• Societal exit from lockdown/ Déconfinement sociétal /Maatschappelijke exit-strategie

    Apport d’expertises académiques / Inbreng van academische expertise / Contribution of academic expertise

    Preprint Version 1.1April 17, 2020

    https://07323a85-0336-4ddc-87e4-29e3b506f20c.filesusr.com/ugd/860626_731e3350ec1b4fcca4e9a3faedeca133.pdf

    cf. Coronavirus - Une centaine de chercheurs émettent dix recommandations pour le déconfinement
    https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/coronavirus-une-centaine-de-chercheurs-emettent-dix-recommandations-pour-le-

    #covid-19 #lockdown #belgique

    • Du coup, je « linke » :
      (Article du 14/04/2020)
      https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid

      Hier, Emmanuel Macron a invité le Parlement à débattre de l’éventuelle application StopCovid développée par son gouvernement. Nous venons d’envoyer aux parlementaires le résumé de nos arguments (PDF, 1 page), tel que repris ci-dessous.

      L’application StopCovid serait inutile, dangereuse pour nos libertés et pourrait même aggraver la situation sanitaire. L’administration et le Parlement doivent cesser d’investir toute ressource humaine ou économique dans ce projet vain et dangereux. L’urgence est partout ailleurs.

    • Décrié, le style café du commerce (une expression qui discrédite l’échange entre personnes quelconques...) valorise aussi le sens de la formule. Dire « probablement car il n’y a pas de tests disponibles » passe pas pour de l’understatement et de la finesse, mais bien pour une énorme euphémisation, voire une généreuse politesse de principe, ici très mal adressée.

      #Pénurie => #placebo (finalement on s’occupe de tout, ayez confiance, ça ira mieux)

    • Mais surtout, une application n’a de sens que si on teste les gens, pour savoir qui est contaminé. Comme on peut apparemment être contagieux et pourtant asymptomatique (pas de maladie visible), il faut tester ces personnes asymptomatiques (qui sont sans doute celles qui risquent de contaminer le plus de gens puisque, ignorantes de leur état, elles sortent). Or, Macron a bien précisé dans son discours du 13 avril qu’on ne testerait pas les personnes asymptomatiques (probablement car il n’y a pas de tests disponibles). Cela suffit à rendre inutile toute application, indépendamment des techniques astucieuses qu’elle utilise, car l’application elle-même ne peut pas déterminer qui est malade ou contagieux.

    • Chopé cet article sur « la Toile » il y a 5 minutes mais comme j’y pige pas grand chose en « développement » logiciel et aux « protocoles », je ne sais pas trop ce que ça vaut.
      En tout cas ça parle aussi de #ROBERTprotocol mais ça commence un peu de manière « putaclic ». Voyez plutôt...

      Sur le pan du traçage numérique dans la lutte contre le coronavirus, l’État a pris les choses en main, comme en témoigne la récente allocution du président de la République, Emmanuel Macron. Du côté de la recherche, les scientifiques allemands et français avancent et ont publié, samedi, leur proposition technique concernant ce système. Clubic vous en libre les détails.

      https://www.clubic.com/coronavirus/actualite-892093-tracage-numerique-chercheurs-francais-allemands-annoncent-p

    • @Sombre Difficile d’imaginer un article plus nul (c’est Clubic, quoi). Même sur les faits de base, ils racontent n’importe quoi (pas d’italiens ni de suisses dans ROBERT, ils confondent avec l’ex PEPP-PT.)

      Et ils présentent le choix de Bluetooth comme une nouveauté alors qu’il est commun à tous les autres protocoles (comme PACT ou DP3T), publiés bien avant.

      Et aucune analyse critique, aucun recul (ils reprennent l’élément de langage « crypto-identifiant » alors qu’il n’y a pas de crypto dans ROBERT). Bref, c’est du dossier de presse mal recopié.

    • toutes mes confuses @stephane pour l’envoi précédent, un post beaucoup trop rapide, la première formulation rencontrée m’ayant fait cesser la lecture... comme @supergeante l’a de suite indiqué, ton article fait cas de l’enjeu du dépistage de manière claire. J’ai sur-réagi, sans doute aussi parce que les annonces de Véran il y a quelques semaines relevait du jeu de bonneteau, ce qui n’a guère été relevé : à la critique du manque de test PCR, ils ont répondu par la promesse de tests sérologiques ; bref, j’ai complètement loupé la tactique rédactionnelle dont tu as fait usage (ne pas dévoiler d’emblée des arguments qui viendront en leur temps, de façon plus efficace).

      #test_PCR

    • Nous ne testerons pas les asymptomatiques. C’est con. C’est là que c’est le plus utile. La personne avec 39 de fièvre, la perte de goût et des pbs respiratoires, tu peux tamponner sans tester. Les enfants par contre, ces nids à merde, déjà faut pas les mettre en contact et puis faut les tester tous les soirs. On réouvre les écoles pour faire plaisir au MEDEF.
      Un test n’a d’intérêt que s’il permet de choisir un meilleur comportement que le doute ne le permet.

  • (20+) Sextos : peut-on limiter les risques ? - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/04/13/sextos-peut-on-limiter-les-risques_1780381

    Avant d’envoyer des photos dénudées, on doit d’abord se confronter à la dure réalité : il n’existe aucune méthode infaillible pour garantir que son intimité ne sera pas dévoilée. La sécurité d’un « sexto » ne dépend pas que de la technologie. Il s’agit avant tout d’une expérience entre deux personnes. Malheureusement, on ne peut pas prévoir si son ou sa partenaire ne décidera pas, à un moment, de partager les clichés qu’on lui a envoyés.

    « Je préconise toujours la gestion de risques, pour le sexto comme d’autres actions dans la vie, explique Rayna Stamboliyska, auteure de la Face cachée d’Internet (éditions Larousse). On doit se poser des questions comme : est-ce que j’enverrais une photo dénudée à un coup d’un soir ? Un partenaire de longue date ? La réponse dépendra de chacun, car l’intimité est quelque chose de très personnel. »

    « Il faut faire attention au techno-solutionnisme, résume Rayna Stamboliyska. On ne va pas blâmer une victime de revenge porn de ne pas avoir pensé à toutes les éventualités. Surtout que le cœur du problème, c’est que la personne en qui on avait confiance s’est retournée contre nous. » Le sexto est avant tout une pratique sexuelle, qui doit respecter le consentement de chaque personne impliquée, même après la fin d’une relation.

    #Sexto #Pratiques_numériques #Vie_privée

  • Comment Facebook se positionne sur le marché de l’online dating
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/facebook-app-couples-confinement

    L’application Tuned créée par Facebook encourage les couples à partager divers contenus dans un espace privé. Zucki serait-il touché par les cœurs brisés ? Qu’on se rassure, il ne perd pas le nord : les données pourront être utilisées à des fins de ciblage publicitaire.
    Entre messagerie instantanée et journal intime

    Alors que bon nombre de couples sont séparés à l’heure du confinement, Facebook dévoile sa nouvelle application de messagerie, Tuned, spécialement conçue pour eux. Développée par NPE Team, elle permet de leur offrir un espace de communication privé pour partager musique, photos, notes et messages vocaux. « Un espace privé où vous et votre moitié pouvez être vous-mêmes, être aussi décalé, idiot, ou mielleux que dans la vraie vie », explique la firme dans l’AppStore. La nouvelle application, disponible pour l’instant uniquement aux Etats-Unis, peut être utilisée même sans compte Facebook.
    Utiliser les données à des fins commerciales

    Évidemment, c’est une histoire de data plus que d’amour. Les données des utilisateurs pourront être utilisées pour de la publicité ciblée. Pour Facebook, cette application représente une opportunité : récolter des données personnelles sur un secteur qu’elle connaît mal. En effet, les tentatives de la firme pour investir le terrain amoureux se sont soldées par des échecs. Le service de rencontres Facebook Dating, dont la sortie était initialement prévue début 2020, a été retoqué par la CNIL irlandaise (DPC), faute de garanties.
    Retrouver sa côte de popularité auprès des millennials

    60% des personnes connaissant Facebook Dating ont déclaré qu’elles n’étaient pas intéressées, mais ça n’empêche pas la firme de vouloir se positionner en « match maker » sur un marché qui pèse 12 millions de dollars, rapporte Planet. Facebook cherche désespérément des solutions pour reconquérir les jeunes générations. Sa plateforme ne cesse de perdre des utilisateurs : 15 millions entre 2017 et 2019, en particulier chez les 12-34 ans.
    L’émergence des small social networks

    Un constat qui confirme la tendance des small social networks prônant des espaces sains, engageants et plus faciles à réguler. Comme Tuned, ces espaces privés ne sont pas des endroits destinés à la rencontre d’un partenaire. Face à une perte de confiance dans la protection des données personnelles de nombreux réseaux sociaux, les utilisateurs se tournent vers des espaces plus restreints, dédiés à des proches, amis, couples ou famille souhaitant communiquer au sein d’un groupe fermé. Et deux anciens de Facebook sont aussi sur le coup avec une nouvelle application lancée fin 2019, Cocoon, qui a déjà levé 3 millions de dollars.

