#stress_hydrique

  • Visualisez la sécheresse historique qui frappe les #Pyrénées-Orientales depuis deux ans
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/12/visualisez-la-secheresse-historique-qui-frappe-les-pyrenees-orientales-depui

    (...) ce sont précisément ces dépressions méditerranéennes qui manquent à l’appel depuis le printemps 2022 et qui expliquent que le département ne connaisse quasiment plus d’épisodes humides notables.

    [...]

    Ainsi, le climat de Perpignan « se rapproche aujourd’hui de celui que connaissait Valence [Espagne] avant le réchauffement climatique », explique l’organisme. A savoir un climat « chaud et plus sec, semi-aride, avec des précipitations pouvant être tout de même violentes, notamment à l’automne ».

    #Aude #sécheresse #climat #Méditerranée #Désertification

    • Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : « Cette fois, c’est du brutal »
      Par Martine Valo (Pyrénées-Orientales, envoyée spéciale)
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/22/secheresse-persistante-dans-les-pyrenees-orientales-cette-fois-c-est-du-brut

      REPORTAGELe département subit depuis deux ans un manque d’eau structurel. La faible ressource contraint les agriculteurs à adapter leurs pratiques, et pourrait conduire à revoir l’aménagement du territoire.

      Daniel Aspe saisit la bouteille en plastique avec un goulot découpé et s’allonge sur le sol de la forêt. Le maire d’Escaro, dans les Pyrénées-Orientales, plonge l’objet usé dans le regard creusé en face de l’arrivée d’eau qui alimente son village, et chronomètre le temps qu’il faut pour recueillir 2 litres : quatorze secondes. Il se livre alors à un calcul qu’il connaît bien, multipliant les secondes par vingt-quatre heures : le débit s’avère encore un peu trop juste pour la consommation journalière des 80 habitants. « Bien que nous ne nous lavions pas pour économiser l’eau », déclare en plaisantant l’élu pour surmonter son inquiétude.

      En cette fin de journée d’avril, le soleil éclabousse d’or les flancs des montagnes. Quelques filaments de neige zèbrent les sommets, tandis que, plus bas, la végétation méditerranéenne fait de la résistance. De-ci, de-là se dressent des squelettes de genêts et des chênes verts, si coriaces et pourtant morts de soif. Avec la tramontane de ces derniers jours, le service départemental d’incendie et de secours a averti : le risque d’incendie est maximal.

      Car si le panorama saturé de lumière est magnifique, il demeure quasi immuable : depuis deux ans, les nuages ne font que passer subrepticement, sans s’arrêter, des hauts cantons jusqu’à la plaine du Roussillon. Le déficit de pluie atteint 60 % certains mois, et celui de neige 75 % en 2023. Les arrêtés préfectoraux restreignant les usages de l’eau se succèdent sans discontinuer depuis juin 2022.

      « On positive »

      Pour Escaro, le vrai problème se pose l’hiver, car, du 15 avril au 15 octobre, la commune reçoit de l’eau du canal de Nyer. Le reste du temps, l’ouvrage, privé, est destiné à produire de l’hydroélectricité. Le maire, un ingénieur à la retraite, n’est d’abord pas très enthousiaste à l’idée d’évoquer une fois encore les pénuries et les camions-citernes venus remplir son château d’eau une dizaine de fois cet hiver. Question d’image pour l’ancien village minier. Dès février, quatre autres communes des Pyrénées-Orientales étaient ravitaillées ainsi, tandis qu’une quarantaine d’autres sont surveillées de très près.

      Daniel Aspe prend finalement le temps de décrire ses actions de sensibilisation auprès de ses administrés, leurs efforts communs de sobriété et leur traque des fuites. Sous le château d’eau est installée une citerne souple – une de celles qu’utilisent les pays quasi désertiques – pour ne pas perdre la moindre goutte d’eau en cas de trop-plein. Elle sert à un couple de maraîchers et à quelques chevaux. « On positive », assure le maire.

