• Reading the city: #Roland_Barthes in Paris and Tokyo | Essay | Architectural Review
    https://www.architectural-review.com/essays/reading-the-city-roland-barthes-in-paris-and-tokyo/10038988.article

    From ‘The Eiffel Tower’ to Empire of Signs, Roland Barthes teaches architects how to interpret places

    We all dream of the Eiffel Tower.

    A kiosk halfway to the sky. Where you can buy paper aeroplanes, burnt sugar-coated peanuts, dense rolls of newspaper, shiny magazines and innumerable keyrings in the shape of the Eiffel Tower. You can probably buy a stamp on the Eiffel Tower to affix to your postcard showing the very same site. I would like to write to the tower. It might be the beginning of a flirtatious correspondence. I know it has been married before.

    It is a friendly building, seen throughout the day by the inhabitants of a city. Winking here, blinking there, but never failing to touch them all with its kindly glance from time to time, as though to say ‘Hello, we’re both still here’.

    #architecture #urban_matter #paris #tokyo

  • « La voiture autonome sert d’alibi pour renforcer la présence de la voiture tout court »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/04/la-voiture-autonome-sert-d-alibi-pour-renforcer-la-presence-de-la-voiture-to

    Il est probable que le « véhicule du futur » sous couvert d’écologie, renforce surtout les dynamiques d’extension urbaine, la bétonisation et ralentisse en réalité l’indispensable transition, analyse l’historien Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique. Chronique. Les vols spatiaux habités, les avions supersoniques ou les robots humanoïdes appartiennent à un futur qui, à force d’avoir été annoncé, paraît aujourd’hui terriblement démodé. Les critiques d’art ont un mot pour désigner cette nostalgie du futur des (...)

    #voiture #écologie #technologisme #urbanisme

  • Péril sur la ville | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/090756-000-A/peril-sur-la-ville
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/090756-000-A/940x530

    Un été dans le quotidien animé des habitants de la butte Bellevue, dans le quartier populaire de Saint-Mauront, au cœur de Marseille... Le premier documentaire du journaliste marseillais Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014.

    Pour accéder à la butte Bellevue, Kader file à scooter à vive allure, sans casque et en claquettes, à travers les rues serpentines du 3e arrondissement de Marseille. C’est l’été, les jets d’eau fusent et les cris des minots résonnent dans les ruelles. Ici, dans l’un des quartiers les plus pauvres de France, on ne trouve plus de commerces. Même le local du Parti communiste a baissé le rideau. « On nous a abandonnés », peste Mme Tabet, surnommée « la shérif » par les jeunes. Malgré la misère, certains se prennent à rêver. Petit voyou repenti, Kader se voit acteur de cinéma quand Nour, qui s’est installée seule dans le quartier après avoir fui les coups de sa famille, s’imagine « à Londres, dans un loft, fumant une Vogue ». À l’Œuvre Paul-Hava, le père Vincent, un prêtre haut en couleur, prend soin de tout ce « village », où l’on parle italien, arabe ou comorien. Cet été-là, les habitants s’inquiètent de l’ouverture, votée par la mairie, d’une voie à double sens pour désengorger la butte. Ils redoutent l’enlaidissement de leur quartier et la disparition de son âme.

    À juste distance
    Pour son premier film, le journaliste marseillais Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014, s’est immergé dans le huis clos de la populaire butte Bellevue, située dans le quartier de Saint-Mauront, au plus près de ses habitants. À juste distance et sans misérabilisme, il capte des récits de vies abîmées et le désœuvrement d’une jeunesse depuis trop longtemps oubliée. Il montre aussi l’élan collectif contre l’aseptisation programmée du quartier, l’entraide et les moments de joie, comme celle éprouvée lorsque des « grands », sous un soleil brûlant, ouvrent les vannes sur les trottoirs. Une immersion à la fois lumineuse et touchante dans un morceau de France, laboratoire menacé du vivre-ensemble.

  • Espace urbain et distanciation sociale
    https://acta.zone/espace-urbain-et-distanciation-sociale

    Cet entretien avec Stefan Kipfer a été réalisé au beau milieu du confinement. Un an après la publication de son livre « Le temps et l’espace de la décolonisation. Dialogue entre Frantz Fanon et Henri Lefebvre », édité par Eterotopia France, on a voulu revenir sur certaines de ses idées et hypothèses pour interroger le présent et développer des pistes d’analyse concernant la manière dont la crise actuelle investit la production de l’espace urbain. Source : ACTA

    • [...] On pourrait dire, pour retourner très vite au passé, que l’influence hygiéniste dans la période haussmannienne du XIXème siècle et dans la période fonctionnaliste à partir des années 1930, a renforcé l’aspect contre-révolutionnaire de ces deux moments de l’urbanisme moderne. Cet urbanisme a répondu à la fois aux mouvements révolutionnaires des classes populaires en métropole et aux mouvements qui essayaient de résister au colonialisme dans les colonies pour après se transformer en mouvements pour l’indépendance au XXème siècle.

      L’hygiénisme transforme une analyse médicale et sociale des conditions de santé des habitants en idéologie sanitaire qui considère que les classes subalternes et les peuples colonisés sont des éléments pathogènes, notamment quand ils se concentrent dans leur habitats géographiques « naturels » (la foule, les taudis, les faubourgs, les bidonvilles, les banlieues etc.). L’hygiénisme comme idéologie sanitaire comporte donc un déterminisme spatial qui propose que la forme urbaine serait la cause des problèmes sociaux, ce qui amène à des solutions spatiales qui essaient avant tout de séparer les classes dominantes (ou bien les administrateurs coloniaux) des classes populaires ou bien des peuples colonisés. Souvent ces stratégies essaient aussi de dissoudre l’habitat populaire. Si on regarde l’histoire de certains instruments d’intervention d’aménagement – le zonage, l’aménagement des parcs métropolitains, la méthode de la coulée verte – on voit bien comment l’urbanisme moderne est influencé par l’idéologie sanitaire hygiéniste.

      À plusieurs moments de l’histoire moderne de l’urbanisme on voit que ces interventions comprennent une volonté de disperser ou de déconcentrer les classes populaires. Ceci a amené à la production de la banlieue standardisée au milieu du XXème siècle et à l’ urban sprawl (l’étalement urbain), accentué depuis deux générations. L’étalement urbain prend des formes très différentes selon les régions, mais il est devenu une tendance à l’échelle mondiale depuis les années 1980. Il est une force qui a contribué à la destruction des habitats écologiques et à la création d’une situation structurelle favorable à la circulation des virus, des pathogènes et des pandémies16. La première conclusion à tirer est que n’importe quelle stratégie visant à dédoubler la déconcentration de la population aura certainement pour effet de renouveler les conditions qui ont contribué à la production accélérée de pandémies depuis la deuxième moitié du vingtième siècle.

