• « Affaire du 8 décembre 2020 » : un procès pour terrorisme d’ultragauche sur des bases fragiles

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/25/affaire-du-8-decembre-2020-le-proces-d-une-supposee-menace-terroriste-d-ultr

    Sept personnes sont renvoyées à partir du 3 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour « association de malfaiteurs terroriste ». Ce dossier terroriste d’ultragauche est le premier à être jugé depuis le groupe Action directe, dont le dernier procès remonte à 1995.

    https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org

    –—
    Suivi du procès qui a débuté mardi 3 octobre 2023 :
    https://seenthis.net/messages/1019505

    –—
    En commentaire ci-dessous : détails sur l’affaire.

    • C’est un groupe qui n’a pas de nom. Un groupe dont la plupart des membres ne se connaissent pas. Un groupe sans lieu ni objectif défini. Bref, ce n’est pas vraiment un groupe. Mais cela n’a pas empêché les juges antiterroristes de renvoyer sept individus – six hommes et une femme – classés politiquement à l’ #ultragauche devant un tribunal pour « association de malfaiteurs #terroriste ». Leur procès doit se tenir du 3 au 27 octobre devant la 16e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils encourent jusqu’à dix années de prison.

    • Par quelque bout qu’on le prenne, le dossier tient essentiellement sur une seule personne : Florian D., qui se fait appeler désormais « Libre Flot ». Agé de 39 ans, ce militant anarchiste est parti combattre au Kurdistan syrien aux côtés des Unités de protection du peuple (#YPG), des brigades intégrées aux Forces démocratiques syriennes contre l’organisation Etat islamique (EI), d’avril 2017 à janvier 2018.

      #libre_flot

    • A l’été et à l’automne 2020, les pièces versées au dossier vont même en décroissant. Les écoutes sont de peu d’intérêt, seule la sonorisation du camion dans lequel vit et se déplace Florian D. vient alimenter quelque peu le dossier. Or, en novembre 2020, les enquêteurs apprennent que Florian D. a l’intention de vendre son camion et de partir à l’étranger. Il est alors décidé, au terme d’une réunion le 19 novembre 2020 entre la #DGSI, le #PNAT et le juge d’instruction Jean-Marc Herbaut, d’interpeller les mis en cause. Le coup de filet a lieu le 8 décembre 2020, les mises en examen de sept des onze interpellés, appréhendés dans toute la France et ramenés au siège de la DGSI, sont prononcées le 11 décembre.

    • Au bout de quinze mois d’isolement, qu’il assimile à de la « torture blanche » et qui a occasionné pertes de mémoire, désorientation spatiotemporelle, etc., Florian D. a mené une grève de la faim d’un mois, qui s’est achevée par sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Après sa sortie de prison, il a attaqué l’Etat devant le tribunal administratif de Versailles et a obtenu, le 18 avril 2023, l’annulation des décisions de mise à l’isolement et la condamnation de l’Etat à 3 000 euros de réparations.

    • « Dans ce dossier, le PNAT et le juge d’instruction ont plaqué de manière totalement artificielle une méthodologie et un récit directement empruntés au terrorisme djihadiste, estiment les deux avocates. On retrouve la notion de “séjour sur zone” [au Kurdistan syrien] pour aller combattre, la figure du “revenant” tout comme l’idée d’un “réseau transnational” kurde. C’est absurde, il n’y a jamais eu de lien entre une entraide internationale au Rojava et des actions en Occident, c’est un procédé grossier pour criminaliser à bas coût l’extrême gauche. Au contraire, les Kurdes combattent Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique], avec l’appui de la coalition. » « Il ne faut pas oublier que nous défendons quelqu’un qui a combattu Daech au péril de sa vie », renchérit Me Kempf, qui assure la défense de Florian D., avec Me Coline Bouillon. D’autant qu’il n’est pas illégal d’aller combattre avec les YPG au Kurdistan, comme le confirme un jugement du tribunal administratif du 31 mars 2017.

    • Pour Mes Simon et Vannier, « ce dossier pose les bases de ce qui va suivre : les notions d’écoterrorisme et de terrorisme intellectuel agités par Gérald Darmanin depuis un an, la dissolution des Soulèvements de la Terre [ #slt ] en juin ». Me Kempf, lui, y voit la logique dévorante de l’antiterrorisme en action : « Les acteurs de l’antiterrorisme ont besoin de se nourrir de dossiers pour justifier leur existence. Avec le reflux du djihadisme, on peut penser qu’ils ont besoin de se tourner vers d’autres horizons. Or, eux seuls décident, en fonction de critères obscurs, de ce qui est terroriste ou pas. » Pour Mes Chalot et Arnaud, « ce dossier est une porte ouverte extrêmement dangereuse pour les années qui viennent ».

      Des avocats expriment la crainte d’une requalification terroriste à l’avenir de plusieurs dossiers de destruction de biens dans lesquels les Soulèvements de la Terre sont poursuivis.

    • AFFAIRE DU 8 DÉCEMBRE -L’antiterrorisme à l’assaut des luttes sociales
      https://lundi.am/Affaire-du-8-decembre

      Le 8 décembre 2020, une opération antiterroriste visait 9 militants politiques français. Les quelques éléments de langage et de procédure distillés dans la presse par la police laissent alors songeur. Une association de Paint Ball, un artificier qui travaille à Disneyland et quelques discussions de fin de soirée où l’on dit tout le mal que l’on pense de la police nationale captées par des micros cachés par la DGSI. À partir du 3 octobre, sept personnes seront jugées à Paris, soupçonnées de participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Afin de mieux saisir les enjeux comme le fond de cette affaire, nous avons reçu cette analyse détaillée et politique du dossier d’instruction.

      #luttes #antiterrorisme #police #justice #enquête #téléphonie #fadettes #géolocalisation

    • Ça parait tout droit issu de la culture des recrues de l’intérieur nourrie de la bibliothèque rose, un truc comme la DGSI et le club des cinq ou bien Darmanin et La girafe noire

      Et pourtant, la DGSI n’avait pas lésiné sur les moyens de surveillance. A la sonorisation de lieux d’habitation, s’ajoutent des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques, le recours à la géolocalisation en temps réel, des dizaines d’opération d’IMSI catching, des centaines de filatures et bien entendu l’analyse des dizaines de supports numériques saisis lors des arrestations et des comptes associés (mails, réseaux sociaux...). Soit sept intimités violées pour venir satisfaire la curiosité malsaine des quelques 106 agent.es du renseignement ayant travaillé sur ce dossier.

    • Affaire du « 8 décembre » : le droit au chiffrement et à la vie privée en procès - 2 octobre 2023

      https://www.laquadrature.net/2023/10/02/affaire-du-8-decembre-le-droit-au-chiffrement-et-a-la-vie-privee-en-pr

      Le 3 octobre prochain s’ouvrira le procès de l’affaire dite du « 8 décembre ». Sept personnes sont accusées d’association de malfaiteurs terroriste. Pour construire le récit du complot terroriste, les services de renseignement de la DGSI chargés de l’enquête judiciaire, le parquet national antiterroriste (PNAT) puis le juge d’instruction instrumentalisent à charge le fait que les inculpé·es utilisaient au quotidien des outils pour protéger leur vie privée et chiffrer leurs communications . Face à cette atteinte inédite, que nous documentions longuement il y a quelques mois, le temps de ce procès va donc être crucial dans la bataille contre les velléités récurrentes de l’État de criminaliser des pratiques numériques banales, sécurisées et saines, pratiques que nous défendons depuis toujours.

