• Comment l’Ukraine peut reprendre l’avantage

    La technologie et l’effet de surprise peuvent mettre la Russie sur la sellette

    Pour l’Ukraine, la guerre totale contre la Russie a été extrêmement difficile. Au cours de la première année, la Russie a infligé d’énormes pertes à l’Ukraine, et Kiev a pu libérer environ la moitié de l’ensemble des territoires pris par Moscou lors de son offensive initiale. Mais la Russie a continué à bombarder les villes ukrainiennes, y compris la capitale, avec des attaques de missiles, et des millions d’Ukrainiens ont dû subir l’occupation russe. La deuxième année a été consacrée à repousser les attaques russes dans l’Est, à la campagne ukrainienne en mer Noire et en Crimée, mais surtout à la contre-offensive terrestre de l’Ukraine, qui s’est arrêtée avant d’avoir pu couper les voies terrestres de la Russie vers la Crimée. À la fin de l’année, Kiev s’est retrouvée à jouer un rôle de défense active sur une grande partie de la ligne de front de 1 000 miles, repoussant les avancées russes. Il y a encore beaucoup d’action sur les lignes de front, et l’Ukraine a remporté sa part de victoires tactiques. Mais il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, en novembre, le commandant en chef ukrainien Valery Zaluzhny a déclaré que la guerre était dans une impasse.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/26/comment-lukraine-peut-reprendre-lavantage

    #international #ukraine #russie

  • Ukraine : 2023, le retour des luttes sociales

    2023 a été marqué en Ukraine par le retour de luttes sociales. En dépit de la loi martiale qui interdit tout rassemblement ou manifestation sur la voie publique, les mouvements sociaux se sont réapproprié l’espace publique pour exprimer leurs revendications. Il est à noter que dès novembre 2022, les étudiants de Lviv de l’Académie de l’imprimerie s’étaient rassemblés sur une place publique avec des pancartes pour protester contre le projet de fermeture de leur université. En décembre, le groupe féministe Bilkis tenait des piquets de protestation trois samedis de suite devant le magasin d’une marque de liqueur dont les bouteilles arboraient des femmes dénudées. Par ailleurs, Bilkis organisait en ce mois de décembre glacial des collages et distribution de tracts dans les rues de la ville.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/25/ukraine-2023-le-retour-des-luttes-sociales

    #international #ukraine

  • [Teratoma] #uk #garage
    https://www.radiopanik.org/emissions/teratoma/uk-garage

    Overmono - Good Lies George Riley, Hudson Mohawke - S e x scruz - Keep Disclosure - We Were In Love DRIIA - Anyone I Want - Flava D Remix Overmono - Gunk Kwengface, Joy Orbison, Overmono - Freedom 2 EV, Nasser UK, Valor - Sirens Emz - Free Window Kid, Enigma Dubz - Playing Out (feat. Émilie Rachel) Zero, Flava D - On My Line Mamba - MAYONNAISE Fred again.. - Jungle Machinedrum - CAPONE Cesco - Swing King Fred again.., Baby Keem - leavemealone - Nia Archives Remix Ghoulish - (Bby) Like That Overmono - So U Kno Skrillex, Starrah, Four Tet - Butterflies HAAi - Bodies Of Water Machinedrum - ’Eyesdontlie’ Synkro - Just To See Her Bloc Party - Where Is Home? - Burial Remix yunè pinku - Bluff Ouri - High & Choking, Pt. 1 Cella - Diary FINNfm - Givemeafeeling SBTRKT - YOU, LOVE yunè pinku (...)

    #garage,uk
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/teratoma/uk-garage_17202__1.mp3

  • #FOUTAGE_DE_GUEULE

    Malgré un appel à cesser les envois d’#armes vers #Israël, la #France continuera d’en livrer... Et en #Ukraine... Mais les caisses sont vides... :-D :-D :-D

    SORTEZ LES #TARTUFFES ! #macron et associés

    #France #diplomatie #irresponsable #responsable #va_t_en_guerre #de_qui_se_moque_t_on #Israel_uber_alles #sionisme #totalitarisme

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240124/malgre-un-appel-cesser-les-envois-d-armes-vers-israel-la-france-continuera

    "Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ». (...)"

  • #Ukraine, #Israël, quand les histoires se rencontrent

    Dans son dernier livre, l’historien #Omer_Bartov revient sur l’histoire de sa famille et de son voyage de la Galicie ukraino-polonaise à Israël, à travers les soubresauts de l’histoire de la première partie du 20e siècle.

    Alors que les atrocités du conflit israélo-palestinien continuent de diviser les étudiants de prestigieux campus américains, l’universitaire Omer Bartov se propose d’analyser la résurgence de l’#antisémitisme dans le monde à la lumière de sa propre #histoire_familiale.

    Un #antisémitisme_endémique dans les campus américains ?

    L’historien Omer Bartov réagit d’abord aux polémiques qui ont lieu au sujet des universités américaines et de leur traitement du conflit israélo-palestinien : “il y a clairement une montée de l’antisémitisme aux États-Unis, comme dans d’autres parties du monde. Néanmoins, il y a aussi une tentative de faire taire toute critique de la politique israélienne. Cette tentative d’associer cette critique à de l’antisémitisme est également problématique. C’est un bannissement des discussions. Les étudiants, qui sont plus politisés que par le passé, prennent part à cette histoire”. Récemment, la directrice de l’Université de Pennsylvanie Elizabeth Magill avait proposé sa démission à la suite d’une audition controversée au Congrès américain, lors de laquelle elle n’aurait pas condamné les actions de certains de ses étudiants à l’encontre d’Israël.

    De Buczacz à la Palestine, une histoire familiale

    Dans son dernier livre Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine, qui paraîtra aux éditions Plein Jour en janvier 2024, Omer Bartov enquête sur sa propre histoire, celle de sa famille et de son voyage de la Galicie à la Palestine : “en 1935, ma mère avait onze ans et a quitté #Buczacz pour la #Palestine. Le reste de la famille est restée sur place et quelques années plus tard, ils ont été assassinés par les Allemands et des collaborateurs locaux. En 1995, j’ai parlé avec ma mère de son enfance en Galicie pour la première fois, des grands écrivains locaux comme Yosef Agnon. Je voulais comprendre les liens entre #Israël et ce monde juif qui avait disparu à Buczacz au cours de la #Seconde_Guerre_mondiale”.

    À la recherche d’un monde perdu

    Cette conversation a mené l’historien à consacrer une véritable étude historique à ce lieu et plus généralement à cette région, la #Galicie : “ce monde avait selon moi besoin d’être reconstruit. Ce qui le singularisait, c’était la diversité qu’il accueillait. Différentes communautés nationales, ethniques et religieuses avaient coexisté pendant des siècles et je voulais comprendre comment il s’était désintégré”, explique-t-il. Le prochain livre qu’il souhaite écrire en serait alors la suite : “je veux comprendre comment ma génération a commencé à repenser le monde dans lequel nous avons grandi après la destruction de la civilisation précédente”, ajoute-t-il.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/ukraine-israel-quand-les-histoires-se-rencontrent-9022449
    #multiculturalisme #histoire #crime_de_guerre #crime_contre_l'humanité #génocide #Gaza #7_octobre_2023 #nettoyage_ethnique #destruction #déplacements_forcés #Hamas #crimes_de_guerre #massacre #pogrom #occupation

    • Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine

      À nouveau Omer Bartov étudie Buczacz, a ville de Galicie qui servait déjà de point d’ancrage pour décrire le processus du génocide dans Anatomie d’un génocide (Plein Jour 2021). Cette fois, il étudie les perceptions et l’imaginaire que chacune des communautés juive, polonaise et ukrainienne nourrissait sur elle-même, ce a depuis les origines de sa présence dans ce territoire des confins de l’Europe.

