#yanis_varoufakis

  • Yanis Varoufákis : « J’avais l’obligation morale d’enregistrer » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/yanis-varoufakis-j-avais-l-obligation-morale-d-enregistrer

    Quand et pourquoi avez-vous réalisé ces enregistrements ?
    Yanis Varoufákis : Je n’ai pas enregistré les trois premières réunions à Bruxelles [les 11, 16 et 20 février 2015 – ndlr] parce que cela ne m’était jamais venu à l’idée. J’ai commencé à y penser à la fin de la première réunion, qui a duré plus de dix heures. À la sortie, j’étais dans un état d’étourdissement et de confusion. Je me trouvais au cœur de chantages, d’attaques, de critiques et de pressions. À la fin, je me souvenais à peine de ce qu’il s’était passé.

    Mais je devais briefer mon premier ministre, les gens de mon cabinet, le Parlement – et des journalistes, le lendemain. J’ai demandé à ma secrétaire de m’envoyer les minutes. Elle m’a dit que ça n’existait pas. Quoi ? Sur le coup, j’ai refusé de le croire. Impensable ! Je n’avais jamais pensé que l’UE n’avait pas de minutes pour des réunions aussi importantes. Mais pour autant, je n’ai pas réalisé d’enregistrement à ce moment-là.

    Vous avez commencé à enregistrer à partir de la séance du 24 février.

    J’avais besoin de me souvenir des réponses de chacun à la liste de réformes que nous avions proposées. Je redoutais surtout que [Wolfgang] Schaüble [ministre des finances allemand, plus « dur » qu’Angela Merkel – ndlr], très opposé à l’accord du 20 février, remonte au créneau avec le MoU. À ma grande surprise, ce n’est pas lui mais Dijsselbloem, Pierre Moscovici, le FMI qui ont rouvert le sujet. Alors même que l’on s’était entendu, le 20 février, sur tout cela. Là, j’ai pris conscience que je devais continuer à enregistrer.

    Ces gens ne sont même pas capables de respecter leurs propres accords. Ils mentaient sur leurs propres accords ! En plus de cela, ils ont fait « fuiter » à la presse des fake news sur ce qu’il se passait à l’Eurogroupe – sur ce que je disais comme sur ce qu’ils disaient. J’avais donc l’obligation morale d’enregistrer, ne serait-ce que pour l’Histoire.

    Pourquoi avez-vous décidé de rendre publics ces enregistrements aujourd’hui, cinq ans après ? Après un livre et un film…
    Deux raisons. L’une est liée à l’Europe. Malgré mes efforts, et la campagne de DiEM 25 [son parti – ndlr] pour obliger l’Eurogroupe à conserver des minutes, ils ne l’ont toujours pas fait. Prenez le coronavirus. Les ministres ont eu une téléconférence la semaine dernière. On ne sait pas ce qu’ils ont dit. Ce que vous savez, c’est juste que la réunion n’a rien donné. Avons-nous un droit, en tant que citoyen européen, de savoir ce qu’ils ont dit en notre nom ? Et qui est le ministre, quel est le pays qui a bloqué l’action contre le coronavirus ?

    L’autre raison est liée à la Grèce. D’abord, le gouvernement de Nouvelle Démocratie [droite– ndlr] a pris la décision d’une cession de crédits immobiliers à des fonds privés, qui va déclencher une vague d’expulsions massives dans le pays. Or, le ministre des finances grec s’est justifié en me rejetant la responsabilité, parce que j’aurais « énervé » les ministres de la zone euro en 2015.

    Et le même jour, ce n’est peut-être qu’une coïncidence, Syriza expliquait dans un rapport interne la capitulation d’Aléxis Tsípras après le référendum [du 5 juillet 2015 – ndlr] du fait de ma stratégie au sein de l’Eurogroupe. Alors même que j’avais son soutien complet durant cette période. Je me suis dit : OK, ils continuent de mentir sur ce qui s’est passé à l’Eurogroupe, y compris pour justifier des actions en 2020. Ce n’est pas juste de l’histoire ancienne.

    #Europe #Yanis_Varoufakis

  • Eurogroupe : la « boîte noire » de l’Europe sur écoute | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/eurogroupe-la-boite-noire-de-l-europe-sur-ecoute?onglet=full

    La quinzaine d’heures d’enregistrement qu’a décidé de publier l’ancien ministre des finances grec ce vendredi 13 mars, et que Mediapart a pu écouter en exclusivité (lire sous l’onglet Boîte noire), constitue une plongée fascinante dans la principale « boîte noire » de l’Europe. Une enceinte d’ordinaire fermée à triple tour, loin des regards comme des oreilles, des citoyens européens.

