#thanatocratie

  • "Comme vous le savez, la mortalité infantile est désormais en hausse en France..."

    Crise de la pédiatrie : « Monsieur le président, votre silence est assourdissant », la lettre de 10 000 soignants à Emmanuel Macron

    Monsieur le président, le 21 octobre, après deux semaines seulement d’épidémies hivernales, habituelles et prévisibles, nous vous avions écrit pour vous alerter sur la situation précaire de la pédiatrie, les risques et les pertes de chance déjà encourus par les enfants, et le désespoir des soignants qui en résulte.

    Un mois plus tard, nous restons sans réponse de votre part : votre silence est assourdissant.

    Tout au long de ce mois, nous avons été confrontés à ce que nous n’osions imaginer : quotidiennement, des enfants hospitalisés sur des brancards ou sur les genoux de leurs parents aux urgences, dans un bureau réaménagé pour l’occasion, des enfants intubés et hospitalisés sans chambre dans le couloir de la réanimation, des prises en charge trop tardives et des soins précaires, des retours prématurés à domicile et des retours en catastrophe d’enfants renvoyés chez eux faute de place, des transferts hors secteurs par dizaines en réanimation, mais aussi en hospitalisation classique.

    Nous pensions que transférer des enfants à 300 kilomètres de chez eux était une dégradation majeure des soins, nous constatons désormais qu’il pouvait y avoir pire : ne plus pouvoir transférer car l’épidémie a déferlé partout, saturant l’ensemble des services de pédiatrie français. Nous culpabilisions d’envoyer des adolescents au sein de services adultes, ce sont désormais des enfants âgés de 3 ans que nous envoyons.

    Eternelle variable d’ajustement

    Et encore, toujours, les annulations de soins, les reports de chirurgie comme unique réponse de nos tutelles à l’urgence, au détriment des enfants porteurs de handicap, de maladie chronique et pédo-psychiatriques, soupape désormais permanente de l’hôpital, éternelle variable d’ajustement.

    En cette fin novembre, les rappels des soignants à peine sortis de l’hôpital pour venir aider la nuit suivante ne suffisant pas, ce sont les infirmiers des réanimations adultes qui viennent à la rescousse : ils n’ont jamais soigné un enfant, qu’à cela ne tienne, ils s’occuperont désormais de nourrissons en réanimation.

    L’épidémie annuelle de bronchiolite s’est transformée en un mauvais remake de la pandémie de Covid-19. Sauf que cette fois-ci, il n’y a pas d’alternative pour sauver l’hôpital, la pédiatrie libérale est noyée dans la vague, l’hospitalisation privée en pédiatrie est inexistante car non rentable. Et vous n’êtes pas apparu pour rassurer les parents, assurer les soignants de votre soutien et de la volonté de sauver l’hôpital public. A la place, votre gouvernement empile les enveloppes et les mesures d’urgence temporaires au fil de la catastrophe, et remet en cause les constats unanimes des soignants et des patients, les menaçant en « une » des journaux d’enquête publique.

    Mortalité infantile en hausse

    Comme vous le savez, la mortalité infantile est désormais en hausse en France, alors que sa diminution continue dans la seconde moitié du XXe siècle était notre fierté nationale. Vous n’ignorez pas les difficultés que connaît l’hôpital public en général, mais une société qui ne peut plus prendre soin des enfants est une société sur le déclin. Aucun parent, grand-parent, aucun citoyen ne peut accepter de sacrifier l’enfance et l’avenir.

    Monsieur le président de la République, il s’agit de la dernière chance de notre société pour arrêter l’hémorragie massive des soignants qui quittent l’hôpital public, désabusés, épuisés, culpabilisés. Nous demandons simplement de pouvoir faire notre travail, de soigner, sereinement. Pour cela, nous vous demandons :

    – d’être à nos côtés et de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la crise sanitaire majeure que nous vivons ;

    – de vous engager à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser le travail des soignants à l’hôpital : plafond du nombre de patients par infirmier et infirmière, respect des temps de repos et des temps de formation. De mieux indemniser sur le long terme le travail de nuit et de week-end ;

    – de vous engager à prendre les mesures pour la reconnaissance de la spécificité et de l’expertise de la pédiatrie ;

    – de vous engager à remettre le service hospitalier au centre des décisions, afin que les soignants puissent orienter et décider des soins adaptés sans subir les strates administratives loin du terrain ;

    – de vous engager à augmenter le nombre de jeunes formés aux métiers du soin et à assurer la formation générale en pédiatrie de chacun, en réinstaurant notamment la pédiatrie dans les écoles d’infirmiers et d’infirmières et en restaurant les possibilités de financement des formations en puériculture.

    Nous osons espérer que les contours exacts et les applications de ces mesures seront discutés plus spécifiquement lors des Assises de la pédiatrie, au printemps 2023, mais il est indispensable que ces engagements forts sur des mesures structurelles et pérennes soient pris en amont et immédiatement.

    Monsieur le président, plus encore que jusqu’à présent, la crise actuelle pousse aux démissions toujours plus nombreuses. Dos au mur, la France saura-t-elle sauver ses enfants ?

    Premiers signataires : professeure Nadia Bahi-Buisson, présidente du conseil national des universités de pédiatrie ; docteur Emmanuel Cixous, président du syndicat national des pédiatres en établissement Hospitalier (SNPEH) ; professeur [merdeux] Robert Cohen, président du conseil national professionnel de pédiatrie ; professeure Isabelle Desguerre, co-animatrice du collectif de pédiatrie et du collectif Inter-Hôpitaux ; professeur Bruno Dohin, président du collège national hospitalier et universitaire de chirurgie pédiatrique ; Charles Eury, président du collège des infirmier(e)s puéricultrices(teurs) ; professeure Christèle Gras-Le Guen, présidente de la société française de pédiatrie (SFP) ; docteur Christophe Libert, président de l’association des psychiatres infanto-juvéniles de secteur sanitaire et médico-social (API) ; Mahmoud Rifai, Interne, président de l’association des juniors en Pédiatrie d’Ile de France (AJP) ; docteure Brigitte Virey, président du syndicat national des pédiatres français (SNPF) ; Pr Jean-Luc Jouve, président de la Commision médicale d’établissement (CME) de l’AP-HM (Marseille) et président du Conseil national des universités ; professeur Rémi Salomon, président de la CME de l’AP-HP (Paris) et président de la conférence des présidents de CME de CHU ; professeure Sabine Sarnacki, présidente de la société française de chirurgie pédiatrique ; docteur Andreas Werner, président de l’association française de pédiatrie ambulatoire de chirurgie infantile ; et 36 associations de patients dont les associations Aide aux jeunes diabétiques, Vaincre la mucovicidose, Maladie foie enfant.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/30/crise-de-la-pediatrie-monsieur-le-president-votre-silence-est-assourdissant-

    Lire aussi :
    « Oui, par manque de moyens, la pédopsychiatrie doit depuis des années trier les enfants » https://seenthis.net/messages/980921
    « La dégradation de l’hôpital public risque d’aboutir à la disparition de pans entiers d’activités et de savoir-faire »
    « Les personnels soignants quittent l’hôpital parce qu’ils ne veulent pas devenir des monstres »
    Dominique Méda : « Il pourrait être nécessaire de recruter jusqu’à 100 000 infirmiers pour un montant de 5 milliards d’euros »

    #santé_publique #pédiatrie #hôpital #enfants #malades

  • La manufacture du meurtre - Alexandra MIDAL - Éditions La Découverte
    https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_manufacture_du_meurtre-9782355221323.html

    En 1896, à l’âge de 35 ans, Henry Howard Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudget, le premier tueur en série des États-Unis, avoue des dizaines de crimes. Pour mener tranquillement ses activités, il a édifié à Chicago, à quelques encablures des abattoirs les plus sophistiqués du monde, une bâtisse si vaste que ses voisins l’ont appelée le Château. Létal, pratique et confortable, l’immeuble est doté des innovations les plus récentes. Chef-d’œuvre rationnel et mécanique cosy du crime en pantoufles, le projet de Holmes, designer de l’extrême, s’inscrit à merveille dans le projet fonctionnaliste des modernes.
    Cette enquête interroge l’émergence quasi simultanée de la révolution industrielle et de la figure du serial killer. Loin d’être une coïncidence, elle annonce la rationalité de nouveaux modes de production dont la chaîne de montage et le meurtre sériel sont deux émanations. Le cas Holmes, anti-héros de l’histoire moderne, permet de mieux saisir le tournant que cette révolution économique, mécanique et culturelle a opéré dans le traitement du vivant.
    On trouvera, en annexe de cet essai, la première traduction française des Confessions du tueur, publiées juste avant son exécution, en avril 1896.

