• Dans la ville de Gaza encerclée par l’armée israélienne, un déluge de fer, de feu et de sang

    Sur le terrain, si les #combats ont déjà commencé entre les forces israéliennes au sol – qui avancent méthodiquement depuis une semaine – et les hommes du #Hamas, ces derniers n’ont pas jeté tous leurs éléments dans les affrontements. Une grande partie des combattants (les pertes du groupe islamiste se compteraient en centaines, sur un total de plusieurs dizaines de milliers avant les affrontements) se trouve encore à l’abri du réseau de #tunnels, avec des stocks de vivres et de munitions. Certains se filment en train de sortir de tunnels et d’attaquer des unités israéliennes, profitant de la surprise. L’armée, depuis jeudi, est engagée de plus en plus dans des combats directs et collecte des renseignements pour demander des frappes sur des objectifs tels que les groupes d’assaillants ennemis ou leurs infrastructures, notamment les entrées de tunnel. L’unité spécialisée dans ce type de guerre, Yahalom, est à l’œuvre, a affirmé un communiqué de l’armée israélienne.

    Mais prendre d’assaut ce que le général Giora Eiland, ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, décrit comme « la position militaire la plus fortifiée de la planète », et qui inclut des centaines de kilomètres de conduits souterrains et d’installations en profondeur, ne se fera pas facilement. L’officier supérieur, chercheur à l’Institut national d’études de sécurité en Israël, estime que l’opération pourrait demander « quelques semaines », et en résume ainsi les objectifs : « Démanteler l’infrastructure du Hamas – incluant le réseau de tunnels ; tuer la plupart des combattants et leurs chefs ; détruire le commandement et les stocks d’armes. Quand on aura terminé tout cela, on pourra passer au sud de Gaza. Mais peut-être qu’à ce moment-là les combattants du Hamas auront compris qu’ils n’ont pas la moindre chance de l’emporter, et peut-être alors verra-t-on leur organisation s’effondrer. »

    « Il nous faut une victoire claire et nette »

    Mais, selon le général Eiland, Israël se voit à présent confronté à un autre « défi » – le premier étant le Hamas : celui des «  initiatives internationales, qui appellent à un #cessez-le-feu à #Gaza ». Son point vue, largement partagé par les officiers supérieurs israéliens, se résume ainsi : « Accepter un cessez-le-feu, dans la situation actuelle, reviendrait à reconnaître qu’Israël a perdu la #guerre. Ce serait une catastrophe pour nous. »
    Le général Yaakov Amidror, lui aussi ex-responsable du Conseil national de sécurité, ancienne tête pensante des renseignements militaires, désormais à l’Institut d’études stratégiques de Jérusalem, explique ainsi les manœuvres en cours : « On avance lentement, avec des précautions pour ne pas tomber dans les pièges du Hamas. Pour l’instant, nous visons les commandants de rang intermédiaire, autant pour déstabiliser le mouvement – dans son fonctionnement opérationnel – que pour éliminer ceux qui se voient comme les successeurs potentiels de la direction actuelle lorsque nous l’aurons éliminée. Il nous faut une victoire claire et nette. »
    S’il est question, d’un point de vue froidement opérationnel, de « quelques semaines », il apparaît en effet que le temps est compté à Israël : le monde prend la mesure, avec un effroi grandissant, de l’ampleur des destructions infligées à Gaza. En appelant à des « pauses humanitaires », les Etats-Unis semblent piégés par leur propre choix sémantique. L’administration Biden se refuse en effet à appeler à un cessez-le-feu à Gaza, estimant qu’il constituerait une victoire pour le Hamas, qui pourrait reprendre son souffle et se réorganiser.
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/04/dans-la-ville-de-gaza-encerclee-par-l-armee-israelienne-un-deluge-de-fer-de-

    https://archive.ph/dG6kC

    #cimetierre_d'enfants #Israël #U.S.A #Giora_Eiland

  • A Rafah, le procureur de la Cour pénale internationale appelle au respect des lois de la guerre [et puis s’en va]
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/30/a-rafah-le-procureur-de-la-cour-penale-internationale-appelle-au-respect-des

    Dimanche 29 octobre, le Britannique s’est rendu pour une brève déclaration au poste- frontière de Rafah, seul point de passage de la bande de #Gaza vers le monde extérieur, via l’Egypte, dans les pas du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui, le 20 octobre, avait plaidé, sur place, pour l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. La #CPI avait ouvert une enquête en 2021 sur la #guerre de 2014 dans l’enclave, et sur la #colonisation des territoires palestiniens occupés, dont Jérusalem-Est. Mais les investigations n’ont guère progressé. #Israël conteste à la Cour – dont il n’est pas membre– toute compétence.
    M. Khan ne souhaitait pas s’aliéner Washington, principal allié d’Israël, en dépit de l’insistance des #Palestiniens. En décembre 2022, Raji Sourani, figure du Centre palestinien pour les droits de l’homme, une organisation qui documente les exactions depuis des années, avait épinglé le procureur sur les lenteurs du dossier. Depuis, le militant est retourné à Gaza, d’où il envoie quelques rares tweets pour dénoncer le « nettoyage ethnique » en cours et « le génocide ».

    Le 26 octobre, le ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki, a rencontré Karim Khan à La Haye, où siège la CPI, pour l’assurer de sa coopération, sans toutefois dire publiquement si elle s’étendait au massacre commis par le Hamas, le 7 octobre. Filmé dimanche devant la porte de Rafah, le procureur a assuré qu’il aurait « vraiment voulu pouvoir entrer à Gaza et aussi aller en Israël ».

    Depuis le 7 octobre, juristes, diplomates, ONG et experts de l’#ONU ont critiqué ses silences. Ainsi, sur X (anciennement Twitter), le juriste de l’organisation palestinienne des droits de l’homme Al-Haq, Ahmed Abofoul, qui a perdu plusieurs proches à Gaza depuis le 7 octobre, a demandé au procureur de réagir. En 2018, à la suite de « menaces » de poursuites de la CPI, le gouvernement israélien avait renoncé à déplacer de force la population de Khan Al-Ahmar, un village bédouin au sud de Jérusalem.

    Beaucoup reprochent à la Cour « une justice à deux vitesses », en particulier depuis le début de la guerre en Ukraine, où il n’a fallu qu’un an à M. Khan pour lancer un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine. « Des critiques qui pourraient encore se faire entendre » à l’Assemblée générale de l’ONU, selon un diplomate. Le président de la CPI devait y présenter, lundi 30 octobre, son rapport annuel.

    #U.S.A #crimes_de_guerre #crimes_contre_l'humanité

  • La guerre de Gaza et la situation mondiale. Vincent Présumey, 23/10/2023
    https://aplutsoc.org/2023/10/24/la-guerre-de-gaza-et-la-situation-mondiale-vincent-presumey-le-23-10-2023

    Il est indispensable d’intégrer ce qui est pour l’instant la #guerre de #Gaza mais pourrait devenir plus et pire, depuis les 7-8 octobre 2023, à l’analyse globale de la crise mondiale contemporaine. Le plus grand danger intellectuel, et par voie de conséquence politique et moral, serait de croire à un feuilleton déjà connu, tant les forces en présence dans cette région du monde sont observées, mythifiées, assimilées dans les consciences depuis des décennies. Ce danger est aggravé par le fait que la question en surplomb dans la situation mondiale, c’est celle de la #guerre_mondiale. Devant un théâtre où tout le monde croit reconnaître les siens, et devant un danger que l’on préfère souvent ne pas nommer, grande est la tentation de fuir sans phrases, fuir la démarche qui consiste à analyser pour trouver comment agir en intégrant le nouveau et pas en répétant seulement le connu ou ce que l’on croit connaître.

