• L’Assemblée adopte l’activation à distance des appareils électroniques
    https://www.laquadrature.net/2023/07/25/lassemblee-adopte-lactivation-a-distance-des-appareils-electroniques

    La semaine dernière, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice pour les années 2023-2027. Parmi de multiples dispositions, ce texte prévoit l’introduction dans le…

    #Surveillance

    • Quelque chose que je ne vois jamais explicité : est-ce que les flics français ont déjà des outils pour faire ça systématiquement ? Si oui, lesquels ?

      Est-ce que je dois comprendre qu’on est en train de légaliser Pegasus ? (Oui mais tu vois, il y a le bon Pegasus, et il y a le mauvais Pegasus, c’est pas pareil.)

    • @arno , juste histoire de donner mon avis non-informé : on est en fRance, Pegasus sucks, on a certainement nos propres outils bien propres à nous, depuis quelques temps déjà, on vient juste d’en légaliser l’utilisation par la police :-) Prends Qosmos...

    • De mémoire c’était le processus aux US aussi non ? C’est-à-dire que
      1) les outils techniques existent déjà depuis longtemps pour le faire, et sont réellement utilisés
      2) ya des scandales genre Snowden etc
      3) en réponse à ces scandales et ces inquiétudes de la population, les États (US en premier lieu puis les autres) écrivent des lois pour… autoriser légalement ce qu’ils faisaient en cachette avant
      4) fin de l’histoire maintenant c’est dans les clous

  • Khrys’presso du lundi 24 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/24/khryspresso-du-lundi-24-juillet-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • Migrations : l’Union européenne, droit dans le mur

    La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses #frontières_extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.

    Le 14 juin dernier, le naufrage d’un bateau entraînait la noyade de centaines de personnes exilées. Quelques jours auparavant, le 8 juin, les États membres de l’Union européenne s’enorgueillissaient d’avoir trouvé un accord sur deux règlements essentiels du « Pacte européen pour l’asile et la migration », qui multipliera les procédures d’asile express dans des centres de détention aux frontières de l’Europe, faisant craindre aux ONG une nouvelle érosion du droit d’asile.

    Dans ce contexte délétère, un groupe d’une douzaine d’États membres, surtout d’Europe de l’Est, réclame que l’Union européenne reconnaisse leur rôle de « protecteurs » des frontières de l’Union en autorisant le financement européen de murs, #clôtures et #barbelés pour contenir le « flux migratoire ». Le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, avait même estimé que son pays était en première ligne face à « l’invasion de migrants ».

    Officiellement, la Commission européenne se refuse toujours à financer les multiples projets de clôtures anti-migrants qui s’érigent le long des frontières extérieures de l’UE. « Nous avons un principe bien établi : nous ne finançons pas de murs ni de barbelés. Et je pense que cela ne devrait pas changer », avait encore déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, le 31 janvier. Pourtant, la ligne rouge semble inexorablement s’effacer.

    Le 7 octobre 2021, les ministres de douze États, dont la #Grèce, la #Pologne, la #Hongrie, la #Bulgarie ou les #Pays_baltes, demandaient par écrit à la Commission que le financement de « #barrières_physiques » aux frontières de l’UE soit une « priorité », car cette « mesure de protection » serait un outil « efficace et légitime » dans l’intérêt de toute l’Union. Une demande qu’ils réitèrent depuis à toute occasion.

    Les États membres n’ont pas attendu un quelconque « feu vert » de la Commission pour ériger des clôtures. Les premières ont été construites par l’Espagne dans les années 1990, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Mais c’est en 2015, après l’exil de centaines de milliers de Syrien·nes fuyant la guerre civile, que les barrières se sont multipliées. Alors que l’Union européenne comptait 315 kilomètres de fil de fer et barbelés à ses frontières en 2014, elle en totalisait 2 048 l’an passé.

    Depuis 2021, ce groupe d’États revient sans cesse à la charge. Lors de son arrivée au sommet des dirigeants européens, le 9 février dernier, Victor Orbán (Hongrie) annonçait la couleur : « Les barrières protègent l’Europe. » Les conclusions de ce sommet, ambiguës, semblaient ouvrir une brèche dans la politique européenne de financement du contrôle aux frontières. Les États demandaient « à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds pour aider les États membres à renforcer […] les infrastructures de protection des frontières ».

    Dans ses réponses écrites aux questions de Mediapart, la Commission ne mentionne plus aucune ligne rouge : « Les États membres ont une obligation de protéger les frontières extérieures. Ils sont les mieux placés pour définir comment le faire en pratique d’une manière qui […] respecte les droits fondamentaux. »

    Si l’on en croit le ministre de l’intérieur grec, Panagiótis Mitarákis, les dernières résistances de la Commission seraient en train de tomber. Le 24 février, il affirmait, au sujet du projet grec d’#extension et de renforcement de sa clôture avec la Turquie, le long de la rivière #Evros, que la Commission avait « accepté que certaines dépenses pour la construction de la barrière soient financées par l’Union européenne ».

    Pour Catherine Woollard, de l’ONG Ecre (Conseil européen pour les réfugiés et exilés), « c’est important que la Commission résiste à ces appels de financement des murs et clôtures, car il faut respecter le droit de demander l’asile qui implique un accès au territoire. Mais cette position risque de devenir symbolique si les barrières sont tout de même construites et qu’en plus se développent des barrières d’autres types, numériques et technologiques, surtout dans des États qui utilisent la force et des mesures illégales pour refouler les demandeurs d’asile ».

    D’une ligne rouge à une ligne floue

    Au sein de l’ONG Statewatch, Chris Jones estime que « cette “ligne rouge” de la Commission européenne, c’est du grand n’importe quoi ! Cela fait des années que l’Union européenne finance des dispositifs autour ou sur ces clôtures, des #drones, des #caméras, des #véhicules, des #officiers. Dire que l’UE ne finance pas de clôtures, c’est uniquement sémantique, quand des milliards d’euros sont dépensés pour fortifier les frontières ». Même diagnostic chez Mark Akkerman, chercheur néerlandais au Transnational Institute, pour qui la « #ligne_rouge de la Commission est plutôt une ligne floue ». Dans ses travaux, il avait déjà démontré qu’en 2010, l’UE avait financé l’achat de #caméras_de_vidéosurveillance à #Ceuta et la construction d’un #mirador à #Melilla.

    Lorsqu’il est disponible, le détail des dépenses relatives au contrôle des frontières montre que la politique de non-financement des « murs » est une ligne de crête, car si la Commission ne finance pas le béton ni les barbelés, elle finance bien des #dispositifs qui les accompagnent.

    En 2021, par exemple, la #Lituanie a reçu 14,9 millions d’euros de fonds d’aide d’urgence pour « renforcer » sa frontière extérieure avec la Biélorussie, peut-on lire dans un rapport de la Commission. Une frontière qui, selon le ministère de l’intérieur lituanien, contacté par Mediapart, est « désormais longée d’une clôture de 530 km et d’une barrière surmontée de fils barbelés sur 360 kilomètres ». Si la barrière a pesé 148 millions d’euros sur le #budget de l’État, le ministère de l’intérieur affirme que la rénovation de la route qui la longe et permet aux gardes-frontières de patrouiller a été financée à hauteur de « 10 millions d’euros par des fonds européens ».