      [...]

      Ce procès est une énième attaque contre les libertés fondamentales, mais surtout un possible aller sans retour dans le rapport que l’État entretient avec le droit à la vie privée. Alors votre mobilisation est importante ! Rendez-vous demain, 3 octobre, à 12h devant le tribunal de Paris (Porte de Clichy) pour un rassemblement en soutien aux inculpé·es. Puis si vous le pouvez, venez assister aux audiences (qui se tiendront les après-midis du 3 au 27 octobre au tribunal de Paris) afin de montrer, tous les jours, solidarité et résistance face à ces attaques.

      –—

      Affaire du 8 décembre : le chiffrement des communications assimilé à un comportement terroriste - 5 juin 2023

      https://www.laquadrature.net/2023/06/05/affaire-du-8-decembre-le-chiffrement-des-communications-assimile-a-un-

      nous avons été alerté du fait que, parmi les faits reprochés (pour un aperçu global de l’affaire, voir les références en notes de bas de page7), les pratiques numériques des inculpé·es, au premier rang desquelles l’utilisation de messageries chiffrées grand public, sont instrumentalisées comme autant de « preuves » d’une soi-disant « clandestinité » qui ne peut s’expliquer que par l’existence d’un projet terroriste.

      Nous avons choisi de le dénoncer.

      –—

      « Affaire du 8 décembre 2020 » : le #chiffrement des communications des prévenus au cœur du soupçon

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/25/affaire-du-8-decembre-2020-le-chiffrement-des-communications-des-prevenus-au

    • Procès pour terrorisme d’ultragauche : la cause kurde en filigrane de l’accusation

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/10/03/proces-pour-terrorisme-d-ultragauche-la-cause-kurde-en-filigrane-de-l-accusa

      Florian D. et six autres personnes sympathisantes de l’ultragauche sont jugées à Paris à partir de mardi. A l’origine du dossier, le séjour de Florian D. au Kurdistan syrien, durant lequel il a appris le maniement des armes pour combattre l’organisation Etat islamique.

  • Affaire « Lafarge ». Les moyens d’enquête utilisés et quelques attentions à en tirer - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Affaire-Lafarge-Les-moyens-d-enquete-25197

    Suite aux 35 arrestations des 5 et 20 juin dernier, les entretiens menés avec les arrêté.e.s ont en partie révélé l’ampleur de ce que l’État est prêt à déployer pour traquer celleux qui s’opposent au ravage écologique et industriel. Ecoutes, filatures, logiciel espion, reconnaissance faciale, balise GPS...

    À noter que plusieurs des personnes visées par ces réquisitions ont vu leur compte en banque clôturé sans explication ou ont subit des #contrôles_domicilaires très poussés par la CAF. Une clôture de compte bancaire inexpliquée peut ainsi être un signe de surveillance.

    La police dit ne pas envoyer de réquisitions à Riseup par peur qu’iels ne préviennent les personnes concernées, et considérant que Riseup ne leur répondra probablement jamais. Cela semble confirmer que l’utilisation de fournisseurs mail militantes mettant en œuvre un certain nombre de protections et de système de chiffrement tels que #Riseup leur pose beaucoup plus de problèmes d’accès que dans le cas de fournisseurs commerciaux [6]. (Il va sans dire que l’utilisation de clés de chiffrement PGP pour les échanges de mails ajoute une couche de protection supplémentaire).

    [...] Sans tomber dans le fantasme d’une surveillance permanente et omniprésente, autant prendre un certain nombre de mesures pour se protéger du traçage policier, tout en veillant à ce que ça ne nous pourrisse pas trop la vie et que ça ne nous empêche pas de nous organiser collectivement.

    Nous travaillons à une analyse plus poussée de ces premiers éléments et d’autres. Vous pouvez nous contacter à lesmoyens @ systemli.org

    #lafarge #police #justice #luttes #enquête #SDAT #ADN #vidéosurveillance #Reconnaissance_faciale #téléphonie #fadettes #géolocalisation #logiciel_espion #IMSI_catchers #écoutes #CAF #Pôle_emploi #impôts #ANTS #blablacar ++ #SNCF #FlixBus #banques #Twitter #Facebook (refus !) #Instagram #sonorisation_de_véhicule #boîtiers_GPS #Filatures #sociétés_d'autoroute #Demande_de_photos_des_véhicules_aux_péages_autoroutiers

    • Lors de la dernière audition, à court de nouvelles déductions, Z. avait finit par me questionner à propos d’un billet de France Culture sur la dissolution des Soulèvements de la Terre, écouté le matin même dans sa voiture. Il me précise que l’éditorialiste Jean Leymarie y critique la dissolution mais interroge la « radicalisation du mouvement » : « Leymarie cite le philosophe Pascal et son adage - la justice sans la force est impuissante mais la force sans la justice est tyrannique ? Continuerez vous malgré votre mesure de garde à vue à légitimer l’usage de la violence ? N’avez vous pas peur que votre mouvement devienne tyrannique ? Allez vous vous ranger du côté de la justice ? »

      Ce qui est bien quand on est seul à faire les questions et à savoir que les réponses ne viendront pas, c’est que l’on a toujours la possibilité de se les poser à soi-même et à son corps de métier. Une semaine après nos sorties de garde à vue, des policiers tuaient une fois de plus dans la rue un adolescent des quartiers populaires, provoquant le soulèvement politique le plus fracassant qu’ait connu ce pays depuis les Gilets Jaunes, avant d’envoyer des centaines de nouvelles personnes en prison. Alors que la conséquence que les policiers en tirent quant à eux est de revendiquer aujourd’hui, avec l’appui du ministère de l’Intérieur, un statut d’exception à même de les faire échapper à la loi, la question de ce que devient la force sans la justice est tragiquement d’actualité.

    • Quand je suis emmené pour la dernière fois dans son bureau pour l’audition finale, il ne nous cache cette fois pas sa forte déception et l’étonnement des enquêteurs de ne pas avoir été suivis par la juge. L’un deux soufflera d’ailleurs à une autre personne que celle-ci est « à moitié en burn out ». Lui confirme en tout cas qu’elle a estimé que « les conditions de sérénité des débats n’étaient pas réunies ». On peut imaginer, au-delà de toute autres considérations guidant cette décision, que la juge doit à minima répugner à ce que son indépendance soit publiquement mise en débat et à ce que le doute continue à se distiller sur son instrumentalisation au profit d’une urgence gouvernementale à mettre fin aux Soulèvements de la Terre. D’autant que depuis l’affaire Tarnac, les juges d’instruction savent bien que la fragnolite peut toujours les attendre au tournant, et depuis Bure que les associations de malfaiteurs trop enflées politiquement peuvent finir en relaxe.