    #Facebook #Vie_privée #Sites_rencontre #Espace_privés #Traçage_publicitaire

  • Zoom Is Easy. That’s Why It’s Dangerous. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/04/09/technology/zoom-security.html

    The technology we love is easy to use. Paying the babysitter on Venmo, sharing a puppy video on Facebook or buying a novel on Amazon is a breeze.

    Most of the time, this is good. But as the security concerns swirling around Zoom show, there’s a dark side to making it easy to buy, share and use.

    The same qualities that let musicians go live on Facebook to entertain us also let a terrorist in New Zealand broadcast mass murder at the touch of a button. One-click ordering from Amazon is great — until your kid orders stuff without you knowing.

    Ease of use is also a root cause of “Zoombombing” — harassment through the suddenly popular video-calling app.

    Just about anyone has been able to join a Zoom call with one click. It’s simple, the call quality is good and the need to be with others has been so great that Zoom has become a staple of pandemic life.

    But those same qualities have made it easy for trolls to use the platform to invade alcohol recovery meetings and shout slurs during online lectures.

    People can change their settings to make it less likely they will be harassed, but few people do and they’re not to blame. The company didn’t focus on security and other dangers when it should have. Zoombombing is now a consequence of the company’s deliberate choices to make video calling a breeze.

    I’m not saying everything in life should be harder. I want to flip open Netflix instead of hunting through 10 menus on my television set. But when there are stark consequences to easy, making things a little more annoying makes life better for all of us.

    #Zoom #Vie_privée #Privacy_by_design

  • Tracking #coronavirus: #big_data and the challenge to privacy | Free to read | Financial Times
    https://www.ft.com/content/7cfad020-78c4-11ea-9840-1b8019d9a987

    Thierry Breton, the former chief executive of France Telecom who is now the European commissioner for the internal market, has called on operators to hand over aggregated location data to track how the virus is spreading and to identify spots where help is most needed.

    Both politicians and the industry insist that the data sets will be “anonymised”, meaning that customers’ individual identities will be scrubbed out. Mr Breton told the Financial Times: “In no way are we going to track individuals. That’s absolutely not the case. We are talking about fully anonymised, aggregated data to anticipate the development of the pandemic.”

    But the use of such data to track the virus has triggered fears of growing surveillance, including questions about how the data might be used once the crisis is over and whether such data sets are ever truly anonymous.

    #surveillance #anonymat #traçage #vie_privée

  • Coronavirus : « Les applications de “contact tracing” appellent à une vigilance particulière »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/05/coronavirus-les-applications-de-contact-tracing-appellent-a-une-vigilance-pa

    Pour Marie-Laure Denis, la présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), « ne doivent être collectées que les données nécessaires à des finalités explicites ».

    Dans de nombreux pays, les initiatives destinées à utiliser les données personnelles pour lutter contre la pandémie de Covid-19 se multiplient. En France, l’un des comités scientifiques établis par l’Elysée doit réfléchir à « l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». Marie-Laure Denis, la présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’autorité française de protection des données, explique quels sont les principaux points de vigilance pour limiter le potentiel intrusif de tels dispositifs.
    La CNIL a-t-elle été saisie par le gouvernement d’un projet en lien avec la pandémie ?

    Non. La CNIL se tient à la disposition des pouvoirs publics. Nous voulons faire preuve de pragmatisme tout en favorisant les éventuelles solutions les plus protectrices de la vie privée. Une de nos priorités, c’est d’être en phase avec la réalité du contexte sanitaire, afin de pouvoir apprécier si les mesures mises en œuvre sont proportionnées. Le collège de la CNIL a ainsi auditionné le 31 mars le président du comité scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy.
    Que signifie le pragmatisme que vous évoquez ? Une lecture moins stricte des textes ?

    Aujourd’hui, le cadre réglementaire de l’Union européenne en matière de protection des données est à la fois souple et protecteur, et permet de tenir compte de situations d’urgence comme celle que nous traversons. Il exige néanmoins des garanties fortes. Si nous parlons de suivi individualisé des personnes, il y a deux solutions. La première, c’est que ce suivi repose sur le volontariat, c’est-à-dire le consentement libre et éclairé. Il ne faut pas qu’il y ait des conséquences pour celui qui refuserait de télécharger une application, par exemple.

    Il faut aussi qu’il respecte les principes de la protection des données : proportionnalité [que les dommages à la vie privée soient à la hauteur de l’efficacité du dispositif], durée de conservation, caractère provisoire, sécurité… Dans ce cas, il n’y a pas besoin de disposition législative. Pour le suivi individualisé des personnes qui ne reposerait pas sur le consentement, il faudrait, d’une part, une disposition législative et, d’autre part, que le dispositif soit conforme aux principes de la protection des données.
    Avez-vous des inquiétudes sur ce type de projets ?

    Il nous faut être particulièrement vigilants pour limiter leur potentiel intrusif. D’abord, ne doivent être collectées que les données nécessaires à des finalités explicites. S’agit-il d’informer celles et ceux ayant été en contact avec une personne porteuse du virus ou de vérifier le respect du confinement ? Il faut aussi respecter le principe du consentement. Les modalités techniques des dispositifs doivent, par ailleurs, être minutieusement analysées, parce qu’elles ont une incidence sur la protection de la vie privée. Il faut enfin que ce soit temporaire, c’est un point essentiel. Tout dispositif visant à limiter de manière importante et durablement la protection des données des individus pourrait, selon la situation, constituer une ligne rouge à ne pas dépasser.
    Que pensez-vous des projets d’applications de suivi des contacts qui enregistrent la liste des autres applications à proximité, afin qu’en cas de diagnostic positif, on puisse avertir tous les contacts d’un malade donné ?

    Il faut se garder de penser qu’une application va tout résoudre, même si les nouvelles technologies peuvent contribuer à une sortie sécurisée du confinement, dans le cadre d’une réponse sanitaire plus globale.

    Les dispositifs doivent intégrer le droit des personnes à leur vie privée, pas seulement pour respecter l’Etat de droit, mais aussi parce que c’est un gage de confiance, sans lequel les utilisateurs potentiels de ces technologies seront peu disposés à les adopter. S’agissant des applications de contact tracing, elles appellent à une vigilance particulière, car leur incidence sur le respect de la vie privée est très variable.

    Une application utilisant la technologie Bluetooth, pour détecter si un autre téléphone équipé de cette même application se trouve à proximité immédiate, apporte davantage de garanties qu’une application géolocalisant précisément et en continu.

    D’une façon générale, il faut privilégier les solutions qui minimisent la collecte des informations, par exemple en utilisant un identifiant plutôt que des données nominatives. Les solutions doivent aussi privilégier le chiffrement de l’historique des connexions et le stockage des données sur un téléphone, plutôt que de les envoyer systématiquement dans une base centralisée.

    Un élément déterminant pour l’appréciation que le collège de la CNIL pourrait porter sur un tel dispositif, outre l’assurance de son caractère provisoire, serait le recueil d’un consentement libre et éclairé de l’utilisateur. A ce jour, en France, les pouvoirs publics, lorsqu’ils ont évoqué une réflexion sur des dispositifs de suivi numériques, ont exclu que leur éventuelle mise en œuvre se fasse sur une autre base que le volontariat.

