#wwf

  • Davos, ce grand bordel, au sens littéral du terme.... L’opulence, l’arrogance, l’outrecuidance et l’indécence.

    Prostitutes gather in Davos for annual meeting of global elite - where demand for sexual services rockets during economic summit By Jack Newman for Mailonline
    https://www.dailymail.co.uk/news/article-11643585/Prostitutes-gather-Davos-annual-meeting-global-elite-demand-skyrockets.

    ⁃ Prostitutes report a surge in business during the annual gathering of leaders
    ⁃ Escorts are booked into delegates’ hotels alongside business executives
    ⁃ Sex workers dress in business attire and rub shoulders with the global elite


    Salome Balthus (pictured), a sex worker and writer, is staying at a hotel near Davos during the summit

    The global elite tackling the world’s greatest problems - including gender inequality -at the Davos summit are fuelling a surge in prostitution in the Swiss resort town.
    Demand for sex work skyrockets each year at the meeting of world leaders and business tycoons who jet in from all around the world to rub shoulders with each other.
    Escorts are booked into the same hotels as high-powered bosses and their employees during the five-day summit, which started on January 16.

    One sex worker named Liana said she dresses in business attire so she doesn’t stand out among the executives, despite prostitution being legal in Switzerland.

    She told Bild she regularly sees an American who visits Switzerland multiple times a year and is among the 2,700 conference attendees.

    Liana charges around €700 ($760) for an hour and €2,300 ($2,500) for the whole night, plus travel expenses.

    The manager of one escort service in Aargau, 100 miles away from the summit, says she has already received 11 bookings and 25 inquiries - and expects many more to follow this week.

    She told 20 Minuten: ’Some also book escorts for themselves and their employees to party in the hotel suite.’

    Salome Balthus, a sex worker and writer, posted on Twitter: ’Date in Switzerland during #WWF means looking at the gun muzzles of security guards in the hotel corridor at 2 a.m. - and then sharing the giveaway chocolates from the restaurant with them and gossiping about the rich...

    #Davos #wef #finance #exploitation #sexualité des #milliardaires

  • L’invention du colonialisme vert
    Pour en finir avec le mythe de l’Éden africain
    de Guillaume Blanc

    Lu ce #livre pas mal du tout
    https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/essais/linvention-du-colonialisme-vert

    L’histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en #Afrique la #nature disparue en Europe, les #colons créent les premiers #parcs_naturels du continent, du Congo jusqu’en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en #experts_internationaux. Il faudrait sauver l’Éden ! Mais cette Afrique n’existe pas. Il n’y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, et arpentés seulement par ces hordes d’animaux sauvages qui font le bonheur des safaris touristiques. Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires, ont fait souche, sont devenus éleveurs ici ou cultivateurs là. Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants seront – et sont encore – expulsés par milliers des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd’hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l’#Unesco, le #WWF et tant d’autres ONG.
    Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu’ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d’un nouveau genre de #colonialisme : le colonialisme vert.

    Guillaume Blanc parle de « conservationnistes » (exploiter les ressources naturelles, mais sans les épuiser) mais selon Thierry Paquot il serait plutôt question de « préservationnistes » (protéger des territoires de toute activité humaine)
    https://seenthis.net/messages/887068

  • C’est le capitalisme qui tue la faune sauvage – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/capitalisme-ecologie-climat-faune-sauvage

    Le dernier rapport Living Planet (« Planète vivante ») du WWF fait une lecture sinistre : un déclin de 60 % des populations d’animaux sauvages depuis 1970, l’effondrement des écosystèmes, et une claire possibilité que l’espèce humaine ne soit pas loin derrière. Le rapport souligne à plusieurs reprises que la consommation de l’humanité est responsable de cette extinction massive, et les journalistes n’ont pas tardé à amplifier le message. Le Guardian titre « L’humanité a anéanti 60 % des populations animales », tandis que la BBC présente « La perte massive d’espèces sauvages causée par la consommation humaine ». Pas étonnant : dans ce rapport de 148 pages, le mot « humanité » apparaît 14 fois, et le mot « consommation » 54 fois.

    #WWF #climat #faune #écologie #biodiversité #extinction_6

  • L’Union européenne réduit son soutien au WWF, accusé de bafouer les droits des Pygmées au Congo
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/02/l-union-europeenne-reduit-son-soutien-au-wwf-accuse-de-bafouer-les-droits-de

    L’Union européenne (#UE) a décidé de suspendre une partie de ses financements au Fonds mondial pour la nature (#WWF), en raison de manquements au respect des droits humains dans le projet de création de l’aire protégée de #Messok_Dja, au Congo-Brazzaville. La sanction, entrée en vigueur le 17 avril, n’a fait l’objet d’aucun communiqué de presse. Elle constitue pourtant un sévère avertissement pour la plus grande organisation mondiale de protection de la nature et donne pour la première fois gain de cause aux communautés autochtones du bassin du #Congo menacées d’éviction par un projet de #conservation.

  • Une enquête accablante de l’ONU condamne le projet phare du WWF au #Congo et révèle l’ampleur massive des abus - Survival International
    https://survivalinternational.fr/actu/12341

    C’est la première fois que l’ONU enquête sur un projet du #WWF, et ses conclusions sont accablantes :

    – Les #gardes_forestiers armés soutenus par le WWF frappent et maltraitent fréquemment les « #Pygmées » #baka vivant à Messok Dja.

    – Le projet a causé « des traumatismes et des souffrances » aux Baka.

    – Le #PNUD, l’un des bailleurs de fonds du projet, a violé ses propres politiques et normes en soutenant le projet sans avoir obtenu au préalable l’accord des Baka. Ils n’ont pas pris la peine de demander ce consentement, car ils ont simplement supposé qu’un projet de « conservation » de la #nature serait bénéfique aux Baka.[...]

