• Guerre en Ukraine : Zelensky annonce avoir refusé un accord avec Washington sur les minerais ukrainiens
    https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/volodymyr-zelensky/guerre-en-ukraine-zelensky-annonce-avoir-refuse-un-accord-avec-washington-s

    « Je n’ai pas autorisé les ministres à signer l’accord parce qu’il n’est pas prêt. À mon avis, il ne nous protège pas », a-t-il déclaré en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, ajoutant qu’un tel accord devait comporter « des garanties de sécurité » pour l’Ukraine. Mais « je ne vois pas encore dans le document ce lien » entre minerais et protection, a-t-il ajouté.

  • est la seule chez qui le célèbre réseau asocial beugue sans cesse depuis presque vingt-quatre heures ?
    -- Elle est surtout la seule à utiliser encore Mosaic® et Windows 3.1® sur un ordinateur à manivelle, ça n’aide probablement pas à atteindre un fonctionnement optimal sur certains sites. »

    Néanmoins cela forme un ensemble cohérent entre elle-même et la machine.

  • Immigration : polémique sur des tests de français

    La nouvelle #loi_immigration durcit les tests de français pour les étrangers alors que le #budget alloué aux #cours a été réduit. Ils vont devoir prouver leur niveau de français, au nom de l’#intégration, en réalité, des 10aine de milliers d’entre eux vont devenir expulsables.

    Jusqu’à présent, pour obtenir une #carte_de_séjour, les étrangers doivent signer un contrat d’intégration républicaine et s’engagent notamment à apprendre le français, mais aucun examen n’est exigé. Avec la loi immigration, ils devront désormais passer et réussir une #épreuve_écrite.

    300 000 personnes vont devoir s’y soumettre sous peine de perdre leur titre de séjour

    Une condition nécessaire pour qu’ils s’intègrent selon le ministre de l’intérieur

    "quand depuis plusieurs années, un étranger en situation régulière ne maîtrise pas le Français c’est qu’il n’a pas produit l’ effort" (Bruno Retailleau Ministre de l’intérieur, Versailles 24 janvier 2024)

    Pour obtenir un titre de séjour de 2 à 4 ans il faudra valider un niveau collège, pour une carte de 10 ans, un niveau lycée et pour la nationalité française, un niveau universitaire.

    À Marseille depuis cette annonce, les étrangers que nous avons rencontrés dans un cours de langue, ont l’impression de jouer leur avenir. Tous ou presque ont un emploi, certains sont ici depuis plus de 10 ans comme Marianne d’origine comorienne. Elle a quitté l’école en 6eme et enchaîne les boulots de femme de ménage. Mais un examen écrit pour renouveler son titre de séjour lui paraît inaccessible

    “le souci c’est que j’ai pas le temps. J’ai pas fait d’étude en France, j’ai pas le niveau nécessaire c ‘est ça le problème” (Marianne, A l’Œil du 20 heures)

    La formatrice elle-même s’inquiète

    " Il y a des gens qui parlent très bien français, qui communiquent tous les jours dans leur travail, mais qui ne vont pas réussir cet examen. Il y a une forme d’inquiétude d’angoisse d’être ici depuis 10 ans et de se dire , cette fois-ci on pourra pas l’avoir” (Chloe Odent Formatrice coordinatrice de l’association A Voix Haute, A l’Œil du 20 heures)

    Les conséquences sont bien réelles : si au bout de 3 ans, ils n’ont pas atteint le niveau collège, avec la nouvelle loi, ils deviendront expulsables. Le ministère intérieur a même fait ses calculs :
    20 000 immigrés risquent de perdre leur titre de séjour et 40 mille se verront refuser la #carte_de_résident.

    Dans le même temps le nombre d’heure de formation de langue est en baisse, parfois même il a été divisé par deux. Pour remplacer les cours en présentiel, les étrangers devront se débrouiller avec simple site internet. Une catastrophe selon l’un des cadres de l’OFII qui souhaite rester anonyme

    “ les cours sont maintenus pour une infirme minorité en présentiel. Pour tous les autres,c’est simplement la proposition d’une plateforme internet. Beaucoup n’ont pas d’ordinateur, pas de connexion internet, ils n’ont que leur téléphone. C‘est quasiment laisser la personne dans l’échec" (Un cadre de l’OFII, l’Office Français de l’Immigration, A l’Œil du 20 heures)

    Mais pour le patron de l’OFII, en augmentant les exigences de langue, la France ne fait que s’aligner sur les pays voisins, comme l’Allemagne notamment.

    l’ensemble du dispositif vise à responsabiliser les personnes et à les aider à s’intégrer. Je pense qu’il faut avoir confiance dans les gens. Ils ont 3 ans pour atteindre le niveau minimal et renouveler leur titre de séjour" (Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), A l’Œil du 20 heures)

    Quand à ceux qui veulent obtenir nationalité française, la marche est encore plus haute, au point que certains français eux-mêmes se casseraient les dents sur cet examen de niveau universitaire.

    10 volontaires ont accepté de passer l’épreuve en condition réelle. Tous sont plutôt très diplômés, un seul n’a pas le bac. Pendant une heure et demie ils ont notamment planché sur des questions à partir d’enregistrements audio. Sur l’une des questions suivante : Le Robot émotionnel est capable d’interpréter, de provoquer ou de manifester les émotions ? Plusieurs candidats ont semblé perdu. “Je pense que je me suis trompée plusieurs fois " affirme une étudiante pourtant dotée d’un bac + 5 en littérature. Résultat, après correction, 5 candidats n’ont pas eu la moyenne à l’écrit mais compensent à l’oral et 2 ont même raté l’examen pour obtenir leur propre nationalité.
    "Il faut compter 2 à 3 mille heures de cours pour obtenir ce niveau, c’est vraiment inatteignable".

