#szeged

  • Réfugiés : contourner la #Croatie par le « #triangle » #Serbie - #Roumanie - #Hongrie

    Une nouvelle route migratoire s’est ouverte dans les Balkans : en Serbie, de plus en plus d’exilés tentent de contourner les barbelés barrant la #Hongrie en faisant un crochet par la Roumanie, avant d’espérer rejoindre les pays riches de l’Union européenne. Un chemin plus long et pas moins risqué, conséquence des politiques sécuritaires imposées par les 27.

    Il est 18h30, le jour commence à baisser sur la plaine de #Voïvodine. Un groupe d’une cinquantaine de jeunes hommes, sacs sur le dos et duvets en bandoulière, marche d’un pas décidé le long de la petite route de campagne qui relie les villages serbes de #Majdan et de #Rabe. Deux frontières de l’Union européenne (UE) se trouvent à quelques kilomètres de là : celle de la Hongrie, barrée depuis la fin 2015 d’une immense clôture barbelée, et celle de la Roumanie, moins surveillée pour le moment.

    Tous s’apprêtent à tenter le « #game », ce « jeu » qui consiste à échapper à la police et à pénétrer dans l’UE, en passant par « le triangle ». Le triangle, c’est cette nouvelle route migratoire à trois côtés qui permet de rejoindre la Hongrie, l’entrée de l’espace Schengen, depuis la Serbie, en faisant un crochet par la Roumanie. « Nous avons été contraints de prendre de nouvelles dispositions devant les signes clairs de l’augmentation du nombre de personnes traversant illégalement depuis la Serbie », explique #Frontex, l’Agence européenne de protection des frontières. Aujourd’hui, 87 de ses fonctionnaires patrouillent au côté de la police roumaine.

    Depuis l’automne 2020, le nombre de passages par cet itinéraire, plus long, est en effet en forte hausse. Les #statistiques des passages illégaux étant impossibles à tenir, l’indicateur le plus parlant reste l’analyse des demandes d’asiles, qui ont explosé en Roumanie l’année dernière, passant de 2626 à 6156, soit une hausse de 137%, avec un pic brutal à partir du mois d’octobre. Selon les chiffres de l’Inspectoratul General pentru Imigrări, les services d’immigrations roumains, 92% de ces demandeurs d’asile étaient entrés depuis la Serbie.

    “La Roumanie et la Hongrie, c’est mieux que la Croatie.”

    Beaucoup de ceux qui espèrent passer par le « triangle » ont d’abord tenté leur chance via la Bosnie-Herzégovine et la Croatie avant de rebrousser chemin. « C’est difficile là-bas », raconte Ahmed, un Algérien d’une trentaine d’années, qui squatte une maison abandonnée de Majdan avec cinq de ses compatriotes. « Il y a des policiers qui patrouillent cagoulés. Ils te frappent et te prennent tout : ton argent, ton téléphone et tes vêtements. Je connais des gens qui ont dû être emmenés à l’hôpital. » Pour lui, pas de doutes, « la Roumanie et la Hongrie, c’est mieux ».

    La route du « triangle » a commencé à devenir plus fréquentée dès la fin de l’été 2020, au moment où la situation virait au chaos dans le canton bosnien d’#Una_Sana et que les violences de la police croate s’exacerbaient encore un peu plus. Quelques semaines plus tard, les multiples alertes des organisations humanitaires ont fini par faire réagir la Commission européenne. Ylva Johansson, la Commissaire suédoise en charge des affaires intérieures a même dénoncé des « traitements inhumains et dégradants » commis contre les exilés à la frontière croato-bosnienne, promettant une « discussion approfondie » avec les autorités de Zagreb. De son côté, le Conseil de l’Europe appelait les autorités croates à mettre fin aux actes de tortures contre les migrants et à punir les policiers responsables. Depuis, sur le terrain, rien n’a changé.