    – Le projet n’a eu aucun impact sur « le démantèlement des réseaux criminels qui se cachent derrière le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages ».

    https://www.theguardian.com/global-development/2020/feb/07/armed-ecoguards-funded-by-wwf-beat-up-congo-tribespeople

    via @fil

  • Comment la désinformation sur le climat se diffuse et se finance sur YouTube
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/01/17/comment-la-desinformation-sur-le-climat-se-diffuse-et-se-finance-sur-youtube

    « Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre époque […], des mesures immédiates doivent être prises à l’échelle mondiale pour limiter et, idéalement, inverser [ses effets] », clame Google dans son rapport environnemental 2019. Pourtant, malgré ces propos volontaristes, l’entreprise semble bien démunie, voire complaisante, face à la diffusion de contenus climatosceptiques sur sa plate-forme de vidéos YouTube, selon un rapport de l’ONG Avaaz publié jeudi 16 janvier. Ce document d’une (...)

    #Carrefour #Google #L'Oréal #Facebook #Twitter #Uber #YouTube #algorithme #écologie #manipulation #modération #Avaaz #Greenpeace #WWF #Danone #Décathlon (...)

    ##RedBull

  • Le #WWF accusé de «#colonialisme_vert» au #Congo - Page 2 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200319/le-wwf-accuse-de-colonialisme-vert-au-congo?page_article=2
    #republique_du_congo
    #terres
    #conservation

    « Le système occidental de conservation se fait généralement contre les populations »
    Au moins une partie des personnes concernées manifestent depuis longtemps leur opposition au projet de parc. Fiore Longo rapporte avoir rencontré en février une douzaine de communautés locales disant toutes leur désaccord. Une situation que le WWF connaît : en 2017, une étude qu’il a financée a montré, elle aussi, qu’une partie des habitants étaient « réticents à l’idée de la présence d’un parc ». Pour l’instant, le WWF a surtout facilité des négociations entre l’État congolais et deux grosses #entreprises_forestières : le parc national tel qu’il a été envisagé couvre une petite partie de leurs concessions, à laquelle il faudrait donc qu’elles acceptent de renoncer. L’ONG au panda a aussi eu des discussions avec les autorités pour les convaincre d’annuler des permis miniers accordés dans Messok-Dja.

    Pour le journaliste allemand Wilfried Huismann, auteur d’un livre et d’un film critiques sur le WWF, il n’y a pas grand-chose à attendre de ce dernier en matière de respect des droits des populations locales : « Le WWF a toujours vu dans les #peuples_autochtones du Sud une source potentielle de danger pour la nature pure et intacte. C’est un modèle de conservation raciste qui est dans ses gènes », a-t-il dit dans un récent entretien avec Der Spiegel.

    La controverse autour de Messok-Dja a un mérite : elle remet la lumière sur l’échec de la politique de conservation introduite dans la région par la colonisation européenne. Malgré l’évolution des discours et des règles, la création de parcs et autres surfaces de protection reste associée à l’expulsion de ceux qui y vivent. Ces aires protégées couvrent aujourd’hui 9,8 % du bassin du Congo, contre 0,12 % attribuées formellement aux communautés forestières. Elles remplissent mal leur objectif de conservation : la biodiversité est en déclin dans près de 50 % des aires protégées établies dans des forêts tropicales dans le monde, selon une étude scientifique publiée en 2012 qui a pris en compte l’Afrique. Le WWF n’a pour sa part pas été en mesure de fournir à Mediapart un bilan du système de conservation dans le bassin du Congo.

    Samuel Nguiffo, qui dirige une #ONG camerounaise, le Centre pour l’environnement et le développement (CED), fait partie de ceux qui constatent depuis longtemps les limites de cette politique. « Le système occidental de conservation est conçu par des biologistes et se fait généralement contre les #populations, alors que ces dernières ne sont pas forcément opposées à l’idée de conservation, souligne-t-il. Nous avons des croyances selon lesquelles la nature est un être vivant, capable de réfléchir, d’agir et de punir. Nous avons des habitudes de conservation, avec des forêts sacrées, des interdits sur des animaux qu’on ne tue pas à certains endroits et certains moments, etc. La conservation aurait pu être construite sur ces fondements. Quand ils se voient imposer, sans explication suffisante, des restrictions d’usage et d’accès, les gens ne comprennent pas. »

    Aujourd’hui, les traditions ne permettent pas de protéger l’environnement à grande échelle, en particulier là où la démographie et la pression sur les ressources augmentent. « Il est donc important de trouver un mécanisme de protection. Mais avec un impératif : les communautés locales doivent avoir une responsabilité dans la gestion. Il faut avant tout répondre à leurs besoins de développement local, créer une relation de confiance, et avec elles faire de l’aménagement du territoire », insiste Samuel Nguiffo.

    Dans l’immédiat, le WWF et ses bailleurs de fonds doivent gérer le feu déclenché par Buzzfeed, qui fait se multiplier les réactions. L’ONG britannique Rainforest Foundation UK (RFUK) a demandé par exemple à la Commission européenne de prendre ses responsabilités en ordonnant une enquête indépendante sur les financements qu’elle a donnés aux aires protégées du bassin du Congo – soit au moins 258 millions d’euros en vingt-sept ans. En 2016, cette organisation avait elle-même rassemblé de nombreuses preuves de violations des droits de l’homme commises dans au moins neuf de ces zones protégées bénéficiant du soutien de l’UE. La Commission européenne a jusqu’ici ignoré ses données, tout comme celles de Survival.

  • Rhinocéros : Leur nouveau sanctuaire n’était qu’un piège mortel L’essentiel/afp - 31 Aout 2018 - L’essentiel
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/leur-nouveau-sanctuaire-n-etait-qu-un-piege-mortel-11374581

    Onze rhinocéros ont trouvé la mort après avoir été transférés dans un parc naturel. Les autorités et le WWF, à l’origine du projet, se rejettent la faute.