      Comment des voisins partageant un sol commun ont-ils élaboré des récits fondateurs de leurs #identités jusqu’à opposer leurs #mémoires ? comment se voyaient-ils les uns les autres, mais également eux-mêmes ; quels #espoirs nourrissaient-ils ? Les #mythes ont ainsi influencé a grande histoire, le #nationalisme, les luttes, et de façon plus intime les espoirs individuels, voire les désirs de partir découvrir un monde plus arge, nouveau, moderne. Ce livre, qui traite de ces récits « nationaux », de a construction de l’identité et de l’opposition qu’elle peut induire entre les différents groupes, apparaît comme une clé de compréhension du passé autant que du présent. Aujourd’hui avec a guerre en Ukraine, sa résonance, son actualité sont encore plus nettes.

      https://www.editionspleinjour.fr/contes-des-fronti%C3%A8res
      #livre #identité

    • Anatomie d’un génocide

      Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd’hui en Ukraine). Pendant plus de quatre cents ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble – jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, qu’il étudie depuis l’avant-Première Guerre mondiale, Omer Bartov reconstitue une évolution polarisée par l’avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l’antisémitisme s’accroît.

      À partir d’une documentation considérable, récoltée pendant plus de vingt ans – journaux intimes, rapports politiques, milliers d’archives rarement analysées jusqu’à aujourd’hui –, il retrace le chemin précis qui a mené à la #Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d’Europe.

      https://www.editionspleinjour.fr/anatomie-d-un-g%C3%A9nocide

  • Résistance en Crimée
    Des militants du mouvement « Ruban jaune » ont hissé le drapeau de l’Ukraine en Crimée
    Le jour de l’anniversaire de la déclaration de la République populaire ukrainienne « État indépendant, libre et souverain du peuple ukrainien » (22 janvier 1918), des militants du mouvement « Ruban jaune » ont déployé le drapeau ukrainien au sommet de la montagne Pakhkal-Kaya en Crimée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/25/si-vous-voulez-la-paix-la-crimee-doit-faire-partie-de-lukraine/#comment-60003

    #international #ukraine

  • Ukraine : Crise de l’eau, une initiative syndicale à Kryvyi Rih

    Bonjour, je m’appelle Yuri Samoilov, président du syndicat indépendant des mineurs de la ville de Krivyi Rih. J’aimerais parler d’écologie. La destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par les occupants russes a fait de l’approvisionnement en eau potable un problème majeur pour les travailleurs. L’eau potable en ville n’est en réalité pas gratuite, vous ne pouvez l’acheter que dans les magasins.

    Il y avait un problème avec l’eau auparavant. À Krivy Rih, l’eau n’a toujours pas été de très bonne qualité, car on y pratique activement l’exploitation minière et l’extraction de minéraux. La profondeur des travaux actuellement en cours est d’environ deux kilomètres de profondeur, car toute l’eau restante a disparu, pompée et transformée en une sorte de composés chimiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/23/ukraine-crise-de-leau-une-initiative-syndicale

    #international #ukraine

  • Royaume-Uni : la Chambre des lords désapprouve le projet de loi qui organise le transfert des migrants vers le Rwanda

    La chambre haute du Parlement britannique a voté une #motion demandant au gouvernement de repousser la ratification d’un traité signé avec Kigali, sur lequel doit s’adosser la future loi.

    Un nouvel écueil pour le projet de loi controversé de Rishi Sunak sur l’immigration. Les lords britanniques ont exprimé, lundi 22 janvier au soir, leur désapprobation à l’égard du texte porté par le premier ministre britannique, qui vise à expulser les migrants au Rwanda – défini comme un pays tiers sûr – et empêche leur renvoi vers leurs pays d’origine.

    Une majorité de représentants siégeant à la chambre haute du Parlement ont demandé au gouvernement de repousser la ratification du traité signé avec Kigali, tant qu’il n’a pas été effectivement démontré que le Rwanda est un pays d’accueil sûr pour les migrants qui y seront expulsés. C’est sur la base de ce traité que le projet de loi du gouvernement conservateur, socle de la politique de lutte du gouvernement contre l’immigration clandestine, a été élaboré.

    Ainsi, 214 lords ont suivi la recommandation d’un comité transpartisan, qui a estimé, dans un rapport publié la semaine dernière, que les garanties fournies par le traité étaient « incomplètes », tandis que 171 d’entre eux se sont opposés à la motion.

    Le texte signé en décembre 2023 avec le Rwanda est, en effet, censé répondre aux préoccupations de la Cour suprême britannique, qui avait jugé le projet illégal dans sa précédente version par crainte que les demandeurs d’asile soient ensuite transférés vers d’autres pays où ils seraient en danger.
    Un texte critiqué par les associations humanitaires

    Il s’agit de l’une des dernières cartes du gouvernement conservateur pour sauver ce projet emblématique, maintes fois mis en échec depuis son annonce, en 2022, par l’ancien premier ministre Boris Johnson.

    La Chambre des communes, où siègent les députés élus, l’a adopté la semaine dernière à une confortable majorité, après un examen chahuté par la droite du Parti conservateur, encline à durcir le texte, et la démission de plusieurs de ses cadres. Dans la foulée, M. Sunak a enjoint aux lords d’adopter eux aussi au plus vite le projet, vivement critiqué par les associations humanitaires, qu’il espère mettre en application avant les élections législatives prévues à la fin de l’année.
    Le texte doit être débattu à la chambre haute du Parlement britannique la semaine prochaine. Contrairement aux membres élus de la Chambre des communes, les lords n’ont pas le pouvoir de bloquer la ratification d’un traité. Mais le vote de cette motion, à laquelle le gouvernement devra apporter une réponse, laisse présager de nouvelles difficultés pour ce projet de loi.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/23/royaume-uni-la-chambre-des-lords-desapprouve-le-projet-de-loi-qui-organise-l

    #UK #Angleterre #asile #migrations #réfugiés #externalisation #offshore_asylum_processing

    –-

    ajouté à cette métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre
    https://seenthis.net/messages/966443

    • Au Royaume-Uni, les Lords repoussent le projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda

      La chambre haute britannique a adopté lundi 22 janvier une motion demandant de repousser la ratification d’un traité avec Kigali tant qu’il n’a pas été démontré que le Rwanda est un pays sûr pour les migrants qui y seront expulsés.

      It’s a “No”. Les Lords britanniques ont exprimé lundi 22 janvier au soir leur désapprobation à l’égard du projet controversé du Premier ministre Rishi Sunak visant à expulser les migrants au Rwanda, s’opposant à la ratification du traité signé avec Kigali sur lequel doit s’adosser sa future loi. Une majorité de représentants siégeant à la chambre haute du Parlement ont demandé au gouvernement de repousser la ratification de ce traité tant qu’il n’a pas été effectivement démontré que le Rwanda est un pays d’accueil sûr pour les migrants qui y seront expulsés.

      214 Lords ont ainsi suivi la recommandation d’un comité transpartisan, qui a estimé dans un rapport publié la semaine dernière que les garanties fournies par le traité étaient « incomplètes », tandis que 171 d’entre eux se sont opposés à la motion.
      Projet maintes fois mis en échec

      Le texte signé en décembre avec Kigali est censé répondre aux préoccupations de la Cour suprême britannique, qui avait jugé le projet illégal dans sa précédente version par crainte que les demandeurs d’asile soient ensuite transférés vers d’autres pays où ils seraient en danger. Il s’agit de l’une des dernières cartes du gouvernement conservateur pour sauver ce projet emblématique, maintes fois mis en échec depuis son annonce en 2022 par l’ancien Premier ministre Boris Johnson.

      La Chambre des Communes, où siègent les députés élus, l’a adopté la semaine dernière à une confortable majorité, après un examen chahuté par la droite du parti conservateur encline à durcir le texte et la démission de plusieurs de ses cadres. Dans la foulée, Rishi Sunak a enjoint aux Lords d’adopter eux aussi au plus vite ce projet, vivement critiqué par les associations humanitaires, qu’il espère mettre en application avant les élections législatives prévues à la fin de l’année 2024.

