• Am I unique ?
    https://amiunique.org/fp

    Calcul de « l’empreinte unique » d’un navigateur...
    ...ou : quelques soit les efforts que vous fassiez pour naviguer anonymement, il y a toujours moyen de vous tracer !

    La présentation du projet de recherche de l’INRIA associé : https://amiunique.org/about
    L’interview d’un chercheur participant au projet : https://seenthis.net/messages/326426

    L’EFF propose également un test utilisant (partiellement) les mêmes outils (outils en open-source) :
    l’outil de test : https://panopticlick.eff.org
    cf https://seenthis.net/messages/254477

    Voir les options de Firefox disponibles depuis la version 67 : cf https://seenthis.net/messages/782388

    #vie_privée #fingerprint #empreinte_numérique #am_I_unique #outil #INRIA #open_source #EFF

  • Firefox Multi-Account Containers - Modules pour Firefox
    https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/multi-account-containers

    About This Extension
    The Firefox Multi-Account Containers extension lets you carve out a separate box for each of your online lives – no more opening a different browser just to check your work email! Here is a quick video showing you how it works.
    Under the hood, it separates website storage into tab-specific Containers. Cookies downloaded by one Container are not available to other Containers. With the Firefox Multi-Account Containers extension, you can...
    Sign in to two different accounts on the same site (for example, you could sign in to work email and home email in two different Container tabs.
    Keep different kinds of browsing far away from each other (for example, you might use one Container tab for managing your Checking Account and a different Container tab for searching for new songs by your favorite band)
    Avoid leaving social-network footprints all over the web (for example, you could use a Container tab for signing in to a social network, and use a different tab for visiting online news sites, keeping your social identity separate from tracking scripts on news sites)

    Et pour un container spécialisé pour Facebook (et automatiquement utilisé), voir https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/facebook-container

    #firefox #extension #session #cookie #outil #web_dev #vie_privée

    • @rastapopoulos

      Firefox Multi-Account Containers was first introduced as “Containers” available only in Firefox Nightly. It went on to be a Test Pilot Experiment, where we improved the user experience and added new features. Now it exists here as an extension that can be installed by all Firefox users.

      Although you can still use the feature built into Firefox Nightly, we recommend using this extension as it has a richer user experience.

      En résumé, ça semble juste être une surcouche à l’API qu’utilise #conex par exemple.

  • Systèmes de notation au travail, les employés sous pression François Rüchti - 30 Avril 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9525991-systemes-de-notation-au-travail-les-employes-sous-pression-.html

    Après les restaurants, les systèmes de notation s’étendent désormais aux personnes physiques dans des entreprises comme Swisscom, Apple ou Uber. Salaires, promotion et licenciements peuvent dépendre des notes de l’employé.

    La mode vient des Etats-Unis et Apple est pionnier dans le domaine. Après chaque visite dans un magasin, le client est amené à évaluer le vendeur de 1 à 10. En cas de mauvaise moyenne, l’employé « est remis à l’ordre », selon les propos d’un ex-cadre d’Apple Suisse dans l’émission Mise au Point.

    Chez Swisscom, le système de notation est similaire. Ce procédé est cependant décrié par les collaborateurs. « Vous avez toujours la hantise d’arriver et qu’on vous dise ’ta note a baissé’. Il y a des personnes qui ont des angoisses, ce n’est pas possible. Vous ne faites pas du travail correct quand vous avez des pressions à longueur de journée », témoigne une employée sous couvert d’anonymat.

    >> Lire aussi  : Dans des magasins Swisscom, des écoutes de conversations enfreindraient la loi http://www.rts.ch/info/suisse/9526317-dans-des-magasins-swisscom-des-ecoutes-de-conversations-enfreindraient-l

    Course aux bonnes notes
    Officiellement, l’objectif est d’améliorer le service. « Le but est de mesurer la satisfaction de nos clients. Il n’est pas question de mettre une pression exagérée », explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom.

    Reste que cette course aux bonnes notes est telle que trois collaborateurs ont récemment triché dans le Jura. Par diverses astuces, ils ont augmenté artificiellement les chiffres des ventes et le résultat des notations. Pincés par la direction, ils ont été licenciés.

    C’est qu’une portion de la rémunération des employés de Swisscom est basée sur le système de notation. « Une partie du bonus de l’ensemble des collaborateurs est payé en fonction de la satisfaction des clients au niveau national, pas directement de la note », précise Christian Neuhaus.

    Être noté ou disparaître
    Le pouvoir des notes ne touche pas que les salariés. Le système a aussi un impact sur les indépendants et les professions libérales par le biais de sites web qui proposent de noter les avocats ou les médecins.
    Pédiatre dans la région genevoise, la doctoresse Cécile Kerdudo Veau figure sur différents sites de notation. « Je n’ai jamais donné aucun accord, je ne me suis jamais inscrite sur Google. Cela s’est fait au fil du temps », déplore-t-elle.

    Ce qui fâche la doctoresse, c’est l’impossibilité de dialoguer avec ces patients anonymes aux notes et commentaires assassins. Cécile Kerdudo Veau a bien demandé à Google de supprimer ses notes, sans succès. L’unique solution proposée par la firme américaine ? Effacer son existence numérique et disparaître d’internet. 

    « Contrôle social »
    Parmi les professions les plus à risque figurent encore les chauffeurs de taxi indépendants, notamment ceux travaillant pour Uber et Drivel. Ces sociétés se débarrassent quasi automatiquement des conducteurs mal évalués. Chez Uber, le système d’évaluation est même poussé à son extrême. Le chauffeur comme le client se notent mutuellement.