    Pire, l’incendie du camp de #Lipa, près de #Bihać, fin décembre, a encore aggravé la crise. Pendant que les autorités bosniennes se renvoyaient la balle et que des centaines de personnes grelottaient sans toit sous la neige, les arrivées se sont multipliées dans le Nord de la Serbie. « Rien que dans les villages de Majdan et Rabe, il y avait en permanence plus de 300 personnes cet hiver », estime Jeremy Ristord, le coordinateur de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. La plupart squattent les nombreuses maisons abandonnées. Dans cette zone frontalière, beaucoup d’habitants appartiennent aux minorités hongroise et roumaine, et Budapest comme Bucarest leur ont généreusement délivré des passeports après leur intégration dans l’UE. Munis de ces précieux sésames européens, les plus jeunes sont massivement partis chercher fortune ailleurs dès la fin des années 2000.

    Siri, un Palestinien dont la famille était réfugiée dans un camp de Syrie depuis les années 1960, squatte une masure défoncée à l’entrée de Rabe. En tout, ils sont neuf, dont trois filles. Cela fait de longs mois que le jeune homme de 27 ans est coincé en Serbie. Keffieh sur la tête, il tente de garder le sourire en racontant son interminable odyssée entamée voilà bientôt dix ans. Dès les premiers combats en 2011, il a fui avec sa famille vers la Jordanie, puis le Liban avant de se retrouver en Turquie. Finalement, il a pris la route des Balkans l’an dernier, avec l’espoir de rejoindre une partie des siens, installés en Allemagne, près de Stuttgart.

    “La police m’a arrêté, tabassé et on m’a renvoyé ici. Sans rien.”

    Il y a quelques jours, Siri à réussi à arriver jusqu’à #Szeged, dans le sud de la Hongrie, via la Roumanie. « La #police m’a arrêté, tabassé et on m’a renvoyé ici. Sans rien », souffle-t-il. À côté de lui, un téléphone crachote la mélodie de Get up, Stand up, l’hymne reggae de Bob Marley appelant les opprimés à se battre pour leurs droits. « On a de quoi s’acheter un peu de vivres et des cigarettes. On remplit des bidons d’eau pour nous laver dans ce qui reste de la salle de bains », raconte une des filles, assise sur un des matelas qui recouvrent le sol de la seule petite pièce habitable, chauffée par un poêle à bois décati.

    De rares organisations humanitaires viennent en aide à ces exilés massés aux portes de l’Union européennes. Basé à Belgrade, le petit collectif #Klikaktiv y passe chaque semaine, pour de l’assistance juridique et du soutien psychosocial. « Ils préfèrent être ici, tout près de la #frontière, plutôt que de rester dans les camps officiels du gouvernement serbe », explique Milica Švabić, la juriste de l’organisation. Malgré la précarité et l’#hostilité grandissante des populations locales. « Le discours a changé ces dernières années en Serbie. On ne parle plus de ’réfugiés’, mais de ’migrants’ venus islamiser la Serbie et l’Europe », regrette son collègue Vuk Vučković. Des #milices d’extrême-droite patrouillent même depuis un an pour « nettoyer » le pays de ces « détritus ».

    « La centaine d’habitants qui restent dans les villages de Rabe et de Majdan sont méfiants et plutôt rudes avec les réfugiés », confirme Abraham Rudolf. Ce sexagénaire à la retraite habite une modeste bâtisse à l’entrée de Majdan, adossée à une ruine squattée par des candidats à l’exil. « C’est vrai qu’ils ont fait beaucoup de #dégâts et qu’il n’y a personne pour dédommager. Ils brûlent les charpentes des toits pour se chauffer. Leurs conditions d’hygiène sont terribles. » Tant pis si de temps en temps, ils lui volent quelques légumes dans son potager. « Je me mets à leur place, il fait froid et ils ont faim. Au vrai, ils ne font de mal à personne et ils font même vivre l’épicerie du village. »

    Si le « triangle » reste a priori moins dangereux que l’itinéraire via la Croatie, les #violences_policières contre les sans papiers y sont pourtant monnaie courante. « Plus de 13 000 témoignages de #refoulements irréguliers depuis la Roumanie ont été recueillis durant l’année 2020 », avance l’ONG Save the Children.

    “C’est dur, mais on n’a pas le choix. Mon mari a déserté l’armée de Bachar. S’il rentre, il sera condamné à mort.”