    Réciter les slogans et s’y réfugier n’est plus que conservatisme devant la catastrophe et ne conjure rien du tout. Le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté, inséparables, devraient être de rigueur.

    Le tournant du 7 octobre 2023 est l’évènement le plus retentissant, au plan mondial, depuis le 24 février 2022. Il ne nous ramène nullement à l’avant 24 février. Au contraire, il nous engage plus encore dans le XXI° siècle des guerres et des révolutions.

    Plan du texte :

    Le cadre dans lequel cette guerre survient.
    « Sud global » contre « Occident », ou le discours de l’impérialisme multipolaire.
    La balance de la justice, vraiment ?
    Le sens historique des #pogroms des 7-8 octobre.
    La nature de la guerre israélienne contre Gaza.
    La place de l’#Iran.
    A propos du « deux poids deux mesures ».
    Le positionnement de Washington et la possibilité sous-jacente de la guerre mondiale.

    ... Qu’il soit nécessaire, pour analyser la place de la guerre engagée le 7 octobre, d’une analyse mondiale intégrant la guerre en Ukraine et reliant les deux guerres, semble [...] tout à fait inenvisageable, voire impensable. Sud global contre Occident impérialiste, telle est la représentation idéologique qui doit submerger tout autre discours, toute autre réflexion

    ... plus riches des dures leçons de l’histoire et des combats anticolonialistes, sont les réflexions de nos camarades ukrainiens propalestiniens, que les pogroms révulsent et qui s’écrient, comme Hanna Perekhoda : « Notre Hamas, nous l’avons eu ! », c’était l’OUN, et cela pourrait être Azov : ces camarades, aux premiers rangs de la lutte de libération nationale, récusent ces organisations, leurs méthodes et leurs crimes, antisémites et antipolonais, récusent tout amalgame mythique entre leur lutte à eux, la guerre de libération actuelle, et la tradition « bandériste », et savent combien la nation ukrainienne a payé et paie cher ces crimes et cet amalgame, « nazi-ukrainien », cette équation raciste que, s’agissant des Palestiniens, Gilbert Achcar croit conjurer en dénonçant leur « nazification », mais qu’il conforte en fait, en montant un échafaudage idéologique pour nous expliquer que les crimes du Hamas, dans sa petite « balance de la justice » qui ne serait soi-disant « pas métaphysique » et pas occidentale, sont des crimes de bonne qualité puisque ce sont des crimes commis du bon côté.

    .... « S’il y a une leçon à tirer de la guerre de libération algérienne, c’est bien que le terrorisme contre les civils dessert les luttes des opprimés et des exclus (...) » - écrivait Mohamed Harbi, qui sait de quoi il parle, dans Hommes et libertés, n°117, janvier-mars 2002.

    .... Pas plus que le Hamas ne combattait l’oppression nationale et coloniale israélienne les 7 et 8 octobre, l’armée israélienne ne « riposte » ou n’exerce des « représailles » visant à « détruire le Hamas » à Gaza. Il s’agit de la plus monstrueuse opération menée contre cette population civile emprisonnée dans un immense ghetto

    .... Beaucoup de commentateurs parlent d’une « seconde #Nakba ». Là encore soyons clairs : c’est pire. L’histoire n’est pas répétition, et tant que le capitalisme conduit biosphère et genre humain à l’abîme, elle est aggravation. C’est pire parce que de plus grande dimension, parce que la population gazaouie n’a pas où aller, l’Égypte fermant ses portes, l’errance au Sinaï, ce vieux mythe n’est-ce pas, signifiant la décimation, pire aussi parce que le nettoyage ethnique en Cisjordanie pourrait bien être le corollaire.

    ... l’Iran. Engagé dans une fuite en avant par peur de la révolution, peur de « Femmes, Vie, Liberté », la caste oligarchique ultra-réactionnaire des mollahs a un programme, un programme de réaction sur toute la ligne, et le génocide du peuple judéo-israélien en fait partie. Il en fait partie, à côté de la répression sauvage en Iran, de l’écrasement des kurdes, de la vassalisation de l’Irak, de l’inféodation du #Liban aux structures mafieuses du #Hezbollah, et du charcutage de la Syrie avec l’expulsion des arabes sunnites d’une grande partie du territoire.

    ... Le rôle contre- révolutionnaire de l’Iran lui a permis d’avoir la tolérance états-unienne, contre la révolution syrienne, et l’alliance russe. .....

    en pdf
    https://aplutsoc.files.wordpress.com/2023/10/la-guerre-de-gaza-et-la-situation-mondiale_vp_2023-10-23.p

    #campisme #Israël #E-U #U.S.A #impérialisme_multipolaire #guerre_en_Ukraine #internationalisme #Gilbert_Achcar #Franz_Fanon #pogroms (by both sides) #Jewish_Voice_for_Peace #crimes_contre_l’humanité #gazaouis

  • Guerre entre Israël et le Hamas : « La Cour pénale internationale est là pour être le dernier recours lorsque toutes les autres voies n’ont plus d’effets », analyse un juriste
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-israel-et-le-hamas-la-cour-penale-internationale-est-la-po

    [...] le 1er janvier 2015 le gouvernement palestinien avait déclaré « son acceptation de la compétence de la CPI à partir du 13 juin 2014 », peut-on lire sur le site de la Cour pénale internationale. Il est donc urgent que la CPI se préoccupe de ce qui se passe dans les territoires palestiniens, selon Johann Soufi qui s’étonne du « silence assourdissant du procureur de la CPI ».
    Pour lui ce « silence de la CPI fait écho au silence d’autres organisations multilatérales notamment de l’ONU avec tous les vétos américains au Conseil de sécurité sur une situation qui ne fait que se détériorer années après années ».
    [...]
    « La Cour pénale internationale est là pour être le dernier recours lorsque toutes les voies diplomatiques, politiques et militaires n’ont plus d’effets », explique Johann Soufi. « Le temps de la justice internationale est important quand la guerre est là. Le droit international puise ses sources dans les conventions de Genève et ce n’est pas un hasard si ça a été fait juste après la Seconde Guerre mondiale », détaille Johann Soufi, « parce que toute l’idée c’était d’humaniser la guerre, car même dans les conflits armés, il faut des règles et la justice pénale internationale est là pour le rappeler. Maintenant plus que jamais c’est le temps de la justice pénale internationale, le temps pour la Cour pénale internationale de faire entendre sa voix », insiste-t-il.
    [...]
    "On a des instruments juridiques, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité qui sont suffisamment précis, acceptés et universels pour à la fois qualifier les crimes commis par le Hamas en Israël et ceux commis par le gouvernement israélien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza",

    Et si la justice internationale se saisit des actes commis par le Hamas en Israël, on parlera de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, parce que concernant le terrorisme, « malheureusement c’est une notion qui relève du droit national avec toute l’utilisation politique qu’on en connaît notamment dans les régimes autoritaires ».

    • Je pense qu’il n’y a effectivement pas grand-chose à attendre de ces instances juridiques.

