• Vietnam : Leaked Communist Party document warns of ’hostile forces’ - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-asia-68443392

    Au #Vietnam, le Parti communiste cherche à se prémunir de tout risque de « subversion occidentale »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/01/au-vietnam-le-parti-communiste-cherche-a-se-premunir-de-tout-risque-de-subve

    […]

    C’est ce que révèle une directive [« directive 24 »] secrète du bureau politique du PCV, le collectif suprême de direction du parti, rendue publique le 1er mars par Project88, une ONG de défense des droits humains au Vietnam basée aux Etats-Unis.

    […]

    Le document alerte sur les « risques latents de dépendance envers l’étranger, de manipulation et d’exploitation de certains “sujets sensibles” ». « Les forces hostiles et réactionnaires, poursuit le préambule, ont tiré tous les avantages possibles de [notre] processus d’intégration internationale pour accroître leurs activités de sabotage et de transformation politique interne ; (…) elles créent des connexions, fomentent des mouvements, forment des réseaux et des alliances de soi-disant “société civile”, des “syndicats indépendants”, tout cela préparant le terrain à la formation de groupes d’opposition politique intérieurs. »

    [Ceci] se manifeste trois mois après la visite à Hanoï du président américain : Joe Biden avait obtenu, en septembre 2023, la montée en grade du partenariat stratégique entre le Vietnam et les Etats-Unis au niveau de celui du Vietnam avec la Russie et la Chine, ouvrant la porte à un élargissement significatif de la coopération entre les deux pays, notamment en matière de hautes technologies.

    Il vous reste 63.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

  • « Faute de bras, l’immigration est en hausse constante au Japon »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/30/faute-de-bras-l-immigration-est-en-hausse-constante-au-japon_6213857_3234.ht

    « Faute de bras, l’immigration est en hausse constante au Japon »
    Philippe Escande
    Pour la première fois de son histoire, l’archipel nippon a dépassé en 2023 le seuil des 2 millions de travailleurs immigrés. Cette tendance, qui s’étend à tous les secteurs, cache un grand mystère : la stagnation des salaires, en dépit de la pénurie. Tout un défi pour le gouvernement et la Banque du Japon, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
    Ils sont vietnamiens, chinois, philippins, indonésiens, birmans ou népalais. Ils rêvent désormais d’une vie meilleure au Japon. Progressivement, le pays du Soleil-Levant ouvre ses portes à ses voisins, pourvu qu’ils sachent s’occuper de malades, construire des immeubles ou travailler en usine. L’archipel nippon n’a pas vraiment le choix. Les derniers chiffres publiés, mardi 30 janvier, par le ministère du travail l’attestent. Avec un chômage à 2,4 % en décembre 2023, il existe 120 offres d’emploi pour 100 demandeurs. Désormais, de nombreuses petites entreprises sont poussées à la faillite, faute de bras.
    Résultat, l’immigration est en hausse constante. Commencée dans les hôpitaux, elle s’étend à tous les secteurs. Pour la première fois de son histoire, le pays a dépassé en 2023 le seuil des 2 millions de travailleurs immigrés sur son sol, soit 12 % de plus qu’en 2022. Selon les statistiques dévoilées vendredi 26 janvier, un quart de ces employés étrangers viennent du Vietnam, près de 20 % de Chine et 11 % des Philippines. Mais la palme de la progression revient aux Indonésiens, dont le nombre est en progression de 56 % sur un an.
    Pour canaliser ce flux, le pays a créé des classes de visa. Il distingue les « compétences spécifiques » pour les métiers en pénurie et même les « hautes compétences » pour les chercheurs et ingénieurs les plus recherchés. Ceux-là sont les seuls à pouvoir emménager avec leur famille.
    D’après le Fonds monétaire international, les gens arrêtent d’émigrer d’un pays quand, dans celui-ci, le produit intérieur brut (PIB) par habitant atteint 7 000 dollars (6 500 euros), car la différence de salaire ne vaut plus le coup. Le Vietnam, avec son PIB par tête d’un peu plus de 4 000 dollars, a encore de la marge, tout comme l’Indonésie, avec ses 4 700 dollars. Cette réalité, encore très contrôlée, de l’immigration japonaise cache un grand mystère, celui de la stagnation des salaires, en dépit de la pénurie. Ceux-ci ont encore baissé de 3 % en valeur réelle en 2023. C’est un souci majeur pour le gouvernement, et un drame pour la Banque du Japon, qui tente désespérément de faire monter l’inflation. Ils espèrent un regain à l’occasion des négociations annuelles, qui démarrent en février dans les entreprises.
    Sans rebond de la hausse des prix et des salaires, la banque centrale ne pourra pas s’extraire du piège dans lequel elle est enfermée. Détentrice désormais de plus de 50 % de la gigantesque dette nationale, elle ne sait plus comment sortir de sa politique de taux négatifs destinée à doper une croissance anémique. Et ce ne sont pas les travailleurs vietnamiens ou philippins qui pourront résoudre ce problème. Philippe Escande

    #Covid-19#migrant#migration#japon#economie#maindoeuvre#immigration#chine#vietnam#philippines#indonesie#metierenpenurie#visas#competence#sante

    • C’est O.K. si on aime le genre. C’est du Cimino, alors je le classe en troisième position après (1) Heaven’s Gate et (2) The Deer Hunter . Toujours pas vu Thunderbolt and Lightfoot , mais je suppose que Year Of The Dragon occupe la quatrième place dans l’oeuvre de Michael Cimino. The Sunchaser arrive sûrement après.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Cimino#As_director

      The Sicilian de 1987 est encore un must car le scénario est de Gore Vidal.
      C’est hilarant, mais je ne l’ai toujours pas vu.
      https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sicilian_(film)

      Salvatore Giuliano, an infamous bandit, together with his ragtag band of guerrillas, attempted to liberate early 1950s Sicily from Italian rule and make it an American state. Giuliano robs from the rich landowners to give to the peasants, who in turn hail him as their savior. As his popularity grows, so does his ego, and he eventually thinks he is above the power of his backer, Mafia Don Masino Croce. Don Croce, in turn, sets out to kill the upstart by convincing his cousin and closest adviser Gaspare “Aspanu” Pisciotta to assassinate him.

      Avec ca il se peut que Year Of The Dragon descende encore une position. Dans le genre rien ne bat A Better Tomorrow , le premier film de la série.

      https://www.youtube.com/watch?v=OMKcL2cXr4E

  • Comment le Nicaragua est devenu le raccourci des migrants africains et asiatiques vers les Etats-Unis
    https://www.seneweb.com/news/International/comment-le-nicaragua-est-devenu-le-racco_n_429343.html

    Comment le Nicaragua est devenu le raccourci des migrants africains et asiatiques vers les Etats-Unis
    Par : AFP - Webnews | 30 décembre, 2023 à 10:12:21 | Lu 702 Fois |
    L’Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines, qui se rendait à Managua depuis Dubaï, a été immobilisé le 21 décembre lors d’une escale à l’est de Paris, en raison de soupçons « de traite d’êtres humains ». Lundi 276 passagers indiens ont été renvoyés vers Bombay, 27 personnes sont restées en France, dont deux soupçonnées d’être des passeurs et présentées devant un juge d’instruction parisien. La police indienne a également ouvert une enquête. Les passagers auraient payé des dizaines de milliers de dollars à des passeurs pour atteindre les États-Unis, a affirmé à l’AFP un commissaire de police indien.
    Manuel Orozco, expert en migration au sein du groupe de réflexion Inter-American Dialogue, a expliqué à l’AFP que le gouvernement du président nicaraguayen Daniel Ortega, qui considère les États-Unis comme un « ennemi », avait facilité « un réseau de services aériens internationaux » afin que les migrants « puissent atteindre plus rapidement la frontière entre Mexique et États-Unis », utilisant le Nicaragua comme « un raccourci ». Une action « préméditée » selon lui, « pour augmenter le poids de la crise migratoire vers les États-Unis et capter des revenus » en visas et taxes aéroportuaires. « Nous avons recueilli des données sur plus de 500 vols charters » et « même l’autorité aéroportuaire » a passé un contrat « avec des entreprises privées situées à Dubaï pour former des fonctionnaires à la gestion de la paperasserie internationale », a ajouté l’expert. L’avocate de Legend Airlines, Liliana Bakayoko, a confirmé à l’AFP que les ressortissants indiens « devaient obtenir leur visa à l’aéroport » de Managua et que le Nicaragua avait approuvé la liste des passagers avant qu’ils n’embarquent, comme le prévoit la procédure migratoire.Sans cette approbation « l’avion ne pouvait pas obtenir l’autorisation d’atterrir au Nicaragua et donc de décoller » de Dubaï, a-t-elle expliqué. Le flux de migrants asiatiques et africains entrant au Honduras par sa frontière terrestre avec le Nicaragua - où ils arrivent directement en taxi ou en bus depuis l’aéroport - a quintuplé, passant de 14 569 en 2022 à 76 178 en 2023 (+522 %).
    Les migrants traversent ensuite le Guatemala pour entrer au Mexique jusqu’à la frontière Sud des États-Unis, au prix de milliers de dollars pour de nouveaux passeurs.
    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) souligne une « tendance significative » des migrants africains et cubains souhaitant se rendre aux États-Unis à choisir « les routes aériennes vers l’Amérique centrale en évitant le Darién », la jungle entre Colombie et Panama. Cubains, Haïtiens, Chinois, Vietnamiens et Africains avaient rejoint ces dernières années la vague de Vénézuéliens qui traversent cette dangereuse frontière naturelle où ils sont livrés aux trafiquants ainsi qu’à la rudesse de l’épaisse jungle, considérée comme « l’enfer » des migrants. Plus d’un demi-million ont emprunté cette année cette route longue de 266 km, plus du double qu’en 2022. Le Nicaragua, selon Manuel Orozco, est depuis 2021 un « tremplin » vers les États-Unis pour les Cubains et les Haïtiens pour lesquels aucun visa n’est requis.Une moyenne de 50 vols charters par mois ont transité entre La Havane et Managua de janvier à octobre 2023. Depuis Port-au-Prince, les vols sont passés de 30 en août, à 100 en septembre et 130 en octobre, selon Inter-American Dialogue. Comme le Panama, hub international, San Salvador est également une plaque tournante d’Amérique centrale pour migrants à bord de vols commerciaux à destination du Nicaragua, a expliqué à l’AFP un porte-parole de la Direction générale des migrations du Salvador. À l’instar du Costa Rica et du Panama, le Salvador a imposé en octobre une taxe aéroportuaire de 1 130 dollars (1 498 $ canadiens) aux ressortissants africains et indiens en transit. Ces derniers mois, les autorités colombiennes ont, elles, remarqué qu’une majorité des passagers de vols en provenance de Turquie étaient des Africains en transit vers San Salvador, via un vol depuis Bogota, pour se rendre au Nicaragua. « Des personnes qui [...] veulent migrer et paient des billets et d’autres choses pour éviter de passer par le Darién », a expliqué cette semaine le vice-ministre colombien des Affaires étrangères, Francisco Coy.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#nicaragua#sansalvador#costarica#panama#transit#etatsunis#cuba#haïti#chine#vietnam#afrique#venezuela#routemigratoire#inde#turquie#OIM#aviation

  • A propos de VIETNAM | Guerre Écologique- Lab. d’Urbanisme Insurrectionnel
    https://seenthis.net/messages/1006215

    Document avec ses graphiques
    https://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.com/2012/06/vietnam-guerre-ecologique.html
    Dans ce document la combinaison de deux types de représentation cartographique permet de comprendre l’intention militaire : toucher un maximum de personnes par l’inondation de leurs champs et habitations afin de nuire à l’économie de l’adversaire.


    Carte des points de bombardements sur le réseau des digues dans le delta du fleuve Rouge entre le mois de mai et le 10 juillet 1972.


    Ces différences de configuration entre le haut et le bas delta ont d’importantes conséquences sur la localisation topographique des villages : à l’ouest, dans le haut delta, la plupart des villages sont édifiés au-dessus des étendues submersibles sur le haut des bourrelets alluviaux qui sont, on vient de le voir, particulièrement nombreux et enchevêtrés. A l’est, dans le bas delta, la majorité des villages se trouvent au contraire situés en contrebas des fleuves, sur de vastes étendues submersibles, en cas de rupture des digues. C’est justement dans la partie orientale du delta, où se trouvent le plus grand nombre de villages submersibles, que se localisaient la très grande majorité des bombardements de digues. A cette première constatation qui tendait à prouver l’existence d’un plan systématique de destruction des digues, dans les régions où les conséquences seraient les plus graves, l’analyse attentive permettait d’en ajouter une autre qui renforçait la présomption. En effet, dans la partie est du delta, les digues n’étaient pas uniformément attaquées : en particulier les digues situées en amont d’Haïphong, à l’est de Nam-Sach, n’avaient pas été bombardées entre avril et juillet 1972. Pourtant, elles se trouvaient dans une région où de nombreux objectifs routiers, industriels et militaires étaient par ailleurs intensément bombardés.

    Yves Lacoste, Enquête sur le bombardement des digues
    du fleuve Rouge (Vietnam, été 1972) Méthode d’analyse et réflexions d’ensemble, Revue Hérodote, 1976
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5621035h


    PHOTO DE COUVERTURE. Rizières du Nord-Vietnam soumises à un bombardement en tapis. La couronne qui entoure chaque cratère est formée par des terrains du sous-sol qui recouvrent la terre arable.

    La géographie sert d’abord à faire la guerre et à organiser les territoires pour mieux contrôler les hommes sur lesquels l’appareil d’Etat exerce son autorité. La géographie a d’abord été un savoir politique et militaire, et elle l’est encore. Il faut se rappeler qu’avant l’apparition de la géographie scolaire et universitaire (qui ne date que de la fin du XIXe siècle) la géographie a existé et qu’elle était destinée non pas à de jeunes élèves ou à leurs futurs professeurs, mais aux chefs de guerre et à ceux qui dirigent l’Etat. La géographie a d’abord été un savoir étroitement lié à une pratique politique et militaire, un ensemble de connaissances peut-être hétéroclites, mais qui sont indispensables à l’élaboration des stratégies et des tactiques.

    Autrement ce texte de 1976 contient une erreur assez répandue à l’époque qui a été corrigée depuis :

    les bombardements sur Dresde (où il y eut plus de victimes qu’à Hiroshima),

    La propagande nazie était très efficace. Il a fallu des dizaines d’années après les événements jusqu’à ce qu’enfin les enquêtes scientifiques affirment que tous les raids aériens contre l’Allemagne ont tué peut-être six cent mille personnes.

    https://de.statista.com/statistik/daten/studie/1089481/umfrage/zivile-luftkriegstote-der-deutschen-bevoelkerung-waehrend-des-zweiten-w

    Der Einsatz von Bomben durch die Alliierten kostete im Zweiten Weltkrieg vom 01. September 1939 bis zum 08. Mai 1945 geschätzt 600.000 deutsche Zivilisten das Leben.