    En Grèce, le détail des dépenses du gouvernement, dans le cadre du fonds européen de sécurité intérieur, de 2014 à 2020, est éclairant. Toujours le long de la rivière Evros, là où est érigée la barrière physique, la police grecque a pu bénéficier en 2016 d’un apport de 15 millions d’euros, dont 11,2 millions financés par le fonds européen pour la sécurité intérieure, afin de construire 10 #pylônes et d’y intégrer des #caméras_thermiques, des caméras de surveillance, des #radars et autres systèmes de communication.

    Cet apport financier fut complété la même année par 1,5 million d’euros pour l’achat d’#équipements permettant de détecter les battements de cœur dans les véhicules, coffres ou conteneurs.

    Mais l’enjeu, en Grèce, c’est avant tout la mer, là où des bateaux des gardes-côtes sont impliqués dans des cas de refoulements documentés. Dans son programme d’action national du fonds européen relatif à la gestion des frontières et des visas, écrit en 2021, le gouvernement grec envisage le renouvellement de sa flotte, dont une dizaine de bateaux de #patrouille côtière, équipés de #technologies de #surveillance dernier cri, pour environ 60 millions d’euros. Et malgré les refoulements, la Commission européenne octroie les fonds.

    Technologies et barrières font bon ménage

    Les États membres de l’UE qui font partie de l’espace Schengen ont pour mission de « protéger les frontières extérieures ». Le droit européen leur impose aussi de respecter le droit d’asile. « Les exigences du code Schengen contredisent bien souvent l’acquis européen en matière d’asile. Lorsqu’un grand nombre de personnes arrivent aux frontières de l’Union européenne et qu’il existe des pressions pour faire baisser ce nombre, il est presque impossible de le faire sans violer certaines règles relatives au droit d’asile », reconnaît Atanas Rusev, directeur du programme « sécurité » du Centre pour l’étude de la démocratie, basé en Bulgarie.

    La Bulgarie est au cœur de ces tiraillements européens. En 2022, la police a comptabilisé 164 000 passages dits « irréguliers » de sa frontière, contre 55 000 l’année précédente. Des demandeurs d’asile qui, pour la plupart, souhaitent se rendre dans d’autres pays européens.

    Les Pays-Bas ou l’Autriche ont fait pression pour que la #Bulgarie réduise ce nombre, agitant la menace d’un report de son intégration à l’espace Schengen. Dans le même temps, des ONG locales, comme le Helsinki Committee Center ou le Refugee Help Group, dénoncent la brutalité qui s’exerce sur les exilé·es et les refoulements massifs dont ils sont victimes. Le pays a construit une clôture de 234 kilomètres le long de sa frontière avec la Turquie.

    Dans son plan d’action, le gouvernement bulgare détaille son intention de dépenser l’argent européen du fonds relatif à la gestion des frontières, sur la période 2021-2027, pour renforcer son « système de surveillance intégré » ; une collecte de données en temps réel par des caméras thermiques, des #capteurs_de_mouvements, des systèmes de surveillance mobiles, des #hélicoptères.

    Philip Gounev est consultant dans le domaine de la gestion des frontières. Il fut surtout ministre adjoint des affaires intérieures en Bulgarie, chargé des fonds européens, mais aussi de l’érection de la barrière à la frontière turque. Il explique très clairement la complémentarité, à ses yeux, des différents dispositifs : « Notre barrière ne fait que ralentir les migrants de cinq minutes. Mais ces cinq minutes sont importantes. Grâce aux caméras et capteurs qui détectent des mouvements ou une brèche dans la barrière, l’intervention des gardes-frontières est rapide. »

    L’appétit pour les technologies et le numérique ne fait que croître, au point que des ONG, comme l’EDRi (European Digital Rights) dénoncent la construction par l’UE d’un « #mur_numérique ». Dans ce domaine, le programme de recherche européen #Horizon_Europe et, avant lui, #Horizon_2020, tracent les contours du futur numérisé des contrôles, par le financement de projets portés par l’industrie et des centres de #recherche, au caractère parfois dystopique.

    De 2017 à 2021, « #Roborder » a reçu une aide publique de 8 millions d’euros. L’idée est de déployer une armada de véhicules sans pilotes, sur la mer ou sur terre, ainsi que différents drones, tous munis de caméras et capteurs, et dont les informations seraient croisées et analysées pour donner une image précise des mouvements humains aux abords des frontières. Dans son programme d’action national d’utilisation du fonds européen pour la gestion des frontières, la Hongrie manifeste un intérêt appuyé pour « l’adaptation partielle des résultats » de Roborder via une série de projets pilotes à ses frontières.

    Les #projets_de_recherche dans le domaine des frontières sont nombreux. Citons « #Foldout », dont les 8 millions d’euros servent à développer des technologies de #détection de personnes, à travers des #feuillages épais « dans les zones les plus reculées de l’Union européenne ». « Le développement de technologies et de l’#intelligence_artificielle aux frontières de l’Europe est potentiellement plus puissant que des murs, décrypte Sarah Chandler, de l’EDRi. Notre inquiétude, c’est que ces technologies soient utilisées pour des #refoulements aux frontières. »

    D’autres projets, développés sous l’impulsion de #Frontex, utilisent les croisements de #données et l’intelligence artificielle pour analyser, voire prédire, les mouvements migratoires. « Le déploiement de nouvelles technologies de surveillance, avec la construction de barrières pour bloquer les routes migratoires, est intimement lié à des dangers accrus et provoque davantage de morts des personnes en mouvement », peut-on lire dans un rapport de Statewatch. Dans un contexte de droitisation de nombreux États membres de l’Union européenne, Philip Gounev pense de son côté que « le financement de barrières physiques par l’UE deviendra inévitable ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/170723/migrations-l-union-europeenne-droit-dans-le-mur
    #murs #barrières_frontalières #migrations #financement #UE #EU #Union_européenne #technologie #complexe_militaro-industriel

  • Khrys’presso du lundi 17 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/17/khryspresso-du-lundi-17-juillet-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • En visite aux « nuits de l’AN2V », le lobby de la vidéosurveillance
    https://www.laquadrature.net/2023/07/11/en-visite-aux-nuits-de-lan2v-le-lobby-de-la-videosurveillance

    Tribune de Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net, initialement publiée sur le site lundimatin. Il a fallu débourser 180€ et s’arracher à la torpeur de ce début d’été pour gagner le droit de s’attabler…

    #Surveillance

  • Grenoble instaure une ZFE à temps partiel pour les particuliers latribune.fr
    Les prolos, dehors, du lundi au vendredi, de 7h à 19h

    C’est un arrêté qui ne passe pas inaperçu alors que, depuis plusieurs semaines, les tensions se cristallisent autour des ZFE, ces zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont progressivement interdits. La métropole grenobloise vient d’instaurer sa ZFE pour les particuliers. Cela ne concerne pour l’instant que les véhicules Crit’Air 5, avec une période de « pédagogie » de six mois pendant laquelle aucune verbalisation ne sera appliquée. Au 1er janvier 2024, l’interdiction s’étendra aux véhicules Crit’Air 4, puis au 1er janvier 2025 aux Crit’Air 3.

    Mais la métropole a aménagé les restrictions de circulation. Elles ne seront pas permanentes. Elles s’appliqueront uniquement du lundi au vendredi, de 7h à 19h. Cette ZFE ne concerne par ailleurs que 13 des 49 communes de la métropole grenobloise. Certains axes seront également exemptés : voies desservant les parking-relais et les gares, voies rapides, voies d’accès à certains centres hospitaliers, et voies d’accès aux massifs montagneux.


    « Nous voulions permettre plus de flexibilité et accompagner les changements de comportement », a souligné Cécile Cénatiempo, conseillère déléguée à la qualité de l’Air de la métropole grenobloise, lors d’une conférence de presse.