      La prise de position de ce juriste vaut d’abord pour ce qu’elle indique, justement, du peu de poids de ces instances dans leur capacité à prendre en compte la colonisation israélienne sur le temps long et donc de leur responsabilité passive dans la situation régionale. Ces instances internationales étant largement tributaires des jeux de puissances impérialistes qui commandent la politique à l’échelle de la planète.

      Le plus important, de mon point de vue, c’est que ce juriste permet de recadrer l’usage du mot « terrorisme ».

      Ce mot, auquel est systématiquement associé le terme « condamnation » semblent représenter une quasi obligation dès lors qu’on s’exprime en France sur l’attaque du Hamas en Israël, perpétrée le samedi 7 octobre.

      Si l’on ne se plie pas à cette obligation sémantique, on est alors automatiquement considéré comme étant complice des crimes commis ce jour-là par le Hamas. Car personne ne peut nier qu’il ait eu des crimes de la part du Hamas ce jour-là, pas plus qu’on ne peut nier que ces crimes se placent dans un contexte de guerre, où une succession d’autres crimes ne cessent d’être perpétrés par l’État d’Israël contre la population civile palestinienne, quelle que soit sa localisation.

      La réalité factuelle oblige à reconnaître, également, que la population de Gaza, à qui l’on interdit toute possibilité d’évacuation ("prison à ciel ouvert"), subit aujourd’hui, avec la réplique israélienne, des crimes de guerre de haute intensité.

      Enfin, il faudrait toujours rappeler que les fondateurs de l’État d’Israël étaient eux-mêmes considérés comme « terroristes » quand la Palestine était sous mandat britannique.

    • J’en suis désolé, mais à mon avis toutes ces discussions autour du droit international sont une pure perte de temps. Elles n’ont d’intérêt que sous l’angle moral, mais rigoureusement aucun d’un point de vue pratique.

      – Les responsables israéliens ne seront jamais poursuivis. Les États-Unis ont toujours fait de cela une ligne rouge bipartisane. Si un pays européen avait l’idée de poursuivre des responsables israéliens pour crimes contre l’humanité, les ricains lui mettraient une pression énorme jusqu’à ce qu’il renonce. L’autorité palestinienne serait privée de tout financement si elle évoquait l’idée de la Cour pénale internationale. Et les procureurs de la CPI eux-mêmes ne sont pas à l’abri de mesures de rétorsion lourdes de la part des États-Unis. Les Israéliens poursuivis pour crimes de guerre ou crime contre l’humanité, ça n’est jamais arrivé, et ça n’arrivera pas. (Fantasmer sur l’émergence d’un monde multipolaire qui le permettrait, c’est oublier que les autres « pôles » émergeants sont aussi des criminels de guerre qui n’ont pas plus intérêt que les américains à réclamer une justice internationale impartiale.)

      – Quant aux responsables du Hamas, ils vont être liquidés par les services israéliens, quel qu’en soit le coût. Ils ne seront jamais arrêtés, jamais traduits devant le moindre tribunal, ils seront purement et simplement exécutés, où qu’ils se trouvent dans le monde.

      Donc les discussions sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité sont utiles pour rappeler les repères moraux, mais dans la pratique, évoquer la CPI c’est une perte de temps. Sauf pour rappeler l’absolu deux-poids-deux-mesures du droit international.

      La seule chose « pratique », c’est de constater que les européens eux-mêmes ont désormais ouvertement renoncé à l’illusion de relations internationales fondées sur le droit (je pense que c’était déjà largement le cas, malgré le coup d’éclat français sur l’invasion de l’Irak, mais ces gens faisaient encore semblant).

    • Sauf pour rappeler l’absolu deux-poids-deux-mesures du droit international.

      C’est futile, mais c’est bien ce à quoi nous nous amusons.

      Comme tu l’évoques, tout le monde semble avoir oublié les rapports effectifs des US avec la CPI. Les US ne collaborent avec la CPI qu’à la condition que la CPI aille dans son sens et contre ses ennemis.

      Pour avoir une idée en images de ce qu’est le droit international et de ce qu’il n’est pas :
      https://www.bedetheque.com/BD-Une-histoire-du-droit-international-De-Salamanque-a-Guantanamo-456663

    • @arno tu as visiblement écris ta réponse avant que je publie mon message complémentaire, car je précise justement qu’il n’y a rien à attendre de ces instances internationales et qu’il précise dans quel contexte intervient, en France, l’usage du terme de crime de guerre ou de terrorisme.

    • Israël-Palestine : les mots de la guerre

      La guerre entre Israéliens et Palestiniens qui dure depuis plus d’un siècle est aussi une guerre des récits et de mots. Des universitaires reconnus expliquent les notions qui sous-tendent cet affrontement.

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-israel-palestine-les-mots-de-la-guerre

      À propos de la série

      La guerre entre Israéliens et Palestiniens qui dure depuis plus d’un siècle est aussi une guerre des récits et de mots. Des universitaires reconnus expliquent les notions qui sous-tendent cet affrontement.

      La première victime des guerres, c’est la clarté. Chaque conflit plonge le public dans l’obscurité, abandonnant chacun à ses approximations et à ses préjugés. C’est particulièrement le cas de la guerre entre israéliens et palestiniens qui depuis plus d’un siècle est aussi une guerre des récits. Que s’est-il passé depuis 1917, autrement dit depuis la déclaration Balfour, par laquelle le colonisateur britannique évoque la création d’un foyer national juif en Palestine ? Chaque date est un jalon de plus dans cette histoire complexe où tout est symbole. Impossible désormais de « voler vers l’orient compliqué avec des idées simples », selon la formule de De Gaulle…

      Pour vous aider à vous faire votre point de vue sur cette histoire, France Culture donne un sens plus pur aux mots de ce conflit. Des universitaires reconnus vous expliquent les notions qui sous tendent cet affrontement.

    • Effectivement, dès le départ du projet de création de l’État d’Israël (totalement tributaire des tensions internes aux impérialismes de l’époque), la question du choix des mots - avec les inévitables interprétations, ambiguïtés et jeux de dupes - joue un rôle important. Ci-joint les différentes versions de la Déclaration Balfour, à partir d’un extrait du livre La Déclaration Balfour - Aux sources de l’État d’Israël - Jean-Pierre Alem - Éditions complexe :

      On remarquera comment le projet, dans sa formulation, a évolué.

      Pour avoir les infos concernant les noms, se reporter à la page de Wikipédia :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917

  • A Los Angeles, la maison individuelle, un modèle même pour les sans-abri


    Une allée de maisons dans le Tiny Home Village du quartier de Westlake, à Los Angeles, le 19 juillet 2023. Le site accueille des personnes sans-abri. Il est entouré d’une palissade pour le protéger des regards de l’extérieur. SINNA NASSERI POUR « LE MONDE »

    « Los Angeles, rêve d’architecte » (3/6). La Cité des anges compte 42 000 personnes sans abri, dont une petite partie est relogée dans des bicoques de 5 mètres carrés. La nouvelle maire a fait de leur hébergement sa priorité, mais la tâche s’annonce rude, dans une ville où les logements sociaux n’existent pas.

    Au cœur de Westlake, quartier populaire et à majorité latino du centre de Los Angeles, une cinquantaine de minuscules maisons ont été installées sur une parcelle en lisière d’un parking. C’est un village pour #sans-abri. Une palissade empêche de voir l’intérieur. Ailleurs, on suspecterait une activité honteuse ou secrète. Mais, à Los Angeles, la moindre terrasse de café est bardée de rouleaux de barbelés, les galeries d’art prospèrent à l’ombre des hangars, les villas aux façades aveugles signalent la richesse des propriétaires. La clôture est signe de distinction.