      Espace urbain et distanciation sociale

      Il est vrai qu’aux États-Unis, au Canada, en France et ailleurs, il y a eu une remontée de la critique de la densité, de la vie urbaine dense et intense17. Certaines de ces critiques reprennent le même déterminisme spatial que l’idéologie sanitaire hygiéniste classique, affirmant en gros que ce n’est pas le virus qui tue, mais la morphologie urbaine. Il y a là un déplacement du regard de l’analyse biomédicale du virus à une manière de stigmatiser la forme urbaine. Ceci est une manœuvre classique dans l’idéologie sanitaire. Et pourtant on sait déjà très bien que la densité démographique, la densité de population n’est pas une explication suffisante pour l’avancée de la pandémie. Les premières études portant sur la Chine et New York City ont bien montré que le taux d’infection est déterminé par les conditions sociales et sanitaires et non par la densité elle-même18.

      En fait, il y a toute une série de pays et de villes qui sont soit aussi denses soit plus denses que Milan, Madrid, Paris, et New York, et qui ont réussi beaucoup mieux que ces villes à maîtriser la pandémie : Taiwan, la Corée du Sud, et, avant tout, Hong Kong19. Ils ont réussi ce coup justement à cause de la qualité de leurs infrastructures sanitaires et grâce à leur capacité de poursuivre des démarches proactives de prévention. Je crois que le cas plus impressionnant, le cas le plus frappant qui nous aide à contrer les critiques vulgaires de la densité est le Kerala20. Le Kerala est un État indien qui est trois fois plus dense que la moyenne indienne. C’est un État qui est très lié au niveau international, avec un pourcentage de travailleurs migrants assez important qui partent et qui retournent au pays. Mais le Kerala a un taux d’infection de coronavirus qui est beaucoup plus bas que la moyenne indienne. Pourquoi ? Le Kerala est géré depuis longtemps par un gouvernement de gauche, qui se voulait communiste à un certain moment mais qui est plus ou moins social-démocrate, qui a construit un réseau décentralisé d’infrastructures sanitaires et qui a donc développé une capacité d’action proactive assez impressionnante. Ceci a permis aux autorités et aux citoyens du Kerala de répondre très rapidement lorsque le premier cas de Covid 19 est arrivé dans cet État fin de janvier. Le Kerala nous montre que la densité n’est pas forcément un problème dans une pandémie. Elle peut même être un atout dans le combat contre la propagation du virus.
      Je crois qu’il y une conclusion importante et générale à tirer de cette discussion de l’idéologie sanitaire. Il ne faut jamais faire l’amalgame entre (1) les conditions sanitaires et médicales concrètes, (2) la morphologie urbaine (la forme physique de l’urbain), et (3) les rapports sociaux et politiques qui influencent à la fois la forme urbaine et les conditions sanitaires. Pour éviter une idéologie hygiéniste sanitaire, il faut toujours faire une distinction analytique entre ces trois aspects de la vie urbaine.

      #Stefan_Kipfer #urbanisme #classes_populaires #hygiénisme #Smart_City #capitalisme_High_Tech #surveillance #capitalisme_de_surveillance #atomisation #individualisation #racialisation #État #luttes #travail_essentiel #reproduction_sociale

  • L’ouvrage « Fitzgerald » de William Bunge est téléchargeable au format numérique. Publié suite aux soulèvements de Détroit (1967), il combine géographie et cartographie pour traiter des questions de justice socio-spatiale dans les villes US

    Project MUSE - Fitzgerald
    https://muse.jhu.edu/book/11514
    /book/11514/og_image.jpg

    This on-the-ground study of one square mile in Detroit was written in collaboration with neighborhood residents, many of whom were involved with the famous Detroit Geographical Expedition and Institute. Fitzgerald, at its core, is dedicated to understanding global phenomena through the intensive study of a small, local place.

    Beginning with an 1816 encounter between the Ojibwa population and the neighborhood’s first surveyor, William Bunge examines the racialized imposition of local landscapes over the course of European American settlement. Historical events are firmly situated in space—a task Bunge accomplishes through liberal use of maps and frequent references to recognizable twentieth-century landmarks.

    More than a work of historical geography, Fitzgerald is a political intervention. By 1967 the neighborhood was mostly African American; Black Power was ascendant; and Detroit would experience a major riot. Immersed in the daily life of the area, Bunge encouraged residents to tell their stories and to think about local politics in spatial terms. His desire to undertake a different sort of geography led him to create a work that was nothing like a typical work of social science. The jumble of text, maps, and images makes it a particularly urgent book—a major theoretical contribution to urban geography that is also a startling evocation of street-level Detroit during a turbulent era."

    William Bunge, the DGEI, & Radical Cartography | Counter Map Collection
    http://countermapcollection.org/paratexts/commentaries/william-bunge-dgei-radical-cartography

    “Radical cartography” is the preferred term of many activist map-makers working today, including Bill Rankin, Hackitectura, the Institute for Applied Autonomy, The Counter Cartographies Collective, Alexis Bhagat, Lize Mogel and others. In their incisive introduction to An Atlas of Radical Cartography, Bhagat and Mogel explain: “[w]e define radical cartography as the practice of mapmaking that subverts conventional notions in order to actively promote social change. The object of critique . . . is not cartography per se (as is generally meant by the overlapping term critical cartography), but rather social relations” (6). Craig Dalton and Liz Mason-Deese of the Counter Cartographies Collective argue similarly for “mapping as militant research.” “As autonomous, militant research,” they argue, “this mapping aims to foster cooperation among researchers and participants to practically intervene in real problems without attempting to marshal state or administrative power” (439).

  • Désormais omniprésent dans notre quotidien, le vélo est le témoin de notre culture et de nos préoccupations, notamment urbaines #vélo #ville #territoires #culture

    https://sms.hypotheses.org/25006

    Un vélo oui, mais de quel type ? Les formes qu’il prend sont variées, entre le vélo d’enfant avec stabilisateurs, le vélio pliable, le vélo de course, le vélo électrique ou encore l’incontournable bicyclette. Le modèle choisi est signifiant sur les individus que nous sommes. L’objet à deux roues, omniprésent dans nos sociétés, est également le témoin de notre culture et de ses préoccupations.

    L’hypothèse selon laquelle la bicyclette est un objet relevant d’une pratique culturelle est confortée par les sciences sociales. Le recueil de Notes sur le vélo et la bicyclette dont il est question ici nécessite une ouverture d’esprit indispensable pour dialoguer avec l’objet technique.

    Cette recherche ethnologique portant sur le vélo s’inscrit dans une démarche d’ethnologie urbaine et d’anthropologie réflexive. Elle est née suite à l’Éloge de la bicyclette publiée en 2008 par l’ethnologue Marc Augé (...)