    Après l’élection de Syriza en janvier, Varoufákis a participé à 13 réunions, de février à juillet. Il s’est décidé à enregistrer les discussions, à partir de la quatrième, le 24 février. Ce vendredi, il met en ligne ce qu’il décrit comme l’intégralité des échanges des dix réunions, dont la plupart se sont tenues à Bruxelles (mais l’un des Eurogroupe clés, le 24 avril 2015, s’est déroulé à Riga, capitale de la Lettonie, qui présidait à l’époque l’UE pour six mois).

    L’économiste grec s’en explique dans un entretien à Mediapart, où il répond aux accusations de Pierre Moscovici qui, lui, parle de « méthodes de voyou ». Varoufákis, désormais député au parlement grec, joue gros avec ces « euro-leaks ». Malgré le succès critique de son livre de mémoires (Conversations entre adultes, éditions Les Liens qui libèrent, 2017), adapté l’an dernier au cinéma par Costa-Gavras, deux récits continuent de s’opposer sur les six mois des négociations de Syriza à Bruxelles.

    Dans les institutions de l’UE comme au sein de Syriza (désormais dans l’opposition à Athènes), l’échec des pourparlers serait d’abord lié à la personnalité de Varoufákis, narcissique, volcanique et rétif au conflit, à son incapacité à avoir formulé des propositions raisonnables. Un mensonge, selon l’intéressé qui espère, avec ces enregistrements, réduire en poussière ce récit. À ses yeux, lui n’a cessé de construire des ponts avec Berlin, de faire des concessions, d’avancer d’innombrables propositions, qui ont été rejetées une à une, sans même être discutées sur le fond : preuve d’un dysfonctionnement démocratique qui tuera l’Europe si elle ne se réforme pas à court terme.

    L’illustration la plus éclatante remonte au 18 juin 2015. À Varoufákis, qui vient d’exposer, pendant de longues minutes, une nouvelle proposition du camp grec – un frein « dur » au déficit, pour donner des gages à Berlin –, le président Dijsselbloem répond : « N’importe quelle nouvelle proposition doit être étudiée par les institutions. Il ne revient pas à l’Eurogroupe de l’examiner. »

    Ce jour-là, il n’y a que Michel Sapin qui monte au créneau pour s’opposer discrètement à Dijsselbloem : « Je souhaite que l’Eurogroupe, qui n’est pas un lieu technique mais un lieu politique, puisse apporter sa contribution, donner son avis – même si les décisions doivent être prises au plus haut niveau [entre chefs d’État et de gouvernement – ndlr]. » Mais sa position n’a aucun écho dans la salle. Varoufákis en prend note, en fin de réunion, à la fois dépité et vexé : « J’ai formulé ce qui peut être considéré comme une proposition majeure. […] Je suis très surpris de voir qu’il n’y a eu aucun débat sur le sujet. »

    À l’Eurogroupe, ce qui peut s’apparenter à des débats économiques de fond est évacué. La langue technocratique semble avoir pris le dessus sur les discussions politiques. Il n’y a jamais de travaux d’économistes cités sur la crise grecque, pourtant innombrables à l’époque. Jamais de doutes, d’hésitations ou d’autocritiques, dans un camp comme dans l’autre. Il faut se réfugier derrière un langage technique pour être jugé crédible. Ce qui fait dire à Varoufákis, dans son livre de 2017, que l’Eurogroupe est un « rituel qui montre à quel point la Troïka et ses usages ont fait main basse sur la gouvernance de l’Europe continentale » (p. 237). Difficile de le contredire sur ce point.

    Le malaise démocratique se manifeste, de manière plus éclatante encore, lors de l’Eurogroupe chahuté du 27 juin. C’est l’un des épisodes phare du triste feuilleton qui se joue à huis clos. Les ministres viennent d’apprendre quelques heures plus tôt la tenue d’un référendum, prévu le 5 juillet, sur les propositions des Européens. Ils pressent les Grecs de questions. Le gouvernement Tsípras va-t-il appeler à voter oui ou non ? Et en cas de rejet des propositions, la Grèce sortira-t-elle mécaniquement de la zone euro ? Le brouillard est dense.

    Surtout, c’est un concert de reproches à l’égard de la Grèce, qui a osé consulter sa population : « Une décision tactiquement erronée » (Irlande), « ce n’est pas ainsi que l’on trouvera une solution » (Allemagne), « une surprise très désagréable » (Finlande), « de la mise en scène plus que du fond » (Slovaquie)… Christine Lagarde se dit « sous le choc » tandis que l’Italien Padoan s’interroge sur la capacité des Grecs à se positionner, non sans une forme de mépris, sur des sujets aussi techniques : « Puis-je vous demander si vous allez décrire tout cela mesure par mesure […] au peuple grec ? »

    Certains semblent sincèrement inquiets de voir les discussions dérailler alors qu’ils avaient l’impression qu’Athènes était sur le point de lâcher, qu’un accord était imminent. D’autres sont fondamentalement allergiques à cette consultation démocratique qui leur semble hors sujet. « Vous ne faites plus seulement les titres de une dans mon pays [la Lituanie – ndlr]. Vous figurez aussi sur celles des dernières pages, celles des caricatures », tacle un ministre à l’adresse de Varoufákis.

