• A LA UNE • Jérusalem : loin des mythes | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/18/jerusalem-loin-des-mythes

    La plus grande ville d’Israël est en transition : elle reste divisée, pauvre, religieuse, mais la croissance économique et le camp laïc marquent des points.

    Les multiples discussions pour régler le conflit israélo-palestinien avaient réussi à formuler des solutions à des problèmes aussi inextricables que le tracé des frontières ou le partage de l’eau. Toutefois, le statut de Jérusalem et le contrôle du territoire exigu et de ses lieux saints demeurent une des pierres d’achoppement à tout règlement, car les mythes de la ville trois fois sainte semblent plus tenaces que les réalités. Dans ce dossier, Ha’Aretz évoque (lire cet article) la pauvreté de la ville, son taux de chômage, tout comme ses espoirs d’un avenir meilleur ; The Daily Beast souligne les différences entre la ville fantasmée, religieuse, et la ville actuelle (lire cet article) ; Miftah rappelle la détresse des Palestiniens (lire cet article).

    Les articles suivants font partie du dossier de couverture de notre hebdomadaire double n°1207-1208 – Jérusalem : loin des mythes. Il est disponible chez votre marchand de jounaux jusqu’au 1er janvier 2014....

    #géopolitique
    #Israël
    #Jérusalem
    #Territoires-Palestiniens

  • La guerre de l’olive en Palestine - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20131029-guerre-olive-palestine

    Chaque année, c’est le même scénario : des champs brûlés, des arbres arrachés. Des colons israéliens mènent des raids sur les oliviers des agriculteurs palestiniens en Cisjordanie.

    Des photos montrant des hommes masqués pris en flagrant délit circulent sur internet.
    Ces actes de vandalisme sont le fait d’une poignée d’extrémistes qui se vengent ainsi d’attaques de Palestiniens contre les colonies ou qui cherchent simplement à faire régner la terreur.

    Mais ces raids contre les oliviers sont quasi quotidiens depuis le début de la cueillette il y a un mois et ils se conjuguent avec les difficultés pour les agriculteurs palestiniens d’accéder à leurs terres. Israël impose en effet des restrictions aux territoires sous son contrôle, et les colons, encore eux, s’accaparent de plus en plus de terres en Cisjordanie.

    Le ministère palestinien de l’Agriculture n’est pas très optimiste. Il s’attend à une production d’huile d’olive en baisse, 15 000 tonnes cette année, la moitié par rapport à l’an dernier. En cause, selon lui : des facteurs environnementaux bien sûr, mais aussi ces obstacles dressés par les Israéliens.

    Pourtant, l’huile d’olive est importante pour les Palestiniens. C’est un produit de base de l’alimentation et si la production baisse, les prix vont augmenter.
    Cette huile est aussi considérée comme prometteuse pour les exportations. Son caractère serait unique, les oliviers grandissent à l’ancienne, sans irrigation, et la cueillette se fait à la main. Du coup, elle séduit de plus en plus les pays étrangers, notamment ceux qui veulent du bio, comme les Etats-Unis et l’Europe.

    L’huile d’olive palestinienne n’est pour l’instant qu’un tout petit marché, qui n’a rien à avoir avec celui de l’huile d’olive européenne qui représente 80% de la production mondiale, mais à l’échelle palestinienne ce n’est pas négligeable.

    Dans un récent rapport, la Banque mondiale estime que la moitié des terres agricoles en Cisjordanie est inaccessible aux Palestiniens et que si les obstacles dressés par Israël étaient levés, l’économie palestinienne en général pourrait croître de 35%.
    En attendant la levée de ces obstacles, les oliviers, symboles de la paix, continuent de faire l’objet d’une guerre en Palestine.

    #Israël
    #Territoires-Palestiniens
    #géopolitique

  • CADTM - Dexia et le gouvernement belge à nouveau en ligne de mire lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies
    http://cadtm.org/Dexia-et-le-gouvernement-belge-a

    Richard Falk, Rapporteur Spécial sur la « situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 », décrit dans son rapport pour l’Assemblée Générale des Nations Unies, comment le gouvernement belge peut être tenu pour responsable du financement par Dexia SA de colonies illégales dans les territoires palestiniens.


    Pour la deuxième année consécutive, Richard Falk a passé au peigne fin la politique de Dexia SA dans les territoires occupés palestiniens, au travers de sa filiale Dexia Israël. Il n’y va pas de main morte dans son rapport, qui sera présenté ce 29 octobre 2013 à l’Assemblée Générale des Nations Unies.

    Le gouvernement belge est l’actionnaire prioritaire de Dexia SA avec 50.02% des parts. Dexia SA est à son tour propriétaire de 66% de Dexia Israël. Dans son rapport, M. Falk explique clairement que cela implique un certain nombre de responsabilités.

    Le gouvernement belge sous les feux des projecteurs

    Le Rapporteur Spécial voit au moins 5 éléments qui peuvent mettre le gouvernement belge dans une situation délicate :

    Étant donné que la Belgique a signé la convention de Genève, et que Dexia Israël ne respecte pas l’article 49 (6) de cette convention, la Belgique manque à son devoir de faire respecter ces conventions (p.15 du rapport)
    Le Rapporteur Spécial constate que Dexia Israël porte atteinte aux droits de l’homme. Étant donné que le gouvernement belge est actionnaire prioritaire, la Belgique doit faire les démarches nécessaires pour éviter ces activités et/ou punir les responsables de ces faits au sein de Dexia Israël. (p. 15-16)
    Richard Falk critique également Dexia parce que celle-ci s’est retirée du Global Compact, un instrument d’autorégulation au sein des Nations Unies dont Dexia SA était membre. C’est d’autant plus étonnant que Dexia SA s’est retirée en avril 2013, après que le gouvernement belge en soit devenu l’actionnaire principal. (p.16)
    Le Droit Pénal International doit également être d’application, selon M. Falk. La Belgique fait partie de la Convention de Rome qui stipule que les citoyens belges tombent sous la juridiction de la Cour Pénale Internationale. La Cours Pénale pourrait donc enquêter pour voir si le personnel de Dexia n’est pas impliqué dans des crimes de guerre. (p. 16-17)
    L’État Belge pourrait également être tenu pour responsable des dégâts causés par sa banque, Dexia SA. Cela pourrait éventuellement aller jusqu’au versement de compensations et de dommages de guerre. (p. 17)
    Enfin, M. Falk parle encore du gouvernement belge dans sa conclusion (p.23-24) et il appelle les organisations belges à maintenir la pression sur la Belgique afin de mettre fin à son implication dans cette colonisation illégale.

    #Dexia
    #Belgique ( gouvernement )
    #Nations-Unies
    #droits-de-l’homme
    #territoires-palestiniens
    #rapport