  • Coronavirus et déconfinement : vers un design de l’autorité ? | Geoffrey Dorne
    https://graphism.fr/coronavirus-et-deconfinement-vers-un-design-de-lautorite

    Depuis plusieurs semaines, notre langage visuel quotidien s’est vu être enrichi sur de nombreux types de supports dans les transports et ailleurs avec plusieurs centaines de symboles, éléments graphiques et autres systèmes basés sur le design pour promouvoir les messages gouvernementaux. Source : Graphisme & interactivité

  • 5 reasons why you should use Two-i VCA
    https://www.youtube.com/watch?v=BwYPzWZw-O8

    The solution answering questions of smart territory management and security (two-i.com) : #1 Live alerts

    #2 Statistics

    #3 The map

    #4 Privacy

    #5 All-in-one

    #Two-I #algorithme #CCTV #anonymat #cartographie #criminalité #technologisme #émotions #métadonnées #vidéo-surveillance #BigData #surveillance #urbanisme #biométrie

    ##criminalité

  • Curious City: In, Out, Above, Beyond Saint Paul by MacCartography - issuu

    https://issuu.com/maccarto/docs/curiouscity

    A Cultural Atlas of #Saint_Paul, #Minnesota created by the Macalester College Geography Department’s Cultural Atlas Production course in Spring 2019

    #dragons #esquisses #urban_matter #cartoexperiment #atlas #géographie #cartographie #états-unis

  • Quand les villes suent

    Le changement climatique provoque de plus en plus de vagues de #chaleur. Ce sont les villes qui en souffrent le plus. En été, elles enregistrent davantage de jours de #canicule et de #nuits_tropicales. Pour se rafraîchir, elles misent sur la #végétalisation, la multiplication des #plans_d’eau ouverts et une bonne #circulation_de_l’air dans les quartiers.

    En été, lorsqu’il fait chaud, les jets d’eau de la Place fédérale de Berne ravissent autant les touristes que les locaux. Devant les grandes façades de grès du Palais fédéral et de la Banque nationale, des enfants s’ébattent entre les 26 jets d’eau qui représentent chacun un canton suisse. Trempés jusqu’aux os, ils s’allongent à plat ventre sur le sol en pierre chaud pour se faire sécher. Aux terrasses des restaurants, au bord de l’Aar et aux stands de glaces, on respire une atmosphère méditerranéenne. Et c’est un fait : du point de vue climatique, les villes de l’hémisphère nord deviennent de plus en plus méridionales. Une étude de chercheurs de l’ETH de Zurich, qui ont analysé les changements climatiques prévus ces 30 prochaines années pour 520 capitales, le démontre. En 2050, le climat de Berne pourrait être le même que celui de Milan aujourd’hui. Londres lorgnera du côté de Barcelone, Stockholm de Budapest et Madrid de Marrakech.

    En Suisse, les derniers scénarios climatiques prévoient une hausse des températures estivales de 0,9 à 2,5 degrés Celsius. Par conséquent, le nombre de jours de canicule (dès 30°C) continuera d’augmenter, mettant à rude épreuve surtout les villes, qui deviennent de véritables #îlots_de_chaleur. Enfilades de maisons sans #ombre et #places_asphaltées réchauffent fortement l’atmosphère. La nuit, l’air refroidit peu, et les « nuits tropicales » (lorsque le thermomètre ne descend pas au-dessous de 20°C) se multiplient.

    Des #arbres plutôt que des #climatiseurs

    En Suisse, le chef-lieu du canton du Valais, #Sion, est particulièrement touché par la hausse de la chaleur : dans aucune autre ville suisse, les températures n’ont autant grimpé au cours de ces 20 dernières années. Le nombre de jours de canicule est passé de 45 à 70 depuis 1984. Il y a six ans, le chef-lieu a lancé un projet pilote soutenu par la Confédération, « #AcclimataSion ». Le but est de mieux adapter l’#aménagement_urbain et les normes de construction au changement climatique, explique Lionel Tudisco, urbaniste de la ville. Le slogan qui accompagne le projet est le suivant : « Du vert et du bleu plutôt que du gris ». Dans l’espace public, on mise sur une végétalisation accrue. « Un arbre livre la même fraîcheur que cinq climatiseurs », souligne l’urbaniste. À l’ombre des arbres, on enregistre en journée jusqu’à sept degrés de moins qu’aux alentours. Le « bleu » est fourni à la ville par les cours d’eau, fontaines, lacs ou fossés humides : « Ils créent des microclimats et réduisent les écarts de température ». Ces mesures visent non seulement à réduire la chaleur en ville, mais aussi à atténuer le risque d’inondations. Car le changement climatique accroît aussi la fréquence des fortes précipitations. Les Sédunois l’ont constaté en août 2018, quand un orage violent a noyé les rues basses de la ville en quelques instants.

    La réalisation phare d’« AcclimataSion » est le réaménagement du cours Roger Bonvin, une promenade située sur la tranchée couverte de l’autoroute. Avant, cet espace public de 500 mètres de long était peu attrayant et, avec ses surfaces imperméabilisées, il était livré sans protection aux rayons du soleil. Aujourd’hui, 700 arbres dispensent de l’ombre et des promeneurs flânent entre les îlots végétalisés. Une plage de sable et un vaste espace où s’asseoir et se coucher créent une atmosphère de vacances. Des enfants barbotent dans des bassins.

    #Points_chauds sur les #cartes_climatiques

    Dans les grandes villes suisses aussi, le changement climatique préoccupe les autorités. La ville de #Zurich s’attend à ce que le nombre de jours de canicule passe de 20 à 44, et veut agir. « Notre but est d’éviter la #surchauffe sur tout le territoire urbain », explique Christine Bächtiger, cheffe du département municipal de la protection de l’environnement et de la santé. Concrètement, il s’agit de réduire autant que possible les surfaces goudronnées ou imperméabilisées d’une autre manière. Car celles-ci absorbent les rayons du soleil et réchauffent les alentours. La ville souhaite aussi décharger certains quartiers où la densité d’habitants est forte et où vivent de nombreux seniors, particulièrement sensibles à la chaleur. On envisage d’étoffer le réseau de chemins menant à des parcs ou à des quartiers moins chargés. Par rapport à d’autres villes, Zurich jouit d’une topographie favorable : trois quarts des zones habitées urbaines bénéficient d’un air frais qui arrive la nuit par les collines boisées entourant la ville. Pour préserver cette #climatisation_naturelle, il faut conserver des axes de #circulation_de_l’air lorsqu’on construit ou limiter la hauteur des immeubles.

    La ville de #Bâle a elle aussi repéré les îlots de chaleur, les espaces verts rafraîchissants et les flux d’air sur une #carte_climatique. Des urbanistes et des architectes ont utilisé ces données pour construire le quartier d’#Erlenmatt, par exemple. Là, les bâtiments ont été orientés de manière à ne pas couper l’arrivée d’air frais de la vallée de Wiesental. De grands #espaces_ouverts et des rues avec des zones de verdure façonnent également l’image de ce nouveau quartier urbain construit selon des principes durables.