      En aval, le château de Thorrent, flanqué de ses deux tours moyenâgeuses, est alimenté par une source depuis plus de mille ans. Vice-président du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et maire de Sahorre (400 habitants), Olivier Gravas (divers gauche), sa famille, et ses 170 brebis en dépendent. « Je suis l’un des rares bergers nés à Neuilly-sur-Seine [Hauts-de-Seine], se présente-t-il en riant. Et peut-être l’un des premiers réfugiés climatiques français si la source se tarit. » L’éleveur d’agneaux bio appréhende la saison d’estive qui approche : y aura-t-il de quoi nourrir et abreuver son troupeau sur les contreforts du Canigou ?

      Un territoire « avec beaucoup d’atouts »

      « Les brebis vont avoir vite fait le tour du propriétaire, soupire-t-il. Voilà bien trente ans que le réchauffement se fait sentir ici, mais cette fois, c’est du brutal, deux des sources de la rivière Rotja sont en train de faiblir. » Il plaide pour que le département devienne un territoire pilote dans le contexte climatique actuel. « Il a beaucoup d’atouts : des réserves naturelles, le massif du Canigou qui est labellisé “Grand site de France”, il produit à près de 40 % en bio, dans des petites exploitations diversifiées », explique Olivier Gravas. « Pourquoi ne pas y mettre quelques millions d’euros pour expérimenter des solutions, avant que la sécheresse ne rattrape l’Aude, l’Hérault… ? », propose ce maire, qui envisage de stocker de l’eau dans une ancienne galerie minière. Cet adhérent de la Confédération paysanne ne s’estime pas le plus mal loti.

      En descendant vers la plaine du Roussillon, dans de nombreuses communes, des panneaux rappellent la situation de crise, incitent à économiser la ressource ou indiquent les jours de tours d’eau pour les agriculteurs. Néanmoins, beaucoup d’entre eux répètent qu’ils se refusent à baisser les bras.

      A Estagel, Galdric Bareil produit les vins bio du Domaine Pons Gralet. « Je ne me plains pas. J’ai un confrère qui pense tout arrêter, confie-t-il. Moi, je m’interroge… On ne sait vraiment pas où on va. » Depuis plusieurs années, les exploitants des environs se sont mis à irriguer leurs vignes. « Pour moi, c’est une aberration, affirme le viticulteur de 31 ans. Ce sont ces parcelles qui ont le plus souffert l’été 2023 lorsque l’arrêté préfectoral a imposé de cesser le goutte-à-goutte. » Et de poursuivre : « C’est plutôt facile de faire du vin bio dans les Pyrénées-Orientales : il y a beaucoup de soleil, peu d’humidité, et donc peu de plantes concurrentes entre les pieds des ceps, peu de champignons, de maladies. » Alors il veut y croire encore. Que planter d’autre de toute façon ? Même les olives – une culture traditionnelle qui fait son retour ici – demandent plus d’eau que le raisin. Galdric Bareil vient cependant d’arracher une de ses vignes qui datait de 1948. « La sécheresse a accéléré sa fin », glisse-t-il.

      Non loin de là, le lit du Verdouble, totalement à sec, est envahi par la végétation. Il se jette habituellement dans l’Agly, l’un des trois petits fleuves côtiers du département, qui ne parvient plus à couler jusqu’à la mer : faute de débit, il s’infiltre en chemin dans le sol karstique. Le niveau des trois grandes retenues a beaucoup baissé. Fin mars, à la sortie des mois de recharge donc, celle de Vinça plafonnait à 12 millions de mètres cubes alors qu’elle peut en contenir 24,5 ; celle de Villeneuve-de-la-Raho était à 7,9 millions mètres cubes au lieu de 17,5. Pire encore, à l’Agly, il était indiqué un remplissage de 10,8 mètres cubes sur les 27,5 possibles, plus rien n’en sort pour alimenter les canaux d’irrigation.

