• L’extrême droite veut faire main basse sur nos utérus de femmes blanches
    http://www.slate.fr/story/216453/extreme-droite-veut-faire-main-basse-uterus-femmes-blanches-natalite-orban-zem
    Titiou Lecoq

    En Hongrie, Viktor Orbán organise un sommet sur la démographie. En France, le magazine Causeur a publié une couv immonde titrée « Souriez, vous êtes grand-remplacés ! » accompagnée d’une photo de bébés (que je me refuse à poster ici).

    On parle assez peu de la menace que représente l’extrême droite pour les femmes. Pourtant, les femmes sont au centre de leurs pensées. La question démographique, comme le montrent ces deux actualités, est fondamentale.

    Quand on lit des textes des suprémacistes blancs, la peur du grand remplacement ne fait pas seulement des « étrangers » des ennemis. Elle vise également les femmes.

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    L’analyse courante dans ces milieux, c’est qu’avec le féminisme, les femmes ont acquis la liberté de disposer de leurs corps via aussi bien l’IVG que la contraception. Le féminisme a incité les femmes à chercher à s’émanciper hors de la maison. Il les a encouragées à obtenir une indépendance économique et on a vu une augmentation du salariat chez les femmes dans les années 1970.

    Tout cela au détriment de la natalité.

    Or la natalité, c’est la puissance d’une nation.

    Affiche de propagande nataliste sous le gouvernement de Vichy.

    Les féministes ont donc fragilisé le pays et les hommes, en refusant de leur donner des fils.
    Mâles blancs en voie d’extinction

    Dans un second temps seulement, leur analyse se porte sur les « immigrés » (je mets des guillemets parce qu’en réalité, ils parlent moins des immigrés que de tous ceux qu’ils perçoivent comme non-occidentaux. C’est évident sur la couv de Causeur où rien n’indique que ces bébés ne sont pas français. Ce qu’on voit, c’est qu’ils ne sont pas blonds aux yeux bleus.) (Et après, ce sont les militant·es anti-racistes qu’on accuse d’être obsédé·es par la couleur.) Les immigrés (de certains pays bien sûr) auraient, eux, réussi à maintenir une domination patriarcale grâce à laquelle leurs femmes font encore beaucoup d’enfants. La balance serait donc déséquilibrée.

    Dans cette logique paranoïaque, la nation est mise en danger par les féministes et par les étrangers. Les étrangers et les féministes concourent à faire disparaître les mâles blancs.

    Limiter l’immigration ne suffira pas, comme le dit Viktor Orbán. Ce qu’il faut, c’est convaincre nos femmes de faire davantage d’enfants.

    Affiche des années 1950.

    Le féminisme n’a évidemment aucun problème avec le choix d’être mère. Ses différents courants alertent fréquemment sur le manque d’infrastructures telles que les crèches. On dénonce les violences obstétricales. On réclame le droit de vivre différemment sa grossesse et son accouchement. (J’en profite pour signaler que les sages-femmes demandent une revalorisation de leur salaire.)

    Mais on réclame avant tout le choix. Le choix d’avoir ou ne pas avoir d’enfant. Dans de bonnes conditions. Librement. Sans pression. Sans culpabilité.

    Ce que veulent les suprémacistes, c’est faire main basse sur nos utérus et en disposer.

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    Une politique nataliste d’État

    Ainsi, le gouvernement de Orbán a mis en place une série de mesures pour inciter les couples à faire des enfants : il y a des aides pour les familles qui veulent accéder à la propriété ou agrandir leur logement, le doublement des allocations familiales, une aide sociale pour les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants, etc.

    Mais, spoiler : parmi ces mesures, aucune ne permet aux femmes seules ou aux couples lesbiens ou homos d’avoir des enfants. Nous ne sommes pas face à une liberté de faire des enfants mais face à une politique nataliste d’État, avec un gouvernement qui décide qui peut ou ne peut pas se reproduire.

    En outre, des critiques expliquent que si la Hongrie se dépeuple à ce point, c’est également parce qu’un million d’habitants serait parti pour des raisons économiques et pour fuir le gouvernement Orbán.

    Le sommet hongrois sur la démographie n’est pas exceptionnel. Il est bisannuel et existe depuis 2015. Ce n’est pas étonnant. Cette question de la natalité est au cœur des préoccupations puisqu’elle s’articule avec l’obsession du grand remplacement. Pour ne pas être remplacé, il faut se multiplier. À cette édition du congrès, devraient être présents : Marion Maréchal-Le Pen, Éric Zemmour, le président serbe Aleksandar Vučić, les Premiers ministres polonais (Mateusz Morawiecki), tchèque (Andrej Babiš) et slovène (Janez Janša), Mike Pence (ancien vice-président de Donald Trump).

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    En France, l’extrême droite se fait surtout entendre pour ses propos xénophobes et racistes. Mais le premier livre théorique d’Éric Zemmour, sorti en 2006, s’intitulait Le Premier Sexe et dénonçait la prise de pouvoir des femmes en France. Refuser aux femmes la possibilité de se réaliser comme un individu qui fait seul ses choix, faire pression sur elles, les ramener sans cesse à leurs fonctions reproductives, les limiter socialement à leur utérus, c’est au fondement de la pensée d’extrême droite. Ce n’est pas un à-côté dans leur conception du monde. Et la version moderne, dite « néo » (néo-fascisme, néo-extrême droite) n’y échappe pas.