    La métropole avait déjà mis en place, il y a trois ans, une ZFE pour les utilitaires et poids lourds, cette fois à temps complet.

    Nombreuses dérogations
    D’autres dérogations seront appliquées, notamment en faveur des « petits rouleurs » (moins de 5.000 km par an), des travailleurs en horaires décalés, des véhicules d’intérêt général... Un passe journalier, utilisable 12 fois dans une année, sera aussi disponible pour tous. Des « évolutions » et des « ajustements » pourront se faire sur ces éléments pendant la mise en œuvre de la ZFE, a indiqué Cécile Cénatiempo, mentionnant une « clause de revoyure » d’ici à 2026.

    Une manière pour la métropole grenobloise de répondre aux critiques de part et d’autre du spectre politique. La majorité écologiste de la ville de Grenoble avait réclamé des mesures « plus ambitieuses » tandis que les opposants, élus ou citoyens, ont dénoncé une mesure « inefficace écologiquement et injuste socialement ».

    Il est vrai que le sujet divise et pourrait se transformer en bombe sociale au niveau national. Dans ce contexte, un rapport formulant « 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale » a été remis ce lundi au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Un rapport co-écrit par Jean-Luc Moudenc, président divers droite de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, élue écologiste de la Métropole de Strasbourg. Il vise une application « plus juste » et « plus cohérente » des zones à faibles émissions (ZFE). Le document propose notamment des mesures supplémentaires pour aider les plus modestes à changer de véhicule. Le gouvernement a annoncé préparer des mesures « d’acceptabilité sociale » pour l’automne.

    Assouplissement des restrictions décidé par le gouvernement
    Cet arrêté de l’agglomération grenobloise intervient alors même que le gouvernement annonce dispenser justement Grenoble, mais aussi Toulouse et Reims, de renforcer davantage les restrictions de circulation liées aux Zone à faibles émissions (ZFE). Selon des chiffres publiés ce lundi par le ministère de la Transition écologique, la qualité de l’air s’est améliorée l’an dernier dans ces trois agglomérations.

    Elles basculent cette année « en zone de vigilance », selon une nouvelle classification présentée aujourd’hui par le gouvernement. Ce qui veut dire qu’elles peuvent ainsi « décider de suspendre les prochaines étapes de leur calendrier de restrictions ». Reims avait pris les devants en mars avec un moratoire sur les Crit’air 3, qui donne un répit jusqu’en 2029 aux véhicules équipés de cette vignette.

    « Tordre le cou à des rumeurs et aux fake news »
    Avec cette nouvelle classification, le gouvernement entend « préciser les règles applicables » et « tordre le cou à des rumeurs, des +fake news+ », a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d’une conférence de presse. Selon lui, le RN comme LR, qui ont proposé de supprimer les ZFE, et les Insoumis, qui ont proposé un moratoire, surestiment l’effet de ces zones sur les automobilistes.

    Cinq métropoles dépassent encore « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Ces dernières sont désormais classées comme « territoires ZFE » et doivent ainsi continuer à appliquer progressivement les restrictions fixées par la loi : interdiction des Crit’Air 4 au 1er janvier 2024 (voitures diesel de plus de 18 ans), puis des Crit’Air 3 en 2025 (voitures diesel de plus de 14 ans et voitures essence de plus de 19 ans).

    #exclusion #racisme #air #ségrégation #privilèges #racisme #inégalités #Grenoble #eelv #bourgeoisie #Éric_Piolle #voiture #zfe #guerre_aux_pauvres #fichage #surveillance #contrôle

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/grenoble-instaure-une-zfe-a-temps-partiel-pour-les-particuliers-969185.htm

  • Khrys’presso du lundi 10 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/10/khryspresso-du-lundi-10-juillet-2023

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  • #archive-stories

    Archive Stories is a website about how to work with creative and non-traditional archives. We wanted to create a space for conversations about archiving beyond institutional archives, to think through the possibilities that open up when we imagine the archive as expansive and as encompassing everything around us. We designed this website with Frederick Kannemeyer, to reflect the idea of archiving as a creative practice. It is open access so that it is accessible beyond academic spaces, and designed in a way that allows you to make your way through without a set path. This website includes a collection of 23 archive stories, and we will add more each year. The website as a whole rejects the notion of a complete archive, instead seeing archiving as an incomplete and always-expanding practice. The aim is not to give an alternative definition of what an archive is or alternative archival practices that can be directly emulated, but rather to propose other ways of thinking with and working with archives that still leave space for many other approaches.

    We imagine this website as a starting point for anyone interested in exploring more creative and non-traditional archives. The focus of these archive stories is not on the archives themselves but rather on archiving as a creative practice. What does it mean to work with creative archives like music, food, or film? How does someone begin working with archives like these? How might we come across unexpected archives when we expand what ‘archive’ means? We invited people who already do this work to take us on their journey with archiving. Alongside the website, we organise workshops where we invite archivists who do this type of work to speak to us about how they archive and what this means for the way we define archives and archiving.

    We believe these archive stories are increasingly important in light of the difficulties around institutional archives. National state archives, though important, raise a whole host of concerns. In some places, such as Palestine, they have been and continue to be destroyed as part of violent political processes. In other places, people are denied access to them because of authoritarianism and repression, or because they have not been taken care of. Colonial archives, another source of history for much of the world, equally raise concerns. They represent colonial power, and are thus organised in ways that replicate that power; we see this in the way they are organsised and curated, as well as in the history of how the archival objects were collected to begin with. Though we can read institutional archives against the grain, we believe that there are a whole array of other archives that have much to tell us about history.

    We have an expansive notion of the meaning of an archive, hoping to disrupt traditional disciplinary boundaries in the academy and start conversations with activists, film makers, and musicians. Archive Stories also involved students submitting their own reflections on encountering archives, and one included on this website explores the history of LSE student activism. In this sense, students relate to the history of LSE differently, recalling the traces of activism as they walk through today’s campus. These encounters with the archive were also apparent in the pilot workshop organized this year with May Day Roomsand Conflict Textiles. Students were able to make sense of different archiving practices, and to approach the archive as a process rather than a depository of documents.. Students had the tactile and visual memory of encountering archives that traveled to campus from different parts of the world.

    Archive Stories features not only different kinds of archives, but also different types of archivists. Oral history, for example, makes it possible for narrators to act as archivists in their own right. Through memory and story-telling, the narrators document political, social, and cultural subtleties that together tell a different side of history. The act of remembering is therefore not about ‘preserving’ an existing archive but by crafting a new one altogether that becomes constantly shaped and reshaped by the present. Musicians recovering old sound recordings from the early 20th century tell a different story on the history of music that takes seriously those who were left on the margins of this history, and with every performance something new is both formed and recovered. Filmmakers read a new politics of solidarity through encountering, and recrafting film archives from the past. These kinds of archives open up new possibilities of engaging with the past without getting ‘stuck’ there. What would it mean, for example, to archive absence today? Approaching archiving as a practice, rather than a finished product, makes it possible to keep telling all the different stories of absence and disappearance from the past and the present. It makes it possible to think about all the bodies that acted, resisted, traveled, disappeared, and incarcerated.