    La ville de #Genève, quant à elle, mise sur une végétalisation accrue. Les autorités ont arrêté l’été dernier un plan stratégique faisant de la végétalisation un instrument à part entière du Plan directeur communal. Dans le cadre du programme « #urbanature » déjà, les jardiniers municipaux avaient planté près de 1200 arbres et 1,7 million de plantes dans l’#espace_public. La municipalité juge par ailleurs qu’un changement de paradigme est nécessaire du côté de la #mobilité, avec une diminution du #trafic_individuel_motorisé. Ainsi, des cours intérieures aujourd’hui utilisées comme places de parc pourraient être végétalisées. Les arbres apportent de la fraîcheur en ville, et ils absorbent les particules fines qui se trouvent dans l’air.

    La ville de #Berne compte elle aussi agir à différents niveaux. Ainsi, les #revêtements ne seront plus imperméabilisés que si cela s’avère indispensable pour le trafic ou l’accès des personnes handicapées. Tandis qu’un revêtement en #asphalte sèche immédiatement après la pluie, l’eau s’infiltre dans les surfaces en #gravier et peut s’évaporer plus tard. « Nous devons repenser tout le #circuit_de_l’eau », déclare Christoph Schärer, directeur de Stadtgrün Bern. L’#eau ne doit plus être guidée au plus vite vers les #canalisations, mais rester sur place pour contribuer au #refroidissement_de_l’air par l’#évaporation ou pour assurer l’#irrigation. « Chaque mètre carré non imperméabilisé est un mètre carré gagné. » À Berne, les nombreuses #fontaines et #cours_d’eau participent aussi au refroidissement de l’atmosphère, comme le Stadtbach qui coule à ciel ouvert dans la vieille ville.

    En ce qui concerne la végétalisation, Berne adopte de plus en plus de variétés d’arbres « exotiques » adaptés au changement climatique. Certains arbres indigènes comme le tilleul à grandes feuilles ou l’érable sycomore supportent mal la chaleur et la sécheresse. Alors on plante par exemple des #chênes_chevelus. Ce feuillu originaire du sud de l’Europe supporte le chaud, mais aussi les hivers froids et les gelées printanières tardives qui ont été fréquentes ces dernières années. Christoph Schärer ne parlerait donc pas d’une « #méditerranéisation », du moins pas en ce qui concerne les arbres.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/quand-les-villes-suent
    #urban_matter #changement_climatique #villes

    • Acclimatasion

      Le climat se réchauffe et les événements extrêmes se multiplient. Avec ACCLIMATASION la Ville de Sion s’est engagée pour la réalisation d’aménagements urbains qui donnent la priorité à la végétation et au cycle de l’eau. Objectif ? Diminuer la chaleur, favoriser la biodiversité et limiter les risques d’inondation.

      La Confédération réagit face au changement climatique. De 2014 à 2016, elle a soutenu une trentaine de projets pilotes avec pour but d’identifier les meilleures pistes pour limiter les dommages et maintenir la qualité de vie des habitants.

      La Ville de Sion, en partenariat avec la Fondation pour le développement durable des régions de montagne, a été choisie pour mener à bien un projet lié à l’adaptation des villes au changement climatique, c’est ACCLIMATASION.

      Au terme du projet pilote une série de résultats concrets sont visibles, en particulier :

      Des aménagements exemplaires ont été réalisés par la Ville dans le cadre du projet pilote et se poursuivent aujourd’hui par la réalisation de nouveaux projets. Le réaménagement du Cours Roger Bonvin réalisé en 2016 est le projet phare d’ACCLIMATASION.
      Des projets privés ont été soutenus pour montrer des solutions concrètes et inciter les propriétaires à s’engager. Le guide de recommandations à l’attention des propriétaires privés capitalise les actions concrètes que tout un chacun peut entreprendre.
      Diverses actions ont été menées pour sensibiliser la population, échanger avec les professionnels et mobiliser les responsables politiques : événements de lancement et de capitalisation, expositions et concours grand public, interventions dans les écoles.
      Les outils d’aménagement du territoire évoluent progressivement, de même que les compétences des services communaux et des professionnels. En particulier, les principes d’un aménagement urbain adapté au changement climatique ont été consolidés dans des lignes directrices adoptées par l’exécutif de la Ville en 2017 et applicables à l’ensemble des espaces publics.

      https://www.youtube.com/watch?v=PUI9YsWfT7o

      https://www.sion.ch/acclimatasion

    • #urbannature

      Ce programme, lancé par le Conseiller administratif Guillaume Barazzone, repense les espaces publics bétonnés en les rendant plus conviviaux et en les végétalisant. À terme, il a comme ambition de favoriser la biodiversité en milieu urbain. Le programme urbanature rend Genève encore plus verte ; il est mis en place et réalisé par le Service des espaces verts (SEVE).

      Le programme
      Corps de texte

      Il comprend trois niveaux d’action : des réalisations temporaires et saisonnières (fin mai à fin octobre), des aménagements durables, ainsi que l’élaboration d’un plan stratégique de végétalisation.

      Chaque année, des réalisations temporaires permettent d’amener de la végétation rapidement dans différents secteurs de la Ville. Depuis 2015, des projets durables de végétalisation sont réalisés afin d’étendre le maillage vert encore essentiellement constitué par les parcs. Le plan stratégique de végétalisation de la Ville sert à décrire les différentes actions concrètes à mener à long terme pour rendre Genève encore plus verte.

      https://vimeo.com/97531194

      https://www.urbanature.ch

    • Ô comme je pense que le mépris des dirigeants bordelais pour la nature en ville vient du fait qu’ils ont des jardins (la ville est très verte entre les murs des particuliers) et qu’ils passent l’été au cap Ferret. Qu’ils n’ont donc pas besoin de ces arbres qui pour d’autres sont vitaux.

  • The smart city as time-space cartographer in COVID-19 control: the South Korean strategy and democratic control of surveillance technology

    While the US, UK, France, Italy, and many other countries ended up implementing complete lockdown after tens of thousands of deaths from COVID-19, South Korea kept factories and offices running, flattened the curve, and maintained a low mortality rate. Extensive media coverage has focused on South Korea’s testing capacity as the primary reason, but there has been little discussion of the vital role of the smart city. In this paper, we describe how smart city technologies form a crucial part of disease control in South Korea, explain the social conditions for the extensive use of smart city technology, and offer critical insights into contemporary discussions on the issue of smart cities and surveillance.

    https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/15387216.2020.1768423
    #smart_city #ville_intelligente #surveillance #covid-19 #Corée_du_Sud #confinement #coronavirus #géographie_urbaine #villes #urban_matter #technologie #technologie_de_la_surveillance

    ping @etraces

  • Le Moyen Âge et ses migrants
    http://www.laviedesidees.fr/Miri-Rubin-Cities-Strangers-Making-Lives-Medieval-Europe.html

    À propos de : Miri Rubin, Cities of Strangers. Making Lives in Medieval Europe, Cambridge. Forestiere, foreign ou stranger, forain ou étranger : les mots désignent celui qui n’est pas d’« ici ». En étudiant la figure de l’étranger de l’an mil à 1500, Miri Rubin analyse les régimes d’hospitalité et d’exclusion et, au-delà, la définition même de ce qu’est une ville.