      Contrairement aux membres élus de la Chambre des Communes, les Lords n’ont pas le pouvoir de bloquer la ratification d’un traité. Mais le vote de cette motion, à laquelle le gouvernement devra apporter une réponse, laisse présager de nouvelles difficultés pour ce projet de loi controversé. Le texte, qui définit le Rwanda comme un pays-tiers sûr et empêche le renvoi des migrants vers leurs pays d’origine, doit être débattu à la chambre haute du Parlement britannique la semaine prochaine.

      https://www.liberation.fr/international/europe/au-royaume-uni-les-lords-repoussent-le-projet-dexpulsion-de-migrants-vers

  • Ukraine : Odessa, l’extrême droite empêche une exposition

    Depuis le début de la guerre à grande échelle, David Chichkan a apporté un soutien considérable aux combattants antiautoritaires. L’image de ces hommes et de ces femmes parmi les soldats des forces armées ukrainiennes est devenue le thème principal de ses œuvres qui devaient faire l’objet de d’une exposition « Avec rubans et drapeaux » au Musée national d’art d’Odessa. L’ouverture était prévue le 21 janvier à 15h00. L’extrême droite a très vite dénoncé les œuvres de David. Afin de manipuler l’opinion publique et de perturber l’exposition, les militants d’extrême droite ont commencé à accuser l’artiste de séparatisme et de travailler pour la Russie. Et puis tout s’est déroulé selon un scénario bien connu. Menaces massives de l’extrême droite, menaces d’incendie de la galerie, etc. Cela a conduit à l’annulation de l’exposition prévue. L’exposition selon l’artiste devait proposer les représentations « des héros de ses œuvres qui sont des représentants des mouvements socialistes anarchistes et antiautoritaires et qui défendent l’Ukraine dans les rangs des forces armées »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/22/ukraine-odessa-lextreme-droite-empeche-une-exp

    #international #ukraine

  • #Ukraine : #Stéphane_Séjourné nie la présence de #mercenaires_français

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    #France : Stéphane Séjourné nie la présence de Stéphane Séjourné à la #diplomatie_française

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

     :-D :-D :-D

    " « Non » : ce 21 janvier dans un entretien au Parisien, le nouveau chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a totalement nié la présence de mercenaires français en Ukraine. « La Russie nous a habitués à des manipulations grossières. C’en est une, il y en aura d’autres. Ne nous laissons pas entraîner là-dedans », a-t-il ajouté.

    L’armée russe a indiqué avoir frappé, le 16 janvier au soir, un bâtiment dans lequel étaient déployés des mercenaires étrangers, notamment Français, à Kharkov, la deuxième ville d’Ukraine. Depuis, Paris fait la sourde oreille.
    Des réseaux de soutien aux mercenaires français existent pourtant

    L’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a été convoqué au ministère russe des affaires étrangères le 19 janvier, Moscou ayant dénoncé « l’implication croissante » de Paris en Ukraine.

    Des combattants français sont pourtant bien présents en Ukraine Certains réseaux sont pourtant actifs dans l’Hexagone. « Il n’y a pas eu de Français tués » à Kharkov, avait pour sa part affirmé sur LCI, dès le 16 janvier au soir, le blogueur Xavier Tytelman, qui organise le financement des combattants français. Il assure avoir « contacté tous les Français » dans « cinq groupes […] de la zone ».

    Début janvier, Tytelman invitait son public à suivre un combattant français en Ukraine, s’appelant sur X Kan Kaneki.

    Le géopolitologue Xavier Moreau, fondateur du think tank Stratpol et présentateur de l’émission « L’échiquier mondial » sur RT, estimait le 17 janvier au soir à « quelques dizaines », voire « une centaine », les combattants français, selon lui moins nombreux que les Anglo-Saxons ou les Polonais.

    Les volontaires français avaient d’ailleurs été durement touchés en mars 2022, quelques semaines après le début de l’offensive russe en Ukraine. L’armée russe avait revendiqué avoir éliminé « jusqu’à 180 mercenaires étrangers » lors d’une frappe sur une base militaire ukrainienne à proximité de la frontière polonaise. « J’ai des copains qui sont morts », déclarait juste après cette frappe un Gardois en sanglots dans une vidéo reprise par France Télévisions. Le média public relatait alors le périple de ce « volontaire » venu avec deux autres Français en Ukraine afin de rejoindre la « légion internationale ».
    Paris livre de nouveaux armements à Kiev

    Les accusations russes sont intervenues après l’annonce par le président Emmanuel Macron le 16 janvier que la France allait livrer à Kiev 40 missiles de croisière à longue portée Scalp supplémentaires, et signer un accord de sécurité avec l’Ukraine, comme l’a fait le Royaume-Uni. Paris a en outre lancé le 18 janvier, avec les autres alliés de l’Ukraine, une coalition « artillerie » pour répondre aux besoins de Kiev dans ce domaine. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé débloquer 50 millions d’euros pour fournir 12 canons automoteurs Caesar à l’Ukraine, et proposé à ses partenaires de financer pour Kiev 60 autres exemplaires de ces armements de fabrication française.

    L’annonce d’Emmanuel Macron est intervenue quelques jours après une révélation du Financial Times, indiquant que Bruxelles a lancé un audit sur les quantités d’armements que les États membres ont fourni à Kiev depuis le début de l’offensive russe. Un contrôle qui fait suite aux récriminations de Berlin, estimant que certains États auraient les moyens d’en faire plus. Seraient notamment ciblés Paris et Rome. "

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

  • Russia’s Novatek Halts Baltic Fuel-Making Plant After Fire - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-21/novatek-s-ust-luga-terminal-is-on-fire-leningrad-governor-says

    • Ust-Luga gas-condensate plant isn’t operating, Novatek says
    • Ukraine media say an attack was carried out by Kiev forces

    Russia’s Novatek PJSC has halted fuels production at a plant at the Baltic Sea port of Ust-Luga following a fire.

    The blaze was the result of “external influence,” Novatek said based on preliminary information, without elaborating.

    • Oust-Louga est le terminal de Nord Stream 2.

      Ust-Luga - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Ust-Luga


      (carte de février 2021)

      In October 2021, Gazprom and RusGazDobycha announced they would build a plant to process ethane-containing natural gas and a large-scale liquefied natural gas (LNG) production plant, Baltic LNG, with a capacity of 13 million tons of LNG per year.[5][6] High-ethane gas from the Tambeyskoye gas field and the Achimov and Valanginian deposits of the Nadym-Pur-Taz region will supply the plant.

    • la carte provient de cet article (02/2021) québécois sur la géopolitique du GNL et des gazoducs…

      L’avenir du projet de Gazoduc GNL Énergie Saguenay se joue à Berlin | L’aut’journal
      https://lautjournal.info/20210211/lavenir-du-projet-de-gazoduc-gnl-energie-saguenay-se-joue-berlin

      Des environnementalistes ont amplement démontré la nocivité du projet de Gazoduc GNL au Saguenay. Des économistes ont établi noir sur blanc que le projet était économiquement non viable et déficitaire pour Hydro-Québec. Malgré tout, le projet risque d’aller de l’avant, parce qu’il s’inscrit dans des enjeux géostratégiques qui dépassent le Québec.

      Bien que ses promoteurs se gardent de l’évoquer, le Gazoduc GNL Énergie Saguenay fait partie de la stratégie américaine pour remplacer en Europe l’approvisionnement en gaz naturel russe par du gaz de schiste américain. Et tout se joue autour du projet Nord Stream II.

      Ce gazoduc de 1 200 kilomètres de long sur fonds marin reliant la Russie à l’Allemagne doit acheminer 55 milliards de mètres cubes de gaz par an en Europe. Il doit être exploité par le géant russe Gazprom, mais il est cofinancé par cinq groupes européens pour un coût total de 9,5 milliards d’euros. Il devait initialement être terminé fin 2019. Aujourd’hui, complétée à 94%, sa construction a été interrompue par la menace de sanctions extraterritoriales américaines. Par exemple, le groupe norvégien DNV GL, qui devait certifier la conformité du tuyau, a cédé devant les pressions américaines. Et sans certification, les assureurs ne suivront pas.

      Dans son livre The Room Where It Happened (Simon and Schuster), John Bolton, le conseiller à la Sécurité nationale dans l’administration Trump, raconte à de nombreuses reprises l’importance qu’accordait Donald Trump à l’interruption de ce projet et l’ampleur des pressions exercées par le président américain sur les dirigeants européens et plus particulièrement Mme Merkel, les menaçant même, si le projet n’était pas abandonné, de sortir de l’OTAN ! « Pourquoi payer pour la défense de l’Allemagne, alors que celle-ci ne consacre même pas 2% de son budget aux dépenses militaires et va envoyer des milliards d’euros à Poutine en échange de son gaz ? »

      Démocrates et Républicains ayant fait cause commune au Congrès pour l’adoption de sanctions aux entreprises impliquées dans la construction de cet oléoduc, il est prévisible que Joe Biden brandira les mêmes menaces.