    1. La scène des crimes de H. H. Holmes : lieu des inventions
    La loi des séries : révolution industrielle, chosification de la femme démembrée et serial killer
    moderne
    Dark side : le anti-héros en designer
    Design et horreur : la « salle des horreurs » du premier musée du design
    2. Itinéraire d’un jeune escroc designer de son temps : de Herman Mudgett à H. H. Holmes
    L’arrivée à Chicago
    Vols, escroqueries et meurtre de son complice
    Le flegme d’un condamné
    3. La scène du crime : le château de l’horreur
    Machine à tuer : voûtes et pièces scellées, tombes et crématoires
    Climatologie du meurtre : fluides, vapeurs et gaz ; espace, temps et commande à distance ; une
    smart house avant l’heure
    Meurtres et escroqueries à tous les étages, le capitalisme industriel à la fête
    Économie et rendements du corps moderne
    4. Les stigmates du mal
    La part d’ombre du design
    L’art du design
    Annexe : Confession de H. H. Holmes.

    #design #meurtre #serial_killer #smart_house #thanatocratie

    • Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a plaidé qu’il fallait un texte « qui marche sur ses deux jambes » et souligné « le rôle de régulateur du CSA » qui peut « travailler sur les contenus », « sans que nous ayons besoin d’inscrire des choses par trop contraignantes dans la loi ».

      Si le CSA peut régulé pourquoi ne le fait il pas déjà ?

      Les labos feront des bénéfices pharmamineux avec tous ces insulo-dépendant·es, sans compter le business des assurances puisque que la liquidation de la sécurité social est sur la route de ces marcheur·euses au talons de fer.
      #cynisme #thanatocratie #diabète

    • Il manque une info interessante sur ouest-france
      cette loi refusé n’était pas seulement sur la pub, mais comportait une partie sur les information présentes sur l’étiquette

      L’Assemblée nationale s’est refusée, dimanche 27 mai, au terme d’un débat animé, à inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score.
      Des amendements défendus notamment par Olivier Véran (LRM, ex-PS) et d’autres « marcheurs », ainsi que des MoDem et LFI, pour rendre obligatoire la mention du Nutri-Score (étiquetage avec un code couleur) sur tous les supports publicitaires pour les denrées alimentaires ont subi le même sort, par 45 voix contre 18. « Quand on vous dit : “mange ces céréales et le Tigre est en toi”, ce qu’on oublie de vous dire (…) c’est qu’il y a aussi 50 grammes de sucres ajoutés et 30 grammes de graisse saturée », a notamment observé M. Véran, médecin, notant qu’il ne s’agit pas d’interdire mais de « donner une juste information ».

      Mais le ministre a notamment invoqué le « risque » européen que cela ferait peser sur l’expérimentation en cours concernant cet étiquetage, « une belle démarche » mais basée sur le volontariat.

      Le rapporteur, Jean-Baptiste Moreau (LRM), a aussi invoqué « l’impossibilité juridique » de rendre le Nutri-Score obligatoire, disant craindre « un sort funeste » pour l’ensemble du dispositif par « effet boomerang ». Martine Leguille-Balloy (LRM), avocate, qui a dit « travailler pour Fleury-Michon », a appelé à ne « pas agacer des gens qui peut-être demain vont mettre [la mesure] au niveau européen ».

      En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/05/27/l-assemblee-nationale-rejette-l-interdiction-des-publicites-pour-aliments-tr

      A part ca je compend pas ce que dit Martine Leguille-Balloy. Quant on est députée on peut travaillé encore pour Fleury-michon ?
      http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA722008

      –----

      Yves Gonnord, ancien patron de Fleury Michon (3 900 salariés), a retiré son soutien à Wilfrid Montassier pour l’apporter à Martine Leguille-Balloy.

      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-herbiers-85500/legislatives-vendee-le-bocage-de-centre-droit-seduit-par-macron-5058169

    • En ce moment, je fais mes exercices devant Sauvons le capitalisme, un doc sur Netflix au sujet du livre de l’ancien secrétaire au travail de Clinton, Robert Reich. Ce matin, il racontait précisément son dégout quand, en 1971, alors en poste dans une administration de protection des consommateurs, il s’était retrouvé avec tous les pas encore lobbies agroindustriels sur le dos pour avoir demandé une loi visant l’interdiction des pubs d’aliments pour enfants… Personne n’en avait rien à foutre de santé publique, tout le monde voulait juste augmenter les profits.
      Le résultat, on le connait.

      1971… l’année de ma naissance…

      Bref, ces gorets savent pertinemment ce qu’ils font, ils connaissent les conséquences de leur cupidité.
      Et ils s’en foutent.

  • « Amener du Comorien » : de l’emploi déshumanisant de l’article #partitif – La #pensée du #discours
    http://penseedudiscours.hypotheses.org/15200

    Que se passe-t-il quand le partitif détermine un nom animé humain ? eh bien, l’humain.e est présenté.e comme une substance massive non comptable, et généralement #consommable, sort le plus souvent réservé, dans l’ordre spéciste qui est encore le nôtre, aux animaux (du veau, de la volaille, des crevettes). Dire « du Comorien », c’est présenter les habitant.e.s des Comores sous l’angle de la quantité massive et continue, sans individualisation possible, sans reconnaissance du caractère unique de chaque être humain. C’est présenter les habitant.e.s des Comores, et tout particulièrement les migrant.e.s, sous la forme d’une masse indiscernable, et ça s’inscrit dans la pire mémoire discursive de la massification ségrégationniste et parfois génocidaire de l’humain. C’est une confusion dans les ordres d’existence, une marque d’humiliation et une rupture de l’égalité entre les membres de l’espèce humaine.

  • L’installation de caméras dans les abattoirs écartée par les députés
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/12/15/01016-20161215ARTFIG00166-l-installation-de-cameras-dans-les-abattoirs-fina

    Les parlementaires ont adopté la proposition de loi de la commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux mais sans retenir l’une de ses principales dispositions : la vidéosurveillance. Le rapporteur Olivier Falorni dénonce une « position extrêmement conservatrice » et reproposera la mesure en janvier.

    Le rapport d’enquête concluait à « trois avantages indiscutables » de la vidéosurveillance qui « favoriserait la prévention des actes de maltraitance, permettrait un contrôle objectif permanent et donc des sanctions plus justes et plus efficaces et, enfin, serait un outil d’aide à la formation des salariés et des responsables ». Olivier Falorni, également rapporteur de la proposition de loi, était lui-même un fervent militant de la mesure : « J’y suis favorable à titre personnel. C’est un moyen d’éviter les dérives individuelles », expliquait-il au Figaro.

    Les problèmes de cadences et de pression à la rentabilité ne sont pas des « dérives individuelles ». Vu les quelques témoignages de salariés des abattoirs, le problème est la pression hiérarchique pour une rentabilité extrême et incompatible avec une prise en compte de la souffrance des non-humains, pas du tout les « dérives individuelles ». Et de toute façon comment est ce qu’on pourrait faire ce travail et aller bien ?

    Par rapport à la question de la viande, le discours se focalise sur les non-humains qui sont abattus mais les ouvrier·e·s qui travaillent sur ces mises à mort à la chaine subissent aussi une violence par ce qu’on leur demande de faire.

    Un avis que ne partagent pas les députés de la commission des Affaires économiques. Ces derniers ont choisi de supprimer « les dispositions introduisant le contrôle-vidéo des postes d’abattage » malgré l’avis du rapporteur. Lors des débats précédant le vote, les détracteurs de la mesure ont fait valoir le coût et le caractère intrusif d’une généralisation de la surveillance vidéo.

    Par rapport à la videosurveillance elle n’est intrusive que lorsqu’elle contredit les plans des dominant·e·s. Pas de souci pour etre intrusifs avec les citoyens dans l’espace publique, et pas de soucis d’argent pour coller des caméras tous les 10m. Mais des caméras pour surveiller les violences policières ou faire diminuer la rentabilité industrielle des abattoirs et surveiller les conditions de travail des ouvrier·e·s et les conditions d’abattage des non-humains c’est beaucoup trop intrusif.