    Ces violences répétées ont d’ailleurs conduit MSF à réévaluer sa mission en Serbie et à la concentrer sur une assistance à ces victimes. « Plus de 30% de nos consultations concernent des #traumatismes physiques », précise Jérémy Ristor. « Une moitié sont liés à des violences intentionnelles, dont l’immense majorité sont perpétrées lors des #push-backs. L’autre moitié sont liés à des #accidents : fractures, entorses ou plaies ouvertes. Ce sont les conséquences directes de la sécurisation des frontières de l’UE. »

    Hanan est tombée sur le dos en sautant de la clôture hongroise et n’a jamais été soignée. Depuis, cette Syrienne de 33 ans souffre dès qu’elle marche. Mais pas question pour elle de renoncer à son objectif : gagner l’Allemagne, avec son mari et leur neveu, dont les parents ont été tués dans les combats à Alep. « On a essayé toutes les routes », raconte l’ancienne étudiante en littérature anglaise, dans un français impeccable. « On a traversé deux fois le Danube vers la Roumanie. Ici, par le triangle, on a tenté douze fois et par les frontières de la Croatie et de la Hongrie, sept fois. » Cette fois encore, la police roumaine les a expulsés vers le poste-frontière de Rabe, officiellement fermé à cause du coronavirus. « C’est dur, mais on n’a pas le choix. Mon mari a déserté l’armée de Bachar avec son arme. S’il rentre, il sera condamné à mort. »

    Qu’importe la hauteur des murs placés sur leur route et la terrible #répression_policière, les exilés du nord de la Serbie finiront tôt ou tard par passer. Comme le déplore les humanitaires, la politique ultra-sécuritaire de l’UE ne fait qu’exacerber leur #vulnérabilité face aux trafiquants et leur précarité, tant pécuniaire que sanitaire. La seule question est celle du prix qu’ils auront à paieront pour réussir le « game ». Ces derniers mois, les prix se sont remis à flamber : entrer dans l’Union européenne via la Serbie se monnaierait jusqu’à 2000 euros.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Refugies-contourner-la-Croatie-par-le-triangle-Serbie-Roumanie-Ho
    #routes_migratoires #migrations #Balkans #route_des_Balkans #asile #migrations #réfugiés #contournement #Bihac #frontières #the_game

    ping @isskein @karine4

  • Why are Hungarian border guards practicing shooting to kill? (Migszol update from Hungary, 20 June - 4 July)

    There main issues from the last two weeks which we would like to highlight include the political trials in #Szeged in which people are accused of either terrorism or then of illegal crossing of the Hungarian border during a mass riot, the violent pushbacks on the Hungarian-Serbian border and the violence of informal gangs, the opening of a new open refugee camp has been opened in #Kiskunhalas in Southern Hungary, and the border guard competition was held in eastern Hungary. Before we examine all these in detail, there are some other political and general updates we would like to share.

    http://www.migszol.com/blog/why-are-hungarian-border-guards-practicing-shooting-to-kill-migszol-update-
    #Hongrie #asile #migrations #réfugiés #violences_frontalières #frontières #criminalisation #push-back #refoulement #gardes-frontières #violence

  • http://www.liberation.fr/liseuse/publication/05-01-2016/1/#1424294

    Alors que les procès de migrants s’enchaînent dans le sud du pays depuis septembre, les manquements du système judiciaire sont criants.

    Huit heures du matin au tribunal de Szeged, principale ville du sud de la Hongrie, près de la frontière avec la Serbie. C’est l’heure où, quasi quotidiennement, commencent les procès de migrants accusés d’avoir illégalement franchi la frontière magyare. Ce matin-là, cinq Erythréens comparaissent au pénal. Appréhendés par la police un dimanche matin à l’aube, ils sont jugés deux jours plus tard. « Ne pourrait-on pas enlever leurs menottes aux prévenus ? » demande la juge. Les six policiers antiémeute bardés d’un gilet pare-balles s’exécutent.