    • Russia’s Key Oil-Export Route Faces Baltic Drone Attack Threat - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-22/baltic-drone-attacks-puts-russia-s-key-oil-export-route-at-risk


      Novatek site near Ust-Luga, Russia.
      Photographer: Google Maps/Google Maps

      • Attack shuts Novatek plant close to major oil-export terminals
      • Russia has few alternatives if attacks disrupt crude exports

      A new front opened in Russia’s war on Ukraine that highlights the vulnerability of oil exports from the nation’s western ports, after reports of drone attacks against facilities on the Baltic coast.

      Last week, the first ever Ukrainian drone reached Russia’s Leningrad region, some 1,000 kilometers (620 miles) from the border. That aircraft was downed over the privately-owned Petersburg Oil Terminal without causing damage, according to Russian authorities.

      A second drone attack on Sunday, which an official with knowledge of the matter said was organized by Ukraine’s secret services, was more disruptive. It caused a fire that shut down a Novatek PJSC gas-condensate plant in port of Ust-Luga that supplied fuel to the Russian army, according to the official who spoke on condition of anonymity.

      The facility was also close to some of Russia’s most important oil-export terminals. As the war in Ukraine once again enters a phase of attrition targeting energy infrastructure, these attacks are worrying oil-market watchers.

      “Regular attacks or heavier drones may disrupt Baltic port operations and cause reductions of export volumes,” said Sergey Vakulenko, an industry veteran who spent ten years of his 25-year career as an executive at a Russian oil producer. If that happened, “Russia would not have many viable alternatives.”

      Keeping Russia’s oil exports steady is crucial for the Kremlin, which receives some 30% of total budget revenues from the nation’s energy industry. The flow of petrodollars is helping to finance the war in Ukraine as it nears its third year, while also funding domestic spending in the run-up to presidential elections in March.

      A serious disruption to Baltic exports would also be felt around the world. Russia is a top-three global oil producer and the largest supplier to China last year. The crude market is already on heightened alert after attacks on shipping in the Rea Sea, and despite its support for Ukraine the West has long been reluctant to see Russian oil taken off the global market because of the impact it would have on prices.

      “A halt in Baltic exports would be a major shock,” said Viktor Kurilov, senior oil markets analyst at consultant Rystad Energy A/S.

      Two major Baltic oil terminals run by state-owned Transneft PJSC — Ust-Luga and Primorsk — shipped around 1.5 million barrels a day, more than 40% of the Russia’s total seaborne crude exports on average from January to November last year, according to Bloomberg calculations based on the industry data. In addition, some cargoes of Kazakh crude are also loaded at Ust-Luga.

      The facilities load more than 75% of Urals, Russia’s main crude-export blend that is shipped to dozens of nations, according to data from intelligence firm Kpler.

      In the event of an attack, it would be next to impossible for the nation’s producers to redirect flows of this size to any other port, according to analysts.

      There are export terminals in the Barents Sea, but they are “accessible by rail only and have limited capacity,” said Vakulenk?, who is now a scholar at the Carnegie Endowment for International Peace in Berlin. “The route to China and Pacific ports is full, so not a single barrel can be diverted there.”

      The Black Sea port of Novorossiysk could accept an extra 300,000 barrels a day, not enough to cover for Ust-Luga flows, estimated Viktor Katona, Kpler’s lead crude analyst. In addition, Novorossiysk is even more vulnerable to air drones attacks from Ukrainian territory and there is also a threat from marine drones, Vakulenko said.

      Crude exports were briefly halted on Sunday after the drone attack on the Novatek facility, but resumed on Monday morning, according to vessel-tracking data compiled by Bloomberg. Right now the risk of a full halt in Baltic shipments seems minimal, said Rystad’s Kurilov.

      To counter further attacks, Russia has put its key infrastructure in the Baltic Leningrad region on “high-alert mode,” according to the regional authorities.

      “Security units and law enforcement agencies received orders to destroy unmanned aerial vehicles if they are detected in territories,” adjacent to the regional strategic infrastructure, the authorities said in a Telegram statement late on Sunday.

    • Comment l’Ukraine a créé des trous dans les défenses russes pour frapper le très précieux terminal gazier d’Oust-Louga - Geo.fr
      https://www.geo.fr/geopolitique/russie-comment-ukraine-cree-trous-dans-defenses-antiaeriennes-pour-frapper-preci

      En se jouant intelligemment des défenses antiaériennes russes, l’Ukraine multiplie les frappes profondément en territoire russe. Et réussit quelques très gros coups, comme celui sur le terminal gazier du port d’Oust-Louga ou l’usine d’armement de Toula.

      Le temps passe, les cibles visées et frappées par l’Ukraine s’éloignent en territoire russe, et leur importance dans la machine de guerre du Kremlin ne cesse croît. Ainsi, samedi 20 janvier et ainsi que l’a rapporté TF1, un terminal gazier du port d’Oust-Louga, sur la mer Baltique, à quelques encablures de Saint-Pétersbourg mais à près de 900 kilomètres de la frontière ukrainienne, était frappé par une ravageuse attaque de drones.

      Un peu plus tard, l’attaque était revendiquée par le renseignement militaire de Kiev, mené par le très en vue Kyrylo Boudanov qui, récemment interviewé par le Monde ou le Financial Times, promettait notamment que ce type d’opération n’était pas près de cesser.

      Des dégâts bien plus importants que prévu
      Cette frappe sur les installations de Novatek fait suite à une première attaque essuyée quelques jours plus tôt par Saint-Pétersbourg – une ville hautement symbolique, puisque c’est celle où Vladimir Poutine a ses racines politiques.

      Malgré les images d’impressionnants incendies diffusées sur les réseaux sociaux, les dégâts infligés au complexe ont été d’abord été difficiles à évaluer. Mais selon Reuters, les installations portuaires ont lourdement souffert : elles pourraient nécessiter plusieurs semaines, voire mois, avant d’être à nouveau opérationnelles, selon des experts moscovites interrogés par l’agence.

      Selon les autorités ukrainiennes, et ainsi que l’a rapporté la BBC, les usines d’Oust-Louga raffinaient du pétrole pour les troupes russes en guerre sur son territoire. C’est en outre de ce port que partent nombre de tankers allant abreuver, malgré les sanctions, les pays d’Asie qui continuent d’acheter à vil prix le brut de l’Oural, ou en l’occurrence un sous-produit nommé naphta, l’une des briques essentielles de la pétrochimie.

      Oust-Louga et les installations de Novatek contribuent ainsi à alimenter les caisses de l’économie de guerre russe – la Chine est devenue le premier client de la Russie en 2023, comme l’a expliqué CNN.

      Les défenses antiaériennes russes, grandes absentes
      Comme l’ont rapporté le Kyiv Post ou Defence Blog, à cette attaque du port d’Oust-Louga s’est ajoutée quelques heures plus tard celle d’une usine d’armement située à Toula, à environ 170 kilomètres au sud de Moscou. De manière ironique, voire piquante, le renseignement ukrainien assure que cette unité produisait ou réparait pour la Russie certains éléments de sa défense antiaérienne, notamment les fameux systèmes Pantsir.

      Et c’est précisément là que le bât blesse, et qu’il blesse mortellement pour les installations russes. Ainsi que l’explique Business Insider, à la suite de l’Institute for the Study of War dans un point de situation daté du 21 janvier, ces défenses antiaériennes semblent étrangement inefficaces voire inopérantes face à la multiplication de ces attaques à longue distance. Celles-ci qui pourraient être menées avec les drones produits de manière domestique par la très créative industrie de l’armement ukrainienne, et dont certains sont désormais dotés de réacteurs et d’une portée dépassant les 1 000 kilomètres.

      « Les forces russes qui utilisent des systèmes à courte portée comme les Pantsir pourraient ne pas pouvoir couvrir toutes les cibles potentielles de l’Oblast de Leningrad sans apporter de nouvelles batteries dans la zone, et la poursuite de ces frappes ukrainiennes dans la profondeur pourrait accroître la pression sur l’ensemble des défenses antiaériennes russes », est-il écrit par les analystes du centre de réflexion basé à Washington.