    Selon des associations qui préparent aux épreuves, quand le français n’est pas la langue maternelle,les chances de réussite sont maigres.

    “ c’ est un niveau qui est beaucoup trop élevé pour la plupart des étrangers qui veulent demander la nationalisation ou un titre de long séjour en France. (Félix Guyon Délégué Général de l’école THOT pour les réfugiés et demandeurs d’asile, A l’Oeil du 20 heures)

    Ces nouveaux tests de langue seront mis en place avant la fin de l’année. Une épreuve facturée une centaine d’euros, à leur charge.

    #france #loi #immigration #langue #test #naturalisation #nationalité #français #langue_française

    ping @karine4

  • DDR Mondbasis : 31-Jähriger lässt mithilfe von KI-Videos die DDR wieder aufleben
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ddr-mondbasis-31-jaehriger-laesst-mithilfe-von-ki-videos-die-ddr-wi

    Die Protagonisten in den Videos der DDR-Mondbasis strahlen stets und lesen die Berliner Zeitung. Was denn sonst ?

    Depuis la disparition de la glace polaire sur terre la lune n’est plus seulent le fief des derniers nazis. Dans une station spatiale sur la lune l’état socialiste allemand a survécu les attaques de l’impérialisme et contnue d’offrir à ses citoyens une vie heureuse, si on peut croire l’intelligence artificielle au service d’un jeune créateur.

    Ida Luise Krenzlin - Erich Honecker lebt noch, die Kombinate produzieren, die Werktätigen feiern: Die KI-Videos von Philipp Ladage brechen Rekorde auf Instagram und bedienen positive DDR-Klischees.

    Der letzte Schluck Muckefuck am Morgen. Eine schöne Frau in einer grünen Bluse lächelt versonnen in ihre Tasse aus Meissner Porzellan. Einige Menschen sind bereits auf dem Weg in ihre Kombinate. Alle strahlen übers ganze Gesicht. In VEB-Dekoration laufen schon die Rummelwagen in Form von Spreewaldgurken vom Band. Der Instagram-Account „DDR Mondbasis“ lässt (freundliche) DDR-Klischees in Videos wiederaufleben.

    Bunt sind die Clips der DDR-Mondbasis, die gerade im Internet viral gehen. Mal wird Sport getrieben wie bei „Medizin nach Noten“, der poppigen Aerobic-Sendung aus dem DDR-Fernsehen. Frauen in eng geschnittenen Trikots tanzen Choreografien, Männer lassen ihre Muskeln spielen. Abends geht es zum Tanzabend ins HO-Klubhaus, dort werden Sektflaschen geöffnet – natürlich Rotkäppchen.

    Das darf doch alles nicht wahr sein! Die Farben sind zu knallig, die Menschen zu schön, sogar die DDR-Mode umfließt elegant die definierten Körper der Werktätigen. Fast verstrahlt wirken die DDR-Bürger in den Videos von Philipp Ladage. Als hätten sie Drogen genommen. „Das sind alles KI-generierte Videos!“, sagt der Macher am Telefon und muss lachen, „da ist nichts echt.“

    Philipp Ladage ist 31 Jahre alt und lebt in Hannover. Hauptberuflich arbeitet er im Lebensmitteleinzelhandel. Er hat keine familiären Bezüge zur DDR. Aber er hat sich schon als Kind mit der DDR und ihrer Alltagskultur beschäftigt. Wenn er mit seinen Eltern und seinem Bruder Berlin besuchte, „dann mussten die mit mir in jedes DDR-Museum dreimal rein“, erklärt Ladage sein Faible für den Look der Deutschen Demokratischen Republik.

    In den letzten drei Monaten wurden die KI-Videos 21 Millionen Mal aufgerufen. Am besten würden sie auf Instagram laufen. Aber auch auf YouTube hat Ladage viele Fans. Mittlerweile hat er einen Shop, in dem Fans Shirts und Beutel kaufen können.

    Die Produktion eines Videos sei sehr aufwendig, fünf bis zehn Stunden sitze Ladage an einem. Bei allen Arbeitsprozessen hole er sich Hilfe von der KI. Schon bei der Idee für die Story lässt er sich vom KI-Chatbot ChatGPT beraten. „Macht das Sinn im DDR-Kontext?“, fragt er den Chatbot. Die KI weiß, welches fiktive Event es in der DDR hätte geben können, welches Kombinat, welchen Wettbewerb. Ladage lässt sich einen Text schreiben, der Grundlage für ein Audio wird, das in typischer DDR-Intonation eingesprochen wird – alles KI-generiert.
    Zwischen Disko und Kneipe: KI-Videos zeigen Alltagsseiten der DDR

    „Pünktlichkeit ist der erste Schritt zum gemeinsamen Erfolg“, lässt die KI eine Triebwagenführerin sagen. Auch ein fiktives Trabant-Rennen am 1. Januar entsprang einer Idee der KI. Es findet jährlich am 1. Januar statt. Die schicken, auf Hochglanz polierten Rennpappen machen ihrem Spitznamen alle Ehre. Sie kurven durch eine Mondlandschaft, einem wiederkehrenden Setting der Videos.

    Urheber, Erfinder und Vater der DDR-Mondbasis, Philipp Ladage aus Hannover.DDR Mondbasis / Philipp Ladage

    Damit ist Philip Ladage beim großen Zeitfresser, der bildnerischen Umsetzung. Auch hier komme die Foto-KI ins Spiel. „Man beschreibt auf Englisch, wie die Szene aussehen soll. Dann kommt der richtige Prompt. KI-Bilder haben immer Fehler. Die editiere ich lieber selber.“ Und so entstehen die Looks, die viele begeistern.