    « C’est une forme de mise en discipline de son comportement, où on ne peut pas être spontané. Les comportements atypiques seront sanctionnées. (...) Il y a un vrai contrôle social », analyse Olivier Glassey, sociologue spécialisé dans les nouvelles technologies à l’Université de Lausanne.

    Et la tendance s’accentue en Suisse. Après Swisscom, Apple et Uber, plusieurs grandes entreprises étudient actuellement la mise en place d’un système de notation.

    >> Voir le reportage de Mise au Point : http://www.rts.ch/info/suisse/9525991-systemes-de-notation-au-travail-les-employes-sous-pression-.html

    #Suisse (mais aussi en France, bien sur) #surveillance #espionnage #fichage #flicage des #salariés par les #managers et la #hiérarchie #guerre_aux_pauvres #contrôle #gestapo managériale #stasi #vie_privée #contrôle-social

  • GOOGLE devient violent et agressif. la fabrique du consentement chez google.

    Il est vrai que je n’ai JAMAIS cliqué sur l’injonction d’étudier les principaux aspects des règles de pillage de mes données par google.

    Ce matin,
    Recherche sur Safari.
    Pour information, Firefox et Adblock, pas de message.

    Pour faire suite au billet de Rézo.
    https://seenthis.net/messages/688999

    #google #violence #agression #attaque #fabrique_du_consentement #vie_privée #guerre_aux_utilisateurs

  • « Veuillez accepter nos conditions » : la fabrique du consentement chez Facebook (et les moyens d’y mettre fin) | Calimaq
    https://scinfolex.com/2018/04/22/veuillez-accepter-nos-conditions-la-fabrique-du-consentement-chez-faceboo

    Facebook s’y était engagé cette semaine et cela s’est produit hier : des millions d’utilisateurs en Europe ont reçu un mail de la plateforme les invitant à accepter les nouveaux paramètres de confidentialité mis en place pour de se mettre en conformité avec le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) qui entrera en vigueur le mois prochain. Le message était intitulé « Veuillez accepter nos conditions d’utilisation avant le 25 mai pour continuer à Facebook » et en elle-même, cette formulation est problématique, car elle revient une nouvelle fois à exercer sur les utilisateurs une forme de « chantage au service ». Source : : : S.I.Lex (...)

  • Exclusive: Facebook to put 1.5 billion users out of reach of new EU privacy law
    https://www.reuters.com/article/us-facebook-privacy-eu-exclusive/exclusive-facebook-to-put-1-5-billion-users-out-of-reach-of-new-eu-privacy-

    Facebook members outside the United States and Canada, whether they know it or not, are currently governed by terms of service agreed with the company’s international headquarters in Ireland.

    Next month, Facebook is planning to make that the case for only European users, meaning 1.5 billion members in Africa, Asia, Australia and Latin America will not fall under the European Union’s General Data Protection Regulation (GDPR), which takes effect on May 25.

    The previously unreported move, which Facebook confirmed to Reuters on Tuesday, shows the world’s largest online social network is keen to reduce its exposure to GDPR, which allows European regulators to fine companies for collecting or using personal data without users’ consent.

    That removes a huge potential liability for Facebook, as the new EU law allows for fines of up to 4 percent of global annual revenue for infractions, which in Facebook’s case could mean billions of dollars.

    #internet #vie_privée #GDRP #RGPD #DSGVO

  • Données personnelles : après Facebook, Google bientôt dans la tourmente ?
    https://www.latribune.fr/technos-medias/donnees-personnelles-apres-facebook-google-bientot-dans-la-tourmente-77589

    Alors que Facebook a laissé filer les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs, une étude américaine révèle que des milliers d’applications pour enfant, accessibles depuis Google Play Store, récoltent des données sensibles sans le consentement de leurs parents. La semaine dernière, YouTube, la plateforme vidéo de Google, a été visée par une plainte collective portée par 23 associations américaines pour collecte illégale de données sur des enfants de moins de 13 ans.

    Deuxième coup de massue : une étude, publiée la semaine dernière également, passe au crible 5.855 applications pour enfants les plus populaires sur la version américaine de Google Play Store, le magasin d’applications du géant américain. Selon l’étude, chaque application a été téléchargée en moyenne 750.000 fois. Verdict : « environ 57% des applications étudiées sont susceptibles de violer la Children’s Online Privacy Protection Act (Coppa) », la loi américaine sur la protection de la vie privée des enfants sur internet. Adoptée en 1998, elle interdit notamment la collecte d’informations d’enfants de moins de 13 ans sans le consentement des parents.

    Méthode :

    Les chercheurs ont utilisé une plate-forme de test leur permettant de voir en temps réel à quelle fréquence les applications accédaient à des informations sensibles - telles que les données de localisation et les listes de contacts - sur un téléphone et quelles autres entités partageaient ces informations. Ainsi, plus de 1.000 applications ont collecté des informations d’identifications des enfants en utilisant un logiciel de suivi dont les termes interdisent explicitement leur utilisation pour les applications destinées aux enfants, selon l’étude.

    En plus de couvrir de nombreux secteurs, Google est en situation de quasi-monopole dans certains domaines. Son moteur de recherche représente plus de 90% du marché mondial, son système d’exploitation Android équipe plus de 80% des smartphones dans le monde et YouTube revendique plus de 1,5 milliard d’utilisateurs connectés par mois. À tel point que la menace d’un démantèlement de Google a été remise au goût du jour récemment par la Commission européenne.