    La séance se clôture sur un geste inédit : l’exclusion de Varoufákis. Une deuxième réunion de l’Eurogroupe se tient dans la foulée, dans le but de protéger « l’intégrité de la zone euro », sans le ministère grec. Varoufákis avait tenté d’empêcher la manœuvre, en séance (« J’ai une question technique à vous poser. N’est-il pas nécessaire que les communiqués de l’Eurogroupe soient adoptés à l’unanimité ? », avait-il demandé au président). Mais Dijsselbloem l’avait bloqué, s’appuyant sur la zone grise qu’est l’Eurogroupe.

    Les participants joints par Mediapart et Der Spiegel, Yanis Varoufákis compris, soulignent tous que ces enregistrements ne constituent qu’une partie de l’histoire de la crise grecque de 2015. Beaucoup s’est joué ailleurs, avant, après, dans les couloirs, au téléphone, durant les pauses. Et surtout, en parallèle, avec Aléxis Tsípras et ses conseillers qui ont progressivement mené leurs propres négociations, concurrentes de celles de Varoufákis dans l’Eurogroupe. Le récit de ces six mois grecs, qui n’ont pas permis de faire exister de politiques alternatives au cœur de l’Europe, raconte aussi cela : le lent décrochage d’un ministre outsider jusqu’à son départ début juillet – une éviction selon les uns, une démission selon les autres.

    #Europe #Yanis_Varoufakis #Eurogroupe #Finance

  • Révolt ! Don’t react
    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    #Traduction d’un texte du Journal de #Pamela_Anderson, le 18 décembre 2018
    https://www.pamelaandersonfoundation.org/news/2018/12/18/revolt-dont-react
    ///edit : quelques ajouts d’importance en commentaires de cette traduction ///

    Dans son célèbre poème, La Solution, #Bertolt_Brecht a dit en plaisantant que "Le peuple, a par sa faute perdu la confiance du gouvernement" et qu’il serait plus simple "pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre".

    Cela m’a donné matière à réflexion. Je suis aux États-Unis depuis quelques jours et je suis attentive à ce qui se passe ici.

    Pas grand chose a changé. Les États-Unis ont toujours les meilleures universités au monde mais des écoles désastreuses. Beaucoup d’étudiants sont illettrés. Il y a une augmentation énorme de la dépendance aux produits pharmaceutiques. Plus d’hyperactivité. Pas de média libre (je ne considère pas les médias remplis de propagande comme libres). Beaucoup de division selon des critères raciaux et ethniques. En bref, un pays en crise.

    Deux ans plus tard, le gouvernement actuel et les démocrates et leurs grands amis des médias sont toujours obsédés par le rôle présumé de la Russie lors de la dernière élection présidentielle. Les récents rapports de la Commission du Sénat sur le Renseignement affirment que la Russie aurait pris pour cible des électeurs afro-américains et aurait « exploité les tensions raciales et le sentiment d’isolement ». Ils croient encore naïvement que les électeurs américains ont été soumis au lavage de cerveau par une puissance étrangère pour élire le président.

    Et, ils donnent l’impression d’un clivage politique entre les bons et les méchants. D’un côté, le camp de la « civilité » et des valeurs. De l’autre, celui de la frustration et de la haine.

    C’est tellement superficiel.

    Je trouve cela absurde et pathétique. Parce qu’ils ne comprennent toujours pas : ce pays est ce qu’il est à cause du système que les démocrates et les médias ont contribué à bâtir. Au lieu de dissoudre le système, ils préféreraient dissoudre le peuple.

    Cela est particulièrement clair dans le Sud ; le Ventre de la bête.

    J’aimerais visiter le sud. Je suis curieuse de connaître cette partie des États-Unis qui adorerait prétendument les fusils et Trump. Les libéraux voient dans ces gens un tas de moins que rien. Ils les accusent de toutes sortes de choses : d’être des arriérés ; de se conformer au "restez tranquilles, ne vous faites pas remarquer, ne causez pas de problèmes et soyez rentrés à 22 heures".

    Je regarde autour de moi et, dans tant de pays, je vois un dénominateur commun. Une révolte de la périphérie. Depuis l’élection de #Trump à la présidence, en passant par le #Brexit, la #Catalogne, les #Gilets_Jaunes... et je me demande si c’est parce que le #capitalisme est toujours plus radical, plus cruel en périphérie.
    Les gens dans tant d’endroits ne se sentent pas représentés par les ou leurs politiciens. Ils savent que le choix de ceux qui votent n’a pas vraiment d’importance car rien ne changera dans leur vie. Parce que le vrai pouvoir ne siège pas dans l’urne. Il est assis ailleurs. Le pouvoir est entre les mains des grandes entreprises mondiales et du capital financier.