    #videosurveillance #carnisme #thanatocratie

    • Par rapport à la videosurveillance, je remarque que dans ce contexte les LR et autres députés de droite ainsi que le figaro, n’utilisent pas leur mot habituel de « videoprotection ». Ce mot « videoprotection » révèle tout son intérêt politique ici, comme dans le contexte des violences policières.
      Cet article du Figaro ne figure d’ailleurs pas dans leur catégorie « Videoportection » :
      http://plus.lefigaro.fr/tag/videoprotection
      mais il est bien taggé « Videosurveillance »
      http://plus.lefigaro.fr/tag/videosurveillance

      #vocabulaire #langage #novlangue #videoprotection

      Par rapport au caractère « protecteur » de ces caméras, il y aurais pourtant 3 manières de les voire comme telles.
      a-protection des non-humains contre certaines souffrances lors de leur abbatage.
      b-protection des employé·e·s sur les chaines d’abatage- on peu vérifier leurs conditions de travail de travail, la cadance etc.
      c-dans une perspective droitière type le figaro plus préoccupé par la protection du patronat. Ces caméras pourraient aussi protégé les patrons contre ces prétendus employés en « dérives individuelles » qui leur donnent une mauvaise image lorsque les asso les rapportent. Je dit ca dans l’hypothèse que ces « dérives individuelles » soient vraiment le problème, ce qui ne me semble pas être le cas.

      Par rapport à la camera, on pourrai facilement mettre un lien vers la video de la mise à mort sur l’emballage des steaks comme ca chaque mangeur de cadavre pourra se rassurer sur le fait que l’animal à été tué gentilement dans des conditions sympas pour se mettre en appétit.

    • Ma fille de 5 ans ce matin, qui a constaté la disparition de son tube dentifrice dans la salle de bain, m’a suggéré d’installer deux caméras (une dans la salle de bain pour prouver le forfait, et l’autre à l’extérieur pour savoir vers où le voleur est parti). Le papa est resté sans voix. Il y a des « standards » qui ont l’aire de bien s’incruster y compris chez les enfants :)

    • @reka Ca doit faire tout drole son idee de vidéosurveillance a 5 ans. Ca me rappel qu’à cette âge j’avais préparer un plan pour empoisonner le président de la république. J’avais du voire un film policier et mélanger Ca avec mon desir (toujours tres vif) de tuer le père :)

      @bce_106_6 je pense que tu parle de ma propositions de vidéos sur les emballage de viande . Je trouvè que Ca serait pas mal d’utiliser cette technologie pour montrer ce que c’est vraiment qu’un steak. Ca me fait pensé aux déco de paquets de clop, en version sympas car il faudrait aller voire la vidéo soi meme et pas la voire de force. Ca respect la liberté de déni des carnistes. J’ai bien conscience que c’est pas réaliste mon idee mais bon de toute façon il y aura pas de caméras sauf au supermarchés, pour protéger la viande des pauvres qui ne pourraient pas se la payer.

    • humm oui il est bien rangé dans ma tête mais c’était pas vraiment faisable comme plan.

      Pour les personnes contraintes de voire ces horreurs pour la surveillances video, ca me semble moins horrible que le sort des personnes qui doivent mettre à mort, sans parler de celui des bêtes. Et si on doit avoir une industrie de la mort ca serait bien de commencer à la regarder en face.

  • Google investit dans une startup qui prédit la date de décès du patient - Express [FR]
    https://fr.express.live/2016/12/07/google-investit-startup-capable-de-predire-date-deces-patient

    Le fonds d’investissement GV (ancien Google Ventures) vient d’injecter 32 millions de dollars dans #Aspire_Health, une startup qui a développé un algorithme qui peut prédire exactement lorsqu’un malade va décéder dans les douze mois qui suivent. Ces prédictions concernent les personnes qui sont dans leur dernière année de vie.

    Aspire Health a calculé qu’un quart des frais d’assurance maladie aux Etats-Unis (au total 150 milliards de dollars) est dépensé pour les personnes qui vont mourir en l’espace d’un an. En prévoyant la date exacte du décès d’un malade, la société veut limiter les traitements onéreux (et les désagréments physiques qui y sont liés) et se concentrer sur les soins palliatifs à domicile et le confort du patient.

    « Nous pouvons dire quels patients vont mourir dans une semaine, six semaines ou un an », explique le co-fondateur et chirurgien William Frist. « Nous pouvons dire aux assureurs : Combien vous coûtent ces patients ? Nous pouvons prendre en charge leurs soins pour moins de frais et le malade en sera également plus heureux ».

  • Lisa, infirmière à Rangueil : « Notre travail n’a plus de sens. Nous sommes devenus des pions » - 15/09/2016 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/15/2419185-lisa-infirmiere-rangueil-travail-plus-sens-sommes-devenus-pions.ht

    « Aujourd’hui, nous sommes des pions. On a cassé le travail d’équipe, quasiment interdits les projets collectifs visant à améliorer le quotidien du patient. Et lorsque l’on fait remonter un dysfonctionnement préjudiciable aux malades, on nous invite à nous taire, à ne pas faire de vague. Ceux qui osent l’ouvrir sont rappelés à l’ordre et, souvent, victimes de remarques et même de menace de la part de la hiérarchie. C’est pourquoi les infirmiers qui ne sont encore que contractuels et en attente d’une titularisation n’osent pas s’exprimer ».

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » - France 3 Nord Pas-de-Calais
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Contactée, La Poste confirme l’accident de travail d’Emeline Broequevielle le 19 février dernier, mais conteste la version de la victime. « Madame Broequevielle a déclaré par téléphone à son encadrant vouloir venir travailler sans aller consulter un médecin », indique la direction. « C’est faux ! », répond l’intéressée, qui répète qu’elle a subi la pression de cet encadrant et qu’elle n’a eu d’autre choix que de se rendre à son poste.

    « Lors de son arrivée au travail, Mme Broequevielle a déclaré ne pas se sentir bien. Alors qu’elle ne souhaitait pas l’intervention des pompiers, l’encadrant a néanmoins contacté le 15 », poursuit la direction dans un bref communiqué. « Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas appeler les pompiers ! Je suis allée les voir plusieurs fois et on m’a dit de d’abord faire mon travail avant d’appeler les secours », insiste Emeline.

    « Le transport de la salariée par une ambulance privée a permis de prendre les mesures médicales immédiates qui s’imposaient », précise encore La Poste. Mais finalement, c’est grâce à l’intervention de ses collègues qu’Emeline a été secourue trois heures après son arrivée au travail. Et notamment grâce au concours « autoritaire » d’un syndicaliste, qui fait depuis l’objet d’une mise à pied et d’une procédure disciplinaire, après avoir demandé la réunion de deux CHSCT extraordinaires et lancé une enquête sur ce qu’il s’est passé ce matin là, sur la plateforme de distribution du courrier à Villeneuve d’Ascq. Il a également déposé une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui.

    « Clairement, il m’a sauvé la vie. Sinon mes chefs m’auraient faite sortir en tournée, et je ne sais pas dans quel état je serais aujourd’hui. Je ne serais peut-être même plus là pour en parler », dit Emeline, rendant hommage à son collègue aujourd’hui en difficulté professionnelle. Sur le cas particulier de ce dernier, La Poste ne souhaite pas s’exprimer officiellement.

  • Une factrice de La Poste victime d’un AVC à Villeneuve d’Ascq : « Fais ton travail et on appellera les pompiers ensuite » -
    France 3 Nord Pas-de-Calais | Publié le 05 septembre 2016 à 16:03, mis à jour le 06 septembre 2016 à 14:03
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/une-factrice-de-la-poste-victime-d-un-avc-villeneuve-d-

    Emeline Broequevielle, factrice âgée 25 ans, a été victime en février dernier d’un AVC sur son lieu de travail à la plateforme de distribution du courrier de La Poste à Villeneuve d’Ascq. Sa hiérarchie a attendu trois heures et plusieurs injonctions d’agents avant d’appeler les secours.

  • Oh la la... cela rappelle de sombres moments de l’histoire...
    "Triangles jaunes" à Marseille : « Avec ça, les gens vont reculer »

    Plusieurs militants associatifs, rassemblés ce mercredi devant la mairie, s’élèvent contre une carte destinée aux SDF qui porte un grand #triangle_jaune.


