• MMA : Musk vs Zuck, pour la gloire du bizness | Libé | 13.08.23

    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/elon-musk-contre-mark-zuckerberg-un-combat-kif-kif-beigne-beigne-20230813

    Au bout de sept années de joutes verbales, auraient-ils décidé d’en venir aux mains ? L’explication est un poil simpliste. Car, souligne Clément Dubreuil, professeur de marketing à la Kedge Business School, l’embrouille a tout d’une stratégie commerciale bien connue : celle du clash.

    « Le cas d’école que l’on évoque souvent en marketing, c’est l’histoire de Pepsi et Coca-Cola », repère le spécialiste. Une rivalité incarnée dès les années 80 dans une campagne publicitaire de Pepsi. L’entreprise fait alors goûter à l’aveugle les deux boissons. L’objectif : « prouver » que le goût de la canette bleue est meilleur. « La technique de la rivalité en marketing ne date pas d’hier mais elle a pris beaucoup d’importance avec les réseaux sociaux. Depuis, on observe une escalade dans le trash », relate Clément Dubreuil.

    BMW contre Audi, McDonald’s contre Burger King, Samsung contre Apple… La technique est déployée par bien d’autres enseignes. Y compris dans le rap, à l’image de la bataille Booba versus Kaaris, achevée en une rixe mémorable à l’aéroport d’Orly, ou sur les réseaux sociaux. Alors que Squeezie s’apprête à détrôner Cyprien de sa place de youtubeur français le plus suivi en 2019, les vidéastes s’écharpent avec humour et en musique. « Cyprien, Cypri-rien, Squeezie first, numéro un », martèle ironiquement l’un des refrains. L’un des clips fait 31 millions de vues, l’autre 21.

  • Quels sont les risques possibles liés à la THS (FtM) ?
    https://www.ftm-transsexuel.info/medical/hormones/risques-et-suivi.html
    (THS = traitement hormonal substitutif)

    2.B Les risques vasculaires
    Les globules rouges, premiers éléments constituant du sang (en moyenne ils représentent de 40 à 50% du volume sanguin), sont fabriqués dans la moelle osseuse. On appelle cela l’érythropoïèse (oui je sais, c’est barbare les noms en biologie Coquin). Le nombre d’hématies fabriquées est contrôlé par une hormone rénale (l’hématopoïetine) qui est elle-même directement activée par la testostérone !

    hématie

    Les hommes ont un volume de globules rouges naturellement plus important que les femmes ce qui leur assure une meilleure oxygénation des muscles et donc des performances physiques supérieures. Il est donc normal qu’avec le traitement hormonal les FTM voient leur nombre de globules rouges augmenter.
    Toutefois, en cas de taux trop élevé de testostérone (cf. paragraphe précédent), le nombre de globules rouges peut encore s’accroître jusqu’à provoquer un polyglobulie : trop de globule rouge dans le sang.

    La conséquence de ce phénomène est un épaississement du sang qui peut poser bien d’autres soucis. Dans sa forme la plus grave, cela peut aller jusqu’à des accidents vasculaires cérébraux. Les symptômes sont variés comme des vertiges, des bourdonnements d’oreilles, des migraines et une rougeur généralisée de la peau.

    Une fois dépisté par la prise de sang et le taux de testostérone vérifié, il suffit de baisser les dosages pour revenir à une situation stable et normale. Suivant les cas, vos dosages sont maintenus inchangés et un traitement est prescrit pour fluidifier à nouveau le sang.

    Valeurs de références  :

    Hommes

    Femmes

    Taux hémoglobine (Hb)

    De 140 et 180 g/L

    De 120 à 160 g/L

    Dénombrement d’Hématie

    5 000 000 +/- 800 000 / µl

    4 500 000 +/- 600 000 / µl

    Le nombre d’hématie peut varier en fonction de votre activité physique ou d’un séjour à la montagne (l’altitude favorise l’accroissement du nombre de globule rouge). Il faut donc que la hausse ou la baisse de vos taux soit suffisamment important pour être significative.
    Même si nous avons principalement vu le cas d’une hausse des taux, une baisse est tout aussi inquiétante car elle révèle une situation d’anémie. Les causes d’une anémie ne sont que très rarement liées à un problème hormonal mais plutôt à des carences en Fer ou à un dysfonctionnement au niveau de la moelle osseuse, je n’en parlerai donc pas d’avantage ici.

    2.C Risques cardio-vasculaires
    Le traitement hormonal de substitution masculinisant peut avoir des répercussions sur votre cholestérol, qui est le facteur aggravant numéro 1 des risques cardio-vasculaires. Il est important de le surveiller régulièrement.

    On en a tous déjà entendu parler mais, le cholestérol, en fait, c’est quoi ?