    Liste von Luftangriffen der Alliierten auf das Deutsche Reich (1939–1945)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Liste_von_Luftangriffen_der_Alliierten_auf_das_Deutsche_Reich_(1939%

    Les bombes nucléaires contre le Japon y ont causé une mort horrible à un nombre de victimes s’élevant à la moitié des victimes allemands pendant toute la guerre mais en quelques jours seulement. Dans ce calcul horrible les bombardements de Dresde comptent pour 25.000 victimes.

    Dresde
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Luftangriffe_auf_Dresden

    Die Luftangriffe auf Dresden und den Großraum der Stadt im Zweiten Weltkrieg fanden erstmals im Herbst 1944 statt, gefolgt von vier Angriffswellen der Royal Air Force (RAF) und United States Army Air Forces (USAAF) vom 13. bis 15. Februar 1945. Diese forderten zwischen 22.700 und 25.000 Todesopfer, zerstörten große Teile der Innenstadt und der industriellen und militärischen Infrastruktur Dresdens. Sechsstellige Opferzahlen, die die nationalsozialistische Propaganda in Umlauf brachte, wurden durch eine umfassende historisch-empirische Untersuchung widerlegt.

    puis

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Atombombenabw%C3%BCrfe_auf_Hiroshima_und_Nagasaki#Abwurf_auf_Hiroshi

    Die Atombombenexplosionen töteten insgesamt ca. 100.000 Menschen sofort – fast ausschließlich Zivilisten und von der japanischen Armee verschleppte Zwangsarbeiter. An Folgeschäden starben bis Ende 1945 weitere 130.000 Menschen. In den nächsten Jahren kamen etliche hinzu.

    Le texte est autrement extrèmement bien renseigné et instructif. Il ne permet par contre pas encore de trouver une réponse à la question qui est responsable pour la déstruction du barrage de Kakhova en Ukraine, même si on pourrait être tenté d’y identifier un stratagème russe. On va encore devoir attendre longtemps après la fin du conflit en cours avant de pouvoir accéder aux témoignages et documents nécessaires. #fog_of_war

    à lire
    Slaughterhouse-Five, or, The Children’s Crusade : A Duty-Dance with Death
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Slaughterhouse-Five

    The text centers on Billy’s capture by the German Army and his survival of the Allied firebombing of Dresden as a prisoner of war, an experience which Vonnegut himself lived through as an American serviceman.

    #cartographie #guerre #Vietnam

  • VIETNAM | Guerre Écologique- Lab. d’Urbanisme Insurrectionnel
    https://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.com/2012/06/vietnam-guerre-ecologique.html

    LIFE | August 1972 La stratégie militaire de la Russie de détruire, le 6 juin 2023, le barrage de Kakhova en Ukraine afin d’inonder des terres arables et urbanisées nous rappelle celle des USA durant la guerre du Vietnam : celle condamnée par les Nations Unies. Au Nord-Vietnam, les digues ont une (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Die Dinge beim Namen nennen
    https://www.jungewelt.de/artikel/451465.vietnam-krieg-die-dinge-beim-namen-nennen.html

    Le souvenir des crimes de guerre planifiés et commis au Vietnam par la France et les États Unis est un bon repère pour juger l’hypocrisie de la politique et des déclarations actuelles des gouvernements de l’Ouest. Le journaliste Hellmut Kapfenberger a travaillé à Hanoï pendant la dernière phase de la guerre d’indépendance. Demain il présentera à Berlin son nouveau livre sur son travail dans le Vietnam sous les bombes.

    25.5.2023 von Hellmut Kapfenberger - Zwischen 1970 und 1973 war Hellmut Kapfenberger, geboren 1933, für den Allgemeinen Deutschen Nachrichtendienst (ADN), der Nachrichtenagentur der DDR, und für Neues Deutschland Korrespondent in Hanoi. Reportagen von ihm aus dieser Zeit sind versammelt in dem Buch »Vietnam 1972. Ein Land unter Bomben. Mit Notizbuch und Kamera im Norden unterwegs«, das in diesen Tagen im Verlag Wiljo Heinen erscheint. Wir veröffentlichen an dieser Stelle mit freundlicher Genehmigung von Autor und Verleger den »Prolog« zu den Notizen und Reportagen. (jW)

    Am 13. August 1945 rief eine Konferenz der Indochinesischen Kommunistischen Partei (IKP), der Initiatorin und führenden Kraft der 1941 gegründeten Liga für die Unabhängigkeit Vietnams (Viet Minh), zum allgemeinen Aufstand auf. Schon am 2. September konnte der gerade berufene Ministerpräsident Ho Chi Minh in der am 19. August befreiten Hauptstadt Hanoi die Unabhängigkeit des Landes und die Gründung der Demokratischen Republik Vietnam (DRV) verkünden. In beispielloser revolutionärer Erhebung, die als Augustrevolution in die Geschichte eingegangen ist, hatte ein seit Ende des 19. Jahrhunderts geknechtetes Volk trotz der seit 1941 andauernden japanischen Okkupation innerhalb von lediglich drei Wochen das französische Kolonialregime gestürzt. Es gab seiner Heimat nach einem halben Jahrhundert ihren Namen wieder, den die Kolonialisten durch Cochinchine (Süden), Annam (Mitte) und Tonkin (Norden) ersetzt hatten. Zum ersten Mal in der Geschichte hatte ein Volk unter kommunistischer Führung aus eigener Kraft die kolonialen Fesseln gesprengt und die Freiheit erkämpft.

    Das vietnamesische Volk hatte einen Sieg errungen, den seine einstigen Peiniger nicht hinzunehmen bereit waren. Im gerade von deutsch-faschistischer Besatzung befreiten Paris war man offensichtlich des Glaubens, diesen Kolonialbesitz mit tatkräftiger fremder Unterstützung postwendend zurückerobern zu können. Verbündete hatte man in London und Washington, denen der Gedanke an ein kommunistisch regiertes Land in Asien Alpträume bereitete. So begann Frankreich, von den USA eilends wieder militärtechnisch ausstaffiert und finanziell ausgehalten und von Großbritannien logistisch unterstützt, schon Ende 1945 mit einem Rückeroberungsfeldzug. Das Ende kam mit der verlorenen Schlacht von Dien Bien Phu 1954.

    Die Abkommen der darauf unmittelbar folgenden, von der UdSSR erzwungenen, von Washington quasi boykottierten Genfer Indochina-Konferenz nahmen die USA zum Anlass, nunmehr selbst aktiv zu werden. Unter Bruch der völkerrechtlich verbindlichen Abkommen hatte Washington 1955 für den Süden Vietnams ein Marionettenregime in Saigon installiert, das zunächst einen verlogen als Bürgerkrieg etikettierten Stellvertreterkrieg gegen die immer wirksamer agierenden patriotischen Kräfte anzettelte. Um die Jahreswende 1964/65 wurden seine Truppen von fast 24.000 »Militärberatern« der USA befehligt, bevor im Frühjahr 1965 deren direkte Intervention gegen die inzwischen vom Norden auch militärisch unterstützten Befreiungskräfte mit der Entsendung der ersten Kampftruppen nach Südvietnam und dem Bombenkrieg gegen den Norden begann. Die Geschichte Vietnams in den knapp drei Jahrzehnten vom 2. September 1945 über das Schicksals- und Entscheidungsjahr 1972 bis zu dem von den USA ebenfalls torpedierten Friedensschluss mit der DRV vom 27. Januar 1973 stellt Paris und Washington ein für allemal an den Pranger.

    Ein entscheidendes Jahr

    Nach der langen aufgezwungenen Zeit des Krieges begann ein Jahr, wie es so niemand hatte voraussehen können und wie es in dieser Art auch nicht mehr für möglich gehalten worden war. Es war erwartungsgemäß geprägt von weiterhin verbissenem Verhandlungspoker in Paris und fortdauerndem Schlachtenlärm im Süden, aber auch von einer jedem Verhandlungsgeist hohnsprechenden Bombardierungsorgie der USA im Norden. Im Detail: In der französischen Hauptstadt drang die ihrer südlichen Landeshälfte beraubte DRV in zähen Verhandlungen mit den USA seit Mitte 1968 auf eine Lösung, die ihrem per Genfer Abkommen völkerrechtlich verbürgten Anspruch auf unantastbare Existenz Genüge täte. Für die in Bedrängnis geratene Gegenseite ging es hingegen darum, gesichtswahrend aus der Sache herauszukommen und auch ein Minimum an Einfluss auf dem südostasiatischen Festland zu sichern. In Südvietnam war es das Anliegen der Befreiungskräfte, die Überlebensfähigkeit des Satellitenregimes und seiner Armee zu testen, die mit minimierter US-amerikanischer Unterstützung – eine Folge der von US-Präsident Richard Nixon zwangsläufig verordneten »Vietnamisierung« des Krieges – auf verlorenem Posten standen. Nach jahrelangem und gewaltigem Aufwand griff Washington schließlich zum letzten verzweifelten Versuch, Hanois unleugbar starke Verhandlungsposition zu schwächen und doch noch Zugeständnisse herbeizubomben.

    Die Welt erhielt von all dem auf sehr unterschiedliche Weise Kenntnis. Die sozialistische Seite durfte sich als über die Vorgänge in Vietnam sachgerecht informiert betrachten. Nachrichtenagenturen, Zeitungen, Zeitschriften, Rundfunk- und Fernsehstationen des Westens hingegen vermittelten oder unterschlugen Informationen nach den Vorgaben politischer Entscheidungsträger, potenter Geldgeber oder fürstlich entlohnter linientreuer Chefetagen. Daran hat sich bis heute nichts geändert.

    Wenn von den Verhandlungen in Frankreichs Hauptstadt hinter streng verschlossenen Türen etwas nach außen drang, was selten geschah, und ihm Nachrichtenwert zugestanden wurde, konnte man davon sicherlich allerorten erfahren, im Westen gern garniert mit wilden Spekulationen oder fragwürdigen Interpretationen. Viele dortige Meinungsmacher unterschieden nicht zwischen der einen Verhandlungspartei, die Völkerrecht gebrochen hatte, seit Verhandlungsbeginn sehr arrogant agierte und sogar zu erpressen suchte, und der anderen, die mit dem Völkerrecht im Einklang konsequent für ihre Interessen stritt und im Interesse baldigen Friedens dennoch zu Kompromissen bereit war. Gewohnt unkritischer Blick auf das destruktive Agieren der einen Seite paarte sich in althergebrachter antikommunistischer Manier mit Distanz zur Gegenseite, allgemein »Nordvietnam« genannt und nicht, wie es korrekt gewesen wäre, »DRV«.

    Eine Handvoll Korrespondenten

    Das Geschehen in Südvietnam zog weltweit größere Aufmerksamkeit auf sich, seine tagtägliche Wahrnehmung, seine Schilderung jedoch unterschied sich in Ost und West diametral. Redaktionell gebundene Text- und Fotojournalisten, auch journalistische Abenteurer aus der westlichen Welt, Vertreter von Nachrichtenagenturen, Rundfunk- und Fernsehleute, freie Journalisten auf der Suche nach einträglicher Sensation tummelten sich in Saigon und anderswo im Süden. Sie bekundeten Sympathie in Wort und Ton mit denen, die den Krieg verantworteten, kritische Töne waren selten oder gar nicht gefragt. Für sie gab es keine Befreiungskräfte, erst recht keine Befreiungsstreitkräfte. Es waren damals und sind es für die Medien hierzulande in Sachen Vietnam-Krieg bis heute die »Vietcong« (»vietnamesische Kommunisten«) oder »Nordvietnamesen«. Für uns Journalisten aus der »anderen« Welt kam der Landessüden als Wirkungsstätte nicht in Frage. Wie hätten wir dort arbeiten, was hätten wir von dort gefahrlos berichten sollen, wo unverhüllt grenzenloser Terror gegen alle an der Tagesordnung war, die auch nur verdächtigt wurden, Kommunisten oder deren Sympathisanten zu sein. 1972 wurde dieser Terror unter CIA-Regie ins Uferlose gesteigert. Für uns konnte es nur darum gehen, die Dinge aus der »Ferne« beim Namen zu nennen.

    Das zu beschreiben, was im nun schon achten Jahr des Bombenkrieges gegen Nordvietnam genauso wie des Feldzugs im Süden dem Land angetan wurde, ohne dass es eine Spur internationalen offiziellen Protestes im Westen gegeben hätte, oblag nur einer Handvoll in Hanoi akkreditierter ausländischer Journalisten. Zusammen mit mir als Korrespondent der DDR-Nachrichtenagentur ADN und des SED-Organs Neues Deutschland waren zu jener Zeit aus der Sowjetunion ständige Korrespondenten der Nachrichtenagenturen TASS und Nowosti, der Zeitungen Prawda und Iswestija sowie von Fernsehen und Rundfunk am Werk, berichteten Journalisten der tschechoslowakischen und der polnischen Nachrichtenagentur, CTK und PAP, der kubanisch-lateinamerikanischen Nachrichtenagentur Prensa Latina, der chinesischen Nachrichtenagentur Xinhua, der ungarischen Parteizeitung Nepszabadsag, ein Korrespondent von L’Humanité, der Zeitung der Französischen KP, und zeitweise ein Korrespondent der japanischen KP-Zeitung Akahata. Unglaublich, aber das war’s.

    Keine westdeutsche DPA, keine französische AFP, keine britische Reuters, keine US-amerikanischen AP oder UPI, keine japanische Kyoto – nicht eine einzige Nachrichtenagentur, keine Zeitung, keine Rundfunk- und Fernsehstation der westlichen Welt betrachtete es als journalistische Selbstverständlichkeit, geschweige denn als Pflicht gegenüber der von ihnen angeblich doch stets so honorig informierten Öffentlichkeit, wenigstens zeitweilig mit eigenen in Hanoi stationierten Journalisten im terrorisierten Norden Vietnams präsent zu sein. Für sie gab es 1972 wie schon in den vorausgegangenen sieben Jahren von dort nichts zu berichten, wo »der größte Verursacher von Gewalt in der Welt«, so der 1968 ermordete Martin Luther King zum Vietnam-Krieg der USA, eine ungeheure Todesmaschine in Gang gesetzt hatte.
    Ungesühnte Verbrechen

    Kein Präsident, weder Johnson noch Nixon, wurde von Politikern maßgeblicher anderer westlicher Länder oder ihren Medien als Kriegsverbrecher an den Pranger gestellt, niemand mit politischer Verantwortung verlangte nach internationalem Gericht, kein UNO-Mitglied der westlichen Welt rief den Sicherheitsrat der Vereinten Nationen an, keine UN-Menschenrechtskommission bezog Stellung. Niemand versuchte, die USA mit strangulierenden Sanktionen politisch wie ökonomisch zugrunde zu richten. Die ganze westliche Welt schaute zu, als Washington 1972 mit der Verminung der Hafenzufahrten und Flussmündungen des Nordens sowjetische Waffenlieferungen auf dem sicheren Seeweg an das Opfer der Aggression unterband.