    • Le capitaine nous affirme d’ailleurs que justement la SDAT « cherche aujourd’hui de nouveaux débouchés » du côté de l’« écologie » et « des violences extrêmes ».

      [...]

      Z. dira à plusieurs reprises que la seule raison pour laquelle la SDAT a pu « lever le doigt » pour être chargée de l’affaire était les « tentatives d’incendies sur des véhicules de l’usine », et que « sans le feu » tout ceci serait sans doute resté dans une catégorie de délit inférieur sans bénéficier de leur attention

      [...]

      Au long des 4 jours, on constate que Z. oscille quant à lui maladroitement entre une surqualification des faits incriminés seule à même de justifier que les moyens de la SDAT soit employée dans cette affaire, et une posture opposée visant à déjouer les critiques sur l’emploi des moyens de l’anti-terrorisme à l’encontre d’actions écologistes qui peuvent difficilement être qualifiée comme telles. Il estime d’un côté que notre mise en cause de l’emploi de la SDAT dans la presse est déplacée puisque la qualification « terroriste » n’est pas retenue dans le classement de cette affaire et que la SDAT agirait ici comme un « simple corps de police ». Mais il nous exposera par ailleurs dans le détail comment seuls les moyens exceptionnels de l’anti-terrorisme ont pu permettre de mener une telle enquête et que « nul autre qu’eux » aurait été capable de fournir ce travail.

      Il faut dire que la taille du dossier d’instruction encore incomplet est de 14 000 pages, ce qui représente à ce que l’on en comprend six mois de plein emploi pour un nombre significatif de policiers, et donne une idée du sens des priorités dans l’exercice de la justice dans ce pays. A sa lecture ultérieure et en y explorant dans le détail l’amplitude des moyens qu’ont jugé bon de déployer les enquêteurs pour venir à la rescousse de Lafarge, les mis en examen constateront qu’ils avaient effectivement carte blanche. L’officier concède d’ailleurs à mon avocat que la police est, ces dernières années, une des institutions les mieux dotées financièrement du pays, et admet que leurs syndicats font quand même bien du cinéma. En l’occurrence cette manne a été mise au service de ce qui paraît être devenu ces derniers mois deux impératifs catégoriques pour le gouvernement français et les entreprises qui comptent sur sa loyauté à leur égard. En premier lieu produire une secousse répressive suffisante pour décourager toute velléité de reproduction d’un telle intrusion. Il doit demeurer absolument inconcevable que la population fasse le nécessaire et mette elle-même à l’arrêt les infrastructures qui ravagent ses milieux de vie. En second lieu, étendre encore le travail de surveillance et de fichage déjà à l’œuvre sur un ensemble de cercles jugés suspects en s’appuyant sur les moyens débridés offerts par l’enquête.

    • Il veux savoir si j’ai lu les brochures visant à attaquer les #Soulèvements_de_la_Terre, de ceux qu’il qualifie d’« #anarchistes individualistes ». Les accusations portées à notre égard y sont selon lui fort instructives et mettent en cause les faits et gestes de certaines personnes d’une manière qui s’avère sans doute pertinente pour l’enquête. C’est notamment à partir de ces fables intégralement versées au dossier que la SDAT justifie certaines des #arrestations, et fonde une partie de la structure incriminante de son récit sur ces « cadres des Soulèvements » qui resteraient « au chaud » en envoyant d’autres personnes au charbon. Ce sont d’ailleurs ces mêmes pamphlets, publiées sur certains sites militants, que le ministère de l’Intérieur reprend avec application pour fournir des « preuves » de l’existence et de l’identité de certains soit-disant « #dirigeants », et alimenter, dans son argumentaire sur la dissolution, l’idée d’un mouvement « en réalité vertical ». Z. est en même temps « bien conscient », dit-il, que ces écrits, sont « probablement l’expression de « guerres de chapelles », comme ils peuvent en avoir eux-même de services à service ». Cela ne l’empêche pas de proposer à une autre personne, arrêtée lors de la première vague, de prendre le temps de les lire pendant sa garde à vue « pour réaliser à quel point » elle se serait fait « manipuler ».

      #récit #autonomie #surveillance #police_politique #SDAT (héritage du PS années 80) #arrestations #interrogatoires #SLT #écologie #sabotage #anti_terrorisme #Lafarge #Béton

    • Lafarge, Daesh et la DGSE
      La raison d’Etat dans le chaos syrien

      https://lundi.am/Lafarge-Daesh-et-la-DGSE

      Ce mardi 19 septembre se tenait une audience devant la cour de cassation concernant l’affaire Lafarge en Syrie dans laquelle le cimentier et ses dirigeants sont soupçonnés de financement du terrorisme. Alors que le terme terrorisme plane frauduleusement autour du désarmement de l’usine de Bouc-bel-Air, voilà l’occasion d’une petite mise en perspective.

      #lafarge #daesh #dgse #syrie

  • Big brother dans nos poches ?
    Marc Endeweld | 24.05.2023 | Off Investigation

    https://www.off-investigation.fr/big-brother-is-watching-usdupont-moretti-veut-transformer-nos-port

    En catimini, le ministre Éric Dupond-Moretti veut légaliser les logiciels espions pour infecter les téléphones portables de « cibles » et permettre aux policiers d’activer à distance l’écouteur et la caméra de ces derniers, les transformant en de véritables mouchards 24 heures sur 24. Deux ans après le scandale Pegasus, la justice française s’inspire donc des pratiques illégales des services de renseignement du monde entier. Pour l’instant, seuls les avocats ont dénoncé une telle dérive. (...)

    #logiciels_espions

  • Communiqué du Conseil de l’Ordre | Barreau de Paris
    https://www.avocatparis.org/communique-du-conseil-de-lordre

    A l’occasion de la discussion sur le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027, la Commission pénale du Barreau de Paris a présenté, lors de la séance du Conseil de l’Ordre du 16 mai 2023, un rapport relatif à l’article 3 du projet de loi et de programmation du ministère de la justice 2023/2027 déposé au sénat le 3 mai 2023.

    .... En particulier le Conseil de l’Ordre observe pour le regretter qu’en matière de flagrance criminelle, les perquisitions de nuit sont étendues dans des conditions telles que le principe de leur prohibition devient inexistant ; le Conseil déplore en outre le recours à des moyens de télécommunication pour les interventions fondamentales de l’interprète et du médecin notamment en garde à vue.

    4. Il déplore également que l’intervention de l’avocat en perquisition ne soit toujours pas envisagée.

    5. Surtout, l’article 3 du projet prévoit l’activation à distance de tout appareil électronique dont les téléphones portables en vue d’une captation de son et d’image.

    6. Cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique dont le téléphone portable de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public. En outre, le projet n’interdit pas, par leur collecte, l’écoute des conversations dans son cabinet, entre l’avocat et son client, même si leur transcription est prohibée. Il s’agit-là d’une atteinte inadmissible et contraire au secret professionnel et aux droits de la défense.