    Il s’agit de substances lipidiques : les lipoprotéines qui sont indispensables à l’organisme et sont présentes dans toutes les cellules et dans le sang. Il y a 2 sortes de ces lipoprotéines :

    les lipoprotéines de petite densité : LDL, le mauvais cholestérol
    les lipoprotéines de haute densité : HDL, le bon cholestérol

    Le cholestérol est, en parti, apporté par l’alimentation mais aussi directement sécrété par le foie. Le bon cholestérol est chargé "d’attraper" le mauvais cholestérol et de l’amener jusqu’au foie pour que celui-ci l’élimine. Il participe aussi à l’entretien des cellules qui constituent les vaisseaux sanguins. Comme toujours en biologie, tout réside dans l’équilibre de la machine. Lorsque le LDL est présent en trop grand nombre dans le sang, le HDL ne suffit plus à l’éliminer et ne rempli plus son rôle d’entretien des cellules. Des dépôts se forment dans les artères avec le LDL excédentaire ayant une conséquence directe : l’augmentation des risques cardio-vasculaires, le plus fréquent étant l’artériosclérose (bouchage des artères). Plus le taux de HDL est haut moins vous avez de risques.

    Bon ok, maintenant on sait ce que c’est… mais qu’est ce que la testo vient faire là dedans ??? En fait, ce n’est pas vraiment la testostérone le souci mais la « disparition » des hormones féminines dans l’organisme. Les hormones féminines ont une action favorisant le bon cholestérol. Le "nettoyage" des artères est mieux assuré chez les filles que chez les garçons. La prise du traitement hormonal masculinisant va modifier le rapport entre le bon et le mauvais cholestérol. D’où la possibilité de voir votre taux de cholestérol global monter en flèche et l’utilité de le suivre de près pour réguler tout cela au plus tôt.
    La prise de sang doit se faire complètement à jeun* . Le rythme des contrôles varie d’une fois par an si vous n’avez pas de souci à plusieurs fois par an dans le cas contraire. En plus du HDL et du LDL, on retrouve aussi sur sa feuille de résultat le cholestérol total. En un coup d’œil, il permet de vérifier qu’il n’y a pas d’hypercholestérolémie.

    Valeurs de références**

    Cholestérol Total

    HDL (bon)

    LDL

    Homme adulte

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    0,96 – 1,68 mmol/l

    0,37 – 0,65 g/l

    2,84 – 4,13 mmol/l

    1,10 – 1,60 g/l

    Femme adulte

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,58 – 0,82 g/l

    1,29 – 2,12 mmol/l

    0,50 – 0,82 g/l

    2,58 – 3,87 mmol/l

    1,00 – 1,50 g/l

    Avec ces résultats il est possible d’établir un facteur de risque cardio-vasculaire global par calcul :
    Si LDL / HDL est inférieur à 3,5 alors le risque cardio-vasculaire est estimé à « faible »

    Ou alors directement par la valeur du taux de bon cholestérol (HDL) :

    HDL

    Risque très faible

    Risque faible

    Risque moyen

    Risque fort

    Homme

    >1,55 mmol/l

    >0,60 g/l

    1,55 – 1,16 mmol/l

    0,60 – 0,45 g/l

    1,16 – 0,64 mmol/l

    0,45 – 0,25 g/l

    <0,64 mmol/l

    <0,25 g/l

    Femme

    >1,81 mmol/l

    >0,70 g/l

    1,81 – 1,42 mmol/l

    0,70 – 0,55 g/l

    1,42 – 0,90 mmol/l

    0,55 – 0,35 g/l

    <0,90 mmol/l

    <0,35 g/l

    2.D Risques hépatiques et rénaux
    Un des principaux organes ciblé par la testostérone est le foie. La testostérone, comme toute chose présente dans notre corps, a un cycle de vie. Elle naît, elle agit et elle meurt. La fin du cycle de vie de la molécule de testostérone est assurée par le foie et son élimination par le système rénal. Le foie transforme la testo en diverses molécules (androstènedio, androstènedione, etc...) qui sont ensuite éliminées du corps dans les urines après être passées par les reins.

    Votre foie est donc bien sollicité par le traitement, il faut donc le surveiller et le préserver. C’est pour cette raison que les endocrinologues vous conseillent de ne pas consommer (trop) d’alcool à partir du moment ou vous entamez votre traitement. Il s’agit de ne pas fragiliser votre foie qui aura déjà pas mal de boulot avec la testostérone fraîchement arrivée en masse dans votre corps. Les traitements par voie orale semble plus "agressif" pour le foie que les traitements par injection.

    Si votre foie est trop sollicité, il va avoir une réaction d’inflammation (cirrhose) qui va être détectée par une augmentation très nette de la présence dans votre sang de 2 enzymes sécrétées par le foie : les transaminases ASAT et ALAT.

    Sur les feuilles de soin et les résultats d’analyse l’on retrouve les sigles suivant :
    TGO = contrôle des Aspartate Amino Transférase (ASAT)
    TGP = contrôle des Alanine Amino Transférase (ALAT)

    Ces 2 résultats permettent de juger de l’état de santé de votre foie, voici les valeurs de références**

    ASAT – TGP

    ALAT – TGP

    10 et 40 UI/L

    10 et 45 UI/L

    (UI : unité internationale)

    Ces taux sont légèrement plus élevé chez l’homme que la femme et peuvent varier en fonction d’un effort physique. En cas de réel problème hépatique, leurs augmentations sont de l’ordre de fois 10 à fois 100.
    En cas de problème au niveau du foie, toutes les options pour arranger la situation sont possible : traitement dédié, arrêt de consommation d’alcool et de tabac, baisse du traitement hormonal, etc….

