• Que vient faire Emmanuel Macron dans le Doubs ? | TRance 3 | 27.04.23

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/pontarlier/direct-visite-d-emmanuel-macron-dans-le-doubs-suivez-le

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/ORFiXIj0jmaVf9IW_HEh50FFnOA/600x400/regions/2023/04/26/644943a763c6d_363-7863-00-00-00-00.jpg

    Ce jeudi 27 avril, le président de la République Emmanuel Macron est attendu au Château de Joux près de Pontarlier dans le Doubs. Il participera à une cérémonie d’hommage à Toussaint Louverture, figure de la lutte contre l’esclavagisme à Haïti, emprisonné jusqu’à son décès dans cette ancienne prison d’État, en cette journée anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France, il y a 175 ans.

    Le président devrait arriver à La Cluse-et-Mijoux, petite commune au pied du Château, en fin de matinée et en hélicoptère.

    L’accès au Château de Joux est particulièrement difficile : juché sur un éperon rocheux, ce n’est pas par hasard que le monument, que l’on appelait « le Fort de Joux » il y a quelques dizaines d’années seulement, a longtemps été une prison d’Etat. Seules deux routes sinueuses, aujourd’hui des sens uniques, mènent au Château. Au sommet du pic, un chemin unique, passe sous plusieurs tunnels avant de mener à l’enceinte du site. L’édifice, consolidé par l’ingénieur militaire Vauban, ne laissait guère de possibilité aux prisonniers de s’échapper, avec ses falaises hautes d’une centaine de mètres.

    [...]

    8h35 : L’arrêté interdisant de manifester et tout rassemblement « festif » à la Cluse-et-Mijoux où se rend Emmanuel Macron a été retiré par la Préfecture du Doubs indique le Tribunal Administratif. Trois recours en référé avaient été déposés devant le tribunal, dont un par la Ligue des droits de l’Homme. L’audience prévue à 8h30 n’a donc pas eu lieu. Une ordonnance de non-lieu du tribunal sera publiée dans la matinée.

    On ne sait pas encore si et quand la préfecture du Doubs compte publier un nouvel arrêté pour encadrer le dispositif de sécurité autour de la visite présidentielle.

    l’arrêté de retrait de l’arrêté chez Slama :
    https://twitter.com/combatsdh/status/1651460934030721024

    Un retrait qui équivaut à concéder son irrégularité dans la mesure où une préfecture « ne peut retirer un acte réglementaire ou un acte non réglementaire non créateur de droits que s’il est illégal », comme énoncé dans l’article L-243-3 du Code des relations entre le public et l’administration.

    Reste que même si ces instructions vont probablement limiter ces détournements, elles ne figurent pas une jurisprudence, seulement une « alerte » du ministère de l’Intérieur. D’autant plus que dans le Doubs, où il n’y a pourtant plus d’arrêté préfectoral mettant en place un périmètre de protection et interdisant les manifestations, différents médias ont recensé depuis ce matin de multiples contrôles et barrages policiers, sans fondements juridiques connus. La préfecture du Doubs et le parquet de Besançon, qui a également pu prendre des réquisitions pour permettre l’action des forces de l’ordre, n’ont pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.

    https://www.liberation.fr/checknews/casserolades-une-note-du-ministere-de-linterieur-recadre-les-prefets-qui-

    • Arrestations préventives la veille :

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/visite-d-emmanuel-macron-dans-le-doubs-un-syndicaliste-

      mercredi 26 avril, deux hommes ont été placés en garde à vue au commissariat de Besançon dans le Doubs. Frédéric Vuillaume (FO) et Toufik de Planoise, pigiste pour un média indépendant, doivent répondre d’entrave à la circulation des trains durant une manifestation [...] le jeudi 20 avril, une opération d’occupation de voies ferrées - [30 minutes, en gare de Besançon Viotte] - avait été menée par des manifestants. [...] Frédéric Vuillaume, secrétaire général FO en Franche-Comté, ancienne figure du mouvement des Gilets Jaunes à Besançon, avait déjà dû faire face à de nombreuses gardes à vue. Amnesty International s’était même saisi de l’affaire. « C’est dans la suite logique de toute la répression que je subis en tant que militant-syndicaliste et militant-gilet jaune, reprend-il, calmement. On nous met de la pression pour ne pas manifester. Encore hier, j’ai reçu une amende par rapport à une distribution de tracts de l’Intersyndicale : 135 euros. Alors que c’est un droit normal de manifester. »

    • 10h20 : au rond-point Malraux à Pontarlier, où les opposants contre la réforme des retraites se sont donnés rendez-vous, les manifestants commencent à se rassembler. Frédéric Vuillaume, secrétaire général de Force Ouvrière en Franche-Comté, syndicaliste placé en garde à vue à la veille de la visite présidentielle, est présent.

      [...]

      11h20 : C’est sur le marché de Dole (Jura), que le président de la République a choisi de s’offrir un court bain de foule impromptu. “Ca fait bizarre de vous voir à Dole Monsieur” lance un jeune au président. “Ce n’était pas prévu” lance Emmanuel Macron.

    • pif, et paf :

      Abolition de l’esclavage : les écrits aux relents d’extrême droite de l’hôte de Macron

      Philippe Pichot doit faire visiter le fort de Joux (Doubs), où mourut Toussaint Louverture en 1803, au président Macron, venu commémorer sur place le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848. Or ce guide d’un jour s’avère un graphomane qui endosse toutes les obsessions de l’extrême droite.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/270423/abolition-de-l-esclavage-les-ecrits-aux-relents-d-extreme-droite-de-l-hote