    Le transfert de 11 rhinocéros vers un parc national du sud-est du Kenya ne devait être qu’une formalité. Il s’est transformé en un des plus grands ratés de l’histoire de la protection de la faune sauvage du pays, laissant pantois les défenseurs de l’environnement.

    Selon plusieurs témoignages corroborés par des documents consultés par l’AFP, de nombreuses mises en garde ont été émises, ignorées, voire étouffées, sur la salinité bien trop importante du point d’eau prévu pour les 11 animaux, finalement morts en juillet de déshydratation. L’heure est désormais aux accusations mutuelles.

    Fin juin, c’est en grande pompe que le ministre kényan du Tourisme et de la Faune sauvage Najib Balala et le Fonds mondial pour la nature (WWF) saluent l’aboutissement d’un projet de six ans : les rhinocéros noirs sont emmenés depuis les parcs de Nairobi et Nakuru (centre) vers un nouveau sanctuaire - un immense enclos de 100 km2 - dans le parc de Tsavo Est (sud-est).

    Lente déshydratation
    Mais après ingestion de l’eau pompée plusieurs mètres sous terre pour eux, les rhinocéros meurent les uns après les autres. Ce projet du Service kényan de la Faune (KWS), financé à hauteur d’un million de dollars par le WWF, se transforme en cauchemar. Selon le docteur Benson Kibore, directeur de l’Association kényane des vétérinaires, et qui a participé à l’autopsie des rhinocéros, cette eau était tellement salée qu’elle avait corrodé une grille en métal proche de la pompe.

    L’eau salée a vraisemblablement donné encore plus soif aux rhinocéros, qui en ont donc consommé plus. La lente déshydratation de leur corps s’est notamment traduite par un dessèchement de leurs tissus et un épaississement de leur sang.

    Pourtant, une quinzaine de tests aquifères ont été menés entre février et mai. Leurs résultats, consultés par l’AFP en août, indiquent une salinité dangereuse. Selon le Dr Kibore, ces données n’ont même pas été communiquées aux vétérinaires lorsque les premiers rhinocéros sont tombés malades, leur faisant perdre un temps précieux pour trouver l’origine de la maladie.

    « Interférences » du WWF
    Lorsque le transfert a été confirmé, « j’étais horrifié, j’étais sûr qu’il y aurait un problème », assure de son côté Nehemiah Rotich, un ancien responsable du KWS. Le transfert, imaginé par l’organe exécutif du KWS, avait été refusé à plusieurs reprises par le conseil d’administration du KWS en raison de l’eau et du manque de végétation dans le sanctuaire.

    Brian Heath, un ancien membre du conseil, a dénoncé des pressions du WWF pour que le transfert ait lieu. Devant le Parlement, l’ancien président du conseil d’administration du KWS et célèbre paléoanthropologue Richard Leakey a également fustigé des « interférences » du WWF.

    Le conseil dont faisaient partie MM. Leakey et Heath a finalement approuvé le transfert en octobre 2017 à la condition que le sanctuaire soit amélioré. Leur mandat a pris fin en avril, et trois mois plus tard, le déplacement des rhinocéros a eu lieu, sans qu’un nouveau conseil (pas encore nommé) ne se soit penché sur la question.
    Bras-de-fer
    Les actuels responsables du KWS, dont l’exécutif, ont refusé de répondre à l’AFP, notamment à la question de savoir qui a finalement approuvé le transfert. D’autres éléments suggèrent par ailleurs un bras-de-fer sur la question, comme le compte-rendu d’une réunion de mai 2017 portant sur le projet, et à laquelle ont participé des responsables du KWS et Martin Mulama, expert en rhinocéros pour le WWF. Un premier compte-rendu, vu par l’AFP, ne faisait aucune référence à d’éventuelles préoccupations. Plusieurs participants s’en sont plaints et une deuxième version du compte-rendu indique que « l’habitat dominant ne permet pas qu’un transfert ait lieu ».
    . . . . . .
    La construction récente d’un pont ferroviaire à travers le parc national de Nairobi et d’autres infrastructures dans des zones protégées sont pour elle le signe d’une « époque très très sombre pour le Kenya » et sa faune sauvage.

    #Rhinocéros #Kenya #WWF #ONG #Faune #eau #KWS #Nairobi #écologie #biodiversité #bêtise #Afrique #management

  • Les #Pygmées_Baka du Cameroun sont certainement l’un des plus anciens peuples des forêts de la planète. Leur mode de vie, semi-nomade, est toujours basé sur la chasse et la cueillette.
    Problème, au #Cameroun, comme dans les autres pays du bassin du #Congo, les #forêts sont devenues des marchés bien trop juteux pour les laisser à ces minorités.

    Exploitées par des #sociétés_forestières, elles sont aussi devenues le terrain de jeu exclusif d’ ONG comme le #WWF, qui préfèrent défendre les grands fauves que les peuples autochtones. Le WWF a ainsi contribué à la formation d’éco-gardes armés , accusés d’exactions par les Pygmées. En attendant que leurs plaintes soient instruites, ceux-ci sont relégués aux bords des routes, interdits de #chasse et condamnés à disparaître à plus ou moins brève échéance…

    De Marie David, François Cauwel, Mathias Lavergne – ARTE GEIE / Hikari Films 2018
    https://info.arte.tv/fr/cameroun-la-terreur-verte
    https://seenthis.net/messages/676014

  • http://www.rfi.fr/economie/20180313-bois-tropical-sursis-groupe-rougier-justice-france

    Au-delà de Rougier ce sont tous les acteurs européens du bois tropical qui sont fragilisés. Ils ont beaucoup investi dans la #certification_FSC, un processus d’amélioration continue, pourtant ils voient leur débouché naturel se fermer en Europe. Les importateurs sont frileux depuis le règlement bois européen de 2013. L’Autrichien IFO au #Congo, le néerlandais Wijma au #Cameroun, l’Italien Cora Wood au #Gabon, se vendent aujourd’hui aux Chinois. Ce sont les Asiatiques qui achètent aujourd’hui le #bois_tropical_africain, et ils sont beaucoup moins regardants sur la légalité du bois. Rougier a déjà suspendu sa certification au Cameroun, il pourrait à son tour céder certaines de ses activités à des groupes asiatiques.