    Mesdames, ces gens ne vous veulent pas du bien. Ils veulent faire main basse sur vos utérus.

    #féminisme

  • „Hallo, Diktator“ - Orbán, die EU und die Rechtsstaatlichkeit - Die...
    https://diasp.eu/p/12332975

    „Hallo, Diktator“ - Orbán, die EU und die Rechtsstaatlichkeit - Die ganze Doku | ARTE

    „Hallo, Diktator“ | Orbán, die EU und die Rechtsstaatlichkeit

    Es ist ein Ringen um Macht und Milliarden: Seit Sommer 2020 kämpft die Mehrheit der EU-Staaten dafür, die Vergabe von EU-Mitteln an Bedingungen zu knüpfen. Nur wer sich an rechtsstaatliche Spielregeln hält, soll zukünftig Gelder bekommen. „Hallo, Diktator“ - Orbán, die EU und die Rechtsstaatlichkeit - Die ganze Doku | ARTE

    • https://www.arte.tv/fr/videos/099755-000-A/la-hongrie-orban-et-l-etat-de-droit

      Chronique de la crise qui oppose la #Hongrie de l’ultra-conservateur Viktor Orbán à l’#Union_européenne sur la question de l’État de #droit. | 1h, 08-01 jusqu’à 23-03-2021

      Depuis l’été 2020, la bataille fait rage au Parlement européen : alors que le futur plan de relance post-Covid, fruit d’âpres négociations entre les États membres, prévoit de conditionner l’attribution des aides européennes au respect des règles démocratiques, la Hongrie de Viktor Orbán a opposé un veto ferme à ce projet. Soutenu par le gouvernement polonais, le dirigeant ultraconservateur a précipité une crise politique de plusieurs mois, mettant en exergue les tensions à l’œuvre dans une Union qui achoppe sur la question des valeurs fondamentales et de l’État de droit. Face à l’obstruction d’Orbán, l’Allemagne, à la tête du Conseil de l’UE jusqu’à la fin de l’année 2020, s’est résolue à négocier un compromis, permettant la levée du veto polono-hongrois. L’Union cède-t-elle aux autocrates ? Michael Wech se lance dans un road-movie à travers l’Europe pour décrypter cette crise inédite.

      (pour l’instant il n’y a qu’une version en allemand)

      #EU #UE #Pologne
      #fascisme et #racisme du salon,

      #democratie_illibérale

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Illib%C3%A9ralisme

    • #Illibéralisme

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Illib%C3%A9ralisme#Discours_de_Viktor_Orb%C3%A1n

      [...]

      L’universitaire Didier Mineur souligne le caractère « inédit » du fait qu’un homme politique « revendique explicitement » le concept de démocratie illibérale, « et s’en fasse même le théoricien »6. L’universitaire Oana Andreea Macovei résume ainsi l’orientation du discours de #Viktor_Orbán, qu’elle considère comme « la source privilégiée pour esquisser les contours de l’illibéralisme » : « En tant qu’objectif pour répondre à un besoin de compétitivité économique à l’échelle internationale, l’État illibéral présente un nouveau pivot identitaire, la Nation, dont la protection des intérêts justifierait une limitation, voire un détachement par exemple des libertés fondamentales ou de l’État de droit »12. Didier Mineur relève que Viktor Orbán présente la démocratie illibérale « comme une autre forme de démocratie, ou plus exactement comme la « vraie » démocratie : la démocratie libérale est taxée de n’être qu’une oligarchie aux mains de technocrates animés par une idéologie mondialiste et multiculturaliste, tandis que la « démocratie illibérale » serait soutenue par le peuple réel, celui des laissés-pour-compte de la mondialisation attachés à leurs traditions et à leurs cultures. Au contraire de la démocratie libérale, où l’expression de la volonté populaire est encadrée par les garde-fous de l’État de droit, et où elle peut le cas échéant être contredite par des juges constitutionnels qui ne sont pas élus, la démocratie illibérale prétend lui donner libre cours et œuvre à s’affranchir des entraves de l’État de droit »6.

      Viktor Orbán s’inspire du sociologue hongrois Gyula Tellér (hu) — « un homme qui, comme lui, est passé d’une pensée libérale à une pensée conservatrice au cours des années 1990, et qui deviendra, à partir de 1998, l’un de ses principaux conseillers » —, et en particulier de sa « critique du libéralisme en Europe centrale à partir d’une perspective communautariste », selon laquelle « dans cette région, le système politique ne doit pas reposer sur la notion de liberté, mais sur les valeurs morales de la communauté »13. On retrouve à l’identique des éléments du discours de Viktor Orbán dans un texte publié par Gyula Tellér quatre mois plus tôt et envoyé à l’ensemble des députés du Fidesz, le parti de Viktor Orbán13. La journaliste Amélie Poinssot souligne qu’en Hongrie, la notion de démocratie illibérale repose sur « une double opposition » : d’une part, le rejet, « très populaire dans la société hongroise », des « "libéraux", autrement dit la gauche qui était au pouvoir entre 1994 et 1998, puis entre 2002 et 2010, et est considérée par beaucoup comme corrompue et responsable des cures d’austérité imposées au pays » ; et d’autre part, le rejet « des valeurs promues par les sociétés occidentales » : « éclatement du modèle traditionnel de la famille, sécularisation, immigration, mondialisation... »14