    Wiederkehrende Figuren halten die Videos zusammen. Es gibt Klaus Kosmonaut, den Schallplattenunterhalter der Mondbasis. In eng geschnittenem und weit geöffnetem weißen Hemd füllt er schnell jede Tanzfläche.

    Die Resonanz auf die Videos sei überwiegend positiv. Kritik komme aber auch vor. Ladage würde mit seinen Videos entweder die DDR verherrlichen oder sich über sie lustig machen. „Damit kann ich leben. Das ist ausgewogen“, sagt Ladage. Er wolle das Publikum unterhalten. Das gelingt, die Mondbasis hat sogar schon Fans in Brasilien und den USA.

    #DDR #IA #histoire #parodie

  • Trump administration wants to un-fire nuclear safety workers but can’t figure out how to reach them
    https://www.nbcnews.com/politics/national-security/trump-administration-wants-un-fire-nuclear-safety-workers-cant-figure-rcna1

    National Nuclear Security Administration officials on Friday attempted to notify some employees who had been let go the day before that they are now due to be reinstated — but they struggled to find them because they didn’t have their new contact information.

    In an email sent to employees at NNSA and obtained by NBC News, officials wrote, “The termination letters for some NNSA probationary employees are being rescinded, but we do not have a good way to get in touch with those personnel.”

    The individuals the letter refers to had been fired on Thursday and lost access to their federal government email accounts. NNSA, which is within the Department of Energy and oversees the nation’s nuclear stockpile, cannot reach these employees directly and is now asking recipients of the email, “Please work with your supervisors to send this information (once you get it) to people’s personal contact emails.”

  • Press Conference Remarks by UNRWA Commissioner-General Philippe Lazzarini at the Munich Security Conference 2025
    15 February 2025 | UNRWA
    https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/press-conference-remarks-unrwa-commissioner-general-philippe-lazzarini

    (...) Billboards and ads accusing UNRWA of terrorism have appeared in major cities around the world.

    They were paid for by the Israeli Ministry of Foreign Affairs.

    Google ad campaigns re-direct those seeking information about the Agency to websites replete with disinformation.

    This puts the lives of the UNRWA personnel at risk, especially in the West Bank and in Gaza, where 273 UNRWA staff have been killed.

    The objective of these attacks on the Agency is to strip the Palestinians of their refugee status.

    The rights of Palestine Refugees to protection and assistance are not derived from UNRWA’s mandate.

    They exist independently of the Agency.

    If UNRWA ceases to provide services and assistance to Palestine Refugees, their rights will remain.

    There will be much greater emphasis on durable solutions like return or resettlement which UNRWA is NOT mandated to deliver.

    Bottom line: Dismantling UNRWA will only deepen the suffering of Palestine Refugees, it will not cancel their refugee status. (...)

  • Trump et le bitcoin : virage stratégique ou coup politique ?
    https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20250215-trump-et-le-bitcoin-virage-strat%C3%A9gique-ou-coup-politique

    D’abord sceptique, Donald Trump s’affirme aujourd’hui comme un fervent défenseur des cryptomonnaies. À peine investi, il a lancé un groupe de travail chargé d’explorer la création d’une réserve stratégique de bitcoin aux États-Unis. Entre ambitions économiques et considérations politiques, cette initiative pourrait transformer durablement le marché des cryptos et redéfinir le rôle des États-Unis dans la finance numérique.

    Devenu ouvertement pro-cryptomonnaie, le 47e président des États-Unis a signé trois jours après son investiture un décret ordonnant la création d’un groupe de travail sur les cryptomonnaies. Présidé par l’homme d’affaires David Sacks, proche d’Elon Musk, il est présenté par Donald Trump sur sa plateforme Truth Social comme « le tsar de la crypto et de l’IA de la Maison Blanche ». Ce groupe en charge « d’évaluer la création et le maintien potentiel d’un stock national d’actifs numériques » pourrait révolutionner le secteur des cryptomonnaies, déjà en pleine expansion, et lui conférer une légitimité accrue.
    Le bitcoin, une ascension fulgurante

    « Le problème fondamental de la monnaie conventionnelle est la confiance qu’elle requiert pour la faire fonctionner. J’ai conçu un système de e-paiement pair-à-pair en open source appelé bitcoin. Il est décentralisé, sans serveur central ni tiers de confiance, basé sur la preuve cryptographique et non la confiance. Essayez-le. » C’est ainsi que Satoshi Nakamoto, le mystérieux créateur du bitcoin, présentait sa cryptomonnaie en 2009. Son ambition : permettre des transactions de valeur sans intermédiaire bancaire et sans frais. À l’époque, un bitcoin ne valait que quelques centimes. Fin 2024, son cours a atteint les 100 000 dollars.

    Surnommé « l’or numérique », le bitcoin repose sur un principe similaire à celui des métaux précieux : un stock limité et une extraction progressive. Philip Sanders, de l’École de finance et de gestion de Francfort, expliquait sur Arte que « 6,25 bitcoins sont générés toutes les 10 minutes » grâce à un processus de minage informatique, consistant à résoudre des calculs mathématiques complexes.

    « Le nombre maximum de bitcoins est limité à 21 millions d’ici 2140. Pour l’instant, un peu plus de 19 millions d’unités ont été extraites, mais la vitesse de production ralentit, car les calculs sont plus complexes. On a mis 15 ans pour produire 19 millions de bitcoins, on en prendra 100 pour en faire 2 millions », explique Quentin Demé, économiste enseignant à la Sorbonne et à l’EDHEC et co-auteur de 100 mots pour comprendre les cryptomonnaies.