    World’s Intact Forest Landscapes, 2000-2013
    Intact Forest Landscapes (IFL)

    http://www.conservation-watch.org/2017/05/10/wwf-and-the-loggers-in-the-congo-basin


    http://www.redd-monitor.org/2016/06/07/wwf-scandal-part-7-wwf-teams-up-with-loggers-rather-than-indigenous-pe

    It is less clear why a conservation organisation would partner with a logging company. Surely the indigenous people living in the forest that need the of support conservationists, not the logging company.

    Quelques questions pour le #WWF sur son partenariat avec l’entreprise forestière Rougier au Cameroun
    http://www.redd-monitor.org/2016/06/22/some-questions-for-wwf-about-its-partnership-with-logging-company-roug
    https://earthenginepartners.appspot.com/science-2013-global-forest
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/recul-et-progression-de-la-foret-dans-le-monde_11762
    http://www.intactforests.org/world.map.html
    #déforestation

  • L’huile de palme sur une pente glissante – Lignes d’horizon
    https://blogs.letemps.ch/isolda-agazzi/2018/02/02/lhuile-de-palme-sur-une-pente-glissante

    La coalition suisse sur l’#huile_de_palme demande d’exclure ce produit controversé de la négociation de l’accord de #libre-échange avec l’#Indonésie, qui touche à sa fin. A Bruxelles, le parlement européen vient de décider de l’exclure du quota d’#agro-carburants d’ici 2021.

    • Les signataires s’opposent aussi à la prise en compte de tout label prétendument durable sur l’huile de palme, dont le célèbre RSPO (Table-ronde sur l’huile de palme durable), une initiative volontaire créée à Zurich en 2004 et qui regroupe aujourd’hui plus de 2’000 membres, issus surtout du secteur privé, mais aussi quelques ONG comme le #WWF. Le problème du #RSPO est notamment qu’il autorise certaines formes de #déforestation, que ses lignes directrices sont vagues et que son mécanisme de contrôle et de plainte est faible. La lettre a été signée aussi par l’association indonésienne Wahli, membre d’Amis de la terre Indonésie, qui vient de soutenir la plainte de deux villages indonésiens contre le RSPO auprès du point de contact suisse auprès de l’OCDE. Les communautés villageoises reprochent à RSPO de ne rien faire contre la déforestation occasionnée par une société malaisienne, pourtant membre du label, à West Kalimantan.

  • La contestation monte contre l’action du #WWF dans les #forêts d’#Afrique_centrale - Page 2 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250917/la-contestation-monte-contre-laction-du-wwf-dans-les-forets-d-afrique-cent

    En toile de fond, c’est le modèle de #conservation soutenu par le WWF en Afrique centrale qui est mis en question. Il détruit non seulement la vie des Baka, mais prive aussi le reste de la société de la connaissance exceptionnelle qu’ils ont de l’#écosystème_forestier, soulignent #ONG et scientifiques. « De nombreuses études montrent que ce sont les Baka qui ont protégé la forêt », rappelle Survival International dans un entretien avec Mediapart. « Eux-mêmes nous disent : “Nous sommes les yeux et les oreilles de la #forêt. Nous savons très bien quand et où les braconniers sont présents, mais personne ne nous écoute.” Comment les aider à mieux protéger la forêt, ce devrait être la question. »

    • Le système des aires protégées n’est pas « performant » en Afrique centrale, mais il reçoit beaucoup d’argent : il a bénéficié d’environ 500 millions de dollars au cours des quinze dernières années, versés entre autres par les États-Unis et l’Union européenne, selon les calculs de la Rainforest Foundation. Et ce sont justement les ONG de conservation comme le WWF ou l’américaine WCS qui, en jouant le rôle de « conseillers techniques » auprès des États, contrôlent cette manne. Les organisations locales ne reçoivent que des miettes, voire rien du tout.

    • "Et dans ce domaine, le WWF joue également un rôle puisque, depuis 2002, il s’est associé avec plusieurs sociétés forestières, toutes à capitaux européens et tournées vers l’export. Il les appuie pour « assurer une gestion durable des forêts », l’idée étant de « faire évoluer » les pratiques du secteur privé et réduire son « empreinte écologique », selon son site Internet. Il aide plus précisément les entreprises à concevoir des « plans d’aménagement forestier », censés permettre une régénération naturelle de la forêt et la préservation de sa biodiversité.
      [...]

      Par ailleurs, les « plans d’aménagement forestier » que soutient le WWF n’ont pas forcément les vertus qu’on leur prête. Les quelques études qui ont été menées sur leur impact environnemental aboutissent à des résultats très contradictoires. Des ONG comme la Rainforest Foundation ou Global Witness ainsi que des scientifiques, tel que le botaniste français Francis Hallé, estiment pour leur part que l’exploitation industrielle des forêts tropicales cause dans tous les cas des dommages irréversibles sur la biodiversité."

      NB : Il y a en fait peu de consensus scientifique sur la question (cf. débats Karsenty vs. Brandt & Nolte), il est évident que la gestion forestière durable (qui ponctionne raisonablement, des espèces (essences) précises) n’est pas sans effet, mais la question de la conservation dans les pays du Sud est probablement un peu plus complexe...

  • Un nouveau rapport expose les abus financés par de grandes organisations de protection de la nature - Survival International
    https://www.survivalinternational.fr/actu/11829

    Un nouveau rapport de Survival International expose en détail les #violations des droits de l’homme systématiques et généralisées perpétrées dans le bassin du #Congo. Ces violations sont perpétrées par des gardes forestiers financés par le Fonds mondial pour la Nature (WWF) et d’autres grandes organisations de conservation.