      « C’est devenu un cimetière »

      Du côté de Rivesaltes et d’Espira-de-l’Agly, la sécheresse est donc à son comble. Denis Basserie regarde avec tristesse les branches brunies et recroquevillées de ses abricotiers, dont la majorité est grillée. « C’était un verger jeune, magnifique, soupire-t-il. C’est devenu un cimetière, comme si vous cultiviez des statues ! Je n’ai pas encore eu le courage de les arracher. » Il estime avoir perdu entre 10 et 12 hectares de ses cultures de vignes et de fruits. Lui qui a des responsabilités dans les instances agricoles – notamment d’aménagement foncier – et à la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles s’inquiète pour ceux qui s’apprêtent à prendre leur retraite et dont les terres perdent de la valeur.

      « J’ai investi pour commencer une irrigation de résilience mais, depuis l’été, on est passé de très peu à rien. Pourtant, je continue à payer 15 000 euros de redevance d’eau », témoigne l’exploitant de 43 ans. Denis Basserie en veut à l’Etat qui ne mesurerait pas, selon lui, la gravité de la situation dans la vallée de l’Agly, et dénonce les assurances qui ne prennent en compte que la perte des récoltes, pas celle des arbres et des vignes mortes. Selon sa propre estimation, 9 000 hectares de cultures risqueraient d’être arrachés.

      Depuis des siècles, les agriculteurs d’ici ont pensé pouvoir compter sur les ressources des Pyrénées que 3 000 kilomètres de canaux conduisent dans l’est du territoire. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils avaient refusé, en 2011, l’arrivée d’Aqua Domitia – un gros tuyau qui délivre de l’eau du Rhône jusque dans l’Aude. Aujourd’hui, ils demandent l’extension de cet ouvrage.

      Jean Bertrand, chargé de l’eau à la chambre d’agriculture, organise une visite de la tête du canal de la Plaine de la Lentilla où est aménagée une prise d’eau – une « rasclose » –, en compagnie de quelques membres de l’Association syndicale autorisée (ASA) locale. L’occasion d’expliquer à quel point le travail des 200 ASA du département – des établissements publics chargés de gérer la ressource et de se la répartir – est exemplaire. Et de tirer à boulets rouges sur les militants écologistes qui défendent le maintien d’une vie aquatique. « C’est ici, à la source, que nous sommes sanctionnés par la justice à cause du fameux débit réservé que les écolos ont mis en place », dit M. Bertrand. N’est-ce pas plutôt la loi qu’ils ont fait appliquer ? « Peut-être, mais avant on coupait la rivière en cas de besoin. » Et les poissons ? « Ils se réfugiaient dans les cavités », rétorque Henri Vidal, président de l’ASA. A l’échelle de la région Occitanie, l’association France Nature Environnement préfère ne plus s’exprimer publiquement sur les rivières des Pyrénées-Orientales. La situation est devenue trop tendue.

      Henri Vidal rapporte que son organisation est passée de 600 à 1 500 adhérents en quelques années, au fur et à mesure que poussaient des lotissements bâtis sur les anciennes terres agricoles. Dans les villages, certains de ces nouveaux habitants viennent réclamer de quoi arroser leur potager. « Comme s’il suffisait de payer sa redevance pour qu’il pleuve ! », s’exclame Thierry Pujol, le secrétaire de l’ASA.