    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141203.OBS6797/triangles-jaunes-a-marseille-avec-ca-les-gens-vont-reculer.html
    #discrimination #signe #SDF #sans_domicile_fixes #sans-abris #France #Marseille
    cc @reka

    • Faut que je passe par un site grec pour découvrir l’info sur ce fichage des sans abris ! mais c’est quoi cette horreur.

      http://www.avgi.gr/article/5108173/kitrino-trigono-einai-upoxreomenoi-na-foroun-oi-astegoi-sti-massalia

      Ένα κίτρινο τρίγωνο φορούν οι άστεγοι της Μασσαλίας αφού ο Δήμος τους εφοδίασε αυτές τις ταυτότητες προκειμένου να έχουν πρόσβαση σε υπηρεσίες φροντίδας. Οπως είναι αναμενόμενο, το κίτρινο τρίγωνο πυροδότησε αντιδράσεις, καθώς σε πολλούς θύμισε το αστέρι του Δαυίδ, με το οποίο μαρκάρονταν οι Εβραίοι της χιτλερικής Γερμανίας. « Δεν θέλω να είμαι δακτυλοδεικτούμενος. Ήδη δηλαδή είμαι δακτυλοδεικτούμενος, να είμαι κι άλλο ; Πού θα μας φτάσουνε ; », διερωτάται ένας εκ των αστέγων που συγκεντρώθηκαν για να διαμαρτυρηθούν έξω από το δημαρχείο της Μασσαλίας. « Είμαι ενοχλημένος. Διότι, ο αρχικός μας σκοπός ήταν να βρούμε έναν τρόπο να αναγνωρίζουμε τους ανθρώπους που είναι στο δρόμο, οι ταυτότητες των οποίων συχνά κλέβονται. Είναι ελεύθεροι είτε να βγάλουν ταυτότητα είτε όχι. Προς το παρόν οι περισσότεροι είναι ευχαριστημένοι με την ταυτότητα »,σύμφωνα με τον Ξαβιέ Μερί, εκπρόσωπο του δημάρχου.

      Σε μια προσπάθεια να κατευνάσει τις αντιδράσεις, ο δήμος της Μασσαλίας αποφάσισε να αναστείλει προσωρινά το πρόγραμμα μέχρι την αναμόρφωση των ταυτοτήτων. Μέχρι στιγμής έχουν δοθεί 150 ταυτότητες.

      #marseille_la_honte #massalia_shame_on_you

      #controle_social #carte_de_pauvres #humiliation

    • Sans déconner, le gars explique que c’est plus facile pour la morgue, naaaaaannnnn

      http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/33841-la-carte-sdf-ne-passe-pas

      « On a peut-être mal communiqué, mais nous n’avons jamais pensé à cela. Je suis touché, je connais la rue, et cette carte de secours s’adresse à ceux qui n’ont rien, dans l’optique de leur redonner une identité réelle, précise Giancarli. Je me suis déjà retrouvé confronté à la situation de devoir ramasser un SDF mort dans la rue. On n’a pas de noms, on ne sait c’est pas qui c’est. Le corps reste à la morgue en attendant que quelqu’un vienne l’identifier... ça peut durer très longtemps ».

      recto Verso de la carte #au_secours

      Avec « don d’organes » au cas ou, en fait ces personnes ne sont justes plus que des corps morts, c’est ça ???

    • Quelques réflexions en vrac sur cette carte.

      La carte (de pauvre à mourir) élude la question politique au profit d’un étiquetage rationalisé où l’#ordre et le #rangement priment.

      Comment voir, décrypter montrer et refuser la logique mortifère imposée par nos modes de vie qui conduit à cette #dérive_mentale où certaines personnes pensent bien faire et sont persuadées rendre service en étiquetant les pauvres ?

      Le rôle du pauvre dans la société capitaliste et libéral est essentiel, il faut bien le distinguer de l’homme heureux et cultivé qui profite du confort moderne. Le pauvre se doit d’être inculte et malheureux. Le pauvre doit se conformer à un rôle de miteux misérable qui s’expose dans la rue et que l’on peut mépriser inconsciemment. Le pauvre n’existe pas pour lui-même en tant qu’entité indépendante humaine, il a soit un rôle de bouc émissaire et on peut le traiter de parasite soit, à Noël un rôle de substrat réparateur en pitié. Dans le processus social à l’œuvre, le pauvre intègre sa déshumanisation ou ce n’est pas un bon pauvre car se persuader que nous ne finirons jamais à son endroit nous rend toute empathie impossible.

      Cette hiérarchisation bureaucratique des pauvres où l’utilitaire est plus valorisé que la dignité se fait sur l’incapacité de nos sociétés à empêcher que des personnes se retrouvent à la rue.
      La problématique des morts dans la rue sans identité que personne ne vient plus réclamer provient de cette construction sociale de la cruauté, pas du manque de cartes jaunes. Le mythe d’une société en crise perpétuelle permet de supprimer la notion de solidarité de nos valeurs sans que cela paraisse anormal car n’étant pas porteuse de valeur, la seule valable étant financière. Les pauvres procèdent malgré eux d’un système qui doit être anxiogène.

      #dignité

    • Il me semble au contraire que l’empathie est inévitable. C’est ainsi que le pauvre qui meurt dans la rue nous est, comme les autres, offert pour faire fonction de miroir repoussant. À ne pas voir, c’est blessant, ça renvoie chacun à son impuissance individuelle, mais à méditer, pour continuer à craindre de « sortir de la course », de la #normalité, à craindre de perdre davantage (on ajoute d’ailleurs à ce phénomène « spontané » une foule de sondage qui pose des questions sur cette peur de se trouver à la rue, et obtiennent de bon scores). Le pauvre, ses variantes, c’est l’épouvantail, le figurant fort mal rétribué, puni, dont le fonction est d’inquiéter chacun, sans que « la politique », l’organisation de la société, en soient interrogées, modifiées.

      Au prolétariat qui n’avait à perdre que ses chaines, à condition souvent de risquer la mort pour une liberté à venir, à succédé non pas « le confort de la société de consommation », car c’est d’une partie de la population seulement, même si le nombre de fausses satisfactions consuméristes a crû, mais l’impuissance ressentie (apprise) à modifier le cours des choses. La trouille de déchoir davantage, matériellement et moralement, seul, et éventuellement anonyme.

      Pour ce qui est des morts de pauvreté, l’expression euphémisée qui est revenu en boucle depuis les « nouveaux pauvres » des années 80 (après que la majorité des chômeurs ait, grâce au socialisme et à la CFDT, basculé dans la non indemnisation) est celle qui concerne ceux qui scandaleusement l’ont fait dans l’espace public (...).
      On nous a parlé le plus souvent de « morts de froid » (la nature a une fois de plus bon dos). Depuis, il y a eu une campagne qui a promu la désignation « morts à la rue » (ou de la rue).
      Ce que cette mesure institutionnelle occulte, par ailleurs, c’est que la majorité des SDF ne sont pas à la rue, pas en permanence sans abri, mais passe avec plus ou moins de succès d’un mode d’hébergement précaire à un autre, social, familial, camping, amical, squat, etc.

      #Stigmatisation #Gouverner_par_la_peur #anxiogène

  • Pourquoi le #salaire minimum nuit à l’#économie
    http://www.cafebabel.fr/article/pourquoi-le-salaire-minimum-nuit-a-leconomie.html

    En nous rap­pe­lant une époque plus dif­fi­cile, les dé­fen­seurs du sa­laire mi­ni­mum nous res­sortent leurs vieilles anec­dotes sur les mi­neurs de char­bon, les do­ckers et les ate­liers clan­des­tins. Mais se faire ex­ploi­ter de la sorte était en­core la meilleure op­tion pour ces tra­vailleurs qui étaient sou­vent de pauvres ex­ploi­tants agri­coles ar­ri­vant tout juste à vivre de leurs ré­coltes.

    Bon, les gars, j’attends vos tags de la mort qui tue.
    #Ayn_Rand

  • Bonaparte, un condotierre en Révolution
    http://www.laviedesidees.fr/Bonaparte-un-condotierre-en.html

    Il a fallu la méritocratie révolutionnaire pour que s’exprime le génie militaire, organisateur et administratif du futur empereur. Dans le premier volume de sa #biographie (jusqu’en 1802), Patrice Gueniffey montre que Bonaparte fut à la fois un « roi d’un genre nouveau », un despote éclairé, un révolutionnaire et un postrévolutionnaire, toujours mû par une volonté de fer.

    Livres & études

    / #Napoléon, biographie, #Révolution_française

    #Livres_&_études

  • Suite à la discussion ici
    http://seenthis.net/messages/190547#message191097
    je déplace mes digressions vers un poste à part

    Parmis les signataires du manifeste des 17 prostitueurs hier Gil Mihaely s’expliquait sur BFM

    Question d’un abolitionniste : »Comment faites-vous pour distinguer une prostituée libre d’une prostituée en réseau ?
    Réponse de Gil Mihaely, directeur de la publication du mensuel “Causeur” Quand je vais au supermarché, je peux pas non plus distinguer la viande fraîche de la viande avariée ».