    Die UNO wurde behindert und wäre mitsamt ihrer jährlichen Vollversammlung dank organisierter destruktiver Mehrheit ohnehin zur Untätigkeit verdammt gewesen. Als nach dem Zweiten Weltkrieg international bestallter Wächter über das Völkerrecht war sie der in ihrer Charta fixierten Macht beraubt, den Wortführer einer westlichen »Wertegemeinschaft«, den Vorkämpfer eines makaberen Demokratieverständnisses zur Verantwortung ziehen. Dabei hätten nach den von den USA mit ersonnenen Nürnberger Maßstäben von 1945/46 für den Prozess gegen die deutschen Hauptkriegsverbrecher auch die Verantwortlichen im Weißen Haus, im Pentagon und im State Department vor Gericht gehört. Das von dem britischen Literaturnobelpreisträger, Philosophen und Mathematiker Lord Bertrand Earl of Russel schon Ende 1966 initiierte internationale Tribunal in Stockholm zur Verurteilung der US-Kriegsverbrechen in Vietnam existierte für Politik und Medien der westlichen Welt mit wenigen systemkritischen Ausnahmen nicht.

    Beifall im westlichen Pressewald zum Feldzug der USA im Süden ging einher mit einem Schweigen zum verheerenden Bombenkrieg gegen den Norden. Fünf Jahrzehnte sind seither vergangen. Nicht mehr viele werden sich jenes monströsen Kriegsverbrechens im Detail erinnern können.
    »Agent Orange«

    Der nicht erst 1965 mit Beginn der offenen US-Intervention, sondern schon 1961 von der US-Luftwaffe gestartete Einsatz des chemischen Entlaubungsmittels »Agent Orange« im Süden des Landes, der bis 1971 andauerte, hat noch heute und mit Gewissheit noch lange Zeit verheerende Folgen. Das hochgiftige Dioxin TCDD war »produktionsbedingt« Bestandteil dieses Herbizids, das schwere Fehlbildungen bei Neugeborenen, Krebserkrankungen, Immunschwäche und noch viele andere Leiden verursacht. 30 Jahre nach Kriegsende litten nach Schätzungen des Roten Kreuzes etwa eine Million Vietnamesen, darunter etwa 100.000 Kinder mit größtenteils unvorstellbaren angeborenen Fehlbildungen, an den Spätfolgen dieses Verbrechens. Noch heute werden in nun schon vierter Generation jährlich etwa 6.000 Kinder mit Missbildungen oder schweren Krankheiten geboren. Allein in der Hafenstadt Da Nang, einst ein großer US-Flotten- und Luftstützpunkt, leben derzeit mehr als 5.000 »Agent-­Orange«-Opfer, darunter 1.400 Kinder. Niemand kann sagen, wann dieses von Washington zu verantwortende unermessliche menschliche Leid ein Ende haben wird. Seine Verursacher sind nie belangt worden. Viele Tausend betroffene US-Soldaten wurden 1984 von den gerichtlich dazu gezwungenen Herstellerfirmen mit fast 180 Millionen Dollar finanziell entschädigt, nicht aber die vietnamesischen Opfer.

    Vietnam selbst tut seinen finanziellen Möglichkeiten entsprechend alles, um diesen Menschen zu helfen. Der Verband der vietnamesischen »Agent-Orange«-Opfer hatte 2022 zum »Aktionsjahr für ›Agent-Orange‹-Opfer« mit dem vorrangigen Ziel erklärt, die Aufklärungsarbeit im Ausland zu verstärken. Am 10. August, dem 61. Jahrestag des Beginns dieses Verbrechens, fanden vielerorts im Land Veranstaltungen und Spendenaktionen statt. Beträchtliche finanzielle Hilfe ist privaten Spendern und nichtstaatlichen Einrichtungen vieler Länder zu verdanken.

    Am 16. Juni 2022 informierte der Generaldirektor des Nationalen Zentrums zur Beseitigung von Blindgängern in Vietnam, General Tran Trung Hoa, dass im ganzen Land noch 5,6 Millionen Hektar Boden munitionsbelastet sind. Vor zehn Jahren, so der General, waren es 6,1 Millionen Hektar, fast 19 Prozent der gesamten Landfläche. Dank großer eigener Anstrengungen und mit nichtstaatlicher ausländischer Hilfe wurden binnen eines Jahrzehnts 500.000 Hektar von Blindgängern aller Art geräumt.
    Blockade gegen Vietnam

    Übrigens: Während das »westliche« kapitalistische Lager 2022 noch inmitten des tobenden Krieges in der von russischen Truppen zerbombten ­Ukraine einen »Marshall-Plan« zum Wiederaufbau in Aussicht stellte, konnte der umgepflügte, von Kriegsschrott übersäte Süden Vietnams und der in Schutt und Asche gelegte Norden davon nicht einmal träumen. Ein Schelm, wer danach fragt, ob sich »westliche Werte« nur am eigenen Vorteil bemessen. Gesellschaftliche Kräfte vieler Länder standen Vietnam mit Spenden bei. Auf staatlicher Ebene taten nur sozialistische Bruderländer, was ihre begrenzten Möglichkeiten hergaben.

    Washington gefiel sich statt dessen darin, ab 1975 Vietnam nicht einfach zu ignorieren, sondern nach der Niederlage seiner Vasallen im Süden des Landes mit fast zwei Jahrzehnten Blockade zu bestrafen. Das erst recht, nachdem sich die wieder komplette Demokratische Republik Vietnam am 2. Juli 1976 den Namen Sozialistische Republik gegeben hatte. Mit rigoroser Embargo- und Blockadepolitik entzogen sich die USA wortbrüchig einer im Pariser Friedensabkommen von 1973 verbindlich fixierten Verpflichtung. In Kapitel VIII, Artikel 21 des Abkommens war festgeschrieben worden, dass die Vereinigten Staaten »zur Heilung der Wunden des Krieges und zum Nachkriegsaufbau in der Demokratischen Republik Vietnam und in ganz Indochina beitragen« werden. Nichts davon geschah. Es sollte noch bis Anfang der 1990er Jahre dauern, bis unter Präsident George Bush sen. erste Gespräche zwischen Washington und Hanoi über die Normalisierung der gegenseitigen Beziehungen aufgenommen wurden, und gar bis 1995, ehe dieser Schritt vollzogen war. In den folgenden zwei Jahrzehnten ging es den USA nicht um Wiederaufbauhilfe, sondern in erster Linie um die Suche nach vermissten eigenen Militärangehörigen. Vor zehn Jahren fand man sich bereit, finanziell und personell wenigstens bei der ebenso noch Jahre beanspruchenden Dekontaminierung mit Dioxin verseuchten Bodens vor allem auf Flugplätzen zu helfen. Vietnam möchte dieses ernste Problem bis 2030 gelöst sehen. 2020 schließlich sagte Washington nach Angaben einer vietnamesischen Quelle für fünf Jahre ein »Hilfsprojekt für Menschen mit Behinderung« zu. Von ihrer amtlichen »Aufsichtsbehörde«, dem State Department (Außenministerium) vorgeschickt, ist die nicht unumstrittene, offiziell als »unabhängig« deklarierte US-Behörde für internationale Entwicklung (USAID) in jüngster Zeit am Werk.

    Und die von Antikommunismus geprägte Bundesrepublik, die sich 20 Jahre lang als zweitgrößter Geldgeber für das Saigoner Regime auch zur Finanzierung des Krieges überaus spendabel gezeigt hatte und die in enger Kumpanei mit den USA von Oktober 1955 bis zum 24. April 1975, eine Woche vor dem Fall der Südmetropole, in Saigon diplomatisch präsent war? Zwar hatte sie schon wenige Monate später, am 23. September, diplomatische Beziehungen zur DRV aufgenommen, wahrscheinlich, um in der Hauptstadt am Roten Fluss nicht der DDR das Feld zu überlassen. Auch schickte sie im Juli 1976 ihren ersten Botschafter nach Hanoi. Doch dem folgte dann nichts außer bedingungsloser Teilhabe an der Embargo- und Blockadepolitik der USA. Im April 1993 machte sich Außenamtschef Klaus Kinkel als erster westdeutscher Politiker auf den Weg nach Hanoi. Ein Besuch von Vietnams Außenminister Nguyen Co Thach im Mai 1982 beim Amtskollegen Dietrich Genscher in Bonn, eine Geste guten Willens der DRV, war nicht nur von den Medien der BRD ignoriert worden, das Besuchsersuchen war zuvor auch elf Jahre unbeantwortet geblieben.

    Hellmut Kapfenberger: Vietnam 1972. Ein Land unter Bomben. Mit Notizbuch und Kamera im Norden unterwegs, Verlag Wiljo Heinen, Böklund 2023, 256 Seiten, 34 Euro

    Buchvorstellung mit dem Autor: Di., 30. Mai 2023, 19 Uhr, Rosa-Luxemburg-Saal im Karl-Liebknecht-Haus, Weydingerstr. 14–16, 10178 Berlin

    #Vietnam #histoire #guerre #journalisme

  • Ukraine : derrière la Russie, les USA visent la Chine
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/01/ukraine-derriere-la-russie-les-usa-visent-la-chine_528276.ht

    Depuis le #sommet_de_Munich sur la sécurité, les États-Unis mènent campagne contre la #Chine, qu’ils accusent chaque jour de vouloir armer la Russie dans sa guerre en Ukraine. Venant de Washington l’accusation pourrait faire sourire.

    On ne peut cependant oublier que les États-Unis, qui ont fourni pour 26,4 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine en un an, à quoi s’ajoute tout ce que lui ont livré ses alliés de l’Otan, portent par là même une responsabilité écrasante dans le fait que la guerre dure et que le nombre de ses victimes ne cesse de croître.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a été le premier à prétendre, le 18 février, que la Chine s’apprêtait à fournir des « armes létales » à la Russie. Pékin ayant démenti la chose, la vice-Présidente Kamala Harris a renchéri, affirmant que Washington était « troublé par le fait que Pékin approfondisse ses relations avec Moscou ».

    Le lendemain, l’ambassadrice américaine aux #Nations_unies s’est faite plus précise dans ses menaces : pour elle, aider militairement la Russie, c’est « franchir la ligne rouge ». Le 20, le ministre chinois des Affaires étrangères rétorqua qu’au lieu de « propager de fausses nouvelles », les États-Unis feraient mieux de « prendre de véritables mesures en faveur […] de l’avancement des pourparlers de paix ». Malgré cela, le 26 février, #Jake_Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, fit encore monter la pression en affirmant que Pékin « devra choisir s’il fournit ou pas une aide militaire » à Moscou, et que, « s’il choisit cette voie, cela aura un coût réel pour la Chine ».

    Derrière ce qui reste, pour l’instant, un bras-de-fer diplomatique, il y a toute l’arrogance de la première puissance militaire et économique mondiale, sûre de son bon droit, celui du plus fort qui entend dicter sa loi à la planète. Que l’État impérialiste le plus puissant accuse les pays qui s’opposent à lui, ou pourraient le vouloir, d’être des agresseurs ennemis de la démocratie, c’est une constante de la politique des grands États occidentaux, y compris quand, pour faire respecter leur ordre mondial, ils mettent à feu et à sang d’autres pays et leurs populations. On l’a constaté du #Vietnam à l’#Algérie, de l’#Irak à l’#Afghanistan et en tellement d’autres occasions.

    Dans le cas de la guerre qui oppose en #Ukraine la Russie au bloc de l’#Otan, il s’agit de cela aussi, mais pas seulement. Les États-Unis et leurs alliés veulent empêcher que des pays menacés par leur puissance hégémonique fassent bloc pour y résister.

    Ainsi, en représailles de ce qu’il fournit des drones de combat à la #Russie, l’#Iran vient de voir s’abattre des sanctions américaines sur ses entreprises qui fabriquent et acheminent ces armes : leurs avoirs et biens situés aux États-Unis sont gelés.

    S’agissant de la Chine, qui subit déjà certains embargos sur des productions ou fournitures que l’Occident considère comme stratégiques, les menaces de Washington sont d’un autre niveau. Dans la perspective d’une guerre plus large que celle d’Ukraine, une guerre de « haute intensité » dont les dirigeants politiques et militaires occidentaux parlent ouvertement, c’est la Chine qui devient leur cible principale.

    Pour eux, il s’agit de préparer les peuples à cette nouvelle guerre en leur désignant par avance l’ennemi à combattre. Ainsi, parmi d’autres de son acabit, le #général_Minihan, chef des forces aériennes aux #États-Unis, a déclaré dans une note interne, confirmée ensuite par le Pentagone : « J’espère me tromper. Mais mon instinct me dit que nous combattrons en 2025. » Et cela vise la Chine.

    Si les travailleurs veulent vivre en paix, ils doivent d’abord refuser toute solidarité avec de tels fauteurs de guerre. Mais ils doivent aussi se préparer à transformer cette guerre menée contre les peuples en une guerre sociale, une guerre de classe contre le système capitaliste. Car il faut renverser ce système qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », comme disait Jaurès à la veille de la Première Guerre mondiale.

    #capitalisme #ONU #impérialisme

  • Comment la CIA manipule les médias et comment l’état étatsunien se défend contre la publication de ces méthodes
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=90167

    Fact-checking inuntile car la CIA aura "vacciné" toutes les sources que les journalistes contactent habituellement pour vérifier des informations obtenu â travers des sources non officielles

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=979&v=UwerBZG83YM&feature=emb_logo


    CIA Officer Frank Snepp Discusses Planting Stories in Vietnam

    „Ich hatte verschiedene Aufgaben. Ich war Analyst und Verhandlungsführer. Außerdem stand ich mit der Presse in Kontakt: Wenn wir – die CIA – Falschinformationen verbreiten wollten, dann war diese Information nicht zwingend eine Lüge. Es kann auch eine Halbwahrheit gewesen sein. Wir haben dann Journalisten ausgesucht und ich habe sie eingewiesen. Wir haben dann gehofft, dass unsere ‚Informationen‘ übernommen und gedruckt würden.“

    „Wenn wir zum Beispiel die amerikanische Öffentlichkeit überzeugen wollten, dass Nord-Vietnam Strukturen in Süd-Vietnam aufbaut, dann bin ich zu einem Journalisten gegangen und habe ihm mitgeteilt, dass in den letzten sechs Monaten soundsoviele Nord-Vietnamesen den Ho-Chi-Minh-Pfad über Süd-Laos genutzt haben. Es gibt keine Möglichkeit für diesen Journalisten, diese Information zu überprüfen. Er kann sie nutzen, oder auch nicht. Normalerweise wird er sie aber nutzen – denn dieses „Wissen“ verleiht einen exklusiven Eindruck. Ich würde sagen, in 70 bis 80 Prozent konnten wir so Daten platzieren.“

    Les cibles : „Los Angeles Times“, „New Yorker“, „Chicago Daily News“, „US News“, „New York Times“, „Newsweek“ et tous les journalistes des médias grand public

    On apprend aussi que chaque ancien employé de l’état étatsunien doit obtenir une autorisation officielle avant la publication d’absolument toute information obtenue pendant son travail qu’elle soit classée ou non.