      Des stations de ski qui continuent de faire fonctionner leurs canons à neige jusqu’aux rivages de la Méditerranée où l’eau salée a commencé à pénétrer par endroits… les Pyrénées-Orientales ont un sacré défi à relever. « Nous étions un département béni des dieux, maintenant, nous travaillons avec les services de l’Etat à éviter toute guerre de l’eau, résume Nicolas Garcia, maire communiste d’Elne et président du syndicat mixte des nappes de la plaine du Roussillon, tout en vantant la sobriété et la désimperméabilisation des sols. Nous avons dix ans pour changer de logiciel socio-économique. »

      « Dépasser le déni »

      Le président de Perpignan Méditerranée Métropole, Robert Vila (qui vient de quitter Les Républicains) ne partage pas ce point de vue. « Le changement climatique ? Il faut rester prudent. Nous avons tous en tête qu’à l’avenir on reviendra à une situation hydrique plus favorable, normale, relativise l’élu, qui est aussi maire de Saint-Estève et président de la commission locale de l’eau. Moi j’ai demandé aux clubs sportifs de ma commune de réduire leurs activités, comme ça, on met en sommeil les douches, l’entretien des locaux. » Pour M. Vila, il sera sûrement possible de puiser la ressource ailleurs, dans le massif des Corbières notamment. Et parler de la sécheresse dans les médias oblige ensuite à financer des campagnes de publicité pour rassurer les touristes. Il ne faudrait pas affaiblir le premier secteur économique du département.

      « Collectivement, les élus doivent dépasser le déni, admettre que la solution passe par une mutation de notre modèle », estime pour sa part l’écologiste Agnès Langevine, vice-présidente du conseil régional. Elle s’oppose au dossier emblématique du golf de Villeneuve-de-la-Raho, un projet vieux de vingt ans dont les premiers travaux ont démarré à l’automne 2023. Et d’autres existent, qui semblent aussi anachroniques. Ainsi dans l’ancien Mas Delfau, dans le sud de #Perpignan, la mairie a annoncé la réalisation sur 18 hectares de bureaux, de logements, avec des plans d’eau au milieu, agrémentés… d’un téléski nautique.

      Philippe Poisse, militant d’Alternatiba, un mouvement de mobilisation sur le dérèglement climatique, en recense d’autres, notamment « une sorte de Puy du Fou sur le thème du cinéma ». De son côté, Valentine Lescot, du collectif d’associations Vuire, dénonce l’excès de zones commerciales, de lotissements, de friches, de résidences touristiques. « Beaucoup de retraités veulent venir s’installer, ce qui entraîne spéculation foncière et “court-termisme”, analyse-t-elle. Même si elle a des conséquences malheureuses, la sécheresse nous aide à faire réfléchir le public à l’aménagement du territoire. »

      A Escaro, Daniel Aspe organise un café citoyen le 24 avril. Il a convié trois chercheurs, signataires, comme 89 autres membres de l’université de Perpignan, d’une tribune publiée dans la presse locale plaidant « pour un territoire habitable et résilient », malgré un #stress_hydrique qui pourrait devenir la norme.

      #Pyrénées-Orientales #climato_sceptiques

  • Aqueduct | Using cutting-edge data to identify and evaluate water risks around the world
    https://www.wri.org/aqueduct?uniqueIdentifier=3DDB6081-677E-4357-A5C7-870C3EE3CB2A

    https://www.wri.org/applications/aqueduct/water-risk-atlas/#/?advanced=false&basemap=hydro&indicator=w_awr_def_tot_cat&lat=30&lng=-80&mapMod