    Cette réponse me rappel un interview de clients que j’avais vu dans une émission sur F3 qui leur était dédié. Au même genre de question il disait : "Quant je mange un steak, je ne me demande pas si la vache à souffert avant d’arriver dans mon assiette". Il disait cela en dégustant une pièce de boeuf.

    Ce matin je tombe sur cet article "L’animal est une femme comme les autres" http://www.jesuisfeministe.com/?p=6875

    L’anthropologie nous a démontré que plusieurs peuples font peu de distinction entre les humains et la nature. Dans la culture occidentale, par contre, l’être humain se dissocie de la nature et des animaux pour mieux les utiliser à son bénéfice. De plus, les groupes considérés comme “autres” ont été déshumanisés et associés au règne animal, pour justifier qu’on les traite différemment : on n’a qu’à penser aux “spécimens” représentant les peuples colonisés dans les expositions coloniales (ces zoos humains), aux Juifs ou aux esclaves Noirs. La femme n’y échappe pas. Ruby Hamad rappelle qu’« historiquement, les femmes ont été assimilées aux animaux, pour mieux les marginaliser. Les hommes étaient considérés comme des êtres d’intellect et de raison tandis que les femmes étaient placées au niveau des animaux et de la nature. » Platon a affirmé que « Ce sont les mâles seulement qui sont créés directement par les dieux et à qui l’âme est donnée. » (Timée 90e)

    L’animalisation des femmes est encore chose courante à notre époque. Jules Renard a dit : « La femme est un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée ». On a vu Joséphine Baker poser en compagnie de félins ou livrer des performances avec des plumes au derrière. Grace Jones a été photographiée avec l’inscription “do not feed the animal” inscrite sur la cage dont elle est prisonnière. Les bunnies de Playboy portant des oreilles et une queue de lapin sont aussi un bel exemple d’animalisation de la femme. Robin Thicke, dans sa chanson Blurred lines disait : « Ok now he was close, tried to domesticate you, but you’re an animal, baby its in your nature… »

    Dans The sexual politics of meat, Carol Adams analyse les publicités qui dépeignent les femmes comme de la nourriture. Elle nous met en garde par rapport au fait que « les images de femmes incarnant de la nourriture peuvent promouvoir (ou du moins réfléter) une violence plus générale envers les femmes. Voir une femme “comme un morceau de viande” est une des premières étapes menant à la victimisation et à l’oppression. » Dans le Sexual politics of meat slideshow, on peut voir des images allant des poulets en talons hauts, au cochon féminisé présentant ses fesses, en passant par la dinde en bikini et les images juxtaposées d’une cuisse de poulet et d’une jambe de femme. Je vous propose l’expérience de deux recherches d’images comparées sur Google : cliquez d’abord sur le lien "women as meat" puis, cliquez sur le lien "men as meat". Dans la première recherche, les images de femmes incarnant de la viande sont nombreuses, tandis que dans la deuxième, les images d’hommes incarnant de la viande sont presque inexistantes.

    Pour le lien entre virilité-carnisme-prédation-domination il y a une pub charal que je trouve très parlante
    http://www.youtube.com/watch?v=9WvayOEZRNU

    #carnisme #thanatocratie #viande #virilité #prédation #domination #prostitution
    #machisme #misogynie

  • De la chaire humaine dans des pillules amaigrissantes
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1946

    Selon le journal Coréen « The Korea Times », la police a arrêté pendant la dernière semaine d’octobre 2013, deux étudiants chinois qui vendaient des pilules amaigrissantes contenant la chair humaine. Bien sûr il s’agit d’un trafic, d’ailleurs rentable selon les détails de cette affaire. Deux femmes, Mo âgé de 26 et Ahn de 21, qui étudient tous les deux en Corée, ont acheté 3.000 pilules amaigrissantes et 500 autres de désintoxication auprès d’un site Web chinois. Il s’agit de transactions clandestines et (...)

    #Insolite,informations_atypiques,_monde,_étrange,_inexplicable,_réalité,_faits,_animaux,_spécial, #fait_divers,société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Chine,_réforme,_développement,_environnement,_Asie, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes

  • Les pervers narcissiques
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-pervers-narcissiques

    Manipulateurs, jouisseurs, dépourvus de la moindre empathie… les pervers narcissiques, dont le profil psychique est de mieux en mieux cerné, constitueraient 10% de la population. Son pouvoir de destruction est immense. Sa victime : le conjoint, le collègue de travail, se retrouve souvent inconsciemment manipulée, culpabilisée, puis menée dans un chaos psychologique et physique pouvant durer de nombreuses années.

    #pervers_narcissiques #radio

    • @rastapopoulos
      10% de la population ca fait flipper. J’en ai croisé quelques uns et quelques unes mais pas 10% et heureusement parce que les quelques que j’ai connu de près m’ont fait beaucoup de mal. Je pense que 10% c’est un peu excessif, ou ca comprend les pervers narcissiques « light » pas les cas psychiatriques lourds types « sadiques-anales » comme un de mes potes infirmier les appelle.
      Les commentaires sous le fichier son sont aussi nombreux et intéressants, en les lisant, j’ai découvert que même les psy se font avoir par ce type de personnes et n’aiment pas les avoir en consultation. J’ai trouve cela déprimant, comme si les psy ne voulaient/pouvaient soigner que les gens dangereux pour eux même (dépressifs) mais pas dangereux pour les autres (pervers).

      #psychiatrie #dominants #sadiques

    • @fil, c’est vrai @baroug a le profil type... je l’ai flairé de suite :p
      Trop sympas pour être honnête comme dirait le psy de l’émission ^^

      @rastapopoulos, tu as raison c’est un des rares trucs que le psy de l’émission explique et avec lequel je suis d’accord.

      sinon j’avais pas écouté l’émission (pas bien) et je l’écoute présentement, il y a plusieurs choses qui me dérange avec leur psy invité.
      1- il ne parle que des pervers-narcissiques dans le couple, vis à vis du conjoint alors que dans mon cas par exemple c’était les enfants les victimes, pas la conjointe.
      2- il parle du #syndrome_d'aliénation_parentale qui est une pure invention des #masculinsites et une horreure idéologique sous-jascante.
      3- juste après il parle d’absence de père, seul capable de couper le lien mère-enfant et dit « seul les mères savent materner » et autre saloperies essentialistes. On se croitrait à la manif pour tous chez les fana de la #théorie_du_gender.
      4- ce qu’il dit globalement sur la « fabrication » du pervers narcissique me semble faux. Le deux cas que je connait le mieux, un homme et une femme, ce sont des personnes qui ont eu des enfances dramatiques. Ils ont du beaucoup souffir. Ca n’excuse pas leur comportement et ca ne veux pas dire que tous les enfants mal- traités deviennent des monstres une fois adultes, ni que tous les pervers narcissiques ont été des enfants mal traités. Ce que j’ai lu de plus interessant sur le sujet viens de Muriel Salmona qui est spécialiste en #victimologie elle a un blog très interessant
      http://stopauxviolences.blogspot.fr
      en tant que victime résiliente, j’y trouve beaucoup de réponse à mes questions. Et qui me semblent bien plus cohérentes avec mes conceptions politiques. Elle ne parle pas beaucoup des agresseurs, vu que sa spé c’est les victimes, mais j’ai deja poster ici là dessus sur #seenthis quant on parlait de #victimes et de #victimisation

      Il y a tout de même deux ou trois choses dites dans l’émission avec lesquels je suis d’accord, en particulier ce qu’il dit au niveau politique :
      1- Les pervers-narcissiques cherchent et occupent les lieux de pouvoir. C’est d’ailleurs important d’apprendre à de les détecter avant l’age de la retraite. Il y a très largement assez de gens talentueux pour qu’on puisse se passer des prédateurs.
      2- Notre société basé sur la domination les favorise car elle a besoin de ce type de personnes. Par exemple pour briser les personnes capables de faire changer les choses, maintenir l’inertie et tout un tas de raisons évidentes liée à l’entretiens du pouvoir.
      Ca me fait pensé à une phrase de #1984 qui prend un éclairage particulier sous l’angle du pervers narcissique.

      Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture à pour objet la torture. Le pouvoir à pour objet le pouvoir.