    We hope you enjoy exploring the archive stories gathered here, and we hope you encounter archives and archiving differently through this website. Please get in touch if you want to submit an archive story or participate in the project.

    https://archive-stories.com
    #archive_stories #archive #London_School_of_Economics #décolonial #Syrie #Pakistan #travail #Ahmad_Salim #surveillance #colonialisme #colonisation #surveillance_coloniale

    ping @reka @_kg_ @cede

  • [brochure] Pas vue pas prise, contre la video-surveillance » Indymedia Nantes
    https://nantes.indymedia.org/zines/91097/brochure-pas-vue-pas-prise-contre-la-video-surveillance

    En plus d’être un pilier de la répression, la vidéosurveillance est aussi par essence un formidable outil de discipline. Son panoptisme, l’impression pour nous d’être possiblement observé-e-s partout et tout le temps, pousse à la normalisation. D’autant plus quand on sait que les logiciels de vidéosurveillance visent de plus en plus à détecter les comportements « anormaux » : s’arrêter dans un espace où il faut marcher, flâner alors que l’on devrait savoir où on va, s’asseoir là où il faut se tenir debout, se rassembler alors qu’il faudrait rester seul-e. Combattre la vidéosurveillance c’est aussi revendiquer de pouvoir vivre sans se demander encore plus à quelles normes il faut se soumettre alors qu’on voudrait les abolir toutes. On aurait tort de ne voir que les caméras de rue. Le regard du pouvoir vient s’immiscer dans tous les endroits où les forces de contrôle cherchent à se déployer : lieux de travail, écoles, prisons, halls d’immeuble, transports, etc. Partout l’État et ses auxiliaires cherchent à rappeler et à renforcer leur présence. Et comment ne pas voir toutes celleux qui installent des caméras chez elleux et dégaînent leur téléphone à la moindre anomalie ? De la manif à la rando, rares sont les endroits et les moments où l’on n’a pas à se méfier d’être épié-e-s par un petit mouchard.

    Et comme on en a fait l’expérience pendant le confinement avec les drones, même la tranquillité de plages, de forêts et de montagnes se voit dérangée par leur bourdonnement arrogant.
    Du coup le déploiement massif de caméras, leur perfectionnement et les promesses d’extension de leurs usages foutent la trouille. Ça paraît vertigineux. Mais on n’a pas envie de se résigner, ce n’est pas parce que la vidéosurveillance est devenue omniprésente qu’elle ne peut plus être remise en question et attaquée. En clair, on refuse de s’y habituer.

    Malgré l’impression qu’on peut en avoir, ces systèmes sont loin d’être infaillibles, ils ont des points faibles, des brèches, et il existe plein de façons de les contourner. Alors l’idée de ce projet c’est de mutualiser nos connaissances, nos astuces et nos pratiques pour se sentir plus fort-e-s, en se donnant des billes pour se débrouiller face à la vidéosurveillance. Pour qu’elle ne nous assomme pas au quotidien ni ne nous empêche d’agir.

    Savoir où sont placées les #caméras, comment elles fonctionnent, comment leurs images sont transmises et consultées et comment les technologies évoluent, c’est aussi se donner des moyens concrets de pouvoir, avec plus de confiance, s’en prendre à la #vidéosurveillance et aux intérêts qu’elle protège.

    Ce projet repose sur des connaissances acquises un peu partout par différentes personnes, il n’est donc pas l’oeuvre de technicien-ne-s ou d’expert-e-s. Ça veut dire qu’on ne prétend ni être complètement exhaustif-ve-s, ni qu’on n’a pas pu faire d’erreur dans ce que l’on partage et que, la situation évoluant continuellement, il y aurait sans cesse des ajouts et modifications à apporter. Mais ça veut aussi dire qu’il y a pas mal d’informations accessibles à celles et ceux qui veulent apporter de l’eau au moulin de la lutte contre la #surveillance.

  • Les nouveaux #OGM ont un autre nom et ne s’afficheront plus sur les emballages | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/060723/les-nouveaux-ogm-ont-un-autre-nom-et-ne-s-afficheront-plus-sur-les-emballa

    La Commission européenne a dévoilé mercredi 5 juillet une proposition de révision de la directive en vigueur sur les OGM. Cette dernière date de 2001 et elle est stricte. L’idée est d’assouplir les règles pour permettre à l’Union européenne de se lancer dans la #course_technologique aux « nouveaux OGM ».

    Ces derniers répondent à un acronyme nouveau : #NGT pour « nouvelles techniques génomiques ». Et pour la #Commission_européenne, ils doivent largement échapper aux #règles d’autorisation, d’#étiquetage, de #traçabilité et de #surveillance imposées aux OGM de base. 

    Ces organismes génétiquement modifiés par les techniques les plus récentes sont « sûrs », est-il écrit dans le projet de texte consulté par Mediapart. Pas besoin de les lester de « fardeaux réglementaires inutiles ». Surtout, l’Union européenne ne veut pas être « exclue des développements technologiques et avantages économiques, sociaux et environnementaux potentiellement générés par ces nouvelles technologies ».

    Historiquement, les OGM sont fabriqués par transgenèse. Le principe est d’ajouter un ou plusieurs gènes d’une autre espèce dans le génome d’une plante afin d’en modifier les caractéristiques. C’est le cas, par exemple, du maïs MON810, la vedette de la multinationale Monsanto – rachetée depuis par Bayer. Ce maïs transgénique, cultivé en Europe, est né de l’ajout d’un gène issu d’une bactérie permettant à la plante de produire un insecticide.

    Ces OGM-là ont défrayé la chronique dans les années 1990-2000, celles des faucheurs d’OGM, avant de se propager à travers le monde jusqu’à atteindre 10 % de la surface agricole globale. Le génie génétique continue son expansion sous cet autre nom de NGT en racontant toujours la même histoire : modifier les gènes des plantes pour mieux les adapter aux besoins humains.

    • Avec les #NGT, on ne parle plus de transgenèse mais de #cisgenèse, d’agro-infiltration et surtout de #mutagenèse dirigée – la technique la plus répandue. Le principe cette fois est de « couper » certains gènes de la plante afin de modifier une séquence ADN précise. Une modification au potentiel dystopique permise par la technique CRISPR-Cas9, dite des « #ciseaux-moléculaires », découverte par les Prix Nobel de chimie 2020, la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna.

      L’arrivée de ces méthodes ultra-pointues de manipulation de la génétique des plantes introduit des nuances relativement opaques. « Contrairement à la transgenèse, ces techniques n’impliquent pas nécessairement l’ajout de gènes entiers issus d’autres espèces dans l’organisme final, explique le ministère français de la transition écologique. En revanche, les différentes étapes de génie génétique menées pour obtenir ces organismes peuvent impliquer de recourir à de la transgenèse, même si aucun gène extérieur n’est censé être présent dans l’organisme final (hors effets indésirables). »
      Au-delà de ces explications alambiquées, une réponse claire a été apportée en 2018 par la Cour de justice de l’Union européenne : oui, les NGT sont bien des OGM. Dont acte pour la Commission européenne qui a alors lancé un projet de dérégulation.

