. D’ailleurs, lors des élections régionales, chacun se désola du mécontentement, de la colère des milieux populaires, et se promit de « tenir compte du message » qu’ils enverraient. Pourtant, dès le lendemain du scrutin, le pouvoir socialiste annonçait que le salaire minimum ne serait pas réévalué…" ;
      –"Il y a quatre ans, M. Valls réclamait déjà la liquidation des « mots qui ne veulent plus rien dire ou qui sont dépassés : “socialisme”, “camarade”, “parti” ». (...) désireux de balayer tout héritage de gauche pour disputer l’année prochaine aux dirigeants de droite le rôle de candidat d’une grande nébuleuse « modérée », « républicaine »"

      #PS #UMP #Médias

    • Les députés français votent une mesure historique de transparence fiscale, PAR OLIVIER PETITJEAN - Observatoire des multinationales
      http://multinationales.org/Les-deputes-francais-votent-une-mesure-historique-de-transparence-f

      -"Devant l’Assemblée, le gouvernement avait demandé aux députés, par la voie du secrétaire d’État au budget Christian Eckert, de voter contre l’amendement, en brandissant l’argument apparemment inusable du risque pour la « compétitivité » des firmes tricolores, et soulignant le nombre excessifs de firmes potentiellement concernées par l’amendement (environ 8000 selon lui) [1]. Le Medef a parlé quant à lui d’une mesure « particulièrement dangereuse »" ;
      –"En réalité, l’obligation de reporting pays par pays s’applique depuis 2013 au secteur bancaire, et on ne sait pas que cela ait eu une quelconque incidence négative. Une mesure similaire est en discussion au niveau européen, dans le cadre de la directive sur les droits des actionnaires. Comme cela a été le cas pour les banques, le vote des députés français pourrait donc ouvrir la voie au reste du continent. Le Projet de Loi de Finances rectificatif 2015 passe devant le Sénat ce mercredi."

      http://seenthis.net/messages/437633
      #évasion_fiscale #Paradis_fiscaux #PS

    • L’exécutif fait du G.W.Bush, profitant de l’émotion et jouant sur celle-ci ; plutôt que de prendre du recul, inciter à la réflexion et tirer des leçons des nombreuses erreurs commises par différents acteurs au moins depuis le 11 septembre ; et ainsi faire appliquer un état d’urgence et une politique sécuritaire comportant des dérives déjà manifestes, et, cerise politicienne sur le gâteau, la déchéance de nationalité est une mesure totalement inutile mais entièrement démagogiques et racoleuse et dont l’effet n’est pas neutre politiquement.

      Les terroristes veulent entre autres disloquer les aspects démocratiques existant en France, ce type de mesure constituent donc une victoire pour l’OEI (voire une incitation à recommencer ?).

      Bien étrange façon d’être patriote que de donner l’image d’un pays lâche se délestant de ses terroristes pour les refiler à d’autres à qui on impose alors la fonction de décharge politique.

      Au passage, le 28/12/2015, répondant à Claude Askolovitch sur I-Télé, Florian Philippot dit à sa manière que ceux qui sont contre la déchéance de nationalité veulent aider des terroristes (http://www.frontnational.com/videos/florian-philippot-sur-itele-90), propos qui se retrouvent aussi sur les réseaux sociaux, cet homme de paille abject étant apparemment devenu le sport (front)-national du moment, c’est dire si ces manoeuvres visent exclusivement le "cerveau reptilien".

      Quant aux propos de Valls, ils rendent, une fois n’est pas coutume, le discours des génies réalistes-détenteurs-de-LA-raison-et-étanches-aux-conduites-sous-le-coup-des-émotions, ridicule.

      Un point positif peut-être à long terme : le PS risque de ne bientôt plus avoir aucune branche à laquelle se raccrocher pour encore prétendre être de gauche.

      « Culture de l’excuse »   : les sociologues répondent à Valls - Libération
      http://www.liberation.fr/debats/2016/01/12/culture-de-l-excuse-les-sociologues-repondent-a-valls_1425855

      "l’attitude de Valls serait symptomatique d’un déni de tout savoir sur la compréhension de la violence. « Ce qui s’est passé ressemble à une opération de non-penser de grande envergure, explique le philosophe Alain Badiou à Libération. De toute évidence, les pouvoirs ont intérêt à bloquer la chose dans son caractère incompréhensible. »" ;
      " Manuel Valls manifeste un rejet public très net de toute explication des attentats de 2015. Il ramène toute explication à une forme de justification ou d’excuse. Pire, il laisse penser qu’existerait une complicité entre ceux qui s’efforcent d’expliquer et ceux qui commettent des actes terroristes."

