ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Trois policiers de la Brav-M sont renvoyés en conseil de discipline pour avoir menacé des manifestants, annonce la préfecture de police de Paris
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/trois-policiers-de-la-brav-m-sont-renvoyes-en-conseil-de-discipline-pou

    « La préfecture de police confirme suivre les recommandations de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) », a précisé la préfecture de police à franceinfo. Dans les conclusions de son enquête administrative rendue début mai, la police des polices avait reproché aux fonctionnaires un ou plusieurs manquements, dont le devoir d’exemplarité, l’obligation de courtoisie à l’égard du public, l’atteinte au crédit de la police nationale et le devoir de protection de la personne interpellée.

    ChatGPT, écris-moi un article de science-fiction à propos du devoir d’exemplartié, de l’obligation de courtoisie à l’égard du public, du crédit de la police et du devoir de protection de la personne interpellée des flics français.

    Histoire de rendre l’histoire un peu crédible, ajoute des licornes et des voitures qui volent.

    • Chez Libé (06.06.23) :

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/enregistrements-de-la-brav-m-ce-que-revele-lenquete-administrative-202306

      Restent quatre autres policiers qui « ont utilisé des modalités d’échange empreintes de tutoiements et de familiarités s’inscrivant dans une joute verbale à laquelle ils n’ont pas résisté. Ces propos, même exprimés parfois sur le ton de l’humour, ont objectivement rendu compte de pratiques et d’un positionnement des policiers insuffisamment professionnels ». L’IGPN considérant en substance que les agents auraient mieux fait de se taire : « Si ce contexte d’interpellation rend inévitablement plus difficile le rapport direct avec l’usager, il ne saurait donner lieu à des échanges nourris après l’interpellation, sans lien direct avec la mission », estime l’enquête administrative. Au demeurant, ce n’est pas tant le fait d’avoir tenu ces propos qui est reproché aux agents, mais la révélation au grand public du fait de les avoir tenus. En effet, il est (seulement) reproché à ces quatre fonctionnaires d’avoir « porté une atteinte notoire au crédit et au renom de la police nationale », parce que leur action est « à l’origine de nombreux articles de presse […] évoquant négativement le comportement des forces de l’ordre ». Un grief identiquement imputé aux trois autres policiers de la Brav-M mis en cause.

      De son propre aveu, l’IGPN n’a toutefois pas épuisé le sujet de cette interpellation. Ainsi, si Souleyman A. reproche à un agent d’avoir poussé sa palpation jusqu’à l’agression sexuelle, « la présente enquête administrative avec les moyens d’investigation limités qui sont les siens n’a pas permis sur ce point de matérialiser des faits contraires à la déontologie, note la synthèse. Il appartient donc, le cas échéant, à l’autorité judiciaire, par une décision définitive portant sur cette matérialité des faits, d’éclairer ultérieurement l’administration ». De fait, sur le plan judiciaire, une enquête est toujours en cours, confiée à l’IGPN. Elle concerne des « faits allégués de violences à caractère raciste » envers Souleyman A. et des « faits allégués de violences par personne dépositaire de l’autorité publique » sur une seconde manifestante, selon le parquet de Bobigny cité par l’AFP.

      #MDR et #foutage_de_gueule (bien entendu)