      Selon l’universitaire Jean-Paul Jacqué, la théorie développée par Viktor Orbán est « proche de la doctrine de Poutine de la verticale du pouvoir » et « n’est pas sans rapport avec les thèses de Carl Schmitt sur la primauté du politique par rapport à l’État de droit et aux droits fondamentaux. La souveraineté s’exprime dans la nation qui est la valeur suprême ce qui explique l’instauration pour la presse en 2011 d’un délit d’atteinte à l’intérêt public. [...] Il ne s’agit pas (de) supprimer les libertés fondamentales, mais de les soumettre à l’intérêt de la Nation seule juge du bien commun »15.

      Dans un nouveau discours prononcé au début de son nouveau mandat, lors de l’université d’été de Băile Tușnad de juillet 2018, Viktor Orbán promeut cette fois le concept de « démocratie chrétienne à l’ancienne » et déclare que « l’ère de la démocratie libérale touche à sa fin », estimant qu’« elle ne parvient pas à protéger la dignité humaine, est incapable d’offrir la liberté, ne peut pas garantir la sécurité et ne peut plus maintenir la culture chrétienne »16,17,6. Selon l’universitaire Didier Mineur, ce discours « constitue sans doute l’exposé doctrinal le plus complet de sa conception de la « démocratie illibérale » » : Viktor Orbán y présente la « démocratie chrétienne » comme « un modèle de la vie bonne », dont les valeurs ne sont « pas laissées au choix de l’individu, mais érigées au rang de valeurs communes » : sa critique « porte davantage contre la philosophie libérale que contre les démocraties libérales existantes », et sa pensée politique « s’apparente ainsi à la pensée conservatrice ou romantique, pour laquelle le moi, qu’il soit individuel ou collectif, découvre ce qu’il est plutôt qu’il ne se construit »6. Ce discours présente également certaines des valeurs promues par les démocraties libérales, telles que l’égalité des droits entre les femmes et les hommes, comme parties intégrantes de la civilisation chrétienne, conduisant Didier Mineur à considérer que « l’illibéralisme d’Orban ne consiste pas tant à détruire ou dénier les libertés qu’à les considérer comme un élément de la culture et de l’identité traditionnelles, soit dans le langage d’Orbán, « chrétiennes » »6. Avec la défense de ce nouveau concept de démocratie chrétienne, Le Courrier d’Europe centrale s’interroge sur une possible « reculade par rapport à l’« illibéralisme » qu’il a porté depuis 2014 », et qui a « permis à ce dirigeant d’un pays de dix millions d’habitants d’acquérir une renommée mondiale »16.

      [...]

  • Derrière ses barbelés, la Hongrie célèbre le jour où elle abattait le Rideau de fer
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190819/derriere-ses-barbeles-la-hongrie-celebre-le-jour-ou-elle-abattait-le-ridea

    Angela Merkel et Viktor Orbán célèbrent ensemble, ce lundi, le trentième anniversaire du « pique-nique paneuropéen », première brèche dans le Rideau de fer, avant son ouverture totale par la Hongrie puis la chute du mur de Berlin. Mais sur fond de querelle mémorielle et à l’ombre des barbelés érigés en 2015.

    #EUROPE #Angela_Merkel,_Hongrie,_Viktor_Orban,_rideau_de_fer

  • Stratégies, idéologies : des extrêmes droites européennes pas si unies que ça
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130519/salvini-33-strategies-disparates-et-incoherences-ideologiques-des-extremes

    Ils ont le sens de la mise en scène et ne lésinent pas sur leurs déplacements européens. Les chefs de file des droites dures du continent ont multiplié les rencontres ces derniers mois. Mais leurs ébauches d’alliances se heurtent à des désaccords de fond.

    #EUROPE #Viktor_Orban,_Fidesz,_Parlement_européen,_RN,_Matteo_Salvini,_The_Movement,_extrême_droite,_Steve_Bannon,_Michaël_Modrikamen,_élections_européennes,_A_la_Une

  • Changement de régime à Budapest ? Diana JOHNSTONE - 20 Septembre 2018 - LGS
    La Hongrie désobéissante : De l’Union Soviétique à l’Union Européenne

    https://www.legrandsoir.info/changement-de-regime-a-budapest.html

    CNN a récemment découvert un paradoxe. Comment était-il possible, se demandait la chaîne, qu’en 1989, Viktor Orban, alors leader de l’opposition libérale acclamé par l’Occident, appelait les troupes soviétiques à quitter la Hongrie, et maintenant qu’il est Premier ministre, il se rapproche de Vladimir Poutine ?

    Pour la même raison, imbécile.