    L’humanité souffre de plus en plus du manque d’eau. C’est ce qui ressort des travaux du #World_Resources_Institute (#WRI), qui vient de mettre à jour son #Atlas des risques liés à l’eau, nommé Aqueduct. Selon les nouvelles données du think tank américain, 25 pays sont actuellement exposés à un #stress_hydrique extrêmement élevé, soit le niveau le plus haut. Le stress hydrique correspond à une situation dans laquelle la demande en eau dépasse les #ressources disponibles. Le WRI classe un pays en risque extrêmement haut lorsque celui-ci utilise 80 % de tout l’or bleu dont il dispose, ce qui peut mener à des pénuries. Les pays dans ce cas abritent au total un quart de la population mondiale, soit 2 milliards de personnes, selon le think tank. « Le monde est confronté à une #crise_de_l’eau sans précédent, exacerbée par le changement climatique », alerte le WRI. Un avertissement d’actualité alors que plusieurs pays, dont la France, souffrent d’une canicule intense, qui aggrave la sécheresse. Si l’Hexagone n’est pas pour l’heure identifié par le WRI comme faisant partie des zones du monde les plus durement frappées, « plus de 86 communes » en connaissent un avant-goût et subissent actuellement des difficultés d’approvisionnement en eau potable, indiquait vendredi 18 août la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry. Laquelle doit se rendre lundi dans l’Ain avec son collègue Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, pour présenter « la liste des quinze sites industriels pour lesquels les efforts en consommation d’eau sont les plus facilement réalisables dans un objectif de sobriété hydrique ». Histoire, peut-être, de ne pas suivre le chemin de la Belgique. Car notre voisin figure de façon surprenante parmi les huit pays, dont trois de l’Union européenne (avec Chypre et la Grèce), qui ont intégré le triste club de ceux classés en risque extrêmement haut par le WRI depuis la précédente version d’Aqueduct en 2019. « La demande industrielle, qui représente près de 90 % de tous les besoins en eau en Belgique, en est la principale cause », précise Samantha Kuzma, responsable des données d’Aqueduct. […]

    Un manque d’eau plus ponctuel, au moins un mois par an, concerne environ 4 milliards de personnes dans le monde actuellement. D’ici 2050, ce chiffre pourrait se rapprocher de 6 milliards, avertit le WRI. […]

    (Libération)

  • Des #températures dépassant la #limite_génétique de toutes les espèces méditerranéennes sont prévues dans le sud de l’Europe dès mardi :

    ➡️ 40 à 44°C en #Italie (jusqu’à 45-47+°C en Sardaigne et Sicile)
    ➡️ 40 à 45°C en #Espagne
    ➡️ 40 à 42°C en #France


    Conséquences agricoles :
    ➡️la floraison des légumes « maraîchage » risque d’être fortement perturbée (brulures et pertes de fleurs).
    ➡️l’#olivier risque de voir une partie de ses fruits se dessécher.
    ➡️des brûlures peuvent concerner la #vigne (voire un dessèchement de grappe) dans le cas où la canicule dure plusieurs jours.
    ➡️souffrance extrême des animaux d’élevage.
    L’Italie est le pays qui sera le plus concerné par ses conséquences agricoles. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici d’un #stress_thermique. Il ne peut pas être entièrement résolu par l’irrigation (#stress_hydrique).
    Voici un énième exemple des conséquences du changement climatique.

    https://twitter.com/SergeZaka/status/1680522007585214464

    #canicule #agriculture #cartographie #visualisation

  • A Quarter of Humanity Faces Looming Water Crises - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2019/08/06/climate/world-water-stress.html

    From India to Iran to Botswana, 17 countries around the world are currently under extremely high water stress, meaning they are using almost all the water they have, according to new World Resources Institute data published Tuesday.

    Many are arid countries to begin with; some are squandering what water they have. Several are relying too heavily on groundwater, which instead they should be replenishing and saving for times of drought.

    #eau #stress_hydrique #climat #cartographie #visualisation

  • Aboriginal voices are missing from the Murray-Darling Basin crisis
    https://theconversation.com/aboriginal-voices-are-missing-from-the-murray-darling-basin-crisis-

    In the current crisis in the Darling River and Menindee Lakes, the focus should be on the Barkandji people of western New South Wales. In 2015, the native title rights for 128,000 square kilometres of Barkandji land were recognised after an 18-year legal case. This legal recognition represented a significant outcome for the Barkandji People because water – and specifically the Darling River or Barka – is central to their existence.

    Under the NSW Water Management Act, Native Title rights are defined as Basic Landholder Rights. However, the Barwon-Darling Water Sharing Plan provides a zero allocation for Native Title. The Barkandji confront ongoing struggles to have their common law rights recognised and accommodated by Australian water governance regimes.

