Fort McMurray parti en fumée
▻https://lundi.am/Fort-McMurray-parti-en-fumee
« De toutes choses il y a échange contre le feu, et du feu contre toutes choses, commes des marchandises contre de l’or, et de l’or contre des marchandises. » Héraclite
Fort McMurray parti en fumée
▻https://lundi.am/Fort-McMurray-parti-en-fumee
« De toutes choses il y a échange contre le feu, et du feu contre toutes choses, commes des marchandises contre de l’or, et de l’or contre des marchandises. » Héraclite
Et pourtant, les marchés ont tôt fait de se réjouir après la catastrophe – le 5 mai, le baril de brut a clôturé en hausse de 2,56% au New York Mercantile Exchange (Nymex). Si les installations pétrolières de Suncor et compagnie sont éloignés du brasier et difficilement brûlables en raison précisément de la piètre qualité de leur bitume sablonneux, ConocoPhillips et Shell ont dû préventivement interrompre leurs activités, tandis que Enbridge a annoncé la fermeture de tous ses pipelines dans la région. Dans leur optique éminemment capitaliste, la destruction est un partenaire d’affaire des plus salutaires, qui préside aux profits de la recontruction, en créant l’espace – toujours plus raréfié par la croissance – qu’il s’agit d’investir. À l’instar de Détroit, dont la fermeture des industries rime avec l’ouverture aux startups cybernétiques, la chute de Fort MacMurray met la table rase pour une nouvelle accumulation primitive. Jusqu’à ce que, cycle éternel, une nouvelle calamité ne vienne lui mettre à nouveau un terme. S’il faut cependant se réjouir, pensons à la calcination des maisons de force ennemis – dont celle de Brian Jean, chef du parti d’extrême-droite albertain Wildrose. On ne peut que célébrer ces aubaines où la divine assistance de l’éminente camarade Gaïa s’occupe du nécessaire révolutionnaire à notre place.
Ça, c’est clairement les vieux champs pétroliers de la péninsule d’Absheron, dans la banlieue de Bakou.
La #vidéo est très impressionnante, particulièrement parce qu’elle est très calme, sans les cris hystériques qu’on entend souvent en arrière-plan de ce genre de document.
hi hi c’est marrant, j’ai voulu faire une petite vérification... et Ce champ à l’air d’avoir pas mal voyagée : Google image me donne successivement l’Arabie saoudite et la Californie :) Mais va savoir, Charles ! :)
1. ▻http://greencountries.net/article?dev=8403553202c75a6e36ab0e4e534b1c87ee2ea9bb
L’appauvrissement des champs de pétrole est un symbole supplémentaire du péril écologique. Ici, le champ de pétrole de la rivière Kern, en Californie. (Crédits : Mark Gamba / Corbis)
2. ▻http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/la-bulle-financiere-du-schiste-americain-explose
On retrouve la photo ici sans précision du lieu pour un article sur le gaz de schiste aux Etats-uUnis
3. ▻http://slideplayer.fr/slide/9318633
Le slide show indique que c’est en Californie...
Je ne comprends pas pourquoi l’article dit que les marchés se réjouissent (dans la citation en commentaire), c’est pas l’action de la compagnie qui monte, c’est le prix du baril (j’imagine en prévision de la baisse de production dans la région)
@reka mea culpa, c’est bien le Kern River Oil Field en Californie. J’étais entre le bus (derrière la transhumance…) et le train et je n’ai pas vérifié.
Apsheron, c’est différent…
@monolecte, effectivement rouler entre deux foyers à quelques centaines de mètres, vers un foyer droit devant, sous une « neige » de particules incandescentes,…
Et les bouchons de la 4 voies dans les deux sens…
Pour le bleu des flammes, pas sûr que ce ne soit qu’un problème d’étalonnage colorimétrique, là où on le voit, c’est clairement la combustion des gaz dégagés par la décomposition du bois (vert) sous l’effet de la chaleur. Et là, ça dépend de la température de la flamme.