    La rareté croissante du bitcoin explique en partie la flambée de son prix. Mais un autre facteur a joué un rôle déterminant : son adoption par les institutions financières. « Le lancement d’un ETF bitcoin en 2024 a été une étape clé. Un ETF est un produit financier coté en bourse qui suit la valeur du bitcoin. Il permet d’investir dans la cryptomonnaie sans avoir besoin d’en acheter directement. Cela a ouvert le marché à des millions d’investisseurs », souligne Quentin Demé. Un autre élément a renforcé cette tendance : Donald Trump.
    Donald Trump, un catalyseur pour le marché crypto

    Qualifiant les cryptomonnaies « d’arnaque » en 2021, le président américain a fait un virage à 180 degrés lors de la campagne présidentielle. Annonçant que les États-Unis vont être le cœur du réacteur de la cryptomonnaie dans le monde, beaucoup de monde a investi sur les cryptomonnaies, faisant exploser leurs cours. Évangélisé par Elon Musk, Trump a perçu le potentiel politique et financier des cryptos. « C’est une stratégie électorale. Aujourd’hui, il est difficile d’ignorer les cryptomonnaies. Il s’est attiré les sympathies des investisseurs pro-crypto et a compris l’évolution du marché. Il se dit qu’il vaut mieux aller dans le sens du vent », explique Quentin Demé.

    Deux jours avant son investiture, Donald Trump et son épouse Melania ont même lancé leur propre cryptomonnaie, un « meme coins » baptisé « $Trump ». Ces jetons, souvent humoristiques, servent à monétiser une image ou un mouvement. De la crypto « sans aucun but, humoristique, que les gens peuvent acheter pour soutenir Donald Trump », analyse Owen Simonin, plus connu sous le nom de Hasheur, créateur de contenu et entrepreneur spécialisé dans les cryptomonnaies.

    Sur les 200 millions de jetons émis, 80 % sont détenus par Trump lui-même, rendant toute manipulation de cours extrêmement facile. « Le président doit faire attention. Si un juge considère son activité comme déloyale, il pourrait être contraint d’indemniser ses investisseurs », prévient Joël Alexis Bialkiewicz, fondateur de Delupay, dans Le Figaro. Mis en vente à 6 dollars, le Trump coin s’échange aujourd’hui autour de 15 euros, générant des millions de dollars de plus-value pour l’ex-président.

    « Trump estime que la valeur du bitcoin va continuer à croître. Détenir des réserves en bitcoin pourrait donc représenter des gains à l’échelle d’un État », résume Quentin Demé. Une potentielle réserve stratégique américaine en cryptomonnaies pourrait ainsi bouleverser le marché.
    Vers une réserve nationale de bitcoins aux États-Unis ?

    Pour la sénatrice républicaine Cynthia Lummis, cette réserve stratégique pourrait même permettre de rembourser une partie de la dette des États-Unis (aujourd’hui autour de 35 000 milliards de dollars) en achetant 200 000 bitcoins par an pendant cinq ans.

    Une stratégie qui pourrait permettre de rembourser 35% de la dette du pays de l’oncle Sam en 2049, selon le gestionnaire d’actifs américain VanEck qui prédit un bitcoin d’une valeur de 42,3 millions de dollars à cette date, contre environ 95 000 dollars aujourd’hui. « C’est improbable et loufoque », s’amuse Quentin Demé pour qui l’augmentation du cours du bitcoin va s’essouffler petit à petit. « Le cours de l’actif sur le long terme du bitcoin, sera entre 150 000 et 200 000 dollars, pas beaucoup plus. Éric Larchevêque, le créateur de Ledger [une entreprise qui conçoit et commercialise des portefeuilles de cryptomonnaies physiques, NDLR], pronostique un bitcoin à 250 000 dollars en juin 2025 et à un million en 2029. Je prends le pari tout de suite : c’est impossible. »

    D’un côté, l’entrée des États-Unis dans le marché pourrait légitimer le bitcoin et accroître sa rareté, dopant ainsi son cours. De l’autre, un achat massif par Washington pourrait altérer son principe fondateur de décentralisation. « Si demain les États-Unis achètent une grande partie des réserves, le bitcoin perd son intérêt parce que les États-Unis retrouvent le pouvoir qu’ils avaient sur leur monnaie, que tous ceux qui ont commencé à investir dans le bitcoin au départ ont essayé de fuir », pointe Quentin Demé.

    Pour l’instant, Trump n’a signé qu’un décret symbolique, sans action concrète. Après un pic à 102 000 dollars le jour de son investiture, le bitcoin a déjà perdu 10 000 dollars de valeurs. Car le secteur de la cryptomonnaie reste dans l’attente. Début janvier, Owen Simonin était très clair : « Beaucoup de gens guettent son investiture. C’est le moment où on va pouvoir comparer les promesses de Trump avec les réelles actions qu’il va mettre en œuvre. Est-ce qu’il soutient vraiment les cryptomonnaies ou est-ce que le moment fort des cryptos c’était en imaginant avoir un nouveau président des États-Unis qui apporterait encore plus de soutien aux cryptos ? »

    Après un mois à la Maison Blanche, le marché semble avoir intégré que Trump ne révolutionnera pas immédiatement le secteur. « Je ne pense pas qu’il y aura une fuite majeure des capitaux du bitcoin vers une autre cryptomonnaie ou d’autres véhicules financiers », conclut Quentin Demé. Reste à voir si le président tiendra ses promesses ou si l’effet d’annonce suffira à maintenir la dynamique crypto.

