• A l’Elysée, y savaient pas. Il n’ont pas de profil sur Seenthis.

      https://seenthis.net/messages/136243#message136451
      @souriyam

      https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/trafic-d-organes-au-kosovo-la-controverse-carla-del-ponte_472137.html

      A peine quatre mois après avoir quitté ses fonctions de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Carla Ponte publie un livre-témoignage, La chasse, les criminels de guerre et moi, où elle évoque son expérience. Sur les huit années passées à ce poste, un élément surtout a suscité de vives réactions.
      Elle glisse en effet dans son ouvrage des informations sur un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes par des Albanais du Kosovo. Trafic présumé dans lequel auraient été impliqués, selon elle, des dirigeants de l’actuel Kosovo indépendant, à la fin des années 1990, dont l’actuel Premier ministre Hashim Thaçi.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/29/kosovo-cinq-medecins-condamnes-pour-un-trafic-d-organes-international_316837
      Des peines historiques ont été prononcées à Pristina, lundi 29 avril, contre cinq médecins impliqués dans le plus vaste trafic d’organes jamais mis au jour sur le continent européen. La clinique Medicus, au cœur de ce trafic, était située dans la capitale kosovare. C’est donc là qu’a été initiée l’enquête, confiée à Jonathan Ratel, un magistrat international relevant de la mission civile européenne EULEX, qui contribue à l’établissement d’un État de droit au Kosovo.
      Avec implication de Turcs et d’Israéliens :
      Les enquêteurs ont remonté le réseau jusqu’aux pays sources. Notamment en Allemagne, d’où provenaient les fonds d’origine pour la création de la clinique. Un mandat d’arrêt international a été délivré à l’encontre du chirurgien Yusuf Sonmez, surnommé « Docteur Frankenstein » et déjà interpellé pour des faits similaires en 2005, et de Moshe Harel. Celui-ci a joué un rôle clé dans l’organisation du réseau. Arrêté après le raid contre la clinique, il avait été autorisé à rendre visite à sa mère, prétendument malade en Israël, mais n’est jamais revenu au Kosovo.
Les demandes d’extradition envoyées en Turquie et en Israël pour ces deux hommes n’ont pas été satisfaites, car ces pays ne livrent pas leurs ressortissants. Le médecin turc a cependant été entendu à Istanbul en mars 2011.

    • Dick Marty sur le trafic d’organes au Kosovo : « Qui sera assez fou pour témoigner ? »
      https://www.les-crises.fr/dick-marty-sur-le-trafic-dorganes-au-kosovo-qui-sera-assez-fou-pour-temoi

      Devant un public nombreux de l’université de Neuchâtel, où l’émotion des guerres de l’ex-Yougoslavie était bien palpable, Dick Marty, l’auteur du rapport explosif de décembre 2010 sur le trafic illicite d’organes au Kosovo, http://assembly.coe.int/nw/xml/News/FeaturesManager-View-FR.asp?ID=964 s’est exprimé mercredi dans le cadre du « Carrefour de Sarajevo ».

      C’était la première fois depuis des années que Dick Marty, (membre par ailleurs du Conseil de la Fondation Hirondelle, propriétaire de JusticeInfo.net) revenait sur son rapport qui met en cause l’actuel président du Kosovo, Hashim Thaçi. Il accusait celui-ci d’être « l’un des plus dangereux parrain de la pègre albanaise ». Le rapport affirmait que le président du Kosovo et ses proches « ont ordonné, et parfois personnellement veillé au bon déroulement d’un certain nombre d’assassinats, de détentions, d’agressions et d’interrogatoires dans diverses régions du Kosovo et notamment à l’occasion d’opérations menées par l’UÇK sur le territoire albanais, entre 1998 et 2000. »

      Mandaté à trois reprises par le Conseil de l’Europe pour enquêter respectivement sur les prisons secrètes de la CIA en Europe, sur les crimes dans le Caucase du Nord, et sur le trafic d’organes au Kosovo en 1999, Dick Marty a goûté de près au cynisme de la Realpolitik et de la raison d’Etat. Mercredi soir, il a avoué avoir été « ébranlé » par la rédaction de ces trois rapports qui, dit-il, « ont détruit bien des illusions, bien des espoirs que j’avais en la justice : J’ai découvert que les gouvernements mentent, que les gouvernements manipulent l’information, que des hommes ont un double langage, ils parlent le dimanche des droits de l’homme et le lundi matin, ils les bafouent ».