    Et dans ce monde post-démocratique, arrivent les dénommés "populistes". Ou - comme certains appellent ça - la politique de "l’homme fort".

    Pourquoi ont-ils autant de succès ?

    C’est parce qu’ils ont réussi à sensibiliser les plus démunis ? A mettre la lumière sur l’histoire de ces outsiders qui ont survécu au travers des conditions créées par le capitalisme prédateur ? L’histoire de gens qui ont d’horribles emplois dans des chaînes de production, des usines et des supermarchés. Les personnes qui croient que le travail acharné améliorera leur vie et celle de leurs enfants.

    Les hommes-forts politiques ne leur offrent pas d’alternatives. Ils répondent simplement à leurs sentiments d’exclusion. Ils rendent la fierté aux gens, ou du moins c’est ce qui est dit, mais tout ce qu’ils font, c’est leur rendre leur illusion de la fierté. Ils leur offrent de l’émotion.

    Pour moi, il est logique que la périphérie vote comme elle le fait. Le statu quo les empêche de rêver d’un avenir différent, d’un avenir meilleur, ils sont donc obligés d’idéaliser le passé.

    Je comprends également pourquoi ils ne répondent pas aux appels à la solidarité. La solidarité ne peut être commandée. Les classes moyennes et les travailleurs pauvres, qui ne peuvent pas se permettre beaucoup, se sentent obligés de défendre le peu qui leur reste et se radicalisent par la peur ; la peur de la perte. Et puis, les riches et les privilégiés et l’État (ainsi que les banques) sont déjà si puissants et si riches qu’ils dirigent leur colère vers les groupes les plus faibles de la société. Vers les réfugiés et les minorités.

    Cela a donc du sens, mais c’est aussi inquiétant.

    Inquiétant parce que ces jours-ci, les gens aux États-Unis (et ailleurs) n’ont pas énormément de choix. Ils doivent choisir entre les néolibéraux, c’est-à-dire des gens égarés qui répètent le même désastre économique qui dure depuis une décennie, ou les hommes-forts. Cependant, le problème n’est pas le politicien populiste ou l’homme-fort (qui se mélangent dans certains cas). Le problème est l’économie et l’inégalité économique. Le problème est le néolibéralisme.

    Je veux aider les gens à devenir des révolutionnaires en formation.

    J’ai lu une récente interview d’#Adam_Curtis dans The Economist (L’antidote à l’effondrement des civilisations). Curtis est un documentariste britannique qui parle d’un sentiment de malheur et du fait que rien ne change jamais. Je suis d’accord avec tout ce qu’il dit.

    Nous devons cesser de croire que le système actuel est gravé dans la pierre et incapable de changer. Nous devons cesser de croire que ce que nous avons est le meilleur système possible. Nous devons cesser de prétendre que l’autre côté est mauvais, confus ou avec le cerveau lavé par les #fake-news. Au lieu de cela, nous devons faire mieux que simplement hisser le drapeau de la tolérance et de la civilité. Nous devons nous efforcer d’offrir une histoire politique plus forte.

    Nous devons lutter contre ceux qui non seulement détiennent le pouvoir et la richesse, mais s’y accrochent avec une ténacité implacable.

    Nous devons nous opposer au néolibéralisme et à ses institutions mondiales et régionales. Nous devons offrir une société alternative, démocratique et juste sur le plan social, sans compromis en matière de démocratie sociale (en particulier pour les grandes entreprises).

    J’ai mis en place une nouvelle fondation pour soutenir les militants et autres révolutionnaires, elle s’appelle Tenure. Nous prévoyons des choses radicalement formidables.

    Mais il faut aller plus loin. Il y a des universitaires qui offrent une alternative à l’économie, il y a un nouveau manifeste d’économistes français. Très intéressant.

    L’avenir sera soit révolutionnaire, soit réactionnaire.

    Je souhaite également réunir d’autres artistes et créateurs, des personnes intelligentes, pour voir grand. Penser ambitieux. Faisons notre manifeste pour l’avenir révolutionnaire et réfléchissons à la façon de le mettre en pratique. Je souhaite rassembler des personnes capables de décrire avec précision la société. Et alors, nous pouvons la CHANGER. J’ai tellement d’idées.

    Cela dépend de nous Il y a suffisamment de ressources pour construire de meilleures alternatives.

    Je veux construire l’avenir révolutionnaire. Et dissoudre le #SYSTÈME, pas les personnes.

    Es-tu avec moi ?

    Avec amour

    Pamela

  • « Il ne faut pas répéter ce qui s’est passé en 2015 en #Grèce »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181017/il-ne-faut-pas-repeter-ce-qui-sest-passe-en-2015-en-grece

    Mediapart et Attac ont organisé un débat avec #Yanis_Varoufakis, qui publie Discussions entre adultes. L’occasion pour l’ancien ministre grec de défendre sa vision de ce qui s’est passé à Bruxelles et d’évoquer son mouvement européen #DiEM25.