    #police #surveillance #téléphonie #perquisitions_nocturnes #intimité #droit_de_la_défense #loi_scélérate

  • Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

  • #Suisse : Nouvelle panne partielle des numéros d’urgence, notamment à Genève ats/asch
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/13243765-nouvelle-panne-partielle-des-numeros-durgence-notamment-a-geneve.html

    Le réseau Swisscom a connu jeudi après-midi une nouvelle panne entre 14h26 et 14h58. Le service a ensuite repris, a indiqué l’entreprise à Keystone-ATS. Les numéros d’urgence ont été partiellement touchés.

    Les appels depuis les téléphones mobiles n’ont pas pu reprendre. Un redémarrage est en cours. La cause est un problème de configuration, précise Swisscom. La panne a été entièrement levée vers 16h45.

    Les centrales d’urgence, notamment de Genève et de Bâle, ont été touchées. Le Service d’incendie et de secours (SIS) de Genève signalait des difficultés depuis 15h00 à atteindre les numéros d’urgence à partir de téléphones portables. En revanche, les appels sur des lignes fixes fonctionnent normalement.

    « Nous recommandons à la population d’utiliser les lignes fixes », a indiqué le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du SIS. L’inquiétude, pour les pompiers, est que des personnes n’arrivent pas à atteindre les urgences.

    #télécommunications #USA ? #Russie ? #Swisscom #Téléphonie #Urgences

    • Twitter inaccessible aux États-Unis et en Europe ce jeudi afp
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/une-grosse-panne-sur-twitter-635133511225

      Une vaste panne a affecté temporairement jeudi l’accès au réseau social Twitter, notamment aux Etats-Unis et en Europe où plusieurs utilisateurs se sont retrouvés confrontés à un message d’erreur.

      L’étendue de la panne n’était pas immédiatement connue et la plateforme n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP. Mais le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de la plateforme, les premiers étant apparus vers 13h50.

      Le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de Twitter, les premiers étant apparus vers 11H50 GMT. « Impossible de récupérer les tweets pour le moment. Veuillez ressayer ultérieurement », était-il affiché sur les comptes des utilisateurs.

      Elon Musk a fait marche arrière
      Le service semble avoir repris progressivement un peu plus d’une demi-heure après le début de la panne, des internautes en profitant pour se moquer gentiment du réseau. « Je viens d’avoir les 30 minutes les plus productives depuis des années. Et sinon, il semble que Twitter soit tombé en panne pendant 30 minutes », a ainsi écrit sur la plateforme @joelyagar.

      Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l’exception. Cet accroc technique intervient à un moment sensible pour le groupe, qui a engagé cette semaine une bataille judiciaire avec Elon Musk.
      . . . . .
      #USA ? #Russie ? #twitter

  • Le rayonnement des smartphones est pire que celui des antennes 5G ats/aes
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/12753094-le-rayonnement-des-smartphones-est-pire-que-celui-des-antennes-5g.html

    Les nouvelles antennes de téléphonie mobile 5G sont combattues par plus de 3000 oppositions. Mais pour l’épidémiologiste Martin Röösli, le problème ne concerne pas tant le rayonnement de ces infrastructures que celui des téléphones portables, surtout lorsque la couverture réseau est faible.

    Un smartphone émet un rayonnement 100 à 1000 fois plus fort sur le corps qu’une antenne de téléphonie mobile 5G, explique Martin Röösli dans le quotidien Walliser Bote mercredi. Et pour un appareil qui n’a presque pas de réception réseau, c’est pire : il émet ainsi jusqu’à un million de fois plus de rayonnement qu’un natel qui bénéficie d’une bonne réception.

    En Suisse, les valeurs limites des antennes de téléphonie mobile sont 50 fois plus basses que celles qui causent des dommages avérés pour la santé. Compte tenu de la grande marge de sécurité dans ce domaine, il y a matière à discussion, et une augmentation des valeurs limite est une décision qui relève de la politique, estime l’expert. Mais les valeurs limite devraient être plus contrôlées, ajoute-t-il.

    Appliquer le principe du pollueur-payeur ?
    Pour l’épidémiologiste, il est important que le principe du pollueur-payeur s’applique aussi à la téléphonie mobile. Les opérateurs utilisent des technologies émettant des rayonnements ; ils devraient donc contribuer à la résolution du problème.

    Martin Röösli dirige l’unité Environnement et santé à l’Institut tropical et de santé publique (Swiss TPH) associé à l’Université de Bâle. Il étudie depuis 20 ans les effets du rayonnement de la téléphonie mobile et est membre de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants. Cette commission participe à l’établissement de valeurs limites pour les téléphones portables et les antennes.

     #smartphone #5g #santé #technologisme #nécrotechnologies #rayonnement #géolocalisation #téléphonie #surveillance #algorithme #santé #bigdata #google #apple #facebook #covid-19 #écoutes #technologisme #contacttracing #métadonnées #biométrie #pollution

  • #Belgique : Suspicion de fraude dans une entreprise chargée du tracing en Flandre
    https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/11/28/suspicion-de-fraude-dans-une-entreprise-chargee-du-tracing-en-flandre-XMGIHE

    Il existe de fortes indications que l’un des call centers mis en place par les autorités flamandes pour le suivi des contacts (contact tracing) facture depuis près d’un an des prestations qui n’ont pas eu lieu, indique dimanche soir le journal Het Laatste Nieuws.

    https://www.lalibre.be/resizer/N7ygB1S2fM3V_G8nIjkd6vjJ794=/0x0:2555x1705/768x512/filters:quality(70):format(jpg)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2LHTTFR4Q5ENVMACUKUFW25GLI.jpg

    Mifratel, une filiale de Yource qui collabore avec cinq autres entreprises pour le suivi des contacts en Flandre, aurait systématiquement laissé travailler des suiveurs de contacts sur d’autres projets mais aurait facturé les prestations au gouvernement flamand. Environ quarante de ces traceurs se seraient connectés chaque jour depuis mars sur la plateforme en ligne de recherche des contacts mais effectuaient d’autres missions.

    Les autorités paient 41,63 euros de l’heure pour un enquêteur de contacts. Ces quarante personnes totalisent des milliers d’heures et le montant pourrait dépasser un million d’euros.

    La maison mère Yource affirme qu’elle vérifiera tout et remboursera le montant « s’il a été facturé de manière incorrecte ».

    L’agence flamande Soins et Santé va porter plainte
    L’agence flamande Soins et Santé a annoncé qu’elle allait porter plainte après la publication de l’article du journal Het Laatste Nieuws. La collaboration avec l’entreprise a été immédiatement arrêtée et un audit externe a été commandé pour les autres entreprises du consortium.

    « Nous voulons enquêter de manière approfondie sur la méthode de travail et les fausses facturations de Yource devant les tribunaux et, si les soupçons de fraude sont confirmés, récupérer tous les paiements de fausses factures », a déclaré Dirk Dewolf, administrateur général de l’agence Soins et Santé.