  • Un tsunami nommé Vance
    https://www.dedefensa.org/article/un-tsunami-nomme-vance

    Un tsunami nommé Vance

    15 février 2025 (18H50) – La honte accusatrice pour le donneur de leçon et la fureur haineuse à son encontre, telles sont les réactions d’apparence et d’apparentement au simulacre en cours des élites-Zombie de l’Europe après les différentes interventions du vice-président des États-Unis JD Vance, dont son discours de Munich. Au-dessus de la honte et de la fureur, ou en dessous si vous voulez, plane une incommensurable pétoche menée sur un rythme de panique que l’on dissimule en-dessous du tapis...

    Ces gens-zombies ne comprennent pas ! Ils croyaient avoir tout bon, ils s’attendaient à recevoir de plus en plus d’affectueuses caresses du ‘boss’ d’Outre-Atlantique, le ‘capo di tutti capî’. On avait bien traité Trump de fasciste, mais c’était pour la forme et l’on s’apprêtait à baisser (...)

  • Israël libère 369 prisonniers palestiniens, dont 36 condamnés à la perpétuité - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/israel-libere-369-prisonniers-palestiniens-dont-36-condamnes-a-la-

    (En arabe, sur la tenue des prisonniers : On n ’oublie pas, on ne pardonne pas". A gauche de l’étoile de David, le logo de l’administration pénitentiaire. Le message est imprimé face et dos de la tenue.)

    Israël a vêtu les détenus de tee-shirts portant l’étoile de David ; 25 palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, dont Ahmed Barghouti, seront expulsés

    Je comprends qu’on n’apprécie pas les mises en scène du Hamas pour la libération des prisonniers israéliens, et même (à la rigueur) qu’on les condamne. Mais elles ne sont rien à mon avis à côté de cette morgue, de cette volonté d’humilier, que manifestent les Israéliens avec leur propre comédie médiatique. Pour ne rien dire du reste de ce que laisse voir cette photo et la manière dont elle a été prise/diffusée...

  • Friedenau: Gericht stellt Verfahren ein - Streit um Fahrradstraße kocht wieder hoch
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/friedenau-gericht-stellt-verfahren-ein-streit-um-fahrradstrasse-koc

    15.2.2025 von Peter Neumann - Anwohner ziehen Beschwerde zur Handjerystraße zurück. Die Debatte geht trotzdem weiter - mit Bewertungen von „absolut hervorragend“ bis „falsch konzipiert“.

    Vor Gericht ist der Streit um ein großes Verkehrswendeprojekt in Berlin zu Ende. Das Verfahren zur Handjerystraße in Friedenau wurde eingestellt, wie die Berliner Zeitung erfuhr. Doch die Debatte darüber, ob es richtig war, dort eine Fahrradstraße einzurichten und viele Parkplätze aufzuheben, lebt jetzt wieder auf. Er sei begeistert, sagt ein Anwohner. „Die Fahrradstraße hat mehrere positive Aspekte, die unerwartet waren.“ Was in der Handjerystraße geschehen sei, ist „zu teuer, falsch konzipiert, zukunftslos und visionslos“, meint dagegen Klaus Hänel, ein anderer Friedenauer.

    Stattliche Gründerzeithäuser, Villen, Gärten, ein Park: Lässt man die skandalumwitterte Friedrich-Bergius-Oberschule am Perelsplatz außer Acht, kann dieser Teil von Friedenau als gutsituiertes Wohnviertel gelten. Seit einiger Zeit ist in der Handjerystraße allerdings Unruhe zu spüren, wie Transparente zeigen. Das Bezirksamt Tempelhof-Schöneberg hat dort eine Fahrradstraße eingerichtet, die dem Radverkehr Vorrang gibt. Dagegen zogen Bürger vor das Verwaltungsgericht. Doch die 11. Kammer des Gerichts wies die Anträge auf Gewährung vorläufigen Rechtsschutzes im November 2023 zurück. Einen individuellen Rechtsanspruch auf Parkmöglichkeiten gebe es nicht, hieß es.

    Dagegen wurde Beschwerde beim Oberverwaltungsgericht (OVG) Berlin-Brandenburg eingelegt. Zu einem Beschluss der zweiten Instanz kam es aber nicht, wie jetzt bekannt wurde. „Der 1. Senat des Oberverwaltungsgerichts hat das Verfahren OVG 1 S 103/23 mit Beschluss vom 20. Dezember 2024 nach Rücknahme der Beschwerde eingestellt“, teilte Sprecherin Karoline Bülow der Berliner Zeitung auf Anfrage mit. Damit ist das juristische Verfahren zu einem Ende gekommen. Die Fahrradstraße darf bleiben.
    Verwaltungsgericht Berlin sah Gefahrenlage in der Handjerystraße

    Schon 2015 beschloss die Bezirksverordnetenversammlung, die Handjerystraße zu einer Fahrradstraße umzugestalten. Doch das Projekt geriet oft unter Beschuss. SPD, CDU und FDP mahnten Änderungen an. Anwohner sammelten Unterschriften für einen Stopp des Projekts. Eine Bürgergruppe gründete sich, die stattdessen eine „Miteinander-Straße“ verlangte. Hauptkritikpunkt war und ist, dass Autostellflächen wegfielen. Während das Bezirksamt davon sprach, dass von den 390 Parkplätzen 130 aufgehoben wurden, führten Anlieger noch größere Verluste ins Feld: Bis zu 175 Parkplätze seien entfallen.