    #Google #Vie_privée #Enfants

  • Détection des cyberattaques : une nouvelle loi de #Surveillance
    https://www.laquadrature.net/fr/Detection_cyberattaques_nouvelle_loi_surveillance

    Le 18 avril 2018 - Le nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM), présenté en Conseil des ministres le 8 février dernier et adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 27 mars, comporte un volet axé sur la cybersécurité. Les enjeux sont importants : lutter contre les attaques informatiques sur les réseaux. Sauf que le dispositif envisagé, reposant sur des boîtes noires — ces sondes dédiées à l’analyse du trafic Internet et placées en différents points du réseau — sous l’égide de l’ANSSI et des grands opérateurs télécoms, ouvre une brèche immense qui, de nouveau, fait planer le spectre d’une surveillance massive de nos communications. La loi de programmation militaire (LPM) est un exercice législatif qui revient en France tous les 5 ans. La dernière LPM, adoptée (...)

    #Loi_de_programmation_militaire_LPM_ #neutralité_du_Net #Vie_privée_-_Données_personnelles #communiqué

  • Attaquons les GAFAM et leur monde
    https://www.laquadrature.net/fr/campagne_gafam

    17 avril 2018 - Nous avons lancé hier notre campagne d’actions de groupe contre les GAFAM. Jusqu’au 25 mai (jour du dépôt des plaintes devant la CNIL) toute personne vivant en France peut nous rejoindre sur gafam.laquadrature.net. C’est sur la base de ces premières actions que nous pourrons, sur le temps long, déconstruire méthodiquement le monde qu’ils tentent de nous imposer.

    Nous n’attendrons pas le 25 mai, jour d’entrée en application du règlement général sur la protection des données (RGPD), pour agir. Nous n’avons plus à attendre. Ce règlement européen (que nous avions ardemment défendu il y a 3 ans) nous donne enfin l’opportunité de renverser la grande farce sur laquelle les GAFAM ont construit leur monde : le « consentement » que nous leur donnerions, pour (...)

    #Vie_privée_-_Données_personnelles

  • Così Change.org vende le nostre email
    http://m.espresso.repubblica.it/attualita/2016/07/15/news/da-un-euro-e-cinquanta-a-85-centesimi-come-change-org-vende-le
    On s’en doutait.

    ’L’Espresso’ ha ottenuto il prezzario dell’azienda (da 1.50 euro a 85 centesimi) e contattato alcuni clienti. Tra risposte imbarazzate e rare ammissioni, abbiamo indagato sul business dell’ «Amazon delle petizioni online». Che maneggia dati estremamente sensibili come le opinioni politiche e in Germania è oggetto di un’inchiesta del Garante della privacy
    di Stefania Maurizi
    18 luglio 2016
    E’ stata definita il “Google della politica moderna”. Change.org, la popolare piattaforma per il lancio di petizioni su temi politico-sociali, è un gigante da centocinquanta milioni di utenti nel mondo, che crescono al ritmo di un milione alla settimana: un avvenimento come Brexit da solo ha innescato 400 petizioni. In Italia, dove è sbarcata quattro anni fa, Change.org ha raggiunto i cinque milioni. Dalla petizione lanciata da Ilaria Cucchi per chiedere l’approvazione di una legge sulla tortura, che finora ha raccolto oltre 232mila adesioni, fino a quella sul referendum costituzionale, alzi la mano chi non ha mai messo una firma su Change.org nella speranza di fare pressione su questa o quell’istituzione per cambiare le cose. Nel 21esimo secolo, la partecipazione democratica va inevitabilmente verso le piattaforme online. E di fatto non mancano esempi in cui queste petizioni hanno davvero innescato cambiamenti.

    Bastano pochi clic: chiunque può lanciarne una e chiunque può aderirvi. Il problema è: quanti si rendono conto che i dati personali che affidano alla piattaforma firmando le cosiddette “petizioni sponsorizzate” - quelle lanciate dagli utenti che pagano per promuoverle (https://www.change.org/advertise) - verranno usati per la loro profilazione e venduti? La domanda è cruciale perché si tratta di dati molto sensibili, in quanto associati a opinioni politiche e sociali.

    “L’Espresso” può rivelare il prezzario che Change.org applica a chi lancia petizioni sponsorizzate: dalle Ong ai partiti politici, che, pagando, acquistano gli indirizzi email dei firmatari. La lista dei prezzi va da un euro e cinquanta per ciascun contatto email, se il cliente ne compera meno di 10mila, fino a 85 centesimi per un numero superiore ai 500mila. Il nostro giornale ha anche chiesto ad alcune delle Ong clienti di Change.org se è vero che acquistano gli indirizzi email dei firmatari. Alcune hanno risposto in modo troppo vago per non destare interrogativi, altre, come Oxfam, sono state oneste nel confermarlo.

    Molti vedono Change.org come un’associazione no profit con un’anima progressista. In realtà, è un’impresa sociale “Change.org Inc.” creata nel Delaware, paradiso fiscale Usa, e con quartier generale a San Francisco, nel cuore di quella Silicon Valley in cui i dati sono il petrolio. Ed è vero che permette a chiunque di lanciare petizioni in modo gratuito, assolvendo alla funzione sociale di dar voce anche all’ultimo senzatetto, ma fa profitti con le petizioni sponsorizzate, in cui il cliente paga in modo da riuscire a contattare chi ha più probabilità di firmare e di essere disposto a donare soldi nelle campagne di raccolta fondi. Come fa Change.org a saperlo? Ogni volta che sottoscriviamo un appello, accumula informazioni su di noi, profilandoci. E come ha spiegato efficacemente la rivista americana “Wired”, «se voi avete firmato una petizione sui diritti degli animali, l’azienda sa che avete una probabilità 2,29 volte maggiore di firmarne una sulla giustizia. E se firmate una petizione sulla giustizia, avete una probabilità 6,3 volte maggiore di firmarne una sulla giustizia economica, 4,4 volte di firmarne una per i diritti degli immigrati e 4 volte una sull’istruzione».