    #Coronavirus #Vie_privee #CNIL

  • Coronavirus : « La deuxième réponse sera technologique », même « s’il ne s’agit pas d’imposer un contrôle numérique intensif des déplacements »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/01/coronavirus-la-deuxieme-reponse-sera-technologique-meme-s-il-ne-s-agit-pas-d

    Partout dans les médias de masse, on voit fleurir des discours technophiles qui vantent les bienfaits de la surveillance généralisée pour répondre à la crise sanitaire. Ne soyons pas dupes, ces technologies ne serviront en rien les malades atteints du coronavirus. Tout juste serviront-elles les fantasmes des malades atteint d’ordo-capitalisme aigu.

    Nous ne voulons pas de géolocalisation de données, de drones ou de caméras infra-rouges ou d’autres technologies issues tout droit de 1984. Nous, on veut juste des soignants, des lits, et des masques !

    • Je ne sais pas s’il faut rejeter ça en bloc.

      Si, en cas de test positif, on a la possibilité de prévenir immédiatement les personnes qui ont été en contact avec la personne dépistée, pour qu’elles se confinent et se testent elles-mêmes, il me semble qu’on a là un élément important de prévention. Le « suivi des contacts » est un élément qui pourrait permettre d’éviter un renouvellement (l’an prochain) de l’explosion qu’on vient de connaître, et pour ma part je n’y vois pas d’objection de principe, au contraire.

      Sur cette prémisse (on est d’accord ou pas), il est possible, semble-t-il, de le faire sans violer tous les principes de protection de la #vie_privée : c’est en tout cas ce que prétend le projet PEPP-PT (https://seenthis.net/messages/837253), qui mérite attention.

      Mais c’est clair que la plupart des industriels qui se placent sur les rangs de ce nouveaux et juteux marché sont issus du #complexe_militaro-industriel (notamment Palantir). Et ça fout franchement les jetons en termes de #stratégie_du_choc.

      #contact_tracing #virusphone

    • C’est vrai que c’est un outils et qu’il est potentiellement possible de pas bafouer tous les principes de la vie privée mais il sera réglementé par des marcheurs blancs tel que Castaner et Laetitia Avia et autres qui ont deja montré que leur but n’est pas la réduction de la pandémie mais la réduction des libertés, des droits et l’augmentation du taux de contaminé·es, d’éborgné·es, de mutilé·es, de suicidé·es, de burn-outé·es. Avec Blanquer ou Adrien Taquet on peu voire qu’illes n’hésitent meme pas à s’attaquer aux gosses.

    • Je ne pars pas du principe que les macronistes resteront encore bien longtemps au pouvoir. C’est mon côté optimiste au petit matin (ça ne va pas durer).

    • C’est pas l’optimisme qui m’étouffe mais c’est vrai qu’illes nous chauffent tellement qu’on va peut etre faire des reconstitution historique de 1789. Pour les applis de tracking il suffira de laisser les mouchards à la maison car on est pas obligé de porter nos portables.

    • Lu il y a quelques temps, un roman d’anticipation de Philippe Pujol Marseille 2040, le jour où notre système de santé craquera (Flammarion 2018) raconte l’organisation de la société et de la médecine après le « Grand Flash » (Pandémie de grippe qu’il situe dans son livre en 2028).

      Février 2018 :
      https://www.nouvelobs.com/societe/20180214.OBS2198/quand-notre-systeme-de-sante-sera-gouverne-par-l-intelligence-artificiell

      Ces dernières années, j’ai été amené, comme aidant, à beaucoup fréquenter les hôpitaux. J’ai vu monter le malaise des soignants, croître les tensions entre patients et médecins. Et j’ai rencontré de nombreux spécialistes qui redoutent, d’ici à 2023-2024, une grave crise sanitaire liée à l’état de notre système de santé – ce scénario-catastrophe n’est donc pas une pure création de mon esprit.

      Pour l’aspect militaro-industriel de la surveillance globale @fil il n’y a aucun doute, les #spéculateurs technobéats vont s’y engouffrer. Ils savent surfer sur l’acceptation que leurs stratégies de persuasion mettent en place. CF le cynique livre bleu du Gixel qui préconisait de faire accepter d’abord la surveillance aux enfants.
      #mal_barré

    • @fil s’il y avait un petit ange et un petit démon de chaque côté de ma tête, tu serais le petit ange qui me dis qu’après la crise, on pourra espérer mieux. Côté démon, le @mdiplo a bravé les checkpoints postaux pour se glisser ce matin dans ma boîte aux lettres, et l’édito d’Halimi estompe ton optimisme :

      Dès maintenant !, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2020)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2020/04/HALIMI/61619

      Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces [...] Ce ne fut pas le cas.

      La fin de confinement ne sera pas un dîner de gala.

      Et puis il y a ces signaux rouges qui montrent que la #stratégie_du_choc fonctionne à plein régime, par exemple, les préconisations de la caisse des dépôts sur la libéralisation à venir de l’hôpital public révélés hier par Mediapart, ou l’incapacité de la plupart des gauches marxistes à faire le distingo entre nationalisation et étatisation des quelques industries capables de produire des réponses à la crise.

      Donc, je me dis qu’à ce rythme-là, Macron ou l’homologue qui le remplacera ont encore de beaux jours devant eux. (mais c’est mon côté blasé de fin d’après-midi ;-) )

    • l’appli que Barbier a déjà du télécharger plusieurs fois. Histoire d’être sûr de son déconfinement ne lui sera d’aucun secours pour son immunité contre la connerie. Confinons Brice Laculture, Jean quatremerde et cravate rouge à ne s’exprimer que sur #twittoland.

    • Oui je sais (j’ai été au CA d’une grosse asso antinuc, je connais un peu la carte des pays producteurs, merci) mais ce ne sont pas tout à fait les mêmes techniques. Une fois adopté le nucléaire civil, il faut encore des investissements (pas forcément utiles si on a les bonnes alliances militaires) pour avoir des bombes atomiques.

  • Covid-19 : l’attaque des drones – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2020/04/01/covid-19-lattaque-des-drones

    À l’heure de la crise sanitaire, la France bascule dans un État policier. Et c’est l’occasion pour les forces de sécurité de déployer massivement leurs derniers gadgets sécuritaires. À travers le pays, la police déploie des drones pour contrôler l’application du confinement. Non seulement pour diffuser par haut-parleurs les directives du gouvernement, mais aussi pour surveiller la population, en orientant les patrouilles au sol et même en filmant celles et ceux qui leur échapperaient pour mieux les sanctionner après.

    Ce déploiement inédit ressemble à une gigantesque opération de communication des autorités, qui mettent ainsi en avant leur arsenal technologique. Cette crise est instrumentalisée pour banaliser l’utilisation d’un outil de surveillance pourtant extrêmement attentatoire à nos libertés. Et le tout dans un cadre juridique flou, voire inexistant. L’État profite ainsi de l’état de sidération pour imposer ses technologies policières.

    Christophe Castaner a la mémoire courte. C’est sans doute la raison pour laquelle il n’a pas hésité, la semaine dernière, à expliquer que, si le gouvernement français s’était pour l’heure abstenu de se livrer à une surenchère en matière de surveillance numérique au cours de cette crise sanitaire, c’était parce que le traçage des données « n’est pas dans la culture française ». Oubliés les bons et loyaux services de l’opérateur télécom Orange qui a illégalement livré aux autorités les données sur ses abonnés ? Oubliés aussi, les programmes de surveillance massifs des services de renseignement français ? Oubliés, le fichier TAJ ou les ventes d’armes numériques aux dictatures ?

  • Zoom is facing questions about how private or secure it really is - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/615430/zoom-is-facing-questions-about-how-private-or-secure-it-really-is/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    Apr 1, 2020

    The news: Video conferencing platform Zoom claims it uses end-to-end encryption, but it is still able to access video and audio from meetings hosted on its app, The Intercept reported yesterday. On the same day, Vice revealed Zoom is leaking thousands of users’ email addresses and photos, and letting strangers try to initiate calls with each other. That’s because users with the same domain name in their email address are being grouped together as if they work for the same company. Zoom told Vice that it and now blacklisted these domains.