    « Elle garantit la sécurité des habitants, assure Deborah Weintraub, l’architecte en chef de la ville qui pilote ces Tiny Home Village qu’on voit fleurir depuis deux ans en différents points de la ville. L’autre jour, l’un d’eux m’a lancé : “Ça y est, on a notre propre gated community [quartier résidentiel fermé]. C’était une blague, mais il y avait une pointe de fierté dans sa voix. »

    D’un village à l’autre, le design peut varier, mais le modèle est le même : des bicoques en plastique préfabriquées, 5 m2 de surface, un ou deux lits à l’intérieur, une tablette et une grosse poubelle pour ranger ses affaires. Les douches sont collectives. Conçus pour des séjours de trois ou quatre mois, ils sont une alternative aux grandes tentes et petites chambres d’hôtel qui résumaient, jusque-là, l’offre d’#hébergement_temporaire de la ville. « Le but est que les gens se stabilisent pour évoluer ensuite vers un logement permanent. » A Westlake, les maisons sont blanches, mais le sol est bariolé, ainsi que les tables de pique-nique et leurs parasols. « La couleur, c’est la meilleure manière de faire quelque chose avec rien, se félicite Michael Lehrer, l’architecte du lotissement. C’est l’idée du sigle Hollywood planté sur la colline, qu’on voit de très loin dans la ville : quelque chose de très simple, avec un impact très fort. » Il part du principe que les résidents apprécieront.

    Risque de récidive

    Les couleurs s’adressent aussi aux riverains, souvent hostiles à l’implantation de populations défavorisées : c’est le phénomène nimby – pour not in my backyard, « pas dans mon jardin ». Tout, dans le projet, vise donc à le rendre acceptable : l’implantation sur un terrain inexploitable, le faible coût des maisons (10 000 dollars, soit un peu plus de 9 000 euros), le caractère démontable de l’ensemble… « On vend le truc comme provisoire, explique l’architecte. C’est plus facile à pérenniser quand les gens ont vu que ça se passait bien… »

    Dans le village de Westlake, les journalistes n’ont pas le droit de parler aux résidents. La visite se fait en compagnie d’un employé d’Urban Alchemy, l’ONG chargée de la gestion du site. « Ne vous fiez pas à l’entrée ultrasécurisée : on n’est pas en prison, ici ! », claironne-t-il. Les résidents sont libres d’entrer et de sortir à leur guise, mais, à l’intérieur, il y a des règles. Pas de drogue. Les armes, que chacun dans ce pays, sans-abri ou non, a le droit de posséder, doivent être déposées dans un casier à l’entrée. Prise de tension et de température toutes les heures, y compris pendant le sommeil. Et toutes les demi-heures pour ceux qui souffrent d’addictions sévères. « C’est pour leur sécurité, se défend le guide : on ne veut pas se retrouver avec un mort ! »

    Les règlements varient d’un village à l’autre, nous assure Deborah Weintraub, pour qui ces villages « ont le mérite de sortir les gens de la rue ». L’expérience a toutefois prouvé que, sans accompagnement médical, sans prise en charge psychologique, le risque est fort qu’ils y retournent vite. Ce n’est pas en trois mois qu’on guérit d’une addiction aux opiacés, ni des dommages causés par des années à vivre dans des cartons.

    Une tâche immense

    Karen Bass, maire démocrate de Los Angeles depuis près de neuf mois, a promis des solutions plus durables. Originaire de la ville, cette femme noire a centré sa campagne sur la crise des sans-abri et y consacre en 2023 pas moins de 1,3 milliard de dollars, soit 10 % de son budget. En juin, la municipalité avait déjà acheté des dizaines d’hôtels et de motels pour reloger 14 000 personnes. Des critiques ont fusé pour dénoncer une politique du chiffre au détriment de l’accompagnement ou de la prise en compte des cas individuels. Mais la maire assume : « On ne peut pas se permettre d’attendre l’étude qui détaillerait le plan parfait. On fabrique l’avion alors qu’on est déjà en vol. »
    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2023/08/10/a-los-angeles-la-maison-individuelle-un-modele-meme-pour-les-sans-abri_61849
    https://justpaste.it/aizca

    #pauvreté #logement #U.S.A #Los_Angeles

  • Lenny Bruce (1925 - 1966), pionnier et martyr du stand-up
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/lenny-bruce-1925-1966-pionnier-et-martyr-du-stand-up-6046767

    Mort d’une « overdose de police » en 1966 à seulement quarante ans, le comique américain #Lenny_Bruce a inventé une forme de stand-up hilarante et crue. Méconnu en France, il a pourtant posé des jalons essentiels dans l’histoire de la comédie.

  • The dark — and often misunderstood — nuclear history behind Oppenheimer | Alex Wellerstein
    https://www.vox.com/politics/2023/7/24/23800777/oppenheimer-christopher-nolan-atomic-bomb-true-story-los-alamos-manhattan-proje

    There’s a whole line of scholarship now that is not new — it’s 20 to 30 years old, or older — which gets into the fact that the standard narrative that most people have about the use of the atomic bombs and World War II is wrong.

    We can call that the decision-to-use-the-bomb narrative, like just the idea that Harry Truman very carefully weighed whether to use the bomb or not. It was a question of, “Do you bomb? Or do you invade?” And so with a heavy heart, he chose to bomb and that was the lesser of two evils. That is just 100 percent not what happened at the time.

    It’s much less rationalized and thought out. They were planning to bomb and invade. And they didn’t know what the future would be. And Truman played very little role in all of this. This isn’t news to any scholars, but it hasn’t penetrated popular culture. And it’s not in this film at all.

    [...] So a lot of the discussions we have about the decision to use the atomic bomb — in elementary schools and high schools and even in college — it’s really a question of, if you have two bad options in front of you, are you allowed to take one of them? Are you forced to take one? So it’s about, what are the conditions in which you were allowed to destroy an entire city?

    And when we construct it that way, we are actually repeating a bad version of history that was invented by people trying to justify the use of the atomic bomb. Because if you get into the situation where you’re saying, is it better to use the atomic bomb or is it better to have this horrible, terrible invasion that will kill some giant number of people, it’s really hard to conclude that the atomic bomb wasn’t justified.

    That wasn’t how it was seen in 1945. One of the questions that often comes up is, did they have to use two bombs? Why #Nagasaki, so soon after #Hiroshima? There’s a whole way to justify that in this rational language: you say, the first bomb was to prove we had one; the second was to prove that we had more than one. And we had to do it because the Japanese didn’t respond to Hiroshima. So it was necessary. And that’s why they chose to do it. That’s all false.

    It’s false in the sense that there was no strategic choice about Nagasaki. Truman didn’t even know Nagasaki was going to happen. The [military] people on the island Tinian, who were in charge of dropping the bombs, had an order that they could drop the bombs as soon as they were ready to use, and they happened to have two bombs ready at about the same time. They got a weather forecast that said the planned date for the second bombing was going to have bad weather. So they moved it up a day to accommodate the weather. It had nothing to do with high-level strategy.

    The Japanese were, at this time, still trying to figure out what had happened at Hiroshima. They hadn’t actually concluded or even deliberated about it in any formal way. It wasn’t part of some grand scheme. It complicates the discussion quite a bit when you know those details.