    The failure to involve them directly in talks convened by the Murray Darling Basin Authority and Basin States, and their exclusion from the independent panels, are further examples of these struggles.

    Over the past two decades, Aboriginal people have been lobbying for an environmental, social, economic and cultural share in the water market, but with little success.

    #eau #stress_hydrique #Australie #aborigènes #invisibilité

  • Agricultural Exposure to Water Stress | Resource Watch
    https://resourcewatch.org/data/explore/ed521429-58b4-4c55-9bbe-4f4bfd2fcb1f

    This map of baseline water stress in major crop producing areas was created by WRI’s Aqueduct program as part of the Water Risk Atlas, an online mapping tool that displays various aspects of water-related risks. The map displays the major crop producing areas for 13 major commodity crops (cocoa, coffee, cotton, maize, oats, oil palm, oranges, canola, rice, rubber, soybeans, sugarcane, and wheat) and 9 crop groups (cereals, fiber crops, fodder crops, fruits, oil crops, legumes, roots and tubers, sugar crops, and tree nuts), and the levels of water stress (low, low to medium, medium to high, high, and extremely high) experienced in these major crop-producing areas. Baseline water stress refers to the annual water withdrawals (municipal, industrial, and agricultural) expressed as a percentage of the total annual available flow. Higher values indicate more competition among users. Arid areas with low water use are shown in gray but scored as high stress when calculating aggregated scores. Baseline water stress is calculated by dividing water withdrawals (2010) by mean available blue water (1950-2008). Areas with available blue water and water withdrawal less than 0.03 and 0.012/m2 respectively are coded as “arid and low water use." Crop production in each category is computed by overlaying gridded crop production data, which was pulled from 2 articles in Global Biogeochemical Cycle (2008), “Farming the Planet: 1. Geographic Distribution of Global Agricultural Lands in the Year 2000” and “Farming the Planet: 2. Geographic Distribution of Crop Areas, Yields, Physiological Types, and Net Primary Production in the Year 2000.” The authors of these studies identified croplands and crop production using a high-resolution satellite-derived land cover data set and agricultural inventory data to derive a global map of croplands. Resource Watch shows only a subset of the data set. For access to the full data set and additional information, see the Learn More link.

    #eau #stress_hydrique #agriculture #cartographie

  • Border water is the biggest climate change issue no one’s talking about — Quartz
    https://qz.com/1353831/in-a-warming-world-the-fight-for-water-can-push-nations-apart-or-bring-them-toge

    In a warming world, the fight for water can push nations apart—or bring them together

    Regardé rapidement #eau #stress_hydrique #climat #carto

  • L’Inde menacée par l’épuisement de ses nappes phréatiques
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/05/07/l-inde-menacee-par-l-epuisement-de-ses-nappes-phreatiques_5295240_3244.html

    « Des gens meurent et pourtant vous n’avez pas l’air de vous en inquiéter », ont récemment lancé les juges de la Cour suprême aux représentants des Etats de l’Haryana et de Delhi, qui se disputent le partage du débit du fleuve #Yamuna, leur enjoignant de s’entendre pour éviter les émeutes. La rareté de la ressource est à l’origine d’un nombre croissant de #conflits : #émeutes meurtrières à Delhi en 2016, tension diplomatique avec les voisins chinois ou pakistanais, marche de dizaines de milliers d’agriculteurs sur Bombay en mars. Le Forum for Policy Dialogue on Water Conflicts in India en a dénombré au moins 350 dans tout le pays.

    Elle exacerbe également les tensions entre agriculteurs et industriels, entre populations rurales et urbaines ou même entre basses castes et propriétaires terriens. Dès 2016, un rapport commandé par le gouvernement sur la réforme de la politique de l’#eau avait mis en garde contre une catastrophe à venir. « Les conflits entre les différents usages de l’eau et leurs consommateurs augmentent de jour en jour, alertaient les auteurs. Si la demande continue au même rythme, alors la moitié de la demande en eau ne sera pas satisfaite d’ici à 2030. »

    L’origine de cette crise est pourtant parfaitement identifiée : l’épuisement des #nappes_phréatiques.