    Après être passé par le foie, les restes de la testostérone passent par les reins pour être expulsés. Les reins font donc partie de la chaîne et sont aussi contrôlés.

    Pour cela, le taux de créatine est mesuré, on retrouve parfois ce test sous l’intitulé « clairance estimée ». Cette vérification peut être réalisée soit par prise de sang soit par échantillon urinaire.

    Valeurs de références pour le taux de créatine urinaire, les valeurs varient en fonction du sexe et du poids, il faut réaliser une collecte d’urine pendant une journée entière

    chez un homme de 70 kg, elle est de 0,2 x 70 = environ 14mmol/jour
    chez une femme de 60 kg, elle est de = 0,2 x 60 x 0,85 = environ 10,2 mmol/jour.

    Valeurs de références pour le taux de créatine plasmatique

    80 à 110 µmol/l chez l’homme (9 à 13 mg/l)
    60 à 90 µmol/l chez la femme (7 à 10 mg/l)

    Les valeurs de références sont fortement influencées par la masse musculaire de l’individu. A poids constant, une augmentation dans le temps du niveau de créatine vers les valeurs hautes de références, montre une diminution des fonctions rénales pouvant aller jusqu’à l’insuffisance.

    Par exemple, pour une femme dont le taux passe de 60 µmol à 90 µmol alors que son poids est resté stable, cela correspond à une réduction d’environ 50 % de la fonction rénale.

    La mesure de la créatine plasmatique n’est pas un très bon indicateur pour dépister un début d’insuffisance rénale.

    2.E Risques cancéreux
    Les cancers sont une triste menace qui nous guette tous potentiellement, transsexuel ou non. Il est légitime de s’interroger si une THS n’est pas un facteur risque supplémentaire de développer certains types de cancers. Dans les cancers les plus courant chez les femmes on a : le cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. Chez les hommes il y a celui de la prostate.

    Donc, en effet, la testostérone agit sur nos organes de naissance comme nous l’avons déjà vu mais les interventions chirurgicales viennent régler le problème à la base, surtout pour les risques de cancer des ovaires et de l’utérus, en fonction du type d’intervention que vous avez choisi pour votre hystérectomie. Aucune étude ne montre que la prise d’une THS augmente le risque de cancer sur ces organes ou sur d’autres mais elle ne montre pas le contraire non plus :-\ (cf. Hystérectomie ). L’hystérectomie est donc fortement conseillée pour des raisons de santé, mais elle est aussi nécessaire dans une optique de changement d’état-civil donc, une pierre 2 coups (cf. Changement d’état-civil).

    Pour le cancer du sein, la situation est identique, la très grande majorité de la glande mammaire est retirée lors de la mammectomie et c’est donc autant de risques supprimés. Il n’est toutefois jamais ramené à zéro. La probabilité de développer un cancer du sein devient à peu près identique à celui des autres hommes de naissance. (cf. Mammectomie ).

    Tant que les opérations n’ont pas eu lieu et que vous êtes sous traitement hormonal depuis plusieurs années, il peut vous être conseillé de pratiquer un examen gynécologique de contrôle et une mammographie.

    Pour la prostate, la situation est simple, les femmes n’ont tout simplement pas de prostate identique à l’homme, elles ont des glandes de Skène que l’on nomme prostate féminine mais ce n’est pas la même chose. De ce fait, le cancer de la prostate ne peut être un souci pour un transsexuel FTM.

    Au final, une fois les opérations faites, être transsexuel n’augmente pas les risques, on peut même dire que pour les cancers les plus courant, les risques sont inférieurs au reste de la population. Je ne m’avancerai pas d’avantage sur ces faits, car la thérapie hormono-chirurgicale des transsexuels reste trop jeune pour avoir un bon recul et des études accompagnées de chiffres significatifs.

    Si malheureusement un cancer survient un jour dans votre vie, la chimio-thérapie et votre hormono-thérapie peuvent être incompatible. Quoiqu’il en soit, vos médecins devront prendre en compte votre "particularité" endocrinienne qui peut favoriser la rapidité et l’intensité des effets secondaires de la chimio.

    #hormones #transition #femmes #santé #hommes_trans #testostérone

  • Domination d’une transgenre | La natation américaine durcit son règlement sur les #athlètes #transgenres | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2022-02-02/domination-d-une-transgenre/la-natation-americaine-durcit-son-reglement-sur-les-athletes-transgenres.ph

    Cinq mois après la première participation aux JO d’été d’une sportive transgenre, en haltérophilie, la question reste un casse-tête pour les institutions sportives.

    En novembre, le Comité international olympique (CIO) a renvoyé la balle à chaque sport, en soulignant l’absence de « consensus scientifique sur le rôle de la #testostérone dans la performance dans l’ensemble des #sports ».

