• Homme au couteau tué dans le Val-d’Oise : deux agents de la sûreté ferroviaire mis en examen pour « meurtre »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/02/homme-au-couteau-tue-dans-le-val-d-oise-deux-agents-de-la-surete-ferroviaire

    Les deux agents de la Suge ont fait usage de leurs armes pour abattre un homme qui avait menacé avec son couteau des voyageurs dans la gare, avant de s’en prendre à un groupe d’enfants sans faire de blessé.

    [...] Ce chef d’accusation est plus lourd que celui requis par le parquet, qui avait demandé que les faits soient qualifiés en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

    [...] Dans des communiqués distincts, les syndicats FO et UNSA Ferroviaire ont apporté le lendemain des faits leur « soutien plein et entier » aux agents impliqués, saluant leur « professionnalisme ». La fédération CGT des cheminots a déclaré vendredi que les agents avaient agi « dans le cadre de leurs prérogatives et des dispositions prévues par la loi » et qu’ils font souvent face à des situations « difficiles ».

    Armement actuel
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sûreté_ferroviaire#Moyens_matériels

    revolver Ruger SP 101 en .38 Spécial (ancienne arme de la police nationale en dotation à la Suge depuis 1989) ;

    pistolet Beretta 85 FS 7,65 mm (arme utilisée par un seul agent du service) ;

    pistolet Sig Sauer P320 Compact en 9 mm à munitions expansives 83 ;

    pistolet Sig Sauer P365 en 9mm à munitions expansives84 ;

    bâton de protection à poignée latérale, tonfa (en dotation depuis 2000) ;

    bâton de protection télescopique (en dotation depuis 2013) ;

    bombe lacrymogène 300 ml ;

    videuse lacrymogène (dite dispersante) ;

    gilet de protection (gilet pare-balles)85.

    l’habituelle défense : "il y a du danger donc on a raison"

    #Suge #SNCF 5 #tonfa dans l’équipe mais pas pour ça...

  • La France devra verser 6,5 M d’euros à un homme handicapé après une arrestation - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2018/05/31/la-france-devra-verser-65-m-d-euros-a-un-homme-handicape-apres-une-arrest

    La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la France à verser 6,5 millions d’euros à un homme, devenu lourdement handicapé après son interpellation par des agents SNCF et des policiers en 2004, a-t-on appris jeudi auprès de la CEDH.

    Rendu le 15 février et devenu définitif le 15 mai, l’arrêt de la Cour, dévoilé par Le Parisien jeudi, a conclu que le réquérant, Abdelkader Ghedir, avait subi des mauvais traitements lors de son interpellation dans une gare en Seine-et-Marne il y a 14 ans.

    L’homme, âgé aujourd’hui de 35 ans, avait été arrêté le 30 novembre 2004 en gare #RER de Mitry-Mory par des agents de sécurité de la SNCF, qui l’avaient ensuite remis à la police. Ils le soupçonnaient de faire partie d’un groupe de lanceurs de cailloux sur un train dans une gare du réseau RER, repérés précédemment.

    Après les mauvais traitements subis lors de son interpellation, M. Ghedir était tombé dans un coma profond pendant plusieurs semaines. Depuis les faits, il vit confiné dans un fauteuil, avec une incapacité partielle permanente (IPP) estimée à 85%.

    Ses avocats avaient contesté l’interpellation de leur client et les conditions de celle-ci, affirmant que M. Ghedir n’avait rien à voir avec les faits reprochés.

    Après enquête, l’affaire s’était soldée par un non-lieu prononcé par le juge d’instruction du tribunal de Meaux. La décision avait été confirmée par la cour d’appel de Paris et en 2011 par la Cour de cassation.

    En 2012, Abdelkader Ghedir avait saisi la CEDH, estimant notamment que la justice n’avait pas admis le lien entre les coups portés et son état de santé actuel. La Cour de Strasbourg, dans un premier arrêt en 2015, avait noté que « des éléments contradictoires et troublants » avaient été rassemblés dans cette affaire.

    Ces contradictions concernaient « notamment la violence dont Abdelkader Ghedir aurait ou non fait preuve lors de l’arrestation et celle dont il aurait été victime, ainsi que des variations dans les déclarations de certains fonctionnaires de police ».

    Alors que les agents de la Sûreté ferroviaire avaient affirmé avoir procédé à « une interpellation modèle (...), les fonctionnaires de police y ayant assisté la qualifièrent de +musclée+ », selon les juges de Strasbourg.

    En outre, certains policiers avaient raconté avoir vu un agent de la Surveillance générale (Suge, la police ferroviaire de la SNCF) « donner un coup de genou au visage à Abdelkader #Ghedir, alors qu’il était maintenu au sol », selon le rappel des faits par la #CEDH.

    L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme, devenu définitif, ne peut plus être contesté par la France qui devra verser 6,5 millions d’euros au requérant, au titre du préjudice matériel et moral dans cette affaire.
    AFP

    Donc il faut aller jusqu’à la CEDH pour avoir gain de cause dans ce genre d’affaire ? Et ça prend 14 ans pour épuiser les recours ! C’est ça qu’on appelle la justice ? Honte aux juges français !