    Ce rapport documente de graves abus qui ont lieu depuis 1989 jusqu’à aujourd’hui au #Cameroun, en République du Congo et en #République_centrafricaine par ces gardes financés et équipés par le #WWF et la #Wildlife_Conservation_Society (#WCS), la société mère du zoo de New York.

    Plus de 200 violations sont listées, incluant des atrocités telles que l’application de cire brûlante à même la peau, des passages à tabac et des mutilations réalisées avec des machettes chauffées à blanc. Il est pourtant probable que cette liste ne représente qu’une fraction infime de la réelle situation d’une violence systématique et permanente, d’arrestations, de torture et même d’#assassinats.

    En plus de ces incidents d’une grande #cruauté, le rapport met également en lumière d’autres formes de harcèlements devenus quotidiens pour beaucoup d’autochtones, telles que des menaces et la destruction de nourriture, d’outils et d’effets personnels.

    #peuples_autochtones #conservation

  • La contestation monte contre l’action du #WWF dans les forêts d’Afrique centrale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250917/la-contestation-monte-contre-laction-du-wwf-dans-les-forets-d-afrique-cent

    Le Fonds mondial pour la nature (WWF), l’organisation de défense de l’environnement la plus riche et la plus influente du monde, est un acteur majeur de la conservation de la nature en Afrique centrale. Mais plusieurs de ses activités font l’objet de vives critiques, comme le montre notamment un rapport de l’ONG britannique Survival #International publié ce 25 septembre.

    #Cameroun

  • Les pesticides « néonics » menacent les fondations de la biodiversité Le Devoir - 19 septembre 2017 - Sarah R. Champagne

    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/508300/les-pesticides-neonicotinoides-menacent-toute-la-biodiversite

    On les connaissait comme les « tueurs d’abeilles ». Or, il semble maintenant confirmé que les pesticides de la classe des #néonicotinoïdes, largement utilisés au Canada, présentent une « sérieuse menace mondiale » pour l’ensemble de la #biodiversité.
     
    Le Groupe de travail sur les #pesticides_systémiques rend public mardi à Ottawa un nouveau rapport qui conclut que les pesticides de cette famille tuent d’autres insectes terrestres et aquatiques qui sont à la base de notre chaîne alimentaire.
     
    Une quinzaine de scientifiques de ce groupe international a analysé la quasi-totalité de la littérature scientifique sur les effets de ces pesticides sur l’environnement publiée depuis 2014. Sur plus de cinq cents études parues en trois ans, un consensus se dégage : les néonicotinoïdes sont toxiques pour d’autres invertébrés, comme les vers de terre, et pour les invertébrés aquatiques. Les #abeilles, surveillées de plus près par les apiculteurs, furent en quelque sorte des lanceuses d’alerte.
     
    Le rapport du groupe de travail compile en outre de nouvelles preuves des effets délétères des néonicotinoïdes sur les pollinisateurs. Des effets qui peuvent survenir « à retardement » même après l’exposition à de faibles doses, notent-ils dans un article à paraître dans la revue Environmental Science and Pollution Research.
     
    Effet domino  
    Les néonicotinoïdes ont donc des impacts « mesurables et mesurés » sur une faune beaucoup plus large que les abeilles, confirme Jean-Marc Bonmatin, vice-président de ce groupe de travail. Ces conséquences produisent un « effet en cascade » expliquait-il au Devoir depuis le Centre national de recherche scientifique d’Orléans en France, avant son départ pour Ottawa.
     
    « Si l’on supprime la nourriture ou une partie de la nourriture à des prédateurs, comme les poissons, les batraciens ou les oiseaux, on les détruit aussi », souligne le scientifique. Des #intoxications aiguës, un effet plus direct, ont aussi été observées chez des petits prédateurs ayant mangé des proies contaminées ou ingéré des semences traitées avec ces produits.
     
    M. Bonmatin ne cache pas être alarmé par ce constat renforcé : « C’est hélas à mettre dans la perspective de la sixième extinction des espèces qui se produit à grande vitesse sur la planète. L’homme, quand il détruit la biodiversité, en général détruit les espèces dites “supérieures”, comme les rhinocéros ou d’autres mammifères. Les pesticides détruisent la base de la chaîne alimentaire, les fondations mêmes de la biodiversité sur terre. »
     
    Les néonicotinoïdes ont aussi des effets sur l’humain, notamment reconnus par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. La liste de ses effets commence à s’allonger, explique M. Bonmatin : cancérogènes, perturbateurs endocriniens, liés au spectre de l’#autisme.
     
    « À part les venins foudroyants de certains animaux, ils présentent des niveaux de toxicité jamais égalés. Ils sont plus de 5000 fois plus toxiques que ne l’était le DDT dans les années 1970, par exemple. Comment pouvez-vous imaginer que, s’ils tuent tous les invertébrés, ils soient inoffensifs pour l’humain ? », demande l’écotoxicologue.
     
    Implications locales  
    Le choix du Canada pour présenter cette étude n’est pas anodin pour le Groupe de travail sur les pesticides systémiques. « Porter ce message en Amérique du Nord se veut une forme d’encouragement, pour influer sur ce qui se passe. Et le Canada a le potentiel d’être un bon élève sur le continent », dit-il.
     
    Cette catégorie de pesticides a été détectée à grande échelle dans l’environnement partout dans le monde, et notablement au Canada. Sa présence est généralisée dans les rivières des zones agricoles du Québec depuis au moins 2011. En 2015 et 2016, des néonicotinoïdes ont été détectés dans 100% des échantillons prélevés, a indiqué au Devoir le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Les taux observés dans les rivivières en milieu agricole dépassent les normes dans une forte proportion. Un échantillon affichait même une concentration de 4,5 g/l, soit plusieurs dizaines de fois le maximum à partir duquel l’on considère la vie aquatique menacée.
     
    Au Québec, presque toutes les semences de maïs et environ la moitié des semences de soya sont traitées depuis 2008 avec les insecticides de type néonicotinoïdes, selon l’Ordre des agronomes du Québec.
     