    #escroquerie #pass_sanitaire #centres_d’appels #téléphonie #téléphone #technologisme #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #call_centers

  • En Norvège, la disparition des poteaux téléphoniques... et des téléphones fixes.

    Snart forsvinner telefonstolpene i Norge – NRK Innlandet – Lokale nyheter, TV og radio

    https://www.nrk.no/innlandet/snart-forsvinner-telefonstolpene-i-norge-1.15626281

    De har vært en del av landskapet i over 100 år: Nå er det snart slutt

    Om få år er kobbernettet for telefon kun historie. Da må telefonlinjene fjernes og en halv million telefonstolper skal bort.

  • Investigation et téléphonie mobile - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/investigation-et-telephonie-mobile-5863

    Un bouquin pour « informer les avocats, les professionnels du droit sur les techniques d’investigation déployées par les enquêteurs et les services de renseignements ». C’est écrit par un ex-flic mais c’est intéressant.

    Haurus est le pseudo d’un ancien keuf passé par la DGSI. Il a bientôt un procès pour avoir revendu sur le (dark)net des données (fadettes, géolocalisations, etc) obtenues grâce son taf. En début d’année il a sortir ce bouquin « Investigation & téléphonie mobile : Le guide à l’usage des avocats » , expliquant que ni les juges ni les avocat.es ne comprennent ce que font les flics des données numérique qu’ils siphonnent et mettent en forme dans leurs enquête. […]

    Sur le livre

    Évidemment on n’y apprendra rien d’extraordinaires ni de secret. Haurus est un flic un peu repenti, pas un camarade.

    Mais son livre est une excellente base pour comprendre ce que les flics arrivent à faire, quelles données ils recherchent sur les supports numériques et les téléphones, quels outils ils utilisent, comment ils enquêtent à partir des fadettes, etc. On y retrouve dans un format simple et accessible quelques conseils pour conserver de bonnes pratiques, les erreurs classiques à éviter, les pratiques qui mettent de gros obstacles à leurs investigations, et des pistes pour contester les dossiers d’enquêtes.

    Je me suis dit que ça valait le coup de rendre ce bouquin gratos. Bonne lecture et bon partage.

    Le livre en PDF : https://mars-infos.org/IMG/pdf/investigations-telephonie-mobile-up.pdf

    #police #surveillance #renseignement #téléphonie #données_numériques #fadettes #Mercure #géolocalisation #Deveryware #écoutes_téléphoniques #IMSI_catcher #keylogger #messageries_sécurisées #signal #telegram

  • Démarchage téléphonique : les associations de consommateurs fustigent le projet du gouvernement

    Le projet de décret autorise des créneaux de plus de cinquante heures d’appel par semaine, sur six jours.

    Douze associations de défense des consommateurs ont critiqué mercredi un projet de décret du gouvernement sur le démarchage téléphonique, en cours de consultation au Conseil national de la consommation, « qui aboutit à légitimer le harcèlement dont sont victimes les consommateurs ».

    « Alors que le démarchage téléphonique s’est accentué avec la crise sanitaire, on attendrait du gouvernement qu’il use de sa prérogative pour instaurer des règles intransigeantes pour garantir la tranquillité des consommateurs », écrivent dans un communiqué mercredi les douze associations, l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, la CSF, le CNAFAL, la CNAFC, la CLCV, Familles de France, Familles Rurales, INDECOSA-CGT, l’UFC-Que Choisir et l’Unaf.

    Créneaux de 50 heures d’appel par semaine
    Or, selon elles, le projet de décret « autorise pourtant des créneaux de plus de cinquante heures d’appel par semaine, sur six jours ». En outre, si les consommateurs déclinent la proposition commerciale dès le premier appel, « le démarcheur d’une même entreprise sera autorisé à les appeler jusqu’à quatre fois au total au cours du même mois, soit une fois par semaine », s’indignent les associations.

    « Cette tolérance est d’autant plus inacceptable qu’elle constitue un quasi blanc-seing aux professionnels, comme ceux de la fourniture d’énergie ou des travaux de la maison, qui échappent encore à tout encadrement sectoriel », fustigent ces douze associations. Toutes sont membres du collège des associations de défense des consommateurs, qui fait partie du Conseil national de la consommation, un organisme paritaire consultatif créé en juillet 1983.

    Pétition : 450.000 signatures
    Plusieurs d’entre elles avaient lancé en janvier 2020 une pétition contre ce démarchage, et ont indiqué mercredi avoir collecté 450.000 signatures. Elles demandent « la réécriture intégrale du projet de décret » gouvernemental afin que les créneaux horaires durant lesquels le démarchage est autorisé soient réduits « drastiquement » . Et que soit généralisé « le droit des consommateurs qui déclinent une proposition commerciale à ne pas être rappelés » , ce qui avait été « obtenu par la loi sur le secteur de l’assurance ».

    Fichier Bloctel
    En France, à l’heure actuelle, chacun peut être démarché, sauf s’il a inscrit son numéro au fichier Bloctel, service mis en place mi-2016 qui permet théoriquement de ne plus être dérangé par des appels non souhaités. Le démarchage téléphonique n’a toutefois « pas été limité par Bloctel. Quatre ans après sa mise en place, le dispositif s’avère inefficace en raison de dérogations bien trop extensives et de sanctions insuffisamment dissuasives », critiquaient ces associations en janvier.

    #démarchage_téléphonique #bloctel #Téléphonie #données_personnelles #démarchage #vie_privée #fléau #harcèlement #EnMarche #escroquerie #violence

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/demarchage-telephonique-les-associations-de-consommateurs-fustigent-le-proj

  • « J’ai dérapé à tous les niveaux » : les confessions d’« Haurus », ex-policier de la DGSI - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/j-ai-derape-a-tous-les-niveaux-les-confessions-d-un-ex-policier-de-la-dgs

    Son métier d’enquêteur en #contre-terrorisme l’a habitué à rester dans l’ombre. Mais deux ans après son arrestation, Cédric D., alias « Haurus », a accepté de raconter pour la première fois sa dérive au cœur de l’un des services de #police les plus prestigieux : la Direction générale de la sécurité intérieure (#DGSI). Soupçonné d’avoir vendu des informations confidentielles tirées de fichiers de police sur le Darknet, ce brigadier de 34 ans tombé en disgrâce sera bientôt jugé : la procureure de la République de Nanterre a requis en personne le 18 décembre son renvoi devant le tribunal correctionnel.

    [...]

    On peut faire dire n’importe quoi à la téléphonie dans une enquête, qu’on présente comme une preuve irréfutable. J’ai décidé de rédiger cet ouvrage en vulgarisant mon expérience du fonctionnement des investigations : factures détaillées, écoutes, #géolocalisations …*

    (...) L’ex-agent vient de publier à compte d’auteur un livre [« Investigations et téléphonie mobile », autoédition, 183 pages, 22,90 euros./LP/Jean-Baptiste Quentin ] qui risque de faire parler dans la police : il y donne des clés pour comprendre les techniques d’investigation policière dans la #téléphonie : #fadettes, #écoutes, #Imsi_Catcher, #messageries_chiffrées…❞

    #preuve #PNIJ (plateforme nationale des interceptions judiciaires) #magistrats

  • Téléphonie mobile : la #5G divise la #Suisse

    Les grands projets de la Confédération et des entreprises de #télécommunications pour doter la Suisse du dernier standard de téléphonie mobile se heurtent à des #résistances dans la population. Une véritable guerre d’opinions sur le progrès a éclaté dans ce pays alpin bien pourvu en high-tech.