    Orban voulait que son pays soit indépendant à l’époque, et il veut qu’il le soit maintenant.


    En 1989, la Hongrie était un satellite de l’Union soviétique. Peu importe ce que les Hongrois voulaient, ils devaient suivre les directives de Moscou et adhérer à l’idéologie communiste soviétique.

    Aujourd’hui, la Hongrie doit suivre les directives de Bruxelles et adhérer à l’idéologie de l’UE, c’est-à-dire à "nos valeurs communes".

    Mais quelles sont exactement ces "valeurs communes" ?

    Il n’y a pas si longtemps, "l’Occident", c’est-à-dire les États-Unis et l’Europe, revendiquaient une dévotion aux "valeurs chrétiennes". Ces valeurs étaient évoquées dans la condamnation occidentale de l’Union soviétique. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, en effet, l’une des raisons pour lesquelles Viktor Orban est considéré comme une menace pour nos valeurs européennes est sa référence à une conception hongroise du "caractère chrétien de l’Europe, le rôle des nations et des cultures" . La renaissance du christianisme en Hongrie, comme en Russie, est considérée en Occident comme profondément suspecte.

    Il est entendu que le christianisme n’est plus une "valeur occidentale". Qu’est-ce qui a pris sa place ? Cela devrait être évident : aujourd’hui, "nos valeurs communes" signifient essentiellement démocratie et élections libres.

    Devinez à nouveau. Orban a récemment été réélu par un raz de marée. Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux de l’UE, a qualifié ce mandat de "mandat électoral pour faire reculer la démocratie en Hongrie".

    Puisque les élections peuvent "faire reculer la démocratie", elles ne peuvent être l’essence même de "nos valeurs communes". Il peut arriver que les gens votent mal ; c’est ce qu’on appelle le "populisme" et c’est une mauvaise chose.

    Les valeurs communes réelles et fonctionnelles de l’Union européenne sont énoncées dans ses traités : les quatre libertés. Non, pas la liberté d’expression, car de nombreux États membres ont des lois contre le "discours de haine", qui peut couvrir de nombreux domaines puisque son sens est sujet à une interprétation large. Non, les quatre libertés obligatoires de l’UE sont la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux dans l’Union. Ouvrir les frontières. Open Borders . C’est l’essence même de l’Union européenne, le dogme du marché libre.

    Le problème avec la doctrine des Open Borders , c’est qu’elle ne sait pas où s’arrêter. Ou qu’elle ne s’arrête nulle part. Quand Angela Merkel a annoncé que des centaines de milliers de réfugiés étaient les bienvenus en Allemagne, l’annonce a été interprétée comme une invitation ouverte par des immigrants de toutes sortes, qui ont commencé à affluer en Europe. Cette décision unilatérale allemande s’appliquait automatiquement à l’ensemble de l’UE, avec son absence de frontières intérieures. Avec l’influence de l’Allemagne, Open Borders est devenu la "valeur commune européenne" essentielle et l’accueil des immigrés l’essence même des droits de l’homme. 

    Des considérations idéologiques et pratiques très contrastées contribuent à l’idéalisation des frontières ouvertes. Pour n’en nommer que quelques-unes :

    • Les libéraux économiques soutiennent qu’en raison du vieillissement de la population, l’Europe a besoin de jeunes travailleurs immigrés pour payer les pensions des travailleurs retraités.

    • De nombreux militants juifs se sentent menacés par les majorités nationales et se sentent plus en sécurité dans une société composée de minorités ethniques.

    • Plus discrètement, certains patrons favorisent l’immigration massive parce que la concurrence croissante sur le marché du travail fait baisser les salaires.

    • De nombreuses personnes ayant des tendances artistiques considèrent que la diversité ethnique est plus créative et plus amusante.

    • Certaines sectes anarchistes ou trotskystes pensent que les immigrés déracinés sont "les agents" de la révolution que le prolétariat occidental n’a pas su devenir.
    • De nombreux Européens acceptent l’idée que les États-nations sont la cause de la guerre et en concluent que tout moyen de les détruire est le bienvenu.

    • Les investisseurs financiers internationaux veulent naturellement lever tous les obstacles à leurs investissements et promouvoir ainsi Open Borders comme étant l’avenir.

    • Il y a même quelques puissants intrigants qui voient dans la "diversité" la base du "diviser pour régner", en fragmentant la solidarité sur les bases ethniques.

    • Il y a des gens bienveillants qui veulent aider toute l’humanité en détresse. 

    Cette combinaison de motivations contrastées, voire opposées, ne constitue pas une majorité dans tous les pays. Notamment en Hongrie.

    Il convient de noter que la Hongrie est un petit pays d’Europe centrale de moins de dix millions d’habitants, qui n’a jamais eu d’empire colonial et n’a donc aucune relation historique avec les peuples d’Afrique et d’Asie comme en ont la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas ou la Belgique. Étant l’un des perdants de la Première Guerre mondiale, la Hongrie a perdu une grande partie de son territoire au profit de ses voisins, notamment la Roumanie. La langue hongroise, rare et difficile, serait sérieusement menacée par une immigration massive. On peut probablement dire sans risque de se tromper que la majorité de la population hongroise a tendance à être attachée à son identité nationale et pense qu’elle serait menacée par une immigration massive en provenance de cultures radicalement différentes. Ce n’est peut-être pas gentil de leur part, et comme tout le monde, ils peuvent changer. Mais pour l’instant, c’est ainsi qu’ils votent.