    Anything else?: Um yes. Zoom is also facing a class action lawsuit because users claim it did not obtain their proper consent before sharing some of their data with Facebook. On Monday, New York’s attorney general Letitia James wrote to the company asking what stepped up security measures it will put in place to handle increased traffic and thus more attention from hackers. There’s also the widely-reported problem of Zoombombing, where trolls intrude on open meetings (those without passwords) to hijack screen-sharing features. This prompted the FBI to issue a statement warning people to password-protect Zoom meetings. We contacted Zoom for comment but it had not responded by the time this was published.

    Why it matters: Zoom has rapidly become the video conferencing platform of choice as people stay home due to the coronavirus pandemic. It’s being used for everything from work video calls to workout sessions to social hangouts. It’s even been used to conduct official government business, including in the UK where prime minister Boris Johnson inadvertently revealed the meeting ID for a cabinet meeting he was hosting yesterday.

    #Zoom #Vie_privée #Coronavirus

  • Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing | Pepp-Pt
    https://www.pepp-pt.org

    PEPP-PT makes it possible to interrupt new chains of SARS-CoV-2 transmission rapidly and effectively by informing potentially exposed people. We are a large and inclusive European team. We provide standards, technology, and services to countries and developers. We embrace a fully privacy-preserving approach. We build on well-tested, fully implemented proximity measurement and scalable backend service. We enable tracing of infection chains across national borders.

    Proximity Tracing YES, Giving Up Privacy NO!

    #surveillance voir aussi https://seenthis.net/messages/836812

    #contact_tracing #virusphone

    • Le fonctionnement technique de la 3ème appli (basée sur des échanges bluetooth entre les téléphones ...mais qui nécessite quand même un serveur centralisé) :

      Le twitt de présentation du système : (de Carmela Troncoso)

      As countries deploy data-hungry contact tracing, we worry about what will happen with this data. Together with colleagues from 7 institutions, we designed a system that hides all personal information from the server. Please read and give comments!

      => La présentation complète : https://github.com/DP-3T/documents/blob/master/DP3T%20-%20Data%20Protection%20and%20Security.pdf
      => le fil Twitter en mode « questions/réponses » : https://twitter.com/mikarv/status/1246124667355660291

      #bluetooth #data-paranoia #vie_privée #centralisation_des_données

    • Ce qui me chagrine, c’est que l’article du Monde, ainsi que l’article de Science,
      https://science.sciencemag.org/content/early/2020/03/30/science.abb6936
      n’approfondissent les difficultés que je notais ici :
      https://seenthis.net/messages/839937

      Je trouve qu’on reste vraiment à la surface des choses, et je trouve ça dangereux. Parce que soit on se retrouve à avoir une opposition frontale de nos propres amis (pas de traçage du tout c’est du fascisme), soit ces articles qui disent qu’on peut le faire façon RGPD mais en évitant les questions qui fâchent, soit tout simplement des grandes entreprises déjà spécialistes du flicage généralisé, avec leurs solutions clé en main. Et en face, des politiques à qui l’on impose de « sauver des vie », et qui ont donc comme interlocteurs soit des gauchistes qui ne veulent rien entendre (même avec de bons arguments, ça ne l’aide pas le politique, dans cette situation), soit des partisans RGPD qui ne répondent pas aux questions pratiques, soit des entreprises milliardaires avec des solutions de flicage out of the box (qui sont déjà largement utilisées par ailleurs…) qui promettent qu’avec ça, on va sauver les gens, et que l’action volontariste de l’État (avec les types en blanc qui débarquent encadrés par l’armée dans une barre d’immeuble de banlieue pour traquer l’infecté qui se cache parmi nous…) sera pour le coup parfaitement visible.

      Je veux dire : le choix me semble vite fait.

    • vous êtes terrifiants, prêts à tourner casaques et à vous faire embobiner par les VRP de la surveillance, plutot rouge, jaune ou bleu le baton technologique ? C’est un gag ?
      Le débat est détourné, car ce n’est ni une question technologique de surveillance ou une question éthique des moyens de flicages à mettre en place dont il faut débattre.
      Avant toute chose, débattons des moyens techniques réels qui sont donnés pour se protéger d’une pandémie.
      Vous pensez vraiment qu’un traçage blutooth va servir, poussons donc le bouchon en terme technique, comment cela va-t-il fonctionner même si nous acceptons d’insérer sous notre peau un mouchard qui nous géolocalise et prend notre température et l’envoi à un serveur centralisé ?
      On va détecter quoi et comment va-t-on traiter ces données ? la distance ? la charge virale ? les moments où on a retiré son masque ? le moment où l’on est contagieux mais sans symptômes ? On va prévenir ceux qui ont été au moins une demie heure en contact avec nous 15 jours avant ? Tu prends le métro tout les jours 1h00, tu as croisé 12000 voyageurs.

      STP pense juste à porter un masque et à faire des tests réguliers, on reparlera ensuite de la façon dont le débat a été détourné par les politiques et les industriels de la surveillance.

    • Comme @laquadrature @touti tu extrapoles à des implants big brother, des obligations d’installer des apps qui te géolocalisent en permanence, l’État qui te traque partout et à toute heure.

      L’extrapolation est crédible dès lors que c’est ce que l’État aime faire avec l’informatisation, et le complexe militaro-industriel-surveillance est prêt à opérer… mais c’est ça que ces projets tentent de contrer, en montrant qu’il peut exister des méthodes « propres ».

      Si on lit ce projet précis, il s’agit, si tu as choisi d’activer une app de ce genre, de pouvoir faire remonter une information concernant le résultat d’un test aux personnes qui pourraient avoir été en contact avec toi.

      Par conséquent ça ne s’oppose en rien aux tests, bien au contraire. Ca veut dire que le test que tu as fait va pouvoir (peut-être) être aussi utile à (quelques) autres.

      Perso j’apprécierais assez qu’une personne que j’ai croisée et qui a fait un test puisse me prévenir, comme ça je peux me mettre à l’isolement et éviter de contaminer mes proches, faire un test s’il y en a, etc. ; et je me sentirais mal dans le cas où je serais dépisté et je ne pourrais prévenir personne des gens que j’ai pu contaminer la veille.

      L’exemple du métro est intéressant, car en effet si chaque fois qu’on prend le métro on risque d’infecter 12 000 personnes, il faut peut-être fermer le métro. Ça n’a pas grand chose à voir avec le sujet, à part si ce que tu veux dire c’est que l’explosion combinatoire est de toute façon impossible à freiner.

      le débat a été détourné par les politiques et les industriels de la surveillance

      On est sur les mêmes débats que sur le logiciel libre. Je suis pessimiste sur l’issue, mais, je me répépète, il s’agit là de chercheurs de la recherche publique européenne, qui tentent de répondre à ces deux impératifs (santé, vie privée). Si on les flingue sans autre forme de procès, il ne restera en effet que les industriels de la surveillance (plus de la moitié des papiers signalés sous le tag #virusphone).

      Sans forcément conclure ni choisir ma casaque, je trouve que ça mérite l’intérêt plutôt qu’un rejet épidermique.

    • Comme @laquadrature @touti tu extrapoles à des implants big brother, des obligations d’installer des apps qui te géolocalisent en permanence, l’État qui te traque partout et à toute heure.

      Ça commence mal avec cette caricature qui me catalogue, et j’ai dut mal m’exprimer car je donne cet exemple non pas par parano mais pour comprendre que même au maximum de la surveillance, ça ne résout pas la question première qui est une question du comment fera-t-on techniquement pour détecter avec qui tu as été en contact.
      Pour le moment je ne parle même pas du problème éthique.