    #Inde #stress_hydrique #paywall

  • Water Stress Poses Greatest Threat to MENA Region | Inter Press Service
    http://www.ipsnews.net/2018/03/water-stress-poses-greatest-threat-mena-region

    This year, World Water Day, celebrated annually on 22 March, is themed “Nature for Water”, examining nature-based solutions (NBS) to the world’s water problems.

    The campaign – “The Answer is in Nature” – promotes a sustainable way to normalize the cycle of water, reduce harms of climate change and improve human health through planting trees to replenish forests, reconnecting rivers to floodplains, and restoring wetlands.

    An estimated 2.1 billion people have no access to drinkable water because of the polluted ecosystems affecting quantity and quality of water available for human consumption. At the same time, the number of individuals living in the water-scarce areas equals 1.9 billion and may reach 3 billion by 2050, while about 1.8 billion people drink water coming from an unimproved source which puts them at risk of water-borne diseases. All of these negatively influence human health, education and livelihoods.

    The most water-scarce region in the world is the Middle East and North Africa (MENA) where more than 60% of the population has little or no access to drinkable water and over 70% of the region’s GDP is exposed to high or very high water stress.

    #sécheresse #stress_hydrique #eau #Moyen-Orient #Afrique #climat

  • Environnement : l’eau se raréfie dans plusieurs régions du monde | National Geographic
    http://www.nationalgeographic.fr/environnement/2018/02/environnement-leau-se-rarefie-dans-plusieurs-regions-du-monde
    http://www.nationalgeographic.fr/sites/france/files/styles/desktop/public/camp-in-Kenya_UNHCR.png?itok=WBQ24TKy

    Si la crise de l’eau était déjà un phénomène inquiétant, l’évolution de la répartition de la population mondiale ne fait que l’aggraver. Dans les villes en pleine explosion démographique, et elles sont nombreuses, la rupture en approvisionnement est proche. Actuellement, 54 % de la population mondiale vit en ville et ce chiffre devrait augmenter de 60 % à 92 % d’ici 2100. Mais les structures d’assainissement et de distribution de l’eau ne suivent pas le rythme de ce développement.

    « Ce ne sont pas les #mégapoles mais les villes de taille moyenne qui vont avoir le plus de difficultés, car elles manquent de capacités techniques, mais aussi d’experts à l’esprit ouvert pour réfléchir autrement aux défis posés par une augmentation rapide de leur population » estime Richard Connor, coordinateur des rapports de référence réalisés par le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (ONU-Eau).

    L’augmentation de la population urbaine induit l’augmentation de la production agricole en zone rurale à destination des grandes villes. L’utilisation de l’eau dans un cadre agricole représente pourtant déjà 70 % de l’exploitation des #ressources_hydriques. Les experts estiment que la demande en #eau pour les #villes aura augmenté d’environ 80 % à l’horizon 2050, car la demande sera supérieure au volume disponible en surface.

    #stress_hydrique #urbanisation #démographie

  • From Cape Town to Kabul : taps run dry in crisis cities
    http://news.trust.org/item/20180131175029-qezh7

    Drought-stricken Cape Town could run out of water as soon as April, but South Africa is not alone in its struggle as ever more world cities battle acute water shortages.

    Water scarcity already affects more than 40 percent of the world’s population and is expected to rise due to global warming, with one in four people projected to face chronic or recurring shortages by 2050, according to the United Nations.

    Already hosting more than half the world’s people, cities are at the forefront of the problem, as population growth increases pressure on reserves, which are already stretched by too little rain and too much waste.

    #eau #ville #sécheresse #stress_hydrique

  • What Does Water Have to Do with National Security? | World Resources Institute
    http://www.wri.org/blog/2017/02/what-does-water-have-do-national-security

    When thinking of national security issues, rivers, lakes and glaciers are not usually what come to mind. But water stress is, in fact, an often-overlooked and increasing threat to national security for many countries.