      Selon un rapport de Newsweek, dont la source est une chaîne Telegram pro-russe nommée VChK-OGPU, c’est d’autant plus vrai que Vladimir Poutine et le Kremlin auraient retiré certaines batteries de la zone de Saint-Pétersbourg / Leningrad pour les poster près de la résidence du président russe, à Valdaï.

      La stratégie de Kiev est donc des plus malines, et présente un double avantage. Elle pousse la Russie à se découvrir, donc à créer des « trous » dans sa couverture aérienne, donc à ouvrir un accès à des cibles qui seraient, avec des défenses efficaces, plus difficilement accessibles.

      Or, comme les frappes du week-end l’ont démontré, ces cibles désormais accessibles peuvent avoir un intérêt stratégique important, qu’elles touchent directement la production militaire du Kremlin, ou qu’elle le heurte là où cela pourrait faire de plus en plus mal dans les prochains mois, au portefeuille.

    • Le port russe d’Ust-Luga continue d’exporter du pétrole brut et du carburant alors que le terminal de Novatek est fermé -Le 23 janvier 2024 à 12:40 | Zonebourse
      https://www.zonebourse.com/cours/matiere-premiere/WTI-2355639/actualite/Le-port-russe-d-Ust-Luga-continue-d-exporter-du-petrole-brut-et-du-carbu

      Le port d’Ust-Luga, sur la mer Baltique, exportait du pétrole brut et du carburant mardi, à l’exception du terminal de Novatek, qui est resté fermé après avoir été endommagé par un incendie, selon les données de LSEG et des sources industrielles.
      Novatek a déclaré dimanche qu’elle avait été contrainte de suspendre certaines opérations dans l’immense terminal d’exportation de carburant de la mer Baltique et des « processus technologiques » dans son complexe de production de carburant en raison d’un incendie, déclenché par ce que les médias ukrainiens ont qualifié d’attaque de drone.

      Les analystes estiment qu’il faudra des semaines pour relancer les opérations à grande échelle dans le complexe et le terminal.

      Le port géant d’Ust-Luga, situé dans le golfe de Finlande à environ 170 km à l’ouest de Saint-Pétersbourg, expédie un large éventail de marchandises, dont des produits pétroliers et gaziers, vers les marchés internationaux.

      Ses installations comprennent un terminal pour les exportations de pétrole brut et trois terminaux pour le traitement des cargaisons de carburant, y compris le terminal de Novatek.

      Selon les données du LSEG, 5,2 millions de tonnes de naphta ont été expédiées vers l’Asie en 2023 à partir du port d’Ust-Luga, dont 2,8 millions de tonnes à partir du terminal de Novatek.

      Selon les données de suivi des navires de LSEG, deux pétroliers, Adebomi et Bay Global, sont actuellement en cours de chargement au terminal d’exportation de brut.

      Le naphta et le fioul sont chargés sur les pétroliers Clearocean Apollon Clyde Noble au terminal pétrolier d’Ust-Luga, situé à proximité.

      Un autre terminal, appelé Portenergo, accueille les pétroliers Joyce (essence) et Alcor (gaz de pétrole liquéfié).

      Le Minerva Julie, qui devait charger du carburant au terminal Novatek au cours du week-end, est actuellement à l’arrêt au large.

      Le complexe reçoit du condensat de gaz, un type de pétrole léger, pour le traitement de quelque 7 millions de tonnes métriques par an provenant de l’usine Purovsky de Novatek en Sibérie occidentale pour la production ultérieure de produits pétroliers, tels que le naphta, le carburéacteur et le gasoil.

      Novatek produit principalement du naphta pour l’Asie, notamment la Chine, Singapour, Taïwan et la Malaisie, ainsi que du kérosène pour Turkish Airlines, qui est livré à Istanbul.

  • Quelle est cette vie ? Fuir les territoires occupés de l’Ukraine

    De la pénurie de nourriture aux informateurs, huit évacués racontent à openDemocracy leur vie dans les villes occupées par les Russes

    Il neigeait à gros flocons lorsque Yulia* a franchi la seule frontière ouverte entre l’Ukraine et la Russie le mois dernier, portant ses deux chats et traînant une grosse valise derrière elle.

    Elle avait quitté, plus de 24 heures auparavant, son village situé à la périphérie de Melitopol, ville de la région ukrainienne de Zaporizhzhia occupée par la Russie, payant environ 250 dollars à un « transporteur » russe à bord d’un monospace pour l’emmener jusqu’au poste-frontière situé dans la région ukrainienne de Sumy, au nord du pays.

    Traverser à pied un no man’s land de deux kilomètres était la dernière étape d’un long voyage qui n’est pas sans risque. Deux semaines auparavant, un volontaire russe qui transportait des Ukrainiens au poste de contrôle de Sumy avait été arrêté et torturé par des membres des services de sécurité russes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/20/quelle-est-cette-vie-fuir-les-territoires-occu

    #international #ukraine

  • Non à la fermeture de l’Université nationale de Tauride

    Depuis le début de la guerre à grande échelle menée par la Russie contre l’Ukraine, les éditions Syllepse se sont engagées dans le soutien à la résistance ukrainienne contre l’impérialisme russe, en publiant de nombreux livres sur l’Ukraine résistante et notamment sur son patrimoine culturel. Nous nous sommes engagé·es dans le comité français de solidarité avec l’Ukraine.

    Nous avons été informé·es du projet de fermeture de l’Université nationale de Tauride, exilée de Crimée en territoire libre.

    Ce projet va considérablement affaiblir la richesse universitaire ukrainienne. Et nous le regrettons notamment pour la culture tatare qui appartient au patrimoine universel de l’humanité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/19/non-a-la-fermeture-de-luniversite-nationale-de

    #international #ukraine

  • Come la #Russia sta cercando di costruire la propria industria di droni da #Guerra
    https://irpimedia.irpi.eu/sorveglianze-industria-droni-guerra-russia

    La fucina di droni russa poggia su Iran, componenti esteri e conoscenze tecniche di aziende passate dal settore agricolo a quello militare L’articolo Come la Russia sta cercando di costruire la propria industria di droni da guerra proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Ucraina
    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/01/video-shahed-136.mp4


    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/01/video-albatros-m5.mp4

  • Royaume-Uni : le premier ministre, #Rishi_Sunak, parvient à faire voter le projet de loi visant à expulser des migrants vers le #Rwanda

    La Chambre des communes a approuvé le texte soutenu par le premier ministre conservateur, qui a réussi à surmonter une tentative de fronde au sein de sa majorité.

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    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/18/royaume-uni-le-premier-ministre-rishi-sunak-parvient-a-faire-voter-le-projet

    Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a franchi une étape cruciale pour sa survie politique. Après deux jours sous haute tension au palais de Westminster avec des débats houleux, des tractations à huis clos et des démissions retentissantes, les députés ont adopté, mercredi 17 janvier au soir, le projet de loi controversé sur l’expulsion de migrants vers le Rwanda. Avec le retour dans le rang des dissidents, le texte a été approuvé en troisième lecture à la Chambre des communes par 320 votes pour et 276 contre.

    Chef d’une majorité largement devancée dans les sondages par les travaillistes en ce début d’année électorale, Rishi Sunak a mis tout son poids dans la balance pour faire aboutir ce projet censé montrer sa fermeté sur une préoccupation majeure de sa base électorale, mais qui aura exposé à vif les divisions de sa majorité, les modérés redoutant une atteinte au droit international et les plus à droite voulant aller plus loin.

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    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/18/royaume-uni-le-premier-ministre-rishi-sunak-parvient-a-faire-voter-le-projet

    Ce texte vise à répondre aux objections de la Cour suprême britannique, qui a jugé le projet illégal dans sa version précédente par crainte notamment pour la sécurité des demandeurs d’asile expulsés envoyés au Rwanda. Selon le projet, ces derniers, d’où qu’ils viennent, verraient leur dossier examiné au Rwanda et ne pourraient ensuite en aucun cas retourner au Royaume-Uni, ne pouvant obtenir l’asile que dans le pays africain.
    Démission de deux vice-présidents des tories

    Lors de son examen, des dizaines de députés conservateurs ont soutenu, en vain, des amendements visant à durcir le texte, tentant notamment de limiter le droit des migrants à faire appel de leur expulsion. La tension est également montée d’un cran après la démission, mardi, de deux vice-présidents des tories, partisans d’une ligne plus dure, qui ont reçu le soutien de l’ancien premier ministre Boris Johnson.