    #Histoire #identité #Moyen_Âge #exclusion #migration #Etat
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200528_migrantsmoyenage.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200528_migrantsmoyenage.pdf

  • Pour un urbanisme communal frugal
    https://topophile.net/savoir/pour-un-urbanisme-communal-frugal

    Lors de la dernière Rencontre de la frugalité heureuse et créative, à Guipel, les 250 signataires du manifeste présents ont débattu sur le thème : « Faut-il encore construire ? Qu’en est-il de l’artificialisation des sols ? ».Il en est ressorti une priorité : sanctuariser les terres utiles socialement et environnementalement et donc, privilégier la... Voir l’article

  • Quand des villes refusent d’être vendues à des multinationales

    Écrasées de #dettes, poussées à la #marchandisation, les villes sont sommées de se vendre aux multinationales. Mais partout dans le monde, des municipalités cherchent à se réapproprier leur #pouvoir_d’agir.

    Comment les élus locaux et les citoyens peuvent-ils s’opposer à la main-mise grandissante des firmes ? C’est tout l’objet d’une publication inédite, parue ce jeudi 27 février, intitulée Villes contre multinationales, éditée par Ritimo. De la privatisation de l’eau à l’essor d’Airbnb en passant par la « smart city » connectée en 5G, « les villes sont devenues un champ de bataille face au poids croissant des grandes entreprises », peut-on lire en introduction.

    La publication réunit une série d’articles rédigés par des journalistes, des militants, des élus et des chercheurs européens, membres d’Enco, un réseau de médias et d’ONG « qui se consacrent à enquêter et informer sur les entreprises multinationales et leur pouvoir ».

    Un travail qui tombe à pic, à deux semaines des élections municipales : « On espère donner des idées aux candidats et futurs élus, casser ce sentiment qu’il n’y a pas d’alternatives, pas de possibilités de s’opposer aux multinationales », explique Olivier Petitjean, membre de l’Observatoire des multinationales, joint par Reporterre. De l’Espagne au Royaume-Uni, en passant par la Tchéquie et la France, de nombreuses municipalités ont en effet cherché à se réapproprier leur pouvoir d’agir.

    Car il s’agit bien d’une reconquête démocratique. Depuis la crise financière de 2008, « la pression économique et politique sur les villes s’est considérablement accrue, soulignent les auteurs. Nombre d’entre elles se sont retrouvées écrasées de dettes, poussées à vendre des biens, privatiser des services publics, réduire leurs dépenses. » Les fonds financiers en quête de nouveaux placements profitables ont investi le secteur du tourisme et de l’immobilier, mais également celui des nouvelles technologies.

    Laia Forné, sociologue espagnole spécialiste des questions d’urbanisme, de démocratie et de communs, évoque ainsi une « marchandisation des villes » :

    La gouvernance urbaine de nos villes a été basée sur une coopération entre les secteurs public et privé qui a mené à la privatisation de biens fondamentaux comme la terre, le logement, l’eau et le patrimoine municipal, tout en créant des structures de gouvernance opaques et antidémocratiques. Le modèle de gouvernance qui a prévalu était celui de la concession public-privé, où le secteur privé engrange les bénéfices de grands projets spéculatifs tandis que le secteur public en assume les risques. »

    L’un des principaux leviers des firmes réside ainsi dans la spéculation immobilière, comme le raconte Max Carbonell, membre de l’Observatoire de la dette dans la globalisation (ODG), et militant espagnol du mouvement pour le logement. Blackstone, une des multinationales qui possèdent le plus de propriétés (ou « actifs financiers ») au monde, a acquis de nombreux bâtiments à Barcelone, notamment un immeuble dans le quartier de Raval, l’un des plus pauvres de la ville.

    « Blackstone n’y voyait qu’un actif financier sur lequel spéculer et se préparait à mettre les familles à la rue pour pouvoir le revendre – ou le relouer – à un prix bien plus élevé, écrit-il. [Pour Blackstone et d’autres sociétés du même type, le] mode opératoire commun se résume à "buy it, fix it, sell it", acheter, réparer, revendre). »

    Aujourd’hui, les villes du monde sont sommées d’entrer en compétition les unes avec les autres sur le marché international pour attirer le maximum de touristes et d’opportunités d’affaires financières et immobilières possibles (avec tous les secteurs d’activité qui leur sont liés). En d’autres termes : on vend des villes, on vend notre ville, à des investisseurs du secteur du tourisme et de l’immobilier.

    À Barcelone, une mobilisation populaire portée par le Syndicat des habitants du Raval (SHR) a finalement contraint Blackstone à négocier : en 2019, l’entreprise a fini par accepter que les familles restent et paient un loyer modéré, en partie financé par la municipalité.

    Ainsi, la publication Villes contre multinationales diffuse des exemples de luttes locales, souvent longues et difficiles, tant la puissance des firmes apparaît illimitée. En Croatie, le journaliste Igor Lasic explique comment la société Razvoj Golf, porteuse d’un projet de golf géant dans la ville touristique de Dubrovnik, a porté plainte en 2017 contre l’État auprès d’un tribunal d’arbitrage dans le cadre d’un accord de libre-échange, réclamant 500 millions d’euros de compensation pour le blocage de ses projets par un mouvement citoyen.

    À Bruxelles, le chercheur Kenneth Haar relate les manœuvres d’Airbnb auprès de la Commission européenne « pour reprendre la main » face à la contestation croissante des métropoles comme Amsterdam ou Berlin : « La Commission fait depuis lors pression sur les États membres [leur] faisant savoir que les restrictions trop strictes aux activités d’Airbnb et des autres plateformes peuvent contrevenir à la législation européenne ».
    « La "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée »

    Nouveau cheval de Troie des multinationales, le concept de « smart cities » a le vent en poupe. Selon Olivier Petitjean, « la "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée ». Pour les entreprises comme Suez et Veolia, « la "smart city" est surtout promue comme un moyen d’intégrer la gestion des services publics locaux comme l’eau, les déchets, le transport public, le chauffage urbain, l’éclairage, la gestion des équipements, pour rendre le tout plus "efficient" ». Au-delà, ces « smart cities » sont une aubaine pour les géants du numérique et les plateformes comme Google, Uber, Amazon, Airbnb ou Deliveroo car elles permettent non seulement « une collecte massive de données sur les habitudes individuelles et les tendances urbaines, mais aussi de ce fait une capacité d’influencer la fabrique même des villes (par exemple ses flux de trafic, le développement économique de certains quartiers, etc.) sans contrôle par les élus locaux ».