    En particulier, ils ont récemment voté massivement pour réélire Victor Orban, approuvant évidemment son refus de l’immigration incontrôlée. C’est ce qui a provoqué la surveillance étroite d’Orban et la recherche de signes de la mise en place d’une dictature. En conséquence, l’UE prend des mesures pour priver la Hongrie de ses droits politiques. Le 14 septembre, Victor Orban a clairement exposé sa position dans un discours prononcé devant le Parlement européen à Strasbourg :

    "Soyons francs. Ils veulent condamner la Hongrie et les Hongrois qui ont décidé que notre pays ne sera pas un pays d’immigration. Avec tout le respect que je vous dois, mais aussi fermement que possible, je rejette les menaces des forces pro-immigration, leur chantage à la Hongrie et aux Hongrois, toutes basées sur le mensonge. Je vous informe respectueusement que, quelle que soit votre décision, la Hongrie mettra fin à l’immigration illégale et défendra ses frontières contre vous si nécessaire."

    Cela a été accueilli avec indignation.

    L’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, actuellement président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe au Parlement européen et ardent fédéraliste européen, a répondu furieusement que « nous ne pouvons laisser des gouvernements populistes d’extrême droite entraîner des États européens démocratiques dans l’orbite de Vladimir Poutine ! »

    Dans un tweet à ses collègues du PE, Verhofstadt a averti : « Nous sommes dans une bataille existentielle pour la survie du projet européen. ... Pour le bien de l’Europe, nous devons l’arrêter ! »

    CNN a publié avec approbation un article d’opinion de Verhofstadt décrivant la Hongrie comme une "menace pour l’ordre international".

    « Dans les semaines et les mois à venir, la communauté internationale – et les États-Unis en particulier – devront tenir compte de notre avertissement et agir : le gouvernement hongrois est une menace pour l’ordre international fondé sur des règles, » a-t-il écrit.

    « Les gouvernements européens et les Etats-Unis ont l’obligation morale d’intervenir », a poursuivi M. Verhofstadt. « Nous ne pouvons laisser des gouvernements populistes d’extrême droite entraîner les États européens démocratiques sur l’orbite de Vladimir Poutine et saper les normes internationales de l’après-guerre. »

    Viennent ensuite les sanctions : « Les coûts politiques et financiers doivent être affectés à la lutte contre les gouvernements qui suivent une voie autoritaire et au soutien aux organisations de la société civile... ».

    Verhofstadt a conclu : « Ce n’est pas dans l’intérêt des peuples d’Amérique ou d’Europe. Nous devons l’arrêter … maintenant. »

    L’appel de Verhofstadt à l’Amérique pour « arrêter » le Premier ministre hongrois ressemble étrangement aux appels lancés à Brejnev par des communistes purs et durs pour envoyer les chars en Tchécoslovaquie réformiste en 1968. 

    Cependant, cet appel à l’intervention ne s’adressait pas au président Trump, qui est aussi impopulaire qu’Orban parmi les atlantistes, mais plutôt à l’état permanent que le fanatique belge suppose être toujours au pouvoir à Washington.

    Au début de son article sur CNN, Verhofstadt a rendu hommage à "feu John McCain, le grand John McCain, celui qui a un jour décrit Orban comme "un fasciste en cheville avec Poutine...". Celui qui a parcouru le monde en tant que chef de la branche républicaine du National Endowment for Democracy (NED), encourageant et finançant des groupes dissidents à se rebeller contre leurs gouvernements respectifs, en préparation de l’intervention américaine. Sénateur McCain, où êtes-vous maintenant qu’il faudrait changer de régime à Budapest ?

    La réputation de dictateur d’Orban en Occident est incontestablement liée à son conflit intense avec le financier d’origine hongroise George Soros, dont la fondation Open Society finance toutes sortes d’initiatives visant à promouvoir son rêve d’une société sans frontières, notamment en Europe orientale. Les activités de Soros pourraient être considérées comme une politique étrangère étasunienne privatisée, innocemment "non gouvernementale". L’une des initiatives de Soros est l’Université privée d’Europe centrale (UEC) basée à Budapest, dont le recteur est Michael Ignatieff, partisan de l’Open Society. La Hongrie a récemment imposé une taxe de 25% sur l’argent dépensé par les organisations non gouvernementales pour des programmes qui " visent directement ou indirectement à promouvoir l’immigration " , ce qui affecte l’UEC. Cela fait partie d’un paquet de mesures anti-immigration récemment adopté, connu sous le nom de projet de loi "Stop Soros". 

    Les mesures hongroises contre l’ingérence de Soros sont bien sûr dénoncées en Occident comme une grave violation des droits de l’homme, tandis qu’aux Etats-Unis, les procureurs recherchent frénétiquement la moindre trace d’ingérence russe ou d’agents russes.