    Un chiffre, une lettre : 5G. L’abréviation décrit la dernière génération de la technologie de téléphonie mobile, qui permet de transmettre encore plus vite des volumes de données encore plus grands que l’actuelle 4G très répandue en Suisse. Chaque génération de téléphonie mobile apporte son lot de nouvelles possibilités, ce que les consommateurs ont bien accueilli jusqu’ici. En comparaison avec l’international, les Suisses dépensent beaucoup pour les équipements numériques mobiles avec lesquels ils surfent sur Internet. Ils streament de la musique et des films, effectuent des appels vidéo et utilisent des applications. La Suisse a également pris les devants sur le plan international quand la Confédération, début 2019, a mis aux enchères les premières fréquences 5G.

    La 5G est d’une « importance capitale » pour la numérisation du pays, a estimé l’autorité de régulation qui a octroyé les concessions. Trois entreprises en ont obtenues : Swisscom, leader semi-étatique du marché, Sunrise et Salt. Elles ont versé pour cela 380 millions de francs à l’État. Le CEO du groupe Swisscom, Urs Schaeppi, justifie cette mise à niveau technologique par l’utilisation accrue du réseau mobile, qui double tous les 18 mois : « Nous devons étoffer le réseau maintenant avant d’avoir des embouteillages de données », dit-il.
    La Suisse, pionnière technologique

    La 5G est aussi censée stimuler l’innovation en Suisse. Grâce au flux aérien ultrarapide des données, les promoteurs assurent qu’il sera possible de relier machines et appareils en temps réel. Cet « Internet des objets » rendra nos ménages intelligents et servira l’industrie. La 5G, disent-ils, favorisera l’émergence des voitures autonomes, de la télémédecine, des réalités virtuelles et des smart cities, ces villes du futur techno-connectées et écologiques. Grâce à l’avancée de l’attribution des fréquences 5G, la Suisse est en passe de devenir une pionnière. Un rôle qu’elle se voit bien jouer dans le domaine du progrès technologique.

    Mais l’offensive a été freinée. Si le réseau 5G est disponible çà et là, c’est la plupart du temps en version restreinte. Car les opérateurs ne peuvent pas avancer aussi vite que prévu. Une opposition contre la 5G s’est formée dans la société civile. Des mouvements citoyens bloquent la construction d’antennes destinées à la 5G. À l’appel d’organisations anti-5G, des milliers de personnes ont manifesté à Berne. Des interventions politiques ont été déposées dans les communes et les cantons, des paroisses ont refusé l’installation d’antennes 5G dans les clochers des églises. Et bien que l’affaire relève de la Confédération, des cantons romands ont décrété des moratoires sur la 5G sur leur territoire. Des actes de vandalisme isolés ont même été perpétrés contre des antennes émettrices.
    « La santé est prioritaire »

    Les adversaires de la 5G exigent un moratoire à l’échelle suisse. Ils mettent en garde contre les dangers potentiels du rayonnement électromagnétique pour la santé. Ils se soucient de la préservation du paysage, de la hausse de la consommation d’énergie et de l’environnement. Et ils pointent du doigt les risques d’espionnage si des composants techniques chinois sont intégrés aux antennes. « La santé est prioritaire », souligne Rebekka Meier. L’horlogère soleuroise est membre du comité de l’association « Schutz vor Strahlung » (protection contre le rayonnement). Elle craint qu’avec la puissance d’émission accrue de la 5G, les effets négatifs du rayonnement de la téléphonie mobile s’aggravent « dans une mesure dépassant tout ce qu’on connaissait jusqu’ici ».

    Pour Rebekka Meier, la promesse d’innovation de la branche des télécoms n’est que pur marketing : « On crée des besoins artificiels. » Ce n’est pas parce que « certains accros aux données veulent pouvoir streamer constamment en haute résolution » que tout le pays doit être truffé de mâts émetteurs. Certaines applications judicieuses, médicales par exemple, peuvent être mises en place avec moins de rayonnements, elle en est persuadée.
    Des opposants très divers

    L’éventail des opposants à la 5G en Suisse est très divers. Il va des théoriciens du complot à tous ceux qui s’en distinguent expressément : protecteurs du pays et de la nature, anticonsuméristes, stressés du numérique, personnes sensibles aux rayonnements, Médecins en faveur de l’Environnement, politiciens écolos de gauche et conservateurs de droite. La conseillère nationale PS Martina Munz (SH) a présenté leurs doutes au Parlement fédéral. Elle dit qu’elle n’est pas contre la technologie, mais souhaite que la Suisse déploie la 5G avec aussi peu de rayonnements que possible, « 8 % de la population se déclarant électrosensible ». Au lieu de laisser les signaux 5G traverser tous les murs, elle préconise que l’on relie mieux les bâtiments à un bon réseau de fibre optique. Ainsi, chez soi, on continuerait d’être protégé contre les rayonnements mobiles indésirables.

    La quantité de rayonnement à laquelle les personnes peuvent être exposées est fixée par la loi en Suisse. Le Conseil fédéral souhaite maintenir les limites en vigueur pour la téléphonie mobile : il l’a décidé au printemps, allant ainsi plutôt dans le sens des opposants que de celui de la branche des télécoms, qui souhaitait un assouplissement pour devoir installer moins d’antennes.
    Les promoteurs de la 5G en soulignent les opportunités

    Des résistances contre les stations émettrices, les entreprises de téléphonie mobile suisses en ont régulièrement connues ces vingt dernières années. Mais jamais l’opposition n’a été aussi forte qu’avec la 5G. Pour l’influent think tank libéral Avenir Suisse, cette lutte est « irrationnelle ». Le quotidien libéral « NZZ », quant à lui, considère qu’« une fronde contre le progrès » est à l’œuvre. La branche des télécoms elle-même met en garde contre de graves conséquences sur la performance des réseaux de communication et demande plus de soutien de la part des politiques. Au Parlement, des voix favorables à la 5G se font entendre chez les Vert’libéraux et les Libéraux-Radicaux : la 5G offrirait des opportunités non seulement économiques, mais aussi pour le développement durable, notamment dans l’agriculture.

