Je ne sais pas ce que l’Afnor a compris. C’est vrai qu’on peut mettre 4 caractères par touche. Mais même si certains caractères sont masqués et cependant utilisables sur AZERTY, comme ÉÈ, d’autres ne le sont pas comme Ç. J’ai présumé que l’article faisait référence à cela.
Un clavier qui oblige à utiliser les ALT+unicode n’est pas un clavier qui « rend disponible ». Après, les diacritiques pour les accents sur Azerty, c’est un peu tordu pour des caractères fréquents comme ÉÈ…
Ma seule motivation à référencer cet article était d’indiquer qu’un ministère s’est positionné sur une question qui n’est en débat que dans une tranche de population très spécialisée et en suspend partout ailleurs depuis 60 ans.
J’utilise Bépo depuis déjà 6 ans et je le trouve agréable. Je trouve en général les claviers qui déportent les voyelles d’un seul côté plus intelligents que l’azerty. Ce n’est que plus tard que j’ai appris que Bépo était basé sur la fréquence lexicale du français pour répartir les touches, ce qui est une posture intéressante même si ce n’est pas la seule.
Ce qui me touche plus personnellement sur un plan obsessionnel, c’est de voir que l’Azerty est une convention, et que parfois les conventions, c’est bête. Que déjà en 1900 l’Azerty faisait débat (cf. le ZHJAYSCPG). Et qu’au siècle des claviers électroniques, on en est toujours là.
Même sur smartphone, on a droit par défaut à des azerty virtuels.
De la convention, on est passé à la norme.
Il existe des dispositions Peu Impactantes, comme MAEL (Majuscules Accentuées Et Ligatures) qui ne déplace rien, mais remet les caractères absents à des emplacements accessibles :
PS : @aude_v comment tu fais les ÉÈ sur Azerty ? Tu avais une méthode que je ne connaissais pas.