• #Hubert_Védrine, le #bâillon en bandoulière
    https://afriquexxi.info/Hubert-Vedrine-le-baillon-en-bandouliere

    Costume et cravate sombres, chemise bleu ciel, lunettes rectangulaires à bords épais sur le bout du nez et aplomb caractéristique : ce 25 mars, devant les juges de la 17e chambre du tribunal de Paris, Hubert Védrine affirme ne pas avoir « une doctrine de poursuite » mais que « trop, c’est trop », raison pour laquelle il attaque pour « complicité de diffamation publique envers particulier » le journaliste Patrick de Saint-Exupéry. De quoi s’agit-il ? Le 3 mars 2021, invité dans l’émission À l’air libre du journal Mediapart pour la sortie de son livre La Traversée (Les Arènes), l’ancien reporter du Figaro, l’un des premiers journalistes à avoir mis en cause la France dans le #génocide des #Tutsis, qui a fait près de 1 million de morts entre le 6 avril et le 15 juillet 1994, s’en prend violemment à l’ancien secrétaire général de l’Élysée (de 1991 à 1995).

    Selon Patrick de Saint-Exupéry, Hubert Védrine est un « négationniste », qu’il compare à Robert Faurisson (négationniste de la Shoah). Il lui reproche de relayer depuis trente ans la thèse du « double génocide ». Pour lui, les propos de l’ancien ministre sont même comparables à ceux de Théoneste Bagosora, le « cerveau » du génocide qui a nié son existence durant son procès au Tribunal pénal international pour le #Rwanda (#TPIR), admettant du bout des lèvres « des massacres excessifs ». La thèse du double génocide, interrogée dès novembre 1994 par François Mitterrand1, entend minimiser celui, avéré, perpétré contre les Tutsis au Rwanda, en invoquant d’autres #massacres dans l’est du Congo qui auraient fait 3 à 4 millions de morts depuis 1994. En d’autres termes, si génocide des Tutsis il y a eu, un génocide des Hutus aurait également eu lieu.

    #rdc

  • Le Rwanda obtient gain de cause sur les libérations de condamnés du #TPIR
    https://www.justiceinfo.net/fr/tribunaux/tpir/45473-rwanda-obtient-gain-cause-sur-liberations-condamnes-tpir.html

    C’est un virage à 180 degrés, qui concerne les condamnés du Rwanda et de l’ex-Yougoslavie. Dans sa décision du 17 septembre, le nouveau juge président du Mécanisme indique sans fard avoir « pris note » de l’opposition de Kigali à la libération anticipée d’un ancien maire, Laurent Semanza, aux deux-tiers de sa peine, avant de la lui refuser.

    Laurent Semanza avait dirigé la commune Bicumbi, à l’est de Kigali, pendant plus de vingt ans avant d’être relevé de cette fonction en 1993. S’il n’était plus à la tête de la commune lorsque se déclenche le génocide des Tutsis, en avril 1994, il restait une personnalité influente dans la région, comme l’ont affirmé des témoins à son procès. Le 20 mai 2005, la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) l’a condamné à 35 ans de prison après l’avoir (...)

  • #Génocide des Tutsi : heurts et malheurs de la #Justice
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/222-mars-2013/article/genocide-des-tutsi-heurts-et-4424

    Alors que la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le #Rwanda (#TPIR) a prononcé récemment des acquittements incompréhensibles, un premier procès de présumé génocidaire pourrait se tenir en France cette année. La justice française est-elle à un tournant en ce qui concerne le génocide perpétré au Rwanda ? Les juges du Pôle « Génocide et crimes contre l’humanité » du tribunal de grande instance de Paris ont décidé, le 4 février dernier, de clôturer l’instruction dans l’affaire Pascal Simbikangwa. (...)

    #222_-_mars_2013 #Salves