#taux-d’intérêt

  • Mister Market and Doctor Conjoncture du Vendredi 6 Juin 2014 : Voilà les taux négatifs, voilà l’argent biodégradable avec le temps Par Bruno Bertez | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/06/06/mister-market-and-doctor-conjoncture-du-vendredi-6-juin-2014-voila-les

    La BCE a fini par se décider, elle va imposer des taux d’intérêt négatifs de 0,1% sur les dépôts que les banques laissent chez elle.

    L’objectif serait de faire en sorte que les liquidités soient employées dans l’économie plutôt que laissées oisives dans les comptes auprès de la BCE. En quelque sorte, les banques vont être pénalisées parce qu’elles n’emploient pas l’argent qu’elles ont. Autrement dit, il s’agit de les inciter à produire plus de crédit. On appelle cela, quand cela marche : tenter d’améliorer les mécanismes de transmission de la politique monétaire. Nous appelons cela plus simplement tenter de faire boire les ânes qui n’ont plus soif Ou encore tenter de gaver les oies au mépris de la détérioration de leur foie.


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    Toute la politique de soi-disant sortie de crise s’analyse en une phrase : Il s’agit de forcer les agents économiques à faire ce que spontanément, raisonnablement, ils ne veulent pas faire. Les agents économiques sont vicieux, ils ne font pas ce que l’on veut qu’ils fassent, voilà le problème ! Et la solution, tous azimuts est de les obliger à faire ce qu’ils jugent inadéquat.

    Peu importe que de proche en proche on fausse tout, toutes les valeurs, tous les mécanismes, le dirigisme a toujours raison. Même quand il conduit au précipice, c’est pour le bien commun !

    Dans le monde actuel tout est faux et les signaux économiques qui sont envoyés ne veulent plus rien dire. Il n’y a plus de découverte des prix d’équilibre, plus de clearing des marchés, tout fonctionne avec des béquilles. Comment faire des prévisions et des calculs économiques sensés, comment investir intelligemment si tous les indicateurs qui servent à prendre les décisions sont bancals ? La réponse des dirigiste et étatistes est : faites-nous confiance, les yeux fermés, faites ce que l’on vous dit, nous, nous savons !

    Ces Zozos sont aveugles, ils pilotent comme nous l’avons écrit, à vue, dans le noir, dans un monde inexploré, sans référence ou antériorité, mais ils savent…Ils nous ont mené au gouffre de 2008, mais ils savent … Ils nous ont affligé de millions de chômeurs, mais ils savent … Ils détruisent les systèmes de retraite et protection sociale, mais ils savent…Ils ont créé un monde instable, dangereux, purement spéculatif … mais ils savent. Ils créent de la fragilité et du risque financier, mais ils savent …Ils savent quoi ? Les résultats des modèles ? Il n’y a pas de modèles testés sur ces questions. Les expériences sont contradictoires. Les avis présents sont partagés....

    #BCE
    #taux-d’intérêt
    #Taux-négatif
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    #BCE

  • CADTM - Les grandes banques et la manipulation des taux d’intérêt
    http://cadtm.org/Les-grandes-banques-et-la

    La manipulation du taux d’intérêt Libor

    La manière laxiste dont les autorités des principaux pays industrialisés traite la manipulation des taux d’intérêts démontre que la nouvelle doctrine « Too Big to Jail » est belle et bien appliquée à grande échelle. En 2010, a éclaté le scandale de la manipulation du taux LIBOR (London Interbank Offered Rate) par un groupe de dix-huit banques pendant la période 2005-2010. Le LIBOR est le taux d’intérêt de référence sur base duquel se calculent les taux sur un marché de 350 000 milliards (350 millions de millions) de dollars d’actifs et de dérivés financiers, ce qui en fait le deuxième taux de référence le plus important au monde, après le taux de change du dollar. Ce taux est calculé sur base de l’information fournie par dix-huit banques quant à leurs coûts individuels de financement sur les marchés interbancaires. En 2012, des preuves ont révélé la collusion entre de grandes banques, comme UBS, Barclays, Rabobank (Pays-Bas), Royal Bank of Scotland afin de manipuler le LIBOR conformément à leurs intérêts......

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  •  » [Invité] Les agrégats monétaires, le risque inflationniste et la politique des taux d’intérêt aux USA, par Onubre Einz
    http://www.les-crises.fr/agregats-inflation-usa

    Nous examinons dans ce post une question difficile : quelles sont les relations entre la politique future de la FED et l’état des grands agrégats monétaires (M1 & M2). Cette question reprend sous un autre angle le problème des taux d’intérêt de la FED ; nous avons essayé de montrer que l’administration de la hausse des intérêts des bons du Trésor pouvait être analysée comme un test du marché financier, le risque d’un krach obligataire étant induit par la différence de rémunération entre les obligations publiques et privées émises entre 2008 et 2012 et les obligations qui seraient émises à des taux plus élevés. Nous avons insisté sur le fait que la hausse des taux d’intérêt était strictement indispensable pour gonfler le revenu des ménages, la croissance du PIB manquant encore de dynamisme.

    Nous voulons montrer que cette analyse doit être complétée par un examen de l’état des agrégats monétaires M1 et M2, les grands agrégats monétaires étant eux-mêmes impactés par la politique des taux d’intérêt, la rémunération du capital et la situation de l’économie.

    Ce papier suppose de faire quelques hypothèses. Nous nous plaçons dans un cadre optimiste laissant penser qu’une « vraie reprise » est en cours. Cette hypothèse est strictement invérifiable à leur actuelle ; la croissance enregistrée est encore dépendante de la dépense fédérale, de la politique de la FED et de l’érosion du dollar. Il sera extrêmement intéressant de mesurer l’impact du ralentissement de la dépense publique au T2 et T-3 2013 sur le PIB dès que les résultats du T-3, publié par le BEA, auront été consolidés. Une croissance du PIB supérieure à 1,5 % en volume serait le signe que les bases d’une croissance endogène à l’économie se sont recréées aux USA.

    La publication récente des données du T-3 laisse encore planer le doute. La croissance a été soutenue (+2,8 en rythme annuel) mais les éléments qui ont dopé la croissance sont les stocks – dont la reconstitution est toujours sujette à interprétations divergentes, les exportations (bénéficiant de l’érosion du dollar), les investissements résidentiels (soutenus par la FED), les investissements des administrations subfédérales (donc public) et la consommation des personnes (dans laquelle entre les amortisseurs sociaux en déficit) enfin une baisse des importations (soustraite du PIB). Si l’investissement productif reprend d’une manière peu soutenue, il reste essentiellement un investissement de productivité néfaste jusqu’alors à l’emploi (Lien BEA)....

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  • Olivier Delamarche vs Pierre Sabatier : « Nous vivons dans un monde de bulles » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/11/04/olivier-delamarche-vs-pierre-sabatier-nous-vivons-dan

    Les banques centrales ont beau manipuler les taux d’intérêt et faire tourner leur planche à billets, elles sont impuissantes face à la déflation qui gagne du terrain. La seule inflation qu’elles parviennent à créer, c’est celle des marchés financiers. En Europe, Mario Draghi n’a pas le choix : il devra de nouveau agir. Mais ça ne ramènera pas la croissance…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EHr77OJmHCk

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