    #International #Emmanuel_Macron #Eurogroupe #Syriza #union_européenne #Wolfgang_Schauble

  • #Athènes-Bruxelles, le conflit raconté de l’intérieur
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/181017/athenes-bruxelles-le-conflit-raconte-de-linterieur

    Les éditions Les liens qui libèrent publient ce mois-ci la version française du livre de #Yanis_Varoufakis, Conversations entre adultes. Dans les coulisses secrètes de l’Europe. Retour sur le combat mené il y a deux ans par celui qui était alors ministre des finances de la #Grèce.

    #Economie #Alexis_Tsipras #Angela_Merkel #dette_publique #Eurogroupe #Jeroen_Dijsselbloem #Michel_Sapin #Syriza #Wolfgang_Schauble

  • Pour #EELV et le M1717, Varoufakis est un super héraut
    https://www.mediapart.fr/journal/france/181017/pour-eelv-et-le-m1717-varoufakis-est-un-super-heraut

    L’ancien ministre des finances grec propose une autre voie pour l’Europe, entre la continuation libérale et le repli national. De quoi séduire des partis comme EELV ou le mouvement de Benoît Hamon. Mais la ligne de crête reste compliquée à tenir dans le paysage français.

    #France #DiEM25 #élections_européennes #europe #Grèce #Yanis_Varoufakis

  • #Athènes-Bruxelles, le bras de fer de 2015 revisité par Varoufakis
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/220517/athenes-bruxelles-le-bras-de-fer-de-2015-revisite-par-varoufakis

    L’Eurogroupe se penchera lundi à nouveau sur le cas de la #Grèce. La question de la restructuration de la dette hellène, posée depuis l’arrivée au pouvoir de #Syriza, début 2015, devrait enfin être abordée. L’occasion de se replonger dans le combat mené il y a deux ans par #Yanis_Varoufakis, lequel vient de consacrer un livre à ce long bras de fer.

    #Economie #Alexis_Tsipras #Angela_Merkel #Dejoen_Dijsselbloem #dette_publique #Eurogroupe #Michel_Sapin #Wolfgang_Schauble

  • #Slavoj_Zizek : « Ne soyons pas fascinés par Trump ! »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/141216/slavoj-zizek-ne-soyons-pas-fascines-par-trump

    Au lieu d’être obsédées par le phénomène Trump, les gauches progressistes devraient se livrer à une dure autocritique sur leur rapport aux classes populaires, plaide Slavoj Zizek. Multipliant les provocations, le philosophe slovène, invité d’une conférence à #Bruxelles, a aussi évoqué #François_Fillon, les « économistes astrologues » et la crise des #migrants.

    #International #Culture-Idées #Bernie_Sanders #Capitalisme #DiEM25 #Donald_Trump #europe #Hillary_Clinton #Philosophie #Slovénie #UE #Yanis_Varoufakis

  • Une « assemblée instituante » pour sauver l’Europe ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/170816/une-assemblee-instituante-pour-sauver-l-europe

    Sortir l’Europe du marasme, d’accord, mais on s’y prend comment ? À l’approche du sommet de Bratislava, censé tirer les leçons du #Brexit pour l’avenir de l’UE, le Français #Pierre_Calame plaide pour une « #assemblée instituante » à base de tirage au sort et de cahiers de doléances, qui pourrait terminer ses travaux avant les européennes de 2019.

    #International #Etienne_Balibar #europe #Jean-Claude_Juncker #UE #Yanis_Varoufakis

  • Les villes anti-TAFTA d’Europe haussent le ton
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/230416/les-villes-anti-tafta-d-europe-haussent-le-ton

    Manifestation à Hanovre (Allemagne), vendredi 22 avril, contre le traité transatlantique. © Reuters Une quarantaine de villes de toute l’Europe, dont #Grenoble, se sont donné rendez-vous à #Barcelone, pour durcir leur stratégie contre les négociations commerciales avec Washington. « Les États ne sont pas à la hauteur des défis européens. Nous voulons montrer qu’il existe des alternatives à ce genre de traités », explique à Mediapart le numéro deux de la mairie « indignée » de Barcelone.

    #Economie #Ada_Colau #CETA #commerce #europe #Gerardo_Pisarello #libre-échange #TAFTA #TISA #TTIP #Yanis_Varoufakis

  • Deux soirées de télévision : Varoufakis, Badiou, Gattaz et toujours Léa Salamé
    http://www.larevuedesressources.org/deux-soirees-de-television-varoufakis-badiou-gattaz-et-toujour

    Ce n’est pas un désintérêt pour #Nuit_Debout qui me retint à la maison, mais la grippe. A ce jour je n’ai visité l’assemblée de la république qu’une seule fois. Ordinairement je ne regarde plus la télévision. Les réseaux sociaux remplacent avantageusement la télévision (addiction comprise). Même si je ne regardai pas l’interview télévisée du Président en débat, le 14 avril, je sus en temps à peine différé de l’émission que Léa Salamé l’avait bousculé, interrompant ses fictions françaises et européennes, en lui (...)