      Des OGM contre la crise climatique qui n’existent pas

      La dérégulation concerne avant tout les « NGT 1 » – des organismes qui ont subi « moins de 20 modifications génétiques » et dont les caractéristiques, selon la Commission européenne, auraient pu apparaître naturellement en raison de la sélection naturelle ou agricole. Pour les NGT 1, il suffira d’effectuer un enregistrement sur une base d’information publique pour les cultiver en Europe. Sur l’étiquette du consommateur, aucune mention ne permettra de savoir qu’un OGM finit dans son assiette.
      La même souplesse sera accordée au NGT « durable », par exemple les variétés de plantes OGM résistantes à la sécheresse, aux conditions extrêmes et à même d’affronter le dérèglement climatique et environnemental. « Des variétés qui n’existent pas aujourd’hui », rappelle l’eurodéputé écologiste français, Benoît Biteau.
      Sur son site, la Commission européenne cite deux exemples de NGT commercialisées à travers le monde, et les perspectives ne font pas trembler d’espoir : « Par exemple des feuilles de moutarde moins amères sont disponibles sur le marché des États-Unis et le seront bientôt sur celui du Canada. Des bananes qui ne noircissent pas et pourraient réduire considérablement le gaspillage alimentaire et les émissions de CO2 ont été approuvées aux Philippines. »

      Dans tous les cas de figure, précise Bruxelles, les NGT seront interdites en agriculture biologique, laquelle aura bien du mal à lutter contre leur dissémination dans ses champs.
      Les NGT sont-elles dangereuses ? Difficile de le dire en l’absence de recul nécessaire. C’est notamment la conclusion du Conseil économique social et environnemental français (CESE) dans un avis publié en mai : « La connaissance des impacts sanitaires et environnementaux de ces technologies mérite d’être approfondie. » En attendant, il recommande « une évaluation systématique des produits NGT, à la fois a priori sur les risques sanitaires et environnementaux et a posteriori par des réseaux de biovigilance et de sociovigilance ». Ce qui n’est pas le cas dans la proposition de la Commission européenne. « Tant que l’innocuité de ces produits n’est pas démontrée avant leur mise sur le marché et leur consommation, nous estimons qu’il est irresponsable de faire une entorse au principe de précaution », dénonce l’ONG Greenpeace.
      Selon les résultats d’une autre étude commandée à des scientifiques par le groupe européen Les Verts/ALE sur l’impact de la déréglementation des OGM dans d’autres pays : « L’introduction de ces technologies a toujours exacerbé et verrouillé l’agriculture dans la voie industrielle et non durable. » Elle coïncide dans ces États pro-OGM avec une concentration des exploitations agricoles, un déclin de la biodiversité, des impacts négatifs pour les entreprises et les consommateurs des secteurs bio et non OGM, et « une plus grande dépendance de l’agriculture vis-à-vis d’intrants externes contrôlés par un petit nombre de sociétés multinationales ».

      La proposition de la Commission a entamé, ce mercredi, son parcours législatif au sein des complexes institutions européennes, avant son adoption par les eurodeputé·es à une date qui n’est pas encore connue. Politiquement, elle part sur de bons rails. Alors que la droite, l’extrême droite et une partie des libéraux organisent une bronca véhémente contre le « Pacte vert » et bloquent toutes avancées écologiques, la dérégulation des OGM a des allures de concession.
      Un « en même temps » prôné par Pascal Canfin, le macroniste à la tête de la commission environnement du Parlement européen. « Je défends à la fois les solutions basées sur la nature et sur la technologie », expose-t-il.

      Concernant la nature, l’eurodéputé défend notamment un texte sur la « restauration de la nature », avec l’introduction de haies et autres aménagements en faveur de la biodiversité dans 10 % des terres agricoles européennes. Pour l’instant, toutes les commissions parlementaires qui ont examiné ce texte ont dit non, même la sienne réputée comme la plus progressiste sur les questions environnementales. « Clairement, on est dans une négociation de marchand de tapis, dénonce Benoît Biteau. Et, à la fin, on va perdre sur tous les fronts. »

  • L’activation à distance des téléphones « mouchards » adoptée par l’Assemblée nationale
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/l-activation-a-distance-des-telephones-mouchards-adoptee-par-l-assemblee-nat

    L’article 3 prévoit d’autoriser le déclenchement à distance des caméras ou micros des ordinateurs et autres appareils connectés, comme les téléphones, à l’insu des personnes visées, avec deux finalités différentes. D’une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D’autre part, l’activation de micros et de caméras pour capter son et images, qui serait, elle, réservée aux affaires de terrorisme et de délinquance et criminalité organisées.
    [...]
    Dans ce vaste article 3 du texte, sont aussi prévues l’extension du recours aux perquisitions de nuit et la possibilité de recourir à une téléconsultation pour un examen médical lors d’une prolongation de garde à vue. (...) la possibilité pour un juge, dans certaines conditions, de placer sous assignation à résidence avec surveillance électronique une personne qui a été libérée de sa détention provisoire en raison d’une erreur de procédure.

    #surveillance #lois_liberticides #rouleau_compresseur

  • Khrys’presso du lundi 3 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/03/khryspresso-du-lundi-3-juillet-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • #Nucléaire en #Polynésie : en quête de vérité

    Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion nucléaire convoitée depuis le début de la Ve République. À quel prix ?
    Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie, dans les atolls de Fangataufa et Mururoa, ont bouleversé l’existence des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
    Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, ce film lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et postcoloniale française longtemps demeurée sous le signe du secret.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/67435_0
    #film #documentaire #film_documentaire
    #France #Polynésie_française #De_Gaulle #essais_nucléaires #dissuasion_nucléaire #Pacifique #DOM-TOM #surveillance #Centre_d'expérimentation_du_Pacifique (#CEP) #Tahiti #Moruroa #Fangataufa #Hao #tourisme #modernisation #Commissariat_de_l'énergie_atomique (#CEA) #bombe_atomique #Archipel_des_Gambier #contamination #Général_Thiry #comité_d'indemnisation_des_victimes_des_essais_militaires (#CIVEM) #santé #déchets_nucléaires #indemnisation

  • « Etes-vous influencé par la question du climat ? » Récit d’une garde à vue kafkaïenne...

    Dissolution des Soulèvements de la Terre, interpellations par la police de la sous-direction de l’antiterrorisme, écoutes… Depuis quelques semaines, la pression se durcit sur les activistes écologistes. Mardi 20 juin, dans le cadre de l’enquête sur le saccage de la cimenterie Lafarge de Marseille en décembre 2022, la police a interpellé une quinzaine de militants. La plupart sont ressortis sans faire l’objet de poursuites judiciaires. C’est le cas de Félix Blanc, militant EELV, fonctionnaire à la mairie de Marseille – où il est en charge… de la transition écologique ! – qui a été placé en garde à vue avant d’être libéré au bout de trente-six heures, sans suite, ayant été visiblement l’objet d’une erreur de personne. Une interpellation « absurde », mais aussi inquiétante par ce qu’elle révèle des surveillances exercées par la police sur les militants. Voici son témoignage (...)

    #police #GAV #autoritarisme #surveillance #Liberté...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.nouvelobs.com/ecologie/20230702.OBS75223/etes-vous-influence-par-la-question-du-climat-recit-d-une-garde-a-vue-kaf

  • Leclerc, Fnac, Biocoop et de nombreux commerces surveillent illégalement leurs clients | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1687789862-leclerc-fnac-biocoop-commerces-videosurveillance-intelligenc

    Entre janvier et août 2022, le ministère de l’Intérieur annonce une hausse de 17 % des vols à l’étalage par rapport à la même période en 2021. Difficile de ne pas faire le lien avec l’inflation : plus 12% sur un an.

    Créée en 2018 par trois anciens diplômés d’#HEC et de #Polytechnique, #Veesion s’appuie sur le travail d’une centaine de collaborateurs et annonce vouloir « lutter contre le fléau du vol à l’étalage » dans les magasins. Ce phénomène de « démarque inconnue » constitue une perte estimée par la start-up à 100 milliards d’euros par an dans le monde, dont cinq milliards en France. Un chiffre difficile à sourcer mais qui attire les investisseurs. Les fonds d’investissement privés ont senti le filon de ce nouveau marché prometteur et ont alloué à Veesion dix millions d’euros en 2022 pour développer leur activité.