  • #Barbara_Kay : Les politiques sportives transgenristes ont jeté par la fenêtre toute prétention au fair-play.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/23/barbara-kay-les-politiques-sportives-transgenristes-ont-jete-par-

    Le respect du premier principe du sport – le fair-play – unit les gens à travers le monde. L’enfer n’a pas de fureur comme les amateurs de sport qui sont témoins de tricheries systémiques. En parlant de cela : Cette odeur de brûlé ? C’est la gomme de la théorie du genre qui se heurte à la réalité biologique, alors que les conséquences de l’élargissement des politiques d’ « inclusion » des genres dans le sport a un effet visible sur nos terrains de jeu et nos podiums.

    Depuis 2015, le Comité International Olympique autorise les hommes biologiques qui se sont identifiés comme femmes pendant un an à participer à des compétitions sportives féminines, à condition qu’ils réduisent leur taux de testostérone à 10 nmol/l (nanomoles par litre). Cela demeure beaucoup élevé que la fourchette de testostérone des femmes, qui oscille entre 0,54 à 2,4 nmol/l. En tout état de cause, la testostérone n’est qu’un facteur parmi d’autres de l’avantage sportif masculin – et certainement pas, comme je l’explique ci-dessous, le plus significatif.

    Le 16 octobre, dans le cadre de la résolution d’une plainte pour violation des droits civils déposée par Concerned Women for America contre l’université Franklin Pierce dans le New Hampshire, le Bureau des droits civils du ministère américain de l’éducation a convenu que la politique d’inclusion et de sport des transgenres de cette université violait le titre IX de la loi américaine, qui interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les programmes et activités éducatifs, y compris l’athlétisme. L’Université a accepté « d’annuler sa politique de participation et d’inclusion des transgenres et de cesser toutes les pratiques qui y sont liées ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://nationalpost.com/opinion/barbara-kay-transgender-sports-policies-have-thrown-fair-play-out-the-
    #compétitions_sportives #transgenrisme #testostérone #identité_de_genre

  • La testostérone, un traitement pour l’endométriose et un antidouleur ?
    https://blogs.mediapart.fr/juliet-drouar/blog/201219/la-testosterone-un-traitement-pour-lendometriose-et-un-antidouleur

    Le patriarcat se fonde sur l’idée et la (re)production de la différence des corps et des sexes en deux catégories. Sur une nature à être femme ou homme. Or tous les êtres humains produisent de la testostérone et des œstrogènes à des taux différents et la #testostérone est une piste de traitement sérieuse pour lutter contre la douleur et l’ #endométriose . Et ça, le #patriarcat n’en veut pas...

  • #Athlétisme : feu vert pour la « police de la #testostérone »

    Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce mercredi le recours de la double championne olympique sud-africaine #Caster_Semenya. Les femmes qui, comme elle, produisent beaucoup de testostérone naturelle devront prendre des médicaments pour en faire baisser le taux, sous peine d’être exclues de certaines courses.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1123613734361075712/eWIWjVef?format=png&name=600x314

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010519/athletisme-feu-vert-pour-la-police-de-la-testosterone
    #genre

    • #Hyperandrogénie : le Tribunal arbitral du sport (TAS) donne raison à l’IAAF contre Caster Semenya

      Saisi par la Sud-Africaine Caster Semenya qui contestait les nouveaux règlements de la Fédération internationale concernant les athlètes hyperandrogènes, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison à l’IAAF.

      https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Hyperandrogenie-le-tribunal-arbitral-du-sport-tas-donne-raison-a-l-iaaf-contre-caster-semenya/1014316
      #sport

    • Oui @aude_v, voici la formule :

      if (gagnante & is(noire) & is not(dopée) & is not(membre du G7) & is(lesbienne) & is not(soumise) ) then (dégage).

    • Le site de l’IAAF annonce « 6 core values »

      universality, leadership, unity, excellence, integrity and solidarity

      Je pense qu’on peut décerner un FAIL sur chacune.