    Bien qu’une clôture ait été achevée à la mi-septembre sur 175 kilomètres de frontière avec la Serbie, et à la mi-octobre côté croate, des trafiquants continuent à acheminer des fugitifs via la Hongrie, qui demeure le chemin le plus court entre la Serbie et l’Allemagne. La clôture voulue par le Premier ministre, Viktor Orbán, pour « défendre l’Europe et la Hongrie chrétienne » est facile à couper. Aussi le gouvernement hongrois a-t-il ajouté à son dispositif une barrière juridique. En vertu d’une modification du code pénal entrée en vigueur le 15 septembre, toute personne franchissant la frontière « verte » (avec la Croatie) est passible de poursuites et encourt jusqu’à trois ans de prison. Depuis la mi-septembre, les procès de migrants s’enchaînent : 1 059 procédures ouvertes, près de 750 personnes jugées en trois mois. Au début, le tribunal, vaste édifice néoclassique, était tellement encombré qu’il a fallu réquisitionner des chambres de l’hôtel voisin et tenir des audiences dans d’autres villes. En cette fin d’année, le rythme est moins effréné : entre quinze et vingt procès par semaine.

    « Passeur pakistanais ». Les cinq accusés érythréens sont auditionnés tour à tour dans leur langue maternelle, le tigrigna, et traduits par un interprète recruté par la cour. Quatre d’entre eux étaient soldats. Le cinquième homme, Keshi M. H., est un jeune prêtre orthodoxe de 29 ans. « A la frontière macédonienne, on nous a refoulés, ils ne laissent passer que les Syriens et les Irakiens, raconte ce père d’une fille de 6 ans. Alors nous avons rencontré un passeur pakistanais. Un guide nous a amenés jusqu’aux barbelés, qu’il a coupés. Il nous a dit : "Vous êtes arrivés en Hongrie, marchez un peu, une auto viendra vous chercher." » Mais la voiture n’est jamais venue. Les cinq hommes ont fait du stop, puis ont été interceptés lors d’un contrôle de police sur la route.

    Le prêtre a fui l’Erythrée il y a six ans, après avoir été enrôlé de force dans l’armée. « Je voulais porter la croix, pas un fusil. Alors ils m’ont mis en prison mais je me suis échappé lors d’une mutinerie, beaucoup de prisonniers ont été tués », raconte-t-il. Puis la fuite au Soudan, en Egypte et en Israël, où il a fait la plonge pendant trois ans avant d’être expulsé. Veut-il demander l’asile en Hongrie ? La question rend Keshi M. H. perplexe : « Je ne sais pas, je ne connais pas la Hongrie et je voulais aller en Norvège, où j’ai de la famille. »

    L’avocate commise d’office intervient : « Si vous aviez plus d’informations sur la Hongrie, et si vous vous sentiez en sécurité, vous resteriez ici ? » « Oui », répond le prêtre. « La seule raison pour laquelle vous demandez l’asile maintenant, c’est parce que la police vous a arrêté ! Si vous n’aviez pas été attrapé, vous auriez continué vers la Norvège », contre-attaque la procureure. L’avocate plaide énergiquement la cause de ses clients qui risqueraient leur vie s’ils retournaient en Erythrée. Impossible, selon elle, de les refouler en Serbie. « Ce pays n’offre pas les garanties nécessaires à une demande d’asile : administration surchargée, pas de vraie possibilité de faire appel, centres d’accueil insuffisants », ajoute-t-elle. Peine perdue. Peu avant midi, le tribunal rend sa décision : les cinq hommes sont condamnés à être expulsés en Serbie et interdits d’entrée sur le territoire hongrois pendant un an. L’avocate décide de faire appel.