    Rappellons que ces méthodes sont utilisées par absolument tous les états qui en sont capables (c’est cher la production de fausses infos crédibles) et que la seule manière de se défendre contre est une approche analytique qui permet de vérifier des informations pas seulement avec des méthodes scientifique et des sources supplémentaires mais surtout â travers une contextualisation bien fondée.

    Je me permets parfois de référencer sur #Seenthis des articles tirées de sources douteuses afin d’obtenir à travers vos commentaires des éléments qui permettent de les confirmer ou afin de mieux comprendre pouquoi leur sources ne sont pas fiables.

    #USA #CIA #désinformation #fake_news #manipulation #services_secrets #guerre #Vietnam

  • Do Chua de carottes et daïkon
    https://www.cuisine-libre.org/do-chua-de-carottes-et-daikon

    Pickles vietnamiens de délicieux petits légumes croquants aigres-doux : du bonheur en bocal ! Laver et peler la même quantité de carottes et de radis blanc. Les tailler selon la forme souhaitée : en julienne, en rondelles, en forme de fleurs… Saler et laisser dégorger pendant 10 minutes. Presser pour égoutter et enlever l’excédent d’eau. Faire bouillir l’eau avec le sucre et le vinaigre pendant environ 5 minutes. Ajouter le sel. Laisser tiédir. Disposer les légumes dans des bocaux en laissant 1,5 cm d’espace… #Carotte, #Daïkon, #Pickles, #Vietnam, #Vinaigre_de riz / #Végétarien, #Sans œuf, #Sans gluten, Végétalien (vegan), #Sans lactose, #Sans viande, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Bouilli

  • Guerre en Ukraine : la valse des faux-culs
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#fauxculs

    Jusqu’à ce jour nous n’avons pas évoqué la guerre en Ukraine. Trop de choses à dire, trop d’écueils à éviter… Contrairement à beaucoup de médias qui ont trouvé là une pépite et exploitent outrancièrement le gisement (lire « Médias et Ukraine : la guerre en continu » sur Acrimed). Pour les anarchistes la guerre est la négation absolue de leurs principes et buts : la liberté et l’égalité de chacun. Pour eux, toute guerre entre nations est un crime contre l’humanité ! Et que faire ? Aucune attitude ne peut satisfaire leurs exigences : combattre l’agression et l’impérialisme, et s’allier à un nationalisme qui ne peut que contenir en germe les même maux, ou refuser la lutte contre l’oppression, renvoyer chacun dos à dos… Respectons le choix de ceux qui sont sur le terrain, quel qu’il soit ! Les anarchistes ukrainiens qui prennent les armes empruntent le même chemin que leurs homologues coréens qui ont participé aux luttes contre le colonialisme japonais (Wikipédia) ou des libertaires des Balkans dans le combat pour l’indépendance contre l’Empire ottoman (relire Georges Balkanski à ce sujet, bibliographie). Pour notre part, soyons solidaires des réfugiés, des déserteurs ukrainiens ou russes, et gardons l’anathème pour des jours meilleurs. Les anarchistes ne se sont pas réveillés récemment à la solidarité, peu importe pour eux la nationalité, la couleur de peau, la religion ou les options politiques… On ne peut qu’être révolté par l’hypocrisie de nombre d’organisations ou institutions qui accueillent à bras ouverts des Européens blancs (surtout femmes et enfants), alors que le sort des réfugiés afghans, irakiens, syriens ou autres leur importaient peu. Savez-vous qu’il y a actuellement des guerres en Afrique, avec leur lot de pertes civiles, de famines et de déplacements de populations ? Hypocrisie encore lorsqu’on crie (justement) haro contre l’impérialisme russe alors que l’on oublie les impérialismes américain (pays d’Amérique centrale et du Sud…), chinois (Tibet, Ouïghours…), français (en Afrique, entre autres), israélien (Palestine), etc., passés et présents. On peut aussi être obnubilé par l’impérialisme américain et ne pas voir les autres : à gauche et à l’extrême droite, cette cécité partielle a obligé certains à exécuter tardivement des virages à 180 degrés (saluons tout de même la souplesse de ces politiciens !) ; d’autres, à l’extrême gauche, ont adopté une attitude ambiguë face à l’agression russe. Hypocrisie toujours avec le souhait de mettre Poutine et le gouvernement russe en accusation pour crimes de guerre ou contre l’humanité. En général, seuls les perdants et les petits sont jugés (nazis allemands, dirigeants ex-yougoslaves ou africains), les nations puissantes sont bien à l’abri de tels aléas : a-t-on poursuivi des militaires américains pour le massacre de My Lai, l’utilisation de l’agent orange au Vietnam ou, plus proche, l’assassinat de civils par drones en Afghanistan ; des responsables britanniques du bombardement incendiaire de Dresde en 1945 ; des Français pour la torture et l’élimination de prisonniers pendant les « événements d’Algérie » (dénomination qui vaut bien l’« opération spéciale » poutinienne) ; et combien d’autres encore. Ne nous leurrons pas sur les protagonistes, restons lucides et critiques, apportons notre soutien aux réfugiés et aux réfractaires, « paix aux chaumières, guerre aux palais ! ».

    #Ukraine #anarchisme #libertaire #crimes #guerre #réfractaires #Poutine #Vietnam #impérialisme #solidarité

  • Roumanie : pénurie de main-d’œuvre, les travailleurs asiatiques à la rescousse

    Quatre millions de Roumains ont émigré à l’étranger depuis l’intégration à l’UE en 2007 et les entreprises peinent à recruter. La solution ? Faire venir des travailleurs d’Asie. Dans la région de #Cluj-Napoca, ils viennent du #Sri_Lanka et du #Vietnam pour travailler dans l’#hôtellerie ou l’#industrie. Reportage.

    « Nous sommes partis à cause de la chute de l’activité touristique. Il y avait eu les attentats en 2018, puis avec la pandémie de covid-19, c’est devenu encore plus difficile », raconte Ravindu Wanigathunga. Le jeune homme de 26 ans originaire du Sri Lanka, est aujourd’hui chef pâtissier dans un complexe hôtelier de Cluj-Napoca. « Ici, je gagne un peu plus que chez moi et le coût de la vie n’est pas trop élevé. Si j’étais parti en Europe de l’Ouest, je gagnerais plus, mais le coût de la vie serait très élevé, voilà pourquoi j’ai préféré la Roumanie. » Ravindu est arrivé en Transylvanie il y a quelques mois. « Je me suis trouvé une bonne place, les gens sont corrects, mais le Sri Lanka me manque. »
    Comme lui, ils sont des dizaines de milliers à être venus de pays asiatiques – Sri Lanka, mais aussi #Népal, Vietnam, #Philippines, #Bangladesh, #Inde et #Pakistan – pour travailler en Roumanie. Depuis 2007 et l’intégration européenne, le pays a vu quatre millions de ses habitants partir vers les pays de de l’Ouest et du Nord chercher une vie meilleure. Aujourd’hui, selon le ministère roumain du Travail, on compte 480 000 #emplois_vacants et 200 000 demandeurs d’emploi. La solution : faire venir des travailleurs étrangers non européens. Depuis un an, la Roumanie a quadruplé le quota des visas travail pour les travailleurs étrangers hors UE : fixé à 25 000 début 2021, il est passé à 50 000 en juillet 2021, puis à 100 000 début 2022. Principalement à destination du secteur du bâtiment et de l’hôtellerie-restauration.
    Un tremplin vers l’Europe de l’Ouest ?
    Ils sont quinze Sri-lankais à travailler avec Rovindu dans le complexe hôtelier de Cluj-Napoca. Shen BasNayake, 24 ans, est moins nostalgique de son pays natal, probablement parce qu’il n’est arrivé qu’il y a deux mois et demi et que sa mère, Renuka, est aussi en Roumanie. Arrivée il y a trois ans, celle-ci travaille comme femme de chambre. C’est en Roumanie que Shen et Renuka ont vu la neige pour la première fois.
    Leur collègue Salindu a 29 ans et dix années d’expérience dans une chaîne hôtelière internationale à Tangalle, dans son île natale. Le fait que la Roumanie soit un État membre de l’UE était un argument suffisant pour qu’il accepte l’offre, dans un contexte de déclin de l’activité touristique au Sri Lanka. Gamimi Gulathunga, 57 ans, est le vétéran du groupe. Il n’en est pas à sa première expérience à l’étranger, lui qui a déjà travaillé à Dubaï et en Arabie Saoudite. Mais son cœur est « toujours au Sri Lanka », assure-t-il.
    Janith Kalpa considère cette expérience de travail en Roumanie comme un potentiel tremplin vers un pays d’Europe de l’Ouest. Du moins, ce jeune serveur l’espère. De toute façon, la Roumanie est membre de l’UE, donc « sur le CV, ça ne fera pas de mal », estime-t-il. Il a également travaillé à Dubaï, mais il préfère les clients roumains. « Les gens ici sont polis, ils nous demandent d’où nous venons, comment nous allons. Le pourboire est plus généreux aussi. » Et puis, il dit qu’il aime les femmes roumaines et raconte qu’un ancien employé sri lankais a même fondé une famille ici. Pourquoi pas lui ?

    “Je ne trouvais tout simplement personne à embaucher, aussi je me suis tourné vers une agence à Bucarest et j’ai choisi cette option.”

    « Je ne trouvais tout simplement personne à embaucher, aussi je me suis tourné vers une agence à Bucarest et j’ai choisi cette option », confie Eugen Tușa, le propriétaire du complexe hôtelier de Cluj Napoca. « Je leur ai préparé un logement, je sais que je peux compter sur eux. On a des gens qui sont là depuis trois ans, certains sont partis, d’autres sont venus, mais dans l’ensemble, je suis satisfait. » « Ils sont très responsables, souriants et les clients apprécient ça », ajoute Teona Tușa. « Avec les Roumains, on s’est parfois heurté à un manque de sérieux ou à des exigences diverses, mais même quand on les remplissait, ce n’était quand même pas bien. »

    Les quinze travailleurs sri-lankais de cet hôtel ne représentent qu’une petite fraction du contingent de travailleurs asiatiques installés dans la région de Cluj-Napoca. L’une des entreprises qui en compte le plus est le fabricant italien d’appareils électroménagers De’Longhi, implanté dans la zone industrielle de Jucu, à 20 kilomètres de Cluj-Napoca, là où se trouvait l’usine Nokia jusqu’à sa fermeture en 2011. Sur les 3000 employés de l’usine italienne, 330 sont Sri-lankais.

    Trente Sri-lankais avaient d’abord été embauchés, qui en ont ensuite recommandé 300 autres. « Nous les avons embauchés et cela s’est avéré réussi, car les gens étaient reconnaissants et l’absentéisme et le pourcentage de départs parmi eux étaient extrêmement faibles », explique Florina Cicortaș, directrice des ressources humaines de l’entreprise. En récompense de ces bonnes recommandations, les employés de la première phase ont reçu des primes. L’entreprise a des coûts supplémentaires car elle fournit aussi les logements, mais ces coûts sont compensés par le fait que l’absentéisme et le pourcentage de départ sont faibles, relativise la DRH.

    “On travaille pour pouvoir envoyer de l’argent à la famille au pays, pour les enfants, ma femme et mes parents.”

    Il y a quatre ans, c’était les Vietnamiens qui représentaient le principal contingent de travailleurs non européens en Roumanie. Sur la centaine d’employés de l’entreprise de fabrication d’armoires métalliques d’Adrian Kun, elle aussi établie dans la zone industrielle de Cluj-Napoca, ils représentent même la majorité des travailleurs. « Je n’arrivais et n’arrive toujours pas à trouver des travailleurs ici, donc nous avons contacté une agence de recrutement directement au Vietnam, nos représentants s’y sont rendus et nous avons fait la sélection », explique Adrian Kun.

    De manière informelle, les travailleurs roumains de l’entreprise se disent parfois mécontents du fait que les travailleurs étrangers sont logés et nourris gratuitement, voire qu’ils gagneraient plus qu’eux. Mais s’ils bénéficient effectivement d’un logement inclus dans leur contrat de travail, dans des espaces aménagés à proximité de l’usine, « les travailleurs étrangers ne sont pas avantagés par rapport aux Roumains », se défend le chef d’entreprise. Un travailleur vietnamien gagnerait environ 500 euros – 2 à 3 fois plus que dans son pays d’origine – alors qu’un Roumain se voit offrir 800 euros. Mais même avec ce salaire, Adrian Kun a du mal à attirer les travailleurs roumains.

    Minh Van, 41 ans, travaille dans l’entreprise depuis trois ans. Il est contrôleur qualité. Il n’est pas rentré chez lui depuis tout ce temps et n’a pu pris des vacances qu’à l’automne dernier. « J’avais un salaire assez bas au Vietnam, aujourd’hui j’ai un bon revenu. On travaille pour pouvoir envoyer de l’argent à la famille au pays, pour les enfants, ma femme et mes parents », explique-t-il. Entre-temps, il est devenu un intermédiaire pour faire venir de nouveaux travailleurs du Vietnam, afin de remplacer ceux qui terminent leur contrat et souhaitent retourner dans leur pays natal.

    “La pénurie de main-d’oeuvre en Roumanie est telle que pour beaucoup d’employeurs, il n’y a pas d’alternative.”

    Recourir à des travailleurs étrangers présente des difficultés en termes de démarches administratives – qui prennent du temps avant de rendre l’embauche possible – et de communication entre collègues, mais aussi parce que beaucoup n’ont pas de qualification dans le domaine dans lequel ils viennent travailler, il faut donc les former. « Mais la pénurie de main-d’oeuvre en Roumanie est telle que pour beaucoup d’employeurs, il n’y a pas d’alternative », reconnaît Augustin Feneșan, président de l’Association des employeurs et artisans de Cluj.