    [...] There’s a colleague of mine at Princeton named Michael Gordin, and he has a book called Five Days in August: How World War II Became a Nuclear War, which is all about how people thought about the atomic bomb in-between Hiroshima and the surrender of Japan. At that point, it’s not clear that the bomb has actually ended the war. And if that is the case, then your feelings on, “Well, is it some world-changing weapon or is it just a really efficient way of doing what they could already do?” [A single night of incendiary bombing killed more than 100,000 people in Tokyo on March 9, 1945.]

    So those guys on the island who decided to go ahead with the Nagasaki mission on their own choice, they see it as just another weapon. Whereas there are other people, including some of the politicians, who do not see it that way. They see it as this really core political strategic device. Once the war ends, the bomb as a special political thing, that viewpoint wins out. Looking at how people’s attitudes change, you can get a lot out of that.

    • Turns out Oppenheimer’s boss lied, repeatedly, about radiation poisoning
      https://slate.com/news-and-politics/2023/08/oppenheimer-manhattan-project-radiation-atomic-bomb-declassified.html

      On Nov. 27 [1945], months after the memo about the biological effects of the atomic explosions in Hiroshima and Nagasaki, Stafford Warren, the project’s chief medical officer, wrote Groves with even more definitive proof. Of the roughly 4,000 patients admitted to hospitals in Hiroshima and Nagasaki, he wrote, “1300 or 33% showed effects of radiation and, of this number, approximately one-half died.”

      Nonetheless, three days later, in testimony before the Senate Special Committee on Atomic Energy, Groves was asked if there was any “radioactive residue” at the two bombed Japanese cities. Groves replied, “There is none. That is a very positive ‘none.’

      [...] in a comment that sealed his reputation among his critics, Groves said that irradiated victims who died not right away, but after some time, would do so “without undue suffering. In fact,” he said, “they say it is a very pleasant way to die.

      Groves discounted, downplayed, then denied the reports about radiation sickness because, like many at the time, he thought that nuclear weapons would be the centerpiece of U.S. defense policy (as indeed they were for the next few decades) and that the American public would rebel against them if they were seen as something like poison gas—and thus beyond a moral threshold.

  • « Striketober » & long déclin du mouvement ouvrier – Agitations
    https://agitations.net/2022/01/28/striketober-long-declin-du-mouvement-ouvrier

    Quel que soit le critère retenu, 2020 a été l’une des années les plus tumultueuses de l’histoire américaine récente. Nous avons, tout d’abord, assisté à une crise de santé publique internationale qui a entraîné la mort de millions d’individus à travers le monde – des centaines de milliers rien qu’aux États-Unis – et bouleversé la vie de dizaines de millions d’autres. Aux États-Unis, la démence manifeste du président n’a fait qu’exacerber ce chaos, avec le soutien d’une partie des médias sous sa coupe. La vie politique s’est bien souvent résumée aux débats enflammés pour savoir qui devrait porter le masque, les camps qui s’affrontaient en venaient régulièrement aux mains, dans les conseils d’administration des établissements scolaires, aux coins de rues et jusque dans les rayonnages des grandes surfaces. Des milices d’extrême-droite armées ont défilé à l’intérieur des parlements de plusieurs États, et ont planifié l’enlèvement et l’assassinat de gouverneurs. Le pays a connu ce qui est probablement le plus grand mouvement de son histoire récente, lorsque des millions d’Américains ont pris la rue, fin mai, après le meurtre de George Floyd ; ils ont participé par millions aux manifestations et aux émeutes, qui se sont poursuivies durant l’été, et dont les conséquences se font encore sentir dans le paysage politique et social 1. L’élection présidentielle a par la suite été contestée par le président en fonction et une foule dopée aux théories du complot QAnon a offert le bouquet final au mois de janvier. Des millions d’Américains ont été contraints au chômage par les confinements ordonnés suite à la pandémie ; d’autres se sont vus forcé de travailler dans des conditions drastiques et le plus souvent insupportables. Et pourtant, malgré ce contexte d’émeutes et de désordre, le Bureau of Labor Statistics a publié en février 2021 une étude confirmant que 2020 a été l’une des plus faibles en matière de mobilisation ouvrière dans l’histoire récente, et la troisième la plus basse depuis que ces données sont recensées (1947) : 8 arrêts de travail importants au total en 2020, mobilisant seulement 20.000 travailleurs sur une population active de plus de 160 millions de personnes2.

    Cette tendance semble avoir été contrecarrée ou, en tout cas, interrompue lors du mois d’octobre de cette année. Au cours du mois d’octobre et au début de novembre, les gros titres des journaux américains et de la presse d’affaires faisaient état du plus grand élan de mobilisation ouvrière aux États-Unis ces dernières années, voire de ces dernières décennies. Les tambours de la lutte se sont fait entendre sur les réseaux sociaux, sur lesquels des récits de grèves et de débrayages, souvent anecdotiques, ont été largement partagés, donnant naissance au hashtag #striketober. Le timing de ce phénomène est pour le moins significatif. Les deux années précédant la pandémie et le confinement ont été marqués par un retour notable et surprenant de la tactique de la grève à grande échelle parmi les travailleurs américains, particulièrement dans le secteur de l’éducation : la grève déterminée des enseignants du secteur public dans des États supposément conservateurs comme l’Arizona, la Virginie-Occidentale et l’Oklahoma a, semble-t-il, annoncé la renaissance d’un mouvement ouvrier américain assoupi depuis bien longtemps. Si le contexte exceptionnel de la pandémie a jugulé, un temps, une ère nouvelle bien que balbutiante de mobilisation ouvrière, les événements d’octobre laissent penser que le retour du mouvement ouvrier est toujours à l’ordre du jour. Mais là où l’agitation pré-pandémique était largement centré sur le secteur de l’éducation publique et, occasionnellement, celui de la santé, les conflits les plus visibles de ces derniers mois ont eu lieu dans le cœur industriel américain en perpétuel rétrécissement : les mineurs en Alabama, les travailleurs des usines Kellogg’s de plusieurs États, et, aux avant-postes, la grève de 10.000 ouvriers chez John Deere 3. En plus de ces actions aisément identifiables et massives – qui atteignent le niveau requis pour être légalement considérées comme « grèves » – nous avons également assisté à une prolifération d’arrêts de travail moins visibles, plus courts et restreints, à travers le pays, qui ont fait écho, de manière inarticulée, aux conflits plus formalisés. C’est précisément parce que ce type d’actions mobilise un petit nombre de travailleurs et sont plus fluctuantes et spontanées, que leur addition génère une forme de bruit de fond, une atmosphère et une humeur combative. Elles se déroulent pour la plupart dans le secteur privé, aux seins de lieux de travail non syndiqués. Ces évènements prennent ainsi sens au travers de leur accumulation : ils semblent émaner d’une classe ouvrière qui, historiquement sur les rotules, s’est redressée pour mener la bataille.

    #U.S.A #grèves

  • Des foules de partisans de Trump convergent vers Washington | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-01-06/des-foules-de-partisans-de-trump-convergent-vers-washington.php

    Bravant les consignes sanitaires, des hommes et femmes venus de tous les #États-Unis se massaient sans masque dans les métros, convergeant vers une capitale dont les vitrines étaient une fois de plus barricadées par crainte d’éventuels débordements.

    Le président sortant, qui continue de nier la victoire de son rival démocrate Joe Biden, encourage depuis des jours ses supporteurs à défiler dans la capitale pour cette journée qui sera « folle », a-t-il prévenu.