    Pour endiguer ce « fléau », la jeune entreprise a su profiter des avancées récentes en intelligence artificielle et notamment dans l’une de ces branches : la vision par ordinateur. Cette dernière repose sur le deep learning, c’est-à-dire le traitement automatisé de grandes quantités d’informations réalisé par des serveurs informatiques – dans le cas présent, des pixels issus d’images de #vidéosurveillance. Si de nombreuses sociétés proposent aujourd’hui des logiciels capables de détecter des « objets » (humain, voiture, vélo, trottinette, camion, etc.) et d’en déduire des comportements du type maraudage ou infraction au code de la route, Veesion va plus loin. Afin d’établir une probabilité de vol, la société a non seulement « appris » à son programme informatique à détecter la présence humaine, mais surtout à localiser les parties de son corps (bras, jambes, poitrine, tête). Une seconde analyse algorithmique va détecter la présence d’objets tels que le sac à main, à dos, caddie, casque ou poussette, puis le positionnement des rayons et produits.

    Ainsi, le logiciel va, par exemple, détecter le bras d’un individu qui saisit un produit dans « l’objet » rayon et pourra donc déterminer si le bras se dirige ensuite vers le sac à main. Si l’article disparaît du champ de vision, une alerte sera remontée. La start-up n’hésite pas à avancer un taux difficilement vérifiable de 98 % de vols détectés grâce à l’#IA. Contactée par StreetPress, la société a refusé de répondre à nos multiples sollicitations. Pour en savoir plus, nous nous sommes présentés comme un responsable de magasin afin de comprendre le fonctionnement de l’application et les arguments de vente qui accompagnent sa commercialisation.

    #commerce #grande_distribution #Biocoop #Fnac #Système_U #Leclerc #Carrefour #G20 #kiabi #vol #surveillance #vidéosurveillance_algorithmique #données_biométriques

  • Pourquoi le père d’Internet s’alarme de ce qui se passe en France - LPM vs Vinton Cerf – Numerama
    https://www.numerama.com/politique/1428864-pourquoi-le-pere-dinternet-salarme-de-ce-qui-se-passe-en-france.ht

    Le loi de programmation militaire contient un volet cyber qui offre des pouvoirs importants à l’agence nationale chargée de la cyberdéfense. Elle doit avoir des capacités de filtrage et de blocage en cas de risque pour la sécurité du pays. Cependant, les orientations techniques font controverse.
    […]
    Les trois articles qui préoccupent ces spécialistes du réseau entendent donc offrir à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) de nouveaux pouvoirs. Et c’est ce nouveau régime que ces experts craignent, car ils anticipent des effets néfastes sur le système DNS, la navigation sur le web, la mise en place d’une surveillance sans mandat et des risques de sécurité.

    Dans leur courrier, les douze signataires estiment même que ce que prévoit le projet de loi « pose de graves risques pour la sécurité d’Internet et la liberté d’expression au niveau mondial ». Or, estiment-ils, ces prérogatives « n’apporteront que peu de solutions aux cyber risques […], tout en créant ou en exacerbant par inadvertance d’autres sources de risque. »
    […]
    De fait, la LPM entraîne l’élargissement du champ du blocage par une autorité administrative, en l’occurrence l’Anssi, en sautant la case du juge judiciaire. C’est l’un des griefs des signataires à l’égard de la LPM, soulignant la dérive, ne serait-ce que symbolique, que cela entraîne : si une démocratie se permet cela, alors pourquoi un régime autoritaire ne pourrait pas faire de même ?

    C’est ce qu’écrivent texto Vinton Cerf et ses pairs : « Le fait qu’une démocratie comme la France ratifie des mesures aussi radicales pourrait créer un précédent troublant qui pourrait inspirer des mesures similaires dans des juridictions démocratiques et non démocratiques — avec des implications mondiales pour la sécurité et la liberté en ligne. »

    • France’s browser-based website blocking proposal will set a disastrous precedent for the open internet - Open Policy & Advocacy
      https://blog.mozilla.org/netpolicy/2023/06/26/france-browser-website-blocking

      In a well-intentioned yet dangerous move to fight online fraud, France is on the verge of forcing browsers to create a dystopian technical capability. Article 3 (para II and III) of the SREN Bill would force browser providers to create the means to mandatorily block websites present on a government provided list. Such a move will overturn decades of established content moderation norms and provide a playbook for authoritarian governments that will easily negate the existence of censorship circumvention tools.

    • Ce genre de bidule créerait de l’insécurité pour les éditeurs de logiciel et leurs représentants en France, et pour les développeurs, s’il s’agit de pur opensource indépendant, et pour les utilisateurs qui tenteraient d’utiliser une version normale du navigateur. Il s’agirait d’une forme de prohibition avec tous les effets adverses habituels dans un tel cas.
      Pour mémoire, en Chine, tu utilises un VPN, tu es repéré, forcément, par le fait que ton trafic est illisible, et la Police vient te voir, forcément, parce que ton trafic illisible est de toute façon relié à ton terminal, qui est forcément relié à ta personne, par ta connexion à Internet.
      Si vraiment nos élites veulent aller dans ce sens, c’est ce qu’il va nous arriver, c’est à dire qu’un navigateur qui laisserait passer une communication vers une ressource interdite pourrait être repéré et signalé et enquêté, et in fine condamné.

    • Donc la #surveillance généralisée vient de marquer un gros point (de la mort-qui-tue). Bordaaayl ! Mais quel #seum infernal !
      A moins que tous·tes les internautes en viennent à se dissimuler derrière une IP « exotique » parce qu’il n’y aura pas assez de « FDO » pour surveiller tout le monde. Un peu comme pour tous ces incendies qui viennent ponctuer les « cent jours d’apaisement ».

    • Lettre d’information de Mozilla reçue aujourd’hui même :

      Bonjour,
      Le gouvernement français prépare une loi qui pourrait menacer la liberté sur Internet.

      Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) est conçu pour renforcer la sécurité en ligne. Mais ce projet de loi va bien trop loin et comprend un article qui accorderait au gouvernement le pouvoir de censurer ce que vous pouvez ou ne pouvez pas voir en ligne.

      Ce projet de loi obligerait les navigateurs web, comme Firefox de Mozilla, à bloquer au niveau du navigateur des sites web sélectionnés par le gouvernement. Cette mesure créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementaux.

      Il est encore possible d’empêcher cela, mais le temps presse. Le gouvernement a présenté le projet de loi devant le Parlement peu avant les vacances d’été et espère l’adopter aussi rapidement et discrètement que possible ; le gouvernement a même engagé la procédure accélérée, le vote devant avoir lieu à l’automne.

      Si nous rendons cela public maintenant et si nous mobilisons suffisamment de citoyen·ne·s françai·se·s, nous pourrions convaincre les parlementaires français d’amender le projet de loi et de protéger les libertés sur Internet. Pouvez-vous ajouter votre nom afin de faire changer ce projet de loi ?

      Signez la pétition maintenant et demandez au gouvernement français de supprimer du projet de loi SREN toute censure au niveau du navigateur. En ajoutant votre nom, vous contribuerez à empêcher les gouvernements d’utiliser des navigateurs comme Firefox de Mozilla comme outils de censure.
      Signer notre pétition →

      Le SREN comprend un certain nombre de bonnes mesures, y compris la mise en œuvre du récent règlement européen que nous avons défendu. Toutefois, l’article 6, qui prévoit le blocage de sites web choisis par le gouvernement au niveau du navigateur, va bien au-delà des mesures prises par l’UE pour sécuriser Internet, qui relèvent du bon sens.