      #sexisme

      Sinon après l’émission il y a une rubrique sur la #copropaléontologie ca va bien dans le #TM #merde.
      Un sujet sur les #biches qui se font tuer dans les champs et une partie à propos d’un nouveau pansement spécial pour les #grands_brules qui ne ferait pas souffrir lorsqu’on le retire.

    • @mad_meg : j’écoute aussi, et je suis inquiet. On devrait parler de comportements pervers-narcissiques, mais on parle d’individus. C’est une grave confusion. Rien ne prouve que c’est dans les gênes, ni une personnalité, ni que c’est inné, ni que c’est irréversible. Par contre oui c’est une réalité, ça s’observe.
      Même s’il reconnait qu’on ne sait expliquer la hausse du nombre de PN que parce qu’on observe la hausse du nombre de victimes, l’explication semble essentialiste dans ses mots.

      Comment expliquer la proportion empirique hommes /femmes de 2/3 et 1/3 ?
      Quel est l’intérêt de parler de 10% de la population qui « est » comme ça, alors qu’elle a sans doute juste adopté des comportements.
      Là ils évoquent des boites où ils cherchent à identifier les PN pour les virer ! Ok, mais si on veut déclencher une chasse aux sorcières, faudrait quand même mieux maitriser le phénomène...

    • @petit_ecran_de_fumee
      Non c’est pas une question de génétique ou d’inné. C’est un peu comme un processus mécanique. Le pervers-narcissique est une personne qui trouve du plaisir dans la souffrance d’autrui. Elle construit sa relation dans cet objectif et considère les autres comme des objets. C’est des gens intelligents, méthodiques, planificateurs. Le psy utilise le mot #vampire, mais je préfère #cannibale ou #thantocrate ca fait moins créature surnaturel.
      Le pervers narcissique ne souffre pas, à part quant son objet lui échappe, mais il s’en trouve d’autres. Le PN n’est pas sentimental. Pour se soigner il faut le vouloir. Les PN vont très bien, ils n’ont aucune envie de changer leur façon de vivre. C’est comme une atrophie de l’empathie. L’empathie ca ne s’injecte pas en douce à la cantine. Et on ne peut pas soigner une personne contre son grès. Je ne voie aucune raison pour qu’un PN veuille se guérir. C’est pour cela que le psy dit que les PN ne sont pas des malades.
      Je ne voie pas d’autre solution que d’apprendre à les détecter pour les tenir loin du pouvoir et loin de soi et les empêcher le nuire. Là peut être illes se mettrons à souffrir du manque de proie et irons se soigner. On peu toujours rêver ^^

      #thanatocratie

    • Eh bah @baroug si même les docteurs s’y mettent...
      tu commence à me faire vraiment peur :P

      @petit_ecran_de_fumee
      Je voie que j’ai répondu un peu vite à ton message.
      Pour les proportions 1/3, 2/3, je dirait que comme les comportement dominants sont plus réprimés chez les femmes et valorisées chez les hommes, ca explique le plus faible nombre de femmes. Les femmes retournent plus souvent la violence contre elle mêmes que les hommes.
      Pour l’exemple de l’entreprise, ca m’a fait pensé au test de Voight-Kampff
      http://www.youtube.com/watch?v=Umc9ezAyJv0

      C’est pas l’idée de lancer une chasse au sorcière mais étudier ce type de profils, connaitre leur fonctionnement, peut aider dans les cas de harcèlement sexuel et morale, viol, inceste, violence conjugale, et j’en passe. Les PN sont nuisibles à la société, je ne dit pas qu’il faille les éliminés, mais il faut pas leur donner le pouvoir en tout cas. Et il faut savoir que c’est là qu’on en trouve le plus, même si il y en a dans toutes les classes sociales à mon avis.
      Pour les 10% comme je disait ca me semble excessif, mais bon le psy sort ca de son chapeau et il faudrait voire comment cette #statistique à été faite. Le truc aussi avec les PN, c’est qu’ils ne sont pas PN avec tout le monde de la même manière. Généralement ils ont des cibles privilégiés et les autres sont des outils qu’il manipule afin de blesser leur cible. Ces autres « outils », ne sont en général pas conscients de ce manèges et trouve le PN hyper sympas et ne croient pas un mot de ce que pourrait dire les victimes.

    • @mad_meg : je suis tout à fait d’accord avec toi. Je me pose la question de savoir si je peux faire en sorte que mes enfants ne tombent pas dans cette pathologie addictive, si les valeurs morales peuvent être un virus contre ça, et si ça leur arrive, comment les sortir de là... Vu que les femmes y semblent moins sensibles que les hommes, et vu que leur nombre semble en augmentation, je me dis que l’influence sociale ou culturelle est forcément très importante..

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.
      Je ne sais pas comment les PN se fabriquent. En tout cas ce n’est pas une maladie, ni un virus, ni un gène. Je croie qu’on a tous des tendances sadiques plus ou moins fortes, et un désir de manipulation, je dit cela parce que ca m’arrive et que je présume que ca arrive aux autres mais j’ai pas d’élément de comparaison la lecture des esprits ne faisant pas partie de mes compétences ^^
      « rien de ce qui est humain ne nous est étranger »* parait-il...
      En principe on réprime ce genre de sentiments, on les cultive pas. Les autres ne sont pas des jouets.

      *Je me demandait d’où cette citation venait :
      « Homo sum, et nilhil humani a me alienum puto »
      Je sus un homme, et j’estime que rien de ce qui est humain ne m’est étranger.
      Citation du poète latin Térence (-190 - -159)

    • Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.

      Oui il y a toujours eu des gourous ici ou là, et des monstres tyranniques au boulot. C’est vrai, le fait que l’on en détecte plus peut s’expliquer par le fait que les victimes ont désormais plus les moyens de prendre conscience de ce qu’elles vivent, à la fois grâce à la meilleure conscience de ce phénomène, mais aussi parce que les normes sociales évoluent, je pense, notre société individualiste nous invite à nous affirmer en tant qu’individus. Et dans le même temps, c’est le revers de la médaille, notre société individualiste et hyper compétitive nous conditionne à entrer dans les jeux de pouvoirs et de domination. La société libérale valorise les dominants. C’est pour ça que je pense sincèrement que le nombre de comportements PN peut augmenter, notamment en entreprise. La pression sociale est telle que cela ne peut que favoriser ces comportements, non les freiner.
      On parlait, dans la discussion sur Mermet, de darwinisme social, effectivement, derrière cela il y a l’idée que si un bourreau peut abuser d’une victime, c’est que la victime est inadaptée.
      L’idéologie néolibérale nous dit presqu’en substance que les PN sont utiles car ils permettent de trier les gens économiquement trop fragiles.
      L’idée d’un #management qui vise au contraire à neutraliser les PN est donc une bonne nouvelle, faut juste comme je disais éviter de tomber dans l’excès inverse, celui d’une stigmatisation mal ficelée ou de nouveaux prétextes fallacieux qui fasse trop de victimes collatérales..

    • Comme le psy de l’émission se servait du #syndrome_d_alienation_parental dans ces arguments voici quelques infos sur ce concept #masculiniste

      Qu’est ce que le SAP ?

      LE SAP est une théorie posée en 1985 par richard Gardner qu’il a exposé dans de nombreux livres.

      Gardner explique que les accusations de violences ou d’abus n’ont aucun fondement et que ce ne sont jamais que des manoeuvres frauduleuses de la part de femmes prêtes à tout pour que les pères ne voient plus leurs enfants, c’est quelque chose qu’on entend relativement souvent, son discours est extrêmement populaire au canada ou les asso de défense des pères sont très actives, on entend cette théorie de plus en plus souvent en europe et en france.

      Même si ça parait peu croyable, c’est là que ça devient ahurissant :
      Gardner fonde sa théorie sur le fait que toutes les paraphilies (c’est à dire les déviances, zoophilie nécrophilie pédophilie coprophilie etc) assurent la survie de l’espèce en stimulant la procréation .
      Il affirmait que les femelles humaines seraient naturellement « passives » et que le viol ou l’inceste résulteraient de cette passivité : il déclarait en effet que la passivité sexuelle des femmes les conduisait à devenir des victimes masochistes de viol, des victimes qui « ressentent du plaisir à être battues, ligotées et soumises à des mauvais traitements », comme si c’était là « le prix qu’elles sont prêtes à payer pour obtenir la gratification de recevoir du sperme » (Gardner, True and False Accusations, note 27, 26).