    • C’est très intéressant d’imaginer toutes ces cogitations de #règlement_sportif pour trouver un biais soit disant législatif. Au début, ils se sont demandés si ils n’exigeraient pas un plat en sauce en moins d’une demie-heure avant le top départ, d’aucuns s’il ne fallait pas l’affamer sur plusieurs générations pour réduire sa hauteur. Un autre s’est levé pour proposer le viol par les membres du jury. Et si elle sait fabriquer un autre corps, c’est bien une femme. Le suivant, a proposé lors des courses une tenue réglementaire exhibant son sexe. Le chef a dit qu’en lui limant les dents et en réduisant sa machoire chirurgicalement, on pourrait considérer que ce n’est pas un homme. Ils ont tous approuvé l’injection de botox pour ses seins et ses hanches.
      Cependant, ils étaient toujours inquiets, elle avait encore une moustache et des poils sur les jambes. Obligation épilatoire ! cria l’un. Violons la cria l’autre, un troisième répliqua que c’était déjà fait. Nous sommes en danger, nous devons mener bataille pour défendre l’union phallique hétéro centré, pas question qu’une femme courre plus vite que nous. Exigeons la réduction des pieds cria l’un, allongeons lui le cou clama l’autre, tapons la ajouta le troisième, du moment qu’elle courre moins vite que nous. L’anus sacré du temple de la #testostérone ne peut accepter la pénétration d’une femme, on va leur montrer qu’on n’est pas des pédés et que le sport c’est du sérieux, de la couille.
      Le plus jeune proposa que les femmes ne soient admises aux jeux olympiques que si elles avaient remporté le concours de Miss, les autres éclatèrent de rire, quel ignorant, depuis 1980, elles peuvent courir librement.
      Non, les mecs, il nous faut un truc moderne hightech, un machin aux hormones pour lui faire diminuer sa soif de gagner et ses muscles disgracieux. D’autant que si elle accepte le breuvage chimique, c’est sous sa responsabilité après tout. Votons démocratiquement comme un seul homme pour la #castration_chimique obligatoire, déjà testé en laboratoire sur des chimpensées femelles, c’est miraculeux, elles deviennent blanches et perdent leurs poils.

    • Oui @Fil, on pourrait s’organiser un atelier cinéma lors d’une rencontre …
      Le réglement créé pour diminuer #Caster_Semenya est l’apothéose de toutes les inventions les plus terrifiantes pour maintenir les femmes sous la domination masculine.

    • #merci @mad_meg et @fil
      pour le film un comité de vigilance masculin fait des propositions autour d’un corps en 3D/hologramme d’une femme telle qu’ils veulent la définir. On entrecoupe le tout par des images et vidéos piochées sur le web. Comme celle-ci


      Todo - trouver des extraits de Free to Run qui raconte comment les femmes ont été empêchées de courir.

    • Jusqu’à la puberté, les enfants ont le même type de corps et parfois le même type d’entrainement. Ensuite, on les sépare et surtout, on n’entraine plus les filles comme les garçons, ce qui explique aussi en partie les différences de performances, ça et l’injonction à la maigreur et donc à une baisse des apports nutritionnels en dessous des besoins pour un bon développement.

      En gros, je pose l’hypothèse que les différences de performances n’expliquent pas la ségrégation sexuelle dans le sport, mais plutôt que la ségrégation sexuelle partout explique les différences physiques et de performances.

      En une génération, on verrait probablement les différences physiologiques régresser jusqu’à ne pas être plus significatives qu’entre deux individus lambda.

    • Le problème viens peut être aussi du sport, là je ne veux pas dire la pratique physique en elle même, mais la compétition qui l’accompagne. Si le principe du sport c’est de montrer qui a le plus gros taux de testosterone, ou qui est le kiki de tous les kikis, c’est logique que les femmes soient en retrait et beneficient de rémunérations et visibilité nulle ou ridicule.

    • Tout à fait d’accord avec @mad_meg. La plaie principale ça reste quand même la compétition à outrance, où il faut vraiment être le plus fort, le plus rapide, etc.

      Aaah, l’escalade et le cirque, mes deux champs d’activités physiques préférées. :) (ya le Parkour aussi où j’ai toujours vu un bon esprit pour l’instant)
      Bien sûr dans tout on peut trouver de la compétition (y compris entre artistes), mais yen a quand même où c’est beaucoup moins prégnant et où il s’agit plus de faire ensemble, de s’entraider, et d’atteindre des sommets personnels.

      Moi je suis pour le mélange de la pratique physique avec la pratique artistique/esthétique, où il ne s’agit rien de gagner, mais juste de construire quelque chose (qu’on décidera de montrer à d’autres ou pas).

      #compétition d’ailleurs (et l’athlétisme est le summum de l’esprit compétitif du sport)

    • Je colle ici quelques idées à ajouter au film à venir

      « S’épiler les sourcils, se raser sous les bras… apprendre à marcher avec des chaussures à talons hauts, écrit Dworkin dans Woman Hating, se faire refaire le nez, raidir ou friser les cheveux — ces choses font mal. La douleur, bien sûr, enseigne une leçon importante : aucun prix n’est trop élevé, aucun processus trop répugnant, aucune opération trop douloureuse pour la femme qui souhaite être belle. »

      On remplacera belle par femme.

    • D’un autre coté, être belle ca veut dire montrer des signes de soumissions. S’infliger des trucs douloureux qui coutent la peau des fesses et tout ca pour plaire à des dominants qui risquent de te pourrir encor plus la vie avec de la progéniture.

    • Quelles difficultés juridiques posent le cas de l’athlète hyperandrogène Caster #Semenaya ?

      La double championne olympique du 800 m, Caster Semenya, s’est vue interdite de courir sur 800 m depuis l’instauration d’une nouvelle règle sur les athlètes hyperandrogènes. Depuis le 8 mai, ce règlement impose à certaines athlètes présentant une différence du développement sexuel (DSD), de suivre un traitement pour faire baisser un taux de testostérone élevé. Le recours qu’elle a formé devant le Tribunal arbitral du Sport a été rejeté le 1er mai mais l’athlète a annoncé son inscription aux 3000 m à Stanford le 30 juin prochain.