    Chi aderisce a una petizione dovrebbe prima leggere accuratamente le regole sulla privacy, ma quanti lo fanno e quanti capiscono appieno che nel sottoscrivere una petizione sponsorizzata basta lasciare spuntata la voce: “tienimi informato su questa petizione” perché i clienti che l’hanno lanciata possano ottenere da Change.org il contatto email del firmatario dietro pagamento? A confermarci la vendita degli indirizzi email non è solo il prezzario ottenuto da l’Espresso, è anche Oxfam, una delle pochissime Ong che ha risposto in modo completamente trasparente alle nostre domande: «Solo quando i firmatari hanno indicato di voler supportare Oxfam, ci viene richiesto di pagare Change.org per i loro contatti», ci spiega l’organizzazione.

    Alla nostra domanda di sapere cosa significa esattamente che “i firmatari hanno indicato di volere supportare Oxfam”, l’Ong risponde indicando il piccolo box spuntato con cui chi aderisce alla petizione chiede di restare aggiornato. Né, interpellata da l’Espresso, Change.org ha smentito il prezzario e, anzi, ha confermato che «varia da cliente a cliente e in base al volume degli acquisti», come ci ha spiegato John Coventry, capo della comunicazione di Change.org, precisando che, una volta che chi firma sceglie di lasciare o comunque lascia spuntato il box, «il suo indirizzo email viene fornito all’organizzazione [che ha lanciato la petizione sponsorizzata, ndr]». Coventry si dice convinto che «la stragrande maggioranza delle persone che scelgono quell’opzione si rendano conto che riceveranno email dall’organizzazione», in altre parole, i firmatari danno il proprio assenso.

    Da tempo, Thilo Weichert, ex commissario per la protezione dei dati del land tedesco Schleswig-Holstein, contesta alla società la violazione delle leggi della Germania in materia di privacy. All’Espresso, Weichert spiega che la trasparenza di Change.org lascia molto a desiderare: «non fornisce informazioni affidabili su come processa i dati», ci spiega. E alla nostra osservazione sul fatto che chi firma quelle petizioni, accettando le policy sulla privacy, fornisce di fatto un consenso informato, Thilo Weichert risponde che la questione dell’assenso non risolverebbe comunque il problema, perché se una pratica viola le leggi tedesche in materia di protezione dei dati, l’azienda non può appellarsi al fatto di avere ottenuto il consenso dell’utente. In altre parole, non esiste consenso informato che renda legale violare una legge.

    Dopo le contestazioni di Thilo Weichert, la Commissione per la protezione dei dati di Berlino ha aperto un’inchiesta su Change.org, ancora in corso, come ci conferma la portavoce della Commissione, Anja-Maria Gardain. E ad aprile, l’organizzazione “Digitalcourage”, che in Germania organizza il “Big Brother Award”, ha assegnato questo premio negativo proprio a Change.org. «Punta ad essere quello che Amazon è per i libri, vuole essere la piattaforma più grande per tutte le campagne politiche», ci dice Rena Tangens di Digitalcourage, spiegando come l’azienda si sia mostrata refrattaria ai rilievi di tecnici come Weichert, che, per esempio, nel novembre scorso aveva fatto notare a Change.org come il Safe Harbour, a cui l’impresa fa riferimento nelle sue policy sulla privacy, non è più in vigore, essendo stato dichiarato invalido dalla Corte europea di Giustizia, dopo le rivelazioni di Edward Snowden: «un’azienda come quella [Change.org, ndr]», ci dice Tangens, «avrebbe dovuto essere in grado di provvedere a cambiare una cosa del genere».

    L’esperta di Digitalcourage aggiunge che in Germania esistono altre piattaforme oltre a Change.org, tipo Campact.de: «non sono perfette», aggiunge, «e noi abbiamo criticato anche quelle, che però si sono dimostrate aperte al dialogo e alla possibilità di introdurre cambiamenti». Ovviamente, per i concorrenti di Change.org non è facile competere con un gigante di quella portata e la missione è quasi disperata per quelli che scelgono di non vendere i dati degli utenti, come possono stare sul mercato se non commerciano l’unico oro che hanno a disposizione: i dati?

    Per Rena Tangens l’ambizione di Change.org di diventare l’Amazon delle petizioni politiche e sociali l’ha portata ad allontanarsi dalla spinta progressista iniziale e a imbarcare clienti e utenti dalle iniziative discutibili. Sulla piattaforma si trovano anche petizioni che chiedono di permettere di portare armi alla prossima Convention repubblicana del 18 luglio, negli Usa. E c’è chi l’accusa di consentire l’ “astroturfing”, la pratica di lanciare un’iniziativa politica nascondendo chi c’è dietro, in modo da farla sembrare nata dal basso. Con L’Espresso, tanto Weichert che Tangens sottolineano: «Il problema è che quelli che raccolgono sono dati veramente sensibili e Change.org si trova negli Stati Uniti», pertanto quei dati sono soggetti alla sorveglianza delle agenzie del governo Usa, dalla Nsa alla Cia, come confermato dai file di Snowden.