    Sur les préoccupations concernant la santé, le conseiller national libéral-radical Christian Wasserfallen (BE) déclare : « 90 ?% des rayonnements auxquels nous sommes exposés proviennent de notre propre téléphone mobile, et non de l’antenne de transmission ». Il réclame par conséquent une campagne d’information officielle sur la 5G. Reste à voir si cela sera suffisant. Une chose est claire : les Suisses veulent avoir voix au chapitre dans la construction de l’infrastructure technologique du XXIe siècle. Qui l’emportera, des modernisateurs ou des conservateurs ? Cela pourrait bien se décider dans les urnes : pas moins de cinq initiatives populaires contre la 5G sont annoncées. Face à une caméra de TV, l’un des opposants l’a affirmé : « Une révolution populaire est en marche ! »

    « Vendre son âme »

    En Suisse, les #églises sont souvent situées au milieu du village. L’emplacement et la hauteur des #clochers en font des lieux très convoités pour les antennes de #téléphonie_mobile. Cachée dans un clocher, une antenne ne défigure pas le #paysage. Et les contrats avec les télécoms rapportent de l’argent aux paroisses. Cependant, sous la pression de la base, plusieurs d’entre elles ont déjà refusé d’adapter les installations existantes pour la 5G ou d’installer de nouvelles antennes 5G dans leur clocher (#Oberburg (BE), #Alpnach (OW), #Kriegstetten (SO) et #Belfaux (FR)). Outre la crainte de l’#électrosmog, les membres des communes ont fait entendre des préoccupations éthiques. L’église ne doit pas « vendre son âme », a lancé, selon le journal régional, un participant au débat à Kriegstetten. Et quand à Alpnach, un votant a souligné que « nos clochers ont toujours servi à transmettre des informations », son avis est resté minoritaire.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/telephonie-mobile-la-5g-divise-la-suisse

    • « La technique n’est jamais apolitique »

      Le fait que la 5G se heurte à des oppositions en Suisse n’étonne pas l’historienne #Daniela_Zetti. Car la question va bien au-delà de la technologie.


      Daniela Zetti, la forte opposition contre la 5G en Suisse vous étonne-t-elle ?

      Pas du tout. Je suis plutôt surprise par le fait qu’elle arrive tard. Le réseau suisse de téléphonie mobile numérique est apparu en 1993. Dans l’image que la Suisse se fait d’elle-même, la technologie est importante : des ouvrages comme la traversée du Gothard ou le barrage de Contra sont devenus des monuments de la technique. On va les voir comme on va voir des sites naturels. C’est justement parce que la Suisse est très technicisée que les débats ont toujours été vifs à ce sujet. Car la question est aussi la suivante : dans quel pays souhaite-t-on vivre ?

      Y a-t-il des controverses comparables à celle de la 5G dans l’histoire technologique suisse ?

      Un petit exemple parlant est l’émetteur à ondes courtes de Schwarzenburg (BE), que les anciens PTT ont mis en service en 1939. Grâce à lui, Radio Suisse Internationale diffusait des nouvelles dans le monde entier, mais petit à petit le mécontentement a grandi au sein de la population locale. Il y avait des problèmes de santé, on entendait de la musique dans les chenaux des toits, un bourdonnement permanent emplissait l’air. Cet exemple montre un autre motif pour lequel une telle opposition peut naître dans un pays technicisé : la technologie est intégrée au paysage, où elle commence à vivre. On la voit, on l’entend, on la sent, comme une infrastructure de l’ombre qui peut menacer le corps.

      Les adversaires de la 5G se soucient aussi de la santé des gens.

      Oui, mais tandis qu’à l’époque, avec l’autorité de leur monopole, les PTT pouvaient affirmer que cet émetteur était indispensable pour la Suisse, les entreprises de téléphonie mobile d’aujourd’hui doivent davantage se justifier au coeur d’un marché libéralisé. Et elles sont soumises à une forte concurrence. Dans les années 1990, grâce à l’accès à l’infrastructure des nouveaux moyens de télécommunication, il y avait beaucoup d’argent à gagner. Cette époque est révolue.

      Les défenseurs de la 5G affirment aujourd’hui aussi que la Suisse a besoin de cette technologie pour ne pas être dépassée.

      Cet argument réapparaît régulièrement depuis les années 1970 lorsqu’il s’agit de numérisation. On échafaude et on promet à chaque fois un avenir innovant, ce qui tend à occulter les conséquences sur le milieu de vie. Ainsi, pour une 5G couvrant toute la Suisse, on a besoin de nombreuses antennes à courte portée. Par ailleurs, les gens se demandent à quoi sert cette nouvelle technologie, qui y a accès et qui en profite. J’ai l’impression qu’en ce qui concerne la 5G, il manque des alliances capables de démontrer à la population suisse son utilité au sens large.

      Pourtant, la plupart des gens utilisent des smartphones et veulent une bonne couverture réseau.

      Cette couverture est largement assurée en Suisse. Reste la tentative d’affirmer que certaines choses, comme la voiture autonome, sont un progrès pour toute la société, rendu possible par la 5G. Mais il est probable que cela suscite autant d’effroi que de fascination et ne suffise pas pour emporter une large adhésion.

      Historiquement parlant, comment se sont résolues les controverses technologiques les plus dures ?

      Par la négociation au sein du processus démocratique. La technique n’est jamais apolitique, elle a toujours une dimension sociétale. Les exploitants du réseau de téléphonie mobile répondent actuellement au scepticisme par des protestations concernant la sécurité. Ils avancent qu’il n’existe aucune preuve scientifique de nocivité pour la santé. Cela me rappelle l’exemple des exploitants de centrales nucléaires. Surpris par la vigueur des résistances, les experts ont tenté de prouver par des études et des statistiques à quel point le risque d’accident était minime pour l’individu. Cette stratégie a échoué. L’évaluation purement technique des risques ne prenait pas en compte les diverses préoccupations des opposants au nucléaire : depuis la protection des eaux jusqu’au fédéralisme.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/la-technique-nest-jamais-apolitique

  • CORONA VIRUS : le gouvernement profite de la pandémie pour déréglementer la téléphonie mobile au risque de l’accroissement des problèmes sanitaires qui y sont liés.
    https://www.robindestoits.org/CORONA-VIRUS-le-gouvernement-profite-de-la-pandemie-pour-dereglemente

    La 6ème ordonnance, n° 2020-320 du 25 mars 2020, a été confirmée au JORF n°0074 du 26 mars 2020 texte n° 45 (Annexe) :

    Selon cette ordonnance, « quatre procédures administratives préalables en vue de l’implantation ou de la modification d’une installation de communications électroniques sont ainsi aménagées :
    – suspension de l’obligation de transmission d’un dossier d’information au maire ou au président
    d’intercommunalité en vue de l’exploitation ou de la modification d’une installation radioélectrique ;
    – possibilité pour l’exploitant d’une station radioélectrique de prendre une décision d’implantation sans accord préalable de l’Agence nationale des fréquences ;
    – réduction du délai d’instruction des demandes de permissions de voirie .. ;
    – dispense d’autorisation d’urbanisme pour les constructions, installations et aménagements nécessaires à la continuité des réseaux et services de communications électroniques ayant un caractère temporaire. »

    Ainsi, profitant de la pandémie liée au corona virus, et selon la classique stratégie du choc, le gouvernement vient de porter un coup fatal à la loi 2015-136 du 9 février 2015, dite loi Abeille, pour permettre aux opérateurs une liberté totale dans l’installation d’antennes relais.