    Monnaie. Presque tous les migrants sont condamnés, non à la prison mais à être renvoyés en Serbie. Sur les 729 personnes jugées à Szeged entre le 15 septembre et le 13 décembre, seules trois ont été relâchées. « Ce qu’on entend lors de ces procès, ce sont des récits de gens qui ont échappé à la violence et à la mort. Or, selon l’article 31 de la convention de Genève, on ne doit pas criminaliser des réfugiés, même s’ils sont entrés illégalement sur le territoire », indique Aniko Bakonyi, du comité Helsinki hongrois. Voici le hic : Belgrade refuse de reprendre la majorité de ces expulsés. Fâchée par la clôture magyare qui a causé une pagaille sans nom, la Serbie rendrait ainsi aux Hongrois la monnaie de leur pièce. Résultat : les condamnés restent en détention, dans des centres fermés comparables à des prisons, dans l’attente d’une hypothétique expulsion. La détention peut durer jusqu’à douze mois mais est limitée à trente jours pour les familles, qui sont transférées dans des camps de réfugiés. Libres de sortir, elles finissent par s’évanouir dans la nature et tentent de gagner l’Autriche.

    Le tribunal s’appuie sur une directive communautaire qui autorise chaque Etat membre à dresser sa propre liste de pays « sûrs » qui appliquent parfaitement le droit d’asile. Le 1er août, la Hongrie a ajouté la Serbie sur sa liste. Les juges hongrois appliquent aveuglément la loi et prononcent le refoulement vers la Serbie, sans tenir compte des mises en garde du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), ni du fait que leur jugement ne peut être appliqué. « Les décisions des juges semblent déconnectées de la réalité », estime Timea Kovacs, avocate spécialiste des droits humains. « Les migrants ne comprennent pas pourquoi ils se retrouvent devant le tribunal. On leur demande s’ils veulent l’asile ; ils ont peur de répondre car ils n’en connaissent pas les conséquences. C’est une question à laquelle on ne peut pas répondre rapidement par oui ou par non. Une procédure de demande d’asile demande du temps », observe Babar Baloch, porte-parole du HCR à Budapest.

    Grain de sable. Le lendemain, Ahmed F., un Kurde de 26 ans, habitant de Slemani (Syrie), comparaît devant la cour. Deux mois plus tôt, il a été condamné mais, ne pouvant être expulsé, il est resté en prison. Selon la loi, le tribunal doit renouveler l’ordre de détention tous les soixante jours. Une représentante de l’Office de l’immigration demande de prolonger la détention du prévenu. « La Serbie ne veut pas le reprendre, mais nous souhaitons l’expulser au Kurdistan », dit la fonctionnaire.

    Un grain de sable bloque tout : l’administration a oublié de convoquer un interprète kurde. Après des coups de fil passés tous azimuts, impossible de trouver un traducteur. La juge ne renouvelle pas la détention. Ahmed a été sauvé par un bug de la bureaucratie. Depuis la mi-septembre, quelque 300 personnes auraient ainsi été libérées car les autorités n’ont pu justifier leur maintien en détention. Près de 400 personnes seraient cependant toujours derrière les barreaux. Souriant, Ahmed comprend qu’il sera transféré dans un centre « ouvert » d’où il sera libre de sortir. « Mais pourquoi donc ai-je passé deux mois en prison ? » Cela, il ne le saisit toujours pas.

    #migrations #Réfugiés #hongrie #violence

  • Aux pieds du mur de Viktor Orbán

    Première partie d’un reportage réalisé avec la collaboration de la chercheuse Móni Bense près de #Szeged, où se rencontrent la #Hongrie, la #Serbie et la #Roumanie et où doit commencer la construction de la barrière censée empêcher les migrants d’entrer dans l’Union européenne. Extraits.

    http://www.voxeurop.eu/files/images/article/hungarian-serbian_border_barrier_1.jpg?1440584432

    http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/4973957-aux-pieds-du-mur-de-viktor-orban
    #murs #asile #migrations #réfugiés #frontières #barrière_frontalière
    cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • L’#extrême-droite rôde autour des migrants

    L’afflux massif de personnes fuyant les zones de guerres combiné à la rhétorique xénophobe du gouvernement Fidesz a secoué la société hongroise. De nombreuses personnes se sont mobilisées spontanément pour venir en aide aux migrants. Ils se relaient tous les jours pour leur donner de la nourriture et les orienter aux points stratégiques de leur périple hongrois : à la gare de #Szeged et aux abords des gares de #Budapest.


    http://www.hu-lala.org/extreme-droite-hongrie-rode-autour-des-migrants
    #Hongrie #xénophobie #racisme #néonazis