    Encore faut-il que les quotas de visa travail établis par le gouvernement le leur permettent. Pour l’instant, la législation du travail donne la priorité aux Roumains et aux travailleurs de l’UE et de nombreux employeurs n’obtiennent pas l’autorisation d’aller chercher des travailleurs dans les pays asiatiques. Mais la récente et forte augmentation des #quotas de #visa travail par les autorités roumaines laissent entrevoir une arrivée de plus en plus massives de travailleurs étrangers en Roumanie.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/Penurie-de-main-d-oeuvre-en-Roumanie-les-travailleurs-asiatiques-

    #travailleurs_étrangers #main_d'oeuvre #pénurie #travail #main-d’œuvre_étrangère

  • Comment le recyclage détruit l’environnement au Vietnam | Zoom Ecologie
    https://zoom-ecologie.net/?Comment-le-recyclage-detruit-l-environnement-au-Vietnam-Entretien-av

    Mikaëla Le Meur a publié « Le mythe du recyclage », un livre qui reprend ses observations de terrain dans le village de Minh Kai au Vietnam. Elle explique comment le commerce international de déchets « recyclables » y entraîne une délocalisation de la pollution. Les restes de la consommation européenne, états-unienne, japonaise ou australienne s’accumulent dans des espaces mal équipés pour les traiter, polluant l’environnement tout en produisant de nouveaux objets de médiocre qualité. Durée : 59 min. Source : Fréquence Paris Plurielle

    https://zoom-ecologie.net/IMG/mp3/zoom_ecolo_2022_24_02_recyclage_vietnam.mp3

  • Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/16/cuba-veut-faire-homologuer-ses-vaccins-contre-le-covid-19-par-l-oms_6113833_

    Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    Le groupe pharmaceutique BioCubaFarma va déposer un dossier auprès de l’agence onusienne pour faire reconnaître deux vaccins contre le Covid-19 et leur permettre une large commercialisation internationale.
    Cuba se prépare à jouer dans la cour des grands. La Havane doit en effet demander au début de mars à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la « préqualification » de deux de ses vaccins contre le Covid-19, Abdala et Soberana 02, pour permettre leur reconnaissance internationale, a déclaré le directeur du groupe d’Etat BioCubaFarma, Eduardo Martinez, mardi 15 février.« Nous prévoyons d’envoyer le dossier à l’OMS dans les premières semaines de mars », a-t-il fait savoir. Le groupe BioCubaFarma a créé et fabriqué Abdala. Cuba a développé en tout trois vaccins contre le Covid-19, utilisés sur l’île ainsi que dans des pays comme le Venezuela, le Nicaragua, le Vietnam et l’Iran. Ces vaccins sont basés sur une protéine recombinante, la même technique utilisée par les entreprises américaine Novavax et française Sanofi.BioCubaFarma a informé l’OMS avoir mis au point un nouveau complexe industriel à Mariel, à 50 kilomètres à l’ouest de La Havane, pour fabriquer ses vaccins à une échelle industrielle, comme le requiert l’organisation. « Ils nous ont répondu d’envoyer le dossier et qu’ils viendraient effectuer l’inspection pour nous attribuer la préqualification lorsque le complexe serait opérationnel », a déclaré M. Martinez.
    « Nous pensons que [les vaccins cubains] seront reconnus sans aucun problème. Nous avons l’expérience et nous avons déjà eu d’autres vaccins [contre d’autres maladies] qui sont passés par ce processus de préqualification », a-t-il ajouté. Les vaccins cubains « ont prouvé qu’ils étaient sûrs », avec déjà 88 % de la population immunisée et l’épidémie sous contrôle localement.
    Sous embargo des Etats-Unis depuis 1962, Cuba développe ses propres vaccins depuis les années 1980. C’est le premier pays d’Amérique latine à en avoir mis au point contre le Covid-19. Ce pays de 11,2 millions d’habitants a enregistré 1 062 154 cas, dont 8 746 décès. Mardi, il a annoncé seulement 630 cas au cours des dernières vingt-quatre heures et aucun décès.M. Martinez a expliqué que les premiers essais au complexe de Mariel respectaient « les paramètres de qualité » requis ; cependant, l’entreprise est confrontée à des problèmes de financement. « Nous avons réussi à exporter, en fin d’année dernière, des vaccins et des médicaments et nous avons du mal à être payés face au refus des banques de travailler avec nous », en raison de l’embargo américain, ce qui a retardé le règlement de matières premières nécessaires à l’industrie pharmaceutique cubaine. Seuls dix vaccins contre le Covid-19 sont aujourd’hui formellement approuvés pour une utilisation d’urgence par l’OMS, en plus d’une vingtaine de formulations autorisées localement dans plusieurs pays.

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#oms#sante#vaccin#venezuela# #nicaragua#vietnam#iran#industriepharmaceutique#circulation

  • Vietnam complains China’s border controls to stop coronavirus spreading are ‘overkill’ | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3161810/vietnam-complains-chinas-border-controls-stop-coronavirus

    Vietnam complains China’s border controls to stop coronavirus spreading are ‘overkill’. Vietnam has criticised China’s zero-Covid policies as over the top after tight border controls caused a backlog of thousands of trucks and disrupted trade.“Pandemic prevention measures that Guangxi is applying under the ‘zero Covid’ policy, such as stopping border gate operations or stopping the import of some types of fruit, are overkill,” Vietnam’s trade ministry said after a video call with officials from the southwestern Chinese region on Friday.“This disrupted the supply chain, negatively impacted the development of bilateral trade and caused great losses to businesses and people on both sides.”The trade ministry urged China to take urgent measures to ease congestion at border crossings, including starting a pilot programme to allow fully vaccinated workers to alleviate manpower shortages by loading and unloading the trucks held up at Chinese border crossings, the trade ministry said.Two day ago, Vietnamese deputy foreign minister Nguyen Minh Vu held a phone conversation with Chinese assistant foreign minister Wu Jianghao, during which the two sides agreed to stay in close communication as they worked to resolve the problem, state-owned Vietnam News Agency reported.Trade between China and Vietnam, particularly overland, has been suffering after thousands of trucks were held up at the border following reports that imported Covid-19 cases had been detected in Pingxiang, a border city in Guangxi.Since then, China has stepped up its border controls with its neighbour, which has been grappling with a rise in infections since late November, including 16,000 new cases on Friday.
    Dongxing, another border city in Guangxi, announced that it had temporarily stopped clearing cargo to pass through its port of entry on December 21, and four days later Hekou, a border town in Yunnan province, announced similar measures.On the same day, customs authorities at the Friendship Pass between Pingxiang and Vietnam’s Lang Son province urged traders to look for alternative shipping routes as its clearance capacity had been pushed to the limit “due to the development of the epidemic situation outside the country”. China has also imposed a four-week ban on dragon fruit imports from Friendship Pass, the largest road crossing between the two countries, until January 26 after the health authorities in Shanxi province said they had found coronavirus on packaging from Vietnam.
    According to the Vietnamese agriculture ministry, in the first 11 months of 2021, the total import-export turnover of agriculture products between the two countries reached more than US$11.3 billion, a 19.5 per cent increase on the same period last year. Vietnamese media reports say many exporters have had to turn back from the border because of the new controls and are now trying to sell the fruit at a lower price at home to limit their losses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#vietnam#sante#zerocovid#frontiere#circulation#commerce#agriculture#epidemie

  • Massengrab-LKW-Affäre: Prozess enthüllt schmutzige Details der belgischen „Schlepperzelle“
    https://seenthis.net/messages/940374
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171221/affaire-du-camion-charnier-un-proces-revele-les-details-sordides-de-la-cel

    17.12.2021 von Elisa Perrigueur - Die belgische Bundesstaatsanwaltschaft fordert eine 15-jährige Haftstrafe für einen in Brüssel lebenden vietnamesischen Staatsbürger wegen Menschenhandels und der Leitung einer kriminellen Organisation. Er stand am 15. und 16. Dezember zusammen mit 22 weiteren Angeklagten vor Gericht. Fast allen wurde Menschenhandel vorgeworfen, nachdem der Tod von 39 Migranten untersucht worden war, die 2019 erstickt in einem Lastwagen im Vereinigten Königreich aufgefunden worden waren.

    Der Prozess in Brügge brachte schmutzige, unbekannte Details der Odyssee der 39 Opfer von 2019 ans Licht, acht Frauen und 31 Männer im Alter von 15 bis 44 Jahren. Die Vietnamesen, die am 22. Oktober in Bierne, einer französischen Gemeinde im Norden (59), abgesetzt wurden, waren durch Schleuserzellen in Frankreich, Deutschland und schließlich Belgien gereist, bevor sie mithilfe des britischen Fernfahrers in einem Kühlcontainer ohne Belüftung gepfercht wurden. Kosten für die Überquerung der belgisch-britischen Grenze: 11 800 Euro pro Person, d. h. eine halbe Million Euro Gewinn für die Schleuser. Es ist noch nicht bekannt, warum d+so vielen Menschen geladen wurde. Es wird vermutet, dass das die Schlepper imin aller EIle neun Passagiere hinzugefügt haben, die wahrscheinlich für einen anderen Konvoi bestimmt waren, der aufgrund einer Polizeikontrolle in Frankreich einige Tage zuvor gescheitert war.

    Die Kühlung des Containers war nicht eingeschaltet. Zu Beginn der Fahrt gegen Mittag war es 11,7 Grad kalt. Beim Zwischenstopp im Hafen von Zeebrugge gingen die die belgischen Zollbehörden davon aus, dass der Lastwagen laut Frachtbrief von einer Lieferung Kekse zurückkehrte. Fünf Stunden später war die Temperatur im Container auf 28 Grad gestiegen. Eines der Opfer hatte eine Sprachnotiz aufgenommen, auf der eine Person mit Atemnot zu hören ist, Menschen, die gegen die Wände trommeln... „Schatz, vielleicht sterbe ich im Container, ich kann nicht atmen“, schrieb ein 18-jähriger Passagier, der keine Zeit hatte, seine SMS zu verschicken. Um 1.15 Uhr war es 38 Grad heiß. Um 2.13 Uhr hatte der nordirische Fahrer, der den Anhänger beladen hatte, die tödliche Katastrophe in einem Industriegebiet in der Nähe von London entdeckt. Die Leichen lagen dicht aneinander.

    Im belgischen Gerichtssaal ging Rechtsanwalt Arnou, der die Organisationen Myria und Pag-Asa, die Opfer von Menschenhandel verteidigen und als Nebenkläger auftraten, vertrati nach einer kurzen Zusammenfassung der Ereignisse auf die mutmaßliche Rolle der Männer bei der Beförderung der Exilanten ein. Den Ermittlungen zufolge wurden 15 Exilanten, die durch die beiden „stockhouses“, die Herr Hong in einer Allee in Anderlecht, einem Stadtteil von Brüssel, gemietet hatte, geschleust wurden, angewiesen, sich sehr diskret zu verhalten und kaum aus dem Haus zu gehen. Manchmal hätten sie zu zehnt in diesen Transiträumen gelebt, die von „Wächtern“ bewacht wurden. Die Staatsanwaltschaft geht davon aus, dass die Gruppe auch die Pässe ihrer Opfer generell einbehalten hat, um sie dann bei Polizeikontrollen oder für verschiedene Einkäufe zu verwenden. Schließlich soll Hong dafür gesorgt haben, dass die Exilanten am 22. Oktober mit dem Taxi nach Bierne gebracht wurden. Aus den Abhörprotokollen geht hervor, dass er sie „Hühner“ oder „Güter“ nannte, wie Anwalt Arnou enthüllte. Im Gerichtssaal dementiert Herr Hong: Das sei nicht seine Stimme auf den Abhörgeräten, argumentiert er.

    „Das ist kein Menschenhandel, das ist Mord.“

    Die vier anderen vietnamesischen Staatsangehörigen lassen die Anklagepunkte ebenso unbeeindruckt. Die zehn Taxifahrer, von denen viele marokkanischer Abstammung sind, sind am gesprächigsten und oft weinend. Sie werden beschuldigt, wissentlich Exilanten transportiert zu haben, oft auf Wunsch von Herrn Hong. Sie beteuern alle ihre Unschuld. Wie hätten sie wissen können, so riefen sie, dass diese „gepflegt aussehenden“ Kunden Opfer von Menschenhandel waren? Für einen dieser Fahrer, den 30-jährigen Herrn F., wurden acht Jahre Gefängnis gefordert. Der Mann soll bei 53 Fahrten in zwei Jahren rund 50 Opfer transportiert haben, „ohne es zu wissen“, wie er sich verteidigt. Er fuhr Opfer bei der berüchtigten Fahrt in Bierne am 22. Oktober 2019 und brachte Vietnamesen auch nach der Tragödie weiter an anderen Orte. Herr F. schluchzte, von Krämpfen geplagt, in den Zeugenstand. Er habe „keine Verbindung“ zwischen diesen Toten aus dem Massengrab-LKW und seinen Kunden hergestellt, plädiert sein Anwalt Landuyt.

    „Beim ersten Mal haben mich die [Angeklagten] auf der Straße angehalten. Ich habe nur 1,7 Euro pro Kilometer genommen. Ich hätte mir nie vorstellen können, was sie tun. Ich habe keine Fragen gestellt, weil es mich nichts anging“, erklärt der Familienvater unter Tränen. Er berichtet auch, dass er „zehnmal von den Behörden kontrolliert“ wurde, die ihn jedoch wieder gehen ließen. „All diese Menschen sind gestorben, es ist schrecklich. Ich werde damit leben müssen“, sagt ein anderer Fahrer, Herr T. Der 30-Jährige im Anzug ist einer der wenigen Angeklagten in diesem strengen Gerichtssaal, der ein Wort für die Opfer des Massengrab-LKWs übrig hat. "Man macht den Fahrern den Prozess, unter dem Vorwand, dass sie „hätten wissen müssen“, dass ihre Kunden Opfer waren, obwohl nichts darauf hindeutete, plädiert ein anderer Anwalt, Me Flamme. Wenn Kapitäne von Fähren oder Piloten von Linienflugzeugen Opfer von Menschenhandel befördern, werden sie dann belastet? Hier handelt es sich um Diskriminierung".

    Ann Lukowiak, Richterin der Bundesstaatsanwaltschaft, betont in ihrem Plädoyer „die moralisch verwerflichen und besonders ekelerregenden Taten“. Sie berichtet von ihrem Entsetzen, als sie den Lastwagen sah, an dessen Tür die Spur einer „blutigen Hand“ zu sehen war. Der Anwalt der anonymen Familien der Opfer, Fleischer, sagte: „Das als Menschenhandel zu bezeichnen, ist eine Verharmlosung der Tatsachen, das ist Mord“.

    Das belgische Urteil wird am 19. Januar erwartet. In diesem internationalen Fall sind die französischen Ermittlungen noch nicht abgeschlossen. Im britischen Teil wurden bereits sieben Männer zu Haftstrafen zwischen drei und 27 Jahren verurteilt. In Vietnam wurden vier Männer zu Haftstrafen zwischen zweieinhalb und sieben Jahren verurteilt.

    « Je veux être jugé dans mon pays », a soudain réclamé M. Hong, aux dernières minutes de l’audience. Loin d’ici, au Vietnam, « personne ne parle de ces procès, raconte Mimi Vu, chercheuse indépendante sur l’esclavage moderne. « Les “agences”, comme on appelle ici les réseaux, sont loin d’avoir stoppé le trafic depuis l’affaire du camion. Au contraire, elles ont fait monter les prix avec cynisme, au prétexte que les personnes décédées n’avaient pas payé le trajet assez cher. »

    #Taxi #Belgien #Vietnam #Deutschland #Frankreich #Menschenhandel #Gerichtsverfahren #Justiz #Kapitalismus

  • #Agent_orange, la dernière bataille

    Utilisé pendant la guerre du Vietnam, l’agent orange a fait des ravages. Cet herbicide était utilisé par l’armée américaine pour détruire les forêts où se cachaient les résistants du Front National de libération et les cultures agricoles qui les nourrissaient. Pourtant, ce produit chimique contenant un produit cancérigène, la dioxine, reste encore autorisé aujourd’hui dans les forêts et les pâturages américains comme dans l’Oregon. En 2014, une ancienne reporter dans la jungle du sud Vietnam a assigné en justice vingt-six fabricants américains, dont Monsanto, depuis la France son pays de résidence, pour dénoncer les épandages. Carol Van Strum, une activiste américaine, mène quant à elle depuis plus de quarante ans, une guerre sans relâche pour dénoncer la responsabilité de l’industrie agrochimique face à cette catastrophe humaine et écologique. Pendant ce temps au Vietnam, une nouvelle génération d’enfants est née avec des malformations effroyables. Dans ce documentaire, Alan Adelson et Kate Taverna enquêtent sur cette arme de destruction massive.