    Ma proprio Rena Tangens e Thilo Weichert, tanto critici delle pratiche di Change.org, enfatizzano che è importante non buttare il bambino con l’acqua sporca, perché loro non puntano a demolire l’esistenza di queste piattaforme: «Credo che per la partecipazione democratica, sia importante averle», ci dice Thilo Weichert, «ma devono proteggere i dati».

    #vie_privée #surveillance #commerce

  • L’intelligence artificielle embarquée, une solution pour des #Interfaces vocales respectueuses de la #vie_privée ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/lintelligence-artificielle-embarquee-une-solution-pour-des-interfaces-

    Dans une tribune pour Les Echos, Rand Hindi (@randhindi), PDG de Snips (@snips), estime que les services numériques doivent prendre la protection des données personnelles au sérieux, défendant la privacy by design, la protection de la vie privée par la conception. Reste qu’à l’heure de l’interconnexion des systèmes via l’informatique (...)

    #A_lire_ailleurs #Enjeux #big_data #IA #surveillance

  • “Le scandale Cambridge Analytica n’est pas une faille technique mais un problème politique” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/le-scandale-cambridge-analytica-nest-pas-une-faille-technique-mais-un-probl

    Interview de Zeynep Tufekci

    Cet incident, écriviez-vous dans le New York Times, est « une conséquence naturelle du modèle économique de Facebook »…

    Facebook comme Google attirent l’essentiel de l’attention car ce sont des mastodontes, mais n’oublions pas que tout le modèle de la publicité en ligne – et celui d’une majorité de médias – repose sur les mêmes fondations. Partout, le principe est identique : où que vous cliquiez, vous êtes suivi, ciblé, monétisé et vendu au plus offrant. Les pages que vous consultez, les contenus que vous publiez, toutes vos traces numériques sont utilisées à des fins commerciales. Qu’il s’agisse de Cambridge Analytica, d’un dictateur en herbe ou d’une marque d’aspirateurs importe peu, puisque c’est un système totalement asymétrique dans lequel vous ne connaissez pas l’identité des passeurs d’ordre. C’est le problème majeur d’Internet aujourd’hui. Dans cette « économie de l’attention », Facebook peut compter sur une infrastructure sans équivalent. Grâce à elle, la plateforme peut toucher deux milliards d’utilisateurs, écran par écran, sans même qu’ils s’en rendent compte.

    Faut-il craindre la multiplication d’épisodes de ce genre ?

    De toute évidence. Il est mécaniquement impossible de prédire l’utilisation qui sera faite de nos données dans les années à venir. C’est un puits sans fond ! Même si vous n’êtes pas sur Facebook, une quantité gigantesque d’informations à votre sujet circulent et permettent de vous profiler. Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, des algorithmes sont capables d’analyser vos amitiés, votre activité, vos modes de consommation. Nous figurons probablement tous dans des bases de données commerciales dont nous ignorons l’existence, mises en relation et croisées avec d’autres bases de données que nous ne connaissons pas davantage. Dans le cas de Cambridge Analytica, l’immense majorité des personnes siphonnées ignoraient tout de ce qui était en train de se passer.

    Réagissons-nous si tardivement à cause de cette opacité ?

    Pour une personne ordinaire, il est extrêmement difficile de réagir, car cette collecte est invisible, inodore et incolore. En tant qu’internaute, vous ne voyez rien d’autre que les contenus qui s’affichent sur votre écran.

    A ce titre, que pensez-vous de la réaction de Mark Zuckerberg ?

    Il s’est mollement excusé parce qu’il n’avait pas le choix. Mais il s’est quand même posé en victime, comme s’il avait été dupé par un tiers renégat ne respectant pas les règles d’un jeu qu’il a lui-même créé. Je pense que nous ne devrions croire aucune entreprise sur parole. Nous avons besoin de contrôle et de mécanismes de protection. Prenons l’exemple des voitures. Elles peuvent avoir des accidents ou présenter des risques pour l’environnement. Pour lutter contre ces facteurs négatifs, les gouvernements ont imposé des limitations de vitesse, le port de la ceinture de sécurité ou des normes environnementales. Ces changements ne sont pas intervenus par l’opération du Saint-Esprit : il a fallu les imposer. Et quand une entreprise ne respecte pas ces règles, elle est sanctionnée. L’économie liée à l’exploitation des données est encore un Far West à civiliser.

    Ces dernières semaines, les appels à la déconnexion de Facebook se sont multipliés. Est-ce une option viable ?

    Ça ne peut être qu’une décision individuelle. C’est le droit le plus strict de chacun, mais c’est un luxe qui ne résoudra pas le problème : dans de nombreux pays, Facebook est le seul moyen pour communiquer avec sa famille ou ses amis, et c’est un vecteur important d’organisation sociale. Il vaudrait mieux réfléchir au démantèlement de Facebook tout en réfléchissant à ses conséquences possibles : si nous ne réformons pas en profondeur le modèle économique du Web, des légions de petits Facebook pourraient en effet se montrer encore plus nocifs qu’une plateforme centralisée…

    #Zeynep_Tufekci #Facebook #Cambridge_analytica #Vie_privée #Données_personnelles

  • How Gravatar hurts your visitors
    http://fly.io/articles/how-gravatar-hurts-your-visitors

    A Privacy Friendly Gravatar Proxy
    We built Gravitas because we love the convenience of an instant Gravatar for users, and also like keeping visitor data contained. When you want to get a user avatar, you can just post to the proxy service and generate a unique link.

    All we’re really doing is encrypting the Gravatar params with a pre-shared key, then decrypting them, and proxying the request back to Gravatar’s service ... minus most user specific info.