    #Agora

    / #Alain_Badiou, #Louise_Desrenards, #France_2, #Yanis_Varoufakis, #Pierre_Gattaz, Léa Salamé, Nuit Debout, On n’est pas couché, Ce soir ou (...)

    #Léa_Salamé #On_n'est_pas_couché #Ce_soir_ou_jamais

  • Le #plan_B de #Madrid relance le débat sur un « processus constituant » pour l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220216/le-plan-b-de-madrid-relance-le-debat-sur-un-processus-constituant-pour-l-e

    Les débats organisés à Madrid pour un « plan B » ont confirmé qu’une dynamique était enclenchée, à gauche toute, pour refaire de l’Europe un « champ de bataille », à un moment où les signes de désintégration du projet européen se multiplient. Mais les stratégies des déçus de l’accord grec de juillet 2015 divergent toujours, entre partisans d’une #europe plus intégrée et défenseurs d’un retour au national.

    #International #austérité #Costas_Lapavitsas #euro #Miguel_Urban #Nacho_Alvarez #Pablo_Iglesias #Podemos #UE #Yanis_Varoufakis #Zoi_Konstantopoulou

  • A Berlin, Varoufakis veut lancer « une nouvelle intrigue » pour l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090216/berlin-varoufakis-veut-lancer-une-nouvelle-intrigue-pour-leurope

    Yanis Varoufakis lors d’une conférence de presse à la sortie d’un Eurogroupe à Bruxelles © Reuters / 2015. L’ancien ministre des finances grec rassemble mardi 9 février à Berlin son mouvement pour démocratiser l’UE. Il sera entouré d’une trentaine d’intervenants venus d’horizons très variés, sans Montebourg, ni Mélenchon. Entre autres défis, Varoufakis devra apporter la preuve aux sceptiques qu’il est capable, lui, l’universitaire ultra médiatisé, de se mettre au service d’un mouvement collectif.

    #International #Economie #Christian_Salmon #europe #fédéralisme #Florent_Marcellesi #Julien_Bayou #Michel_Feher #souverainisme #UE #Yanis_Varoufakis

  • #Die_Linke : rassembler les mouvements sociaux pour démocratiser l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090216/die-linke-rassembler-les-mouvements-sociaux-pour-democratiser-leurope

    Yanis Varoufakis lance à #Berlin un mouvement de refondation des institutions européennes : #DiEM25, pour « Democracry in #europe Movement 2025 ». Parmi ses alliés figure la #gauche allemande de Die Linke. Entretien avec l’une de ses représentantes, la députée #Katja_Kipping.

    #International #austérité #réfugiés #union_européenne #Yanis_Varoufakis

  • L’Europe que dessine #Yanis_Varoufakis
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030216/l-europe-que-dessine-yanis-varoufakis

    Yanis Varoufakis (à droite) serre la main du Néerlandais Jeroen Djisselbloem, président de l’Eurogroupe, à l’ouverture des négociations entre Bruxelles et Athènes (février 2015). © Reuters. À court terme, une transparence intégrale sur les lieux de pouvoir à Bruxelles, et une interprétation « créative » des #traités. Puis, d’ici deux ans, l’élection d’une assemblée constituante pour réinventer de fond en comble l’UE : Mediapart dévoile le manifeste que s’apprête à présenter l’ex-ministre des finances grec mardi à Berlin.

    #International #Fil_d'actualités #démocratie #europe #UE

  • L’Europe que dessine #Yanis_Varoufakis
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030216/leurope-que-dessine-yanis-varoufakis

    Yanis Varoufakis (à droite) serre la main du Néerlandais Jeroen Djisselbloem, président de l’Eurogroupe, à l’ouverture des négociations entre Bruxelles et Athènes (février 2015). © Reuters. À court terme, une transparence intégrale sur les lieux de pouvoir à Bruxelles, et une interprétation « créative » des #traités. Puis, d’ici deux ans, l’élection d’une assemblée constituante pour réinventer de fond en comble l’UE : Mediapart dévoile le manifeste que s’apprête à présenter l’ex-ministre des finances grec mardi à Berlin.

    #International #Fil_d'actualités #démocratie #europe #UE

  • Une fable peut en cacher une autre

    Le plan B de Mélenchon, c’est la méthode Syriza

    Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP). 20 janvier 2016.
    http://www.m-pep.org/Le-plan-B-de-Melenchon-c-est-la-methode-Syriza

    Le soutien de Jean-Luc Mélenchon et de la plupart des organisations qui se réclament de gauche « radicale » à Syriza et à ses trahisons prévisibles leur coûte cher. Les dernières élections régionales ont probablement préfiguré leur disparition à l’occasion de la présidentielle. C’est justice. J-L Mélenchon tente à présent de sauver du naufrage ses élus locaux et européens. Mais sa stratégie pour y parvenir a de quoi laisser perplexe : jouer à fond « l’alter-européisme » façon Syriza, qui débouche sur la reddition face aux oligarques européens. Décryptage.