      Continuons un peu plus loin :
      Gardner déclarait que les activités sexuelles entre les adultes et les enfants feraient « partie du répertoire naturel de l’activité sexuelle humaine » (Gardner, "True and False Accusations", note 27, 24)
      Très proche de la NAMBLA (North American Man Boy Love Association, association, créée en 1978, qui se décrit comme une « organisation politique pour les droits civiques et l’éducation » dont le but est de « mettre fin à l’oppression dont sont victimes les hommes et les garçons qui entretiennent des rapports consentants », Gardner a activement œuvré pour l’abolition du signalement obligatoire d’agressions sexuelles sur mineurs, pour l’abolition de la garantie de protection pour les professionnels signalant un cas de maltraitance sur enfant.

      Les relations et conséquences entre SAP et garde

      Les origines et l’utilisation du SAP montrent qu’il est un outil politique et légal inventé et utilisé pour protéger les agresseurs d’enfants de poursuites judiciaires et pour promouvoir leurs contacts sans entrave avec ces enfants au travers d’ordonnances judiciaires leur en attribuant la garde totale.
      Le SAP considère que les femmes et les enfants enfreignent les règles du patriarcat lorsqu’ils se permettent de manquer de respect ou lorsqu’ils refusent de faire preuve de respect à l’égard des hommes.
      Le SAP présume a priori que toute plainte de violence masculine est nécessairement infondée .

      Quelques citations de Gardner :

      Western society is excessively moralistic and punitive toward pedophiles. The Draconian punishments meted out to pedophiles go far beyond what I consider to be the gravity of the crime.

      Gardner, R.A. (1991), Sex Abuse Hysteria : Salem Witch Trials Revisited, Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, 118.
      =>Traduction :

      La société occidentale est excessivement moralisatrice à l’égard des pédophiles. A mes yeux, les punitions draconiennes infligées aux pédophiles vont bien au-delà de la gravité des faits qu’on leur reproche.


      Of relevance here is the belief by many of these therapists that a sexual encounter between an adult and a child—no matter how short, no matter how tender, loving, and non-painful—automatically and predictably must be psychologically traumatic to the child

      Gardner, R. A. (1992), "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, pp. 670.
      =>Traduction :

      Il est important de souligner ici que beaucoup de ces thérapeutes croient qu’une rencontre sexuelle entre un adulte et un enfant – même brève, même tendre, aimante et non douloureuse – est automatiquement et immanquablement traumatisante pour l’enfant.


      He has to be helped to appreciate that, even today, it is a widespread and accepted practice among literally billions of people. He has to appreciate that in our Western society especially, we take a very punitive and moralistic attitude toward such inclinations. He has had a certain amount of bad luck with regard to the place and time he was born with regard to social attitudes toward pedophilia

      Gardner R. A., "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics. 1992, p. 593.
      =>Traduction (parlant du père incestueux) :

      On doit l’aider à reconnaître que, même aujourd’hui, [la pédophilie] est une pratique largement répandue et acceptée, littéralement, par des milliards de gens. Il doit considérer que, dans notre société occidentale en particulier, nous avons une attitude très punitive et moralisante envers de telles tendances. En fait, il a simplement été quelque peu malchanceux d’être né en ce lieu et en cette époque pour ce qui est des attitudes sociales à l’égard de la pédophilie.

      Trouver ici
      http://feminisme.fr-bb.com/t1396-sap-syndrome-d-alienation-parentale

      #novlangue

    • La page #wikipedia sur le SAP est clairement écrite par des #masculinistes qui sont très actif sur l’encyclopédie participative.


      Pour Gardner, l’abus sexuel est vécu de façon traumatique par l’enfant si la société juge cet acte négativement, ce qui pour lui est trop souvent le cas : « un parent parfait, ça n’existe pas. L’exploitation sexuelle d’un enfant doit être mise dans la liste des aspects négatifs, mais l’enfant doit aussi apprécier les aspects positifs ».

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27aliénation_parentale

    • Ourgh, le SAP est effectivement une sujet assez terrifiant...

      De façon plus légère, je ne sais pas si c’est un PN, mais en tous cas un grand manipulateur qui m’effraie par la vulnérabilité, le manque de clairvoyance de ses victimes..

      Souvenons-nous de ces grandes messes à l’Elysée de période 2010-2012 où les 300 députés UMP de l’époque venaient l’écouter alors qu’il était au plus bas dans les sondages. A chaque show le même phénomène se produisait : des députés qui n’entendaient que des critiques sur le personnage dans leur circonscription ressortaient finalement requinqués par le verbe présidentiel ! A écouter les réactions après son intervention devant le bureau politique élargi de l’UMP, reconnaissons qu’il n’a pas perdu la main...

      http://www.lexpress.fr/actualite/sarkozy-securise-le-parti-et-doit-continuer-a-entretenir-le-reve-de-retour-

  • Stérilisations forcées dans les prisons pour femmes en Californie | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/75081/sterilisations-prisons-pour-femmes-californie

    Stérilisations forcées dans les prisons pour femmes en Californie

    Une enquête du Center for Investigative Reporting (CIR), publiée le 7 juillet, révèle la pratique d’opérations de stérilisation dans des prisons pour femmes en Californie, sans autorisation de l’Etat fédéral. Au moins 148 femmes ont été opérées entre 2006 et 2010, en violation de la législation carcérale, et l’organisme évoque 100 autres cas probables datant de la fin des années 1990.

    Une base de données sur les services médicaux destinés aux prisonniers de l’Etat de Californie indique le versement de 147.460 dollars à des médecins pour pratiquer ces opérations entre 1997 et 2006.

    Anciennes détenues et militants pour le droit des prisonniers affirment que les femmes ont été forcées par l’administration pénitentiaire, qui ciblait les femmes enceintes susceptibles de revenir en prison, à subir ces opérations. Elles auraient été victimes de pressions psychologiques de la part du médecin de l’établissement, qui leur expliquait qu’il serait irresponsable de prendre le risque d’une nouvelle grossesse.

    James Heinrich, médecin qui a pratiqué ces opérations, affirme avoir rendu un grand service à ces femmes pauvres qui n’auraient pas été en mesure d’assumer une maternité supplémentaire. Il ajoute que le coût des opérations est marginal comparé à celui de la prise en charge des enfants qui seraient venus au monde sans ces interventions.

    #prison #Californie #Stérilisations_forcées #Femme

  • « Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture. »
    Les statues meurent aussi un court métrage d’Alain Resnais et Chris Marker.
    Une démonstration fascinante de la dénaturation d’une culture par une autre culture.
    http://www.youtube.com/watch?v=hzFeuiZKHcg

    http://www.grecirea.net/textes/06TexteFF08.html

    Les statues meurent aussi est un court métrage de 30 minutes consacré à l’art africain, réalisé par Alain Resnais et Chris Marker en 1953. Mais c’est aussi un film sur les ravages du #colonialisme en Afrique et la lutte des classes. Un film qui explique et nous fait ressentir comment la beauté et le mystère de ce que l’on appelait à l’époque art nègre a été avili. On y voit vivre et mourir des objets sacrés. La leçon est #universelle, elle vaut pour tous les arts, toutes les #cultures. Le film prouve, comme le disait Marcel Griaule, que la #pensée africaine est « à la hauteur des #civilisations grecque, romaine, chinoise ou de l’Inde ».
    #Les_statues_meurent_aussi est #fondateur d’un genre documentaire qu’on appele aujourd’hui l’#essai_filmique. Préfiguration de ce qui va devenir le cinéma de Marker, il est à la fois démodé sans être dépassé. C’est un diamant noir qui n’a rien perdu de son tranchant. Un morceau de #cinéma définitif, comme les masques qu’il nous dévoile. Il est remarquable que l’art africain et le colonialisme aient été l’objet de ce film singulier. Les censeurs ne s’y sont pas trompés, qui l’ont mutilé pendant de longues années. L’histoire du film Les statues meurent aussi, que je vais esquisser ici, montre comment ce film documentaire s’inscrit l’Histoire. A moins, comme #Godard le propose, que l’#Histoire elle-même ne soit qu’un éclat de Cinéma.
    Depuis les années 50, le cinéma a beaucoup évolué, et les commissions de censure ont changé de visage. Parallèlement à la censure politique, qui continue d’exister dans certains pays, notamment africains, il existe une censure #économique et #médiatique qui voudrait empêcher l’existence de films indépendants, en Afrique et ailleurs. Il existe une #standardisation des #représentations du #réel qui voudrait #déposséder les cultures et les #individus de leur capacité à créér leurs propres représentations. Le cinéma documentaire est un prisme de lecture particulièrement pertinent pour le comprendre et, c’est ma conviction, construire une alternative à ce phénomène.