    Caveats
    There are two gaps: First, Gravatar still gets an md5 of an email address. They don’t have an IP address, or additional headers to tie it to, so it’s not very useful, but they still see it.

    Second, we don’t do anything to obfuscate images. If you stick my Gravatar in a reverse image search tool, you can find me on Github. We could add filters to images to confuse image search engines, but making that effective and keeping avatars recognizable is super tough. What’s important is that we’re “protecting” visitors who don’t use the Gravatar service. No avatar setup? No way to compare it across sites.

    #WWW #internet #vie_privée

  • Loi données personnelles, dernière étape : le Parlement doit défendre ses avancées
    https://www.laquadrature.net/fr/cmp_pjl_rgpd

    5 avril 2018 - Demain se tiendra la commission mixte paritaire (réunissant une poignée de députés et de sénateurs) destinée à trancher les différentes version de la loi « données personnelles » adoptée par chacune des deux chambres ces deux derniers mois. Bien qu’échouant chacune à encadrer les services de renseignement, l’Assemblée nationale et le Sénat ont, chacun de leur côté, prévu certaines avancées pour nos libertés. Le rôle de la commission sera de trancher point par point laquelle des versions des deux chambres doit être définitivement adoptée. L’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) leur écrit pour leur indiquer les choix exigés par la défense de nos libertés. Lettre ouverte aux membres de la commission mixte paritaire

    Madame, Monsieur, Vous débattrez demain du projet de loi (...)

    #Vie_privée_-_Données_personnelles

  • Richard Stallman, le RGPD et les deux faces du consentement – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2018/04/05/richard-stallman-le-rgpd-et-les-deux-faces-du-consentement

    Par Lionel Maurel

    La question que l’on peut se poser est de savoir si le principe de protection par défaut du RGPD (privacy by default) va aussi loin que l’interdiction par défaut que Stallman propose. Il dit bien qu’un système n’aurait le droit de collecter des données que si ces dernières sont strictement nécessaires à l’accomplissement de ses fonctionnalités. Est-ce que le RGPD de ce point de vue va interdire à la RATP d’identifier les utilisateurs des transports à Paris au motif qu’il y aurait une façon pour le passe Navigo de fonctionner tout en garantissant l’anonymat des personnes ? Le RGPD ne va sans doute pas aussi loin, car il n’emploie pas la notion de finalité exactement de cette manière. Le texte dit qu’un traitement réalisé sans finalité précise est illicite, alors que Stallman propose que la finalité d’un traitement soit en elle-même déclarée illicite s’il y a moyen de faire fonctionner un système sans collecter de données personnelles, ce qui n’est pas la même chose.

    Néanmoins, il semble que le RGPD ne soit pas complètement fermé non plus à une telle interprétation et il n’est pas impossible qu’un service comme celui de la RATP doive revoir en profondeur ses principes de collecte et de traitement de données pour se mettre en conformité avec le RGPD. Mais c’est surtout la jurisprudence à venir qui sera déterminante, car c’est elle qui va fixer la portée exacte de principes comme celui de la protection par défaut des données (privacy by default). D’où l’importance des recours qui vont être lancés dans les premiers temps de l’application du texte, notamment les nouveaux recours collectifs, qui nous permettront de savoir si Stallman avait raison dans sa critique du RGPD ou si cette réglementation s’approchait au contraire de sa vision.

    Néanmoins, on ne peut pas réduire le consentement à cette seule dimension « subjective » étant donné que la notion comporte aussi une face « objective », qui paraît bien plus intéressante en termes de protection des données. Dans cette conception, au lieu de donner à l’individu le pouvoir de fragiliser ses propres droits à travers son consentement, on va au contraire fixer des règles établissant qu’un consentement ne peut être valablement donné s’il a pour effet d’aboutir à une telle fragilisation des droits. C’est ce que permet la manière dont le consentement est défini dans le RGPD comme « toute manifestation de volonté, libre, spécifique, éclairée et univoque par laquelle la personne concernée accepte, par une déclaration ou par un acte positif clair, que des données à caractère personnel la concernant fassent l’objet d’un traitement ».

    Ce caractère « libre, spécifique, éclairé et univoque » du consentement constitue autant de critères « objectifs » qui vont permettre de déterminer des conditions dans lesquelles un individu ne pourra pas consentir valablement à un traitement de données. Il s’agit donc moins en réalité de donner à l’individu un pouvoir de consentir que de définir au contraire ce à quoi il ne peut pas consentir.

    Le G29 a fixé des lignes directrices pour l’interprétation de la notion de consentement dans le RGPD qui vont encore renforcer cette dimension « objective ». Les autorités de régulation européennes considèrent notamment que pour être véritablement libre, le consentement doit être « inconditionné« , c’est-à-dire que la personne doit avoir un véritable choix et que l’absence de consentement ne doit pas avoir de conséquences négatives pour elle. Cela va mettre fin à ce que l’on peut appeler le « chantage au service » qui reste la règle dans l’environnement numérique, vu que les plateformes nous placent généralement face au choix d’accepter telles quelles leurs conditions d’utilisation ou de renoncer au service qu’elles proposent.