    Insgesamt sei die Handjerystraße knapp unter sieben Meter bis 7,35 Meter breit, stellte das Verwaltungsgericht 2023 fest. Doch zwischen den Autos, die damals auf beiden Seiten parken durften, blieben nur rund 3,25 Meter für den Fließverkehr – Gegenverkehr schwierig bis unmöglich. Die Fahrgasse sei unzureichend breit, erklärte die 11. Kammer des Gerichts. Behörden dürften den Straßenverkehr einschränken, wenn eine konkrete Gefahr vorliegt. „Eine solche Gefahrenlage ergibt sich hier bereits aus der sehr hohen Fahrradverkehrsdichte.“ Während einer Zählung am 15. September 2020, die von 7 bis 19 Uhr stattfand, wurden 6422 Radfahrer ermittelt – aber nur 1541 Kraftfahrzeuge.

    Heute fällt die Handjerystraße auf. Anders als andere Wohnstraßen im Viertel wirkt sie nicht schmal und zugeparkt. Heute dürfen Autos nur noch auf jeweils einer Seite abgestellt werden. Die nutzbare Breite habe sich dadurch vergrößert, sagt ein Anwohner. Er ist einer der Bürger, die sich für die 2023/24 eingerichtete Fahrradstraße eingesetzt haben. Der Friedenauer, der sich in vielen Initiativen engagiert, hat dem Bezirksamt diverse Mängel gemeldet. Doch im Grundsatz sei er zufrieden, betont der Friedenauer. Die Fahrradstraße sei „absolut hervorragend“, lobt er. Er sei froh, dass der Rechtsstreit beendet sei. Eine der beiden Entscheidungen wurde 2023 gleich rechtskräftig.

    Die Umgestaltung habe die Stimmung in der Handjerystraße verändert und die Situation entspannt, sagt er. Einige Schlaglichter: Bei schönem Wetter sei ihm aufgefallen, wie viele Familien mit kleinen Kindern über die Handjerystraße radeln. Sie fühlen sich offenbar sicher. Nach seiner Einschätzung sei der Radverkehr insgesamt angestiegen.

    Auch Autofahrer würden profitieren, ergänzt er. Früher mussten sie oft die Fahrt unterbrechen und aufeinander warten, weil zwischen den abgestellten Fahrzeugen meist nur Platz für ein fahrendes Kraftfahrzeug war. Nicht selten wurde bis zum nächsten Zwangsstopp laut beschleunigt. Heute kämen Autos fast überall aneinander vorbei. Der Verkehr sei nicht nur für die Radfahrer flüssiger geworden, schätzt der Anwohner ein.
    Anwohner bemängelt: „Die Parksituation hat sich dramatisch verschlechtert“

    Es sei ihm aber auch berichtet worden, dass Fußgänger Angst vor den Radfahrern hätten. Sie seien nun oft schneller unterwegs. Doch auch für diesen Teil des Verkehrs habe sich die Lage verbessert, betont der Anwohner. „Früher war die Handjerystraße wegen der vielen parkenden Autos unübersichtlicher.“ Heute sei das anders. Weil nur noch auf einer Seite Fahrzeuge stehen, sei es einfacher geworden, die Straße zu überqueren.

    Das Bezirksamt habe eine sichere und komfortable Fahrradstraße eingerichtet, lobt der Allgemeine Deutsche Fahrrad-Club (ADFC). „Zahlreiche Querungshilfen sowie Radbügel an Kreuzungen und Einmündungen schaffen sowohl für den Fußverkehr als auch für Radfahrende wesentlich bessere Sichtbeziehungen.“

    Klaus Hänel zieht dagegen eine negative Bilanz. „Die Parksituation hat sich dramatisch verschlechtert. Viele suchen, herumkreisend, bis zu einer Stunde“, berichtet der Friedenauer. „Der vorher sehr geringe Pkw-Verkehr ist noch geringer, aber schneller geworden.“ Deutlich zügiger seien auch die Radfahrer unterwegs. Heute sei die Handjerystraße eine „Radlerschnellstrecke, um deretwillen man sogar eine verkehrsberuhigte Zone zum Schutz der Schüler der Friedrich-Bergius-Schule aufgab“.

    CDU-Verkehrspolitiker teilt Kritiker der Anlieger

    Die Zählung sei „fehlerhaft“, so Hänel. Die Bürgergruppe Handjerystraße, in der sich Hänel engagiert, hatte die vom Planungsbüro SHP angeführte Radverkehrszählung von 2020 infrage gestellt. Die Erhebung habe an einem sonnigen Sommertag stattgefunden, hieß es. Zuvor hätten Fahrradlobbyisten dazu aufgerufen, die Straße zu befahren. Die Angabe, dass dort 6422 Radfahrer unterwegs waren, stelle die Summe von zwei Zählpunkten dar – dabei ist eine solche Addition nicht statthaft. Eine eigene Zählung vom 18. August bis 2. September 2024 ergab im Durchschnitt 1079 Zweiräder am Tag.

    Dass er grundsätzlich etwas gegen Radverkehr habe, will sich Klaus Hänel nicht sagen lassen. „Ich war Mitbegründer des Fahrradbüros Berlin, habe sieben Jahre für das Umweltbundesamt im Projekt ‚Fahrradfreundliche Stadt‘ und 15 Jahre zentral an der Verhinderung der Autobahn Westtangente mitgewirkt“, gibt er zu bedenken.