    –-> #film_documentaire passé sur arte, ajourd’hui plus disponible.
    A voir ici (pour l’instant au moins) :
    https://cs-cz.facebook.com/MouvCommuniste1/videos/agent-orange-la-derni%C3%A8re-bataille-sur-arte-cest-un-proc%C3%A8s-politique-historique-u/356341652390208

    #film #documentaire #Vietnam #guerre_chimique #déforestation #coupe_à_blanc #Oregon #Michael_Newton #sylviculture #justice #Tran_To_Nga #herbicide #Dow_chemical #défoliant #histoire #guerre_du_Vietnam #opération_Ranch_Hand #dioxine #propagande #citizens_against_toxic_spray (#CATS) #cancer #malformations #Bayer #Monsanto #poison_papers

    • Ma terre empoisonnée

      Tran To Nga raconte ici son étonnant destin franco-vietnamien, une vie de combats et d’utopies. Issue d’une famille d’intellectuels, elle grandit au temps de l’Indochine française et vit au plus près la lutte pour l’indépendance.Après de brillantes études à Saigon puis à Hanoi, elle s’engage dans le mouvement de libération du Sud-Vietnam contre la présence américaine. Dans les années 1960, alors que la violence fait rage, elle s’active au coeur de la jungle, dans les camps de maquisards. Son destin bascule quand les avions de l’US Army larguent d’énormes quantités de désherbant sur ces forêts. Ce produit, surnommé « agent orange », a des effets dévastateurs : les arbres meurent, les sols sont pollués, des centaines de milliers de personnes contaminées. Nga, elle-même atteinte par
      ces nuages toxiques, découvrira, des années plus tard, les ravages qu’ils peuvent provoquer.
      Aujourd’hui, elle vient en aide aux victimes oubliées de l’agent orange et poursuit devant la justice française vingt-six sociétés américaines de pétrochimie l’ayant fabriqué.
      Dans ce livre, écrit avec Philippe Broussard, l’auteur retrace le parcours qui l’a conduite également à connaître la clandestinité, la torture et la prison. Son récit de la guerre du Vietnam et de ses conséquences offre une vision inédite du conflit, dénuée de haine, touchante d’humanité, d’amour maternel et de courage.

      https://www.editions-stock.fr/livres/essais-documents/ma-terre-empoisonnee-9782234079014
      #livre #résistance

  • Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/pour-relancer-son-economie-le-vietnam-tente-de-remedier-a-une-penurie-d-ouvr

    Pour relancer son économie, le Vietnam tente de remédier à une pénurie d’ouvriers due à la pandémie de Covid-19
    Les usines peinent à faire revenir les travailleurs migrants qui ont quitté la région d’Ho Chi Minh-Ville après un confinement éprouvant de début juillet à fin septembre. Fortement ralentie par la vague de variant Delta de cet été, la locomotive vietnamienne, l’une des économies les plus performantes de 2020 (2,9 % de croissance), cherche à reprendre de la vitesse. L’un des nouveaux ateliers du monde (avec ses usines textiles, d’électroménager, etc.) pour les pays occidentaux a été fortement perturbé par le confinement strict de la région d’Ho Chi Minh-Ville début juillet, puis par le manque de travailleurs quand les restrictions ont été levées, fin septembre. Pour cause, 1,3 million de travailleurs migrants venus des campagnes ont rejoint leur région natale de juillet à septembre, selon le gouvernement. Beaucoup ont été traumatisés par les restrictions très strictes qu’ils ont dû subir : à Ho Chi Minh-Ville, personne n’était autorisé à sortir, l’armée livrant les repas. Les salaires ont été réduits et amputés des heures supplémentaires, et des ouvriers disent avoir dû s’en tenir pour leurs repas à quelques aliments de base. Les seules usines autorisées à rester ouvertes étaient celles qui avaient choisi de loger leurs ouvriers sur place – dans des conditions spartiates. Or, certaines se sont ensuite retrouvées avec des clusters…
    Le pays de 97 millions d’habitants, dont les exportations ont doublé de 2015 à 2020, atteignant 283 milliards de dollars (250 milliards d’euros), a connu le choc du Covid-19 en différé : il n’avait comptabilisé que 35 décès jusqu’à… avril 2021. Mais le variant Delta a fait flamber les contaminations à partir de juillet, poussant le gouvernement à abandonner fin septembre sa politique de zéro Covid. Le nombre de décès a dépassé, lundi 29 novembre, les 25 000. Après un recul de l’épidémie en octobre, celle-ci a rebondi début novembre, avec 13 000 contaminations par jour – pour une population de doublement vaccinés d’un peu plus de 50 %. Les ouvriers qui ont quitté Ho Chi Minh-Ville et les régions industrielles du Sud rechignent à revenir. « Les usines ont beau offrir des salaires et de meilleurs avantages sociaux pour attirer les travailleurs alors que leurs carnets de commandes de fin d’année s’emplissent, elles reçoivent peu de candidatures dans un contexte de crainte persistante de Covid-19 », s’inquiétait, le 29 novembre, VnExpress International, la version anglaise du premier site vietnamien d’information. L’agence Bloomberg rapportait en novembre qu’un sous-traitant de Nike offrait 100 dollars par mois de bonus à ses ouvriers – soit le quart du salaire – et qu’un fournisseur de New Balance promettait le transport gratuit pour ceux qui rentrent à Ho Chi Minh-Ville. Des sociétés interrogées par la presse vietnamienne déclarent offrir 100 % du salaire pour les deux premiers mois à l’essai des nouvelles recrues – contre 80 % en temps normal – et des allocations pour les femmes enceintes et les mères d’enfants de moins de 6 ans. Selon un sondage de la Chambre de commerce américaine au Vietnam publié le 15 novembre, 45 % des membres interrogés disent fonctionner à 80 % et plus de leurs capacités, seuls 18 % d’entre eux se considérant à 100 %. Outre Nike et New Balance, les marques Puma et Adidas dépendent du Vietnam pour une bonne partie de leur production. Samsung y fabrique des réfrigérateurs et des lave-vaisselle. Entre 80 % et 90 % des ouvriers seraient revenus, mais la pénurie de main-d’œuvre au dernier trimestre 2021 serait encore de près de 50 000 personnes pour Ho Chi Minh-Ville et autant pour la province de Binh Duong, au nord de la ville.
    Phan Thi Thanh, la vice-présidente de l’Association vietnamienne du cuir, des chaussures et des sacs à main, expliquait récemment à l’agence Reuters que de nombreuses commandes de Noël en provenance de pays étrangers ne seraient pas satisfaites. Les différences de régime entre les régions, et l’imposition de quarantaines pour les ouvriers vaccinés diagnostiqués positifs à l’usine, entravent la reprise. Les usines peuvent désormais ne suspendre qu’une fraction de leurs opérations quand elles découvrent une contamination, chaque région appliquant toutefois des jauges différentes.
    L’attractivité du Vietnam, et le conflit commercial sino-américain, qui a poussé une partie des sous-traitants taïwanais, sud-coréens et japonais à délocaliser de Chine, font du pays un nouvel atelier du monde – encore à échelle réduite. 3,4 % des importations américaines venaient du Vietnam en 2019, en hausse de 20 % sur l’année précédente. 2 % seulement des importations européennes étaient sourcées dans le pays en 2020, contre 22,4 % de Chine.Les téléphones, ordinateurs et composants constituent 33 % des exportations vietnamiennes, le textile et la chaussure 19 %. Le premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, nommé en avril par l’Assemblée nationale, a entrepris à la rentrée une tournée internationale pour promouvoir les atouts de son pays. Il était à Paris début novembre, où il a rencontré le président de la République, Emmanuel Macron, et au Japon fin novembre pour promettre des « réformes de l’administration et des conditions de sécurité » dans les usines « favorables aux investisseurs » – et, veut croire le quotidien économique japonais Nikkei Asia, « une amélioration des droits de l’homme ».

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#migrantinterne#sante#economie#retour#travailleurmigrant#usine#cluster

  • Tod eines opportunistischen Killers
    https://www.heise.de/tp/features/Tod-eines-opportunistischen-Killers-6222916.html?seite=all

    20.10.2021 von Gerd Roettig - Colin Powell zeigt vor den UN am 5. Februar 2003 eine Ampulle, vermeintlich mit Milzbranderregern. Der Irak, sagte er, verfüge wahrscheinlich über solche Massenvernichtungswaffen. Bild: U.S. Government

    Colin Powell war nicht der größte Lügner der Regierung Bush Juniors. Bei der Durchsetzung des Angriffskriegs auf den Irak vor knapp zwei Jahrzehnten spielte er aber eine Schlüsselrolle.

    Der vor wenigen Jahren verstorbene Schriftsteller #Gore_Vidal beschrieb seine Heimat einst als United States of Amnesia, als Land des Vergessens. Vidal, einer der scharfzüngigsten Kritiker der Regierung Georg W. Bushs – oder, wie er sie selbst nannte, #Cheney-Bush-Junta – befürchtete bereits damals, dass deren völkerrechtliche Verbrechen in Serie nicht nur nicht aufgeklärt zu werden drohten, sondern alsbald historisch verklärt werden würden.

    Diese Befürchtung bestätigte sich einmal mehr vor wenigen Monaten, als auch hiesige Medien den Tod von Ex-Pentagon-Chef Donald Rumsfeld mit ausgesprochen milden Tönen quittierten. Gegen den notorischen Scharfmacher und Hauptarchitekten des neokonservativen Programms einer über Leichen gehenden US-Hegemonie war immerhin auch hierzulande Klage wegen Kriegsverbrechen, gefährlicher Körperverletzung und Verstoßes gegen die UN-Folterkonvention eingereicht worden, woran sich offenbar nur noch die Wenigsten zu erinnern vermochten.

    Mit Colin Powell ist gestern nun ein weiteres führendes Mitglied der ersten Regierung Georg W. Bushs im Alter von 84 Jahren gestorben. Und erneut kommen die meisten Nachrufe einer Geschichtsfälschung gleich, in dem sie Powell beinahe als naives Opfer einer Politik beschreiben, für die er selbst nicht gestanden hätte.

    Anders als Rumsfeld, der sich in seiner politischen Laufbahn schon früh als aktiver Kriegstreiber empfahl, nahm Powell tatsächlich stets die Rolle des befehlsergebenen Soldaten ein, mithilfe derer er sich auch in der US-amerikanischen Öffentlichkeit einen Nimbus von Glaubwürdigkeit und Integrität zu erkaufen wusste:

    Ein soziales Kapital, das der Regierung Bush-Cheney sehr zupasskam, als es darum ging, die Weltöffentlichkeit mit dem Lügenmärchen von Saddam Husseins Massenvernichtungswaffen hinters Licht zu führen und die US-Gesellschaft für den völkerrechtswidrigen Angriffskrieg gegen den Irak zu mobilisieren.

    Powells spätere Behauptung, dass seine 2003 vor den UN abgelegte Falschaussage auf einem „großen Versagen der Geheimdienste“ gründete, ist gelinde gesagt wenig glaubhaft.

    Powell trug mit seiner UN-Rede zum Krieg bei

    Selbst Powells ehemaliger Stabschef Lawrence Wilkerson urteilte später, dass die Rede sowohl wegen ihrer „Unaufrichtigkeit“ als auch wegen Powells „Gravität“ einen entscheidenden „Beitrag der zweijährigen Bemühungen der Bush-Regierung leistete, die Amerikaner für den Krieg zu gewinnen“.

    „Diese Bemühungen“, schrieb Wilkerson 2018, „führten zu einem Krieg, der zu katastrophalen Verlusten für die Region und die von den USA geführte Koalition führte und den gesamten Nahen Osten destabilisierte“.

    Trotz millionenfachen Leids, unzählbarer Toten und einer auf absehbare Zeit hoffnungslosen Lage eines mutwillig zerstörten Staates, der erst durch die US-Invasion zum Exporteur terroristischer Gewalt wurde, blieben die Hauptakteure unbehelligt.

    Während Georg W. als welpenmalender netter Onkel auch in Talkshows des liberalen Mainstreams wieder gern gesehener Gast ist und Dick Cheney immer noch damit beschäftigt sein dürfte, sein in Öl- und Waffenindustrie gemachtes Geld zu zählen, äußerte Powell bereits 2005, seine Rede vor der UN-Vollversammlung zu bereuen, und befreite dabei gleichzeitig Leute wie Ex-CIA-Chef George Tenet von ihrer Verantwortung.

    Dabei hatte der „gute Soldat“ (Powell über Powell) bereits seine frühe Karriere damit begründet, stets das zu liefern, was seine Vorgesetzten von ihm hören wollten.

    1968 war der damals Anfang Dreißigjährige im Dienstgrad eines Majors nach #Vietnam versetzt und zu jener Division abkommandiert worden, aus deren Reihen nur kurze Zeit zuvor das Massaker von Mỹ Lai begangen worden war: Diesem waren mehr als 500 vietnamesischen Zivilisten zum Opfer gefallen, was nach Bekanntwerden wesentlich zum Anwachsen der Antikriegsproteste in den USA führen sollte.

    Eine direkte Mittäterschaft an diesen Kriegsverbrechen ist Powell nicht anzulasten. Sehr wohl war er aber Teil der Vertuschung und des Stillschweigens durch die US-Armee.

    In Berichten an die Armeeführung spielte Powell die Gewaltexzesse als Ausrutscher herunter. Hinweisen auf andere Kriegsverbrechen ging er nur halbherzig nach: „Es mag vereinzelte Fälle von Misshandlung von Zivilisten und Kriegsgefangenen geben, aber dies spiegelt keineswegs die allgemeine Haltung der gesamten Division wider.“

    Die Beziehungen zwischen den US-amerikanischen Soldaten und der vietnamesischen Bevölkerung seien vielmehr ausgezeichnet.

    Powell sagte, was seine Vorgesetzten hören wollten

    Diese Haltung, seinen Vorgesetzten genau das zu sagen, was sie hören wollten, und nicht die Wahrheit zu sagen, wurde zu einem der Markenzeichen der militärischen Karriere Powells, auf deren Höhepunkt er es zum Vier-Sterne-General brachte und als solcher federführend an der US-Invasion in #Panama (1989) und des Zweiten Golfkrieges (1991) beteiligt war.