    Mais tout ceci ne vaut que dans une conception « subjectiviste » du consentement, alors que le RGPD va accentuer au contraire la dimension « objective » de la notion. Or il existe une chance que le mode de fonctionnement de plateformes comme Facebook soient déclarées par les tribunaux « structurellement » incompatibles avec l’exigence du recueil d’un consentement libre et éclairé. Si cette lecture l’emporte dans la jurisprudence, alors le souhait de Stallman serait exaucé, car cela revient à dire que nous serons en mesure « d’arrêter la surveillance avant même qu’elle ne vienne demander le consentement » ou plutôt que les plateformes dont le modèle économique est intrinsèquement basé sur la surveillance ne seraient plus en mesure de demander un consentement valide. Comme le capitalisme de surveillance repose tout entier sur la « servitude volontaire » des individus, cela revient à dire que le RGPD aurait le potentiel de détruire purement et simplement ce modèle.

    Bien évidemment, les grands acteurs du numérique (mais aussi sans doute les États…) vont tout faire pour empêcher que cette lecture s’impose dans la jurisprudence. C’est la raison aussi pour laquelle ils manoeuvrent déjà dans le règlement ePrivacy pour faire en sorte que certains types de traitements (géolocalisation, profilage) échappent à l’obligation de recueillir le consentement des individus. Et le RGPD comporte lui-même de nombreuses failles qu’ils pourront essayer de faire jouer, notamment en invoquant d’autres fondements comme l’intérêt légitime ou l’exécution d’un contrat pour se passer du consentement individuel (mais surtout se protéger de son redoutable versant « objectif »).

    #RGPD #Consentement #Vie_privée

  • Le Conseil constitutionnel restreint le droit au chiffrement
    https://www.laquadrature.net/fr/le-conseil-constitutionnel-restreint-le-droit-au-chiffrement%20

    4 avril 2018 - Dans sa décision du 30 mars 2018 relative à l’article 434-15-2 du code pénal, le Conseil constitutionnel a refusé de protéger le droit pour une personne suspectée (en l’espèce un soupçonné revendeur de drogues) de ne pas révéler ses clefs de déchiffrement. Alors que de nombreux acteurs du droit et le gouvernement lui-même s’attendaient à une décision ménageant le droit à ne pas s’auto-incriminer — c’est-à-dire le fait de ne pas être contraint de s’accuser soi-même en livrant son mot de passe—, le Conseil rend une décision très décevante. La Quadrature du Net, qui est intervenue dans cette affaire, s’inquiète de cette décision qui risque d’affaiblir durablement le droit au chiffrement. La disposition attaquée, l’article 434-15-2 du code pénal, punit (...)

    #liberté_d'expression #Surveillance #Vie_privée_-_Données_personnelles #communiqué

  • Are you ready? This is all the data Facebook and Google have on you | Dylan Curran | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/mar/28/all-the-data-facebook-google-has-on-you-privacy

    Want to freak yourself out? I’m going to show just how much of your information the likes of Facebook and Google store about you without you even realising it.

    Effrayant voyage parmi les diverses informations sur nous, nos recherches, nos photos, nos activités que conservent Google et Facebook (y compris les photos, les mails et les posts supprimés).

    #Vie_privée #Facebook #Google

  • Opinion | Can Europe Lead on Privacy? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/04/01/opinion/europe-privacy-protections.html

    The American government has done little to help us in this regard. The Federal Trade Commission merely requires internet companies to have a privacy policy available for consumers to see. A company can change that policy whenever it wants as long as it says it is doing so. As a result, internet companies have been taking our personal property — our private information — while hiding this fact behind lengthy and coercive legalese and cumbersome “opt out” processes.

    The European rules, for instance, require companies to provide a plain-language description of their information-gathering practices, including how the data is used, as well as have users explicitly “opt in” to having their information collected. The rules also give consumers the right to see what information about them is being held, and the ability to have that information erased.

    Why don’t we have similar protections in the United States? We almost did. In 2016, the Federal Communications Commission imposed similar requirements on the companies that provide internet service, forcing them to offer an explicit “opt in” for having personal data collected, and to protect the information that was collected.

    This didn’t last. Internet service providers like Comcast and AT&T and companies that use their connections, like Facebook and Google, lobbied members of Congress. Congress passed a law this year, signed by President Trump, that not only repealed the protections but also prohibited the F.C.C. from ever again imposing such safeguards. The same coalition of corporate interests succeeded in discouraging California from passing a state privacy law similar to the 2016 F.C.C. requirements.

    The New World must learn from the Old World. The internet economy has made our personal data a corporate commodity. The United States government must return control of that information to its owners.

    Tom Wheeler, the chairman of the Federal Communications Commission from 2013 to 2017, is a visiting fellow at the Brookings Institution and a fellow at the Harvard Kennedy School.

    #Vie_privée #RGPD #FCC

  • Grindr Is Letting Other Companies See User HIV Status And Location Data
    https://www.buzzfeed.com/azeenghorayshi/grindr-hiv-status-privacy

    SINTEF’s analysis also showed that Grindr was sharing its users’ precise GPS position, “tribe” (meaning what gay subculture they identify with), sexuality, relationship status, ethnicity, and phone ID to other third-party advertising companies. And this information, unlike the HIV data, was sometimes shared via “plain text,” which can be easily hacked.

    “It allows anybody who is running the network or who can monitor the network — such as a hacker or a criminal with a little bit of tech knowledge, or your ISP or your government — to see what your location is,” Cooper Quintin, senior staff technologist and security researcher at the Electronic Frontier Foundation, told BuzzFeed News.

    “When you combine this with an app like Grindr that is primarily aimed at people who may be at risk — especially depending on the country they live in or depending on how homophobic the local populace is — this is an especially bad practice that can put their user safety at risk,” Quintin added.

    But just because users are comfortable sharing personal information in their profile or chats doesn’t mean they want it being shared more broadly.