    Le 23 janvier prochain, le Parti de gauche organise à Paris une opération médiatique sur les questions européennes et invite pour cela quelques célébrités. Un « sommet international » qui ne pourra cependant pas être aussi vendeur qu’il l’espérait puisqu’il ne pourra pas compter sur la présence du charismatique ancien ministre grec Yanis Varoufakis, parti vendre un autre « plan B » de son côté . Un coup vache de la part de celui qui aura pourtant été soutenu de manière indéfectible, du temps de son court règne, par le camarade Mélenchon.

    #Parti_de_l’émancipation_du_peuple #Parti_de_gauche
    #plan_B #Syriza #Jean-Luc_Mélenchon #Yanis_Varoufakis

  • L’accord top secret qui doit dépecer les services publics | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/laccord-top-secret-qui-doit-depecer-les-services-publics-545491

    Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

    Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été «  classifiés  », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être «  protégés de toute diffusion non autorisée  » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu «  dans un building ou un container clos  » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations «  jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord  » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

    Voir aussi : http://seenthis.net/messages/386464

  • #Yanis_Varoufakis : « Paris est la destination finale de la troïka »
    Varoufastyle.

    En pleine fringale médiatique (il a également publié un texte dans le Monde diplomatique de ce mois), l’ancien ministre grec des Finances Yanis #Varoufakis (photo AFP) publie sur son blog, en anglais, l’intégralité d’une interview qu’il a donnée au quotidien espagnol El Pais. Comme toujours avec lui, c’est passionnant, mais on ne peut pas tout résumer. Voici quelques extraits :


    http://www.liberation.fr/direct/element/yanis-varoufakis-paris-est-la-destination-finale-de-la-troika_14458
    #Grèce

  • Grèce : le « système bancaire parallèle » de Varoufakis
    http://www.lapresse.ca/international/europe/201507/27/01-4888401-grece-le-systeme-bancaire-parallele-de-varoufakis.php

    [Yanis Varoufakis] a expliqué au cours d’une téléconférence le 16 juillet avec des responsables de fonds spéculatifs, dont des extraits ont été publiés dimanche par deux quotidiens grecs, qu’il avait l’intention de mettre en place « un système bancaire parallèle » en piratant le logiciel de l’administration fiscale grecque.

    [...]

    M. Varoufakis explique que l’idée était de « créer clandestinement des comptes secrets reliés au numéro fiscal de chaque contribuable » grec, pour que, le moment venu, les contribuables puissent utiliser « cette espèce ce mécanisme parallèle de paiement vis-à-vis des gens à qui ils doivent de l’argent ou pour payer leurs impôts à l’État ».

    « Cela aurait créé un système bancaire parallèle au moment où les banques étaient fermées à cause de l’action agressive de la Banque centrale européenne (BCE) visant à nous étrangler », a ajouté l’ex-ministre selon cette retranscription.

    [...]

    [I]l accuse les médias grecs d’avoir « complètement déformé ses propos » en voulant le faire passer pour « un escroc » alors qu’il cherchait une solution de remplacement face au manque de liquidités entraîné par la politique de la BCE à l’égard de la Grèce et était « complètement contre le démantèlement de l’euro ».

    Be creative.

    #Banque_centrale_européenne #Crise_de_la_dette_publique_grecque #Do_it_yourself #Finance #Grèce #Union_européenne #Yánis_Varoufákis #Zone_euro #Économie

  • On the Euro Summit’s Statement on Greece: First thoughts | Yanis Varoufakis | Posted on July 14, 2015
    http://yanisvaroufakis.eu/2015/07/14/on-the-euro-summits-statement-on-greece-first-thoughts

    In the next hours and days, I shall be sitting in Parliament to assess the legislation that is part of the recent Euro Summit agreement on Greece. I am also looking forward to hearing in person from my comrades, Alexis Tsipras and Euclid Tsakalotos, who have been through so much over the past few days. Till then, I shall reserve judgment regarding the legislation before us. Meanwhile, here are some first, impressionistic thoughts stirred up by the Euro Summit’s Statement.

    A New Versailles Treaty is haunting Europe – I used that expression back in the Spring of 2010 to describe the first Greek ‘bailout’ that was being prepared at that time. If that allegory was pertinent then it is, sadly, all too germane now.
    Never before has the European Union made a decision that undermines so fundamentally the project of European Integration. Europe’s leaders, in treating Alexis Tsipras and our government the way they did, dealt a decisive blow against the European project.