    Il doit prendre la parole devant ses troupes à 11 h depuis l’Ellipse, esplanade située au sud de la Maison-Blanche, et devrait répéter les accusations de fraudes qu’il martèle depuis deux mois sans en apporter la preuve.

  • U.S.A. : #fascisme ou abolition | Terrestres
    https://www.terrestres.org/2020/10/20/u-s-a-le-fascisme-ou-labolition

    Secondé par le Parti Républicain, Trump tente aujourd’hui d’invalider par avance l’élection de novembre 2020 à laquelle pourtant il participe, jouant ainsi sur deux tableaux à la fois au cas où il ne serait pas élu : en détruisant les services postaux, ce qui a pour effet de ralentir l’acheminement des bulletins de votes envoyés par la poste et pourra ainsi invalider les bulletins arrivés trop tard (au Texas, le gouverneur a eu une meilleure idée : se débarrasser des boites où les électeurs des régions à majorité démocrate peuvent déposer leur bulletin) ; en purgeant les listes électorales et exigeant des preuves d’identités parfois impossibles à produire ; en réduisant la possibilité de voter avant le 3 novembre (early voting), alors que le vote est un mardi, c’est-à-dire un jour où il est difficile de voter pour ceux qui travaillent ce jour-là ; en appelant des électeurs à voter deux fois, par correspondance et aussi le jour du vote, alors que c’est un crime ; en déclarant par avance les élections « truquées » ; en appelant les milices d’extrême-droite, genre Proud Boys, à « surveiller » les élections, c’est-à-dire à intimider ceux qui vont voter. Et il y a de quoi être intimidé, quand on est African-American, c’est-à-dire quand on est un sujet pouvant être tué impunément – tué avec la bénédiction du pouvoir en place.

    Nietzsche avait raison de dire que les événements importants arrivent souvent inaperçus, avec la légèreté de « pattes de colombes » ; mais certains d’entre ces événements arrivent parfois avec des fusils d’assaut. Tout ce dont je parle est effectué au grand jour, il s’agit d’une fascisation directe, établie à partir d’actes revendiqués, justifiés, validés par les cours suprêmes de chaque État lorsqu’elles sont à majorité Républicaine, tout le contraire d’un complot obscur. Il semble d’ailleurs, pourrait-on dire à titre d’hypothèse para-freudienne, que plus la brutalité réelle est manifeste, sans discours cherchant à la dissimuler dans un jet de brouillard idéologique, plus c’est la dissimulation elle-même qui devient l’objet d’un investissement psycho-politique déplacé : une cause obscure, délirante (QAnon), cherche à évincer les causes évidentes (brutalité du pouvoir et de l’argent). On tue au grand jour (policier filmé en train d’asphyxier un sujet africain-américain), on ment effrontément, on expose sans vergogne la vie des populations au COVID-19. On déclare que de toute façon la démocratie n’est pas l’objectif de la société états-unienne3.

  • Crise du coronavirus : visualisez l’impressionnant « mur » du chômage américain
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/24/crise-du-coronavirus-visualisez-l-impressionnant-mur-du-chomage-americain_60

    EN UN GRAPHIQUE – En un mois, la crise économique liée au Covid-19 a détruit plus d’emplois aux Etats-Unis que la croissance avait réussi à en créer durant les dix dernières années.
    Les conséquences économiques de la crise du coronavirus s’illustrent de façon impressionnante aux Etats-Unis, où le chômage ne cesse de battre d’effrayants records. Pour la cinquième semaine d’affilée, plus de 3 millions de nouvelles demandes d’inscriptions comme demandeurs d’emploi ont été enregistrées, en raison des mesures prises pour endiguer la progression de l’épidémie.
    Selon les chiffres du département (ministère) du travail, lors de la semaine achevée le 18 avril, les inscriptions au chômage dépassent 26,4 millions, un chiffre inédit dans l’histoire américaine. Ce cumul « efface » les 22,8 millions d’emplois créés en dix ans, lors du rebond consécutif à la récession de 2009.

    La crise des « subprimes », ces prêts immobiliers risqués dont la bulle a explosé sur les marchés financiers, a ralenti l’économie américaine pendant près de deux ans. Cette fois, la crise ne vient pas des marchés financiers mais d’une décision politique consécutive à la pandémie.

    Deux éléments principaux expliquent ce « mur » du chômage d’une ampleur inédite : la poursuite des licenciements, mais aussi le fait que les travailleurs indépendants sont éligibles pour la première fois à des indemnités dans le cadre du plan fédéral de soutien à l’économie.

    Le taux de chômage du mois d’avril, qui sera publié le 8 mai, est attendu en très forte hausse. Il pourrait atteindre 25 % d’ici à l’été, selon certains observateurs, et reléguerait au rang des souvenirs le pic de la crise des « subprimes », où il était monté au plus haut à 10 %, en octobre 2009. Le taux de chômage américain s’établissait entre 3 % et 4 % avant la crise.

    #chômage #U.S.A #indépendants

  • A Look at Hillary (and Bill) Clinton’s Past in #Haiti
    http://africasacountry.com/hillary-haiti

    Hillary Clinton might have some explaining to do before she can claim the top spot in the Democratic primary. Any pro-Hillary voters who prioritize moral plans for American foreign policy.....

    #LATIN_AMERICA_IS_A_COUNTRY #Bill_Clinton #Caracol_Industrial_Park #Clinton_Foundation #Hillary_Clinton #Michel_Martelly #U.S._Elections

    • #migration #Maghreb #chanson

      Deux figures de l’immigré dominent le débat public. À droite, celle du travailleur, toléré dans la mesure où il se laisse exploiter. À gauche, celle du damné de la terre, défendu pour ses souffrances. Elles occultent toutes deux un fait pourtant très simple : les immigrés ont une vie et des désirs propres, qui ne se réduisent pas aux lamentations de l’exil. Pour peu qu’on sache l’entendre, une musique en témoigne.

      #Discographie sélective :
      Poc Li Dente é Tcheu, Mayra Andrade, Cap Vert
      Ya Rayah, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
      Ach Adani, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
      La carte de résidence, Slimane Azem et Nourredine Meziane, Algérie
      Exil (Dayrib), Idir, Algérie
      Tout le disque Origines Contrôlées, de Mouss et Hakim
      Immigrés/Bitim Rew, Youssou N’Dour, #Sénégal
      I Feel Like Going Home, Muddy Waters, U.S.
      Come, Let Us Go Back To God, the Soul Stirrers, #U.S.
      El Mayoral (Le maître des esclaves), Susana Baca, #Pérou
      Africa Unite, Bob Marley, #Jamaïque
      A La Sierra De Armenia (Seguiriya), La Niña De Los Peines, Espagne
      Naci en Alamo, Remedios Silva Pisa, #Espagne
      Imidiwan Winakalin, Tinariwen, Mali
      Assouf, Tinariwen, #Mali
      Sodade, Cesaria Evora, #Cap_Vert
      Sawah (L’errant), Abdel Halim Hafez, #Egypte
      Sanarjaou Yaoumann, Fairouz, #Liban
      Oran Marseille, Khaled et IAM, Algérie / France
      Ou veux-tu que j’aille, Tiken Jah Fakoly et Mouss & Hakim, #Côte_d’Ivoire / Algérie / France
      Entre Deux, Sniper, Algérie / France
      Manich Mena (Je ne suis pas d’ici), MAP, #Algérie / France

  • Will the new African Centres for Disease Control really be an African #CDC?
    http://africasacountry.com/will-the-new-african-centres-for-disease-control-really-be-an-afric

    In 2013, Guinea, Liberia, and Sierra Leone were hit with the worst global public #health crisis in their respective histories. The #Ebola epidemic was a national and regional crisis. The.....

