• World’s first synthetic hamburger gets full marks for ’mouth feel’ | Science | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/science/2013/aug/05/world-first-synthetic-hamburger-mouth-feel

    All it took was a little butter and sunflower oil and, in less than 10 minutes, the world’s most expensive burger, grown from muscle stem cells in a lab, was ready to eat.

    “I was expecting the texture to be more soft,” said Hanni Rützler of the Future Food Studio, who researches food trends and was the first to get a taste of the synthetic beef hamburger at a lavish event in London on Monday that bore more resemblance to a TV set than a scientific press conference.

    The lack of fat was noticeable, she added, which meant a lack of juiciness in the centre of the burger. If she had closed her eyes, however, she would have thought the cultured beef was definitely meat rather than a vegetable-based substitute.

    #viande_synthétique

    • J’ai trouvé ceci que je trouvait intéressant
      http://alasource.blog.lemonde.fr/2013/08/06/la-viande-in-vitro-cauchemar-des-carnivores

      Surtout, ils expliquent pourquoi ce serait un cauchemar pour les carnivores (que ce soit un « rêve » pour les végétariens est aussi développé mais c’est moins original (moins de souffrance animale...)). La question du manque de goût est évacuée car elle pourrait se résoudre techniquement. Non, il y a au moins deux problèmes. D’abord, « l’inquiétante étrangeté », une sorte de phobie analogue à la répulsion suscitée par une tête coupée ou un corps sans tête. La viande in vitro étant une sorte d’hybride entre un animal vivant et une boite de Pétri dont on ne perçoit pas bien l’identité.

      Mais surtout le cauchemar viendrait d’un « profond sentiment d’effroi lié à ce que la nouvelle viande ne proviendrait plus d’un animal spécialement mis à mort et gisant là dans son sang - autrement dit d’un animal qui non seulement a été abattu, mais a subi un meurtre et même un meurtre collectif auquel participe directement le mangeur de viande in vivo, ne serait-ce qu’en tant que bénéficiaire et commanditaire. ».

      Et joliment ils résument : il manquerait au consommateur le « plat de résistance ». Car, « si cette hypothèse est juste, cela signifie aussi que la viande in vitro est perçue - ou serait perçue - par la plupart des hommes comme un régime d’alimentation et de vie trop pur et trop peu violent pour la condition humaine et susciterait par suite, contrairement à ce qu’on pouvait d’abord se représenter, de très intenses et profondes résistances... ».


      #carnisme