    #Art #Anthropologie #Afrique #Colonialisme #Anti-colonialisme #Racisme #Documentaire #Censure #Chris_Marker #Alain_Resnais #Vidéo

  • @bp314
    de la question démographique, suite aux réflexions de sur
    http://seenthis.net/messages/137693#message137862

    Paul Samuelson, un des plus grands économistes keynésiens de l’après-guerre, s’enthousiasmait de cet arithmétique dans un article de Newsweek de 1967.

    « La beauté de la Sécurité Sociale, c’est son déséquilibre actuariel. Tous ceux qui atteignent l’âge de la retraite obtiennent des pensions qui excèdent largement ce qu’ils ont payé – dix fois plus que leurs cotisations (ou cinq fois plus, une fois comptabilisées les cotisations de leurs employeurs) !

    Comment est-ce possible ? Cela vient du fait que le produit national croit à un taux d’intérêt composé, et qu’on peut s’attendre à ce que cela continue aussi longtemps que porte notre regard. Il y a toujours plus de jeunes que de vieux dans une population croissante.

    Et plus important, avec des revenus réels croissant de 3% par an, la base fiscale sur laquelle repose les pensions est toujours plus grande que les cotisations jadis payées par la génération désormais à la retraite.

    La Sécurité Sociale est repose fermement sur ce qu’on a appelé la huitième merveille du monde – les intérêts composés. Une nation en croissance est le plus grand jeu de Ponzi jamais conçu. »

    Dommage, l’auteur manque un peu d’imagination (il est quand même sérieux : il ne nous évoque même pas la blague des retraites par capitalisation)

    Le problème, c’est qu’il est devenu une banalité (et une évidence) que les charges sociales plombent le marché du travail. Il est donc totalement impossible de leur faire suivre une telle évolution sans faire exploser le chômage et couler le pays. Reste la baisse des pensions et le report de l’âge de la retraite (70,6 ans suggère le Comité d’orientation des retraites !), ce qui constituera les premiers formes de défaut du système sur ses promesses intenables. Autre option, financer le choc démographique par la dette publique, ce qui, d’après mon billet précédent, ajoutera au moins 100 points de PIB à la dette publique de 2040. Enfin, certains préconisent l’accueil de millions d’immigrés afin d’empêcher la hausse du ratio de dépendance… Faîtes votre choix !

    Oui, il est clair que des deuils vont devoir être faits.
    On voit bien qu’il n’y a plus d’espoir de croissance économique, sauf à se faire aider encore plus par le reste du monde, mais que ce soit faisant venir des immigrés pour bosser chez nous ou en délocalisant nos usines pour faire bosser les autres à notre place, le schéma colonial ne semble plus trop viable.
    L’accroissement de la dette ne pouvant plus s’envisager sur les marchés privés tant nous sommes endettés, on ne pourra payer les retraites qu’en réémettant de la monnaie, donc en dévaluant notre monnaie, et donc en voyant notre niveau de vie redescendre au niveau des pays en voie de développement. Cool, on va pouvoir redevenir compétitifs au boulot, même si on pourra plus se payer d’essence..
    Mais oui la mutation va être costaud..

    La croissance des revenus, du pouvoir d’achat, ce sont des promesses qui ne pourront être tenues. Va falloir envisager des renoncements. Je parlais de deuils à faire. Autant que ce ne soit que des deuils matériels, par ceux qui en ont les moyens. Sinon on va effectivement reparler de #thanatocratie.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/nouvelle-reforme-en-vue-retraites-mais-pourquoi-ne-veut-on-pas-voir-que-no

    • D’après l’observatoire des retraites, le taux de cotisation pour les retraites représentait 26% du salaire brut en 2007 (source). En appliquant une hausse des salaires de 1% par an et une hausse de 3% des cotisations, on obtient l’évolution suivante du taux de prélèvement moyen au titre des retraites d’ici 2040. C’est-à-dire un passage à 50% du salaire brut !

      Avec l’accroissement demandé par le PS de la durée de cotisation à 44 ans aujourd’hui et sans doute 47 d’ici 2025 dans un contexte de chômage de masse, on peut en gros dire que les actifs d’aujourd’hui ont perdu le droit à une retraite future tout en conservant l’obligation de financer les pensions des actuels retraités.

      Il n’est donc plus question de parler d’un mécanisme de solidarité nationale, les cotisants ayant de facto perdu le droit à bénéficier de ladite solidarité.

      Etant admis que les retraites ne sont plus un acquis social des actifs, reste à savoir combien de temps encore les actuels retraités pourront faire financer leurs pensions par un secteur productif encouragé à aller s’installer à l’étranger, hors de portée des prélèvements sociaux.

  • Quand le patron de France Télécom voulait des départs « par la fenêtre ou par la porte »
    http://www.franceinfo.fr/justice/quand-le-patron-de-france-telecom-voulait-des-departs-par-la-fenetre-ou-p

    Selon une note interne révélée par le Parisien, Didier Lombard, lors d’une réunion de cadres en 2006, a eu cette expression... forcément malheureuse. C’est lui qui, déjà, avait évoqué la « mode des suicides » dans l’entreprise : 57 entre 2008 et 2010, qui font d’ailleurs l’objet d’une instruction judiciaire. Scan Parisien C’est lors de leurs investigations que les enquêteurs sont tombés sur cette note - édifiante, forcément. Le compte rendu d’une réunion de l’Acsed, l’Association des cadres supérieurs et (...)

    • Par ailleurs, il importe de constater qu’existe effectivement un état d’esprit conduisant à envisager des logiques d’élimination (d’extermination ?) de la population, sous la forme de l’argument énoncé techniquement de “forces du travail” devenues inutiles (d’ailleurs inutiles par l’action même du corporate power). On retrouve dans son fondement du capitalisme prédateur et darwiniste l’état d’esprit de la grande Dépression, avant l’arrivée de Roosevelt, lorsque le secrétaire au trésor Mellon (l’une des plus grosses fortunes des USA à cette époque) déconseillait au président Hoover, en 1931, de venir en aide aux chômeurs, estimant que le chômage allait permettre l’élimination des individus inaptes au travail, incompétents, dépourvus de “conscience laborieuse” (c’était l’expression favorite de Mellon). Ce darwinisme social prend aujourd’hui des allures de folie engendrant la situation extrême qu’on connaît, dans tous les cas telle qu’elle est exposée par le système de la communication, et contenant évidemment une dimension d’autodestruction qui n’était pas perceptible durant la Grande Dépression.

    • On reconnait dans cette approche l’analyse malthusienne. Autrement dit une logique ancienne attribuée par commodité à Malthus pour la concision de son analyse. C’est à dire une pensée dépassée depuis 150 ans par les travaux d’une école de pensée toute entière dédiée à essayer de faire mentir ces prédictions.

      Mais il est sans doute commode pour les gros bourgeois d’oublier que sans état pour défendre par les armes l’inégalité, l’exploitation et la propriété, ils serviraient depuis longtemps de viande à pita aux pauvres. L’état est le bras armé de la bourgeoisie, sa milice financée par l’impôt.

  • Pouvoir et mise à mort - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Pouvoir-et-mise-a-mort.html

    Dans son Séminaire de 1999-2000, Derrida pense le pouvoir théologico-politique à partir de la peine de mort, et montre en quel sens, même lorsqu’un État l’abolit, il n’en finit jamais complètement avec elle.


    #peine_de_mort #déconstruction #pouvoir #Philosophie

  • En Suède, une agence de mannequins essaie de recruter des anorexiques en cours de traitement - Next
    http://next.liberation.fr/mode/2013/04/18/suede-des-mannequins-recrutes-devant-un-hopital-pour-anorexiques_897

    Une agence de mannequins a recherché de nouvelles recrues aux abords d’un centre de soins de Stockholm pour les personnes souffrant de troubles alimentaires, a dénoncé jeudi l’institution.

    « Ils étaient à l’extérieur du bâtiment et attendaient que les jeunes filles sortent en promenade », a expliqué la directrice de cet établissement public, Anna-Maria af Sandeberg, à l’agence de presse suédoise TT. Elle n’a pas donné le nom de ou des agences concernées.

    Selon le centre, les chasseurs de tête connaissaient parfaitement les habitudes de l’établissement et n’avaient aucune limite. « Une de celles qui ont été contactées était en fauteuil tellement elle était maigre », a déploré la directrice de l’établissement. Les faits se sont produits il y a plusieurs mois, et les horaires suivis de l’établissement ont depuis été modifiés.

    #mannequinat #poids