    Le combat des David citadins contre les Goliath multimillionnaires serait-il perdu d’avance ? « La bataille est en cours, dit Olivier Petitjean. Il existe des marges de manœuvre, mais il y a besoin que les villes créent des alliances, échangent leurs idées, fassent contre-poids aux multinationales. » Pour lui, « la transition écologique et sociale est une opportunité pour que les villes sortent de la dépendance aux multinationales. Pour réduire ses déchets, une ville peut décider de s’engager dans une démarche zéro déchet, en impliquant les citoyens, plutôt que de s’en remettre à la construction d’un nouvel incinérateur par une multinationale comme Suez. »

    De fait, les 200 pages de la publication regorgent d’initiatives portées par des villes. Hazel Sheffield, journaliste anglaise, détaille l’histoire de Preston, petite ville de 140.000 habitants dans le nord de l’Angleterre, fortement touchée par la désindustrialisation, qui « a réorienté radicalement ses achats publics pour favoriser le tissu économique et social local, plutôt que les grandes entreprises ». « Les gros contrats, par exemple pour la rénovation du marché de Preston, sont divisés en lots plus petits pour permettre aux PME de répondre aux appels d’offres, et des clauses sociales y sont attachées, comme de garantir aux travailleurs des salaires décents », raconte-t-elle. Bien que les règles européennes, d’inspiration néolibérale, ne soient pas favorables à de telles clauses, « tant que les autorités assurent une procédure équitable, elles peuvent sélectionner les fournisseurs en fonction d’une série de critères dont le prix, mais aussi la qualité, le risque, la valeur sociale et d’autres facteurs », précise la journaliste. Les achats de services, de travaux et de fournitures des villes de l’Union européenne représentent près de 2.000 milliards d’euros par an, soit environ 14 % du PIB de l’Union. « Le potentiel de transformation de ces nouvelles politiques progressistes de marchés publics est donc énorme », note aussi Olivier Hoedeman, co-fondateur du Corporate Europe Observatory.
    L’eau à Grenoble, la gestion des ordures à Naples... Autant d’exemples de remunicipalisation

    Outre les achats publics, la publication met en avant de multiples exemples de (re)municipalisation : l’eau à Paris et Grenoble, les terres agricoles à Mouans-Sartoux ou Vannes, la gestion des ordures à Naples ou la distribution d’électricité dans certaines communes espagnoles.

    Pour la sociologue Laia Forné, cette reconquête n’est possible et durable qu’à travers la mise en place d’un « municipalisme public-citoyens », alliant élus et mouvements sociaux. À Barcelone, le nouveau système qui oblige les grandes développeurs immobiliers à consacrer 30 % de leurs opérations à du logement social, en fournit un bon exemple : « Tandis que la municipalité apportait le savoir-faire technique pour rédiger une législation adaptée, les mouvements sociaux pour le logement ont mobilisé l’opinion publique et exercé une pression politique suffisante pour dépasser les logiques partisanes. » Elle parle également de « co-responsabilité », illustrée par la création du programme barcelonais de « Patrimoine citoyen », dont l’objectif est « de créer des cadres innovants associant citoyens et institutions pour gérer les ressources publiques, y compris les édifices publics, les vergers urbains, l’espace public et certains services sociaux. »

    « Les élus ne peuvent pas tout, les villes sont face à des pouvoirs puissants et riches, conclut Olivier Petitjean. Il est donc essentiel que les municipalités volontaristes soient soutenues par des mouvements sociaux. Il est aussi nécessaire que ces villes se mettent en réseau, s’allient pour peser face aux multinationales. Et surtout, il faut une bonne dose de courage. »

    https://reporterre.net/Quand-des-villes-refusent-d-etre-vendues-a-des-multinationales

    #villes #géographie_urbaine #résistance #multinationales #Barcelone #eau #Grenoble #remunicipalisation #Blackstone #Airbnb #Bruxelles #smart_cities #ville_intelligente #ubérisation #Preston #désindustrialisation #UK #Angleterre #Naples #ordures #Mouans-Sartoux #Vannes #terres #Espagne #municipalisme_public-citoyens #co-responsabilité #patrimoine_citoyen #mouvements_sociaux #réseaux #livre #ressources_pédagogiques #urban_matter

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    Pour @etraces :

    Nouveau cheval de Troie des multinationales, le concept de « smart cities » a le vent en poupe. Selon Olivier Petitjean, « la "ville intelligente" n’est qu’un nouveau nom pour la ville privatisée ». Pour les entreprises comme Suez et Veolia, « la "smart city" est surtout promue comme un moyen d’intégrer la gestion des services publics locaux comme l’eau, les déchets, le transport public, le chauffage urbain, l’éclairage, la gestion des équipements, pour rendre le tout plus "efficient" ». Au-delà, ces « smart cities » sont une aubaine pour les géants du numérique et les plateformes comme Google, Uber, Amazon, Airbnb ou Deliveroo car elles permettent non seulement « une collecte massive de données sur les habitudes individuelles et les tendances urbaines, mais aussi de ce fait une capacité d’influencer la fabrique même des villes (par exemple ses flux de trafic, le développement économique de certains quartiers, etc.) sans contrôle par les élus locaux ».

  • „Hitlers Alligator“ 84-jährig in Moskau gestorben
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/hitlers-alligator-84-jaehrig-in-moskau-gestorben-li.84244


    La Mort der l’alligator d’Hitler , quel merveilleux gros titre accrocheur ! Mais bon, AH n’avait pas d’alligator personnel.Vous imaginez le sort du pauvre Blondie, son berger allemand bien aimé ...

    Il est quandt même inquiétant de s’imaginer comment und fois échappé du zoo der Berlin la bête a survécu entre ’43 et ’46 aux bombardements et hivers les plus froids du siècle. Sans doute sa présence en rajoutait à l’intensité des sensations dans les caves pendant les raids alliés.

    23.5.2020 -Der Alligator konnte im Zweiten Weltkrieg in einer Bombennacht 1943 aus dem Berliner Zoo ausbrechen. Dann lebte er drei Jahre unentdeckt in Berlin.