    Die CDU-Fraktion im Bezirksparlament teilt die grundsätzliche Kritik. „Leider haben sich all unsere Befürchtungen in Bezug auf die Fahrradstraße bewahrheitet“, teilte der Bezirksverordnete Johannes Rudschies der Berliner Zeitung mit. „Der Kahlschlag bei den Parkplätzen, ein unübersichtliches Sammelsurium aus Schildern und Piktogrammen sowie rücksichtslos rasende Fahrradfahrer mindern die Lebensqualität und das Sicherheitsgefühl der Menschen vor Ort.“

    Stadträtin Ellenbeck: Nur noch eine Maßnahme geplant

    Die Parkplatznot sei dramatisch, kritisierte der Bezirksverordnete. „Besonders zu den Randzeiten war die Straße schon vor der Umgestaltung voll ausgelastet. Dabei wird die Strecke insbesondere in den Wintermonaten von Radfahrern kaum genutzt.“ Das grün regierte Bezirksamt haben einen enormen Aufwand auf Kosten der Anwohner betrieben, dessen Ertrag „äußerst fragwürdig scheint“, bemängelte Rudschies.

    Der Christdemokrat verweist auf eine Umfrage der Bürgergruppe, die im Mai und Juni des vergangenen Jahres stattfand. 163 Anwohner sowie 214 Schüler der Friedrich-Bergius-Schule nahmen daran teil. Auf die Frage, ob sie mit der Umwandlung in eine Fahrradstraße zufrieden seien, antworteten 86,7 Prozent der Anwohner und 74,6 Prozent der Schüler mit Nein. 87,4 Prozent beziehungsweise 75,2 Prozent gaben zu Protokoll, dass sie sich als Fußgänger nicht sicherer fühlen würden. Radfahrer seien „aggressiv, frech, unhöflich, beleidigend“, hieß es.

    Fast alle befragten Anwohner wünschen sich Verbesserungen. „Trotzdem reagieren Grüne und SPD nicht – dabei hatten sie versprochen, bei Bedarf Nachbesserungen vorzunehmen. Die versprochenen Bodenschwellen vor der Friedrich-Bergius-Schule etwa fehlen bis heute. Das ist ein klarer Wortbruch.“ Die CDU-Fraktion wolle die Umgestaltung der Handjerystraße mittelfristig wieder rückgängig machen. Kurzfristig müsse aus Sicherheitsgründen zwingend wieder „rechts vor links“ gelten und der verkehrsberuhigte Bereich vor der Schule wiederhergestellt werden, sagte Rudschies.

    Für Saskia Ellenbeck, die zuständige Stadträtin in Tempelhof-Schöneberg, ist die Fahrradstraße ein Erfolg. Größere Änderungen werde es in der Handjerystraße nicht geben, so die Grünen-Politikerin. Zuletzt wurden zwei Dialogdisplays aufgestellt, die anzeigen, wenn ein Fahrzeug zu schnell fährt. „Wir werden noch verkehrsberuhigende Rüttelstreifen anbringen, vor der Schule“, so Ellenbeck. „Weitere bezirkliche Maßnahmen im Rahmen des Projekts Fahrradstraße gibt es nicht.“

  • Z’étaient chouettes, les filles de Midjourney – Vigie du numérique
    https://hyperbate.fr/numerique/2025/02/15/elles-etaient-chouettes-les-filles-de-midjourney

    On parle beaucoup d’IA et de droit d’auteur.
    Dans le cas qui suit, pas de pillage, au contraire, l’auteur de la publication Facebook attribue à Robert Doisneau une image produite par Midjourney (ou équivalent). Mais pas sûr que le photographe du Paris populo d’après-guerre y gagne :

    #IA_générative #MidJourney #Images #Fake_photo #Robert_Doisneau

  • Siri visé par une plainte en France : le long combat d’un lanceur d’alerte
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/siri-vise-par-une-plainte-en-france-le-long-combat-d-un-lanceur-d-alerte-70


    Thomas Le Bonniec, ex-employé de la firme et devenu lanceur d’alerte. Photo Jérôme Bonnet pour Télérama

    Il y a quatre ans, Télérama avait rencontré ce jeune Français, recruté à la sortie de l’université comme sous-traitant de l’entreprise à la pomme. En 2019, répondant à une offre d’emploi mystérieuse et bardée de clauses de confidentialité, il ne connaît alors pas l’identité de son employeur final. Tout juste sait-il qu’il devra « contrôler la qualité de la donnée ». Il accepte, s’envole pour Cork, à deux heures de Dublin, haut lieu de l’optimisation fiscale. Là-bas, salarié par une société du nom de GlobeTech, il est chargé d’écouter et de retranscrire mille trois cents enregistrements, « parfois très intimes ou violents », par jour. Objectif, bien avant la hype autour de ChatGPT : entraîner l’intelligence artificielle de Siri, embarqué dans les iPhone depuis 2011. Au bout de quelques semaines, il prend la tangente. « Ce boulot rend tellement mou que j’ai craqué à retardement », nous expliquait-il alors, décrivant des conditions de travail éprouvantes, soumises au secret.

    Watergate domestique

    Des universitaires, comme la sociologue américaine Sarah T. Roberts, pointent de longue date les risques psychosociaux, et même de stress post-traumatique, de ces métiers invisibles du numérique ; mais ils restent indispensables à la bonne marche du capitalisme extractiviste des plateformes. Thomas Le Bonniec décide alors de dénoncer ce Watergate domestique, convaincu qu’il s’agit « d’un système d’écoute à grande échelle ». Il alerte la presse anglo-saxonne dès l’été 2019, ce qui pousse Apple à suspendre momentanément son programme d’évaluation de Siri. De son côté, GlobeTech annonce le licenciement de trois cents salariés. En réalité, ils sont mis au chômage technique pendant six semaines, le temps pour la Californie de dépêcher une équipe en urgence, afin de relancer la machine. Enfreignant sa clause de confidentialité, le jeune homme sort même de l’anonymat et saisit les agences de protection des données européennes. Las, la Cnil irlandaise a classé sans suite son signalement à l’été 2022. Sans jamais ouvrir d’enquête. D’où cette nouvelle offensive sur le front judiciaire français.

