« Jamais, même sur mon lit de mort, je ne lui dirai que je l’ai espionnée » (Le Nouvel Observateur)
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Ces cordons ombilicaux high-tech laissent pourtant les pédopsychiatres pantois. « Cette hyperattention empêche l’enfant de grandir »,estime Michael Stora, psychanalyste à l’Observatoire des Mondes numériques en Sciences humaines. « Les périodes d’absence du parent permettent au bébé de s’autonomiser en développant sa pensée. »
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Pour les parents inquiets, ces veilleurs numériques les inciteraient au contraire à donner plus de liberté à leur enfant.
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« Ces objets induisent un paradoxe. Les parents disent à leur enfant : ’Je te fais confiance, mais parce que je te surveille’ », s’étonne Michael Stora. Et, bien que destinés à rassurer, ils créent de nouvelles angoisses.
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« L’enfant connaît les limites, mais c’est grisant pour lui de les franchir. Faire un détour imprévu par la boulangerie avec un copain pour acheter des bonbons, c’est tout sauf nocif : ainsi commence l’autonomie », insiste Angélique Kosinski-Cimelière, psychologue pour enfants.
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L’idée que leurs digital natives aient accès à tout du fin fond de leur chambre donne le vertige aux parents. Il faut bien tenter de maîtriser ce tsunami. Certaines applications sont donc carrément invisibles. On peut violer incognito tout le contenu d’un smartphone.
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