    Water security is an important issue driving state stability and safety in many regions of the world. The direct and indirect effects of water stress—such as migration, food shortages and general destabilization—transcend national boundaries. As water stress increases in the coming years, prioritization of water resources in domestic and global security policies will become even more essential.


    #eau #stress_hydrique #conflits #cartographie

  • Indian traders boycott Coca-Cola for ’straining water resources’ | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2017/mar/01/indian-traders-boycott-coca-cola-for-straining-water-resources

    More than a million traders in India are boycotting fizzy drinks including #Coca-Cola and #Pepsi after claims from from two Indian trade associations that foreign firms are exploiting the country’s water resources.

    Traders in the south Indian state of Tamil Nadu, which has a population bigger than the UK, will replace big brands with locally produced soft drinks.

    “These foreign companies are using up scarce water resources of the state,” said K Mohan, secretary of the Vanigar Sangam, one of the associations supporting the boycott.

    Concerns about excessive water usage by companies such as Coca-Cola and PepsiCo were heightened after low rainfall during the last monsoon.

    In January, Tamil Nadu’s interim chief minister O Panneerselvam declared the state “drought-hit” and asked the central government for funds to help farmers.

    Vikram Raja, president of the Vanigar Sangam trade association, said: “[Foreign companies] are exploiting the state’s water bodies to manufacture aerated drinks while farmers were facing severe drought.”

    Total soutien, je boycotte cette merde depuis plus de 10 ans #eau #stress_hydrique #agriculture #alimentation #Inde

  • Four billion people face severe water scarcity, new research finds | Environment | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2016/feb/12/four-billion-people-face-severe-water-scarcity-new-research-finds

    At least two-thirds of the global population, over 4 billion people, live with severe water scarcity for at least one month every year, according to a major new analysis.

    The revelation shows water shortages, one of the most dangerous challenges the world faces, is far worse previously than thought.

    The new research also reveals that 500m people live in places where water consumption is double the amount replenished by rain for the entire year, leaving them extremely vulnerable as underground aquifers run down.

    Many of those living with fragile water resources are in India and China, but other regions highlighted are the central and western US, Australia and even the city of London.

    #eau #stress_hydrique #cartographie

  • Le Moyen-Orient menacé de pénurie d’eau dans le prochain quart de siècle
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/28/le-moyen-orient-menace-de-penurie-d-eau-dans-le-prochain-quart-de-siecle_473

    Sur les trente-trois pays les plus menacés par le manque d’eau à l’horizon 2040, quatorze sont situés au Moyen-Orient, ce qui risque d’aggraver l’instabilité de cette région. C’est ce que fait apparaître une étude du World Resources Institute (WRI), un centre de recherche américain sur les questions environnementales.

    Les experts ont combiné modèles climatiques (températures et précipitations) et scénarios de développement socio-économique (croissance démographique, urbanisation, émergence de classes moyennes…). Ils ont ainsi établi le classement des pays de la planète les plus vulnérables, au cours des vingt-cinq prochaines années, au « stress hydrique », celui-ci étant défini par une disponibilité en eau inférieure à 1 700 m3 par an et par habitant.

    En regard des conflits qui déchirent le Moyen-Orient, la question de l’eau peut sembler « secondaire », ajoutent-ils. Mais, observent les auteurs, la sécheresse inédite qui a frappé la Syrie entre 2006 et 2010, conjuguée à la « mauvaise gestion chronique » des nappes phréatiques, a « forcé 1,5 million de personnes, principalement des paysans et des éleveurs, à quitter leurs terres et à migrer vers les zones urbaines ». Ce qui a « amplifié la déstabilisation générale de la Syrie » et « probablement contribué aux troubles qui ont alimenté la guerre civile ».

    #eau #stress_hydrique