    • Je crois que ce qui me pose problème c’est qu’on a l’expérience de ce que le rejet de malades ou présumés malades peut générer (pestiférés, malades du sida/séropositifs voir HHH, lépreux etc.), indépendamment de la rationalité des critères de contamination/protection. Généraliser la communication de son statut sérologique de cette manière me gêne notamment si il faut en plus croiser à terme les critères complémentaires qui semblent être associés au covid-19 (groupe sanguin, facteurs de risque etc. Je ne suis pas luddite, mais je ne fais pas particulièrement confiance à ce type de pratiques nominatives et de croisement en terme de santé (je dis bien nominatives car adresses bluetooth et autres mac-adress uniques permettent d’identifier les personnes).

    • Merci à tou·tes pour ce débat. J’ai tendance à trouver que sur le terreau d’ignorance où prolifère ce virus (ignorance des comportements pour limiter sa propagation, ignorance de notre état de santé et de notre capacité à le propager), la connaissance de nos mouvements et possibilités de propagation, c’est un peu la charrue mise devant les bœufs, qu’il y a encore beaucoup de mesures low-tech à mettre en œuvre avant, dont nous pourrions nous priver, aveuglé·es par l’efficacité d’une solution high-tech (et puis les masques et le gel, c’est cher). Je ne sais pas si l’existence de dispositifs moins intrusifs et moins dangereux pour les libertés peut empêcher des gouvernants gourmands de #stratégie_du_choc pour nous écraser la gueule de choisir de nous surveiller de manière plus éthique.

    • @antonin, plutôt qu’ignorance (qui peut faire penser que d’autres savent alors que le flou règne) je dirais inconnues , comme dans les formules d’algo prédictifs avec des inconnues médicales parfois réellement ignorées et beaucoup trop nombreuses à être décisives dans le cas de la pandémie actuelle. Etonnée que je suis de voir certaines vidéos en démonstrations de formules magiques mathématiques pour te persuader des bienfaits du traçage, ce qui ressemble à un vaste écran de fumée pour accéder rapidement au miracle technologique à venir, censé nous sauver du personnel soignants manquants, des lits d’hopitaux inexistants, des médicaments l’année prochaine, de la douleur sans curare, des masques, tests, aides à la recherche qui manquent toujours pour endiguer la pandémie et nous laisser sortir. Donc oui, le recours au low-tech et peut-être à une vision plus humaine dédiée aux soins et à la lutte pour plus d’égalités, et non qui risque de nous diviser (délinquants sans logiciel anticovid).

      Autre terme qui me gêne, voire me faire rire jaune, c’est la surveillance éthique , et là du coup c’est vraiment une question non plus d’efficience mais de choix de société, du basculement collectif, qui touche la limite de la démocratie et le politique (qu’est-ce qu’on fait ensemble ?). Raa le St Graal de l’éthique (à coller comme un sucre quand on veut faire avaler le terme qui le précède), de l’anonymisation, de la bénédiction de la CNIL, tout cela sent le grand bain des croyances au secours de nos angoisses.

  • Pour tous ceux zet celles qui veulent commuiquer en cette période de #confinement, mais pas avec le méchant Zoom privateur états-unien et capteur de données personnelles, ou les autres outils capitalistes. Il existait déjà, depuis le début du confinement, plein de services libres et chatonnants, mais c’était un peu dur de s’y retrouver. Maintenant, il y a un annuaire :

    https://entraide.chatons.org

    L’article de présentation :

    https://framablog.org/2020/04/01/entraide-chatons-org-des-services-libres-en-ligne-sans-inscription

    #CHATONS #Jitsi #Etherpad #Ethercalc #Lutim #PrivateBin #logiciel_libre

  • Géolocalisation, backtracking : face au coronavirus, que fait la France ?
    https://www.franceculture.fr/sciences/geolocalisation-backtracking-face-au-coronavirus-que-fait-la-france

    Quel rôle peuvent jouer les outils numériques dans la lutte contre la pandémie ? Quelle est la stratégie française en la matière ? Pour le moment, pas d’approche intrusive comme dans certains pays, mais des pistes pour préparer la fin du confinement. Et l’équilibre sera difficile à trouver… Après le confinement, bientôt une « stratégie numérique d’identification » en France ? Le gouvernement a annoncé mardi 24 mars la mise en place d’un Comité Analyse Recherche Expertise (CARE), précisément pour y réfléchir. (...)

    #algorithme #smartphone #GPS #géolocalisation #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #BigData #métadonnées #ePrivacy (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##santé

  • Orange recycle son service de géolocalisation pour la pandémie – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2020/03/28/orange-recycle-son-service-de-geolocalisation-pour-la-pandemie

    Depuis des années, Orange cherche à commercialiser la mine d’or que sont nos données de géolocalisation (la liste des antennes-relais auxquelles nos téléphones se connectent au fil la journée). La pandémie semble être pour l’entreprise une bonne occasion d’ouvrir son marché. Flux Vision En 2013, Orange a lancé une première offre, Flux Vision, qui propose aux villes et lieux touristiques des statistiques sur les « flux de déplacement » de leurs visiteurs : fréquentation, durée de séjour, provenance, (...)

    #Deutsche_Telekom #Orange #Vodafone #algorithme #smartphone #GPS #géolocalisation #métadonnées #BigData #santé #surveillance #CNIL (...)

    ##santé ##LaQuadratureduNet

  • DECEIVED BY DESIGN - How tech companies use dark patterns to discourage us from exercising our rights to privacy
    https://fil.forbrukerradet.no/wp-content/uploads/2018/06/2018-06-27-deceived-by-design-final.pdf

    27.06.2018 - Summary

    In this report, we analyze a sample of settings in Facebook, Google and Windows 10, and show how default settings and dark patterns, techniques and features of interface design meant to manipulate users, are used to nudge users towards privacy intrusive options. The findings include privacy intrusive default settings, misleading wording, giving users an illusion of control, hiding away privacy-friendly choices, take-it-or-leave-it choices, and choice architectures where choosing the privacy friendly option requires more effort for the users. Facebook and Google have privacy intrusive defaults, where users who want the privacy friendly option have to go through a significantly longer process. They even obscure some of these settings so that the user cannot know that the more privacy intrusive option was preselected.

    The popups from Facebook, Google and Windows 10 have design, symbols and wording that nudge users away from the privacy friendly choices. Choices are worded to compel users to make certain choices, while key information is omitted or downplayed. None of them lets the user freely postpone decisions. Also, Facebook and Google threaten users with loss of functionality or deletion of the user account if the user does not choose the privacy intrusive option.

    #GAFAM #vie_privée #nudging #Facebook #Google #Microsoft #Android #WIndows_10

    • Analyse complète et détaillée des pratiques de Facebook, Google et Microsoft pour optimiser le « consentement par défaut » des utilisateurs.

      Dark patterns can be described as “...features of interface design crafted to trick users into doing things that they might not want to do, but which benefit the business in question.”, or in short, nudges that may be against the user’s own interest.13This encompasses aspects of design such as the placement and colour of interfaces, how text is worded, and more direct interventions such as putting pressure on users by stating that the product or service they are looking at is about to be sold out.

      #dark_patterns #par_défaut #UX #RGPD #Privacy_by_default

  • Coronavirus : les données de smartphones surveillées par les gouvernements
    https://www.lebigdata.fr/coronavirus-donnees-smartphones

    Les gouvernements du monde entier envisagent d’exploiter les données de géolocalisation des smartphones de leurs citoyens pour enrayer l’épidémie de COVID-19 liée à la propagation du Coronavirus SARS-CoV-2. De telles mesures sont déjà mises en place aux États-Unis, en Israël, en Italie… et bientôt en France ? Afin de lutter contre la propagation du coronavirus SARS-CoV-2, les gouvernements du monde entier envisagent d’exploiter les données des smartphones. Ainsi, selon le Washington Post, le (...)

    #Google #Facebook #Apple #smartphone #géolocalisation #BigData #santé

    ##santé

  • La mise en quarantaine en Corée du Sud et à Singapour s’est appuyée sur une surveillance accrue de la vie privée des citoyens... #fascistovirus...

    L’article de la BBC se pose des questions, celui des Echos en revanche est impressionné !

    Coronavirus privacy : Are South Korea’s alerts too revealing ?
    BBC News, le 5 mars 2020
    https://www.bbc.com/news/world-asia-51733145

    "At first we interview the patients and try to gather information, emphasising that this affects the health and safety of the entire people.