    Dans un autre coup porté à l’ordre international fondé sur des règles, le cabinet du Premier ministre hongrois a récemment annoncé que le gouvernement cesserait de financer des cours universitaires en études de genre au motif qu’ils "ne peuvent être justifiés scientifiquement" et attirent trop peu d’étudiants pour être valables. Bien que financée par le secteur privé et donc capable de poursuivre son propre programme d’études sur le genre, l’UEC s’en est "étonnée" et a qualifié la mesure de "sans aucune justification ou antécédent".

    Comme l’Union soviétique, l’Union européenne n’est pas seulement un cadre institutionnel antidémocratique promouvant un système économique spécifique ; elle est aussi le véhicule d’une idéologie et d’un projet planétaire. Tous deux sont basés sur un dogme quant à ce qui est bon pour le monde : le communisme pour le premier, "l’ouverture" pour le second. Les deux exigent des citoyens des vertus qu’ils ne partagent peut-être pas : une égalité forcée, une générosité forcée. Tout cela peut sembler bien, mais de tels idéaux deviennent des méthodes de manipulation. L’imposition d’idéaux finit par se heurter à une résistance obstinée.

    Il y a différentes raisons d’être contre l’immigration tout comme d’être pour. L’idée de la démocratie était de trier et de choisir entre les idéaux et les intérêts pratiques par une discussion libre et, en fin de compte, à main levée : un vote éclairé. Le Centre autoritaire libéral représenté par Verhofstadt cherche à imposer ses valeurs, ses aspirations, voire sa version des faits aux citoyens qui sont dénoncés comme "populistes" s’ils sont en désaccord. Sous le communisme, les dissidents étaient appelés "ennemis du peuple". Pour les mondialistes libéraux, ce sont des "populistes", c’est-à-dire le peuple. Si l’on dit constamment aux gens que le choix se situe entre une gauche qui prône l’immigration massive et une droite qui la rejette, le virage vers la droite est inéluctable.

    Diana Johnstone

    #Hongrie #UE #union_européenne #union_soviétique #indépendance #viktor_orban #guy_verhofstadt #indépendance #migration #christianisme #john_mccain #NED #soros #open_society #UEC #idéologie #populisme #ennemis_du_peuple

    • Bruxelles : Les fanatiques de l’union européenne ne lisent pas les discours de monsieur Guy Verhofstadt.

      Le premier festival européen de la démocratie au Parc Léopold à Bruxelles RTBF avec Belga - 22 Septembre 2018
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-premier-festival-europeen-de-la-democratie-au-parc-leopold-a-bruxelle

      . . . . . .
      Le citoyen y sera invité à s’exprimer et à échanger des opinions avec des responsables politiques européens ainsi que des représentants des institutions européennes et d’organisations de la société civile. Divers groupes politiques européens y seront aussi représentés.

      Le festival, à l’initiative d’individus engagés, comprendra plusieurs scènes, des stands des institutions européennes, des outils interactifs ou encore des expositions sur l’Europe citoyenne et des formats de discussion variés, comme le Pechakucha, qui mêle une présentation orale à la projection de 20 diapositives se succédant toutes les 20 secondes.

      Jubel abordera des questions telles que l’origine de l’euroscepticisme, l’avenir des dialogues citoyens et cherchera des pistes pour transformer les institutions européennes en meilleurs organismes d’écoute.

      « Malgré plusieurs initiatives entreprises par les institutions européennes pour renouer le contact avec ses citoyens, Jubel est convaincu qu’une approche plus haute en couleur, originale et bottom-up est nécessaire pour créer un lien plus fort entre les citoyens européens et leurs élites », soulignent les organisateurs dans un communiqué
      . . . . . .

      http://www.jubelfestival.eu

      The festival wants to contribute, by means of a bottom-up approach, to the idea of citizen consultations launched by French president #Macron and endorsed by his fellow heads of state and government, as well as the consolidated initiative of the European Commission, with the help of a structured output about the future of the European democratic project and the current functioning of the European Union.

  • La victoire d’Orbán conforte la radicalisation des droites européennes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090418/la-victoire-d-orban-conforte-la-radicalisation-des-droites-europeennes

    Le premier ministre hongrois Viktor Orbán peut rempiler pour un troisième mandat. Ce dimanche 8 avril, son parti, le #Fidesz, a remporté une nette victoire aux législatives. Une aubaine pour les droites européennes, de plus en plus nombreuses à assumer un virage anti-migrants.

    #International #droite #élections_législatives #Hongrie #immigration #islamophobie #union_européenne #Viktor_Orban

  • En Hongrie, on apprend que « les garçons et les filles n’ont pas les mêmes aptitudes intellectuelles »
    Sarah Halifa-Legrand, L’Obs, le 8 avril 2018
    https://www.nouvelobs.com/monde/20180408.OBS4798/en-hongrie-on-apprend-que-les-garcons-et-les-filles-n-ont-pas-les-memes-a

    Le Premier ministre Viktor Orban a imposé un programme conservateur et nationaliste qui introduit le sexisme dans les programmes éducatifs nationaux et incite les femmes à rester au foyer et à faire des enfants.

    A l’instar des histoires d’OVNI qu’on nous cacherait, je me demande s’il n’y a pas eu quelque part une #machine_à_remonter_le_temps qui aurait été fabriquée, mise en route, et qui déconnerait furieusement en ce moment...

    #Hongrie #Sexisme #Viktor_Orban

  • Elections en #Hongrie : Orbán à la recherche d’un pouvoir absolu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070418/elections-en-hongrie-orban-la-recherche-d-un-pouvoir-absolu

    Dans l’ultime ligne droite avant les élections législatives qui se tiennent dimanche en Hongrie, les oppositions se démènent pour s’épargner quatre années de plus d’« orbanisme ». Si le rejet du Fidesz est fort, la droitisation de la vie politique hongroise est bien réelle.

    #International #Viktor_Orban

  • Les fréquentations antisémites de la droite israélienne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190218/les-frequentations-antisemites-de-la-droite-israelienne

    Benjamin Netanyahou en compagnie de #Viktor_Orban, à Budapest en 2017 © Reuters Depuis plusieurs années, #Benjamin_Netanyahou et le #Likoud n’hésitent plus à franchir ce qui était autrefois une ligne rouge évidente : la proximité avec des dirigeants et des partis politiques européens et américains flirtant avec la xénophobie et le rejet des juifs.

    #International #Antisémitisme #Donald_Trump #extrême_droite #Israël #racisme #Steve_Bannon

  • Les étranges fréquentations antisémites de la droite israélienne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190218/les-etranges-frequentations-antisemites-de-la-droite-israelienne

    Benjamin Netanyahou en compagnie de #Viktor_Orban, à Budapest en 2017 © Reuters Depuis plusieurs années, #Benjamin_Netanyahou et le #Likoud n’hésitent plus à franchir ce qui était autrefois une ligne rouge évidente : la proximité avec des dirigeants et des partis politiques européens et américains flirtant avec la xénophobie et le rejet des juifs.

    #International #Antisémitisme #Donald_Trump #extrême_droite #Israël #racisme #Steve_Bannon

  • Macron « au contact » avec le groupe de #Visegrad
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240617/macron-au-contact-avec-le-groupe-de-visegrad

    En marge du #Conseil_européen à Bruxelles, le chef d’Etat français a tenu une réunion tendue, vendredi, avec ses homologues polonais, hongrois et slovaque. Il cherche surtout à dépasser les désaccords dans le dossier toujours aussi compliqué des travailleurs #détachés.

    #International #France #Economie #Beata_Szydlo #Emmanuel_Macron #Hongrie #Pologne #UE #Viktor_Orban

  • En #Hongrie, on fête Trump… en attendant Poutine
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010217/en-hongrie-fete-trump-en-attendant-poutine

    Le premier ministre Viktor Orbán, qui a joué il y a trois ans la carte russe, affiche son soutien à Donald Trump. Cela ne l’empêche nullement de recevoir #Vladimir_Poutine jeudi à Budapest : l’heure est à l’alliance des nationalistes, populistes, chrétiens et conservateurs ! Le tout sur le dos de tous les opposants de la société civile.

    #International #Pologne #République_tchèque #Slovaquie #Viktor_Orban #Visegrad

  • #Hongrie : les accusations de #Corruption massive font vaciller le régime Orbán
    https://www.mediapart.fr/journal/international/231116/hongrie-les-accusations-de-corruption-massive-font-vaciller-le-regime-orba

    Le premier ministre hongrois Viktor Orbán, le 22 juillet 2016. © Reuters Dans l’État « illibéral » de Viktor Orbán, la collusion entre politique et économie est quasi totale. Ses adversaires, à gauche et à l’extrême droite, dénoncent un État mafieux et au service des intérêts d’une oligarchie. « Intérêt national ! », brandit en retour le #Fidesz, parti de Viktor Orbán.

    #International #Viktor_Orban

  • Le Hongrois Viktor Orbán érode et corrode, toujours et en tout lieu
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280816/le-hongrois-viktor-orban-erode-et-corrode-toujours-et-en-tout-lieu

    Le premier ministre hongrois lors d’une cérémonie officielle à Budapest le 15 mars 2016. © Reuters Au milieu du fracas du monde et de l’Europe, qu’il dit redouter mais où il trouve son compte, le premier ministre hongrois Viktor Orbán continue de se nicher dans le pire. Derniers développements à mettre au compte de ce démocratophage…

    #International #Culture-Idées #Hongrie #Viktor_Orban

  • #Hongrie : Orbán lance un #référendum pour barrer la route aux #réfugiés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190416/hongrie-orban-lance-un-referendum-pour-barrer-la-route-aux-refugies

    Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé, pour l’automne, un référendum sur le programme européen d’accueil des réfugiés. Hostile au système de #quotas, il lance une vaste campagne de communication et construit ses alliances au niveau européen. Ce mardi, il rend visite à l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl.

    #International #Allemagne #europe #Pologne #Viktor_Orban

  • Orbán continue sa croisade européenne antiréfugiés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190416/orban-continue-sa-croisade-europeenne-antirefugies

    Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé, pour l’automne, un #référendum sur le programme européen d’accueil des #réfugiés. Hostile au système de #quotas, il lance une vaste campagne de communication et construit ses alliances au niveau européen. Ce mardi, il rend visite à l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl.

    #International #Allemagne #europe #Hongrie #Pologne #Viktor_Orban

  • #Bruxelles hésite à sanctionner l’ultraréactionnaire gouvernement polonais
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130116/bruxelles-hesite-sanctionner-lultrareactionnaire-gouvernement-polonais

    En quelques semaines, le nouveau gouvernement polonais a imposé un virage autoritaire à #Varsovie. Dans le sillage de l’expérience Orbán, l’Union européenne s’était dotée d’instruments pour empêcher de telles dérives. Mais sont-ils si simples à mettre en place ? Alors que la Commission se saisit du dossier ce mercredi 13 janvier, Mediapart a interrogé des élus et des analystes européens.

    #International #cour_constitutionnelle #députés_européens #europe #Fidesz #Jaroslaw_Kacynski #médias_publics #PiS #Pologne #Viktor_Orban

  • Ce qui distingue les droites réactionnaires en #Pologne et en #Hongrie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241215/ce-qui-distingue-les-droites-reactionnaires-en-pologne-et-en-hongrie

    Le nouveau gouvernement à #Varsovie a annoncé, depuis son entrée en fonctions début novembre, une série de mesures fracassantes mettant à mal certains principes de la démocratie polonaise. Face à ce virage autoritaire, la société civile proteste et dénonce une « orbanisation » de la Pologne, du nom du premier ministre hongrois. Varsovie et #Budapest sont-elles en train de prendre le même chemin ?

    #International #droite_conservatrice #europe #Europe_centrale #Fidesz #Jaroslaw_Kaczynski #PiS #union_européenne #Viktor_Orban

  • Crise des réfugiés : Viktor Orban va trop loin
    http://www.taurillon.org/crise-des-refugies-viktor-orban-va-trop-loin

    Les Jeunes Européens - France dénoncent les mesures adoptées par le Parlement hongrois à l’encontre des migrants qui tentent de franchir la frontière. Ils appellent à sanctionner la #Hongrie en déclenchant la procédure prévue par l’article 7 du traité de Lisbonne.

    #Associations

    / Hongrie, #Viktor_Orbán, #Migration

  • Le #multiculturalisme, coupable idéal pour #Viktor_Orbán

    “L’Europe doit rester aux mains des Européens” ! Lors de la 26e édition de l’Université d’été de Băile Tuşnad, en Transylvanie (Roumanie), Viktor Orbán a encore une fois bousculé l’opinion publique européenne. Lors de son intervention, aux côtés de plusieurs autres responsables politiques magyars de Hongrie et de Roumanie, dimanche 26 juillet, le Premier ministre hongrois a annoncé la finalisation du mur long de 175 km qui doit marquer la frontière entre la Serbie et la Hongrie, rapporte le quotidien roumain Adevărul. Devant les plus de 60 000 personnes venues selon les organisateurs dans cette ville thermale peuplée à 90% de Sicules (Hongrois de Roumanie), Orbán a également expliqué les raisons de la construction du mur et du refus de la Hongrie de participer au plan de répartition des demandeurs d’asile de la Commission européenne.

    http://www.voxeurop.eu/fr/content/news-brief/4963049-le-multiculturalisme-coupable-ideal-pour-viktor-orban
    #Hongrie

  • L’ombre de sanctions européennes plane sur la #Hongrie
    http://www.taurillon.org/l-ombre-de-sanctions-europeennes-plane-sur-la-hongrie

    Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que la saga « orbanienne » soit relancée, entraînant avec elle inquiétudes et réactions européennes. Depuis cinq ans, on ne cesse de dénoncer les dérives du régime hongrois qui, mené par son premier ministre #Viktor_Orban, tend à adopter des mesures autocratiques et liberticides.

    Actualité

    / Hongrie, #Droits_de_l'Homme, Viktor Orban

  • Rétropédalage de #Viktor_Orban sur la taxe #Internet : le succès de la rue hongroise
    http://www.taurillon.org/retropedalage-de-viktor-orban-sur-la-taxe-internet-le-succes-de-la-rue

    Après d’importantes manifestations dans les rues de Budapest, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, retire finalement son projet de loi controversé taxant les utilisateurs d’internet.

    Actualité

    / #Hongrie, Internet, Viktor Orban

    http://www.hu-lala.org

  • Populists in Europe (4/8) : #Hungary facing nationalism
    http://fr.myeurop.info/node/13849

    Hungary is caught between the devil and the deep blue sea. The country has to cope with the rise of #Jobbik – the self-proclaimed “most popular radical party” in Europe. The ruling #Fidesz party, on the other hand, does not hesitate to use their political opponent’s most extreme ideas.

    In Hungarian, #Jobbik means both “better” and “further right” – an apt name when we look at the current political context in the country. lire la suite

    #Debates #Politics #2014_European_election #anti-Semitic #Fidesz #Gábor_Vona #Hungary #Jews #Parliament #populist #racist #right-wing #Roma #Viktor_Orban #violence