    Objections  
    Des semences qui représentent 85 % des volumes de grains totaux vendus dans la province, un marché de 1,1 milliard de dollars, évaluent les Producteurs de grains du Québec (PGQ). L’association désapprouve les nouvelles restrictions prévues par Québec, dans une réglementation qui doit être adoptée cet automne.
     
    L’usage prophylactique, c’est-à-dire de manière préventive au moment du semis, est injustifié et ne devrait plus être permis, selon M. Bonmatin : « Est-ce que je vais prendre des antibiotiques tout l’hiver au cas où je vais attraper une grippe ? » Tout comme les médicaments les plus toxiques ne sont administrés qu’en dernier recours, les néonicotinoïdes pourraient n’être prescrits que lorsque les autres solutions ont échoué, devant une « peste » réelle et confirmée.
     
    Producteurs de grains du Québec craint une baisse de rendement des cultures, affirmant que le gouvernement sous-estime les impacts économiques de la réglementation à venir, évalués à 8,5 millions de dollars pour le moment. Dans un communiqué, ils affirment que « le projet de réglementation est soutenu par des bases scientifiques trop faibles », en objectant par exemple que l’interdiction de ces pesticides s’est traduite par une utilisation accrue d’autres pesticides en certains endroits et par des coûts de remplacement plus élevés.
     
    Un recul de la production qui est loin d’être prouvé aux yeux de M. Bonmatin. Il invite surtout à considérer des solutions de rechange qui ont fait leurs preuves. La « lutte intégrée » contre les organismes nuisibles est à privilégier, un mélange de mesures biotechnologiques, chimiques et physiques.
     
    Un rapport présenté en mars au Conseil des droits de l’homme des Nations unies déboulonnait le mythe de la nécessité des pesticides, en accusant la puissante industrie de commercialisation de nier systématiquement les risques pour la santé humaine pour l’environnement.
     
    Le Fonds mondial pour la nature (#WWF) avertissait quant à lui la semaine dernière que plus de la moitié des espèces canadiennes sont menacées. La population de plus de 50 % des 903 espèces d’oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens s’est effondrée au cours des 40 dernières années, affirme le WWF.

  • Une famille du Kalahari - Le Mythe assassin
    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/35070_1

    Episode 5 En 1992, alors que l’indépendance de la #Namibie déclenche un afflux d’#aides_internationales sans précédent en faveur des Ju’hoansi, un peuple autochtone vivant dans le désert du #Kalahari, ceux-ci se plaignent que les organismes de développement ne soutiennent plus l’#agriculture. Les efforts de #John_Marshall et des fermiers ju’hoansi pour trouver des subventions pour leur fermes se heurtent à un préjugé puissant, réduisant les #Bochimans à des chasseurs seulement capables de vivre en harmonie avec la nature, et leur déniant toute capacité à s’adapter à une nouvelle économie et à survivre sans aide. « Une famille du Kalahari » est une série de 6 heures consacrée à la vie des Ju’hoansi pendant une période de 50 années, depuis l’époque d’un mode de vie traditionnel jusqu’à celle où leur existence même a été menacée par une modernité envahissante... Les films ont joué un rôle dans la lutte politique des Ju’hoansi pour conserver une partie de leurs terres ancestrales, mais la collection est tout aussi importante de par le témoignage qu’elle apporte sur l’aide étrangère et les organisations non gouvernementales qui se sont massivement répandues en République de Namibie après l’indépendance

    Je viens de voir ce #film magnifique qui donne envie de hurler et de pleurer. Une fois encore le wwf brille par son ignorance et son mépris des #peuples_autochtones #Namibie #chasseurs_cueilleurs #mythe #réserve_naturelle #développement #documentaire

  • MARCQ-EN-BARŒUL - 250 kg de soja OGM déversés devant la Cité des Échanges LVDN - Brigitte Lemery - 31 Mai 2017
    http://www.lavoixdunord.fr/170704/article/2017-05-31/250-kg-de-soja-ogm-deverses-devant-la-cite-des-echanges

    Plusieurs organisations opposées aux OGM étaient ce mercredi matin sur le pied de guerre devant la Cité des échanges, à l’occasion de la « Table ronde pour un soja responsable » de RTRS, un projet international regroupant producteurs, marchands et transformateurs de soja, mais sponsorisé entre autres, par Bayer, producteur de soja OGM. 

    Toutes les voitures pénétrant ce matin sur le site de Entreprises et Cités et notamment de la Cité des Échanges à Marcq-en-Barœul ont eu droit à un tract et ont roulé sur du soja OGM, 250 kgs déversés par des opposants au soja OGM, des membres de la Confédération paysanne, du Collectif NPDC contre les OGM, le Collectif des faucheurs volontaires, Europe Ecologie les Verts. Une action qui fait suite aux Marches contre Monsanto organisées dans 40 pays et qui ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes.

    Venant de toute l’Europe, du Brésil et d’Argentine, les 280 participants à la table ronde, dont certains valise à roulettes à la main ont eux aussi foulé ce tas de soja honni par la trentaine d’opposants regroupée devant l’entrée, afin de protester contre une table ronde, vécue comme une provocation. Elle fait en effet, la promotion du « Zéro déforestation » et continuerait « de déboiser pour le marché non-certifié ».

    Avec « la caution environnementale de WWF », explique Bernard Coquelle de la Confédération paysanne qui ne décolère pas : « leur argument, c’est le zéro déforestation depuis 2016 pour un soja responsable, mais ça ne tient pas compte de ce qui a été fait dans le passé, quand ils ont déforesté et cultivé le soja en monoculture, sans rotation de cultures. Le soja OGM est une plante pesticide, herbicide totale qui, utilisée année après année, épuise le sol. Et en plus ils continuent d’utiliser du round-up ! Nous on dit que c’est de la fumisterie ! Quand ils parlent de culture responsable, c’est un mensonge ! » À ses côtés Dominique Plancke des Verts, surenchérit : « Par définition, c’est du soja OGM, c’est irresponsable ! C’est une hypocrisie sans nom ! ».