      Revenant sur le rapport lié aux assassinats et au trafic d’organes, dont se sont rendus responsables des responsables de l’UCK (l’armée de libération du Kosovo) et notamment de l’actuel président de la république du Kosovo, Dick Marty s’étonne que l’ex-procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Carla del Ponte, n’en a fait état que dans son livre paru en 2008, « La traque, les criminels de guerre et moi » ; soit quatre ans après l’échec des enquêtes de ses services pour faire la lumière sur les allégations contenues dans le rapport Marty. « Etonnement » redoublé, raconte Dick Marty, lorsque en 2010, il demande à voir les éléments de preuve que les enquêteurs du TPIY ont récolté sur le trafic d’organes, et qu’on lui dit que « ces preuves ont mystérieusement disparu du bureau du procureur »…

      Pour l’ex-procureur tessinois, la justice sur cette affaire est un leurre : « les Américains ont privilégié la stabilité à court terme. Avec les Européens, ils ont fermé les yeux même s’ils savaient tous parfaitement à quoi s’en tenir sur les têtes du crime organisé au Kosovo et sur les crimes qu’ils commettaient ».
      Dans quelques jours, les Chambres spéciales sur le Kosovo vont devenir opérationnelles et auront pour mandat de poursuivre les auteurs du trafic d’organes mis en lumière par Dick Marty. Mais celui-ci n’attend rien du premier Tribunal jamais créé par l’Union européenne : « Qui, dans ces conditions, serait assez fou pour témoigner vingt ans après les faits ? Beaucoup de témoins ont déjà été assassinés ».

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dick_Marty
      Dick Marty, né le 7 janvier 1945 à Sorengo, est une personnalité politique suisse. Ancien procureur général du canton du Tessin, député au Conseil des États pendant seize ans 2, il a également été membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour laquelle il a mené différentes enquêtes qui l’ont fait connaître sur la scène internationale3.

    • http://assembly.coe.int/nw/xml/News/FeaturesManager-View-FR.asp?ID=964
      . . . .
      4. La clinique Medicus
       

      168. Au cours de nos recherches, nous sommes venus à connaissance d’informations qui vont plus loin, par étendue et détails, de ce que nous avons illustré dans ce rapport. Elles semblent indiquer l’existence d’un véritable trafic international criminel d’organes humains, impliquant des complicités dans au moins trois différents pays étrangers (en dehors du Kosovo), pendant plus d’une dizaine d’années. Nous avons notamment récolté des indications crédibles et convergentes qui induisent à conclure que le trafic d’organes qui a eu lieu après la fin du conflit, et que nous avons décrit dans ce rapport est, en fait, étroitement lié à l’affaire contemporaine autour de la clinique « Medicus », avec, du moins en partie, les mêmes acteurs, aussi bien kosovars qu’étrangers. Par respect pour l’enquête et la procédure judiciaire en cours conduite par EULEX et le Bureau du Procureur spécial du Kosovo, nous renonçons, pour le moment, de rendre public les résultats de nos recherches sur cet aspect spécifique. Nous ne pouvons,cependant, que vivement encourager toutes les autorités des pays concernés par l’enquête « Medicus » de collaborer pleinement pour établir la vérité et les responsabilités de ce trafic infâme.

      . . . . .

  • #Crimes_de_guerre au #Kosovo : « nous connaissons les #responsables »

    Pour le procureur américain en charge de l’enquête internationale sur les crimes de guerre au Kosovo, #John_Clint_Williamson, les responsables sont identifiés et pourraient être inculpés devant un #tribunal spécial. Mais l’#enquête doit se poursuivre et les #preuves, notamment en ce qui concerne le #trafic_d’organes, doivent être recueillies et complétées.

    http://balkans.courriers.info/article25380.html

  • #Crimes_de_guerre au #Kosovo : le procureur #Wiliamson confirme le rapport #Marty

    Oui, des crimes de guerre massifs ont bien été commis par les guérilleros de l’UÇK. Un #trafic_d’organes - d’une ampleur limitée - est possible, mais il n’y a pas encore suffisamment de preuves pour étayer l’accusation. Telles sont les principales conclusions du Procureur américain John Clint Williamson, présentées mardi matin à Bruxelles. Une dizaine d’anciens dirigeants de la guérilla devraient être inculpés.

    http://balkans.courriers.info/article25360.html

    J’en profite pour dire haut et fort de comment je suis fière de #Dick_Marty, un suisse, tessinois qui plus est, qui a vécu dans la même rue que la mienne quand j’étais petite... Dans ce petit bourg près de Bellinzona, au Tessin...