      Décryptage par Mathieu Maisonneuve, professeur à l’Université d’Aix-Marseille.

      « Les arbitres ont considéré que ce règlement était discriminatoire, mais ont néanmoins estimé légale la discrimination créée au motif qu’elle constituerait un moyen nécessaire, raisonnable et proportionné d’atteindre un objectif légitime »

      Qu’appelle-t-on l’affaire « Semenya » ?

      Caster Semenya est une athlète sud-africaine, triple championne olympique et double championne du monde du 800 mètres. Réduite à sa plus simple expression juridique, l’affaire « Semenya » est née de la requête que l’athlète a déposée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) afin d’obtenir l’annulation du nouveau règlement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) relatif aux conditions de participation aux compétitions féminines des athlètes présentant des différences du développement sexuel (DSD).

      Ce règlement interdit en principe aux femmes hyperandrogènes en raison d’une telle DSD de participer aux courses féminines des compétitions internationales comprises entre le 400 mètres et le mile. Il ne s’agit donc pas d’exclure des athlètes que l’on suspecterait de consommation exogène de testostérone. C’est l’objet de la réglementation contre le dopage. Il s’agit d’empêcher des athlètes de participer à des épreuves d’athlétisme sur la base de certaines de leurs caractéristiques naturelles sans que rien ne puisse leur être reproché. Si elles veulent continuer à courir avec les autres femmes dans les épreuves concernées, ces athlètes n’ont d’autre choix que d’abaisser médicalement leur taux de testostérone. À défaut, elles peuvent toujours participer aux compétitions masculines, mais avec des chances nulles d’y figurer en bonne position.

      Non-discrimination, libre disposition de son corps, droit à la vie privée, respect de la dignité humaine, l’affaire « Semenya » soulève des questions juridiques fondamentales. Elle pose aussi des questions scientifiques, éthiques ou bien encore sociétales. C’est une affaire qui renvoie au « procès de virilisation » dont font l’objet certaines femmes, qui pose en creux la question de la « vraie femme », au-delà même du monde du sport, et rappelle que les tests de féminité n’ont pas totalement disparu.

      Dans quel sens le Tribunal arbitral du sport l’a-t-il tranchée ?

      La formation arbitrale chargée de juger l’affaire a rejeté la requête de Caster Semenya et a donc validé le règlement de l’IAAF. D’après le résumé détaillé de la sentence qui a été publié par le TAS, les arbitres ont certes considéré que ce règlement était discriminatoire, mais ont néanmoins, à la majorité, estimé légale la discrimination créée au motif qu’elle constituerait un moyen nécessaire, raisonnable et proportionné d’atteindre un objectif légitime : celui d’avoir des compétitions féminines justes.

      Le raisonnement repose sur l’idée que la raison d’être de la bi-catégorisation par sexe des compétitions d’athlétisme serait d’éviter à des individus d’avoir à concourir contre d’autres qui présenteraient certaines caractéristiques physiques leur conférant un avantage compétitif tel qu’aucune compétition juste ne serait possible entre eux. Nécessaire, la discrimination instituée le serait alors parce que la preuve scientifique aurait cette fois été apportée, à la différence de ce que le TAS avait estimé quatre ans auparavant dans l’affaire « Dutee Chand », que le taux de testostérone circulante serait le vecteur principal de la différence de performances sportives entre les hommes et les femmes. Proportionnée, elle le serait parce qu’elle serait notamment limitée aux épreuves sportives où l’avantage compétitif en découlant serait le plus significatif, avec toutefois un doute émis concernant le 1500 mètres et le mile. Raisonnable, elle le serait entre autres parce que les athlètes concernées pourraient faire baisser leur taux de testostérone par des contraceptifs hormonaux sans avoir à subir une intervention chirurgicale, là encore sous quelques réserves liées notamment à d’éventuels effets secondaires de ces traitements chez certaines athlètes qui pourraient conduire à une impossibilité pratique de respecter le règlement.

      La sentence rendue a notamment pu être qualifiée de « profondément sexiste ». D’un strict point de vue juridique, certaines des critiques dont elle a fait l’objet peuvent toutefois être relativisées. C’est en particulier le cas de l’apparent illogisme consistant à reconnaître le caractère discriminatoire d’un règlement tout en le jugeant légal. En droit, il est classiquement admis qu’une discrimination, au sens neutre de différence de traitement, ce qui semble être le sens utilisé par la formation arbitrale, peut s’accorder avec le principe d’égalité ou de non-discrimination si elle est justifiée et ne repose pas sur un critère prohibé. L’est-elle scientifiquement ? Il faudra attendre la publication intégrale de la sentence pour en savoir plus. Le critère génétique est-il un critère de distinction utilisable ? La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ou bien encore la déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme invitent à en discuter. Ce qui paraît en revanche certain, c’est que la formation arbitrale a choisi de faire prévaloir ce qu’elle a estimé être l’intérêt général du sport sur les droits fondamentaux individuels de certaines athlètes.