    Der Moskauer Zoo trauert um seinen Alligator Saturn, der im Zweiten Weltkrieg aus dem Berliner Zoo ausgebrochen und danach nach Russland gebracht worden war. Das Tier sei etwa 84 Jahre alt geworden und an Altersschwäche gestorben, teilte der russische Zoo laut dpa am Samstag mit. „Das ist ein äußerst beachtliches Alter.“ In freier Wildbahn betrage die Lebenserwartung nur zwischen 30 und 50 Jahren. „Saturn hatte ein langes und abwechslungsreiches Leben“, hieß es.

    Das 3,50 Meter lange Tier wurde den Angaben zufolge um 1936 in den USA geboren und kam danach nach Berlin. Der Alligator habe in der Bombennacht vom 23. November 1943 aus dem Zoo ausbrechen können. Er sei erst drei Jahre später zufällig von britischen Soldaten entdeckt worden. Wie er diese Zeit verbracht habe, sei ein Rätsel.

    Im Juli 1946 wurde er nach Moskau transportiert. Danach sei der Mythos geboren, dass der Alligator Adolf Hitler gehört haben könnte, schrieb der Zoo weiter. Darüber wurde auch vielfach in Deutschland spekuliert. Dokumente, die das belegen könnten, gebe es aber nicht. Der Moskauer Zoo sagte dazu: „Auch wenn er rein theoretisch jemandem gehörte - Tiere sind nicht in Krieg und Politik verwickelt.“ Es sei eine Ehre gewesen, Saturn 74 Jahre lang zu halten.

    #nazis #animaux #wtf #urban_legend

  • Le vélo « pas la priorité » de Bordeaux Métropole pour le déconfinement - Rue89 Bordeaux
    https://rue89bordeaux.com/2020/04/le-velo-pas-la-priorite-de-bordeaux-metropole-pour-le-deconfinement

    Tout en reconnaissant son intérêt pour prévenir l’explosion du trafic automobile à l’issue du confinement, l’exécutif de Bordeaux Métropole rejette pour l’instant la proposition du groupe écologiste d’aménagements cyclables temporaires, notamment sur les boulevards. A contre-sens des « pistes cyclables coronavirus » testées dans de nombreuses grandes villes du monde comme alternative aux transports en commun.

    #monde_d'après #déconfinement #vélo #urbanisme_stratégique (manque d’)

  • La rêverie à Paris
    https://topophile.net/savoir/la-reverie-a-paris

    Venez-vous de passer deux mois confiné·e sans pouvoir flâner dans les allées de votre chère ville, sans pouvoir respirer le parfum des arbres florissant ? À quelques jours de la fin de ce calvaire, Georges Sand vous invite en promenade dans ses souvenirs du Paris de 1867… Il y a plus de 150 ans, déjà, on se plaignait de la circulation et des poussières, du faux-semblant de nature en ville. Mais qu’importe ? La végétation et l’eau dans Paris ont tant à nous apprendre, pour que l’on veuille bien s’adonner à la flânerie. Le retour de la vie urbaine en est bien l’occasion ! D’ici là, embarquez pour un voyage lyrique, critique et (...)

  • Peripheral borders, soft and hard re-bordering in Europe

    Joan Vicente Rufí, Yann Richard, Jaume Feliu et Matteo Berzi
    Editorial: Peripheral borders, soft and hard re-bordering in Europe [Texte intégral]

    Marta Zorko et Nikola Novak
    Deconstructing the discourse of divisions: mental boundaries in the divided city of #Vukovar

    Mykola Dobysh et Boris Yatsenko
    Borders, Constituency Politics, and “Our Man” Voting in Electoral Geography of Ukraine

    Martin Barthel
    Capricious pathways – a comparative analysis of local identity building in border regions. A case study of Polands Western and Eastern border

    Imre Nagy
    Cross-border cooperation on the external borders of the EU and the impact of the received EU CBC funds on AP #Vojvodina/Serbia

    Vladimir Kolosov
    Phantom borders: the role in territorial identity and the impact on society

    Christian Vandermotten
    Compte rendu : Trois ouvrages récents en langue française sur la thématique des frontières

    https://journals.openedition.org/belgeo/35120

    #frontières #frontières_extérieures #revue #Europe #EU #UE #frontières_européennes #frontières_mentales #frontières_urbaines #séparation #villes #urban_matter #géographie_urbaine #géographie_politique #Croatie #Ukraine #géographie_électorale #identité #Pologne #identité_territoriale #frontières_fantômes #Belgeo #coopération_transfrontalière

    ping @mobileborders @reka

  • topophile, l’ami·e des lieux | la revue des #espaces_heureux

    La revue interroge écologiquement notre #rapport_au_monde, aux espaces et aux lieux, aux environnements bâtis et naturels, elle questionne nos manières de #bâtir, d’#habiter et de penser afin de demeurer pleinement et justement sur la Terre. Elle s’organise autour de trois parties :
    #Savoir, la revue des idées, vise à écologiser nos esprits à travers la publication d’entretiens, d’enquêtes, d’essais et d’études de théoricien·ne·s et de praticien·ne·s du monde entier.

    #Faire, la revue des réalisations, rassemble des #réalisations originales de toute nature, de toute échelle et de tout pays qui participent d’une approche écologique, #éthique et sociale du lieu et de l’espace.

    Rendez-vous, la revue des événements, convie nos lecteurs et lectrices à enrichir leurs connaissances et expériences topophiles en allant à la rencontre des protagonistes à l’occasion de conférences, débats, expositions, visites, ateliers.

    https://topophile.net/la-revue

    #Topophile #revue #lieux #géographie #ressources_pédagogiques #écologie #espace #urbanisme

    Revue que j’ai découverte grâce à @rastapopoulos :
    https://seenthis.net/messages/854301

    Sur seenthis : @topophile

    ping @reka @franz42

  • Paris : les piétons ne veulent pas être les grands oubliés du déconfinement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-pietons-ne-veulent-pas-etre-les-grands-oublies-du-deconfinement

    Or, selon les données de l’Apur (l’Atelier parisien d’urbanisme) qui a passé au « mètre ruban » l’intégralité de la voirie, et les calculs de la cellule data du « Parisien », 40 % des trottoirs de la capitale ont une largeur inférieure à 2,4 mètres (Beaucoup plus dans certains arrondissements). Cela signifie 1200 km de trottoirs (la distance de Paris à Madrid) où deux piétons ne peuvent tout simplement pas se croiser à plus d’un mètre de distance.

  • ’Cleaner and greener’: Covid-19 prompts world’s cities to free public space of cars | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/may/18/cleaner-and-greener-covid-19-prompts-worlds-cities-to-free-public-space
    https://i.guim.co.uk/img/media/929dbc8ba8e3812479e7012eb7efe84b20d8c18f/0_336_5111_3067/master/5111.jpg

    Around the world, from Dublin to Sydney, cities are being radically reshaped in favour of cyclists and pedestrians as empty streets give authorities the opportunity to implement and accelerate large-scale projects.