    Annoncé en avril 2022 par ce dernier, ce projet visait à décourager l’afflux de migrants dans des petites embarcations à travers la Manche : près de 30 000 en 2023 après un sommet de 45 000 en 2022.

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    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/18/royaume-uni-le-premier-ministre-rishi-sunak-parvient-a-faire-voter-le-projet

    Ce week-end, cinq migrants sont morts alors qu’ils tentaient de rejoindre une embarcation dans une eau glaciale. Mercredi matin, d’autres bateaux ont été vus en train de tenter cette traversée périlleuse, a constaté un photographe de l’Agence France-Presse. Le texte n’a jusque-là jamais pu être mis en œuvre. Un premier avion a été bloqué in extremis par une décision de la justice européenne, puis la justice britannique avait, jusqu’à la Cour suprême, déclaré le projet illégal dans sa version initiale.
    Nouveau traité avec le Rwanda

    Pour tenter de sauver son texte, vivement critiqué par les associations humanitaires, le gouvernement a signé un nouveau traité avec Kigali. Il est adossé à ce nouveau projet de loi qui définit le Rwanda comme un pays tiers sûr et empêche le renvoi des migrants vers leurs pays d’origine. Il propose également de ne pas appliquer aux expulsions certaines dispositions de la loi britannique sur les droits humains, pour limiter les recours en justice. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies a estimé, mercredi, que la dernière version du projet n’était « pas compatible » avec le droit international.

    Un peu plus d’un an après son entrée à Downing Street, M. Sunak compte bien sur le succès de ce projet pour montrer qu’il est capable de tenir l’une de ses promesses-phares : celle de mettre fin à l’arrivée des bateaux de migrants sur les côtes britanniques.

    Son projet de loi devra désormais être approuvé par les membres non élus de la Chambre des lords, qui pourraient fort bien l’amender. Et s’il est adopté à temps avant les législatives, prévues en l’état à l’automne, le Labour, mené par Keir Starmer, a promis de l’abroger s’il arrive au pouvoir après quatorze ans dans l’opposition.

    Un durcissement trop important pourrait par ailleurs fragiliser le partenariat avec le Rwanda, qui a déjà reçu près de 240 millions de livres (280 millions d’euros) de la part du Royaume-Uni. « Cet argent ne sera utilisé que si les [migrants] viennent. Si ce n’est pas le cas, nous pourrons le rendre », a assuré le président rwandais, Paul Kagame, interrogé mercredi au Forum économique mondial à Davos, en Suisse.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/18/royaume-uni-le-premier-ministre-rishi-sunak-parvient-a-faire-voter-le-projet

    #UK #Angleterre #asile #migrations #réfugiés #externalisation #offshore_asylum_processing

    –-

    ajouté à cette métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre
    https://seenthis.net/messages/966443

  • Les Ukrainiennes demandent au gouvernement de démobiliser les soldats épuisés qui combattent depuis près de deux ans

    Plus d’une centaine de femmes ont bravé une tempête de neige au début du mois de décembre pour se rassembler sur la place de l’Indépendance, au centre de Kiev, et demander au gouvernement de démobiliser les membres de leur famille qui sont sur les lignes de front depuis les premiers jours de l’invasion.

    Drapées dans des drapeaux ukrainiens, les femmes ont scandé : « C’est leur tour maintenant ». D’autres ont crié : « Les soldats ne sont pas faits de fer ».

    De nombreux soldats ukrainiens qui se sont portés volontaires lorsque la Russie a lancé son invasion à grande échelle en février2022 sont toujours sur la ligne de front, épuisés par près de deux années de combat sans répit.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/18/les-ukrainiennes-demandent-au-gouvernement-de-

    #international #ukraine

  • Der Tod eines US-amerikanischen Bloggers im ukrainischen Gefängnis und die Doppelmoral
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=109594

    En temps de guerre tous les états ressemblent aux régimes fascistes. L’Ukraine ne fait pas exception de cette règle. Un blogeur états-unien en est mort. Dans nos pays si démocratiques une situation comparable est en train de se préparer. Il nous reste encore un peu de temps pour défendre nos libertés. Comment faire ? C’est simple : il ne faut jamais se taire.

    17.1.2024 von Gábor Stier - Der US-amerikanische Journalist Gonzalo Lira ist in einem ukrainischen Gefängnis gestorben. Sein „Verbrechen“ bestand darin, dass er mit der Politik der Ukraine und der Vereinigten Staaten nicht einverstanden war. Washington hat keinen Finger gerührt, um ihn zu befreien, obwohl es hätte es tun können. Der Fall lässt daran zweifeln, wie aufrichtig die Empörung und die Besorgnis des Weißen Hauses über die russischen Gesetze ist, die diejenigen betreffen, die sich gegen den Krieg und die Verhaftung von US-Journalisten in Russland aussprechen. Von Gábor Stier, Übersetzung von Éva Péli.

    „In fast keinem Punkt stimmte ich mit ihm überein, aber er hätte nicht in einem ukrainischen Gefängnis sterben sollen!“, schrieb Kit Klarenberg von The Grayzone, als er die Nachricht von Gonzalo Liras Tod auf X verkündete. Über den Tod des 55-jährigen chilenisch-US-amerikanischen Bloggers und Journalisten mit doppelter Staatsbürgerschaft war auch Tucker Carlson schockiert, der ebenfalls als einer der Ersten darüber berichtete und das Weiße Haus der Komplizenschaft bei der Inhaftierung und Folterung von Lira beschuldigte. Der bekannte US-amerikanische Fernsehjournalist sprach mit dem Vater von Gonzalo Lira, der sich über die Geschehnisse empörte: „Ich kann nicht akzeptieren, wie mein Sohn gestorben ist. Er wurde gefoltert, erpresst, monatelang festgehalten und die US-Botschaft hat nichts für ihn getan. Diktator Selenskyj ist für diese Tragödie verantwortlich, mit dem Einverständnis des senilen US-Präsidenten Joe Biden.“

    Das US-Außenministerium bestätigte den Tod von Gonzalo Lira, weitere Auskünfte wurden unter Berufung auf die Interessen der Familie des Verstorbenen verweigert. Auch Elon Musk, der noch Ende des Jahres die Freilassung von Gonzalo Lira forderte, schrieb dazu auf X:

    „Das ist absolut gegen das Gesetz“, und kommentierte damit einen Artikel des US-Unternehmers David Sacks. Sacks wies darauf hin, dass die Biden-Regierung Lira mit einem Telefonanruf hätte zurückholen können, aber sie blieb untätig. Die ukrainische Regierung wusste also, dass sie ungestraft handeln konnte. Auch der Sohn von Donald Trump kommentierte die Todesnachricht des Journalisten und merkte sarkastisch an, man warte vergeblich darauf, dass sich die US-amerikanischen Medien empören.

    Wenn die Empörung ausbleibt

    Im Gegensatz zu früheren ähnlichen Fällen in Russland sind dieses Mal weder die westlichen Mainstream-Medien noch die westlichen Politiker wirklich empört. Natürlich wurde der Fall inmitten des Informationskriegs sofort von der russischen Presse und Politik aufgegriffen. Der Tod des Journalisten wurde vom russischen UN-Diplomaten Dmitri Poljanskij als ein schreckliches Verbrechen bezeichnet.

    Gonzalo Angel Quintilio Lira Lopez wurde in den Vereinigten Staaten geboren und besitzt auch die chilenische Staatsbürgerschaft. In Videos, die er in den sozialen Medien veröffentlichte, kritisierte er die NATO, die Regierung von US-Präsident Joe Biden und Wolodymyr Selenskyj. Außerdem bezeichnete er den Krieg als einen Krieg zwischen den USA und Russland. Der 55-jährige Lira lebte früher in Charkow und bloggte unter dem Namen „CoachRedPill“. Nach der Eskalation des Konflikts mit Russland im Februar 2022 wechselte er zu YouTube-Videos. Sein Kanal hatte mehr als 140.000 Follower. Im Mai 2023 wurde er von dem ukrainischen Sicherheitsdienst (SBU) verhaftet und beschuldigt, die ukrainische Führung und Armee diskreditiert zu haben.