      Des voies de recours sont-elles envisageables contre la sentence du TAS ?

      La fédération sud-africaine d’athlétisme a d’ores et déjà annoncé son intention de saisir le Tribunal fédéral suisse d’un recours en annulation. C’est bien sûr envisageable. Il faut toutefois bien être conscient qu’il ne s’agit pas d’un appel à proprement parler. Il ne rejugera pas l’affaire. Il contrôlera seulement que la sentence est bien régulière sur la base des motifs limitativement énumérés par la loi suisse sur le droit international privé. Parmi eux, un seul motif de fond peut être soulevé : la violation de l’ordre public. A priori, comme l’affirme le Tribunal fédéral lui-même, les chances d’obtenir l’annulation d’une sentence pour ce motif sont « extrêmement minces ». Le simple fait que « les preuves aient été mal appréciées » ne saurait ainsi suffire, ce qui semble exclure que la question de la justification scientifique du règlement de l’IAAF soit à nouveau débattue à ce stade.

      S’il est toujours hasardeux de se livrer au jeu des pronostics, la cause est toutefois peut-être ici moins perdue d’avance que d’habitude. Parmi les principes fondamentaux dont la violation est susceptible de provoquer l’annulation d’une sentence en droit suisse de l’arbitrage international, figurent notamment « la prohibition des mesures discriminatoires » et « le respect de la dignité humaine ». En raison du critère de distinction utilisé par l’IAAF aussi bien qu’en raison de l’effet stigmatisant de la discrimination instituée, il ne saurait ainsi être totalement exclu que, à l’inverse des arbitres du TAS, les juges du Tribunal fédéral suisse fassent prédominer les droits fondamentaux individuels de certains athlètes sur l’intérêt général du sport. C’est en tout cas clairement le souhait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui, dans l’une de ses rares résolutions concernant le sport, a fermement condamné le règlement de l’IAAF.

      Dans le cas où le Tribunal fédéral suisse viendrait à rejeter le recours en annulation dirigé contre la sentence rendue dans l’affaire « Semenya », il resterait alors la possibilité de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme.

      Depuis que la sentence a été rendue le 30 avril, Caster Semenya a couru le 800 mètres du meeting de Doha le 3 mai. Rien d’étonnant. Le règlement validé par le TAS n’est en effet entré en vigueur que le 8 mai. Si elle a déclaré forfait pour le 800 mètres de Stockholm, qui se déroulera le 30 mai, elle sera en revanche au départ du 2000 mètres de Montreuil le 11 juin et du 3000 mètres de Stanford le 30 juin. La raison est simple : le règlement de l’IAAF n’interdit sa participation qu’aux épreuves féminines allant du 400 mètres au mile, qui plus est à l’occasion des seules compétitions internationales. Caster Semenya pourrait ainsi très bien prendre part à une course sur sa distance de prédilection du 800 mètres lors d’une compétition nationale. En revanche, si elle veut participer sur cette distance aux championnats du monde d’athlétisme qui débuteront fin septembre au Qatar, il ne lui reste plus qu’à faire baisser son taux de testostérone ou à espérer que, d’ici là, le Tribunal fédéral suisse aura annulé la sentence du TAS, voire lui aura au moins accorder des mesures provisoires.

      Pour aller plus loin :

      Règlement de l’IAAF régissant la qualification dans la catégorie féminine (pour les athlètes présentant des différences du développement sexuel) : https://www.iaaf.org/responsive/download/downloadregistration?token=uxrd3ggqopeoxnuuql680shshnfutcbqg2jfyrak ainsi que sa note explicative.
      Résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans le sport
      Résumé détaillé de la sentence du TAS rendu le 30 avril 2019 dans l’affaire Caster Semenya & Fédération sud-africaine d’athlétisme c/ IAAF : https://www.tas-cas.org/fileadmin/user_upload/CAS_Executive_Summary__5794_.pdf
      Bohuon, Le Test de féminité dans les compétitions sportives. Une histoire classée X ?, Paris, éditions iXe, 2012 : https://journals.openedition.org/clio/11114

      http://blog.leclubdesjuristes.com/pourquoi-le-cas-semenaya-divise-t-il

  • Le mythe de la virilité
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-mercredi-22-novembre-2017


    Où il est question de

    Panthère Première, revue féministe de critique sociale, avec un dossier Quiproclash sur la portée subversive des actes de langage et un article sur les rapports de genre dans la mécanique sentimentale hétéro : « Vous êtes-vous déjà surpris-e à perpétuer les pires clichés dans votre couple ? Feindre l’indifférence, souffrir de jalousie et d’insécurité sans en lâcher un mot, surjouer la liberté sexuelle, jeter la vaisselle contre les murs… » L’amour sur le ring, côté femme, ou l’art et la manière de déconstruire sans détruire…

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12003-22.11.2017-ITEMA_21501762-0.mp3

  • Growing a penis at 12: the ’Guevedoce’ boys of the Dominican Republic - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/science/science-news/11874983/Dr-Michael-Mosely-growing-a-penis-at-12.html

    Johnny is known as a “Guevedoce”, which literally means, “penis at twelve”. And the reason he’s called that is because, like 1 in 90 of the boys in the area, he first started to grow a penis when he was going through puberty.
    (...) When Dr Imperato investigated the Guavadoces she discovered the reason they don’t have male genitalia at birth is because they are deficient in an enzyme called 5-α-reductase, which normally converts testosterone into dihydro-testosterone. So they appear female when they are born, but around puberty, when they get another surge of testosterone, they sprout muscles, testes and a penis.