    Cycling advocates and environmental activists are urging governments to ensure the revival is long-term and lasts beyond the pandemic, for fear of a pushback by the car lobby.

    Many Parisians are being offered €50 toward getting old bikes repaired as part of the French capital’s €20m (£18m) planvélo to encourage the use of bicycles.

    Those supporting the new push for bike travel point to recent studies, one of which showed the average journey by vehicle in Paris to is 2.5 miles – a comfortable distance by bike for most – and another indicating that the lack of exhaust fumes during lockdown has dramatically improved air quality in the city.

    The city’s mayor, Anne Hidalgo, had made persuading people to abandon private cars in favour of bikes one of the pillars of her political programme even before she was elected mayor in 2014. Despite the car lobby’s hopes that motorised vehicles can reclaim the city once the virus is under control, Hidalgo has said it is out of the question for the city to return to the pre-coronavirus traffic jams and vehicle pollution.

    Reporting team: Helena Smith in Athens, Shaun Walker in Budapest, Kim Willsher in Paris, Rory Carroll in Dublin, Angela Giuffrida in Rome, Joe Parkin Daniels in Bogotá and Michael Safi in Amman #ville #vélo #urban_matters #Athènes #Budapest #Paris #Dublin #Rome #Bogota #Amman

  • La mondialisation du confinement - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/La-mondialisation-du-confinement.html

    Un deuxième aspect clé de la thèse de l’urbanisation planétaire est l’émergence de « galaxies urbaines » dont les différents éléments interagissent de manière presque simultanée avec l’ensemble du globe. Le virus est un révélateur de l’importance de cette échelle planétaire. Certes, la grippe espagnole et, avant elle, la peste noire ont été des pandémies mondiales, mais la situation actuelle se singularise par la rapidité de la diffusion du virus. Les enquêtes épidémiologiques menées en France soupçonnent l’apparition de premiers cas dès la fin 2019, alors même que le gouvernement chinois mettait encore en question la possibilité d’une transmission du virus entre humains. Cette rapidité met en lumière toute l’ampleur des flux humains. Au cours des trois premiers mois critiques, entre décembre 2019 et février 2020, 750 000 passagers sont entrés aux États-Unis en provenance de Chine. Couplée à la capacité du virus à se transmettre hors de tout symptômes, l’ampleur des flux humains explique qu’il se soit avéré impossible de contenir les foyers de l’épidémie.
    L’accélération de l’urbanisation planétaire a clairement été sous-estimée, ce qui a contribué à l’impréparation des gouvernements. Il y a huit siècles, la Grande Peste avait mis une quinzaine d’années pour parcourir la route de la Soie jusqu’à l’Europe. Les principales épidémies récentes se sont évidemment diffusées plus rapidement, mais nettement moins que le Covid-19. En 2003, quatre mois après l’apparition du SARS-COV, on comptait 1 600 cas de contaminations dans le monde, contre près de 900 000 pour le SARS-COV-2 au bout de la même période, soit 500 fois plus. C’est que la globalisation était encore bien loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui : en 2018, on estimait le nombre de passagers transportés par avion à 4,2 milliards, presque trois fois plus qu’en 2003. Et l’aéroport de Wuhan, l’une des principales plateformes de correspondance de Chine, joue un rôle clé dans cette dynamique. Le virus s’est ainsi dispersé hors de Chine à une vitesse que peu de gens avaient vraiment anticipé.

    #Covid-19#migration#migrant#circulations#déplacement#urbanisation#virus#épidémie#globalisation#contamination

  • #Claire_Revol - #Attachements, #Partages, #Communs

    Troisième épisode de notre journée d’études, Occuper le #paysage entre enjeux politiques et esthétiques, proposé par la maîtresse de conférences en philosophie Claire Revol. Cette émission termine notre premier axe d’études qui s’articule autour de la manière dont les habitants s’approprient et s’attachent à un paysage. Occuper un lieu induit de s’y attacher matériellement mais aussi émotionnellement. Le lien sensible qui nous relie à un paysage influence notre façon de l’habiter individuellement ainsi que collectivement. Cet espace partagé devient alors le support d’enjeux politiques et poétiques. Pierre-Yves Racine et Claire Revol questionnent les rapports artistiques et esthétiques qu’entretiennent les habitant.e.s avec le paysage urbain.

    Spécialiste du philosophe Henri Lefebvre, Claire Revol nous propose une réflexion autour de la notion d’appropriation : comment se définit-elle ? Quelle différence pouvons-nous établir entre la propriété et l’appropriation ?
    A partir du film de Marie Voignier, Le Terrain était déjà occupé (le futur) Claire Revol développe, dans cette émission, une réflexion sur l’attachement de l’homme à l’espace, dans sa dimension sensible et poétique. S’appuyant notamment sur les écrits d’Henri Lefebvre, Claire Revol questionne les différentes temporalités de « l’habiter », en interrogeant la notion d’aménagement urbain en tant qu’acte culturel.

    Cette journée d’études est organisée par le pôle programmation culturel et médiation du master Métiers et Arts de l’Exposition de l’université Rennes 2 : Lole Justome, Lizon Fourrage, Justine Forest, Clémence Troussier, Pauline Furon et assistées par Ronan Bonjour, ingénieur du son.

    Cette journée d’études est organisée dans le cadre de l’exposition Il n’est pas question d’explication consacrée au travail de la cinéaste Marie Voignier, pensée par la promotion 2019-2020 du master Métiers et Art de l’Exposition de Rennes 2.

    Les archives utilisées dans le cadre de ce podcast proviennent de l’émission URBANOSE, Chapitre 15, réalisée par Michel Régnier, ©L’Office National du Film du Canada, 1972 : www.youtube.com/watch ?v=0kyLooKv6mU&t=686s

    https://soundcloud.com/user-538961586/episode-3-claire-revol-attachements-partages-communs


    #appropriation #attachement #audio #podcast #conférence #lien_sensible #sensible #habité #habiter #paysage_urbain #villes #urban_matter #propriété #espace #aménagement_urbain

  • Google abandonne son projet de « smart city » à Toronto
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/05/08/google-met-fin-a-son-projet-de-smart-city-a-toronto_6039075_3234.html

    La société invoque la crise économique liée au coronavirus pour abandonner ses plans controversés de quartier futuriste dans la métropole canadienne. Le projet controversé d’une « Google City » à Toronto, première incursion d’un des géants du numérique dans le monde de l’urbanisme, ne verra finalement jamais le jour. La société Sidewalk Labs, filiale de la maison mère de Google, Alphabet, a annoncé, jeudi 7 mai, qu’elle renonçait à développer le quartier futuriste envisagé sur une friche portuaire de la (...)

    #Google #Alphabet #SidewalkLabs #algorithme #SmartCity #écologie #technologisme #domination #BigData #surveillance (...)

    ##urbanisme