    Auch seine Auffassung von Recht und Unrecht dürfte Powell bereits aus dem Vietnamkrieg mitgebracht haben, der Vieles der von Bush und Konsorten begonnenen und unter Obama fortgesetzten Kriegsserie im Nahen Osten vorweggenommen hatte. In seinen Vietnam-Memoiren aus den 90er-Jahren erinnerte sich Powell:

    Wenn ein Hubschrauber einen Bauern in einem schwarzen Pyjama entdeckte, der auch nur entfernt verdächtig aussah, umkreiste der Pilot ihn und feuerte auf ihn. Wenn er sich bewegte, wurde dies als Beweis für feindliche Absichten gewertet, und der nächste Schuss fiel nicht vor ihm, sondern auf ihn. Brutal? Das mag sein (….) Aber das Töten oder Getötetwerden im Gefecht führt dazu, dass die Wahrnehmung von Recht und Unrecht getrübt wird.
    Colin Powell

    Wie sehr durch die ewig dauernden Kriege die Wahrnehmung von Recht und Unrecht auch jenseits der Gefechte getrübt ist, zeigt nun die Mystifizierung Powells, die dessen Tod unmittelbar folgt.

    Sie macht vor dem „progressiven“ Lager nicht halt. Jamaal Bowman, afroamerikanischer Kongressabgeordneter und Mitglied der Democratic Socialists twitterte Stunden nach Powells Tod, dass für ihn als schwarzer Mann, „der gerade versuchte, die Welt zu verstehen, Colin Powell eine Inspiration“ gewesen sei. „Er stammte aus New York City, besuchte das City College und stieg in die höchsten Ränge unserer Nation auf.“

    In der Tat gehörte Colin Powell einer Generation Afroamerikaner an, für die das Militär neben dem Hochleistungssport eine der sehr wenigen Möglichkeiten sozialen Aufstiegs in einer zutiefst rassistischen und segregierten Gesellschaft bot.

    Gleichzeitig sollte dies nicht vergessen machen, dass Powell dabei Nutznießer von Kämpfen anderer war, für die er selbst nie bereit zwar, sich einzusetzen.

    Der Bürgerrechtsaktivist Kwame Ture machte bereits in einem Fernsehinterview 1995 darauf aufmerksam, dass Powell seine Position als ranghoher Militär ironischerweise den Errungenschaften der Bürgerrechtskämpfe im Allgemeinen und dem Wirken von #Martin_Luther_King im Besonderen zu verdanken habe.

    Letzterer hatte seinen Einsatz für die Emanzipation der Schwarzen in den USA in dem gleichen Schicksalsjahr #1968 mit dem Leben bezahlen müssen, als Ersterer mit seiner soldatischen Karriere in Vietnam durchstartete.

    Für Kwame Ture gab es bereits damals keinen Zweifel: „Mr. Powell ist ein Lügner. Mr. Powell ist ein Verräter an seinem Volk, und Mr. Powell ist ein Verräter an der Menschheit. Wenn Sie King lieben, können Sie Powell niemals lieben.“

    #USA #impérialisme #guerre #histoire #militaire

  • Les géants de l’habillement fragilisés par le confinement prolongé du Vietnam
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Les-geants-de-l-habillement-fragilises-par-le-confinement-prolong

    Chaussures de sport, sweat-shirts, pantalons de survêtement : le confinement strict et prolongé du Vietnam en raison du coronavirus a provoqué des pénuries de produits chez des marques internationales telles que #Nike et #Gap, devenues de plus en plus dépendantes des fabricants de ce pays d’Asie du Sud-Est.

    Dans son usine de tissus à l’est de Hanoï, Claudia Anselmi, la directrice de Hung Yen Knitting & Dyeing, sous-traitant pour plusieurs géants européens et américains de l’habillement, se demande chaque jour si les machines vont devoir s’arrêter.

    Lorsque la dernière vague de #Covid-19 a frappé le pays au printemps, la production a chuté de 50%, et l’Italienne est confrontée à des problèmes d’approvisionnement.

    « Les restrictions de voyage ont mis en péril toute la logistique d’entrée et de sortie... cela a créé de longs, longs retards » dans la livraison du fil utilisé dans des maillots de bain et des vêtements de sport pour des clients tels que #Nike, #Adidas et Gap, a-t-elle déclaré à l’AFP.

"Nous ne survivons que si nous avons du #stock".

    Ajouter à cela des mesures de #confinement contrôlées de manière stricte qui ont empêché de nombreux vietnamiens de se rendre au travail ou de circuler pendant de longues périodes.

    

Plusieurs chauffeurs du delta du Mékong ont dû attendre trois jours et trois nuits dans leur véhicule avant d’entrer dans Can Tho (sud), a raconté Hamza Harti, le responsable de l’entreprise de logistique FM Logistic lors d’une table ronde à la chambre de commerce française de Hanoï. « Ils étaient sans nourriture, sans rien ».

 

    Accélérées par la guerre commerciale entre Washington et Pékin, les relocalisations d’usines de la #Chine vers l’Asie du Sud-Est se sont amplifiées ces dernières années, particulièrement au bénéfice du Vietnam.


    Risques de rupture d’approvisionnement
    Mais les mesures sanitaires exposent désormais les #multinationales à des risques de rupture d’#approvisionnement.



    L’équipementier Nike, qui produit la moitié de ses chaussures dans le pays communiste, a annoncé des pénuries et a revu ses prévisions de vente à la baisse, déclarant que 80% de ses usines dans le sud du pays ont dû fermer.



    Le japonais Fast Retailing, propriétaire de la marque #Uniqlo, a également mis sur le compte du blocage du Vietnam des retards dans la production de ses vêtements.

    #Adidas a de son côté estimé que la baisse de ses ventes pourrait atteindre jusqu’à 500 millions d’euros d’ici à la fin de l’année.

    

Plusieurs marques dont Nike et Adidas ont annoncé qu’elles envisageaient de produire temporairement ailleurs qu’au Vietnam.


    Dans une lettre adressée au Premier ministre Pham Minh Chinh, plusieurs associations d’entreprises américaines, européennes, sud-coréenne et du sud-est asiatique ont tiré la sonnette d’alarme, avertissant que 20% de leurs membres fabricants avaient déjà quitté le pays.

"Une fois la production déplacée, il est difficile d’y revenir", ont-ils écrit.

    Nguyen Thi Anh Tuyet, directrice générale adjointe de Maxport Vietnam, dont les 6.000 employés fabriquent des vêtements de sport pour des entreprises comme #Lululemon, #Asics et Nike, a déclaré à l’AFP que l’entreprise était « très inquiète » de voir ses clients retirer leurs commandes, même si elle est l’une des rares à avoir traversé ces derniers mois pratiquement indemne.



    Sans clients étrangers, « nos travailleurs se retrouveraient sans emploi », a-t-elle ajouté. La pandémie n’a pas seulement frappé l’industrie textile du pays, elle menace également le café, le Vietnam étant le premier producteur mondial de robusta.


    Les constructeurs automobiles n’y ont pas échappé non plus : #Toyota a réduit sa production pour septembre et octobre, en partie à cause du virus, et a déclaré à l’AFP que « l’impact a été important au Vietnam », ainsi qu’en Malaisie.

    

Les pénuries ont été aggravées par un regain de la demande en Occident, après un effondrement au plus fort de la crise du Covid-19.

Dans son usine textile près de Hanoï, Mme Anselmi pense que les entreprises resteront au Vietnam si le pays parvient à retrouver une certaine normalité en octobre :

    « Si nous pouvons permettre aux usines de travailler, je pense que la confiance (dans le Vietnam) est toujours là ».

    #Textile #Vietnam #Italie #café #vêtements #industrie_textile #conditions_de_travail #exploitation #mode #coronavirus #capitalisme #chaîne_d'approvisionnement #mondialisation #pénuries

  • Vietnam’s commercial hub reopens after lockdown - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/10/vietnams-commercial-hub-reopens-after-lockdown

    Vietnam’s commercial hub reopens after lockdown
    Roads were busy for the first time in three months after most businesses were given the go-ahead to reopen. Ho Chi Minh City on Friday lifted a stay-at-home order that had kept its nine million residents indoors for three months and devastated business in Vietnam’s economic hub.To curb a fast-spreading wave of Covid-19 – which struck the southern metropolis particularly hard – residents have been unable to leave home, even for food, and almost all travel in and out of the area was suspended. Almost half of Vietnam’s total 790,000 virus cases were reported in the city, along with three-quarters of the country’s deaths.But after a gradual fall in cases, soldiers began dismantling road barriers on Friday and removing hundreds of checkpoints that had separated city districts.Roads were busy for the first time in months after most businesses were given the go-ahead to reopen and vaccinated people permitted to move freely within the city. Although authorities have kept a ban on travel to other provinces, thousands of families traveling by motorbike gathered at a checkpoint on the way out of the city, hoping to return to their hometowns.Vietnam was once hailed as a model for virus containment, but the country struggled to stop the spread of a fourth wave of infection that began in April in northern industrial parks and quickly traveled south.More than a third of Vietnam’s 100 million people were under stay-at-home orders this summer, bringing the country’s important manufacturing industry to its knees and breaking supply chains. Its economy suffered its heaviest contraction on record in the third quarter, officials said Wednesday.Factories in industrial parks and goods transportation services are among businesses allowed to open, authorities have said.Less than 10% of Vietnamese are fully vaccinated, but Ho Chi Minh City had been allocated the biggest number of jabs with almost all the city’s adults inoculated.

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#sante#confinement#deplacementinterne#travailleurmigrant#famille#circulation#economie

  • Jean-Paul Sartre Took a Stand Against Empire
    https://jacobinmag.com/2021/08/jean-paul-sartre-anti-imperialism-colonialism-france-politics

    By Oliver Gloag

    Jean-Paul Sartre came to prominence just as France was trying to cling onto its empire in a series of bloody wars. He used his platform as a public intellectual to speak out bravely against colonial repression, risking his own life in the process.

    French public life today is bitterly hostile to anti-colonial politics. Figures like Pascal Bruckner and Bernard-Henri Lévy have long denounced opposition to US wars in the Middle East and support for the Palestinians as a manifestation of “Islamo-leftism” and treachery to Western civilization. With an eye to next year’s presidential election, Emmanuel Macron’s government has taken up the cry, alleging that “Islamo-leftism” has taken hold in French universities and promising to clamp down.

    Macron himself has linked terrorist attacks on French soil to “postcolonial or anti-colonial discourse” that supposedly encourages Muslims to separate themselves from mainstream society. According to Macron, that discourse is a US import. But figures like Bruckner and Lévy — collectively referred to as the “new philosophers,” although they have been on the scene since the 1970s — would also blame an earlier generation of French radical thinkers.

    Jean-Paul Sartre ranks highly in their catalogue of villains. In his own time, Sartre was one of the world’s most celebrated and influential public intellectuals. Since his death, however, Sartre’s critics have presented him as an apologist for totalitarianism and contrasted him unfavorably with contemporaries such as Albert Camus and Raymond Aron. They dismiss his writings on colonialism as naïve at best, malign at worst, and certainly lacking in relevance for today’s conditions.
    “Sartre’s analysis of colonialism and the fight against it is one of his most valuable legacies.”

    In fact, Sartre’s analysis of colonialism and the fight against it is one of his most valuable legacies. His writing on this subject coincided with a period of intense struggle against colonial domination, from Vietnam to Algeria, and Sartre himself lent his authority and public profile to those struggles, at considerable risk to his own safety.

    Empire in Crisis

    In the immediate aftermath of World War II, a weakened France, whose status as a sovereign nation was in question, unleashed a series of desperate, bloody, and temporarily successful attempts to reassert control over its colonies. The contradiction of France itself having recently been occupied by Germany was not lost on the peoples living under French colonial rule.

    In January 1944, Charles de Gaulle rallied Africans to his side by virtually promising independence during a famous speech in Brazzaville, the capital of French-ruled Congo. Emboldened by this rhetoric of liberation, and by France’s military defeats in Europe, many colonized people took to the streets demanding sovereignty and their own liberation.

    On VE day in May 1945, in the Algerian towns of Sétif and Guelma, hundreds of people — including many French army veterans — demonstrated under the Algerian flag. Riots ensued, the French authorities lost control, and some police officers and settlers were killed. The repression that followed was ruthless: a series of massacres by the French police and settler militias, killing thousands of Arab civilians, that remain severely underreported to this day. Even by conservative estimates, there were ten thousand Algerian victims.

    This bloodbath was a permanent trauma for the Algerians: in effect, the country’s war of independence came out of it. Although the repression set back the Algerian revolution about ten years, it also anchored the conviction among nationalists that a complete break with France was the only way forward.

    In March 1947, the French army perpetrated another massacre in Madagascar, killing tens of thousands of Malgaches when they tried to assert their independence. This went largely unnoticed in a France that was still reeling from the Nazi occupation.

    There were other attempts to challenge the colonial order in Senegal, Cameroon, and Syria, each of which was met with ruthless repression by the French armed forces or by settlers. In French-ruled Indochina, a French naval ship bombarded the city of Haiphong in November 1946, killing six thousand people, inaugurating a full-scale war against the independence movement led by Ho Chi Minh.

    At this time, virtually no public intellectuals denounced the actions of the French state, with the notable exception of the Surrealists, who condemned the Indochina war. Figures like the poet André Breton had a long-standing and genuinely anti-colonialist position: in the 1920s, for example, Breton had supported the Moroccan rebel leader Abd el-Krim during the Rif War.

    Sartre and Colonialism

    Jean-Paul Sartre’s first public reaction to France’s colonial war in Indochina came in December 1946, in a Les Temps modernes editorial titled “Both Executioners and Victims.” It was a rebuttal of Albert Camus’s article series “Neither Victims nor Executioners,” which had condemned revolutionary violence from a pacifist standpoint. The editorial broke with all the French parliamentary parties, including the Communist Party, which was part of the ruling coalition at the time. It denounced the Indochina war and called for the withdrawal of French troops.

    Sartre’s editorial justified revolutionary violence and compared the French presence in Indochina to the German occupation of France, which provoked the outrage of many commentators. The writer François Mauriac wrote a scathing article in response, attacking Sartre directly. Mauriac’s intervention was important because he was not only a prestigious novelist, but also penned an influential weekly column at the time, representing the voice of liberal, humanist Gaullism.

    The Martinican poet Aimé Césaire later expanded upon and theorized Sartre’s comparison of French colonial crimes with those of Nazi Germany in his work Discours sur le Colonialisme. Césaire criticized the implicit hierarchy that had been established in Europe between massacres and conquests, depending on the location and nationality of the victims. Sartre’s critique of French colonialism would soon go beyond his radical humanist perspective and come to resemble Césaire’s.

    In the immediate postwar period, Sartre listened to voices from outside the metropole and lent them his considerable prestige whenever possible. His first text dealing directly with the French empire as a system was a short presentation titled “Présence Noire” for the magazine Présence Africaine in the fall of 1947. Présence Africaine was a publication founded by the Senegalese writer Alioune Diop that quickly became the main voice for the négritude movement.

    In this text, Sartre attacked the hypocrisy of the metropolitan French who considered themselves to be tolerant and understanding because they socialized with black men in the metropole. But what about those in the colonies, he asked? And what about the exploitation and misery to be found there?