    #genre #testostérone

  • Moins d’hormones mâles a permis le développement de la #civilisation humaine | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/90581/moins-hormones-males-developpement-civilisation-humaine

    L’homme moderne est apparu il y a environ 200 000 ans, mais il n’a commencé à développer des outils avancés qu’il y a environ 50 000 ans. Pourquoi ? Une étude publiée le 1er août dans la revue Current Anthropology apporte peut-être une réponse à cette question. Elle conclut que l’espèce humaine a connu une évolution majeure justement il y a 50 000 ans qui a permis la naissance d’abord des outils et des savoir-faire et ensuite des civilisations et des sociétés quand la concentration de #testostérone (hormone mâle) a commencé à baisser. Cela a permis de réduire la violence, de développer la #coopération entre les individus, d’améliorer les outils, d’augmenter l’habileté manuelle et de découvrir l’art.

  • #Rizzle_Kicks : le nouveau #hip_hop anti-#testostérone
    http://fr.myeurop.info/2013/11/13/rizzle-kicks-hip-hop-anti-Jay-Z-12552

    Tristan de Bourbon

    Originaires de #Brighton, les deux #anglais de Rizzle Kicks relancent le hip hop britannique, à contre-courant de la misogynie et de l’homophobie du modèle dominant.

    Ils sont jeunes, 21 à peine, vivent sur la côte sud de l’Angleterre lire la (...)

    #Musiques #Royaume-Uni #homophobe #misogyne #Stephen_Fry

  • Il y a dix ans, Thomas Friedman agitait son « très gros bâton » (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-29-Friedman

    Le 29 mai 2003, il y a donc exactement dix ans, Friedman jubilait. Il estimait avoir gagné la partie. Partisan du conflit engagé par George W. Bush, il n’avait peut-être pas obtenu comme il le souhaitait que la France soit privée de son siège au conseil de sécurité pour s’être comportée comme un enfant « en classe maternelle » incapable de « jouer avec les autres ». Mais la guerre paraissait alors terminée dans d’excellentes conditions pour les #Etats-Unis, dont le président venait d’ailleurs de proclamer la mission « accomplie ». Cela donna à #Friedman l’occasion de claironner lui aussi.

    Il n’y résista pas...

    Le propos qui suit n’a pas pour unique intérêt de rappeler ce qui fut dit à l’époque par l’un des journalistes les plus influents du monde. Il amène également à réfléchir au côté insubmersible de certains commentateurs, diplomatiques (la même chose est vraie pour les financiers. Car dix ans plus tard, avec un aplomb intact, Thomas Friedman continue à dispenser ses prêches et à asséner ses leçons.

    #Irak #Kosovo #Proche-Orient #République_fédérale_de_Yougoslavie #Serbie #Capitalisme #Idéologie #Impérialisme #Information #Mondialisation #Presse #Terrorisme #Guerre_d’Irak #journalisme

    Avec traduction de l’extrait ci-dessous et sélection d’archives :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZwFaSpca_3Q

    • Crever la « bulle » du terrorisme en frappant dans n’importe quel Etat arabe... Ce mec est taré...
      #testostérone #ratonnade

      Alors, ce que nous devions faire était de nous rendre dans cette partie du monde et crever cette bulle. Nous devions aller là bas avec un très gros bâton, en plein cœur de ce monde-là, et crever cette bulle. Et il n’y avait qu’un moyen de le faire parce qu’un des aspects de cette bulle était de nous dire : “On vous tient. La bulle va équilibrer les choses entre nous et vous parce que nous on s’en fiche de la vie, on est prêts au sacrifice et vous, tout ce qui vous motive ce sont vos stock options et vos Hummers [un gros véhicule tout-terrain, vorace en énergie, d’origine militaire et très populaire aux Etats-Unis il y a dix ans]”. Ce qu’ils devaient donc voir, c’était des jeunes hommes et des jeunes femmes fouillant maison par maison de Basra à Bagdad et leur disant : “Quelle est la partie de ce qu’on dit que vous ne comprenez pas ? Vous croyez vraiment qu’on se moque de notre société ouverte, vous croyez qu’on va se résigner à votre fantasme de bulle, eh bien sucez moi ça (‘Suck on this’). OK.”
      Charlie, c’est ça l’objet de cette guerre. On aurait pu frapper l’Arabie saoudite. Elle faisait partie de cette bulle. On aurait pu frapper le Pakistan. On a frappé l’Irak parce qu’on pouvait le faire. Et c’est ça la vérité. »