    #AID_&_DEVELOPMENT_PAGE #Aid #U.S.

  • The Contemporary Mark of #Assata_Shakur
    http://africasacountry.com/the-contemporary-mark-of-assata-shakur

    This past July, icon of #Black American #activism Assata Shakur’s #Autobiography was re-pressed by Zed #BOOKS in London. At times thought to be dormant, black American activism has seen a resurgence in recent weeks across the United States after the killing of Mike Brown by police, and the suppression of protests in #Ferguson, Missouri. In a timely guest post, Kwesi Shaddai reflects on Shakur’s […]

    #POLITICS ##MikeBrown #America #Black_Panthers #Cuba #Exile #hip_hop #MUSIC #U.S.

  • Handmaiden to Africa’s Generals
    By ALEX DE WAAL and ABDUL MOHAMMED
    AUG. 15, 2014
    http://www.nytimes.com/2014/08/16/opinion/handmaiden-to-africas-generals.html

    Très bon article qui malheureusement et comme trop souvent et malgré des décennies de recul, présente les choses comme si les intentions des #Etats-Unis, bien que pavant le chemin de l’enfer, étaient bonnes. Sans compter l’énormité consistant à réclamer plus de rôle pour l’#USAID.

    Because Mr. Obama is committed to scaling back the deployment of United States troops to combat terrorism, America’s security strategy in Africa translates largely into training and equipping African armies. Although this approach rightly gives African governments the lead in tackling their own security problems, it is misguided nonetheless. It is, in effect, providing foreign tutelage to the militarization of Africa’s politics, which undermines peace and democracy throughout the continent. America’s diplomacy is becoming a handmaiden to Africa’s generals.

    Consider two countries riven by different kinds of conflict and ask yourself what they have in common. On the one hand, there is South Sudan. By African standards, it is not a poor country. It has vast oil resources, and as soon it became independent from Sudan, three years ago, government spending per capita was about $350, four times the average for East African states. It also received the most generous international aid package of any country in East Africa — the equivalent of another $100 per capita. But the government spent about half of its budget on its huge army. And many of its 745 generals proceeded to make fortunes thanks to payroll fraud and procurement scams.

    According to President Salva Kiir of South Sudan, $4 billion in public funds were plundered by government ministers. When Mr. Kiir shut out his political rivals from the club of kleptocrats, fighting broke out. Various commanders and party bosses then mobilized supporters through ethnic militias, bringing a sectarian dimension to a conflict that was inherently about the distribution of public resources.

    Then there is #Nigeria. Its political leaders, generals and businessmen — who are often all those things at once — have grown wealthy on oil money, while much of the population lives in deep poverty. Health and education services are inadequate, and the government faces widespread outrage about corruption. Small wonder that the Islamist militants of Boko Haram, who espouse austere forms of Shariah justice, are able to recruit disaffected young men and that the Nigerian army struggles to find combat-ready units to counter them.

    One thing South Sudan and Nigeria have in common is systemic #corruption and a military #elite that controls politics and business. The civil strife in South Sudan and the jihadist insurgency in Nigeria are largely symptoms of those deeper governance problems. Another thing South Sudan and Nigeria have in common is vast American support. In 2006-2013, the United States government spent up to $300 million to support the South Sudanese army. Nigeria has long been one of Washington’s biggest defense-cooperation partners.

    Even as conventional military threats have declined throughout Africa, overall military spending on the continent has grown faster than anywhere else in the world. And these military budgets often hide big black holes. In Uganda, according to local journalists, some funds officially dedicated to the salary of army personnel who turned out not to exist have been used by President Yoweri #Museveni to reward generals loyal to him.

    When political crises occur, the American government’s response is to privilege military measures, and local governments know it. For example, the ongoing peace talks in South Sudan have focused more on dispatching Ethiopian, Kenyan and Rwandan troops under the auspices of the Intergovernmental Authority on Development, a regional organization, and less on addressing the root causes of the conflict. In the absence of a durable political solution to the underlying crisis, this is a high-risk move; it could suck the whole of northeast Africa into South Sudan’s war.

    The overall approach violates the first principle of peacekeeping: Never send a peace mission where there is no peace to keep. The risks of getting embroiled are especially high when the troops deployed come from a neighboring country. What’s more, the very governments that propose to serve as mediators may have a conflict of interest: They stand to gain from dispatching their soldiers, especially if the mission is funded by contributions from United Nations members.

    Counterterrorism assistance has a better track record reinforcing bad government than rooting out extremists. Repression by dictators like #Idriss_Déby in Chad or #Blaise_Compaoré in #Burkina_Faso has been tolerated because their governments have supplied combat troops for operations against jihadists in the #Sahara. Meanwhile, #Kenya has experienced more terrorist attacks since its army moved into Somalia in 2011 to fight the radical Islamist group Al Shabab. After the attack on the Westgate Mall in Nairobi last year, Kenya’s army and police indiscriminately targeted Muslim communities — generating resentment among those groups and potentially more recruits for the militants.

    Fifteen years ago, when African leaders set up their own peace and security system within what later became the African Union, they tried to balance diplomacy and armed enforcement. In case of a conflict, they would hold negotiations with all parties; sending in peacekeeping troops would only be a fallback option. But Western countries like the United States and France have tended to favor military approaches instead. During the civil war in Libya in 2011, a panel of five African presidents, established by the African Union and chaired by Jacob Zuma of South Africa, proposed letting Col. Muammar el-Qaddafi go into exile in an African country and then setting up an interim government. But the plan was spurned by NATO, which preferred regime change by way of foreign intervention.

    The Obama administration is aware of the dangers of supporting armed forces in Africa. At the U.S.-Africa summit in Washington, Mr. Obama announced a new Security Governance Initiative to help professionalize six African militaries and promote their being subjected to civilian oversight. This is a step in the right direction, but it is a very small step. Only $65 million has been earmarked for that program, compared with $5 billion for counterterrorism cooperation.

    Washington has the means to do much more. A single aircraft carrier has a crew as large as the entire American diplomatic service posted abroad. The cost of developing the fleet of F-35 stealth fighter planes could fund the State Department, the #U.S._Agency_for_International_Development and all United Nations peacekeeping operations for nearly 20 years. Security in Africa will not be achieved by giving more power and money to African military forces. It will be achieved by supporting diplomacy, democracy and development.

    Alex de Waal is the executive director of the World Peace Foundation at Tufts University. Abdul Mohammed is the chairman of InterAfrica Group, an Ethiopian civil society organization.

    #militarisation #Afrique #sécurité #diplomatie #développement #démocratie #Sud_Soudan #Ouganda #OTAN #France

  • Maple Leaf Foods Hikes Prices After Virus Wipes Out Millions Of Pigs
    http://www.huffingtonpost.ca/2014/05/01/food-price-hike-maple-leaf_n_5246841.html?ncid=tweetlnkushpmg00000067

    TORONTO - Canadian shoppers will face another hike in meat prices this month as Maple Leaf Foods Inc. (TSX:MFI) responds to the widespread impact of a virus in the U.S. hog industry.