    “Some people’s jobs may be in jeopardy if the wrong people find out about their status — or maybe they have difficult family situations,” said Chris Taylor of Seattle, who uses Grindr but no longer displays his HIV positive status on his profile. It’s “disconcerting,” he said, that Grindr is sharing this information with other companies. “It can put people in danger, and it feels like an invasion of privacy.”

    The disclosure of HIV status also raises questions about the app’s privacy policy, which states: “You may also have the option to provide information concerning health characteristics, such as your HIV status or Last Tested Date. Remember that if you choose to include information in your profile, and make your profile public, that information will also become public.”

    But the average person may not know or understand what they’ve agreed to in the fine print. Some experts argue that Grindr should be more specific in its user agreements about how it’s using their data.

    #Grindr #Vie_privée #CGU

  • Opinion | Facebook Is Not the Problem. Lax Privacy Rules Are. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/04/01/opinion/facebook-lax-privacy-rules.html

    As recently as 2010, Mark Zuckerberg, the founder and chief executive of Facebook, believed that privacy was no longer a “social norm.” But over the past few weeks — and not a moment too soon — he and his colleagues have learned that privacy still matters to individuals and society.

    what we have learned about the data collection practices of social media firms, advertisers, political campaigns, online publishers and other groups suggests that company-specific changes like Facebook’s will be insufficient. What is needed is for Congress to adopt rigorous and comprehensive privacy laws.

    The technology and advertising industries have long resisted such rules, and neither this Congress nor the Trump administration has shown any interest in privacy. But someday new politicians will be in charge, and now is as good a time as any to begin a serious examination of how American privacy regulations can be strengthened.

    Today, it is standard procedure for many companies to vacuum up as much data as they can by getting users to agree to long, impenetrable terms of service. Companies might not even know how they will use the information being collected but collect it anyway, in case they later develop a specific use for it. Recently, some Facebook users discovered that the company’s Android app had been logging metadata from every incoming and outgoing phone call and text message, in some cases for years. The company said that users had consented to sharing this information and that doing so “helps you find and stay connected with the people you care about, and provides you with a better experience across Facebook.” That statement is positively Orwellian. It’s hard to believe that many people would have given the company access to so much personal data if they actually understood what they were agreeing to.

    But it is increasingly clear that businesses will figure out how to live with and make money under tougher privacy rules. Some companies are also planning to apply some or all of the data protection requirements to all of their customers, not just Europeans. And other countries have or are considering adopting similar rules. Throughout history, meatpackers, credit card companies, automakers and other businesses resisted regulations, arguing they would be ruined by them. Yet, regulations have actually benefited many industries by boosting demand for products that consumers know meet certain standards.

    #Vie_privée #Législation #Régulation #RGPD

  • All Your Data Are Belong to Us - Shelly Palmer
    https://www.shellypalmer.com/2018/04/data-belong-us
    Dans le contexte du capitalisme moderne la protection des données personnelles est un contresens. C’est un de ses défenseurs les plus intelligents qui le dit. Il y voit un problème et appelle ses lecteurs à proposer une solution. En principe cette solution se prononce dans un seul mot : socialisme !
    Malheureusement ce problème ne se resoud pas par des dicussions entre programmeurs solidaires, mais elle se débat entre les grandes puissances mondiales à coups de canons et de rockets.

    Apple is a hardware company. It sells the most expensive computers and consumer electronics hardware you can buy. Because of its extreme pricing, Apple enjoys extreme profit margins. This is how it has amassed over $235 billion of cash on its balance sheet. Apple uses data to its benefit, and it has absolutely no need to make its data available to anyone for any reason. Apple makes more than enough money selling hardware. Apple also sells software and content. Both are profitable businesses. Apple doesn’t need to share any of that data with anyone either.

    On the other hand, Facebook does not sell hardware or software or content. It sells you. In order to do this, it provides you with all kinds of services you find valuable. When you agree to use Facebook, you are exchanging data that describes how you use Facebook’s platform and the related services (sometimes provided by third parties) for the right to use the services. Facebook has privacy policies. You may or may not like them, but they are articulated in the privacy section of Facebook’s interface and you can set them as you see fit.
    ...
    What Would Change?

    Everything! If the government regulates Facebook, the regulations will apply to every data-collecting entity that does business in the United States. With over 2 billion registered users, Facebook would own the largest data set reflecting user aspiration. Aspiration is a valuable currency that can be transformed into cash. Advertisers want to know what you aspire to, and you give that information to Facebook with every item (bit of data) you post, what you click on, read and consume on the platform.

    Google would own the largest data set reflecting user intention. You don’t intend to go to Google; you go to Google and tell it what you intend to do. Google has transformed the currency of intention into over $100 billion of annual revenue.

    To round out FANG (Facebook, Amazon, Netflix, and Google), Netflix would own the largest data set reflecting user passions, and Amazon would own the largest data set reflecting user consumption.

    Tight regulation restricting the sharing of data outside these companies would create government-granted data monopolies on the four biggest data-driven currencies: aspiration, intention, passion, and consumption. Advertisers, sponsors, and content providers would have zero bargaining power against these data sets. Regulation would kick traditional media while it is down and would empower giant tech companies to rule the world.
    It Gets Worse

    Without the ability to leverage the data collected by large platforms, start-ups would need funding to purchase access. Maybe that’s a good thing. There’s lots of capital sitting on the sidelines, and perhaps the venture capitalists would enjoy a U-turn back to the days when start-ups actually needed money to start up.

    No matter how you look at this, the consequence of overzealous regulation will be the creation of a handful of de facto dataopolies.

    #vie_privée #monopoles #capitalisme #platform_capitalism #socialisme