    Il est légitime de penser que cette libéralisation du secteur a pour but de préparer le déploiement de la 5G, avec tout ce que cela comporte, dans le déni habituel des effets sanitaires des champs électromagnétiques. Or, une telle ordonnance prise dans l’urgence du contexte sanitaire actuel était loin de s’imposer.

    #loid'urgence #coronavirus #téléphoniemobile #5G

  • Jami
    https://jami.net

    Un logiciel open-source et décentralisé/distribué pour appels téléphoniques, partage d’écran ou vidéo via Internet. Inclut des fonctionnalités additionnelles comme la messagerie instantanée, le transfert de fichiers et la visioconférence.
    non testé : si quelqu’un a un retour d’expérience ?

    La forge officielle : https://git.jami.net/savoirfairelinux/ring-project

    #jami #téléphonie #open-source #distribué #skype #discord #chat #partage_écran

  • Vincly (62 - Pas de Calais) - Une partie du village, privée de téléphone et d’Internet depuis des mois, vit coupée du monde Philippe Lambert - 27 Février 2019 - La voix du nord
    http://www.lavoixdunord.fr/543844/article/2019-02-27/une-partie-du-village-privee-de-telephone-et-d-internet-depuis-des-mois

    Aux confins du Frugeois, dans ce petit village paisible de 150 âmes, les habitants sont à bout. Certains sont, en effet, privés de télé/

    Depuis de nombreux mois, une partie des habitants du village sont privés d’Internet et de téléphone. Nous les avons rencontrés en mairie, à l’initiative du maire, Edwige Henneguelle.

    Depuis de nombreux mois, une partie des habitants du village sont privés d’Internet et de téléphone. Nous les avons rencontrés en mairie, à l’initiative du maire, Edwige Henneguelle.

    Celle-ci a poussé un coup de gueule lors du dernier conseil communautaire. Sa mairie doit être l’une des rares en France à n’avoir ni téléphone ni Internet... « Les coupures ont commencé en 2017 et depuis mai 2018, nous n’avons plus rien. C’est pourtant indispensable depuis la dématérialisation des démarches administratives.

    #France #enmarche vers la #5g #données #téléphonie_mobile #internet #technologie

  • Pour Swisscom, on est responsable de son contrat de téléphone dès onze ans Isabelle Fiaux/ebz - 6 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/9974731-pour-swisscom-on-est-responsable-de-son-contrat-de-telephone-des-onze-an

    Swisscom estime que dès onze ans, les #mineurs peuvent être les détenteurs d’un #contrat et en être tenus pour responsables, y compris pour les factures non payées. Une auditrice de l’émission On en parle en a fait les frais.

    A l’âge de 22 ans, au moment où elle s’apprêtait à signer un contrat de #bail, une jeune femme s’est aperçue qu’elle faisait l’objet d’un acte de poursuite pour plus de 1000 francs d’abonnement de téléphone #impayés. En cause, un abonnement conclu à son nom par sa mère, alors qu’elle était âgée de 13 ans.

    Contacté par l’émission On en parle, l’opérateur #Swisscom a expliqué par la voix de sa porte-parole Alicia Richon qu’un « mineur peut avoir un abonnement à son nom, si les parents le décident, mais avec signature du représentant légal. Le parent doit être présent lors de la signature du contrat ». Et elle poursuit en ajoutant que « Swisscom délivre des contrats mobiles dès l’âge de 11 ans, avec signature du représentant légal. »


    L’enfant seul responsable
    Il ne s’agit toutefois pas de #responsabilité ou de co-responsabilité du parent. En effet, Swisscom précise que « les parents ne sont pas responsables du raccordement. Le titulaire est le mineur et c’est lui le responsable, c’est-à-dire également vis-à-vis des factures impayées. Il n’y a pas de responsabilité solidaire des parents. »

    En clair, à onze ans, un enfant est considéré comme responsable de son contrat passé avec Swisscom. L’opérateur réagit donc de la même manière avec un #mineur qu’avec un client #majeur. « Rappel, blocage, résiliation et poursuites, comme pour une personne majeure », explique Alicia Richon.

    Elle ajoute que « d’après les infos reçues de EOS (une société de recouvrement avec laquelle l’opérateur travaille), depuis quelques années, EOS essaie de poursuivre les parents s’ils n’obtiennent pas de solution avec la personne mineure ».

    Ce qui semble d’un côté normal et de l’autre contradictoire, puisque le parent n’est pas responsable du contrat de l’enfant.

    #contrat #racket #téléphonie #suisse #consternant !

  • #François_Molins, les #données_de_connexion, l’arrêt Tele2 et le #Chiffrement : un casse-tête
    https://reflets.info/francois-molins-les-donnees-de-connexion-larret-tele2-et-le-chiffrement-un

    Il faut parfois savoir lire entre les lignes. La presse s’est faite l’écho d’une déclaration du procureur de Paris, François Molins. Ce dernier s’inquiète des « conséquences désastreuses » d’un accès restreint aux données de connexion dans […]

    #Société #Technos #Téléphonie #truecrypt #veracrypt

  • Les opérateurs engagés sur dix ans pour la couverture mobile : mode d’emploi
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250280439415&nl=1
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/BlobServer?blobkey=id&blobnocache=false&blobwhere=1250

    Dans une note publiée le 22 janvier, l’Arcep et la direction générale des entreprises décrivent les engagements pris par les opérateurs mobiles pour améliorer la qualité de couverture et résorber les zones blanches, sur fonds propres. Un programme précis et ambitieux, qui lève de nombreuses zones d’ombre sur les annonces récentes du gouvernement. Certains engagements prendront effet dès 2018, bien avant l’attribution des fréquences. Ils « revêtiront le caractère d’obligations contraignantes pouvant faire l’objet de sanctions de l’Arcep en cas de non-respect », précise le régulateur.

    #téléphonie_mobile, #zones_blanches.
    On adore : le rapport de l’ARCEP… en anglais !!!

  • L’Afrique, continent de la téléphonie mobile, ou comment l’économie numérique tisse sa toile en 2G
    http://theconversation.com/lafrique-continent-de-la-telephonie-mobile-ou-comment-leconomie-num

    Les chiffres diffusés fin juillet 2016 en Tanzanie par le groupement mondial GSMA sont spectaculaires.

    (...) Quasiment la moitié des 1,17 milliard d’Africains (environ 560 millions) sont clients d’une solution de téléphonie mobile fin 2015. Cette population représente désormais 12 % des abonnés uniques mondiaux en volume et 6 % des revenus en valeur. Il s’agit ni plus ni moins d’une croissance de 70 % par rapport aux chiffres annoncés par la même source en 2010 (environ 330 millions) c’est-à-dire à peine cinq années auparavant.

    Le groupement et les travaux sur le terrain soulignent avec pertinence deux particularités des utilisateurs. D’une part, ils préfèrent les offres prépayées et d’autre part, ils sont détenteurs en moyenne de 1,92 carte SIM par abonné unique.

    #mobile #afrique #rapport