@sombre je trouve ton « argument » ridicule. De ce que j’entends des gentils-progressistes, il s’agit exactement, presque mot pour mot, des mêmes mécanismes d’argumentation utilisée par les anti-écolos.
Pour faire vite : on confond telle technique particulière, avec une époque entière. Et l’on critique alors ceux qui promeuvent, parfois très rationnellement (et non par nostalgie de l’époque !) la méthode syllabique, comme s’ils voulaient tous revenir à l’Ancien Régime.
Exactement donc, comme ceux qui disent immédiatement qu’on va revenir à la bougie et au cheval (et à un temps où on était moins libres, où les femmes blablabla) dès que l’on critique le nucléaire et les voitures. Même assimilation et même croyance en une histoire linéaire, où l’on serait obligé de tout prendre vers l’avant ou de tout revenir en arrière.
Je ne vois pour ma part aucune contradiction à défendre farouchement le départ syllabique (qui ne dure même pas longtemps en plus, aucune coercition fasciste !), tout en promouvant des relations d’apprentissages issues de Montessori ou autre. Entre autre parce que le « départ syllabique » n’est pas une méthode en soi, mais seulement un processus de base, sur lequel on peut tout à la fois appliquer une méthode réac (du genre toute la classe répète B-A-BA sur le tableau en même temps), ou des méthodes plus modernes et « autonomisantes » (Syllamots/Syllathèmes en est un très bon exemple, où les enfants apprennent à s’auto-corriger, avec l’aide bienveillante d’un adulte).