    Der Blogger tauchte Ende Juli mit einer Reihe von Beiträgen auf X wieder auf. Darin enthüllte er seine Folter im Gefängnis und schilderte, wie der SBU versuchte, ihn mit Geld zu erpressen. Er postete auch über seinen Versuch, nach Ungarn zu fliehen und dort Asyl zu beantragen. Nach Angaben des SBU versuchte daraufhin Lira, der zu diesem Zeitpunkt gegen Kaution unter Hausarrest stand, die Grenze auf seinem Motorrad zu überqueren, wurde erneut festgenommen und in das Gefängnis von Charkiw gebracht. Danach verschwand er aus den sozialen Medien und kürzlich erhielt die Familie eine Nachricht über seine ernsthaften gesundheitlichen Probleme. Er hatte im Oktober eine Lungenentzündung und seine Lunge kollabierte. Der Nachricht zufolge ignorierten die Gefängnisbehörden dies und erkannten das Problem erst am 22. Dezember an, als er operiert werden sollte, aber er starb im Krankenhaus in Charkiw.

    Wenn der Hilferuf ignoriert wird

    Während der mehr als achtmonatigen Haft verweigerten die ukrainischen Behörden dem Journalisten nicht nur lange Zeit die medizinische Versorgung, sondern folterten ihn, verlangten von ihm 70.000 US-Dollar und verweigerten ihm den Kontakt zu seinen Anwälten. Seine Familie wandte sich daher an das US-Außenministerium, um Hilfe zu erhalten – ohne Erfolg. Ende des Jahres forderte Elon Musk von den ukrainischen Behörden eine Erklärung für die Inhaftierung von Lira, woraufhin der SBU erklärte, der Blogger habe regelmäßig die russische Aggression gerechtfertigt, in den sozialen Medien prorussische Thesen verbreitet und damit gegen ukrainisches Recht verstoßen. Auch der russische Journalistenverband sprach sich für Lira aus und machte Journalisten in aller Welt darauf aufmerksam, was mit ihrem Kollegen geschehen war.

    Zunächst einmal wirft der Tod von Gonzalo Lira die Frage auf, wie man mit Meinungsfreiheit und Menschenrechten in Kriegszeiten umgehen soll. Wie wir sehen: selektiv. Und das nicht nur in Kriegszeiten. Wenn es um Russland geht, um die Verhaftung derjenigen, die den Krieg verurteilen, die russische Armee kritisieren oder sie diffamieren, dann sind die westlichen Mainstream-Medien schnell empört und diskutieren ausführlich über das Wesen des russischen „Regimes“ und die Haftbedingungen. Doch wenn die Ukraine dasselbe tut, dann folgt ein tiefes Schweigen. Dann wird über den Fall berichtet, aber die Empörung bleibt aus – Respekt für die Ausnahmen. Stattdessen wird darüber sinniert, dass in Kriegszeiten die Rechte eingeschränkt und der Meinungskorridor schmaler werden.

    Aber der Tod des US-amerikanischen Bloggers wirft auch die Frage nach der Doppelmoral in einem anderen Sinne auf. Vergessen wir nicht, dass es sich um einen US-amerikanischen Staatsbürger handelt, von dessen Geschichte die zuständigen US-Behörden wussten, die jedoch keinen Finger rührten. Das liegt daran, dass Lira die Regierung kritisierte, er war mit diesem Krieg nicht einverstanden. Er stellte sich gegen den Mainstream, deshalb war sein Tod nicht von Bedeutung. Er verdiente keinen Schutz, und jetzt gibt es keine Empörung. Anders als im Fall von Evan Gershkovich – ein Journalist des Wall Street Journal, der wegen Spionageverdachts in russischer Haft sitzt und für dessen Freilassung die US-Diplomatie Himmel und Hölle in Bewegung setzt.

    Wenn jemand aus der Reihe tanzt

    Dies zeigt: Die allgemein akzeptierte These, wonach, wenn ein US-amerikanischer Bürger irgendwo in der Welt Unrecht erleidet, kommt die US-amerikanische Kriegsflotte zu Hilfe, weil die Vereinigten Staaten ihre Bürger und natürlich auch ihre Verbündeten schützen, differenzierter betrachtet werden muss. Gibt es womöglich US-Bürger erster und zweiter Klasse? Durchaus! Wie wir sehen, schützt der US-Pass nicht jede und jeden. Nur diejenigen, die „richtig“ denken. Doch angesichts der Geschehnisse stellt sich die Frage: Können die Vereinigten Staaten das Vertrauen ihrer Verbündeten genießen, wenn die USA selbst mit ihren eigenen Bürgern so selektiv umgeht? Von wegen! Jeder sollte sich darüber im Klaren sein, dass jeder, der ausschert, keinen Anspruch auf Schutz hat! Nicht im Geringsten!

    Wie wir in diesem Fall sehen können, sind diejenigen, die aus der Reihe tanzen, die sich gegen den Mainstream stellen, gefährliche Elemente, die auf die eine oder andere Weise beiseitegeschoben werden müssen, um den Fortschritt nicht zu verhindern.

    Gonzalo Lira wurde ins Abseits gedrängt, indem dem Kiewer Regime das Mandat erteilt wurde, mit ihm zu machen, was es für richtig hält. In Washington war es sehr wohl bekannt, dass den Blogger in der Ukraine nicht viel Gutes erwartet. Natürlich musste Lira das selbst gewusst haben, denn er kannte das Land gut. Aber das entbindet die Ukraine nicht von der Verantwortung, einen Mann wegen seiner Ansichten sterben zu lassen. Es hat sie auch nicht gestört, dass er ein ausländischer Staatsbürger war. Stellen Sie sich das Schicksal vor, das Ukrainerinnen oder Ukrainer erwartet, die ihre Meinung äußern, wenn ein Mensch aus den USA so behandelt wird. Der übrigens keine Bedrohung für die nationalen Sicherheitsinteressen der Ukraine darstellte, lediglich die Situation anders sah. Und lassen wir lieber außen vor, was für ein Bollwerk der Demokratie die Ukraine ist und wie viel demokratischer das ukrainische System ist als das russische. Nun, der Tod von Gonzalo Lira zeugt nicht davon, dass das System demokratischer sei.

    Aber wir dürfen nicht vergessen, dass Kiew all dies mit dem Wissen und sogar der Unterstützung der westlichen Welt tut. Denn der Antirussismus überlagert und verblendet alles. Wir leben in einer Welt, in der zwar von demokratischen Werten die Rede ist, in der aber scheinheilig mit zweierlei Maß gemessen wird.

    Der Artikel ist ursprünglich auf dem ungarischen Portal Moszkvater erschienen.

    #USA #Ukraine #guerre #torture

  • La mode : une affirmation de soi | Tracks East | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=gfLfwy0R-nw

    À travers nos vêtements, nous affirmons nos convictions et prenons part aux débats qui animent la société. La décision de porter tel modèle ou telle couleur, voire de renoncer à les porter, sont des choix qui deviennent politiques. Dans ce numéro, « Tracks East » examine sous toutes les coutures la dimension politique de la mode.

    La guerre en Ukraine a déclenché une vague de solidarité jusque sur les podiums, où des mannequins ont défilé vêtus de bleu et de jaune. Des stylistes ukrainiens ont réalisé des pièces grâce auxquelles les projecteurs de la filière se sont braqués sur leur pays - des créations autant célébrées que conspuées du fait de leur puissance symbolique. Certaines stars ont également affiché leur solidarité en portant des marques ukrainiennes ou des habits aux couleurs du pays.

    Et qu’en est-il de la signification religieuse de nos vêtements ? Mode d’expression de la foi pour les uns, symbole de l’oppression des femmes pour les autres, le hijab est un sujet hautement inflammable. Mais pourquoi ne pas laisser les musulmanes décider elles-mêmes de le porter - ou non ? Certaines ont fait leur choix. « Tracks East » leur donne la parole.

    #mode #palestine #ukraine #russie

  • Menace sur le service postal ukrainien

    Le service postal mobile ukrainien brave les bombardements pour distribuer des colis et des pensions.
    Mais la privatisation pourrait se profiler

    Dès que la camionnette Ukrposhta s’arrête dans le centre de Kryva Luka, une douzaine d’habitants, pour la plupart des personnes âgées, se rassemblent. Ils viennent chercher de l’argent, des pensions, des colis et acheter des produits de base.