    #Marcq-en-Barœul #OGM #round-up #WWF #Soja #monsanto #bayer #déforestation

  • Le #WWF, multinationale contre son gré

    L’OCDE a jugé recevable une #plainte accusant le WWF de violer les droits d’autochtones du #Cameroun. L’institution estime que les activités de cette #ONG sont assimilables à celles d’une #multinationale.

    http://www.lecourrier.ch/146944/le_wwf_multinationale_contre_son_gre
    #peuples_autochtones

  • Le double visage du Panda Le Courrier - Vendredi 17 février 2017 Nathalie Gerber Mccrae
    http://www.lecourrier.ch/146944/le_wwf_multinationale_contre_son_gre

    Début 2015. Sous la pression de Survival International, qui lui demande depuis 1991 de remédier aux violations dont sont victimes les indigènes bakas, le bureau du WWF au Cameroun charge une organisation autochtone pygmée d’un pays voisin de mener une enquête indépendante dans les trois parcs nationaux de Boumba Bek, Nki et Lobéké. Le rapport qui en est issu n’a jamais été rendu public par le WWF. Le Courrier s’en est procuré une copie.

    Le travail effectué sur le terrain se révèle considérable : 493 personnes sont interrogées (Bakas, Bantous, personnel du WWF, organisations de la société civile, représentants du gouvernement) et des dispositions légales en matière de conservation et de droits humains ont été passées au peigne fin.

    Exactions commises
    Le constat est aussi implacable qu’embarrassant : le WWF n’applique pas sa Déclaration de principe sur les peuples autochtones et la conservation, établie en 2008. Les Bakas confirment aux enquêteurs que leurs terres ancestrales ont été transformées en aires protégées sans leur consentement et que des exactions étaient régulièrement commises par les gardes-faune.
    Sur le terrain, les enquêteurs constatent tout d’abord que la confusion règne autour et dans les parcs nationaux : les communautés bakas et bantoues ne sont pas en mesure de faire la différence entre le personnel du WWF et celui du Ministère des forêts et de la faune (MINFOF). Le rapport confirme que ce dernier bénéficie d’un appui technique et financier considérable de la part de l’organisation de conservation de la nature.

    Le WWF s’affiche également dans des opérations de lutte antibraconnage menées conjointement avec le MINFOF et qui conduisent parfois à des raids violents sur des communautés bakas. Les indigènes confient aux enquêteurs qu’ils ne savent pas vers qui se tourner pour dénoncer les maltraitances dont ils ont été victimes car ils ne font pas confiance aux policiers, qui participent eux aussi à ces opérations.

    Relation de « maître à esclave »
    Au niveau de la gestion des trois parcs, le rapport révèle encore que le WWF privilégie une collaboration avec les populations bantoues, dont certains individus font preuve de racisme envers les Bakas et qui ont développé une relation de « maître à esclave » avec ces derniers. Des braconniers bantous embrigadent certains Bakas dans leurs chasses illégales, dont celle des éléphants.

    Pour les enquêteurs, il est clair que le WWF met davantage l’accent sur la lutte antibraconnage que sur la promotion des droits des indigènes bakas. Ces derniers ne reçoivent pas d’informations sur la politique, le mandat et la mission du WWF. Les formations dispensées aux gardes-faune mettent elles aussi l’accent sur la conservation de la faune et de la flore et donnent peu de place à la question des droits humains.

    Au final, les auteurs du rapport plaident pour que les Baka du sud-est du Cameroun puissent contribuer aux efforts de conservation en utilisant leurs savoirs traditionnels et les liens étroits qu’ils ont développé avec leur environnement. A ce jour, la coopération avec les indigènes pour la gestion des aires protégées reste très faible et les quelques gardes-faune Baka n’ont que des postes subalternes. « Les Baka sont les yeux et les oreilles de la forêt, mais leurs capacités sont grandement sous-estimées ».

    #Panda #Baka #Cameroun #droits_humains #harcèlements #peuples_autochtones #Pygmées #violations #WWF #Survival_International #Bantous #maltraitance

  • Le WWF, multinationale contre son gré Le Courrier - Vendredi 17 février 2017 Nathalie Gerber Mccrae

    L’OCDE a jugé recevable une plainte accusant le WWF de violer les droits d’autochtones du Cameroun. L’institution estime que les activités de cette ONG sont assimilables à celles d’une multinationale.
    La nouvelle est tombée le 20 décembre dernier comme un cadeau de Noël pour Survival International. Sa plainte à l’encontre du Fonds mondial pour la nature (WWF) pour violation des droits humains des indigènes bakas dans le sud-est du Cameroun a été jugée recevable par le point de contact suisse de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

    Le dossier déposé par Survival en février 2016 avait tout d’abord plongé les experts suisses dans l’embarras (lire notre édition du 11 novembre 2016). Pas tant sur le fond – le WWF est accusé de former et de financer des gardes-faune coupables de maltraitance envers les Bakas vivant en marge de plusieurs parcs nationaux dont ils ont été expulsés, et d’avoir défini les limites de ces aires protégées sans avoir procédé à une réelle consultation des Bakas – que sur la forme.
    En effet, une ONG attaquant une autre ONG dans le cadre de ses principes directeurs à l’attention des multinationales, l’OCDE n’avait jamais vu ça ! Mais après plusieurs mois de réflexion, le point de contact suisse a estimé que les opérations du WWF International, directement responsable de ses activités au Cameroun, pouvaient être assimilées à celles d’une multinationale. Son approche en matière de conservation a une dimension économique car l’organisation perçoit des royalties et vend des produits ainsi que son image.