    Sartre was already focusing on the concrete oppression that existed outside the metropole, speaking of the miserly salaries, with a month’s pay equivalent to the price of two kilos of beef. This showed that he was attentive to living conditions — to class as well as race. At this early stage for Sartre, racism was not the only aspect of colonialism: there was class, too. The important theoretical problem Sartre attempted to tackle was which came first.

    Sartre also discussed how the oppressed could appropriate white culture, the French language, and its poetry. Sartre saw the writings of authors on whom the French language had been imposed as having transformed that language. By reinserting the political into poetry, by the invention of new words, they made poetry alive and relevant again.

    Instead of categorizing these authors as Francophone — which would have inserted them de facto into a colonial hierarchy — Sartre showed that they took the French language as a means to an end and gave it a global dimension. Sartre prophetically announced the advent of a world literature in French, a movement that has since emerged in the early twenty-first century in direct opposition to colonial categories such as Francophone literature. He developed these ideas further in his 1948 essay “Black Orpheus.”

    Black Orpheus

    Sartre originally wrote “Black Orpheus,” in 1948, as the preface to the Senegalese writer Léopold Senghor’s Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française. There was a specific context for the writing of this essay. The wars of national liberation in the French colonies had not taken on the importance, both in terms of numbers and strength, that they later would. Sartre was a relative newcomer to politics, attempting at the time to create a revolutionary third-way movement in France between the Communist Party and the Gaullists. This was a literary Sartre writing in a landscape where the independence of colonies in Africa was still a hope, not yet an ongoing armed struggle.

    Sartre began the essay by challenging the paternalistic expectation of exoticism on the part of white readers. He further confronted those readers, himself very much included — he alternated between using the French “vous” and “nous” — with their discomfort at realizing that they were now the object of the black gaze:

    Here are black men standing, looking at us, and I hope that you — like me — will feel the shock of being seen. For three thousand years, the white man has enjoyed the privilege of seeing without being seen.

    “Black Orpheus” compared the status of Europeans in the world to that of French aristocrats under the ancien régime, referring to them as “Europeans of divine right” (européens de droit divin). Sartre prophetically announced that the cultural movement of négritude would soon expand and morph into a political force that would topple the old colonial world order, just as the institution of monarchy had been toppled throughout Europe.

    On the world stage, the emergence of négritude as a cultural force was soon followed by a political upheaval that would overturn the colonial system. Many of the poets in Senghor’s anthology, including Césaire, Diop, and Senghor himself, were part of this moment, with all its strengths and limitations. By starting with a biting description of the paternalism of liberal white readers, “Black Orpheus” gave a glimpse of what négritude was fighting against. Yet the essay went beyond an immediate description and denunciation of racism by inscribing race in colonialism and colonialism in history.

    After warning his white liberal readership — especially those who had picked up the anthology because of his preface — Sartre proceeded to cite forty-four passages from the poems it contained to state his case and articulate his dialectical reasoning. They included excerpts from poems that subverted the pejorative meanings frequently associated with the color black, linking blackness instead with beauty, desire, and strength, and whiteness with exhaustion, hypocrisy, and rigidity.

    However, these poems also claimed the burden of poverty associated with blackness: “black like misery.” For Césaire, the negative and the positive in négritude were meant to dissolve themselves: “our beautiful faces, like the true operative power of negation.” Here négritude negated whiteness and became freedom — freedom from chromatism.

    Césaire had masterfully set out this dialectic, which incorporated liberating black violence into a process of universal emancipation for humanity, fifteen years earlier in his play And the Dogs Were Silent, about a descendant of slaves who rebelled against the colonial authorities. Césaire’s specific brand of universalism was omnipresent in “Black Orpheus.” In fact, Césaire played the role of intermediary between Sartre and another important interlocutor, Frantz Fanon.

    Sartre and Fanon

    The connection between Sartre and Fanon may at first seem paradoxical, because of Fanon’s frequently cited criticism of “Black Orpheus” in his first book, Black Skin, White Masks. Fanon criticized Sartre’s inclusion of négritude in a universal dialectic. By doing so, he argued, the French writer had relegated the experiences and suffering of many in the French colonies to the status of a stage destined quickly to give way to another:

    We had appealed to a friend of the colored peoples, and this friend found nothing better to do than demonstrate the relativity of their action. For once this friend, this born Hegelian, had forgotten that consciousness needs to get lost in the night of the absolute, the only condition for attaining self-consciousness.

    Fanon claimed that Sartre’s Hegelian scheme ignored and obliterated experience and individuality in favor of the universal: “And there you have it; I did not create a meaning for myself; the meaning was already there, waiting.”

    However, Fanon, even in his critique of “Black Orpheus,” did not close the door completely to a universal future, and he ultimately shared Sartre’s objective. The book’s closing paragraph contains the following passages:

    The crippled soldier from the Pacific war tells my brother: “Get used to your color the way I got used to my stump. We are both casualties.” Yet, with all my being, I refuse to accept this amputation. I feel my soul as vast as the world, truly a soul as deep as the deepest of rivers; my chest has the power to expand to infinity.

    Indeed, Fanon and Sartre shared more than the final goal of universalism. They were both preoccupied with how to transform empirical grievances into a worldwide struggle, and their dialogue concerned about how best to go about it.

    Force and Violence

    In The Wretched of the Earth , Fanon wrote that there was no question of the colonized competing with the colonist: “They want to take his place.” He described colonialism as “naked violence” which “only gives in when confronted with greater violence.”

    According to Fanon, such violence also had a therapeutic value, because it allowed the colonized to overcome neuroses and thus produced mental rehabilitation. Let us not forget that Fanon was a practicing psychiatrist who had a theory of colonial neurosis — namely, that colonialism produced specific neuroses. Freedom from colonialism was not merely political but a liberation of the mind.

    For Fanon, then, violence was redemptive in the sense that the recognition of the former slave as human grew out of the master’s fear. This was not a call to mindless slaughter, but rather a more complicated Hegelian drama of recognition, with the former slave purchasing such recognition by armed resistance. Fanon’s dialectic was both a deepening and a complication of Sartre’s second stage in “Black Orpheus.”

    Sartre himself synthesized this with a provocative formulation in his preface to The Wretched of the Earth:

    To shoot down a European is to kill two birds with one stone, doing away with oppressor and oppressed at the same time: what remains is a dead man and a free man; the survivor, for the first time, feels a national soil under his feet.
    https://seenthis.net/messages/926755

    Sartre’s critics violently attacked him for this claim at the time and continue to do so today. The controversy hinges on the distinction between “force” and “violence.” In this understanding, force is something that the state has a right to use, while violence, which is by definition illegal, is left to the underclass, the colonized.

    In the 1960s, the colonial wars of liberation began to reveal the violence at the heart of the state and question its legitimacy. The ongoing attacks on Sartre’s preface are really an attempt by the state, by means of its organic intellectuals, to reclaim its monopoly on legitimate violence.

    In The Wretched of the Earth, Fanon argued that formal independence alone was not sufficient, since independence granted by the colonial power would not be a genuine liberation. He quoted a remark by Gabon’s president — “Gabon is now independent, but between Gabon and France, nothing has changed, everything goes on as before” — and described the emergence of an indigenous bourgeois class eager to do the work of the colonizers for them.

    The French leader Charles de Gaulle saw this subcontracting of colonial tasks as the best compromise and offered commonwealth status to all French-ruled African countries during the Algerian war of independence. Algeria’s armed struggle, with the threat that it might spread to other countries, was directly responsible for this compromise by the French state. Sartre’s later retreat from a focus on universalism, and Fanon’s preoccupation with the tensions within négritude and anti-colonial movements, were both attempts at a theoretical response to this development.

    “Fusillez Sartre!”

    The first stage of France’s fight for its colonies, between 1945 and 1954, had ended with the loss of Indochina. A second phase began in November 1954 with the war in Algeria. Algeria was a red line in the sand that France had drawn. It was the one part of their empire the country’s rulers did not even want to call a colony. Yet it was their most important possession, and they would not give it up willingly.

    Sartre had already intervened during the Indochinese conflict, supporting Henri Martin, a sailor who refused to serve. When it came to Algeria, he was a central figure of opposition to the war. Sartre was willing to go to jail and knew that he faced the danger of reprisals from the terrorist group established by European settlers, the Secret Army Organization or OAS.

    The Sartre who wrote on colonialism and race in his Critique of Dialectical Reason, and who soon afterward wrote the preface to Fanon’s Wretched of the Earth, was much more politicized than the man who had written “Black Orpheus.” Instead of prefacing poems, he now prefaced a rallying cry, a theorization of universal revolt and the (violent) means necessary to achieve it.

    There was a tense political context, with France seemingly on the brink of civil war after a failed military coup in April 1961 by officers who opposed de Gaulle’s plan to withdraw from Algeria. This strongly influenced Sartre’s position in the Critique. He essentially wrote it from a position in hiding, sending on what he wrote week by week, with little if any time to review and revise it.

    Sartre wrote in a mood of urgency at a time when his life was in danger. The OAS bombed his Paris apartment twice — one attempt nearly killed his mother — and pro-colonial demonstrations raised the cry “fusillez Sartre” (not merely “shoot Sartre” but “send Sartre to the firing squad”). In the midst of all this tension and violence, he put forth a theorization of racism that provided the underpinning for his preface to Fanon’s work and his future commitments.

    Seriality and Racism

    In a notoriously long, three-page footnote in the Critique, Sartre wrote that racism was not explicable as such. He saw it as a manifestation of seriality — a central concept developed in the Critique. Sartre described seriality as a collective form of alienation that occurs when people live their lives as objects, performing the same tasks, while imagining themselves to be unique individuals. To put it simply, they are separate, together.

    Seriality can be seen, for example, in the statistical anonymity that pressures liberal-minded voters automatically to vote for whomever is leading the polls, and to count on each other to do the same, regardless of how they feel about the front-runner. Sartre understood seriality as the internalized expression of a social order’s power — a power that imposes itself on the members of the series and produces predictable behaviors, based on an imagined collective normativity.

    He adopted this notion of seriality to explain how racism operates. In the colonial context, racism was the expression of the settler’s position in the social hierarchy: the settler expressed his superiority with racist statements and reinforced it with every utterance. Here, Sartre inserted racism in a totalizing, Marxist view of human history which oscillated between varying levels of mass consciousness, between the series and the group in fusion, between periods of social regression or standstill and moments of revolt and revolution.

    In this connection, he saw racism as a function of the economic structure, which provided the legitimizing discourse for an oppressive social order. In his work Le colonialisme est un système, which was originally an intervention at a public meeting for peace in Algeria, Sartre wrote that racism allowed “a way out” for bourgeois humanism. Under its twisted logic, “since all humans have the same rights, we will make Algerians sub-human.”

    However successful his attempted theoretical connection between Marxism and colonialism might have been, Sartre’s attack on racism was clearly central to his project. For him, racism was a politically and economically grounded attempt to control a new population in a way that still allowed the core values of the French republic — liberté, égalité, fraternité — to seemingly remain intact.

    Sartre referred to Lenin’s theory of imperialism to explain French involvement in Algeria. In Le colonialisme est un système, he described at length the economic imperatives that motivated the transformation of Algeria from military outpost to colony in the nineteenth century. He quoted the nineteenth-century French politician Jules Ferry, ironically describing him as a forerunner of Lenin:

    It is in the interest of France, which has always been awash with capital and has exported it to foreign countries in considerable quantities, to consider the colonial question from this angle. For countries like ours which, by the very nature of their industry, are destined to be great exporters, this question is precisely one of outlets . . . where there is political predominance, there is also predominance in products, economic predominance.

    Sartre and Neocolonialism

    In a series of lectures that he delivered in October 1965, Sartre spoke about the role of the intellectual in the public sphere. He began by differentiating false intellectuals from genuine ones. The former were specialists working for the interest of the ruling class.

    For Sartre, the specialists qualified as intellectuals if they were able to make pronouncements outside their area of specialization. But they were false intellectuals if they could not see beyond their own class interests. To borrow a phrase from the novelist Paul Nizan, these false intellectuals were the “guard dogs of the system” (chiens de gardes du système).

    Sartre gave as an example of false intellectuals those who refused to take a clear anti-colonial stance on the wars in Algeria and Vietnam. Hiding behind vague and lofty universal values, these false intellectuals said, in Sartre’s critical paraphrase: “Our colonial methods are not what they should be, there are too many inequalities in our overseas territories. But I am against all violence, wherever it comes from; I want to be neither victim, nor executioner, and that is why I oppose the revolt of indigenous people against colonizers.”

    He was quick to note that this “pseudo-universalist stance” really amounted to approval of the violence inflicted on the colonized by their rulers: “overexploitation, unemployment, malnutrition, all held in place by terror.” By contrast, Sartre believed that the genuine intellectual was “neither a moralist nor an idealist”:

    He knows that the only real peace in Vietnam will cost blood and tears, he knows that it starts with the withdrawal of US troops and the end of bombings, therefore by the defeat of the USA. In other words, the nature of his contradictions obliges him to commit and implicate himself with all the conflicts of our times because they are all — conflicts based on class, nationalism, or race — particular consequences of the oppression of the underprivileged by the dominant class.

    For Sartre, this commitment would have to mean standing “on the side of the oppressed.”

    His own commitments contrast with those of today’s mainstream French intellectuals, who put Sartre aside, not because of his irrelevance, but rather because the situations that he denounced can still be found today. In many African countries that obtained formal independence from France in the 1960s, the leadership is working with and for French companies that have continued to exploit their people and resources. Their fundamental economic interests are subservient to those of great industrial groups from the metropole.

    Many also lack genuine territorial sovereignty. France has permanent military bases in Gabon, Senegal, and Djibouti. Its army has also been deployed in Mali, Chad, Central African Republic, Somalia, and Ivory Coast.

    The vast majority of former French colonies in Africa use the ECO, a currency that is under the authority of the French central bank and indexed to the Euro, in a classic case of extractive colonialism disguised as an exchange between sovereign states. This neocolonial state of affairs is commonly known as “Françafrique,” although the French government and its intellectuals deny it, of course.

    Guard Dogs of the System

    In the mainstream political and cultural fields of France today, there is a refusal to squarely condemn colonialism and an almost complete denial of neocolonialism. In the context of this ideological environment, Sartre cannot be widely celebrated for his political or philosophical writings in twenty-first century France, but he cannot be completely ignored either. Whenever the French mainstream media discusses Sartre, the approach ranges from conditional praise to virulent condemnation.

    Sartre’s unfailing attempts to connect race and colonialism to capitalism make it impossible to claim him while simultaneously reneging on a commitment to radical social change, which is what virtually the whole of the French intellectual class and the politicians of the French Socialist Party have done in the years since 1968. These “guard dogs of the system” committed to a neoliberal world order must reject his work.

    Sartre’s writings on imperialism are an enterprise of demystification. Instead of thinking in terms of oppression — an essentially ethical or humanitarian perspective, which can easily be coopted by the system — Sartre focuses on the economic imperatives that drive global conflicts and exploitation, with the ultimate objective of transforming the modes of production on a world scale.

    #histoire #politique #philosophie #colonialisme #Algérie #Vietnam #France