đ Milices dâextrĂȘme-droite « anti-casseurs » : de quoi parle-t-on ? - Rapports de Force
Depuis le dĂ©but des rĂ©voltes causĂ©es par la mort de Nahel, des militants dâextrĂȘme-droite se rĂȘvent en milice « anti-casseurs ». Entre rĂ©elle force para-policiĂšre et simple coup de communication, dĂ©cryptage dâune situation plus complexe quâil nây paraĂźt.
Ce dimanche 2 juillet Ă Lyon, aux alentours de 21h, entre 80 et 100 militants dâextrĂȘme-droite se rĂ©unissent aux abords de La Traboule, locaux de feu GĂ©nĂ©ration identitaire. AprĂšs une brĂšve dĂ©ambulation, ils atteignent les marches de lâHĂŽtel de ville, entonnent un « on est chez nous », et lancent le slogan favori des identitaires lyonnais : « avant, avant, Lyon le melhor ». La scĂšne dure quelques minutes. Les jeunes hommes, cagoulĂ©s ou capuchĂ©s, reçoivent rapidement une pluie de palets lacrymogĂšnes et se dispersent. « La police les a peut-ĂȘtre pris pour des jeunes des quartiers », sourit RaphaĂ«l Arnault, porte-parole du collectif antifasciste la Jeune Garde, peu habituĂ© Ă voir les « fafs » (acronyme de « France au Français » utilisĂ© pour dĂ©signer les militants dâextrĂȘme-droite) visĂ©s par la police. Un comble, puisque cette milice autoproclamĂ©e se targue justement de mettre fin aux mouvements de rĂ©volte* menĂ©s par les habitants des quartiers populaires (...)
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