    The Toronto-based meat processor, which makes bacon, hot dogs and deli meats, said Thursday that rising costs have forced it to act quickly to improve its margins.

    “We are reasonably confident that the entire market will react in similar ways, in the first instance, because the cost increases are an industry-wide issue,” president and CEO Michael McCain said in a conference call with analysts, noting that hog costs spiked 60 per cent in the quarter.

    It will be the second price increase Maple Leaf has put through in response to the Porcine Epidemic Diarrhea Virus, which has killed millions of piglets since it was discovered last year.

    The virus does not affect humans or the food they consume, but is estimated to have wiped out about 10 per cent of the U.S. pig population and has been blamed for recent increases in bacon and pork prices. Farmers have struggled to control the virus, because little is known about how it spreads and there is not yet a federally approved vaccine in the U.S.

    McCain, 55, said the widespread effect is unlike anything he has seen before.

    He cautioned about the impact on shoppers’ habits and the possibility that people could buy bacon and other pork products less frequently over the longer term.

    “What we don’t know, and becomes highly unpredictable, is what the demand response will be from that new higher pricing,” he said, after the company reported its latest financial results.

    The company announced the price increases as it reported a loss of $124.6 million in the first quarter, or 89 cents per share, as it dealt with costs from a massive seven-year revamp of its operations. That compared with a loss of $30.6 million, or 22 cents per share.

    Sales rose more than three per cent to $711.3 million from $689.4 million.....

    #Canada
    #virus
    #pig
    Europe not prepared for #U.S. #pig #virus #threat >
    http://www.reuters.com/article/2014/05/01/us-europe-pigs-virus-idUSKBN0DH2XV20140501

  • The Arctic: Where the U.S. and Russia Could Square Off Next - Uri Friedman - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/03/the-arctic-where-the-us-and-russia-could-square-off-next/359543
    http://cdn.theatlantic.com/static/newsroom/img/mt/2014/03/RTR33FOY/lead.jpg?n37dvl

    In mid-March, around the same time that Russia annexed Crimea, Russian officials announced another territorial coup: 52,000 square kilometers in the Sea of Okhotsk, a splotch of Pacific Ocean known as the “Peanut Hole” and believed to be rich in oil and gas. A U.N. commission had recognized the maritime territory as part of Russia’s continental shelf, Russia’s minister of natural resources and environment proudly announced, and the decision would only advance the territorial claims in the Arctic that Russia had pending before the same committee.

    After a decade and a half of painstaking petitioning, the Peanut Hole was Russia’s.

    Russian officials were getting a bit ahead of themselves. Technically, the UN commission had approved Russia’s recommendations on the outer limits of its continental shelf—and only when Russia acts on these suggestions is its control of the Sea of Okhotsk “final and binding.”

    Still, these technicalities shouldn’t obscure the larger point: Russia isn’t only pursuing its territorial ambitions in Ukraine and other former Soviet states. It’s particularly active in the Arctic Circle, and, until recently, these efforts engendered international cooperation, not conflict.

    But the Crimean crisis has complicated matters. Take Hillary Clinton’s call last week for Canada and the United States to form a “united front” in response to Russia "aggressively reopening military bases” in the Arctic. Or the difficulties U.S. officials are having in designing sanctions against Russia that won’t harm Western oil companies like Exxon Mobil, which are engaged in oil-and-gas exploration with their Russian counterparts in parts of the Russian Arctic.

    In a dispatch from “beneath the Arctic ocean” this week, The Wall Street Journal reported on a U.S. navy exercise, scheduled before the crisis in Ukraine, that included a simulated attack on a Russian submarine. The U.S. has now canceled a joint naval exercise with Russia in the region and put various other partnerships there on hold.....

    #Arctic
    #U.S.
    #Russia

  • McCain: Ukrainian protesters want connections to the West - CBS News
    http://www.cbsnews.com/news/mccain-ukrainian-protesters-want-connections-to-the-west

    Sen. John McCain said anti-government protesters in Ukraine want to “look to the West” and align themselves with the European Union instead of Russia to improve the country’s economy.

    The Arizona senator was interviewed on CBS’ “Face the Nation” from Ukraine, where he is traveling to support Ukrainians protesting the decision by President Viktor Yanukovych to back away from an agreement that would solidify political and trade connections with the #European-Union. More than 200,000 people gathered in the central square of Kiev, the country’s capitol, to continue a demonstration that has lasted nearly four weeks already.

    McCain said Ukraine is both strategically and geographically important to the U.S. “It is a large country, it is a cultured country, it is the beginning of Russia which a lot of people don’t know and what’s happening here is not only a desire to be part of the European Union which makes them look to the West and not be coerced into the customs union that the Russians and [Russian President Vladmir] Putin are trying to push them into but they are tired of corruption, they are tired of a bad economy,” he said. “They really want change and that change is epitomized by a turning to Europe and a relationship with Europe that they think will benefit them and their lives.”

    Sen. Dick Durbin, D-Ill., said Ukraine has struggled internally since the fall of the Soviet Union.

    “There are ethnical, cultural and religious connections with Russia and Moscow. And then, there are those in Ukraine looking to the West for their future. Yanukovych is caught in the middle. And at this point, he has to decide,” he said.

    “It’s fairly clear to all of us in the West where their future lies, and I certainly hope the people in the streets of Kiev will get the message clearly through Yanukovych,” Durbin added.

    #Ukraine
    #U.S
    #Soviet-Union
    #Vladmir-Putin
    #Moscow
    #anti-government protesters
    #Viktor-Yanukovych
    #European-Union

  • DYNAMITE ! Un siècle de violence de classe en Amérique, par Louis Adamic
    http://lexomaniaque.blogspot.fr/2010/10/dynamite.html

    En octobre 1979, dans Charlie mensuel n° 129, Jean-Patrick Manchette écrivait ceci :Le polar est l’histoire de la criminalité et du gangstérisme, c’est-à-dire l’histoire de la #violence obligée des pauvres après la victoire du #Capital. Vous croyez que j’exagère ? Lisez donc Dynamite, the story of class violence in America de Louis Adamic (Viking press, 1936). On y voit lumineusement comment le syndicalisme américain s’est transformé en #syndicalisme criminel quand la possibilité de la #révolution a disparu et quand, par conséquent, la question n’a plus été que celle des fameuses « parts du gâteau ». On y voit comment des militants #ouvriers radicaux ont pu devenir racketters et bootleggers puisqu’il n’y avait plus d’autre moyen de jouir.

    #livre #Sao_Maï #Louis_Adamic #U.S.A #I.W.W #Molly_Maguires #AFL-CIO #sabotage #grève

    • J’avoue ne pas comprendre l’intérêt de toutes ces manœuvres.

      Il semble qu’un groupuscule d’informaticiens s’attaque à tout ce qui bouge sur Internet et qui pourrait être hacké, piraté, dans un but qui semble davantage être d’instaurer l’insécurité en ligne que quoi que ce soit d’autre. Un peu comme une bande de voyous faisant une descente dans un centre commercial pour y semer la terreur, en cassant les vitrines, fouillant dans les caisses pour en piquer non pas l’argent, mais les tickets de caisse des achats, liste de clients, messages les plus divers, pour les placarder dans les rues.

      Du coup, j’en suis à me demander à qui profite le crime. Qui a besoin d’insécurité en ligne pour promouvoir ses idéaux politiques ou ses solutions commerciales ?

      Ou bien est-ce juste de la délinquance bêtement défoulatoire ?