    #Yanis_Varoufakis #grèce

  • Yanis Varoufakis full transcript: our battle to save Greece
    http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/yanis-varoufakis-full-transcript-our-battle-save-greece
    Yanis Varoufakis full transcript: our battle to save Greece

    The full transcript of the former Greek Finance Minister’s first interview since resigning.
    This conversation took place before the deal.

    HL: What was it like? Did you like any aspect of it?

    YV: Oh well a lot of it. But the inside information one gets… to have your worst fears confirmed … To have “the powers that be” speak to you directly, and it be as you feared – the situation was worse than you imagined! So that was fun, to have the front row seat.

    HL: What are you referring to?

    YV: The complete lack of any democratic scruples, on behalf of the supposed defenders of Europe’s democracy. The quite clear understanding on the other side that we are on the same page analytically – of course it will never come out at present. [And yet] To have very powerful figures look at you in the eye and say “You’re right in what you’re saying, but we’re going to crunch you anyway.”

    HL: You’ve said creditors objected to you because “I try and talk economics in the Eurogroup, which nobody does.” What happened when you did?

    YV: It’s not that it didn’t go down well – it’s that there was point blank refusal to engage in economic arguments. Point blank. … You put forward an argument that you’ve really worked on – to make sure it’s logically coherent – and you’re just faced with blank stares. It is as if you haven’t spoken. What you say is independent of what they say. You might as well have sung the Swedish national anthem – you’d have got the same reply. And that’s startling, for somebody who’s used to academic debate. … The other side always engages. Well there was no engagement at all. It was not even annoyance, it was as if one had not spoken.

    #Grèce #Yanis_Varoufakis

    • Varoufakis révèle les raisons de sa démission
      AFP / 13 juillet 2015
      http://www.romandie.com/news/Varoufakis-revele-les-raisons-de-sa-demission_RP/611971.rom

      Athènes - L’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a révélé, dans un entretien publié lundi, avoir démissionné après avoir été mis en minorité, le soir du référendum, sur sa ligne dure prévue face à la BCE après la fermeture des banques grecques.

      L’économiste au fort tempérament, qui assurait avant le référendum qu’il démissionnerait en cas de victoire du oui, avait assez inexplicablement démissionné au lendemain de la victoire à 61,1% du non, le 5 juillet.

      Officiellement, il avait jeté l’éponge parce que les créanciers ne l’aimaient pas et que le Premier ministre Alexis Tsipras jugeait son départ utile pour un accord.

      Mais dans un entretien au magazine britannique New Statesman, réalisé juste avant l’accord de lundi matin pour négocier une nouvelle aide à l’économie grecque, il révèle avoir en fait perdu à deux contre quatre lors d’une réunion de cabinet après la victoire du non, au cours de laquelle il prônait une ligne dure.

      Les banques grecques sont fermées depuis le 29 juin, pour éviter une hémorragie de l’épargne, alors que la Banque centrale européenne a cessé d’ajuster le plafond de son aide d’urgence à ces établissements.

      M. Varoufakis, persuadé d’avance que cette situation voulue par la BCE pour sceller un accord allait se produire, avait prévu un triptyque d’actions pour y répondre : émettre des IOUs (phonétiquement I owe you, je vous dois, des reconnaissances de dettes en euros) ; appliquer une décote sur les obligations grecques détenues par la BCE depuis 2012, pour réduire d’autant la dette, et prendre le contrôle de la Banque de Grèce des mains de la BCE.

      Cela laissait, selon lui, entrevoir une possible sortie de la Grèce de l’euro mais avec la certitude, explique-t-il, qu’il n’y avait de toute façon aucun moyen légal de la pousser dehors. Le tout pour faire peur et obtenir un meilleur accord des créanciers, selon lui.

  • What can Africa learn from the Greek crisis?
    http://africasacountry.com/what-can-africa-learn-from-the-greek-crisis

    In recent days many of our readers have requested analysis of the Greek/Euro crisis and how to relate it to Africa’s long and bruising experience with major international creditors. So we.....

    #economics #Eurozone #Fela_Kuti #IMF #International_motherfuckers #Patrick_Bond #Politics #Seun_Kuti #Steven_Friedman #Structural_Adjustment #Syriza #Thomas_Sankara #Yanis_Varoufakis

  • Les français veulent Varoufakis dans leur gouvernement — RT en Français
    http://francais.rt.com/france/4085-petition-pour-varoufakis-gouvernement-hollande

    Un groupe de citoyens vient de créer une pétition sur change.org demandant au gouvernement français de nominer Yanis Varoufakis à la tête du ministère des finances aux dépens de Michel Sapin.

    La pétition adressée au président François Hollande a été mise en ligne hier. Pour l’instant elle a recueilli 500 signatures.


    https://twitter.com/WeWantVarou/status/618712611694075904/photo/1

    L’homme vient en effet de démissionner de son poste homologue au sein du gouvernement grec. Selon les initiateurs de la pétition il est donc « libre ».

    #Yanis_Varoufakis