    Ici, pour rappel, son #allocution sur les #droits_humains qu’il a tenu à l’Université de Genève quand il a été nommé professeur honoris causa :
    vidéo : http://www.unige.ch/communication/archives/2011/dies-2011.html
    texte : http://www.unige.ch/communication/archives/2011/dies-2011/AllocutionsDies2011-DM.pdf

    #Dick_Marty #Suisse #fierté

    @maieul et @simplicissimus... ça réconcilie avec la Suisse

  • Démantèlement d’un vaste trafic d’organes | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/demantelement-dun-vaste-trafic-dorganes

    La police a démantelé un trafic d’organes dans lequel de jeunes femmes étaient convaincues de donner leurs organes à des clientes plus âgées et plus riches en échange de sommes d’argent en liquide, a-t-on appris mardi.

    L’enquête a débuté il y a un mois, mais elle était soumise jusqu’alors à une ordonnance de non-publication. La police de la région Sud a annoncé rechercher un homme originaire de Beer-Sheva d’une quarantaine d’années, soupçonné d’être au centre du trafic. Deux autres hommes ont également été arrêtés.

    Selon la police, des femmes âgées de 18 à 20 ans étaient payées pour donner leurs reins à des femmes d’une cinquantaine d’années, originaires du centre d’Israël. Les donneuses d’organes recevaient
    20 000 shekels (4 150 euros) et les opérations chirurgicales avaient lieu en Turquie.

    Le chef de la police du sous-district du Néguev Peretz Amar a déclaré que plusieurs femmes avaient visiblement déjà donné leurs organes, mais que d’autres se seraient retirées au dernier moment.

    « Ce sont de jeunes femmes en grande difficulté financière, tentées de vendre leurs organes pour des montants qui représentent pour elles des sommes importantes », a déclaré Amar.

    Les marchands d’organes s’attaquaient aux jeunes femmes en difficulté financière, leur présentant les receveuses potentielles sur Internet, afin de créer une relation et d’exercer une pression affective pour les convaincre de donner leurs organes, a confié la police selon Ynet.

    « Le facteur affectif joue un rôle majeur dans cette histoire », a indiqué une source. « Et ce n’est pas entièrement déconnecté de la réalité, car il s’agit de personnes ayant de sérieux problèmes médicaux. »

    #trafic_d’organes

    • Suspicion de trafic d’organes israélien en Turquie
      http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/societe/140423-suspicion-de-trafic-d-organes-israelien-en-turquie

      Un israélien inciterait de jeunes femmes à se rendre en Turquie, où leurs organes seraient prélevés et vendus

      « Lien affectif »

      Détenue dès son arrivée à l’aéroport international Ben Gourion, cette seconde jeune femme a immédiatement confessé avoir donné un de ses reins, par empathie, à une femme de 50 ans vivant en Israël et qu’elle connaissait depuis un peu plus d’un an mais nie catégoriquement avoir reçu de l’argent en retour.

      Cependant certains receveurs d’organes ont admis avoir payé à l’hôpital plus de 85.000 euros pour leur chirurgie. Un de ces receveurs est un citoyen israélien vivant aux Etats-Unis, qui est rentré chez lui après l’intervention.

      Toutes les jeunes femmes qui ont donné un organe ont déclaré avoir fait ce geste sans rémunérations, uniquement en raison d’un « lien affectif » qu’elles avaient tissé avec les receveurs.

  • #Trafic_d’organes au Kosovo : le « docteur Vautour » et les mafias internationales (2/2)
    http://balkans.courriers.info/article18474.html

    « Dans les États actuellement ou anciennement militarisés comme Israël, le Brésil, l’Argentine ou l’Afrique du Sud, des personnes ont été tuées pour que l’on prenne leurs organes. Je sais que cela peut être fait, et ce n’est même pas difficile. Regardez ce que la Chine fait avec ses prisonniers. Enlever les organes n’est pas un gros problème. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un moyen pour préserver correctement les organes et un personnel technique compétent. L’organisation Eurotransplant, pour des raisons altruistes, transporte des organes à travers l’Europe jusqu’en Turquie. »

    Dans les affaires de trafic d’organes, l’Armée n’est jamais très loin. Exemple : le général israélien à la retraite, Zamir Meir, héros de la guerre du Kippour, est accusé par la justice israélienne d’être le chef d’un réseau criminel de trafic d’organes lui aussi lié à Yusuf Sönmez.