    #violences_policières #Suge #racisme

  • Retour sur la répression policière engagée à Saint-Denis, le 7 mars 2017, suite au #blocus du lycée #Suger. Avec les interventions des élèves de l’établissement. Un #documentaire de DOC du réel (@du_doc), 30 minutes.
    https://youtu.be/BY4Qn8TBcTs

    Théo, Adama, on oublie pas

    https://seenthis.net/messages/576210

    une autre G-à-V en nombre
    https://twitter.com/p4bl0/status/840535643100987392

    Hier un ami prof dans un lycée parisien du 18ème arrondissement m’a raconté comment s’est passé une journée de blocus de son lycée.

    #police #PS #Lycéens #flashball

  • [Terrorisme d’Etat] : cette nuit, 168 perquisitions administratives et 104 assignations à résidence
    http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1297

    Attentats : 23 interpellations, 104 assignations à résidence, 168 perquisitions Libération — 16 novembre 2015 à 10:05 Des opérations anti-terroristes ont été menées cette nuit dans 19 départements en France après les attentats de Paris et Saint-Denis. Elles ont conduit à des interpellations et à la saisie (...) — Propagande policière

    • Toujours dans le cadre de l’#état_d’urgence en vigueur depuis vendredi soir, le ministre a déjà prononcé au cours des dernières 48 heures « 104 assignations à résidence » à l’encontre « d’individus qui font l’objet d’une attention particulière de nos services », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.

      Cette opération antiterroriste concernait des dossiers « pas encore judiciarisés », à mi-chemin entre délinquance de droit commun et radicalisme, a-t-on précisé de même source. Elle n’avait pas de lien direct avec l’enquête sur les attentats de Paris.

      Vers un durcissement de la loi sur la sûreté ferroviaire

      Pas encore discutée, la proposition de #loi_sur_la_sûreté_ferroviaire, qui prévoit notamment un renforcement des pouvoirs de la #police_ferroviaire, va faire l’objet de plusieurs aménagements. Contacté hier, son rapporteur, le député de la Gironde Gilles Savary (PS), souhaite, compte tenu des attentats de vendredi soir, accentuer les mesures de sûreté contenues dans son texte déposé au début du mois d’octobre et qui doit être débattu à partir du 25 novembre.

      Plus de contrôles des personnels des entreprises de #transport. « Je vais essayer d’introduire le motif d’exclusion, c’est-à-dire la possibilité pour une entreprise de sortir un salarié d’un poste ou même de la société, parce qu’il aurait un comportement dangereux, annonce le député. Ce peut être pour des liens avec des personnes soupçonnées de terrorisme ou même un salarié qui aurait un comportement suicidaire. Cela permettrait, par exemple, d’éviter des drames comme le crash de l’avion de la Germanwings. »

      Homogénéiser le pouvoir des agents de sûreté. Gilles Savary le reconnaît, le texte actuel est essentiellement construit pour renforcer les pouvoirs des agents de la #Suge (Surveillance générale) de la SNCF et ceux du #GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux) de la RATP. Bref, pour la région parisienne. Ces nouveaux pouvoirs permettront notamment de #fouiller_les_sacs_des_voyageurs. « Je souhaiterais qu’ils soient étendus aux agents des transports de province », explique le député. Mais de là à armer ces agents, comme ceux de la compagnie ferroviaire et du métro parisien, le parlementaire préfère rester évasif.

      Faciliter les #relevés_d’identité par les contrôleurs. « Aujourd’hui, le contrôleur ne peut vérifier l’identité d’un contrevenant que s’il ne paye pas l’amende sur place, note Gilles Savary. Je souhaiterais qu’il puisse le faire même quand il paye. Cela permettrait de constituer une base de données. »

  • L’embarras de la #SNCF après des actes racistes parmi ses agents
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/24/l-embarras-de-la-sncf-apres-des-actes-racistes-parmi-ses-agents_4353862_3224

    Plus particulièrement au sein d’une antenne de la sécurité ferroviaire appelée à la SNCF « sûreté générale » – ou #SUGE. (…) L’un de ces actes est un SMS envoyé par un agent à plusieurs de ses collègues de la SUGE. Un texto qui parodiait une publicité Citroën en se félicitant de la mort de plusieurs Arabes dans des accidents de la route. « Vous n’imaginez pas tout ce que Citroën peut faire pour vous », disait le SMS. L’autre dérapage a consisté en la diffusion de musique d’un groupe néonazi au sein même du bureau de la gare.

    #paywall

    … le #racisme est lié au fonctionnement d’un Etat qui est obligé de se servir de la race, de l’élimination des races et de la purification de la race, pour exercer son pouvoir souverain. La juxtaposition, ou plutôt le fonctionnement d’un Etat, à travers le #bio-pouvoir, du vieux pouvoir souverain du droit de mort implique le fonctionnement, la mise en place et l’activation du racisme. »
    (Michel #Foucault, « Il faut défendre la société »)

    http://seenthis.net/messages/195477