      Le gouvernement affirme que ces mesures sont nécessaires pour lutter contre les arnaques et l’hameçonnage. Mais elles vont trop loin. La proposition du gouvernement n’est rien d’autre qu’une censure d’Internet intégrée aux navigateurs web.

      Mozilla se bat depuis 25 ans pour un Internet libre et sûr. Par le passé, nous avons défendu avec succès la neutralité du Net et combattu les menaces qui pèsent sur l’Internet ouvert qui nous tient à cœur. Ensemble, ajoutons une nouvelle victoire à cette liste et empêchons le gouvernement français de censurer le Web.

      Signez la pétition maintenant et demandez au gouvernement français de supprimer la censure au niveau du navigateur prévue par l’article 6 du projet de loi SREN. Plus il y aura de signataires en France, plus nous aurons de chances de convaincre le gouvernement de supprimer cette disposition.

      Merci de défendre l’Internet ouvert,

      Claire Pershan

      Responsable du plaidoyer pour l’UE
      Mozilla

      https://foundation.mozilla.org/fr/campaigns/sign-our-petition-to-stop-france-from-forcing-browsers-like-mozi

      Contenu de l’article 6 en question :
      https://justpaste.it/abkae
      (parce que sur le site de l’AN, le texte est rendu illisible par un panneau latéral gauche qui affiche le sommaire).

  • Khrys’presso du lundi 26 juin 2023
    https://framablog.org/2023/06/26/khryspresso-du-lundi-26-juin-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Il n’y aura plus de nuit, un documentaire sur la guerre à distance, entièrement composé d’images prises par drone ou hélicoptère.
    Réalisatrice Éléonore Weber, 2020.
    Un film saisissant, voire terrifiant par ses images dépersonnalisées (on ne voit que des silhouettes) et pourtant hyperréelles car issues des archives militaires.
    Tout le monde peut devenir une cible, y compris au cœur de la nuit, tout dépend d’une catégorisation à l’emporte-pièce laissée à la seule appréciation de l’opérateur dont le regard dirige à la fois la caméra et le canon des armes.
    Le film montre aussi comment face à la menace qui plane (au sens propre) au dessus d’elle, la population civile et les groupes armés feintent les caméras infra-rouges.
    Vers la fin, le montage d’autres images filmées par le même procédé amène à élargir la réflexion au delà de la guerre.
    Attention, la violences de certaines images peut heurter les personnes sensibles, (et les autres aussi je crois).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_n'y_aura_plus_de_nuit


    Il en a déjà été question ici :
    https://seenthis.net/messages/890303

    #guerre #drone #surveillance

  • Logiciel espion Pegasus sur les téléphones portables (documentaire)

    En 2021, un consortium international de médias révélait le scandale Pegasus : la surveillance illégale d’opposants, de journalistes ou de chefs d’État pratiquée par de nombreux pays via le logiciel israélien. Ce documentaire raconte les coulisses de l’enquête et expose les dérives mises au jour.

    Documentaire de 94 minutes, disponible sur Arte jusqu’au 18/11/2023
    https://www.arte.tv/fr/videos/106169-001-A/pegasus-un-espion-dans-votre-poche

    Egalement, emission Géopolitis du 19 mars 2023 sur RTS, qui documente sur cet documentaire
    https://pages.rts.ch/emissions/geopolitis/13761978-tous-espionnes.html

    #surveillance #espionnage

  • Khrys’presso du lundi 19 juin 2023
    https://framablog.org/2023/06/19/khryspresso-du-lundi-19-juin-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
    https://mamot.fr/system/media_attachments/files/110/564/919/383/695/887/original/153becc58e88b989.mp4


    https://mamot.fr/system/cache/media_attachments/files/110/561/056/529/839/397/original/0656f84504bfc6ee.mp4

  • Police remind Chinese parents to check children’s phones for encrypted messaging apps, including Telegram

    On constate qu’il y a des espaces de liberté en Chine dont nous avons été privés il y a longtemps. Il y a par contre des libertés chez nous qui sont impensables en Chine. Cet article nous informe que l’utilisation des apps pour la communication sécurisée est considéré comme un crime comme la conduite irresponsable et le vol.

    1.3.2023 - Parents in China have been reminded by the local police to check whether their children’s mobile phones have encrypted communication apps, including Telegram. These apps are accused of providing convenience for criminals to destroy evidence.

    Some chat apps have become a “gray area” of legal supervision because of the strong privacy of encrypted communications, especially the ability to erase content immediately after reading, which facilitates destruction of criminal evidence, according to a statement released on the Nanjing Municipal Public Security Bureau’s official WeChat account on May 16.

    Many criminals transfer their servers from domestic locations to overseas, change their communication tools from public software to minor encrypted messaging apps and change their equipment from traditional “pseudo-base station” to “Modem pool,” GOIP and VoIP.

    The use of new space and equipment to implement telecom network fraud crimes is highly technical, increasing the difficulty of the investigation of these cases, police noted in the statement.

    In these cases, minors were defrauded and even became “accomplices” of crimes, and they even committed the crimes of providing assistance in information network-related criminal activities.

    More than 92,000 people in China were indicted on charges of providing assistance in information network-related criminal activities from January to September 2022, according to data released by the Supreme People’s Procuratorate of China, which added that the number of crimes related to information network-related criminal activities has been on the rise year after year.

    According to data released by the Supreme People’s Procuratorate in 2022, most of the suspects involved in the crime of providing assistance in information network-related criminal activities were from low-education and low-income groups. Among them, 66.3 percent did not graduate from junior middle school, and 52.4 percent did not have a fixed job.

    The crime of providing assistance in information network-related criminal activities has become the third most prosecuted crime in China, only after the crimes of dangerous driving and theft, and it is also the highest rate of information network-related crime.

    As a new type of crime with rising rates in recent years, the crime of providing assistance in information network-related criminal activities is inseparable from the popularization and application of the internet.

    Many teenagers lack the ability to screen and discriminate among mixed information on the internet, so they are more likely to become the target of criminal activities, a Beijing-based law expert told the Global Times on Sunday.

    Local authorities in East China’s Fujian, Northwest China’s Gansu and Shaanxi provinces, and South China’s Guangxi Zhuang Autonomous Region also released lists of encrypted communication apps, reminding parents to check their children’s cell phones and uninstall the software immediately if found.

    Some local authorities said that parents should attach great importance to it if children have installed the software, not only to inform them of the dangers of these apps, but also to take them to the nearest public security organ to find out whether their children had engaged in a crime.

    School and family education should play an important role in deterring juvenile crimes, especially information network-related criminal activities, and emphasize to children the harm of harmonious online information and staying away from it, the legal expert said, adding that laws and regulations, especially criminal laws, should crack down on online crimes with the strictest means and penalties.

    #Chine #surveillance #libertés

  • Tribune : « Attachés aux libertés fondamentales dans l’espace numérique, nous défendons le droit au chiffrement de nos communications »
    https://www.laquadrature.net/2023/06/15/tribune-attaches-aux-libertes-fondamentales-dans-lespace-numerique-nou

    Cette tribune a été rédigée suite à la publication de notre article sur la criminalisation des pratiques numériques des inculpé·es de l’affaire du 8 décembre. Cette tribune a été signée par plus de 130 personnes…

    #Surveillance

  • Renseignements : la commission de contrôle s’alarme de la hausse des demandes concernant l’activisme politique
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/06/15/renseignements-la-commission-de-controle-s-alarme-de-la-hausse-des-demandes-

    (...) la CNCTR veille sur les faits et gestes des services secrets français. Dès qu’ils utilisent une technique pour collecter des informations – écoutes, géolocalisation, données informatiques, captation d’image et de son, etc. –, ils doivent solliciter l’avis consultatif de la CNCTR.