    Décision sans précédent
    Pour Survival International, c’est une décision sans précédent ainsi qu’un énorme pas en avant : « Certaines ONG ont l’envergure d’une entreprise multinationale. Il est donc normal qu’elles soient tenues pour responsables si elles violent des droits humains. C’est le cas du WWF, qui récolte plus de 2 millions de dollars par jour », explique Mike Hurran, directeur de campagne.

    La procédure peut donc aller de l’avant. Il faut savoir que le mécanisme de plainte de l’OCDE n’est pas un tribunal, mais une plateforme de négociations conduites avec l’assistance d’experts, suisses dans le cas présent. Son mandat : trouver un accord mutuel acceptable pour les deux parties et proposer des recommandations, non contraignantes, au WWF pour remédier aux violations des droits des Bakas. De son côté, Survival attend de l’ONG un soutien financier aux Bakas pour qu’ils puissent faire valoir leurs droits à la terre et aux ressources ainsi qu’un monitoring sérieux du travail des gardes-faune.

    Indigènes pas consultés
    Le WWF International a accepté à reculons de s’engager dans ce processus de médiation. L’organisation de protection de la faune a tout d’abord tenté de trouver un arrangement avec Survival hors du cadre de l’OCDE, ce qui a ralenti le processus d’examen de la plainte. Elle a ensuite répondu que la situation décrite par Survival ne prenait pas en considération les défis posés par l’instabilité et la militarisation de la région, conséquence des conflits en République centrafricaine toute proche. L’organisation au panda a également affirmé avoir une influence limitée sur le gouvernement camerounais et son ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF), qui gèrent les trois parcs nationaux.

    C’est pourtant tout le contraire que révèle un rapport interne que le WWF avait commissionné à des experts autochtones indépendants en 2015 (lire ci-dessous). Un rapport que l’ONG avait refusé de rendre public, mais que Survival a pu se procurer – et faire « fuiter » – fin janvier dernier. Le rapport ne fait pas état de l’impact des conflits voisins sur les aires protégées et met en évidence le partenariat étroit, notamment financier, du WWF avec le ministère des Forêts, notamment lors de campagnes de lutte anti-braconnage aux conséquences désastreuses pour les Bakas.

    Qu’en dit le WWF International ? Son siège en Suisse (à Gland/VD) ne communique pas et transmet toute demande de contact à Frederick Kwame Kumah, son directeur régional pour l’Afrique à Nairobi, au Kenya. Ce dernier insiste sur le fait que le WWF rapporte toute allégation d’abus aux représentants du gouvernement camerounais. « Nous sommes prêts à nous engager pour trouver une solution, pour protéger la forêt et les Bakas. Mais c’est un processus sur le long terme que nous ne pouvons mener seuls. Il faut inclure les Bakas, le gouvernement et les organisations de la société civile dans le processus de médiation. Nous allons donc demander à l’OCDE que la discussion ait lieu sur place au Cameroun. »

    En attendant, que fait concrètement le WWF pour les Bakas ? Frederick Kwame Kumah explique que six gardes-faune bakas ont été engagés dans les trois parcs nationaux concernés par la plainte. « Et nous allons faire pression sur le gouvernement pour que davantage de Bakas soient impliqués dans la gestion des aires protégées. »

    Le WWF forme le personnel
    Pour remédier aux problèmes de racisme et de communication entre les Bakas et les gardes-faune bantous, le WWF a organisé en 2016 une formation sur la question des droits humains avec nonante employés des parcs, lesquels ont pu s’entretenir directement avec des Bakas.

    Pour Nigel Crawhall, directeur du secrétariat du Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC), l’amélioration de la situation des Baka passe d’abord par le renforcement de leurs capacités : « Nous menons un programme de formation et de sensibilisation des peuples indigènes à Dzanga-Sangha, une forêt pluviale au sud de la République centrafricaine en partenariat avec le WWF Centrafrique et le WWF Allemagne. Vu le succès rencontré, ce dernier nous propose faire de même au Cameroun ».

    Reste qu’à ce jour, la situation n’a guère évolué aux alentours des parcs nationaux, selon deux spécialistes autochtones de la région contactés par Le Courrier. En s’aventurant dans les parcs nationaux pour se nourrir ou procéder à des rituels, les indigènes courraient toujours le risque de tomber sur des patrouilles antibraconnage – encore financées par le WWF – qui n’hésiteraient pas à les menacer ou à les emmener dans les véhicules de l’ONG pour les maltraiter loin des regards. « Le WWF refuse de dialoguer avec les Bakas et de faire la lumière sur le fonctionnement réel de son partenariat avec le gouvernement. L’acceptation de la plainte par l’OCDE est donc une bonne nouvelle. Le temps de la protection policière de l’environnement est peut-être révolu », espère l’un d’eux.

    C’est la suite de la publication de @kassem
    https://seenthis.net/messages/542360
    et du rappel d’ @odilon

    https://seenthis.net/messages/565777

    #Baka #Cameroun #droits_humains #harcèlements #peuples_autochtones #Pygmées #violations #WWF #Survival_International #Bantous #maltraitance
    #ONG #Soros #Rockfeller #Rotschild #Prince Philip d’Angleterre

  • Exclusif : L’OCDE ouvre une enquête sur le WWF — une première mondiale - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/actu/11555

    Il s’agit d’une première mondiale : un membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a accepté d’examiner une plainte au sujet du Fonds mondial pour la nature (WWF). Ce dernier est accusé d’avoir financé des #violations des droits de l’homme au #Cameroun. Jusqu’à présent, cette procédure avait été réservée aux entreprises multinationales.

    Survival a soumis une plainte en février 2016, citant de nombreux exemples d’abus et de #harcèlements violents à l’encontre des « #Pygmées » baka par des brigades anti-braconnage au Cameroun. Ces brigades sont financées par le #WWF. Survival affirme également que le WWF n’a pas cherché à obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés concernant les projets de protection de la nature sur leurs territoires ancestraux.

    #droits_humains #Baka #peuples_autochtones