    Ukrposhta, le service postal national ukrainien, exploite ce système de bureaux de poste mobiles depuis 2020, deux ans avant l’invasion massive de la Russie. Aujourd’hui, ce système n’est pas seulement pratique : il constitue une bouée de sauvetage pour les personnes vivant dans des zones où les infrastructures ont été détruites.

    Kryva Luka est l’une de ces régions. Elle se trouve à 30 kilomètres de la ligne de front de l’Ukraine contre la Russie dans la région de Donetsk, suffisamment proche pour subir des bombardements.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/16/menace-sur-le-service-postal-ukrainien

    #international #ukraine

  • Ukraine : Combattants belarus libertaires

    Entretien avec un militant libertaire belarus sur le front

    Vous souvenez-vous du moment où vous avez décidé de vous engager ?
    J’ai pris cette décision presque dans les premiers jours de la guerre. J’ai tout de suite compris que le sort de la Biélorussie, le sort de l’Europe et peut-être même le sort de l’humanité se déciderait désormais en Ukraine. Entre le moment où j’ai pris cette décision et le moment où je me suis retrouvé à la frontière, beaucoup de temps s’est écoulé. Et me voilà à la frontière à attendre que les gardes-frontières ukrainiens commencent à s’occuper de moi. Et puis, pour la première fois, j’ai eu un peu peur. C’était aussi effrayant d’assister aux premières batailles. Étudier, c’est bien, mais je n’avais jamais vu la guerre. Malheureusement, je l’ai vu.

    Si vous luttez dans un groupe, alors vous êtes censé être dans le jeu : tout est clair pour vous, vous êtes en sécurité et relativement à l’aise. Mais je ne savais pas comment je me comporterais dans une vraie bataille. Pourtant, ma première « sortie » a été normale. Il arrive bien sûr que quelqu’un parte à Varsovie après le premier affrontement, c’est le meilleur des cas. Au pire, pour des soins à Kyiv. Et dans le pire des cas, il ne va plus nulle part. Mais j’ai eu de la chance

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/15/ukraine-combattants-belarus-libertaires

    #international #ukraine #belarus

  • La guerre en Ukraine : agenda pour les relations entre la gauche ukrainienne et internationale

    La situation sur le front militaire est préoccupante. Malgré certains succès tactiques, les grands espoirs placés dans la contre-offensive n’ont pas été comblés. Au contraire, Valeri Zaloujny, le commandant en chef ukrainien, a ouvertement reconnu une impasse. Les sondages nationaux indiquent un début d’épuisement. La « communauté internationale » se désintéresse de la situation, les programmes d’aide sont bloqués, les transports routiers sont bloqués. L’hiver est là, tout comme les frappes de missiles russes sur les infrastructures énergétiques [1].

    Sur le plan politique, la situation n’est pas meilleure. La gauche ukrainienne, qui ressemble plus à une constellation d’ONG, de groupes d’activistes et de dirigeants syndicaux locaux qu’à un mouvement cohérent, est effectivement mise à l’écart et marginalisée. Le mouvement d’opinion dominant ressemble à un étrange mélange de chauvinisme linguistique [face à la langue et à la culture russes] et de néolibéralisme effréné. L’effet de ralliement autour du drapeau diminue mais persiste : le président, l’armée et les volontaires jouissent du plus haut niveau de confiance. La grande majorité de la population ukrainienne ne veut pas d’élections en raison de leur coût, des limites de la loi martiale, du manque de sécurité et de la non-possibilité pour une grande partie des Ukrainiens et Ukrainiennes de voter.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/14/la-guerre-en-ukraine-agenda-pour-les-relations

    #international #ukraine

  • Comment les femmes ukrainiennes supportent le poids de la vie sur la ligne de front

    Alors que les hommes sont appelés sous les drapeaux ou se cachent pour échapper à la conscription, les femmes doivent jongler entre travail et soins sous la menace des bombardements.

    Plus d’un an s’est écoulé depuis que l’Ukraine a repris une grande partie de sa région orientale de Kharkiv.

    Mais si les premières étapes de la reprise ont été franchies, les communautés de la région sont aujourd’hui confrontées à de nouvelles réalités, en plus des bombardements russes : des villages et des villes en pleine reconstruction, des institutions publiques fermées, un manque d’emplois et un nombre croissant de femmes par rapport aux hommes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/13/comment-les-femmes-ukrainiennes-supportent-le-

    #international #ukraine

  • Ukraine : communautés rroms en temps de guerre

    Entretien avec Viktor Chovka fondateur animateur du site RomaUA

    La région de Transcarpatie, d’où Viktor est originaire et où il vit, les Rroms constituent la plus grande partie de tous les Rroms de notre pays. Selon les estimations des organisations non gouvernementales rroms locales, avant la guerre, 70 à 80 000 Rroms vivaient en Transcarpatie dans plus de 150 sites dans toute la région. Mais cette statistique a radicalement changé depuis le début de 2022…. et aujourd’hui, il est difficile de donner un chiffre approximatif sur le nombre de Rroms locaux et non locaux qui vivent dans la région.

    Il convient de noter que la composition ethnique des Rroms de Transcarpatie n’est pas homogène, elle se compose de plusieurs groupes : par exemple, les Rroms hongrois, slovaques, kelderar (roumains). Chaque groupe parle son propre dialecte local, et la majorité des Rroms vivant dans les districts de Moukatchevo et de Berehiv parlent le hongrois sans connaître ni comprendre le romani. La famille de Viktor Covka est originaire de la Roma slovaque.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/10/ukraine-communautes-rroms-en-temps-de-guerre

    #international #ukraine #rrom

  • Editorial (The Kyiv Independent) : Pourquoi nous n’évitons pas les histoires « désagréables » sur l’Ukraine

    Nous avons de mauvaises nouvelles.

    En fait, nous avons beaucoup de mauvaises nouvelles. Mais aussi de bonnes nouvelles, et une poignée de nouvelles régulières.

    Comme toute publication médiatique, nous couvrons de nombreux sujets et développements, à la fois bouleversants et inspirants.

    Mais dernièrement, nous avons constaté une tendance inquiétante qui mérite d’être abordée.

    En effet, des personnes attaquent des journalistes pour des articles « négatifs » sur l’Ukraine et la guerre.

    Plus souvent qu’auparavant, lorsque nous publions un article sur un sujet qui peut être considéré comme « dérangeant », nous recevons des réactions de la part de celles et ceux qui suivent les événements en Ukraine, sous la forme d’e-mails aux journalistes ou de commentaires sur le site web et les médias sociaux.

    Ces articles « dérangeants » comprennent des reportages sur les difficultés rencontrées sur le front, les missions sur le champ de bataille qui ne se déroulent pas comme prévu, les allégations de corruption qui pèsent sur le gouvernement ukrainien ou les querelles politiques qui semblent inappropriées en temps de guerre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/09/editorial-the-kyiv-independent-pourquoi-nous-n

    #international #ukraine

  • Ukraine : « Notre syndicat a perdu de nombreux adhérents pendant la guerre »

    Syndicat indépendant de l’éducation et des sciences d’Ukraine (VPONU)

    Le syndicat VPONU a perdu de nombreuses organisations et membres pendant la guerre. En Crimée et dans les régions de Louhansk, Donetsk et Kherson, la perte est totale. Il y a également une perte partielle dans les régions de Zaporizhzhia, Lviv, Sumy, Kharkiv et Chernihiv.

    Malgré cela, le syndicat vit, travaille, continue de protéger ses membres, aide les forces armées et exerce son travail conformément à la loi ukrainienne (sur les syndicats, leurs droits et garanties d’activité) et aux statuts du VPONU.

    Ces dernières années, une nouvelle loi sur l’enseignement secondaire général a été adoptée. Cette loi prévoyait des changements dans l’organisation du processus éducatif, la nomination de directeurs d’établissements d’enseignement et une augmentation des salaires des éducateurs. Mais les changements n’ont fait qu’empirer la situation. Les salaires des enseignants n’ont pas été augmentés, ni portés à trois salaires minimum, et la prime des enseignants est désormais déterminée uniquement par le chef de l’établissement, qui peut même être une personne ayant purgé une peine pour meurtre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/08/ukraine-notre-syndicat-a-perdu-de-nombreux-adh

    #international #ukraine