    [...]

    La CNCTR reproche aux services d’avoir souvent confondu l’entrave d’actions violentes avec la surveillance d’une activité militante. La prévention des violences collectives « ne doit pas être interprétée, estime la Commission, comme permettant la pénétration d’un milieu politique ou syndical, ou la limitation du droit constitutionnel de manifester ses opinions, y compris extrêmes, tant que le risque d’atteinte grave à la paix publique n’est pas avéré ». Les services, de leur côté, affirment avoir été confrontés à une diversification de la menace.
    La vigilance de la CNCTR sur l’action de l’Etat face aux « violences collectives » ne donne que plus de poids à son appel à repenser, par ailleurs, l’architecture même du contrôle dont elle est garante sur l’activité des services de renseignement. Le législateur a donné des pouvoirs à la CNCTR à une époque où le cœur de la surveillance technique passait par les écoutes téléphoniques, appelées dans le jargon, les « interceptions de sécurité ». Or, aujourd’hui, dit-elle, elles sont devenues le parent pauvre de la collecte du renseignement.
    Messageries cryptées
    Désormais, les échanges transitent par des messageries cryptées, ce qui a conduit les services à contourner l’obstacle en collectant les données informatiques ou en implantant des dispositifs de captation du son et d’image qui ont augmenté de 55 % en 2022. Or, à la différence « des écoutes », rappelle la CNCTR, ces dernières techniques ne sont soumises à aucun quota, ne sont pas centralisées, sont gérées par les services demandeurs qui sont juge et partie, comme la Direction générale de la sécurité intérieure et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et ne sont pas accessibles à distance pour la CNCTR.

    https://justpaste.it/cspk6

    #renseignement #surveillance #activisme #militantisme #manifestation #occupation #blocage

  • C’est la fin du téléphone Alain McKenna - Le Devoir

    Photo : Apple Si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Le téléphone est mort. Vive… vive quoi, au juste ? Il a souvent été dit et écrit que le téléphone intelligent avait fini par enterrer l’agenda numérique, l’appareil photo, le réveille-matin… et voilà qu’il menace l’existence même du téléphone.


    C’est fou ce qui peut se passer en un mois dans le monde des technologies. Entre les mois de mai et de juin, Apple et Google, qui forment le monopole de la téléphonie mobile mondiale avec l’iPhone et le système Android, ont présenté les nouveautés qu’ils comptent ajouter à leurs appareils mobiles au cours de la prochaine année.

    Pour les gens qui aiment passer des heures au téléphone, les nouvelles ne sont pas bonnes. Pour les gens qui attendent impatiemment un appel après avoir laissé un message dans la boîte vocale d’un proche, ça s’annonce mal. Pour les professionnels du télémarketing aussi. Au moins, ceux-là, personne ne regrettera de ne plus leur parler…

    Lisez à haute voix
    Apple vient de passer quelques jours à présenter aux programmeurs et aux créateurs d’applications en tout genre les nouveautés à venir pour ses nombreux produits informatiques. L’iPhone a eu droit à sa juste part de nouveautés. La plupart ciblent les trois principales fonctions de communication de l’appareil.

    « Le téléphone, la messagerie et les appels vidéo de FaceTime reçoivent dans cette mise à jour une tonne de nouvelles fonctions que nos utilisateurs vont adorer », a assuré sur scène le grand manitou des logiciels pour Apple, Craig Federighi. « Nous espérons rendre l’iPhone plus personnalisé et plus intuitif que jamais. »

    Une des façons de personnaliser son expérience mobile sera d’ajouter à sa propre fiche de contact une grande photo de soi-même (ou n’importe quelle autre image, en fait) et d’y écrire son nom en choisissant parmi une sélection de polices de caractères et de couleurs qui visent à rendre unique la façon dont on apparaîtra à l’écran des gens qu’on appelle.

    La personne à l’autre bout du fil (ou du sans-fil ?) verra tout ça au moment de décrocher. Elle pourra répondre, à l’oral ou par messagerie texte, ou transférer l’appel à la boîte vocale.

    C’est là où ça devient intéressant : si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Votre appel est important pour nous
    Apple n’invente rien avec cette nouvelle fonction. Google propose sensiblement la même chose depuis plusieurs mois sur certains appareils Android, y compris la plus récente version de sa gamme de téléphones Pixel. Dans les deux cas, la fonction se limite toutefois à l’anglais. Pour en profiter, il faut régler la langue de son téléphone en anglais, bien sûr, mais il faut aussi que les messages déposés dans la boîte vocale soient en anglais. On nous assure, tant chez Apple que chez Google, que la transcription des messages vocaux et même des appels en direct sera offerte dans d’autres langues — y compris le français — le plus tôt possible.

    Cela dit, Google pousse un peu plus loin la prise en charge automatisée des appels pour rendre l’expérience moins pénible. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle tant de gens ont hâte de confier à des outils automatisés la gestion des conversations vocales en direct : parce que ce n’est pas aussi plaisant qu’on veut nous le laisser croire.

    Du côté de Google, on semble avoir compris que certains appels sont plus désagréables que d’autres. Par exemple, quand on nous met en attente. Votre appel est important pour nous, nous assure-t-on trop souvent avant de rejouer une énième fois la même chanson particulièrement médiocre, mais libre de droits. Imaginez si en plus c’était un ver d’oreille…

    L’Assistant Google se propose donc de garder la ligne pour nous. Quand quelqu’un à l’autre bout décroche à son tour, le téléphone émet une alerte sonore ou vibrante. On peut revenir à l’appel sans avoir perdu plusieurs minutes d’une vie autrement mieux occupée ailleurs que dans la salle d’attente virtuelle d’une multinationale pas si pressée que ça de nous parler de vive voix.

    L’Assistant Google peut aussi répondre à notre place. Pratique quand on ne reconnaît pas le numéro (ou, bientôt, la grande image personnalisée plein écran avec nom en couleur…). On peut donc confier à l’Assistant la tâche de décrocher, et de demander qui appelle. On peut ensuite décider de répondre en personne ou de passer son tour.

    Comment raccrocher son téléphone  
    Si vous êtes sur Android, vous pourrez vous aussi personnaliser encore un peu plus votre fond d’écran plus tard cette année. Si votre téléphone est assez récent, vous pourrez le déposer sur un socle de chargement et laisser son affichage allumé pour le voir se transformer en un cadre photo dynamique, en un agenda numérique, en un réveille-matin, en un terminal pour des appels vidéo, et quoi encore… La même chose sera possible sur iPhone cet automne.

    Il deviendra tout à coup pas mal plus agréable de laisser son téléphone sur son bureau ou sur sa table de chevet que de le porter à son oreille… Car même si on parle encore aujourd’hui de « téléphone » intelligent, il semble que la fonction téléphonique de ces ordinateurs de poche soit de moins en moins importante.

    #téléphone #mobile #smartphone #iPhone #messagerie #surveillance #espionnage #assistant #écoute #fadettes automatiques #google #Apple #tech #technologies

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/consommation/792625/completement-debranche-c-est-la-fin-du-telephone

  • Khrys’presso du lundi 12 juin 2023
    https://framablog.org/2023/06/12/khryspresso-du-lundi-12-juin-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue