L’humanité souffre de plus en plus du manque d’eau. C’est ce qui ressort des travaux du #World_Resources_Institute (#WRI), qui vient de mettre à jour son #Atlas des risques liés à l’eau, nommé Aqueduct. Selon les nouvelles données du think tank américain, 25 pays sont actuellement exposés à un #stress_hydrique extrêmement élevé, soit le niveau le plus haut. Le stress hydrique correspond à une situation dans laquelle la demande en eau dépasse les #ressources disponibles. Le WRI classe un pays en risque extrêmement haut lorsque celui-ci utilise 80 % de tout l’or bleu dont il dispose, ce qui peut mener à des pénuries. Les pays dans ce cas abritent au total un quart de la population mondiale, soit 2 milliards de personnes, selon le think tank. « Le monde est confronté à une #crise_de_l’eau sans précédent, exacerbée par le changement climatique », alerte le WRI. Un avertissement d’actualité alors que plusieurs pays, dont la France, souffrent d’une canicule intense, qui aggrave la sécheresse. Si l’Hexagone n’est pas pour l’heure identifié par le WRI comme faisant partie des zones du monde les plus durement frappées, « plus de 86 communes » en connaissent un avant-goût et subissent actuellement des difficultés d’approvisionnement en eau potable, indiquait vendredi 18 août la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry. Laquelle doit se rendre lundi dans l’Ain avec son collègue Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, pour présenter « la liste des quinze sites industriels pour lesquels les efforts en consommation d’eau sont les plus facilement réalisables dans un objectif de sobriété hydrique ». Histoire, peut-être, de ne pas suivre le chemin de la Belgique. Car notre voisin figure de façon surprenante parmi les huit pays, dont trois de l’Union européenne (avec Chypre et la Grèce), qui ont intégré le triste club de ceux classés en risque extrêmement haut par le WRI depuis la précédente version d’Aqueduct en 2019. « La demande industrielle, qui représente près de 90 % de tous les besoins en eau en Belgique, en est la principale cause », précise Samantha Kuzma, responsable des données d’Aqueduct. […]
Un manque d’eau plus ponctuel, au moins un mois par an, concerne environ 4 milliards de personnes dans le monde actuellement. D’ici 2050, ce chiffre pourrait se rapprocher de 6 milliards, avertit le WRI. […]