      Ce qui suit est très vexant pour un adepte du discours orthodoxe carburant à l’autocongratulation de soi et de ses semblables de "pensée" ainsi qu’au mépris et aux anathèmes pour...le reste du monde

      "le Premier ministre préfère marteler un discours « guerrier », qui met en scène une fermeté un peu puérile censée rassurer tout le monde (mais qui ne fait qu’entretenir les peurs), plutôt que de prendre le recul nécessaire à la bonne gestion des affaires humaines. En faisant de la surenchère verbale pour clamer l’intransigeance du gouvernement, il prouve la montée dans l’espace public des discours d’autorité et des thématiques sécuritaires. Il devient ainsi une sorte de superministre de l’Intérieur. Il se cantonne dans un registre affectif au lieu de tenir un discours de raison, fondée sur une connaissance des réalités en jeu." ;
      « A écouter certains de nos responsables politiques, on pourrait en déduire qu’une démocratie a besoin de policiers, de militaires, d’entrepreneurs et de professeurs de morale mais en aucun cas de savants. Ceux qui sont censés nous gouverner ont bien du mal à se gouverner eux-mêmes. Du calme et de la raison   : voilà ce dont nous aurions besoin »

      Etant donné que je préfère essayer de comprendre le contexte et le monde dans lequel s’inscrivent des événements comme les récents attentats plutôt que de me soumettre au régime de l’émotion (hypocrite) en continu, que je me souviens des échos du climat politique et médiatique qu’ont connu les Etats-Unis suite au 11 septembre, que je me rappelle encore que des liens sont établis entre les décisions post 11 septembre, la situation, complexe, au Moyen-Orient et l’OEI, que ces situations appellent à la réflexion et à la prise de recul pour tenter de comprendre les choses et ne pas répéter les mêmes erreurs en se vautrant dans le défoulement panurgique totalement vain mais politiquement hautement récupérable, pour toutes ces choses, j’en déduis qu’aux yeux de Valls et autres faucons de l’éditocratie, Je Suis Terroriste.

      (2) « Culture de l’excuse »   : les sociologues répondent à Valls - Libération
      http://www.liberation.fr/debats/2016/01/12/culture-de-l-excuse-les-sociologues-repondent-a-valls_1425855

      "le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. « Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille  ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser. » Au Sénat, le 26 novembre, il avait déjà porté la charge : « J’en ai assez de ceux qui cherchent en permanence des excuses et des explications culturelles ou sociologiques à ce qu’il s’est passé. » Et la veille, le 25 novembre, devant les députés   : « Aucune excuse ne doit être cherchée, aucune excuse sociale, sociologique et culturelle. »"

      Valls assimile toute tentative d’explication à une excuse du terrorisme, encore une démarche pleine de "bon sens", de "réalisme", de "pragmatisme", typique de ces êtres supérieurs que sont les orthodoxes ordo-libéraux, ces "bons gestionnaires" détenteurs du monopole de la raison, du sang-froid, de la capacité de prise de recul, du rationalisme, de l’esprit des Lumières etc. Bref des sages, là où tout le reste n’est que ramassis d’extrémistes enragés incapables de raisonner, des xénophobes névrosés avec la bave aux commissures ne rêvant que de vivre repliés sur eux-mêmes par rejet de toute ouverture sur le monde et par crainte de tout changement, des archaiques empêchant notre beau pays d’accomplir enfin "La" réforme nécessaire parce que cela va de soi etc. Pathétique chanson censée faire office de pensée et qui passe en boucle à longueur de "débats".