    Hasard – ou non – du calendrier, la justice californienne doit valider ce vendredi une procédure à l’amiable dans une affaire similaire, qui concerne aussi #Siri : visé par un recours collectif d’utilisateurs américains, Apple, qui a toujours réfuté les accusations de #surveillance, a accepté de payer 95 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites. De quoi entacher la réputation de la première capitalisation boursière de la planète, qui met en avant son respect scrupuleux de la vie privée, mais goûte peu qu’on regarde de trop près l’arrière-boutique. En 2023, une autre lanceuse d’alerte, l’Américaine Ashley Gjøvik, nous racontait comment #Apple utilisait ses propres salariés comme cobayes, les obligeant à utiliser des applications clandestines pour entraîner son logiciel de #reconnaissance_faciale, et multipliant les expérimentations pour collecter des #informations_biométriques et améliorer les produits de la marque : scan des conduits auditifs, mesure du sommeil, pression artérielle et même surveillance du cycle menstruel.

    #IA

  • Pi POP Le vélo électrique sans batterie
    https://pi-pop.fr

    Pour faire simple, Pi-POP repose sur un super système de dynamo améliorée grâce à des super-condensateurs (durée de vie environ 15 ans) et un système de gestion intelligent. Le vélo Pi POP récupère votre énergie quand vous pédalez facilement, au freinage et dans les descentes pour vous la restituer quand vous en avez besoin, au démarrage et dans les montées.

    Tout simplement.

    Plus besoin de vous arrêter pour vous brancher au secteur. Pédalez à l’infini sans vous soucier de l’autonomie !

    • Pour aller plus loin :
      Au delà du « simple » vélo à assistance électrique (#VAE), je découvre le site d’un ingénieur mécanicien qui s’est donné pour but de concevoir une moto électrique et, pour se fournir en énergie, il fait appel aux supercondensateurs. Dans les questions des lecteurs, on va même plus loin en évoquant la possibilité d’utiliser cette technologie pour des transports en commun :
      http://construire-sa-moto-electrique.org/batterie/supercondensateur

      Pour compenser la piètre vitesse de recharge de la batterie lithium-ion, le supercondensateur semble une alternative très sérieuse. Mais l’est-il vraiment ?
      Julien Vaïssette
      Il ne se passe pas une semaine sans qu’un journal télévisé n’évoque le supercondensateur, cette solution miracle qui stockera l’électricité des véhicules électriques du futur.
      Le problème, c’est que personne ne sait comment ça marche.
      Vraiment, personne. Et sûrement pas les journalistes qui dissertent à son propos, vantant ses multiples qualités.
      Leur source ? Les services commerciaux des constructeurs qui leur ont susurré des mots doux à l’oreille.
      Je ne peux pas leur jeter la pierre. Car vraiment, ce n’est pas un sujet facile.
      Mais justement, quand un sujet est complexe et qu’en plus il prétend concentrer le futur de la mobilité, il faut absolument le prendre au sérieux.

  • [St Nazaire] Projection « Béziers l’Envers du décor »
    https://nantes.indymedia.org/events/139629/st-nazaire-projection-beziers-lenvers-du-decor

    Mercredi 19 février à 18h30 – projection du film « Béziers l’Envers du décor » Plusieurs rendez-vous auront lieu les mois à venir sur la thématique « Lutte contre l’extrême-droite : que sait-on de leurs pratiques ? À quoi s’attendre ? » Cela commence le 19/02 avec la projection du film « Béziers l’Envers du…

  • Federal Workers Rise up Against Musk, Trump and Drastic Cuts - In These Times
    https://inthesetimes.com/article/federal-workers-rise-up-musk-trump-doge

    Chris Dols was one of hundreds who flooded to the streets of Washington, D.C. this week to protest the shutdown of the Consumer Financial Protection Bureau. The CFPB was one of the few remnants of the 2008 financial crisis that actually aimed to help ordinary people.

    The workers locked out of the agency spoke about their jobs, the value of the work they did, reminding themselves and their audience that federal employees have vital jobs that working Americans rely on.

  • Ukraine : Tusk presse l’Europe d’établir son plan d’action | Tribune de Genève
    https://www.tdg.ch/ukraine-tusk-presse-leurope-detablir-son-plan-daction-992270124296

    Les États-Unis remettent en cause leur présence future sur le continent. Le premier ministre polonais sollicite l’Europe.

    On pourrait par exemple décider d’un plan, qu’on appellerait « Minsk III », et qui dirait que l’Ukraine est hors de l’OTAN, et que l’Ukraine est une fédération, avec des territoires pouvant décider pour eux même quelle langue/accords commerciaux ils veulent établir. Par exemple.

    Mais ce serait déjà une trop grande concession faite au Tsar Poutine Ier. Et ce serait par trop révolutionnaire, ce serait admettre qu’il est possible de signer des traités avec la dictature russe, son assemblée élue, son gouvernement élu, son président élu, toutes ces sortes de démonstration qu’ils sont le mal (oué mé cé pa dé éléction onètes com on fé en cé-fran ou en éric-ma).

    (j’entends des sarcasmes dans le fond de la salle... « fuck the eu » ; c’est malin, c’est pas avec des rappels de ce genre qu’on va la gagner cette guerre...)