    “Then to fill in the areas they perhaps haven’t told us, and also to verify, we use GPS data, surveillance camera footage, and credit card transactions to recreate their route a day before their symptoms showed.”

    Mr Goh emphasises that they do not reveal every place a patient has been.

    Interrogatoires serrés, vidéosurveillance, porte à porte : comment Singapour traque les contaminés
    Yann Rousseau, Les Echos, le 16 mars 2020
    https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/interrogatoires-serres-videosurveillance-porte-a-porte-comment-singapour-tr

    Souvent, la police est mobilisée pour ces enquêtes car les « contaminés » ne peuvent pas identifier nommément la totalité de leurs contacts. Début février, le cas 48 s’était, par exemple, rendu au cinéma dans un grand mall de Singapour. Les enquêteurs ont donc dû retrouver les spectateurs assis près de lui. Ils ont épluché les paiements effectués par carte de crédit ou des apps dédiées aux caisses du cinéma et consulté des heures de caméras surveillance pour suivre les parcours de plusieurs individus sortant de la salle. « Nous n’utilisons que les caméras dans les espaces publics », précise la police. Tous ont été retrouvés.

    Les autorités collaborent aussi avec les sociétés de transports publics, les compagnies de taxi ou Grab, le géant local du VTC, pour recréer les trajets des malades potentiels et contacter les chauffeurs qui pourraient aussi être touchés. Lorsque les courses sont payées en liquide, les caméras de surveillance permettent d’identifier des plaques d’immatriculation ou au moins la couleur du taxi et les habits du conducteur. « Je ne suis pas certain que cette approche puisse être reproduite sur une échelle plus grande dans un autre pays », note Tikki Pangetsu. « Le consentement des habitants de Singapour est aussi assez élevé. C’est une population qui a une grande confiance dans son gouvernement et qui, en général, accepte les décisions sans trop de protestations », souffle le spécialiste.

    #coronavirus #Corée_du_Sud #Singapour #surveillance #contrôle_social #confinement #flics #vie_privée

  • Les données personnelles de millions d’utilisateurs de l’appli « anonyme » Whisper étaient en accès libre
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/03/11/les-donnees-personnelles-de-millions-d-utilisateurs-de-l-appli-anonyme-whisp

    Des données concernant 900 millions de comptes, dont une partie appartenant à des mineurs, étaient accessibles sans mot de passe. L’application Whisper, qui a connu son heure de gloire au milieu des années 2010 en offrant la possibilité de publier des messages de manière anonyme, a laissé en ligne pendant plusieurs années une base de données contenant des informations personnelles sur ses utilisateurs, révèle le Washington Post. Selon le quotidien américain, la base de données contenait, par exemple, (...)

    #BigData #géolocalisation #anonymat #Whisper

  • Doctolib jusqu’à l’OS, anonyme, forcément

    ENQUETE FRANCE INFO. Comment #Doctolib se sert de nos données de santé
    https://www.francetvinfo.fr/sante/professions-medicales/enquete-franceinfo-comment-doctolib-se-sert-de-nos-donnees-de-sante_382

    Comme l’indique le guide pratique (PDF) coédité par la Cnil et le Conseil national de l’Ordre des médecins à destination des professionnels de santé, le RGPD impose que les données issues de la prise de rendez-vous soient traitées de la même manière que les dossiers médicaux des patients.

    Tu lis juste ça, tu as tout compris, tu n’as pas à donner ton avis pour qu’on te sniffe tes données, tu t’es fait avoir à la moulinette des données de santé, mais seulement jusqu’à l’os, anonyme bien sur. L’article relate ce bel imbroglio censé te rassurer avec une base de données gigantesque qui se revendra très cher.
    Le résultat est que Doctolib peut sniffer des données personnelles médicales sans ton accord … et comme la CNIL est ok, tout va bien, va crever ailleurs si tu veux pas qu’on te pique tes données.
    Une enquête censé rassurer ceux qui s’inquiètent de leurs droits, pour ceux qui suivent depuis le début de la mise en place du business juteux, cela reste un hold-up.

  • Digitalisierung : So gelingt Europa der digitale Befreiungsschlag - WELT
    https://www.welt.de/debatte/kommentare/article206008113/Digitalisierung-So-gelingt-Europa-der-digitale-Befreiungsschlag.html

    Den Teufel mit dem Beelzebub austreiben - appliquer un remède pire que le mal à guérir, c’est ce que propose cet auteur des éditions Springer pour défendre et requonquérir la première place su le marché mondial pour l’économié allemande et européenne.

    Le problème sont les moyens qu’il propose : Abolir la protection de nos données personnelles, subventionner les plateformes capitalistes et surtout livrer aux requins de la finance les épargnes garantissant les retraites européennes.

    Après on se rend compte que cet économistes peu originel fait semblant d’ignorer tous les problèmes auquels doivent faire face la plupar de nos concitiyens : salaires de misère, hausse astronomique des prix du logement, pollution, moyens de transport publics insuffisants et trop chers, prix des carburants réduisant la liberté de déplacement des moins fortunés, écoles et universités en crise et une tonne d’autres problèmes causés par des mesures qui ressemblent trop au solutions pour les problèmes qu’il croit avoir identifié.

    Quel bel exemple pour le discour conservateur libéral.

    Bei der Digitalisierung steht Europa gerade wie ein angeschlagener Boxer da. Unser Gastautor, Experte für neue Geschäftsmodelle im Internet, schreibt: Noch kann es gelingen, global wettbewerbsfähig zu werden. Ein Fünf-Punkte-Notplan.

    In Straßburg will sich die EU bis 2025 mit viel Geld und mehr Regulierung in eine digitale Spitzenstellung vor den USA und China nach oben boxen. Die 27 Mitgliedsstaaten kämpfen auf einem Sondergipfel um den nächsten EU-Haushalt, sie wollen eben diese Mittel umverteilen sowie Gesetze entschärfen: „Business as usual“ also. So bleibt man Leichtgewicht.

    „Wenn Europa in der Datenwirtschaft eine führende Rolle einnehmen will, muss es jetzt handeln“, mahnt die EU-Digitalstrategie. Der Weckruf sollte Europas Politikern wie Konzernlenkern gelten: Wie kann der Sprung ins „digitale Zeitalter“ noch gelingen?

    Erstens : Europa muss wie ein angeschlagener Boxer in einem „Fightback“ konzentriert die Gegenwehr starten und endlich Verantwortung für die Digitalisierung übernehmen. Die größte Disruption des Jahrhunderts erfordert ebenso disruptive Denkmuster! Es reicht nicht aus, bestehende Betriebsprozesse zu digitalisieren, wir müssen ausgediente Handlungsmuster entsorgen.

    Zweitens : Weshalb adaptieren wir nicht das US-Erfolgsmodell? Das Silicon Valley zeigt doch, wie man neue digitale Geschäftsmodelle entwickelt – mit einem Dreiklang aus Plattformökonomie, Ventures von Konzernen und Startups, sowie der Dynamik von Tech-Unternehmen. In Europa sollten wir das Modell verfeinern, denn die Partnerschaft zwischen Konzernen und Gründern funktioniert nur in einem gleichberechtigten „Co-Creation“-Prozess.

    Die zentrale Rolle von Plattformen hat Europa noch immer nicht verstanden, obwohl sieben der zehn wertvollsten Unternehmen der Welt (nach Marktkapitalisierung) plattformbasierte Player aus den USA und China sind. Europa ist der Kontinent der „hidden champions“ und verpassten Chancen: Von den knapp 2800 Weltmarktführern sind fast 70 Prozent europäische Unternehmen. Diese Industrie ist unsere Stärke – wenn wir ihre digitale Transformation jetzt anpacken.

    Drittens : Dafür müssen Konzerne und Gründer hybride Geschäftsmodelle entwickeln, die von der Politik nicht mit Zuschüssen, sondern mit Incentives und einem intelligenten Wettbewerbsrecht gefördert werden sollten. Wir können nicht über die Dominanz ausländischer Investoren klagen, wenn Europa bei Investments ab 50 Millionen Euro die Luft ausgeht , weil Rentenfonds der Einsatz von Wagniskapital so schwer gemacht wird.