      –De mieux en mieux... Je commence à comprendre pourquoi ce type veut assimiler toute réflexion à de la complicité à l’égard du terrorisme.
      Manuel Valls veut prolonger l’état d’urgence « jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’EI » http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/22/manuel-valls-s-alarme-du-danger-que-fait-peser-sur-l-europe-la-crise-des-mig

      Etat d’urgence pendant 30 ans : qu’a dit Valls à la BBC ? - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-01/Etat-d-urgence-pendant-30-ans-qu-a-dit-Valls-a-la-BBC-id19642

      "Si l’article de la BBC était ambigu c’est peut-être parce que Valls l’était lui-même : « La guerre, c’est utiliser tous les moyens dans notre démocratie pour protéger les Français. Donc, c’est en effet l’état d’urgence. Nous allons voir si nous allons le prolonger. » "Jusqu’à quand ?" lui demande la journaliste, Lyse Doucet. « Le temps nécessaire. Nous ne pouvons pas vivre tout le temps avec l’état d’urgence. Mais tant que la menace est là, nous pouvons utiliser tous les moyens », répond le premier ministre. « Cela peut être pour toujours ? » relance Doucet. « Jusqu’à ce qu’on puisse, évidemment, en finir avec Daech », lance alors Valls. « Certains disent que c’est le combat d’une génération, 30 ans… » poursuit-elle. « Je le crois. Et il faut dire la vérité, pas seulement aux Français, mais à tous ceux qui sont concernés par le terrorisme. C’est une génération qui peut être concernée par cette guerre », conclut Valls."

      –A ce niveau, c’est du génie :
      Manuel Valls va devoir présenter ses excuses pour s’être expliqué chez Ruquier - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/manuel-valls-va-devoir-s-excuser-de-s-etre-explique-chez-ruquier

      Manuel Valls veut étendre la déchéance aux “délits les plus graves”
      http://www.les-crises.fr/manuel-valls-veut-etendre-la-decheance-aux-delits-les-plus-graves

      –2021 Après "Tafta cépalamondialisation"...
      Immigration illégale : Montebourg veut bloquer les transferts d’argent vers les pays refusant de rapatrier
      https://www.lci.fr/politique/video-presidentielle-immigration-illegale-arnaud-montebourg-veut-bloquer-les-tra

      Après les complices du terrorisme, l’islamo-gauchisme, l’alliannce avec l’extrême droite en Espagne, le 49.3, le lâchage de B.Hamon etc etc , il montre une fois de plus sa capacité à entrer dans le moule ayant le vent en poupe :
      Manuel Valls : "Il faut arrêter l’immigration"
      https://www.youtube.com/watch?v=_BmAg0tU9n0

    • Prison ferme pour 8 anciens salariés de Goodyear. Par AFP, Erwan Manac’h - Politis
      http://www.politis.fr/Prison-ferme-pour-8-anciens,33591.html

      « L’entreprise avait en revanche retiré sa plainte avant le procès du 24 novembre, en application de l’accord de fin de conflit signé avec les syndicats fin janvier 2014. Le maintien des poursuites est donc le fait du procureur de la République, ce qui démontre le caractère politique de l’affaire. »

      Démission de Taubira : le bilan, c’est maintenant ! - Blabla #19 - Osons Causer - Osons Causer
      http://osonscauser.com/demission-de-taubira-le-bilan-cest-maintenant

    • 2022

      Je vais mettre ça ici : « Emmerder les non-vaccinés » : Macron dit assumer « totalement » ses propos controversés
      https://www.leparisien.fr/politique/emmerder-les-non-vaccines-macron-dit-assumer-totalement-ses-propos-contro
      Il appuie son propos en citant deux soignantes lui ayant dit qu’elles pensent qu’il ne faudrait pas soigner les non vaccinés arrivant aux urgences. Bravo, une fous de plus, à ces "élites". Le pauvre est trop sensible pour ne pas y prêter une oreille pleine d’empathie.

      Et pour rester sur les échanges entre tarés portant l’étoile jaune et ceux de l’autre bord de ce magnifique nouveau clivage polluant :
      TRIBUNE. "Les non vaccinés doivent-ils assumer aussi leur libre choix de ne pas être réanimés ?"
      https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/tribune-et-si-les-non-vaccines-assumaient-aussi-leur-libre-choix-de-ne-pas-etr

      Emmanuel Macron : « Je veux emmerder les non-vaccinés », des propos qui passent mal
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/emmanuel-macron-je-veux-emmerder-les-non-vaccines-des-propos-qui-passen