    Viertens Viertens : Im globalen „War of Talents“ ist Europa in einer Zeit vor Schengen stehen geblieben. Warum ist es immer noch so kompliziert, einen nicht europäischen IT-Experten überall in Europa arbeiten zu lassen? Ohne kluge junge Köpfe aus aller Welt droht dem alten Kontinent endgültig die Geriatrie. Eine wenig attraktive Aussicht. Daher sollte die EU Mitarbeiterbeteiligungen auch so besteuern, dass Startups die nächsten Gründer hervorbringen :

    Fünftens : Die aktuelle Debatte um „digitale Souveränität“ versperrt den Blick auf eine große Chance. Die EU birgt als größter Binnenmarkt der Welt enorme Datenschätze. Es käme darauf an, diese zu aktivieren – mit einem gesetzlichen Rahmen wie etwa einer modernisierten DSGVO im geplanten EU-Datenraum . Das bringt endlich Rechtssicherheit und EU-weite Kohärenz.

    Statt dessen verunsichert die für Mai geplante EU-Medizinprodukteverordnung Unternehmen und Investoren. Mit schwerwiegenden Folgen für unsere Gesundheit. Plötzlich ist fehlende Digitalisierung für uns alle schmerzhaft erfahrbar. Deshalb sollte Europa in dieser Woche an seine Bürger denken, wenn es um die digitale Zukunft kämpft.

    Felix Staeritz, 36, ist Co-Gründer und CEO von FoundersLane, das digitale Geschäftsmodelle für Mittelständler und Konzerne in Europa entwickelt. Er ist Mitglied im Digital Leaders Board des Weltwirtschaftsforums und Co-Autor des Buches „Fightback: How to Win in the Digital Economy with Platforms, Ventures and Entrepreneurs“.

    #économie #affaires #vie_privée

  • Interopérabilitay, par Laurent Chemla » Zone de non-droit
    http://www.non-droit.org/2020/02/22/interoperabilitay

    On nous dira ( » pour votre sécurité « ) que c’est dangereux, parce que nos données personnelles ne seront plus aussi bien protégées, dispersées parmi tellement de services décentralisés et piratables. Mais je préfère qu’une partie de mes données soit moins bien protégée (ce qui reste à démontrer) plutôt que de savoir qu’une entreprise privée puisse vendre (ou perdre) la totalité de ce qui est MA vie.

    On nous dira que c’est « excessivement agressif pour le modèle économique des grandes plateformes », alors qu’évidemment c’est justement le modèle économique des grandes plateformes qui est excessivement agressif envers nos vies privées et nos démocraties, d’une part, et que d’autre part l’interopérabilité ne modifie en rien ce modèle économique : dès lors qu’elles stockent toujours une partie de nos données elles restent (hélas) en capacité de les vendre et/ou de les utiliser pour « éduquer » leurs IA. Tout au plus constateront-elles un manque-à-gagner comptable, mais ne gagnent-elles pas déjà largement assez ?

    À ce jour, l’#interopérabilité s’impose comme la seule solution réaliste pour limiter le pouvoir de nuisance de ces géants, et pour rétablir un peu de concurrence et de décentralisation dans un réseau qui, sinon, n’a plus d’autre raison d’être autre chose qu’un simple moyen d’accèder à ces nouveaux silos (qu’ils devraient donc financer, eux, plutôt que les factures de nos FAI).

  • ENQUETE FRANCEINFO. Comment Doctolib se sert de nos données de santé
    https://www.francetvinfo.fr/sante/professions-medicales/enquete-franceinfo-comment-doctolib-se-sert-de-nos-donnees-de-sante_382

    Lorsque vous utilisez Doctolib pour prendre rendez-vous chez votre dermatologue, par exemple, vous transmettez deux types d’informations bien distinctes à la plateforme : d’un côté, vos données personnelles (nom, adresse e-mail, numéro de téléphone…) ; de l’autre, vos données de santé (rendez-vous avec un praticien, motif de la consultation, ordonnance numérisée après une téléconsultation...). Si cette distinction peut sembler évidente, elle est en fait assez récente. « Auparavant, la loi ne qualifiait de données de santé que les données relatives aux pathologies, comme par exemple le fait d’indiquer que Monsieur X est atteint de tel type de cancer », explique à franceinfo Guillaume Desgens-Pasanau, ancien directeur juridique de la Cnil, le gendarme français du respect des données personnelles.

    • La nouvelle législation demande en effet des précautions particulières aux entreprises ou administrations qui collectent ces données jugées sensibles. Ce qui est le cas de Doctolib. Comme l’indique le guide pratique (PDF) coédité par la Cnil et le Conseil national de l’Ordre des médecins à destination des professionnels de santé, le RGPD impose que les données issues de la prise de rendez-vous soient traitées de la même manière que les dossiers médicaux des patients.

      [...]

      Le fait que Doctolib soit considéré par la réglementation comme un prestataire des praticiens de santé qui font appel à ses services a de nombreuses conséquences. Outre le fait que le géant de la santé numérique ne communique pas à ses utilisateurs l’historique de ses rendez-vous médicaux, l’entreprise n’a sur le papier pas besoin d’obtenir votre consentement pour collecter vos données, tant que celles-ci sont utilisées pour la finalité recherchée, à savoir la prise de rendez-vous de santé.

      ...mais comme il s’agit d’une licorne ils peuvent s’arranger avec toutes les contraintes légales qui les empêcherait de faire des millions ? cf https://seenthis.net/messages/775587 ping @touti

      Voir aussi la plaquette de l’ordre des médecins avec les « bonnes pratiques » en matière de collecte, stockage et usage des données persos : https://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/external-package/edition/17ss6et/guide_cnom_cnil_rgpd.pdf

      #vie_privée #doctolib #big_data #santé #RGPD #CNIL

  • Linky : charge de la Cnil contre EDF et Engie
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/53801/linky-charge-de-la-cnil-contre-edf-et-engie.aspx

    Le gendarme des données personnelles vient d’annoncer la mise en demeure d’EDF et d’Engie, en leur qualité de fournisseurs d’électricité exploitant les compteurs connectés Linky. La Cnil leur reproche un défaut de recueil du consentement éclairé et spécifique et des durées de conservation des données trop longues.
    […]
    Pas assez éclairé…
    A commencer par le consentement des usagers. Si EDF comme Engie demandent effectivement à leurs usagers s’ils acceptent la collecte de leurs données, ce consentement n’est ni spécifique, ni suffisamment éclairé. En effet, une seule case à cocher pour deux voire trois finalités distinctes : affichage des consommations quotidiennes, affichage des consommations à la demi-heure et fourniture de conseils personnalisés.

    Je suis très vénère !
    J’avais spécifiquement signalé ce point à la CNIL au printemps 2016, ainsi que l’absence totale d’information (d’éclairage…) sur les conséquences de la non acceptation : quelles données étaient transmises et à quel pas de temps.

    Elle ne m’a même pas accusé réception de mon message.

  • Les #outils_numériques de l’#humanitaire sont-ils compatibles avec le respect de la #vie_privée des #réfugiés ?

    Pour gérer les opérations humanitaires dans le camp de réfugiés syriens de #Zaatari en #Jordanie, les ONG ont mis en place des outils numériques, mais l’#innovation a un impact sur le personnel humanitaire comme sur les réfugiés. Travailler sur ce camp ouvert en 2012, où vivent 76 000 Syriens et travaillent 42 ONG, permet de s’interroger sur la célébration par le monde humanitaire de l’utilisation de #nouvelles_technologies pour venir en aide à des réfugiés.

    Après plusieurs années d’observation participative en tant que chargée d’évaluation pour une organisations non gouvernementales (ONG), je suis allée plusieurs fois à Amman et dans le camp de Zaatari, en Jordanie, entre 2017 et 2018, pour rencontrer des travailleurs humanitaires de 13 organisations différentes et agences de l’Onu et 10 familles vivant dans le camp, avec l’aide d’un interprète.

    Le camp de Zaatari a été ouvert dès 2012 par le Haut Commissariat aux Réfugiés pour répondre à la fuite des Syriens vers la Jordanie. Prévu comme une « #installation_temporaire », il peut accueillir jusqu’à 120 000 réfugiés. Les ONG et les agences des Nations Unies y distribuent de la nourriture et de l’eau potable, y procurent des soins et proposent un logement dans des caravanes.

    Pour faciliter la #gestion de cet espace de 5,2 km2 qui accueille 76 000 personnes, de très nombreux rapports, cartes et bases de données sont réalisés par les ONG. Les #données_géographiques, particulièrement, sont collectées avec des #smartphones et partagées via des cartes et des #tableaux_de_bord sur des #plateformes_en_ligne, soit internes au camp comme celle du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), soit ouvertes à tous comme #Open_Street_Map. Ainsi, grâce à des images par satellite, on peut suivre les déplacements des abris des réfugiés dans le camp qui ont souvent lieu la nuit. Ces #mouvements modifient la #géographie_du_camp et la densité de population par zones, obligeant les humanitaires à modifier les services, tel l’apport en eau potable.

    Les réfugiés payent avec leur iris

    Ces outils font partie de ce que j’appelle « l’#humanitaire_numérique_innovant ». Le scan de l’#iris tient une place à part parmi ces outils car il s’intéresse à une partie du #corps du réfugié. Cette donnée biométrique est associée à la technologie de paiement en ligne appelée #blockchain et permet de régler ses achats au #supermarché installé dans le camp par une société jordanienne privée. Avant l’utilisation des #scanners à iris, les réfugiés recevaient une #carte_de_crédit qu’ils pouvaient utiliser dans divers magasins autour du camp, y compris dans des #échoppes appartenant à des réfugiés.

    Ils ne comprennent pas l’utilité pour eux d’avoir changé de système. Nour*, une réfugiée de 30 ans, trouvait que « la #carte_Visa était si facile » et craint de « devenir aveugle si [elle] continue à utiliser [son] iris. Cela prend tellement de temps : “ouvre les yeux”, “regarde à gauche”, etc. ». Payer avec son corps n’a rien d’anecdotique quand on est réfugié dans un camp et donc dépendant d’une assistance mensuelle dont on ne maîtrise pas les modalités. Nisrine, une autre réfugiée, préférait quand « n’importe qui pouvait aller au supermarché [pour quelqu’un d’autre]. Maintenant une [seule] personne doit y aller et c’est plus difficile ». Sans transport en commun dans le camp, se rendre au supermarché est une contrainte physique pour ces femmes.

    Le principal argument des ONG en faveur du développement du scan de l’iris est de réduire le risque de #fraude. Le #Programme_Alimentaire_Mondial (#Pam) contrôle pourtant le genre de denrées qui peuvent être achetées en autorisant ou non leur paiement avec la somme placée sur le compte des réfugiés. C’est le cas par exemple pour des aliments comme les chips, ou encore pour les protections hygiéniques. Pour ces biens-là, les réfugiés doivent compléter en liquide.

    Des interactions qui changent entre le personnel humanitaire et les réfugiés

    Les effets de ces #nouvelles_technologies se font aussi sentir dans les interactions entre le personnel du camp et les réfugiés. Chargés de collecter les #données, certains humanitaires doivent régulièrement interroger des jeunes hommes venant de zones rurales limitrophes (qui forment la majorité des réfugiés) sur leur hygiène ou leurs moyens de subsistance. Cela leur permet de créer des #indicateurs pour classer les réfugiés par catégories de #vulnérabilité et donc de #besoins. Ces interactions sont considérées par les réfugiés comme une intrusion dans leur espace de vie, à cause de la nature des questions posées, et sont pourtant devenues un des rares moments d’échanges entre ceux qui travaillent et vivent dans le camp.

    Le #classement des ménages et des individus doit se faire de manière objective pour savoir qui recevra quoi, mais les données collectées sont composites. Difficile pour les responsables de projets, directement interpellés par des réfugiés dans le camp, d’assumer les choix faits par des logiciels. C’est un exercice mathématique qui décide finalement de l’#allocation de l’aide et la majorité des responsables de programmes que j’ai interrogés ne connaissent pas son fonctionnement. Le processus de décision est retiré des mains du personnel humanitaire.

    Aucune évaluation de la #protection_des_données n’a été réalisée

    La vie privée de cette population qui a fui la guerre et trouvé refuge dans un camp est-elle bien protégée alors que toutes ces #données_personnelles sont récoltées ? Le journal en ligne The New Humanitarian rapportait en 2017 une importante fuite de données de bénéficiaires du Pam en Afrique de l’Ouest, détectée par une entreprise de protection de la donnée (https://www.thenewhumanitarian.org/investigations/2017/11/27/security-lapses-aid-agency-leave-beneficiary-data-risk). En Jordanie, les #données_biométriques de l’iris des réfugiés circulent entre une banque privée et l’entreprise jordanienne qui exploite le supermarché, mais aucune évaluation de la protection des données n’a été réalisée, ni avant ni depuis la mise en œuvre de cette #innovation_technologique. Si la protection des données à caractère personnel est en train de devenir un objet de légalisation dans l’Union européenne (en particulier avec le Règlement Général sur la Protection des Données), elle n’a pas encore été incluse dans le #droit_humanitaire.

    De la collecte de données sur les pratiques d’hygiène à l’utilisation de données biométriques pour la distribution de l’#aide_humanitaire, les outils numériques suivent en continu l’histoire des réfugiés. Non pas à travers des récits personnels, mais sur la base de données chiffrées qui, pense-t-on, ne sauraient mentir. Pour sensibiliser le public à la crise humanitaire, les équipes de communication des agences des Nations Unies et des ONG utilisent pourtant des histoires humaines et non des chiffres.

    Les réfugiés eux-mêmes reçoivent peu d’information, voire aucune, sur ce que deviennent leurs données personnelles, ni sur leurs droits en matière de protection de données privées. La connexion Internet leur est d’ailleurs refusée, de peur qu’ils communiquent avec des membres du groupe État Islamique… La gestion d’un camp aussi vaste que celui de Zaatari bénéficie peut-être de ces technologies, mais peut-on collecter les #traces_numériques des activités quotidiennes des réfugiés sans leur demander ce qu’ils en pensent et sans garantir la protection de leurs données personnelles ?

    http://icmigrations.fr/2020/01/16/defacto-015-01

    #camps_de_réfugiés #numérique #asile #migrations #camps #surveillance #contrôle #biométrie #privatisation

    ping @etraces @reka @karine4 @isskein

  • La société de cybersécurité Avast collecte et vend les données de navigation de ses clients, début d’explication avec le DG du groupe
    https://securite.developpez.com/actu/287032/La-societe-de-cybersecurite-Avast-collecte-et-vend-les-donnees-

    En relation :
    – pris la main dans le sac, le DG d’Avast tente les « excuses » pour désamorcer le mauvais coup à leur réputation : https://www.developpez.com/actu/292020/Avast-presente-ses-excuses-pour-la-vente-de-donnees-des-utilisateurs-de-
    – ...mais une enquête de Motherboard montre qu’il s’agit d’une stratégie commerciale totalement basée sur la divulgation d’infos personnelles : https://www.vice.com/en_us/article/qjdkq7/avast-antivirus-sells-user-browsing-data-investigation

    Avec un logiciel ne respectant pas l’Opt In (une installation par défaut donne toutes les options de partage des données cochées à « oui ») il y avait moyen de se douter d’une embrouille dans le genre...

    A priori pas de données envoyées si :
    – le navigateur Safe Browser n’a pas été installé
    – le plugin de navigateur Avast n’a pas été installé/activé
    – toutes les options de l’onglet « Général > Confidentialité et vie privée » des paramètres de configuration sont décochées.

    ...mais il semblerait plus prudent/avisé de passer à ClamAV comme antivirus :
    – téléchargement : https://www.clamav.net/downloads
    – documentation : https://www.clamav.net/documentation
    édit : pas de monitoring « temps réel » alors pas super utile...

    #antivirus #avast #vie_privée #clamav